JL Mélenchon / Marc Dolez : « je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer »

A l’heure des bilans de fin d’année, je choisis de reproduire, un article écrit le 12 mai 2012 sur le bilan de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, un extrait d’un autre article sur le fascisme, écrit le 21 mai 2012 à l’occasion du scrutin législatif d’Hénin Beaumont et… pour finir, les propos récents de Marc Dolez (19-21 décembre 2012).

« Contribution au bilan sur la belle campagne de Jean-Luc Mélenchon : la mettre au service de l’unité de la gauche

 (12 mai 2012)

Beaucoup de militants à gauche ont aimé la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Et nous en sommes. Ceux qui ne connaissaient pas son ton flamboyant l’ont découvert. Mais ce n’est pas seulement ses qualités d’orateur qui ont été mobilisatrices, c’est une façon intelligente de lier les revendications sociales avec un discours réaliste sur la transformation sociale. Il sait à la fois défendre « l’humain d’abord », les 35 h, le Smic à 1700 euros, la retraite à 60 ans, le salaire maxima à 20 fois le Smic ET la VIe république sociale. Pour s’en prendre aux banquiers pas aux immigrés. Il a essayé un vrai argumentaire pour la planification écologique, pour une Assemblée constituante, pour une Europe sociale. La redistribution des richesses était au cœur du discours. Tout cela associé à un ton conquérant, un peu bravache, mais séduisant et dynamique, a permis de convaincre au-delà d’une large partie de la gauche non socialiste. Si, placés dans cette situation, nous avions dû faire campagne, nous l’aurions fait de façon similaire, sans doute, avec d’autres références culturelles sur bien des points et en accentuant le contenu des questions sociales et de la vie au travail.

Un savoir-faire pour attirer la gauche non PS :



Ni Arlette Laguiller ni Olivier Besancenot n’étaient candidats. Aussi sympathiques qu’ils soient, ni Nathalie Artaud, ni Philippe Poutou n’ont pu les remplacer du premier coup. Ne parlons pas de Schivardi. D’autres candidats de gauche qui avaient capté des voix par le passé, comme Jean-Pierre Chevènement ou Christiane Taubira n’étaient pas présents. Jean-Luc Mélenchon avait su préparer sa candidature en lien avec les dirigeants du Parti communiste, ce qui a assuré une infrastructure irremplaçable au front unitaire. La CGT maltraitée frontalement, comme tous les syndicats par le sarkozysme, s’est engagée comme jamais. Cette alchimie exceptionnelle a permis de rallier finalement une large partie du NPA, des centaines de milliers d’électeurs méfiants par rapport aux gestions antérieures du PS, des jeunes et des syndicalistes en masse. Les militants d’associations actives comme Attac, Copernic s’y sont retrouvés. De petites sensibilités comme la Fase, les Alternatifs, la gauche unitaire, la gauche anticapitaliste, ont « convergé » au lieu de rester esseulées et spectatrices comme c’était souvent le cas.
Ce n’est pas rien comme prouesse : depuis 2005, nombre de partisans du « non » à la dictature libérale sur l’Europe, n’avaient jamais pu se rassembler. Là, environ 20 % sur les 55 % des voix du « non » se sont retrouvées en positif sur un même candidat. Et de nombreux militants de 2010 pour la retraite à 60 ans sans décote ont préféré voter par doute sur les propositions trop limitées du PS.

Mais il était impossible de remplacer « à froid » le PS :



Ce ne fut ni la faute à la presse, ni à Joffrin, ni à l’Express, ni à telle ou telle polémique particulière de mauvaise foi (il y en eut de tous côtés) si la montée spectaculaire de la participation aux meetings de la campagne n’a pas permis à Jean Luc Mélenchon de faire plus de 11 %. Le matérialisme implique de comprendre comment se forge la conscience de larges masses dès lors qu’on ne parle plus en avant-garde politisée, mais en dizaines de millions de citoyens. La « geste » aussi belle soit-elle ne peut remplacer les réseaux institutionnels, les instances élues, l’encadrement traditionnel des villages, départements, villes, et régions.
Le premier parti traditionnel de la gauche, c’est le PS – jusqu’à nouvel ordre. Certains exaltés s’y sont crus : ils affirmaient que le PS n’était pas ou n’était plus de gauche. Ils s’imaginaient qu’il était possible de passer « devant le PS » ou bien d’obtenir un « deuxième tour Hollande-Mélenchon ». Nous avons dû faire face, nous, gauche socialiste, à de violentes attaques de la part de tous ceux qui se sont emballés dans ces illusions. Cet irréalisme-là circulait surtout du côté du Parti de gauche, le PCF étant plus expérimenté sur l’état des rapports de force réels.

Le PS existe depuis 100 ans :

ses continuités et discontinuités historiques, ses références programmatiques générales au socialisme, son appareil d’élus, de notables, ses présences institutionnelles, ses liens avec les syndicats (cf. le tableau des votes parmi les syndiqués) et sa place dans les luttes de classes, sociales et sociétales, tout cela encadre le salariat. Il y a des hauts et des bas dans son histoire (1981, 1993, 1997, 2002, 2012…) Son évolution n’est pas linéaire mais liée et poreuse aux mouvements sociaux. Pour toutes ces raisons, des millions d’électeurs haïssant Sarkozy, ont voté sciemment, intelligemment, pour le PS dés le premier tour, et pourtant une large partie non seulement n’adhérait pas aux propos modérés de Hollande, mais partageait pleinement le contenu de nombreux discours tenus par Mélenchon. Probablement 80 % de la gauche politique et syndiquée, à la base, est favorable aux 35 h, a un Smic à 1700 euros, à la retraite à 60 ans pour tous, à un salaire maxima. Mais 11,1 % seulement ont cru utile de le manifester par un vote Mélenchon. Les autres, ont apprécié la « geste mélenchonienne » mais donné la priorité à un vote de classe contre Sarkozy.

Des malédictions cabalistiques ont été jetées par des militants sincères du Parti de gauche contre le « « vote utile » et quelques polémiques qui, selon eux, les auraient « privé » de « 30 % de leurs voix ». Mais c’est le peuple qui a voté, il faut comprendre pourquoi, pas le maudire ! Le peuple salarié est matérialiste, il vote concret, il vote pour rejeter le pire et le pire, à juste titre, c’était Sarkozy. Cinq ans de Sarkozy de plus et cela aurait été une catastrophe politique et sociale pour toute la gauche. Instinctivement des millions de salariés ont pensé que seul Hollande était en position de chasser le pire, qui peut leur donner tort ? Ce qui est beau, c’est que, en plus, en même temps, dans le même mouvement, 11,1 % aient donné leur voix à Mélenchon.

