Remettre l’Europe sur ses pieds !

Contribution de D&S, écrite pour le CN du 13 avril, en vue de la convention Europe du Parti socialiste du 15 juin, du débat de la motion 3 préparatoire à cette convention, d’un texte commun motion 4 et UMA. Si la gauche du parti s’assemble, elle peut rencontrer un très large succès dans la convention (dépôt des textes le 30 avril, arrivée chez les militants le 7 mai, débats entre le 8 mai et le 6 juin, vote le 7 juin, convention nationale le 16 juin) (Cf. revue mensuelle D&S n°204 avril 2013)

L’Europe a suscité un immense espoir pour les peuples européens après les deux guerres atroces qui avaient laissé exsangue notre continent.

L’Union européenne a une population et un PIB qui en font un espace suffisamment puissant pour instaurer une zone d’activité financière mettant hors la loi la spéculation. Un espace dans lequel il est possible de réaliser les investissements publics qui assureront la transition énergétique Un espace où il est possible d’instaurer une harmonisation fiscale et une harmonisation sociale vers le haut.

L’Europe libérale que nous imposent Angela Merkel et les marchés financiers tourne le dos à cette espérance. L’Union européenne aujourd’hui se construit sans les peuples européens et de plus en plus, malheureusement, contre eux.

I- Ils mènent l’Europe droit dans le mur !

L’euro « sauvé » 13 fois en 3 ans !

Depuis la crise grecque du printemps 2010, l’euro a été « sauvé » tous les trois mois. Une monnaie à la merci de la crise d’un pays (Chypre) dont l’économie s’élève à 0,2 % du PIB de cette zone n’a pas d’avenir. Il faut d’urgence modifier profondément ses règles de fonctionnement.

L’éclatement de la zone euro entraînerait, à plus ou moins brève échéance, l’implosion de l’Union européenne. Nous savons ce que signifierait, en France, l’éclatement de la zone euro : le risque immédiat de l’arrivée au pouvoir de l’UMP-FN ou du FN-UMP car il n’y a plus, aujourd’hui, que l’euro qui les sépare.

La démocratie recule en Europe

Avec la réforme de la « gouvernance » européenne imposée par Angela Merkel les Parlements des Etats de l’Union européenne sont en train de perdre la plus importante de leurs prérogatives : le vote du budget. Le budget de l’Union européenne ne compense pourtant en rien cette perte de souveraineté des Etats. Il reste toujours aussi dérisoire : 1 % du PIB européen alors que celui des Etats-Unis est supérieur à 20 %.

Les « plans de sauvetage » sont des plans de sauvetage des banques

L’Union européenne, aujourd’hui, pour des millions d’Espagnols, de Grecs, d’Irlandais, de Portugais et maintenant de Chypriotes, ce sont les plans de destruction sociale imposés par la Troïka (Commission européenne, BCE et FMI). Ces plans ne sont pas des « plans de sauvetage » de la Grèce, de l’Irlande ou du Portugal mais uniquement des plans de sauvetage des banques allemandes, britanniques et françaises qui risqueraient d’être emportées dans le naufrage des dettes publiques. Les pays concernés ne voient pas la couleur d’un centime d’euro des fonds versés par la Troïka. Ces fonds sont utilisés pour rembourser les titres des dettes publiques arrivés à échéance que détiennent les banques et les assurances.

L’extrême-droite qui prospère partout en Europe prend appui sur le chômage et la crise de l’Union pour exiger des référendums contre le maintien dans l’Union européenne ou dans la zone euro. Qui oserait affirmer aujourd’hui qu’ils n’auraient aucune chance d’être victorieux ? Les 48,5 % de voix obtenues par le Front National dans l’élection législative partielle de l’Oise n’ont, hélas, rien d’anecdotique.

II – Il est impératif de rompre avec la politique d’Angela Merkel !

Rompre avec la politique de « rassurer les marchés »

Il faut, d’urgence, rompre avec la politique suicidaire de « rassurer les marchés » et décider d’affronter la finance comme l’avait annoncé François Hollande dans son discours du Bourget. Chercher à « rassurer les marchés » a provoqué une triple catastrophe.

Une catastrophe sociale tout d’abord

Près de 20 millions de personnes sont au chômage (catégorie 1) dans la zone euro, 11,6 % de la population active. Le taux de chômage atteint 10,5 % en France, 12 % en Italie, 17 % au Portugal, 27 % en Grèce et en Espagne.

Une catastrophe économique ensuite

Depuis l’adoption du TSCG, la récession devient le seul horizon européen. Le « Pacte de croissance » de François Hollande était une tentative pour combler avec une petite cuillère le trou que l’austérité de Merkel creuse avec une pelleteuse.

L’austérité a échoué partout en Europe. Partout où les Etats appliquent cette politique ce n’est pas la croissance qui est au rendez-vous, mais la récession ou la stagnation économique. En France, c’est une croissance zéro qui est (pour le moment) au rendez-vous en 2013. Ce chiffre est terrible. Il n’est possible de commencer à créer des emplois qu’avec une croissance d’au moins 1,5 %. Une croissance zéro signifie une perte supplémentaire de centaines de milliers d’emplois.

