14 novembre : appel à l’action dans toute l’Europe par la Confédération européenne des syndicats (CES) contre les politiques d’austérité

Le 14 novembre, la Confédération européenne des syndicats (CES) organise une journée d’action contre les politiques d’austérité en Europe et leurs conséquences dramatiques pour les salariés européens. Des grèves, des manifestations auront lieu dans toute l’Europe. En Grèce, au Portugal, en Espagne, cela prendra la forme d’une grève générale. La CES déclare avec raison s’opposer « fermement aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, la récession, et le démantèlement du modèle social européen. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices ».
Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa ont décidé de s’inscrire dans le cadre de cette journée de la CES.
Comme le disent les 5 organisations syndicales françaises, « les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux ». Plus que jamais des mesures doivent être prises au plan européen pour une lutte effective contre le dumping social et fiscal. Il faut soutenir l’action de la CES et de ses membres qui mettent en avant la nécessité d’un « contrat social pour l’Europe ».
L’action au plan européen doit se mener de pair avec l’action au plan national. Des interrogations se font jour à gauche et dans le mouvement syndical : le gouvernement n’est-il pas plus à l’écoute du patronat que des salariés ?
Comme le dit la motion 3 (Maintenant la gauche ! Le social au cœur ! ), ce pacte « nécessite une concertation avec les partenaires sociaux, et un débat approfondi avec l’ensemble des forces de gauche. Ce qui vaut pour la loi contre les licenciements boursiers, retardée pour laisser la place à une négociation sociale, doit aussi valoir pour le plan de compétitivité ».
Seule la pression sociale des salariés sera à même de mettre en échec la pression patronale !

20 Commentaires

  1. Posted 13 novembre 2012 at 21:38 | Permalien

    Nous ne devons rien, nous ne paierons rien !!!

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/10/nous-ne-devons-rien/

    Mon frère, ma sœur
    Pour ton peuple, il n’y a pas d’autre alternative
    Ou bien… ou bien…
    L’égoïsme ou le despotisme ?
    Et quand il vainc le despotisme
    Il est aussitôt gagné par l’égoïsme
    Les droits de l’homme n’y changeront rien
    Parce que l’homme est un ennemi pour l’homme
    Il ne songe à rien d’autre qu’à sa propre pomme

    Mon frère, ma sœur
    Ne cherche plus le peuple ailleurs qu’en toi-même
    Tu n’as ni frère, ni sœur… Sois le frère, sois la sœur
    de tous les abîmés, de tous les parsemés
    Qui ne savent plus où est leur intérêt
    Survivre ou faire semblant de vivre
    Non, le bonheur n’est pas dans le bonheur
    Mais dans la douleur
    Et ils ne triompheront pas sans cette douleur

    Mon frère, ma sœur
    Dis à ton peuple qu’il n’y a rien à instaurer
    Tant que la politique n’est pas restaurée
    Pas la peine de survivre tant qu’on ignore la fin à suivre
    L’humanisme n’est pas assez humain
    Ni l’homme assez malin
    Pour tendre la main à l’autre homme
    Charité n’est pas solidarité
    Sois solidaire et tu surmonteras ta précarité

    Mon frère, ma sœur
    Tu te donneras rendez-vous le 14 novembre
    Et dès que tu verras le premier homme
    Tu feras comme si tu avais vu toute l’humanité
    Tu le suivras sans rien lui demander
    Il te conduira jusque devant la porte
    Et elle s’ouvrira dès que tu auras prononcé le mot de passe :
    « pour prendre son destin en main
    Il faut cesser de croire au destin »