« L’insurrection civique » cela ne peut pas exister :



C’est une belle expression, « l’insurrection civique », mais elle n’a pas de sens réaliste, c’est une utopie qui ne peut se réaliser seule. Parce que le vote n’est pas et ne peut pas remplacer une insurrection sociale.  Le vote, c’est un geste individuel, et à froid, il est soumis aux contingences des rapports de forces dominants du moment.
Une élection ne peut avoir à elle seule, la vertu de changer les rapports de forces sociaux et politiques sans être liée à une insurrection sociale. La conscience de millions de citoyens est changeable par l’action, pas par la seule parole. C’est une praxis collective qu’il faut, pas un appel exemplariste. Il faut une combinaison en temps réel de mobilisation sociale de l’ampleur de mai 68 ET une élection souhaitée, voulue, appelée, réussie par les acteurs de la lutte. Ce ne fut pas le cas en mai 68 car les acteurs du mouvement crièrent « élections-trahison » et boycottèrent le scrutin. L’effet différé de mai 68 n’est donc arrivé qu’en mai 1981. L’effet différé de nov-décembre 1995 ce fut l’élection de Lionel Jospin en juin 1997. Ce sont les effets différés de 2003 (retraite), 2005 (TCE), 2006 (CPE), 2010 (retraite), qui ont permis l’élection de Hollande. Mais pour un projet comme celui de Mélenchon et le nôtre, à nous, gauche socialiste, il faut une alchimie plus exigeante, plus rapprochée entre la lutte sociale et la lutte électorale.

Un dérapage triomphaliste :

Nous savions donc de longue date les limites d’une « belle campagne » aussi stimulante soit-elle. Les beaux meetings ne font pas le score final. Malheureusement, Jean-Luc Mélenchon, par conviction ou par tactique a cru bon de nourrir à son tour l’illusion : il a appelé à passer devant le FN, à rattraper le PS, à être au second tour.

« Passer devant le FN » ? C’était un peu, comme le taureau de l’arène, viser le chiffon rouge au lieu du toréador.

C’était se reléguer au second rôle, viser le petit commerçant au lieu du CAC 40. C’était accepter paradoxalement de se cantonner dans une tâche annexe : viser Le Pen plutôt que Sarkozy. C’était se donner une spécialité, « front de gauche contre front national », au lieu de gauche contre droite. C’était accepter de ne plus disputer le challenge principal de l’élection. C’était à côté de la plaque et minorisant. C’était aussi impossible à accomplir de façon « séparée » comme un « combat à l’intérieur du combat » : Le Pen est dans les bagages de Sarkozy, le FN dans ceux de l’UMP, ils se nourrissent l’un l’autre. Ce qui assure le succès de Le Pen, c’est la politique inégalitaire introduite en pratique pendant 5 ans par Sarkozy. Le terreau du lepénisme est dans le chômage, la précarité, la misère. Et en retour, le succès de Le Pen a failli assurer le succès de Sarkozy, il s’est d’ailleurs acharné à en retirer tous les fruits entre les deux tours. On ne peut pas battre le FN sans battre l’UMP et les effets concrets, désastreux, de sa politique libérale. La recherche d’un « duel privé » FdG/FN plait beaucoup aux médias, parce que c’est une diversion du duel essentiel de toute la gauche contre toute la droite.

« Être au second tour », c’était prioriser un vote de départage Hollande Mélenchon et déplacer la bataille centrale contre Sarkozy en bataille interne à la gauche.

D’où les exigences non sensées d’un « débat Hollande Mélenchon », d’où les polémiques qui lui ont fait perdre des voix contre « Flamby » le « capitaine de pédalo » armé d’un « pistolet à bouchons ». Les excès des sociaux libéraux (ceux qui auraient sans doute en d’autres temps assassiné Rosa Luxembourg) fut aussi déplacé : certains se laissant aller à comparer les « extrêmes », Mélenchon de gauche et Le Pen de droite ! Ces écarts volontiers alimentés par des journaux comme le Nouvel Observateur, au lieu de protéger une dynamique unitaire ultérieure entre les candidats de gauche, dans le difficile, et alors incertain, but commun de chasser Sarkozy, ont fait proliférer les tensions.
 Qu’on ne s’y trompe pas cette tonalité anti-PS n’a pas apporté ni conforté la campagne de Jean-Luc Mélenchon, mais l’a affaibli. Les électeurs recherchaient la complémentarité entre les deux campagnes pas l’adversité. Et s’ils avaient à choisir dans la dispute, ils choisissaient alors la sécurité : battre Sarkozy. D’autre part, si 27 % de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas reporté sur Hollande, il ne suffit pas de dire « c’est la faute à Hollande qui ne les a pas convaincus », il y aussi de la faute à l’absence d’explication du candidat du FdG sur l’importance de l’unité de la gauche politique et syndicale dans toute l’histoire de notre pays.

Un bon score mal vécu :



Le paradoxe de tout ça, c’est que la fin de cette belle campagne a été mal vécu : à l’annonce des résultats, 11,1 %, des militants du front de gauche pleuraient place de Stalingrad. Et même le candidat eut un ton dépité et ulcéré. Pourtant c’était un excellent résultat comme le fit remarquer Clémentine Autain. Un score à deux chiffres c’était un rêve extraordinaire, quasi inespéré en début de campagne Mélenchon. Comment transformer un rêve réalisé en déception ?  L’explication en est dans les faux objectifs fixés en fin de campagne « dépasser le FN » dans un duel particulier, « être au second tour » challenger de Hollande. Ce fut une gestion calamiteuse du – bon -résultat. L’appel à se désister sans condition pour François Hollande au second tour s’imposait, mais la façon dont il fut formulé, en évitant sottement de prononcer le nom du candidat, accrut le dépit au lieu de l’enthousiasme. « Voter pour lui comme si vous votiez pour moi » : certes, mais alors il faut expliquer pourquoi. Il faut dire que c’est parce qu’il est de gauche, parce que c’est faire triompher la gauche : Hollande face à Sarkozy ce n’est pas Chirac face à Le Pen. Mélenchon en 2002 avait appelé à « voter Chirac »…  C’était l’occasion et la nécessité d’en revenir à l’explication de l’histoire de la gauche, de l’enjeu de son unité…Mélenchon s’épargna d’utiliser cette occasion. Certes il fit encore une excellente pédagogie sur France inter, sur le fait que si Sarkozy était élu…Tous les beaux rêves du FdG partaient en fumée… Mais sur France 2 il s’acharna surtout à perfectionner son objectif « front contre front » plutôt que gauche contre droite…

Bataille pour l’unité de toute la gauche ou non ?



En fait, nous le disons : il ne peut y avoir de « front unique partiel ». Le front de gauche achoppera sur cette question essentielle : quelle stratégie vis-à-vis du PS ? Est-ce un parti de gauche ? Et faut-il avoir une bataille unitaire en sa direction ? Oui ou non, faut-il batailler pour l’unité de toute la gauche, ou théoriser l’existence de « deux gauches » ? L’une devant battre ou dépasser l’autre avant toute victoire ?  Alain Krivine confronté à la scission-implosion du NPA reconnaissait parallèlement dans Le Monde : « Le PS, ce n’est pas une surprise, cela fait 40 ans, c’est un problème récurrent dans nos rangs ». Oui ! Tout à fait ! Et c’est un problème déjà récurrent dans le Parti de gauche. Comme il l’est, mais avec plus d’expérience, dans les rangs du PCF.