Imposer la réduction à marche forcée des déficits publics signifie enclencher un cercle vicieux redoutable puisque l’austérité entraîne la récession, ce qui augmente la dette publique et qu’on y répond par de nouvelles mesures d’austérité… Ce cercle vicieux est d’autant plus redoutable que, non seulement la demande intérieure des pays européens diminue, mais qu’il en va de même pour leur demande extérieure. 60 % des échanges de la zone euro se font à l’intérieur de la zone euro alors que les politiques de rigueur y sont appliquées simultanément.

Une catastrophe financière, enfin

A l’exact opposé de ce qui nous était annoncé, les dettes publiques augmentent considérablement partout en Europe. La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 152,6 % au 3ème trimestre 2012. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 117 % fin 2012. La dette espagnole de 37 % à 77,4 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 120,3 %. La dette italienne de 105 à 127,3 %. La dette chypriote va doubler et dépasser les 120 %. En France, la dette publique atteint 90,2 % du PIB fin 2012 contre 86 % un an auparavant.

Rompre avec la volonté de rembourser l’intégralité de la dette publique !

Il faut rompre avec le poids d’une dette qui n’est plus supportable, qui ne cesse de croître (et qui ne pourra pas, de toute façon, être remboursée dans son intégralité. Elle a déjà été restructurée en Grèce, malgré toutes les proclamations de la Commission européenne. Comment pourrait-elle ne pas l’être en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie et demain en France ou en Allemagne ?

La « dette publique » est utilisé comme levier contre les acquis sociaux : les salaires, les retraites, la sécurité de l’emploi, la sécurité sociale, la fonction publique, les entreprises publiques qui, dans le cadre des plans de privatisation, deviennent la proie des multinationales.

L’origine de la dette se trouve dans la baisse généralisée des impôts des riches et des sociétés depuis le début des années 2000. Dans des pays comme l’Irlande ou l’Espagne elle est, pour l’essentiel, le transfert des dettes privées des banques à la dette publique. En quoi serait-il « moral », comme l’affirmait François Hollande a Dijon en mars dernier, de renoncer à une retraite à taux plein à 60 ans, à une assurance maladie qui permet de se soigner correctement, à un hôpital public de qualité pour rembourser aux banques et aux compagnies d’assurance l’intégralité de la dette publique et, en plus, comme en 2012, de leur payer 48,8 milliards d’euros d’intérêt ?

Cela ne sera pas la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une dette ne sera pas remboursée dans sa totalité. De l’Empire romain à la restructuration de la dette grecque en 2012, en passant par Charles Quint, la Russie en 1998 ou l’Argentine en 2001 c’est au contraire une constante de l’histoire.

Rompre avec l’extrême dangerosité de la « banque universelle »

Il faut en finir avec le « modèle » de la « banque universelle » qui peut, à tout moment, plonger l’économie européenne dans une crise pire que celle de 1929 car ces banques ont aujourd’hui une toute autre capacité de nuisance. Nous avons eu un avant-goût de cette capacité de nuire lors de la crise financière de 2007-2008. L’aurions-nous déjà oubliée ?

La crise chypriote doit aussi nous alerter sur l’ampleur du danger qui nous menace. Les ministres des finances des 17 pays de la zone euro ont poussé les hauts cris en « apprenant » que le total des bilans des banques chypriotes représentait 750 % du PIB de Chypre. Mais la situation est-elle vraiment beaucoup plus rassurante en France où le total des bilans des quatre principales banques s’élève à 400 % du PIB de notre pays ?

Une banque qui fait faillite devrait faire payer le prix de cette faillite à ses actionnaires, pas aux déposants ou aux contribuables européens. Il est donc urgent d’ériger, comme l’avait fait le « Glass Steaggall Act » de Rosevelt, une muraille infranchissable entre les banques de dépôts et les banques d’investissement, c’est-à-dire les banques spéculatives.

III – Remettre l’Europe sur ses pieds

Pour Angela Merkel, l’avenir de l’Union européenne est tout tracé. A coup de « réformes structurelles », c’est-à-dire de baisse des salaires et des retraites, de précarisation de l’emploi, d’asphyxie de la Sécurité sociale, les 17 pays de la zone euro doivent devenir « 17 Allemagnes ». Cela n’a pas de sens. L’excédent commercial de l’Allemagne n’est que la conséquence du déficit commercial de la France, de l’Italie, de l’Espagne…

Le TSCG a montré sa nocivité. En généralisant l’austérité, il a généré la stagnation ou la récession. L’Union européenne doit donc y mettre fin.

Le budget européen doit augmenter considérablement pour permettre de mettre en place des politiques économiques solidaires. Un budget de 5 % du PIB de l’Union européenne, alimenté par un impôt européen spécifique, voté démocratiquement par un Parlement européen souverain, doit être l’objectif de la prochaine législature.

Comme toutes les banques centrales dans le monde, la Banque Centrale Européenne doit pouvoir acheter directement et sans condition les titres des dettes publiques européennes. Elle doit, comme la Réserve fédérale des Etats Unis, avoir pour objectif principal la croissance économique.

Un salaire minimum européen, pour en finir avec le dumping social, doit être instauré par étapes et le temps de travail doit diminuer partout en Europe pour faire reculer le chômage de masse.