    No dévémos nada, No pagarémos nada !!!
    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/10/nous-ne-devons-rien/
    hermano mio, hermana mia
    Para tu gente, no hay otra alternativa
    O bien … o bien …
    El egoísmo o el despotismo?
    Y cuando el pueblo derrota el despotismo
    se deja conquistar de inmediato por el egoísmo
    Los derechos del ser humano no cambiarán nada
    Porque el hombre es enemigo del hombre
    Dado que él sólo piensa en su propia cara

    hermano mio, hermana mia
    No sigas buscando el pueblo fuera de ti mismo
    no tienes ni hermano ni hermana … Consigue ser el hermano, la hermana
    de todos los estropeados, de todos los esparcidos
    Quiénes no saben donde esta su propio interés
    Sobrevivir o fingir vivir
    No, la felicidad no se encuentra en la felicidad
    Pero en el dolor
    Y no triunfarán sin este dolor

    hermano mio, hermana mia,
    Dile a tu gente que no hay nada a establecer
    Ya que la política no esta restablecida
    No vale la pena sobrevivir mientras se ignora la finalidad
    El humanismo no es lo suficientemente humano
    Ni el ser humano lo suficientemente listo como
    para tender la mano hacia otro ser humano
    Caridad no es solidaridad
    Hazte solidario para sobrepasar tu inseguridad.

    hermano mio, hermana mia,
    concierta una cita para el dia 14 de noviembre
    Y tan pronto como veras al primer hombre
    Haz como si hubieras visto a toda la humanidad
    seguilo sin pedirle nada
    te llevaras hasta la puerta
    la cuál se abrirá en cuanto le daras la contraseña:
    « Para tomar su destino en mano
    Debemos dejar de creer en el destino « 

  2. ded
    Posted 14 novembre 2012 at 7:26 | Permalien

    Je n’irais plus manifester :
    j’ai passée des heures, des jours dans la rue et cela ne sert plus a grand chose.
    Les syndicats nous prennent pour des marionnettes et nous manipulent.
    Les manifs pour la retraite nous ont bien montrées que les syndicats font n’importe quoi n’importe comment et ne sont plus attachés aux luttes mais à leur « image »
    Les syndicats ont tués le syndicalisme !

  3. Posted 14 novembre 2012 at 11:21 | Permalien

    toute action, courte, longue, durable, est bonne a prendre
    vive cette grève générale européenne, une première de ce niveau,

  4. Isabelle
    Posted 14 novembre 2012 at 12:19 | Permalien

    Et que pensez vous de celle là? J’ai lu ça hier. Les esclaves, ces femmes parmi les plus basses dans la hiérarchies, je dis les assistantes maternelles, ces femmes corvéables à merci pour un salaire légalement fixé à 2,64 euros de l’heure ( par enfant quand même!). Ces pauvres crétines(j’en fais partie pour un salaire de 3,93 euros/h. Je suis bien payée car sinon je peux me permettre d’arrêter. Ces pauvres imbéciles à qui généreusement les parents préfèrent amener la nourriture car payer serait trop! Et bien voilà à elles toutes seules vont redresser la barre. Oui vous m’entendez, ces charmantes vaches à lait vont, d’après ce que j’ai lu, déclarer aux impôts la NOURRITURE fournie par les parents pour LEURS enfants. Non je ne rêve pas(je cauchemarde), non le traité européen, non NDDL, non le nucléaire à votre porte, non l’humiliation des plus faibles, le je serai servile avec les puissants, ignoble avec les faibles est ce donc ça le socialisme de MR Hollande, Ayrault(dit Schipol2), Moscovici et Valls entre autres!!!

  5. Sprlmvitch....
    Posted 14 novembre 2012 at 21:53 | Permalien

    Il faut créer quelques milliers de groupuscules d’activistes capables de nuire aux intérets allemands (concessions AUDI BMW MERCEDES…et autres SIEMENS,ALDI…). Inutile de sombrer dans l’illégalité ou l’ « action directe »: des campagnes de dénigrement rondement mennées suffiront…
    Il faut s’attaquer frontalement aux intérets économiques germaniques pour imposer des concessions à toute l’EUROPE…
    Cesser les promenades ridicules avec des pancartes sur les grands boulevards et commencer à se battre vraiment…

  6. Posted 17 novembre 2012 at 13:05 | Permalien

    @Gerard
    Guedj a t il été membre de votre motion?
    pourquoi Libé le met elle en avant au détriment de Maurel (cf. photo de cet article)

    http://www.liberation.fr/politiques/2012/11/17/ps-pas-de-membre-de-l-aile-gauche-au-secretariat-national_861158

  7. Posted 17 novembre 2012 at 20:26 | Permalien

    oui.
    J’en sais rien.
    C’est important ?