C’est aussi pour cela que les fuites en avant déclaratives se sont enfilées comme autant de « perles » : « Je ne participerais qu’à un gouvernement que je dirigerais », « Nos deux programmes sont incompatibles » « Nous serons au pouvoir dans dix ans » « Il ne faut pas que le PS ait la majorité absolue à l’Assemblée », « Front contre Front »… et Hénin-Beaumont.

Avec 11,1 % des voix, « place au peuple » !

Il a tranché, le peuple. Provisoirement, pas si bien qu’espéré, certes, mais c’est ainsi. La bonne politique ne se base pas sur des pronostics mais sur la réalité et se propose de la faire évoluer. Prétendre ne participer à un gouvernement qu’à condition de le diriger, ce n’est pas seulement insolent, sectaire, mais farfelu : dans dix ans ? Pourquoi dix ans ? En attendant cette fantaisie politique, les urgences sociales continuent et la lutte quotidienne veut des réponses. Que le PS n’ait pas la majorité absolue ? Bien mais c’est un mot d’ordre dangereux parce que cela va être aussi l’objectif de l’UMP. Pire cela va être l’objectif des sociaux libéraux qui veulent un gouvernement PS-Modem. Alors proposer » une minorité de blocage » du Front de gauche ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Bloquer sans participer ? Soutenir sans participer ? Choisir au coup par coup ? Cette dernière tactique semble difficile vue la façon dont fonctionnent les institutions de la Ve république : il faudra un président vraiment « normal » pour le supporter. Mais admettons : est ce que le coup à coup sera compréhensible par les millions d’électeurs de la gauche ? Rien n’est moins sûr. La position « en embuscade » : « s’ils échouent nous serons là », est sûrement la pire de toutes. Si le PS échoue toute la gauche échouera. A attendre son heure on attend sa tombe.
Car les « bons jours » des « bons votes » il y aura des doutes : n’est-ce pas opportuniste de voter tel compromis ? Et les « mauvais jours » ceux des « votes de refus » ? Cela vaut-il la chandelle de mettre le gouvernement en minorité en mêlant nos voix avec la droite ? On « jure de ne jamais voter avec la droite » ? Bien, mais parfois l’abstention peut suffire.
On connaît par avance ce genre de dilemme peu lisible, et l’on sait qu’il ne vaut pas une stratégie claire :  se battre pour l’unité, rechercher un accord de bonne foi sur ce qui rassemble le plus (proposer 35 60 1700 20 sans ultimatisme) et expliquer au fur et à mesure ce qui se passe au peuple de gauche… Si le PCF a perdu entre 1971 et 1986 face au PS, ce n’est pas, comme certains le croient, parce qu’il s’est allié au PS mais parce qu’il a zigzagué dans sa politique d’alliance. Allié dans le programme commun en 1971, rompu avec le programme commun en 1977, participé au gouvernement en 1981-1983, quitté le gouvernement en 1983, revenu en 1997, etc…  La bonne stratégie est une bataille durable pour l’unité de toute la gauche. Car l’unité minorise automatiquement les sociaux libéraux. L’unité ne peut pas se faire sur un programme social libéral. L’unité ne peut se faire QUE sur un programme au cœur de la gauche. Et c’est le bon programme qui sort forcément d’une bonne et durable stratégie unitaire : il n’en est pas le préalable, il en est la résultante ! »

Dans un autre long article du 21 mai 2012 sur le fascisme, je concluais :

« La « théorie du fascisme » tentée à travers ces six points ci dessus n’est pas d’appréhender cette menace « par le bas » comme un fléau qui viendrait du « mauvais esprit » ou de la force obscure » des masses elles-mêmes et qu’il faudrait aller combattre en premier chef sur le terrain en « face à face » privé entre révolutionnaires éclairés et bandes arriérés. Genre comme disait Mélenchon, au début à Hénin Baumont :  « La lumière arrive et Dracula s’en va » . Non, pas si simple. Il faut démontrer comment crise, faiblesse et division du mouvement social de gauche peuvent être utilisées, manipulées et promues par l’oligarchie pour défendre de façon ultime ses intérêts fondamentaux. Se tromper d’adversaire et aller défier à contre temps, en priorité une menace fasciste encore à peine naissante au lieu de l‘oligarchie dont elle dépend, c‘est de mauvaise politique : car on détourne de l’essentiel, on attribue aux sous-valets FN la responsabilité de leur maître UMP et au lieu d’assécher leur base, on la conforte dans un duel nourrissant. Il faut au contraire choisir le front unique, unifier toute la gauche, la dynamiser ainsi, combattre le grand capital, l’oligarchie,  obtenir des victoires concrètes qui changeront la vie de ceux, désespérés ou en colère, excédés primaires et jusqu’au-boutistes, qui auraient pu se laisser entraîner par la polarisation UMP/FN.
« Tous les fâchés ne sont pas fachos » dit fort bien Jean-Luc Mélenchon. Alors prenons garde à toute manœuvre qui pourrait souder « fâchés » et « fachos » pour le compte des « fâcheux » de l’UMP et de l’oligarchie. Visons les fâcheux, attirons ainsi les fâchés, isolons les fachos ce qui veut dire ne pas en faire notre cible centrale. Pour reconquérir les fâchés,  il faut force et attraction de l’unité de toute la gauche et changer concrètement leur vie en faisant reculer chômage, et misère, en haussant salaires et emplois. Aucun bras de fer privé ne peut remplacer cette grande mobilisation unitaire publique. »

Post scriptum GF le 24 décembre 2012 : je vais vous dire, à la réflexion et neuf mois plus tard : je ne suis plus sûr qu’il fallait demander au candidat socialiste de se retirer pour Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont (comme je l’avais fait en mai-juin au nom de de D&S) . On peut penser avec le recul et les études électorales que si c’était Mélenchon qui avait été au 2° tour, ce serait Le Pen qui aurait gagné. Et si, en décembre, par malheur le Conseil constitutionnel avait « cassé » le scrutin, et qu’il y ait eu à revoter c’est à Mélenchon qu’il aurait fallu demander de ne pas se présenter et exiger qu’il appelle dés le 1er tour à voter Philippe Kemel, candidat le mieux placé pour battre Le Pen. La « bonne » tactique aurait été de rechercher une candidature unie de toute la gauche : mais Mélenchon à peine arrivé à Henin-Beaumont avait raillé « les bras cassés du PS », avant de constater qu’ils étaient plus nombreux que les siens.