Pour protéger cette politique sociale, l’Union européenne doit mettre en place une politique protectionniste. D’abord en mettant fin à la libre circulation des capitaux qui met son économie sous la dépendance des fonds d’investissement ou des fonds spéculatifs anglo-saxons. Ensuite, en protégeant son économie du dumping social orchestré par les firmes transnationales. Ce protectionnisme doit avoir pour seule fonction de défendre les conquêtes sociales et non les profits des entreprises. Il sera donc coopératif. Si un pays étranger à l’Union européenne accepte, par exemple, de taxer le capital ou d’augmenter ses salaires dans les mêmes proportions que le fera l’Union européenne, les protections mises en place seront levées d’autant.

François Hollande doit rompre la « grande coalition » qui le lie à Angela Merkel, et prendre la tête d’une alternative de gauche en Europe en s’appuyant sur les mouvements sociaux de plus en plus puissants, sur les syndicats et les partis de gauche.

48 Commentaires

  1. Moi même
    Posted 28 avril 2013 at 10:32 | Permalien

    Bonjour,

    Excellent compte rendu, un seul bémol…, de taille :

    Pour qu’elle raison il est difficile aux gens de pouvoir d’évoquer l’arret immédiat du paiement des interets de dette d’états aux exilés fiscaux qui apparaissent dans les listing #wikileaks , #offshoreleaks et #clearstream ?

    Vous rendez vous compte que ces organisations prêtent aux états européens, encaissent des interets de la dette qu’ils creusent, eux même, en plaçant leurs bénéfices dans les paradis fiscaux.
    Paradis fiscaux qui sont un crime contre l’humanité disait feu Stéphane Hessel.

    Merci a votre pugnacité.

    Le 05 mai une délégation européenne d’indignés seront à Versailles pour instaurer les états généraux européens.
    Soyez y ;)

  2. Posted 28 avril 2013 at 11:20 | Permalien

    Bonjour,

    Pour qu’elle raison il est difficile aux gens de pouvoir d’évoquer l’arret immédiat du paiement des interets de dette d’états aux exilés fiscaux qui apparaissent dans les listing #wikileaks , #offshoreleaks et #clearstream ?

    Vous rendez vous compte que ces organisations prêtent aux états européens, encaissent des interets de la dette qu’ils creusent, eux même, en plaçant leurs bénéfices dans les paradis fiscaux.
    Paradis fiscaux qui sont un crime contre l’humanité disait feu Stéphane Hessel.

    Merci a votre pugnacité.

    Le 05 mai une délégation européenne d’indignés seront à Versailles pour instaurer les états généraux européens.
    Soyez y ;)

  3. Posted 28 avril 2013 at 12:12 | Permalien

    salut,

    bonne analyse Gérard le soucis c’est que les travailleurs français le savent
    depuis 2005 au référendum de 2005 (Constitution pour l’Europe) et ils
    ont voté NON. on a bien eu raison, aucunes esquisses d’ue sociale à
    l’horizon mais plutôt un conglomérat capitaliste qui c’est donné les moyens
    d’assouvir son féroce appétit, plus de nations mais des pays hôtel, plus de
    sociale mais des esclaves, plus d’armée mais des coalisions, plus
    d’humanité mais de l’individualisme à outrance…

    sur le coup Georges avait 32 ans d’avance…
    http://urlc.fr/1DtYLO

    et tu penses pouvoir inverser les vues de cette ue ?
    je le souhaite naïvement aussi mais quand je vois qui détiennent les pouvoirs
    de la Commission européenne de la BCE et du FMI, et comment, eux, ils ont
    fait du protectionnisme pour boucler leur machine antisociale je me dis qu’il y
    en a pour des années de nouvelles luttes.

  4. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 12:39 | Permalien

    @ Gérard
    Très bon article, merci.

     » L’origine de la dette se trouve dans la baisse généralisée des impôts des riches et des sociétés depuis le début des années 2000. »

    600 milliards manqueraient à la France, selon l’enquête d’Antoine Peillon. De quoi payer un paquet de foctionaires (profs, pompiers, inspecteurs du travail, médecins, ambulaciers…).
    C’est aussi ce que démontre le travail de Monique Pinçon-Charlot et Michel Charlot.

    « François Hollande doit rompre la « grande coalition » qui le lie à Angela Merkel, et prendre la tête d’une alternative de gauche en Europe en s’appuyant sur les mouvements sociaux de plus en plus puissants, sur les syndicats et les partis de gauche.  »
    Tout indique qu’il ne le fera pas. Car François Hollande, et d’autres responsables socialistes, ne font pas grand cas des aspirations POPULAIRES :
    Quid de Notre-Dame-des-Landes ? De l’amnistie, NECESSAIRE, des syndicalistes ? Des grèves de Florange (et de la nationalisation temporaire) ? Des PSA d’Aulnay ? De la retraite à 60 ans ? Du retour sur le vote du peuple français qui s’était prononcé pour le NON au traité de Constitution Européenne. On consulte le peuple pour mieux lui cracher à la gueule ?
    Gérard, ce que tu écris sonne juste. Mais je doute fortement (et à vrai dire je ne suis pas le seul. Fakir, Là-bas si j’y suis, le monde diplomatique, Acrimed, Siné, le magazine Z, arte radio, http://www.arteradio.com/son/616090/sur_ecoute/,
    doutent aussi…)

    Que répondez-vous Martine Billard qui vous interpelle directement dans un billet du 3 avril (laissé par un commentateur de ce blog) ?