  8. GS historique
    Posted 18 novembre 2012 at 8:11 | Permalien

    salut gégé !!
    alors , après la composition du secrétariat national ,penses-tu toujours que l’on puisse faire bouger le parti de l’intérieur ?
    question culinaire maintenant :
    ça a quel goût le boa ?

    bravo toutefois pour ton intervention au congrès.

  9. Posted 18 novembre 2012 at 10:31 | Permalien

    @Gerard,

    non, je ne vais pas m’amuser à créer des clivage dans votre motion, contrairement à la direction du PS qui aime diviser le PCF et le PG.

    du reste, j’avais oublié que Guedj avait soutenu votre motion

  10. Posted 19 novembre 2012 at 11:41 | Permalien

    des clivages dans notre motion 3 ?

    mais il n’y a pas de mystère, tout doit être transparent, il y a eu et il y a des « clivages » au sein de notre motion 3 : Jérome Guedj voulait en être le premier signataire, et Marie-Noëlle Lienemann aussi, ils se sont régulés entre eux pour désigner Emmanuel Maurel, comme solution de compromis. Et nous D&S, nous voulions que ce soit.. moi le premier signataire car nous avions 1052 signatures alors que Lienemann-Maurel-Guedj n’avaient que 592 signatures sur nos deux contributions respectives. Nous (D&S) étions et nous sommes plus forts et plus nombreux, dans le rassemblement effectué dans la motion 3, c’est ainsi, à la base, cela ne l’a pas été au sommet. Nous avons pourtant recherché à l’unanimité de D&S le 8 septembre une troisième solution de compromis en désignant une troisième personne qui aurait fait consensus. Cela nous a été refusé aussi mais en échange d’une négociation laborieuse et d’un protocole précis… dont pourtant les termes ont été assez désagréablement et brutalement violés à la fin du congrès par Maurel-Lienamnn-Guedj eux-mêmes malgré leur parole donnée. Selon ce protocole, nous aurions du avoir, sur 65 membres, 25 membres au CN pour ceux issus de D&S, et 3 membres directs au BN, nous en avons eu respectivement 17 (que nous n’avons pas pu choisir nous mêmes) et 1 (direct) au BN. C’est très dommage, mais on y survivra ! Comme nous avait menacé Maurel dés le premier jour, cela s’est « joué à la sauvage aux délégués du congrès ». Et encore le vote n’a t il pas été, disons… pas du tout loyal. (quiconque recompte ne trouve pas le même résultat que celui qui fut sauvagement énoncé).

    Mais comme nous voulons que vive cette motion 3, car nous l’avons voulu plus fort que les autres, elle est la notre, comme nous avons toujours donné la priorité à la construction de la gauche socialiste depuis 20 ans, en dépit de ce qui s’est passé d’insupportable, en un mot un coup de force, le samedi soir, 28 octobre à Toulouse, nous plions. C’est ce que D&S appelle « être unitaires » pour deux, pour trois, pour quatre… Ce clivage laisse des traces mais elles s’effaceront, espérons-le. On n’oubliera pas – car ce qui s’est passé fut assez scandaleux et il faut que ça se sache – mais on fera ce qu’il faut pour le dépasser. Et tout pour que ceux qui l’ont fait ne puissent le refaire en tout cas. Ce qui compte c’est le fond politique, l’intérêt du combat social actuel et à venir, même si on doit malheureusement avaler quelques médiocres couleuvres. De toute façon sur le fond politique, qui lit D&S depuis 20 ans (venez le 15 décembre à Paris) sait tout de nous, et sait comment nous agissons en pratique, quelle est notre praxis, comment nous concevons la démocratie, le travail collectif, la transparence, l’action syndicale et de masse… et comment nous voulons dépasser les « clivages » !