Quelques uns des mots de Marc Dolez (19-21 décembre 2012) à l’AFP, Libé, Le Monde, ou Regards :
Parti de Gauche: le député Marc Dolez s’en va et critique Mélenchon (AFP) – Il y a 4 jours 
PARIS — Le député Marc Dolez, qui avait quitté le PS en 2008 pour fonder le Parti de Gauche avec Jean-Luc Mélenchon, a annoncé son départ de cette formation, jugeant notamment que l’eurodéputé concentre ses critiques sur l’exécutif de gauche au lieu « de s’attaquer à la droite ».
Dans une interview à Libération publiée mercredi, le député du Nord critique la stratégie du PG, tout en voulant rester « un militant actif du Front de Gauche », dont ce parti est, avec le PCF, une des deux composantes majeures.
M. Dolez assure notamment que « l’acquis de la belle campagne présidentielle a été dilapidé dès les législatives, avec la catastrophique campagne d’Hénin-Baumont ».
M. Mélenchon (11,1% le 22 avril) était venu y affronter la présidente du FN Marine Le Pen et avait été éliminé au premier tour.
« La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l’extrême gauche », analyse le député du Nord.
« Je déplore aussi l’expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s’attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l’outrance du verbe », accuse-t-il.
« Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours », ajoute M. Dolez, à propos d’une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
« Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux », insiste l’élu de Douai. « Si la social-démocratie devait s’effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême ».
« Ne donnons pas le sentiment que l’adversaire du Front du gauche, c’est le PS », dit encore M. Dolez, qui appartenait à l’aile gauche du Parti socialiste.
Il n’entend pas pour autant retourner à ce parti. « Le Front de gauche me paraît plus indispensable que jamais, j’entends participer à son expression à l’Assemblée nationale ».

35 Commentaires

  1. Gigli
    Posted 24 décembre 2012 at 11:10 | Permalien

    Merci monsieur Filoche; les adversaires de la gauche sont la droite et l’extrême droite pas le ps qui fait parti de cette gauche le front contre front a était une énorme erreur !

  2. sylvie
    Posted 24 décembre 2012 at 13:01 | Permalien

    MD dit :
    Je déplore aussi l’expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s’attaquer à la droite.

    Pourquoi s’attaquer à la droite ? elle n’est plus au pouvoir à ce que je sache ? on n’est plus en campagne électorale !

    C’est qui en ce moment qui applique les nouvelles lois ? c’est le PS.
    C’est qui en ce moment qui applique des lois de droite ? c’est le PS.
    Donc, sur ce coup là je suis d’accord avec Mélenchon !
    et vive la gauche !

  3. sylvie
    Posted 24 décembre 2012 at 14:40 | Permalien

    La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l’extrême gauche », analyse le député du Nord.

    là je suis d’accord avec cette analyse ! il fallait défendre nos idées. L’Humain d’abord !

    Par contre, je trouve que pendant les élections présidentielles, le FDG a critiqué la droite et l’extrême droite mais le PS et les journaux que vous citez dans votre article ont beaucoup plus critiqué le FDG que la droite et l’extrême droite !
    Dommage…..

  4. Posted 24 décembre 2012 at 16:25 | Permalien

    oui, en effet, même quand, avec D&S on était dans la LCR des années 80/90, on critiquait le ligne de « ras le front ».

  5. Posted 24 décembre 2012 at 16:27 | Permalien

    non, quand on a un gouvernement de gauche, ce n’est pas du tout comme avec la droite, on a tous des obligations vis à vis de lui dans NOTRE intérêt, à nous, salariés : assurer sa réussite contre la droite, le patronat, la finance !
    car sinon c’est la droite qui revient et nous perdons avec lui ! ce qui arrivera si on ne sait pas faire correctement !

  6. Posted 24 décembre 2012 at 16:30 | Permalien

    y’a aucune surprise à ça, les médias de droite sont de droite !
    donc ce n’est pas ça qui explique, comme certains le prétendent, le score, (pourtant excellent) de 11,1 %

  7. Guy Liguili
    Posted 24 décembre 2012 at 17:07 | Permalien

    S’attaquer à la droite c’est une excellente chose quand elle gouverne or, actuellement, c’est la gauche qui gouverne et mène une politique de droite. Le Parti de Gauche est donc conséquent et s’attaque à toutes les politiques de droite (y compris quand elles sont menées par des gouvernement étant à la gauche ce que William Saurin est au cassoulet ou à la choucroute : une imposture).

  8. Vladimir
    Posted 24 décembre 2012 at 17:25 | Permalien

    « Et si, en décembre, par malheur le Conseil constitutionnel avait « cassé » le scrutin, et qu’il y ait eu à revoter c’est à Mélenchon qu’il aurait fallu demander de ne pas se présenter et exiger qu’il appelle dés le 1er tour à voter Philippe Kemel »

    Ah oui, un mec qui aurait du coup triché, déjà accusé d’avoir triché par ses « camarades » locaux à l’élection interne, ayant gagné de rien du tout, et devant être assimilé à 6 mois de politique décevante (pour être poli) des socialistes!

    Avec ça on était sur de pas l’avoir à l’assemblée la Marine, hein!

    Sacré Gérard.

  9. sylvie
    Posted 24 décembre 2012 at 17:51 | Permalien

    je parlais des média de gauche !

  10. Posted 24 décembre 2012 at 18:44 | Permalien

    quels médias de gauche ?
    le Nvel Obs (Perdriel) ? ils voulaient surtout Bayrou au gouvernement !
    Libé (Rotschild) aussi d’ailleurs voulait Bayrou et pas le FdG !
    leurs idoles les plus à gauche, ça doit être Cherèque et Cohn Bendit, l’aile droite de la gauche, d’accord
    Donc pas de surprise… on le savait, ça explique rien de particulier ni de nouveau.

  11. Posted 24 décembre 2012 at 18:46 | Permalien

    hé oui, tu veux battre Le Pen à Hénin Beaumont ?
    si cela avait été Mélenchon au 2e tour elle aurait gagné, c’est malheureusement ainsi !
    seul Kemel est en position de la battre – quoique tu penses de lui…
    et Mélenchon a été mal avisé en mai dernier de dire que « les socialistes étaient des bras cassés », ce n’était pas habile

  12. Posted 24 décembre 2012 at 18:55 | Permalien

    hé bien non, quand on a un gouvernement de gauche, on a une situation et une responsabilité bien particulières vis à vis de lui pour l’influencer mais sans permettre à la droite de revenir, sinon on y perd tous,
    il ne faut pas l’attaquer de front comme un gouvernement de droite, il faut à la fois réussir à mobiliser tous ses partisans de gauche et à la fois le faire évoluer, c’est une pédagogie politique bien spéciale, rien à voir avec la lutte frontale contre ce malfaisant de Sarkozy !