  5. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 12:45 | Permalien

    c’est plus précisément ici :

    « Ne serait-il pas temps que le PS procède à une opération main propre en son sein ? Et plutôt que de pleurer à la télévision, Gérard Filoche ferait mieux de tirer les conséquences de ses désaccords avec le PS que ce soit sur l’accord Medef ou sur ce qu’est devenu son parti. Gérard Filoche, ta place est avec nous. Tu seras bien plus utile à tous les salariés que tu as défendu si vaillamment pendant tant d’années. De même Europe Ecologie doit se poser la question du sens de sa présence au gouvernement : aucune avancée sur les questions d’environnement, beaucoup de couleuvres à avaler en acceptant ainsi les politiques d’austérité et maintenant le discrédit porté par cette affaire. Il n’est pas trop tard pour dire basta ! »

    http://www.martine-billard.fr/post/2013/04/03/Affaire-Cahuzac-%3A-qu-est-devenu-le-PS
    réponse.

    Votre réponse m’intéresserait mais ce n’est pas l’inquisition. Vous répondrez si bon vous chante. Et puis si vous décidiez de répondre votre réponse concernerait en premier lieu la principale intéressée ?
    Bonne journée.

  6. rossignoli
    Posted 28 avril 2013 at 14:50 | Permalien

    la fusion des motions 3 et 4, ça fera 25% des militants socialistes.

    C’est franchement un très bon début, mais ça devient très urgent !!

    Maintenant les populations ne supportent plus du tout qu’on puisse se foutre de leurs gueules à ce point !!!

  7. Gilbert Duroux
    Posted 28 avril 2013 at 14:53 | Permalien

    Arrêtez d’embêter Gérard avec la question de son appartenance au PS. Il a déjà répondu 10 000 fois. Gérard est bien plus utile au sein du PS qu’ailleurs. S’il n’était pas là, le PS voterait le traité Sarkozy-Merkel, il ferait voter l’ANI MEDEF/CFDT, il ferait un cadeau de 20 milliards au patronat sans contrepartie, il refuserait l’amnistie aux syndicalistes, il ferait monter dans l’appareil des Cahuzac, Moscovici, Valls et consorts, etc, etc. Grâce à la vigilance de Gérard, le parti socialiste fait une politique vraiment de gauche, contre la finance et au service des travailleurs.

  8. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 15:58 | Permalien

    @ Gilbert,

    Je tombe souvent d’accord avec tes analyses, mais là je suis plus partagé que toi. Tu railles aussi le PS dans es commentaires en parlant de ce :
    « grand parti qui est de par sa nature profonde au cœur de la gauche depuis la création du monde et jusqu’à la fin des temps »

    Que Gérard soit utile à l’intérieur car il permet d’éviter que le PS ne se désintéresse totalement des ouvriers & ouvrières, employés & employées, des profs…
    je veux bien le concevoir. Mais qu’il soit PLUS utile dedans que dehors, ça reste ton opinion. Et celle de Gérard. Rien ne m’indique (à moi et à celles et ceux qui se posent la question, comme Martine Billard justement) que Gérard ne serait pas PLUS utile dans un autre parti de Gauche, qui défend des projets SOCIALISTES. Demandez aux salariés de Florange (qui se sot fait matraqués par les Flics), demandez aux salariés de PSA Aulnay, qui ont été plusieurs fois reçus par la sûreté territoriale, demandez à Xavier Mathieu, qui aurait aimé pouvoir voter pour Gérard aux primaires.
    Je ne cherche pas à « embêter » Gérard. J’ai déjà dit ici combien je trouvais son travail précieux (ses livres et articles). Je vous suis lorsque vous parlez de la « vigilance de Gérard », mais beaucoup moins lorsque vous écrivez « le parti socialiste fait une politique vraiment de gauche, contre la finance et au service des travailleurs ». D’ailleurs je ne suis pas sûr que vous le croyiez vous-même.

  9. luc
    Posted 28 avril 2013 at 18:02 | Permalien

    Nous sommes déjà à 1 118 milliards de dépenses publiques par an (Chiffres 2011).

    Donc 511 milliards d’euros pour les prestations sociales et 137,4 milliards d’euros pour l’éducation.

    Depuis 1980, les dépenses publiques ont augmenté de 10 points de PIB. Soit 200 milliards d’euros.

    Tout cela sans aucun effet sur la croissance, le niveau scolaire et le chômage.

    Visiblement, certains veulent continuer d’augmenter des dépenses publiques

  10. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 19:17 | Permalien

    Oui
    relisez Kaynes, Marx et Polanyi. Où à écouter ici :
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2716
    Roosevelt et la tranche supérieure d’imposition à 90%.
    Le système scolaire finlandais.
    Marinaleda. Somonte. Le CNR (après la guerre).
    La sécurité sociale. Les caisses de chômage. Les congés payés. La retraite. L’éducation pour toutes et tous. Le système scolaire finlandais.
    Vive la sociale. Et vive l’impôt.