    Sans doute ces « clivages » apparemment de personnes ont-ils un fond politique : les calculs ou doutes plus ou moins assumés de certains sur leur futur au PS ? Des pressions de secteurs de la majorité pour que D&S – courant trop constant, trop indépendant et trop social – ne soit pas correctement représenté ? Nous le verrons à la pratique. Politiquement c’est pourtant « mieux » dans la motion 3 que dans ex-UMA : nous avons pu contrôler une beaucoup plus grande partie du fond du texte de la motion et il y a un souci affiché plus grand des questions sociales et des luttes sociales, des salaires et du droit du travail. Enfin et surtout les militants a la base sont échaudés par ce qui s’est passé dans ex UMA (et avant depuis la GS) et sont eux mêmes beaucoup plus vigilants, ils veulent davantage participer, contrôler, discuter, être informés, ils le disent avec force et on va tout faire pour leur en donner le pouvoir..

    Déjà nous avions écrit dans D&S 176 sur le fonctionnement anti démocratique de ex UMA… la démocratie est fondamentale pour que vive une gauche socialiste authentique. Ce qu ‘il y a de bien avec notre revue publique c’est qu’elle dit « notre vérité » de façon précise tous les mois et nul n’a pu jamais nous prendre en flagrant délit de contradiction ou de double langage, car nous avons été constants, transparents, obstinés. Si UMA avait été démocratique, Benoit Hamon n’aurait pu imposer au moins à 80 % de la base d’UMA de ne pas faire de motion au congrès de Toulouse. Il a même osé nous menacer de nous « ramener à 4 % » (SIC) si nous déposions la motion 3 ! Pourtant si UMA avait été démocratique, la majorité écrasante de ses militants auraient été avec nous, motion 3. L’absence de démocratie, de votes sincères, loyaux, réguliers et « normaux », c’est ce qui a tué, tue et tuera toujours la gauche socialiste si elle n’y met fin. On a déjà vu 5 fois en 10 ans, (ca fait beaucoup) les effets de cette maladie qui permet à des « chefs » de se donner le pouvoir arbitraire, absolu, de casser des votes unanimes ou majoritaires des militants :
    - par exemple Mélenchon et Dray cassant le vote pourtant unanime de thèses politiques de tout le courant réuni en AG avec 850 militants de toute la France, à Nantes, en fin août 2002
    - par exemple, Mélenchon et Emmanuelli décidant pareillement de casser Nouveau Monde,
    - par exemple Peillon, Montebourg, Hamon cassant Nouveau parti socialiste (NPS), chacun pour eux,
    - puis Emmanuelli-Peillon recommençant encore en imposant la synthèse au Mans en 2005 contre 80 % d’Alternative socialiste !
    - enfin ex UMA a ensuite fonctionné pendant 4 ans délibérément sans direction collective, sans respect des 7 composantes initiales ni des accords politiques et organisationnels passés, sans débat sur des questions centrales, et cela s’est terminé en quasi capitulation… ( on a tout accepté, avec D&S, 4 ans durant en espérant en sortir par le haut, c’est un désastre).