    « La stratégie Front contre Front nous a cornerisés à l’extrême gauche », analyse correctement Marc Dolez
    « Je déplore aussi l’expression médiatique de Jean-Luc Mélenchon. Il critique le plus souvent le président de la République et le gouvernement plutôt que de s’attaquer à la droite. Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l’outrance du verbe »
    « Beaucoup de ses propos brouillent notre message, je ne crois pas à la thèse de deux gauches irréconciliables ni au mythe du recours », ajoute M. Dolez, à propos d’une majorité alternative à gauche, thèse défendue par M. Mélenchon, également ex-PS.
    « Je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer et que nous serons là à ramasser les morceaux », insiste l’élu de Douai. « Si la social-démocratie devait s’effondrer, je crains que ce ne soit au profit de la droite extrême ».

    c’est ce que D&S explique et répéte depuis neuf mois… lire l’article en entier svp

  13. Posted 24 décembre 2012 at 19:09 | Permalien

    et un parti ce n’est pas un cassoulet ni une choucroute (sic), le PS a une nature de classe, une histoire, un enracinement social, 100 000 membres, 3 millions de sympathisants, 17 millions d’électeurs, dirige 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 départements sur 100, l’AN, le Sénat, et la présidence, si vous croyez votre image de « choucroute » : « imposture » est marxiste, réaliste, matérialiste, appropriée et suffisante, vous vous trompez lourdement

  14. Guy Liguili
    Posted 24 décembre 2012 at 19:17 | Permalien

    Le problème, que vous le niez ou non, que vous le diabolisez ou non est que le gouvernement actuel renforce la notion d’UMPS véhiculée par le FN.
    Pour ma part, il me semble plus sain de défendre la gauche contre les fachos en disant que, non, la gauche, ce n’est pas Ayrault qui laisse agir Mittal, Valls qui expulse autant qu’Hortefeux et Guéant et Hollande qui fait voter le Traité Merkozy, contre la volonté du peuple exprimée en 2005.
    Non, le PS n’est pas (plus) de gauche (pas plus que Bayrou et Borloo, du moins) et je préfère dire que le roi est nu plutôt que de laisser le FN le faire.

  15. Vladimir
    Posted 24 décembre 2012 at 19:22 | Permalien

    « hé oui, tu veux battre Le Pen à Hénin Beaumont ?
    si cela avait été Mélenchon au 2e tour elle aurait gagné, c’est malheureusement ainsi !
    seul Kemel est en position de la battre – quoique tu penses de lui…  »

    Et tu crois qu’ils en pensent quoi les électeurs à force d’être pris pour des cons?

    Elu d’un cheveu le dernier coup, avec une abstention monstre déjà ça témoigne d’une confiance assez limitée… avec une tricherie en prime + déception PS tu crois qu’il aurait les meilleures chances? Sincèrement?

    Alors non, je ne suis pas d’accord avec cette « prophétie ». A force de se foutre de la gueule des gens de la sorte (le changement c’est maintenant… mais quand?) et d’anticiper comment ils doivent voter (soyez sages, votez pour les partis de « gouvernement »), ben ils votent FN… et on s’en étonne encore après…

    « et Mélenchon a été mal avisé en mai dernier de dire que « les socialistes étaient des bras cassés », ce n’était pas habile »

    Il parlait des socialistes locaux qui « fricotent » avec le FN ce qui en soi est impardonnable, il y a une émission d’Arrêt sur Images à ce sujet.

    Mais sans doute ceux-ci sont-ils en vrai intouchables et irréprochables car estampillés PS?

  16. sylvie
    Posted 25 décembre 2012 at 11:49 | Permalien

    « je ne me résoudrai jamais à considérer que le gouvernement va échouer »

    Pour moi, il a déjà échoué !

    Le traité Merkozy signé sans changement !
    La RGPP qui a changé de nom pour devenir la MAP !
    Les expulsions de roms sans solutions pérenne !
    Des femmes enceintes et des enfants dans les centres de rétentions !
    La construction d’un aéroport NDDL projet capitaliste !
    Rien pour les hôpitaux!
    Montebourg laminé par Ayrault ( d’ailleurs il pourrait faire une déclaration d’accident de travail!)
    Des Robocoop qui gazent des manifestants pacifistes !
    Des syndicalistes condamnés alors qu’ils luttaient contre les mesures Sarkozy et toujours pas amnistiés!
    Des propositions de lois votées par des socialistes et des communistes pendant l’ère Sarko et dont Ayrault ne veut pas en entendre parler !
    Le projet de flexibilité du travail proposé par le Medef qui va passer !
    et je peux encore en trouver !

    alors il faudra un sacré retournement pour que le gouvernement réussisse !

  17. sylvie
    Posted 25 décembre 2012 at 12:59 | Permalien

    et puis Monsieur Dolez, on peut très bien être dans l’opposition et voter pour des textes qui sont conformes à nos attentes et voter contre quand ce n’est pas le cas.

    Pour EELV c’est plus compliqué puisqu’ils sont dans le gouvernement.

    D’ailleurs, la droite le fait puisque pour l’instant elle a voté avec le gouvernement bien plus souvent qu’on nous veuille bien nous en faire de pub !
    Donc je défends la position de Mélenchon sur ce sujet !

  18. sintes
    Posted 25 décembre 2012 at 18:10 | Permalien

    Bonjour,
    La politique du gouvernement a une étiquette PS et un contenu UMP. Désolé M. Filoche mais il y a tromperie. S’en prendre à Melenchon et au Front de Gauche n’y changera rien.
    Le PS a 100 ans mais dois-je vous rappeller qu’a une époque le PS faisait 5% et le PC 24%.
    Rien n’est immuable ni définitif. Un peu de modestie et surtout de respect de la part du PS envers le front de gauche serait bienvenu.

  19. Madeleine du FdG VAULX
    Posted 26 décembre 2012 at 3:56 | Permalien

    Cher Gérard,

    Moi comme bilan de fin d’année j’aurais préféré que tu donnes ta propre version de celui du gouvernement que tu soutiens.

    Bon courage pour 2013.

  20. Vinnie Reb
    Posted 26 décembre 2012 at 18:25 | Permalien

    Il serait grand temps de dire que le PS n’est plus un parti de gauche – surtout quand on voit la politique de droite qu’il mène. Les actes sont bien plus importants et ce sont eux qui soulignent la cohérence ou l’incohérence de ceux qui les accomplissent.

    Je suis désolée, mais au vu de ce qui se passe ailleurs en Europe, la politique mise en oeuvre par Hollande & Co. ne nous mènera nulle part. Ah si, dans le mur.

    Tant que le PS ne fera pas son aggiornamento sur l’ultra-libéralisme, ce ne sera que la version française du PASOK grec. Avec les dégâts et les conséquences qu’on peut voir.

    FH prônait le vote utile (ce qui fait un peu léger comme programme, soit dit en passant) – eh bien il a eu du vote utilitaire de la part de 4 millions d’électeurs du FdG. Nous avons voté en conscience contre Sarko, sans nourrir le moindre espoir quant à FH.

    On n’attaque pas la finance en allant se justifier à Londres en disant « I’m not dangerous ». Comme on dit chez moi : On peut tromper quelques personnes pendant quelque temps. On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Faut pas se faire d’illusions. La vraie gauche commence avec le FdG.