  11. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 19:19 | Permalien

    Et l’exemple des SAPO aussi.

    « Reportage autour de Ambiance Bois, une SAPO, société anonyme à participation ouvrière.
    Située sur le plateau des Millevaches, dans la Creuse, cette PME de transformation du bois, créée en 1989, présente une alternative au modèle capitaliste :
    gestion collective, partage des responsabilités, salaires égaux, temps partiels choisi et polyvalence des tâches. »
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=498&var_recherche=ambiance+bois

  12. Gilbert Duroux
    Posted 28 avril 2013 at 20:13 | Permalien

    @ Rêveur
    http://www.doyoulovewords.com/wp-content/uploads/2010/01/Le-second-degr%C3%A9-pour-les-nuls-TRIMTAB.FR-2.jpg

    ;-)

  13. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 21:54 | Permalien

    Ok Gilbert. Carrément bien vu.
    Je crois qu’en fait, je vais avoir besoin d’en prendre deux. J’ai manqué de jugeotte… :)

  14. JMD
    Posted 28 avril 2013 at 23:36 | Permalien

    Excellente analyse que les gouvernants ne partagent malheureusement pas. Attention à propos de la « restructuration » de la dette grecque qui a permis à la Troïka de la faire passer du privé au public par étapes successives sans rien en dire. Sans parler de ceux qui en tirent un bénéfice.
    Je vous invite tous à lire le dossier des économistes atterrés : de l’imbroglio au chaos » pour comprendre le dogmatisme, l’incompétence et l’égoïsme des dirigeants européens et des eurocrates.

  15. Rêveur
    Posted 28 avril 2013 at 23:48 | Permalien

     » pour comprendre le dogmatisme, l’incompétence et l’égoïsme des dirigeants européens et des eurocrates. »
    Serait-ce seulement de l’incompétence (ce qui, en soi, est grave) ou bien plutôt murement réfléchi (une guerre des riches cotre les pauvres, et cette guerre menée par les riches est en train d’être gagnée par eux…) ?

  16. lionel mutzenberg
    Posted 29 avril 2013 at 9:30 | Permalien

    Bien sûr que Gérard serait bien plus utile ailleurs que dans ce parti de notables. Mais, s’il veut, avec ses camarades de l’aile gauche, peser sur son parti afin de le faire revenir au parti socialiste d’Epinay, il ne le peut que de l’intérieur.
    Immaginer le parti socialiste, si peu socialiste depuis 1983, être privé de son aile gauche qui se serait sauvée ailleurs; que leur restera il à nos révolutionnaires Jaurésien d’opérettes ? Que le choix d’adhérer à l’UDI de Borloo en enmennant avec eux François Bayrou, le premier ministre potentiel du social libéralisme depuis 2007.
    Parce que c’est cette aile gauche qui trompe nos compatriotes en leur faisant croire que ce parti serait encore de gauche. Bon, ils sont de moins en moins nombreux, et c’et tant mieux.
    Alors la clique qui soutient François Hollande à l’UDI, pourquoi pas, après tout… s’il y a toujours des postes, et des places à prendre !
    Ca bouge chez les socialistes ces derniers jours ? Attention aux opérations de com, c’est bartolonne qui le dit,  » Tempête dans un verre d’eau, », et il en connait un rayon l’ancien bras droit de Laurent Fabius.
    Tiens,Luc nous informe qu’en 2011 les dépenses publics se sont chiffrés à 1 118 milliards d’euros pour l’année.
    C’est moins que dans d’autres pays européens, mais cela recouvre quoi très exactement ? Là est la bonne question !
    Je l’ai déjà dit, quand j’étais encore en fonction de délégué syndicale dans l’entreprise qui m’employait, mes camarades, influencés par les camapagnes contre les « charges » trop élevées, demandaient une baisse des cotisations sociales, très importantes sur un salaire d’ouvrier, il est vrai; je leur est posé la question de savoir en quels avantages ils renonçaient, en baisse de taux, ou suppression total; j’attends toujours leurs réponses.
    Notre système de protection sociale français nous coute cher, mais, regardons, comment il nous a protégé par le passé, et comment il nous protège aujourd’hui.Les exemples de, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Grande Bretagne, et même l’Allemagne, devraient nous modérer dans nos critiques.
    Quand on signe un contrat qui donne des droits et des obligations, à chaque partie, il faut en respecter les critères.Si vous touchez au poste des ressources, ou au poste des dépenses, sans tenir compte des désordres que cela va provoquer, ce n’est pas le contrat qui est mauvais, c’est la parti qui viole ces engagemnts délibérement qui l’est.
    Et depuis plus de trente ans, c’est le Médef qui est responsable de cette siutation, mais, chut, il ne faut pas critiquer nos maîtres qui se sont intelligemment substitués à nos seigneurs de l’ancien régime.
    Il n’y a pas d’aute alternative. Puisqu’on vous le dit !