    Toute absence de démocratie tôt ou tard se paie (partout, dans toute la gauche, et pas seulement dans la gauche socialiste). Ainsi maintenant qu’ils n’ont pas fait de motion – un choix politique très erroné – ex-UMA essaie de produire des bulletins, des lettres, des textes, de… « vivre » … mais il ne faut pas charrier, c’est trop tard, ils sont bel et bien dans la motion 1 ! Alors des « sensibilités » d’ex-UMA se détachent, manifestent leurs désaccords (contre le rapport Gallois au CN), et sans doute, nous l’espérons, nous rejoindront ! On n’est pas sectaires, on est prêts à les accueillir, même à fusionner avec eux dans des conditions décentes… mais DEMOCRATIQUES ! On sera peut être bientôt plus de 25 %…

    Car de même, si nous avions mieux travaillé en amont, en septembre 2012, dans la motion 3, nous aurions pu avoir des accords avec ce qui est devenu la motion 4, qui défend les 32 h et la semaine de 4 jours… la gauche socialiste n’est pas figée, vous l’entendez, il y en a beaucoup des « clivages » en son sein, oui, et ne craignez pas de le savoir… certes cela n’intéresse que quelques happy fews, comme toujours, la grande masse des salariés n’en ont évidemment rien à faire aujourd’hui, ni la grande masse des syndiqués… mais si nous parvenons à BIEN les surmonter, DEMOCRATIQUEMENT et à rassembler toute la gauche socialiste, nous serons plus forts pour rassembler TOUTE la gauche…Pour unir toute la gauche il faut nous unir nous mêmes.

  11. Posted 19 novembre 2012 at 12:36 | Permalien

    @Gerard,

    merci pour ta réponse.
    puis-je seulement me permettre de te faire remarquer qu’au PG nous ne militons pas dans un tel climat,

  12. Posted 19 novembre 2012 at 13:08 | Permalien

    Allons donc, c’est hélas dans tous les partis (plus ou moins) pareil, et cinq ou six groupes départementaux du PG ont été virés depuis le début… des grands noms comme Claude Debons ou Jacques Rigaudiat sont partis, l’un parlant de « centralisme démocratique d’un autre âge » (sic)… et tu crois qu’en voyageant en province je ne rencontre pas des militants du PG qui me parlent du régime interne ? Comme dit Mélenchon « nous sommes un parti d’action pas de débat ». Y a pas de honte, c’est seulement dommage, mais ne me vantes pas la démocratie du PG svp. Et si tu essaies de critiquer le fait que JLM n’aurait pas du aller à HB et que la ligne « front contre front » est erronée, ou encore qu’il faut modérer les attaques gauchistes contre le PS, ou encore qu’il faut adopter une ligne de front unique, je doute que tu aies des chances de te faire entendre. Et si tu oses corriger cette balourdise qui consiste à répéter que « le PS est un astre mort » (sic), tu vas avoir du souci. Pire si tu nies qu’il y a deux gauches « aux programmes incompatibles ». Et si tu veux corriger que « Mélenchon ne doit participer qu’à un gouvernement qu’il dirigera »…
    La démocratie ne s’use que si on s’en sert pas… lire « Mai 68 histoire sans fin » pour bien comprendre dans la durée… exemples à l’appui…

  13. Posted 19 novembre 2012 at 17:39 | Permalien

    @Gerard,
    si tu as déjà une idée toute faite sur le PG, il ne me sert pas à grand chose de te répondre.

    Démocratie interne n’interdit pas pour autant d’être d’accord sur l’essentiel : à savoir que nous sommes sur une stratégie d’autonomie conquérante et non de soutient à un gouvernement qui mène une politique d’austérité.

    Quant à ceux qui sont partis, ont-ils légitimités à parler au nom de tous les militants du PG pour décrire un état des faits que pour ma part je ne partage pas?