  21. Posted 26 décembre 2012 at 20:28 | Permalien

    M. Filoche
    « Le premier parti traditionnel de la gauche, c’est le PS – jusqu’à nouvel ordre.
     » Mais 11,1 % seulement ont cru utile de le manifester par un vote Mélenchon. Les autres, ont apprécié la « geste mélenchonienne mais donné la priorité à un vote de classe contre Sarkozy.) »
    Pas que, et vous le savez, c’est uniquement, parce que, le FG est un jeune parti, et vous avez persuadé, le peuple de voter PS, en sachant que, un PS qui existe depuis 100 ans a beaucoup plus de poids qu’un FG, qui se présente pour la 1ère fois aux élections présidentielles, car c’est ainsi que la règle de ces élections sont faites, ce qui est très injuste. La démocratie voudrait que chacun puisse voter, selon son choix d’idées, ce qui n’est pas le cas . Oui, c’est par la peur, de voir repasser Sarko, et c’est par ce biais que vous pouviez accéder au 2ème tour, en toute tranquillité et que Jean Luc Mélenchon a eu un peu plus de 11 %. Oui, uniquement en cause du mode de scrutin . »
    *Jean Luc Mélenchon dit : Je ne participerais qu’à un gouvernement que je dirigerais », « Nos deux programmes sont incompatibles »
    Vous le savez bien que François Hollande, candidat, a dit qu’il suivrait son programme, rien que son programme, comment voulez-vous que le FG aille dans votre gouvernement. François Hollande avait dit : je vais vous faire rêver, et mon ennemi est la finance, c’est plutôt un cauchemar.
    Le PS existe depuis 100 ans, le FG de depuis 4 ans, si Jean Luc Mélenchon a eu 11 % des voix, vous donnez la bonne raison dans votre ¨Post sciptum
    « Sur Hénin-Beaumont c’est à Mélenchon qu’il aurait fallu demander de ne pas se présenter et exiger qu’il appelle dés le 1er tour à voter Philippe Kemel, »
    Oui, toujours le vote utile, le vote utile, toujours, vous dites exiger ? Est-ce que lorsque le peuple est dans la rue à plus de 80 000 personnes voire même 100 000 pour demander un référendum contre le traité européen, vous Monsieur, les avez vous entendu, et le gouvernement qu’a t-il fait, alors que le candidat Hollande avait promis de le renégocier. Certes, c’est le PS, qui est élu, mais, comment voulez vous exiger quoi que ce soit de Jean Luc Mélenchon .

    « Marc DOLEZ dit : « Ne donnons pas le sentiment que l’adversaire du Front du gauche, c’est le PS »,. M. Dolez, n’entend pas pour autant retourner à ce parti. « Le Front de gauche me paraît plus indispensable que jamais, j’entends participer à son expression à l’Assemblée nationale ».
    Et aussi : Nos propositions sont rendues souvent inaudibles à cause de l’outrance du verbe »,accuse-t-il. »
    Si François Hollande faisait ce qu’il a promis, ce qui était déjà peu, mais là, vous voudriez l’union de la gauche, et que par solidarité à votre gouvernement, Jean Luc Mélenchon qui est parti du PS pour s’exprimer librement, se taise, ce n’est vraiment pas son rôle. Quant à M. Dolez, qui connaît M. Mélenchon depuis très longtemps, connaissait bien son caractère et sa façon de s’exprimer. Vous êtes vous posées, la question pourquoi, il interpelle le PS, comme cela. Vous, vous ne comprenez aucun message et vous n’aimez pas son style, lui, ne comprend pas pourquoi vous ne faites rien contre les licenciements boursiers, pourquoi vous êtes allez à 11 voir le MEDEF pourquoi 0,3 centimes brut du SMIC, pourquoi, pourquoi. Vous voulez un PS, fort, écoutez les syndicats, le Front de Gauche, et les autres partis de gauche, changez de cap, est tout ira bien. Et n’oubliez pas que vous avez voté avec la droite le traité de Sarko Merkel tel quel. Et que les propositions des élus PC, sont rejetées, comment voulez vous qu’ils votent pour ce qu’ils sont contre. Pour moi, Jean Luc Mélenchon est le meilleur pour défendre le peuple – même si il passe la ligne jaune. Jean Mélenchon est très audible, pour le peuple qui souffre. On a besoin du FG dans son entier -

  22. OL
    Posted 26 décembre 2012 at 22:57 | Permalien

    Salut Gérard.

    Deux remarques

    a) Qu’est-ce que la « réussite » pour le gouvernement Hollande? Si il « russit » à appliquer son programme, alors oui l’issue est connue ce sera le retour de la droite et encore en pire.
    Ou alors de quel programme le charges-tu à son insu?

    b) Sur Hénin tu affirmes que si Mélenchon avait été au second tour la fille LePen aurait gagné, la vérité c’est que ce n’est pas certain. Comme tu l’écris, la politique ce n’est pas des pronostics mais des faits.

    Bien à toi

  23. Posted 27 décembre 2012 at 11:26 | Permalien

    a) la « réussite » du gouvernement Hollande ce serait qu’il réponde aux aspirations réelles de son électorat, assez pour être ré élu. Pour ça, il faut qu’il donne de larges satisfactions au salariat contre le patronat !
    b) à Hénin, l’étude des résultats de juin, c’est que Jean-Luc ne passait pas face à MLP si cela avait été lui au 2e tour… c’est vrai ce n’est qu’une « étude », le fait c’est qu’il a été éliminé dés le 1er tour. Mais il y avait une raison supplémentaire en cas de nouveau scrutin (si décidé par le CC) , c’est qu’il n’était pas le sortant, pas élu en juin, venir tenter de reprendre la place cela aurait été à la fois contre la droite battue ET contre la gauche élue. Périlleux ! Le PS, c’est cent ans d’histoire dans le Pas de Calais. Sa plus ancienne, plus grosse et plus populaire implantation en France. Un peu de raisonnement politique porte à croire que face à Le Pen remise en selle par le Conseil constitutionnel, JLM aurait sans doute eu moins de voix encore qu’en juin (abstention aidant). Une élection cela ne se joue pas « à la bravache » ni au volontarisme mais à l’implantation de terrain (et à l’unité).
    bien à toi, gérard

  24. Posted 27 décembre 2012 at 12:26 | Permalien

    Oui le PS est le premier parti traditionnel dans ce pays : pour être évincé il ne faut pas seulement qu’il fasse des fautes (il en a tant fait, en 1914, 1939, 1956, 1959, 1968…) mais il faut qu’il soit remplacé.
    Le moment ou il a le plus fauté au point d’être menacé dans son existence, on dira que c’était entre 1956 et 1971… guerre d’Algérie, coup d’état de De Gaulle, UGS, PSA, PSU, mai 68, il y a même eu une « fenêtre » pour créer un autre grand parti de gauche suite à mai 68… mais finalement (la LCR et d’autres en ont été largement responsables) il n’a pas été « remplacé », la politique même à gauche dans le salariat, a horreur du vide, il y a eu le programme commun avec DEUX organisations traditionnelles, ils ont capté les suites de mai 68 … et la victoire de 1981 a été l’effet différé de mai 68..
    Non le FdG n’est pas un « nouveau » parti qui a 4 ans d’existence, c’est aussi une organisation traditionnelle, ancrée ainsi par et grâce au PCF depuis un siècle aussi.
    La mouvance électorale de cette organisation traditionnelle a varié depuis 40 ans entre 21,5 %, 1,5 % et 11,1%, secouée par les profondes et longues séquelles du stalinisme, de l’effondrement de la bureaucratie soviétique, et des difficultés à se rénover ensuite. Mais comme c’est aussi un parti dont la genèse, l’histoire, la continuité, l’enracinement social, syndical, militant est profonde, cela lui a permis de survivre et de choisir la tactique du FdG avec l’arrivée de Mélenchon. Dans cette configuration unitaire, il a retrouvé une part plus grande de son électorat traditionnel : c’est un effet différé du 29 mai 2005. (Cette audience a failli, un moment, être captée par les trotskistes qui ont obtenu malgré leur division, jusqu’à 11,5 % le 21 avril 2002).
    Le changement des organisations traditionnelles ne peut se faire que dans des grands moments extraordinaires de l’histoire sociale et on peut parier que cela ne se fera jamais a l’occasion d’une élection sans qu’il y ait eu auparavant ou concomitamment un soulèvement social. Car une « insurrection civique » (concept erroné) ça n’a pas, ne peut pas avoir de sens sans insurrection sociale !