  17. Posted 29 avril 2013 at 10:53 | Permalien

    « Au lieu d’enregistrer son échec patent, la mise en évidence et la focalisation
    sur les déficits publics (qui n’ont explosé au-delà des critères de Maastricht
    qu’avec et à cause de la crise financière) ont servi et servent encore à
    poursuivre le démantèlement de l’État social. »

    c’est mon analyse depuis pas mal de temps et elle se prolonge sans faille,
    les plans imposés ne fonctionnent pas, pas gênant, on préserve quand
    même le monde de la finance (important), on écrase un peu plus le citoyen,
    et le pompon c’est qu’ils arrivent même à imposer se pitoyable système à
    l’intérieur des pays en y plaçant des hommes aux postes clé, issus des
    banksters.
    c’est tellement bien fagoté, complexe et sournois que nous, simple citoyen,
    on en est encore à croire que c’est pour notre survis…la crise, la dette, la
    flexisécurité, la nostalgie du temps passé, notre esprit étriqué, notre rigidité
    au changement…

    et le gouvernement hollande c’est pas le faite qu’il va droit dans le mur qui
    l’inquiète mais plutôt que les travailleurs réagissent et lui bottent le cul.

  18. rossignoli
    Posted 29 avril 2013 at 15:41 | Permalien

    http://fr.news.yahoo.com/cambad%C3%A9lis-veut-la-suspension-lauteur-la-fuite-sur-072541016.html

    ????????

  19. Posted 29 avril 2013 at 17:02 | Permalien

    elle vous gène pas cette photo ?
    http://urlc.fr/v10Ttx

  20. Anonyme
    Posted 29 avril 2013 at 18:48 | Permalien

    Pour Gilbert Duroux et lionel mutzenberg, dont j’apprécie particulièrement les messages (hormis bien sûr quand je n’en saisis pas le second degré intrinsèque, ce qui est une véritable idiotie de ma part…) cet entretien de Là-bas si j’y suis avec Cornelius Castoriadis. On m’a parlé de cette émission et j’ai fini par l’écouter : c’est vrai qu’elle est géniale à plus d’un titre. En espérant qu’elle vous plaîra également. Particulièrement à vous mais aussi plus généralement aux commentateurs & commentatrices
    de ce site bien utile :

    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1039

  21. rêveur
    Posted 29 avril 2013 at 18:49 | Permalien

    (rêveur au dessus, mais oubli du nom dans la case faite pour cela)

  22. rêveur
    Posted 29 avril 2013 at 19:06 | Permalien

    « (…) va ailleurs que sur ce site,
    on n’y tolère pas qu’on mette mon parti sur le même plan que l’UMP/FN
    c’est incompatible extérieur au mouvement ouvrier, a la gauche,
    la « soupe » c’est des mots FN, fachos, OUT ! »

    @ Gérard,

    j’avais repéré une erreur dans ton argumentation mais je ne savais pas comment la formuler. Or aujourd’hui je lisais le très bon « Petit cours d’autodédense intellectuelle » de Normand Baillargeon (Lux éditeur), et j’ai eu ma réponse. Enfin je crois.
    C’est un « paralogisme de composition » (page 74) qui consiste à « affirmer d’un Tout ce qui est vrai pour l’une de ses parties ».
    Prenons un exemple pour être compris, il est cité page 75.
    « 1 et 3 sont impairs : le résultat de leur addition sera donc impair ».

    Je considère que TU n’as pas ABANDONNE la classe ouvrière, la classe laborieuse MAIS PAS ton parti dont certains représentants (et je n’ai pas dit TOUS) à mes yeux nous crache à la gueule. Quand ils n’envoient pas les flics et gendarmes aux syndicalistes et grévistes.

    Je ne mettrai pas sur le même plan PS et FN, en revanche l’UMP et le PS, c’est beaucoup plus compliquer de les différencier. Et je ne dis pas cela au hasard, pour faire chier, mais je m’appuierai sur les mots de Cornelieus Castoriadis himself, dans l’entretien que j’ai mis sur ton site plus avant.

    Voilà, cette erreur de logique me génait, je voulais juste rectifier. Que tu sois SOCIALISTE, cela ne fait pour moi aucun doute. Que le PS le soit encore, permet moi d’en douter.

  23. Posted 29 avril 2013 at 20:01 | Permalien

    pour ce qui est de l’acceptation de l’ue, le ps, fn et ump sont pratiquement
    tous d’accord pour en saluer son maintient et sa viabilité.

  24. Christophe
    Posted 29 avril 2013 at 20:54 | Permalien

    Après le président des riches élus par les riches, voici le nouveau président des riches élu par les pauvres :

     » François Hollande a voulu tourner la page de la querelle avec les entrepreneurs. Au programme, une batterie de mesures en faveur de l’esprit d’entreprise  » …

    Article :  » Assises de l’entrepreneuriat : victoire posthume des Pigeons  » http://www.lepoint.fr/economie/assises-de-l-entrepreneuriat-victoire-posthume-des-pigeons-29-04-2013-1661337_28.php

    Le salariés avec l’ANI l’ont bien dans l’os!Sans compter l’austérité et toutes les mesures anti-sociales ou anti-écologiques en cours de livraison

    … ou comment M.Hollande du « parti solférinien » abandonne en rase campagne son propre électorat majoritaire après lui avoir marché sur la tête pour gravir une à une les marches de la présidence !