  14. Posted 20 novembre 2012 at 11:05 | Permalien

    @Gerard,

    je rajouterais que je pourrais proposer à la prochaine réunion du comité local dont je suis membre les points que tu mentionnais (« astre mort », « front contre front »), mais je ne vais pas porter des critiques que je ne partage pas, non?
    au niveau national, il peut y avoir des discussions animées, je te rassure pas sur ces points généralement.
    donc je ne crois pas que le PG correspondent à ce « régime interne » que tu décris.

    de toute manière l’urgence va à la résistance, les agences de notation sont en train d’attaquer la France et Moscovici ne trouve rien de mieux que de proposer « d’accélérer les réformes »…
    les bouffoneries de la Cocoe sont terminées

  15. Posted 22 novembre 2012 at 15:31 | Permalien

    @Gerard,

    non les bouffoneries de l’UMP ne sont pas terminées,
    la droite la plus extrème qui veut interdire le droit de grève chez les enseignants et dynamiter la laicité a le vent en poupe,

    quant à Hollande il capitule en rase campagne et sur tous les fronts : rapport Gallois, agences de notation, mariage pour tous…

  16. Posted 22 novembre 2012 at 15:54 | Permalien

    rapport Gallois, y a bagarre pour des contreparties
    mariage pour tous, la loi passe et apparemment la conscience n’y pourra rien
    mais c’est vrai, y’a à dire

  17. Posted 22 novembre 2012 at 16:14 | Permalien

    « bagarre pour des contreparties » c’est déjà avaliser la hausse de TVA et les coupes dans les budgets publics (10 mds en plus des 10 mds déjà prévues) – budget d’austérité > plan Fillon de 2011,

    donc oui, il y a à dire

    et c’est un retrait du plan Ayrault-Gallois qu’il faut exiger.

    pour la moment, le rapport de force reste à construire (je le dis en temps que syndiqué plus que comme militant du PG, même si le PG sera là pour appuyer les résistances à l’austérité)

  18. Posted 23 novembre 2012 at 16:22 | Permalien

    erreur totale de mettre en avant un « retrait du plan Ayrault-Gallois », il faut au contraire enfoncer un « coin » entre les deux en exigeant des contreparties, c’est la ligne de résistance politique actuelle

  19. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 25 novembre 2012 at 6:43 | Permalien

    Je suis déçue (et pas surprise) que dans tout ça le sujet initial, la journée d’action du 14 N, ait été allègrement oubliée. Même pas de conclusion de quiconque sur son bilan (minable en France).

    Moi je la trouvais d’une importance capitale cette journée, je la trouvais HISTORIQUE ! Enfin, la PREMIERE coordination syndicale à l’échelle EUROPEENNE, c’est rien ça ?

    Je prends très au sérieux le message de DED (dead ?), avec son défaitisme et ses calomnies à l’emporte-pièce typiques. La gauche est blasée, la gauche ne veut plus se bouger le fion, et surtout, ce qui est un comble, la gauche ne fait montre d’aucune culture sociale européenne, d’aucune volonté de construction de forces coordonnées européennes.

    C’est l’affaire franco-française de NDDL qui a mobilisé toutes les rages et les frustrations, bien au-delà de son objet initial. Evidemment là il n’y avait pas ces syndicats abhorrés, ni ces partis « dépassés », ou du moins, pas au premier plan. Ca m’a rappelé les émeutes de banlieues d’antan, sans but, sans espoir et sans résultat.

    Je trouve que la gauche est non seulement déboussolée, mais aussi irrationnelle. C’est un grand corps malade dont les anticorps rejettent les remèdes. C’est CA que le FdG et ses partis frères européens voudraient changer.

  20. Posted 25 novembre 2012 at 11:38 | Permalien

    sur le 14 nov, c’était en effet historique,
    mais il faut entendre que nous ne sommes pas dans la même situation que la Grèce ou l’Espagne, ça PEUT arriver, mais ce n’est pas arrivé, donc il y a des réactions de masse naturellement différentes,
    ensuite c’est vrai, les directions syndicales devraient avoir le pied sur l’accélérateur, question d’anticiper
    NDDL un compromis s’élabore, semble t il, de toute façon c’est trés loin d’être aussi important que les salaires et le droit du travail même si certains et les médias ne parlent que de ça,
    la gauche n’est pas malade mais en attente (inquiète) : la gauche rappelez vous c’est 8 millions de manifestants il y a à peine deux ans en 2010, nul n’oublie, ça va revenir

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