    Vous faites de la politique pratique alors vous savez bien que vous tordez grossièrement le trait quand vous écrivez « François Hollande, candidat, a dit qu’il suivrait son programme, rien que son programme« . Cela ne se passe pas ainsi du tout, il ne suit même pas son propre programme en fait ! Il louvoie, il godille depuis le début selon les rapports de force politiques et sociaux, bien sûr. Et il dépend et dépendra de ces rapports de force sociaux et politiques existants dans le camp du salariat, c’est notamment ça l’énorme différence avec Sarkozy et la droite qui dépendent de la force sociale ennemie, patronat et actionnariat ! Soit en gros résumé, c’est la CFDT qui l’influence, soit c’est la CGT. Quand Ayrault dit « on agit dans le cadre des 60 propositions », il faut retenir le mot « cadre ». Mais tout bouge en pratique depuis le 6 mai et le 17 juin. Mais c’est vrai c’est François Hollande qui dirige : dans la Ve République, même si on souhaite la VIe, c’est ainsi. Il arbitre, poussons la balle. Comme on est tous dans le même camp à gauche, il faut batailler dans ce camp, saisir toutes les opportunités, y compris gouvernementales à mon avis. Y compris au sein du fameux « sommet social » en cours. Il fut un temps ou même Hollande proposa à JLM d’être au gouvernement ce fut une ouverture qu’il fallait saisir et forcer le plus possible la porte, occuper le terrain au maximum, batailler. Hollande a même, un temps déclaré, être en accord avec JLM sur le TSCG. Il a appelé à « ce que la BCE prête directement aux états », en cours de campagne.
    Au lieu d’accrocher, JLM a répondu « : Je ne participerais qu’à un gouvernement que je dirigerais », « Nos deux programmes sont incompatibles » La première affirmation est une fanfaronnade quasi ridicule : qu’en sait on ? comment oser dire cela ? quel apport pour la misère et les urgences sociales d’aujourd’hui ? La seconde est très grave, car elle ferme encore plus la porte, et justifie totalement les sociaux libéraux du PS qui s’en sont évidemment régalés. Nous passons notre temps, à la gauche socialiste à combattre pour l’unité, pour faire évoluer notre parti vers un rapprochement et l’action commune de toute la gauche, et le PG répond : « non c’est incompatible ». Quelle erreur ! (pas très « nouvelle » ni originale, hélas, elle n’a pas « 4 ans », elle est vieille comme une certaine 3e période de l’IC stalinisée anti-socialiste !)
    Sur Hénin-Beaumont : j’ai déjà écris, je croyais l’avoir fait avec tact pour ne pas « gêner » en mai juin 2012. Je le redis à ce jour avec moins de contraintes et de nuances : ce fut une grossière erreur politique, stratégique, de prôner « front contre front », ce fut digne de Krivine/Bensaid, et de « ras le front » mais pas d’une politique d’implantation sérieuse. Une élection ne se gagne pas à « l’arrache » surtout pas à gauche dans le Pas de Calais (mais même à droite pour Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1970 à Bordeaux). Ce n’est pas une question de vote utile : mais une question d’implantation en profondeur, historique, donc un vote de classe. Le « verbe » ne peut pas soulever les masses, seulement l’expérience, la praxis. Avec de très bons discours on convainc 100 000 manifestants et plus, et même 11 % des électeurs, mais influer dans la vie sociale et le choix de 43 millions d’électeurs, c’est un tout autre défi. Je n’ai jamais, jamais, jamais utilisé cette notion de « vote utile », mais très exactement celle d’un vote de classe traditionnel (merci de respecter la pensée collective de D&S, arrêtez de lui en prêter une autre). Enfin ce qui est plus grave dans cette histoire, c’est qu’en prônant le barrage à Le Pen, il aurait pu permettre… son élection. Et si Mélenchon y était retourné, à l’occasion (fort heureusement écartée d’une décision du CC) cela aurait paradoxalement pu faciliter la possible élection de Le Pen : contre l’extrême-droite il faut un front unique de toute la gauche, et pas un duel particulier, privé, auto nourrissant des « extrêmes ». La LCR a fait cela 20 ans durant sans succès.
    « Vous êtes vous posées, la question pourquoi, il interpelle le PS, comme cela. Vous, vous ne comprenez aucun message et vous n’aimez pas son style, lui, ne comprend pas pourquoi vous ne faites rien contre les licenciements boursiers » : mais VOUS ne faites rien, rien, rien, non plus contre les licenciements boursiers ! Je parle bien sur des actes, pas des paroles ! Nul ne réussit en ce moment, à faire mieux, en actes et c’est bien là tout le problème : nous pensons que noter bataille dans le PS est la meilleur bataille, mais c’est vrai à ce jour nous ne pouvons pas le prouver, pas plus que vous… ! Mais si la gauche perd, le FdG perdra en même temps : Marc Dolez vous l’a écris avec sagesse, Francis Parny est venu aussi nous le dire à nos 20 ans de D&S…
    enfin, à côté des arguments susdits, la question du « ton » de Mélenchon est tout à fait secondaire, il est même plutôt florissant et réjouissant, et j’ai parfois les mêmes défauts moi-même, mais ce qui compte, c’est l’unité : si le « ton » combatif de Mélenchon était pour réclamer la construction d’une authentique unité de la gauche, ça irait dans le bon sens, mais il est orienté vainement pour détruire « l’astre mort » du PS… dont il avoue qu’il peut encore envoyer de la lumière pendant longtemps. Un « astre mort » qui a 100 000 membres, 3 millions de sympathisants, 17 millions d’électeurs, qui dirige 2 villes sur 3, 61 départements sur 100, 20 régions sur 22, l’AN, le Sénat, la Présidence, qui a renouvelé son BN à 80 %, et ses élus à 50 %, ne se traite pas ainsi. C’est l’erreur stratégique, davantage du PG que du PCF d’ailleurs : méconnaitre la stratégie du front unique.