    Président Hollande, le président des riches bis l’ami, des évadés fiscaux et des escrocs bis!La guerre contre les salariés vient de passer à la cinquième vitesse sous le gouvernement ayrault …

    Vive la VI ° république !

  25. Posted 29 avril 2013 at 21:29 | Permalien

    Afin de diaboliser la gauche de la gauche , bien des médias nous présentent la critique de la politique libérale de Merkel comme une volonté de briser l’alliance Allemagne-France, avec tous les fantasmes qui vont avec ( liés au conflit de 39-45).

    Cette critique de la politique actuelle de Merkel doit toucher là où çà fait mal , puisqu’elle est capable de faire se réconcilier un copé et un fillon , de faire ressurgir des giscard d’estaing , de faire crier à l’irresponsabilité des supposés gauchistes dont la politique de droite n’a rien de sociale .

    La réalité est que les libéraux de tout pays sont capables de s’unir et de se rabibocher pour préserver leur objectifs communs, à savoir des salaires toujours à la baisse et SURTOUT une compétition financière favorisant une répartition des richesses toujours plus favorables aux nantis.

    Les forces de gauche sont elles capables, elles aussi , de s’unir sur des objectifs communs?
    A voir la constance de la volonté de débauchage de mr Filoche par le front de gauche , on se dit que non , que certains espèrent plus de l’écroulement du PS que de l’union de toutes les forces de gauche. Erreur stratégique car le temps est compté , et la LENTE chute d’un parti serait pour l’incendie économique actuel l’occasion de faire des dégâts irréversibles.

    Les dernières élections ont prouvées que les forces de gauche sont capable d’unir au delà de leurs étiquettes politiques , et ce sur des objectifs que le sens commun poussent à partager.
    Encore faudrait il qu’une fois au pouvoir , les promesses soient tenues .Ou qu’au minimum , l’état ne devienne pas le premier des licencieurs de masse après avoir promi de lutter contre le chômage .

  26. Posted 29 avril 2013 at 21:58 | Permalien

    Manuel de formation économique de base
    à l’usage du citoyen

    1.le calcul de l’inflation est tronqué , et donc que les hausses du smic ne sont pas à la hauteur de ce qu’elles devraient être, laissant bien des salariés devenir incapables de subvenir à leurs besoins.

    2. la « croissance » n’est plus forcément liée à la création d’emplois du fait des progrès de la robotique .

    3. les voyants économiques peuvent être utilisés comme moyens de manipulations

    4.la dette des uns est forcément l’enrichissement des autres

  27. Posted 29 avril 2013 at 22:03 | Permalien

    merkel était aussi pour la sortie de l’euro en 2012, certe indirectement, en lâchant
    la Gréce.

  28. rêveur
    Posted 30 avril 2013 at 11:41 | Permalien

    @ Gilbert,

    « (…) S’il n’était pas là, le PS voterait le traité Sarkozy-Merkel, il ferait voter l’ANI MEDEF/CFDT, il ferait un cadeau de 20 milliards au patronat sans contrepartie, il refuserait l’amnistie aux syndicalistes, il ferait monter dans l’appareil des Cahuzac, Moscovici, Valls et consorts, etc, etc. »

    A te relire (ça me fait bien rire), je me dis que j’avais vraiment de la « MERDE » dans les yeux. C’était pourtant clair que tu écrivais au secon degré. Jankélévitch, dans son livre sur l’ironie, dit que l’ironiste (antique, comme Socrate) est profondément humaniste car il présuppose en autrui la capacité de comprendre son ironie. Un second degré incompris tomberait à l’eau, serait comme un coup d’épée dans l’eau.
    Maintenant que tu l’as dévoilé (ce second degré), c’est sûr que c’est plus facile de le détecter mais à y bien regarder, en fait, j’aurais pu rire avec toi au lieu de sombrer bêtement. Ce sera pour la prochaine fois, peut-être.

  29. Posted 1 mai 2013 at 8:27 | Permalien

    bloqué

  30. Posted 1 mai 2013 at 8:28 | Permalien

    vidéo du 28mn de arte avec Gérard Filoche
    http://urlc.fr/j94YV1

  31. Posted 1 mai 2013 at 8:29 | Permalien

    gérard on ressent bien que quand tu veux parler de l’ani ça dérange et comme
    je sais la nocivité de cet accord je me doute que arte (tv pro-ue, du
    service publique) ne veux pas entendre tes arguments et je me pose cette
    question.
    si l’ani n’aurait pas été retranscrit en loi que serait-il advenu des négociations
    pour un accord de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement
    avec les États-Unis ? obama aurait piqué une grosse colère contre le ps ?
    http://urlc.fr/cd6OqX

  32. rossignoli
    Posted 1 mai 2013 at 17:22 | Permalien

    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/04/HAMLAWI/20402

  33. Posted 1 mai 2013 at 18:52 | Permalien

    on perçoit très bien dans l’analyse de rubayat jesmin de la Commission
    européenne à Dacca, que se système d’exploitation de travailleur ne
    dérange en rien l’ue, car les fautifs sont les propriétaires d’usines, des
    acheteurs ? et, au final, des consommateurs, NOUS…
    je lui réponds que dans un premier temps l’ue ne baisserais pas notre
    pouvoir d’achat on achèterait plus chère et qui plus est, plus chère même
    fabriqués au Bangladesh et atestés par l’ue pour aider des travailleurs
    moins bien lotis que nous, à ce moment on pourrait voir un début d’ue
    sociale et bienfaisante pour les peuples.

    je suis sûr qu’en chatouillant un peu plus cette dame elle nous affirmerait
    que ces ouvrières du Bangladesh n’ont pas à se plaindre car l’ue leur
    octroie un « salaire ».
    encore une raison supplémentaire qui me fait haïr l’ue.

