Archives par tags : BCE

La Grèce résiste au rouleau-compresseur de l’Union européenne

La réunion de l’Eurogroupe (les 19 ministres des Finances des pays de la zone euro), le 20 février, s’est terminée par un accord qui fixait les modalités pour que puisse se poursuivre l’aide de l’Union européenne à la Grèce. Cette aide était conditionnée à l’acceptation d’une liste de « réformes » que le gouvernement grec devait s’engager [...]

Le « quantitative easing » (« QE ») de Mario Draghi : 1140 milliards aux banques sans contrepartie

  La Banque Centrale Européenne met en place un nouveau « plan de soutien »…  aux banques 1 616 milliards d’euros (13 % du PIB de l’Union européenne) avaient été accordés aux banques européennes, par les États de l’Union européenne entre 2008 et 2011[1][1], après la crise financière de 2007-2008. Dont 1 147 milliards d’euros sous formes de garanties publiques [...]

Quand le choix de rembourser la dette… augmente la dette !

Le déficit public était de 5,3 % du PIB fin 2011 et de 4,8 % fin 2012. Malgré cette baisse de 0,5 % du déficit, la dette publique a augmenté de 85,8 % du PIB à 90,2 % soit de 4,4 %. Et pourtant la France emprunte à des taux exceptionnellement bas !

Le 6 juin on vote dans le PS convention Europe du 16 juin : défense des amendements 4 et 5, 8, 10 et 13

Vous avez lu par ailleurs le texte « interdit » que nous avions initialement déposé les 26 et 30 avril et aussi la critique du texte « officiel, unique, obligatoire » du BN. Tout cela a été publié sur ce blog et sur le site « D&S » depuis fin avril. Voici des arguments pour défendre nos amendements 4/5, 8, 10 [...]

Remettre l’Europe sur ses pieds !

Contribution de D&S, écrite en vue de la convention Europe du Parti socialiste du 15 juin, du débat de la motion 3 préparatoire à cette convention, d’un texte commun motion 4, et UMA. Si la gauche du parti s’assemble, elle peut rencontrer un très large succès dans la convention (dépôt des textes le 30 avril, arrivée chez les militants le 7 mai, débats entre le 8 mai et le 6 juin, vote le 7 juin, convention nationale le 16 juin)

Pré printemps portugais : « que la troïka aille se faire voir ». En France le 5 mars, « que l’ANI aille se faire voir ».

C’est le schéma dans lequel nous sommes : où le « louvoiement » se termine en « austérité » accrue ou comme au Portugal, ou bien en entrant dans les manifestations de rue comme le 5 mars

Comment ils ont étranglé le peuple grec depuis 2009 ! et cette nuit du 27 novembre encore…

Après avoir infligé 11 plans d’austérité, une véritable destruction sociale, au peuple grec, après l’avoir forcé à brader ses entreprises publiques, ruiné sa production, aggravé sa dette odieuse, liquidé ses droits sociaux, à l’éducation, à la santé, salaires et retraites, la troïka UE/BCE/FMI a joué, mardi 27 novembre 2012, à relâcher la pression.
C’est un peu comme un chat jouant avec la souris qu’il a capturé et qui est à sa merci. C’est un peu comme les barbares des temps lointains, envahissant un pays, brulant les maisons, violant les femmes, détruisant les trésors puis rendant des terres aux vaincus… pour qu’ils produisent à nouveau de quoi alimenter les occupants.
La politique d’austérité infligée par l’UE depuis 2009 sous prétexte de la « rembourser » (sic), a provoqué une telle récession qu’elle a porté la dette grecque de 100 points du PIB à 170 points du PIB !

Le financement des Etats par le Banque Centrale Européenne (BCE) selon la motion 1 Désir-Aubry-Ayrault

La seule véritable avancée pour les peuples européens aurait été que la BCE rachète directement et sans condition les titres des dettes publiques des Etats européens. C’est ce que François Hollande réclamait dans sa campagne électorale. C’est d’ailleurs ce que pratiquent pour les dettes de leur propre Etat toutes les autres banques centrales, que ce soit la Réserve fédérale des Etats-Unis, la Banque du Japon ou la Banque d’Angleterre.

La BCE bouge ? Mario Draghi et Angela Merkel la main dans la main

La politique de Mario Draghi aurait un autre avantage pour Merkel : lui éviter tout nouveau vote au parlement allemand pour augmenter les moyens du FESF et du MES. Ce vote mettrait en pleine lumière l’éclatement de sa majorité avec le refus des Libéraux et de la CSU bavaroise de voter cette augmentation. Ce qui serait du pire effet à proximité de l’échéance électorale décisive pour elle de 2013.

Chateaux en Espagne – La crise de la zone euro s’accélère

La baisse des taux d’intérêt (légèrement en dessous de 6 %) observée à la suite du crédit de 100 milliards d’euros accordé par le FESF au secteur financier espagnol, risque donc d’être de courte durée. Le risque est grand que les marchés ne soient pas du tout « rassurés » et que ces taux atteignent ou dépassent 7 %. L’Espagne devra alors soit restructurer sa dette (ce qui ne paraît pas vraiment une option envisageable par le gouvernement Rajoy), soit faire appel à un nouveau crédit qui épuisera la capacité des fonds d’intervention européens (FESF et MES). L’Italie, la 3e économie de la zone euro sera alors en première ligne.