  25. Posted 27 décembre 2012 at 12:58 | Permalien

    je ne cesse de le faire, d’un article à l’autre, d’un livre a l’autre, d’une réunion à l’autre… sur le site D&S, (a propos il faut s’abonner pour 2013) sur le blog GF…et même au congres PS, vidéo vue par + de 40 500 personnes depuis

  26. Posted 27 décembre 2012 at 13:08 | Permalien

    non honnêtement tu ne peux pas dire que c’est un « contenu UMP » à moins de jouer les aveugles volontaires, la polémique gratuite et vaine. Sois sérieux, car sinon tu brouilles tout et même ton message à toi. La politique de Sarkozy, c’était Thatcher et Reagan. Aujourd’hui avec la gauche on n’a pas tout ce qu’on veut mais hier avec la droite on avait tout ce qu’on ne voulait pas. C’est une autre politique que celle de Sarkozy, presque en tout. Depuis la gauche, elle ne casse plus l’école, elle ne privatise plus les hôpitaux, elle ne vise plus à démanteler la Sécu. Elle donne des droits démocratiques nouveaux, très peu trop peu mais un peu. Mais elle ne rompt pas assez avec le libéralisme, c’est vrai, et ne va pas assez à gauche, c’est sur. Là ou Sarkozy donnait 110 milliards de cadeaux fiscaux aux riches, aux actionnaires, au patrons, Ayrault reprend 35 milliards puis leur en promet 20 milliards s’ils sont « coopératifs » : il faudrait leur reprendre les 110 milliards, et plus, hausser les salaires, etc… Ils ne le font pas et cela vicie tout le discours, tout l’effort politique, mais cela n’est pas du tout du « contenu UMP ». Ils vont à la godille, sur Florange, Pétroplus, ou face aux licenciements, là où il faudrait agir vite et fort devant 5 millions de chômeurs.

  27. Posted 27 décembre 2012 at 13:11 | Permalien

    c’est bien Sylvie, tu vas bientôt être dans un parti dis donc

  28. Posted 27 décembre 2012 at 13:24 | Permalien

    Sur Hénin-Beaumont : j’ai déjà écris, je croyais l’avoir fait avec tact pour ne pas « gêner » en mai juin 2012. Je le redis à ce jour avec moins de contraintes et de nuances : ce fut une grossière erreur politique, stratégique, de prôner « front contre front », ce fut digne de Krivine/Bensaid, et de « ras le front » mais pas d’une politique d’implantation sérieuse. Une élection ne se gagne pas à « l’arrache » surtout pas à gauche dans le Pas de Calais (mais même à droite pour Jean-Jacques Servan-Schreiber en 1970 à Bordeaux). Ce n’est pas une question de vote utile : mais une question d’implantation en profondeur, historique, donc un vote de classe. Le « verbe » ne peut pas soulever les masses, seulement l’expérience, la praxis. Avec de très bons discours on convainc 100 000 manifestants et plus, et même 11 % des électeurs, mais influer dans la vie sociale et le choix de 43 millions d’électeurs, c’est un tout autre défi. Je n’ai jamais, jamais, jamais utilisé cette question de « vote utile », mais très exactement d’un vote de classe traditionnel (merci de respecter la pensée collective de D&S, arrêtez de lui en prêter une autre). Enfin ce qui est plus grave dans cette histoire, c’est qu’en prônant le barrage à Le Pen, il aurait pu permettre… son élection. Et si Mélenchon y était retourné, à l’occasion (fort heureusement écartée d’une décision du CC) cela aurait paradoxalement pu faciliter l’élection de Le Pen (en divisant les voix de Philippe Kemel) : contre l’extrême-droite il faut un front unique de toute la gauche, et pas un duel particulier, privé, auto nourrissant des « extrêmes ». La LCR a fait cela 20 ans durant sans succès.

  29. Posted 27 décembre 2012 at 13:28 | Permalien

    si c’était vrai, il faudrait faire ce que vous dites, mais le PS EST de gauche, et ce (histoire, genèse, liens syndicaux, sociaux, etc..) pour 17 millions de ses électeurs, et même au yeux de ses adversaires, alors votre tactique est vaine… elle ne conforte qu’une petite minorité (vous ?) qui croit changer la réalité de façon incantatoire en changeant l’étiquette
    (du genre « je vous jure, moi, qu’il n’est PAS de gauche ! » sic – même sur les 11 % des voix FdG de Mélenchon il y en une immense majorité qui croient que le PS est de gauche, combien en doutent ? 2 ou 3 % parmi les plus gauchistes, « cornerisés », comme dit Marc Dolez, si vous en êtes, sortez-en, ouvrez vos yeux)… Mieux vaut partir du ressenti, dire « il est de gauche, c’est notre gouvernement », et travailler positivement à changer le contenu, tous ensemble !

  30. sylvie
    Posted 27 décembre 2012 at 13:36 | Permalien

    Ah oui, lequel ? vous dîtes ça parce que vous avez une idée, Monsieur Filoche ?

    Je n’aimerais pas être « coincée » et devoir penser comme les dirigeants d’un parti…

    En étant en dehors, je peux être impartiale et je peux critiquer.

    Vous avez raison il faut des partis pour avoir des structures mais je laisse ça aux autres. Dans la société, chacun choisit sa place et chacun a sa place.
    La mienne est en dehors…

  31. Posted 27 décembre 2012 at 14:32 | Permalien

    avoir des idées et être hors d’un parti ou l’on peut les défendre, c’est le pire choix

  32. Posted 27 décembre 2012 at 15:02 | Permalien

    l’idée même qu’on soit « coincée » dans un parti… est aberrante, un parti n’est pas une légion romaine, ni une division blindée, un parti DOIT etre ouvert, libre, nourri de débat, et il y a les mêmes débats d’ailleurs dans tous les partis de gauche, dans le PG comme dans le PS ou le PCF ou le NPA

  33. Posted 28 décembre 2012 at 11:01 | Permalien

    mon bilan, celui de D&S pourrait tenir en deux phrases :
    1°) si ce gouvernement continue à ne pas donner de véritables satisfactions au salariat, il va dans le mur, entraine toute la gauche et l’UMP/FN reviendront
    2°) si nous ne réussissons pas tous ensemble dans l’unité à mobiliser assez fortement et largement pour l’influencer et le pousser à gauche, nous perdrons tous avec lui

  34. Ciaus Gracchus
    Posted 29 décembre 2012 at 13:54 | Permalien

    je vous laisse avec votre gouvernement, il me donnent trop envie de vomir..(sans compter son positionnement international néoconservateur)et j’ai déjà décidé au’aux élections municipale à Paris je ne voterai pas pour un maire socialiste, les institutions et votre positions ne me laissant aucune autre possibilité pour exprimé ma fureur: et qu’on viennent pas me faire la leçon… ma position fait partie de la réalité.. quand à vous je vous laisse dans votre parti « de gauche », allez avec eux vers la catastrophe (par ailleurs je ne serai pas en désaccord avec vos critiques de Melenchon et de l’unité à gauche, mais le dégoût m’empêche tout effort dans cette direction, l’Aventin me convient aujourd’hui… de toute manière je n’ai pas le courage de prendre une autre position)

  35. Posted 29 décembre 2012 at 14:23 | Permalien

    vous n’avez plus de courage dites vous…
    mais apparemment vous aurez le courage de laisser passer la droite, car qui ne vote pas a gauche, obtiendra bien pire, de quoi vomir pour de bon avec les malfaisants de l’UMP/FN

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