  34. Posted 1 mai 2013 at 19:11 | Permalien

    http://www.lecho.be/actualite/economie_politique_europe/Budget_de_l_UE_les_Pays_bas_refusent_la_rallonge.9324410-3323.art?ckc=1

    Pierre Moscovici devrait passer un petit coup de fil à
    mr Jeroen Dijsselbloem pour prendre conseil et arréter
    de prendre conseil auprés des banksters.

  35. Posted 2 mai 2013 at 11:10 | Permalien

    De Gaulle, grand homme, qui a gouverné, certes avec la pression de la rue
    la France avec des ministres communistes, Ambroise Croizat et Marcel Paul.
    il se doutait bien dans quoi s’embarquait l’Europe et à qui cette union allait
    profiter.
    http://youtu.be/CCoc4b8mR6U

  36. Posted 2 mai 2013 at 11:25 | Permalien

    http://youtu.be/SJI8NuSPkUg
    un exemple pour découvrir que l’ue et vérolé aux plus profond de ces lois,
    je ne vois pas comment les faire infléchir et revenir à une ue démocratique
    si ce n’est en repartant sur de bonnes bases, le choix des citoyens par
    référendum, un gouvernement ue élu par le peuple, un truc choisi par nous
    et non par des politicards ambitieux.

    voir quand même comme ils avaient prévu ce manque de consensus à 27,
    édifiant !!!

  37. Posted 4 juin 2013 at 16:15 | Permalien

    je suis Astrid
    Je suis jeune de trente-deux ans !
    Je galère comme pilote de ligne . il apparaît que je suis un drole d’oiseau.

  38. Posted 5 juin 2013 at 0:29 | Permalien

    auto entrepreneur ?

  39. Posted 26 juin 2013 at 11:14 | Permalien

    comment va ? Je porte le joli nom de Amélie.
    Je souffle mes 36 bougies dans un mois , je ne fait pas de complexe en ce qui me concerne
    !
    je fais un stage de commerciale ! il semble que je suis revêche.

  40. Posted 8 juillet 2013 at 2:00 | Permalien

    Salut la compagnie,

  41. Posted 8 juillet 2013 at 7:23 | Permalien

    Je porte le joli nom de Odette.
    Je suis agée de quarante-huit ans ; je ne fait pas de problème à
    le dire .
    Mon boulot: Greffière . Je suis plutôt d’un caractère enjoué.

  42. Posted 9 juillet 2013 at 1:05 | Permalien

    Bonjour, Mes parents m’ont appellée Anaïs et j’aime beaucoup ce prénom.

    Je suis agée de 47 années j’assume totalement mon age .
    J’ai repris mes études pour devenir aide à domicile .
    .. Je suis plutôt d’un caractère réservé.

  43. Posted 10 juillet 2013 at 18:18 | Permalien

    je suis Roux
    Je suis vieille de trente-neuf ans .
    Je voudrais devenir professeur d’arts plastiques . il parait que je suis souriante.

  44. Posted 10 juillet 2013 at 19:41 | Permalien

    hello,

    Je porte le joli nom de Charlotte.
    Je suis une vieille de quarante-deux piges !
    je suis actuellement des études de vendeuse en micro informatique .
    On dit de moi que je semble timide.

  45. Posted 11 juillet 2013 at 13:02 | Permalien

    Je m’appelle Roux.
    Je suis agée de 33 années : je n’ai pas de retenue là
    dessus !
    Ce que je fais : astrophysicienne … Il est dit que je parais un drole d’oiseau.

  46. Posted 17 juillet 2013 at 6:14 | Permalien

    J’ai 38A .
    Ici Karlotta
    Mon métier, astrophysicienne ! Mes amis racontent souvent que je suis délicate.

  47. Posted 19 juillet 2013 at 1:05 | Permalien

    Bonjour, Je viens de fêter mon 47ième anniversaire. Et tant pis
    si on ne le dit pas !
    Mes parents m’ont appellée Alaine et j’aime beaucoup ce prénom.

    Je suis une chargée de clientèle . Est-ce un défaut que
    d’être solitaire ?

  48. Posted 19 juillet 2013 at 2:34 | Permalien

    bonsoir Mes parents m’ont appellée Belda et j’aime beaucoup
    ce prénom.
    Je suis agée de 23 ans , et j’assume totalement .
    je suis un stage de accompagnatrice . Mes amis disent parfois que je suis je m’en foutiste.

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