La mobilisation reste nécessaire, indispensable sur le projet gouvernemental de Contre-Réforme des retraites !
En effet, malgré, les fortes manifestations unitaires du 10 septembre dernier, le gouvernement persiste dans sa volonté d’allonger une nouvelle fois la durée de cotisation pour avoir accès à la retraite (43 ans pour les salariés nés à partir de 1973) ! C’est le prolongement et l’aggravation des contres réformes précédentes.
Ce projet est injuste, inacceptable, il conduirait à un appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes) et interdirait l’accès au système de retraite pour les jeunes !! Les organisations syndicales prendront contact avec les organisations syndicales lycéennes et étudiantes, pour leur proposer de participer à ces rendez-vous et poursuivre la mobilisation …..
Une autre réforme des retraites est possible. La retraite à 60 ans, les départs anticipés pour travaux pénibles dès 55 ans, tels que cela existe dans de nombreux statuts et Conventions Collectives : voilà des propositions qui vont dans le bon sens !
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser l’ensemble des salaires.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par le TSCG et s’attaquer efficacement au coût du capital.
Le débat parlementaire qui s’ouvre le 7 octobre sur le dossier retraite doit être l’occasion pour les salariés de se faire entendre.
Déjà des appels unitaires à se mobiliser existent dans les départements.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES d’Île-de-France appellent :
A participer à un rassemblement interprofessionnel qui sera ponctué par une conférence de presse qui se tiendra devant le Ministère du Travail (métro Varenne) le Jeudi 10 octobre à partir de 12h30.
Enfin, les organisations syndicales signataires, organiseront une journée de mobilisation avec un rassemblement et une manifestation régionale le mardi 15 octobre à 12h30 au départ de St Augustin à l’appel de la CGT, FSU et SOLIDAIRES….Pour rejoindre le rassemblement unitaire, initié par FO, sur le Pont de la Concorde – face à l’Assemblée Nationale.
18 Commentaires
Mon pauvre Gérard je ne te comprends pas, t’es entrain d’essayer de changer les choses de l’intérieure mais malheuresement tu te bat contre des moulin à vent, j’admire ton courage mais je pense sincérement qu’il ai temps que tu fasse un petit bilan des deux ans du parti social-liberal qui nous gouverne. Recul social, cadeaux pour le MEDEF, pas d’amnistie pour les syndicat, rien pour les salariés, l’augmentation de l’age de départ à la retraite, baisse des aides pour les familles etc..
Je te salue fraternellement camarade.
Pas grave Gérard Filoche nous demandera aux prochaines élections de voter pour son parti qu’il pourra ensuite combattre… ou la réinvention du mouvement perpétuel. Un mot me viens à l’esprit, à tort ou à raison schizophrénie…
Si il y a encore des gens pour voter Ps en sachant qu’ici il faudra ensuite lutter contre eux, bien le bonjour.
Je ne vois qu’une machine infernale à se faire du mal. Bougez les lignes et votez à Gauche chers internautes mais surtout sanctionnez ce parti dont les dirigeants ne sont que des traites aux idées de Gérard. Aidez-le, faites leur une grande peur à gauche
Cordialement
Rêvons un peu : si les manifs du 10 et du 15 octobre débouchent sur une gréve générale avec des millions de travailleurs dans la rue que fait le gouvernement ? Plus précisément que fait Valls avec ses CRS ?
Poser ces questions, c’est hélas y répondre…
Sincèrement j’aimerais être dans l’erreur…
C’est marrant, Gérard parle et pense à tous un tas d’actions pour faire entendre raison aux solfériniens qui nous gouverne: grève, manif, etc…mais quand vient le seul moment ou on pourrait sérieusement les sanctionner pour leur multiples trahisons! les élections !. il nous dit: « ah , là non, il faut absolument les conforter et re-voter une énieme fois pour eux et leur affidés, sinon UMP/FN/bête immonde bla bla bla…. » ya pas comme une incohérence ???
On ira manifester et le gouvernement nous dira qu’il est obligé de faire ce que demande l’Europe pour assainir les finances publiques.
Pas de panique, on a que 1900 milliards de dette, On devrait pouvoir tout rembourser en se serrant la ceinture jusqu’en en 2070 seulement. Sauf s’il y a encore des crisounettes d’ici là ce qui est hautement probable.
Et pourquoi on en est là ?
Des réponses :
http://www.bastamag.net/article3259.html
Mais on ira manifester.
Sinon qu’est ce qu’il y a comme Roms en ce moment vous trouvez pas ? Heureusement qu’on a Valls !
he non il faut la droite UMP FN ce ce sera dix mille fois pire
tu es dans l’erreur, justement, Hollande n’a rien a voir en la matière avec le malfaisant Sarkozy
t’as remarqué que ce que tu appelles le « mouvement perpétuel » (droite gauche), il a une explication sociologique, historique, organisationnel, politique ? il fonctionne aussi cette semaine en Allemagne, (SPD) et au Portugal ( PS) ? et il fonctionnera aussi a nouveau en France, (comme après 1958, 1969, 1993, 2002) au lieu de le nier, ouvres les yeux, comprends, le et cherche à en tirer les conclusions… comme nous
certes un jour ça peut changer mais jamais par le vote, jamais par une pseudo « insurrection civique » seulement par un puissant mouvement social
il ne faut pas renvoyer le PS dans l’autre camp mais le tirer dans le notre en étant plus forts que les pressions du Medef
merci de ton salut,
mais laisse nous essayer de gravir la montagne, même si tu crois que ta colline est plus sure !
mon pauvre Ilias, je ne comprends pas ton bashing, car si nous abandonnions et échouions, c’est TOI qui perdrais !
Gérard soit honnête qu’est-ce que j’ai gagné aujourd’hui comparé à hier rien 0,8% d’augmentation de salaire, augmentation des impôts et je vais devoir travailler 43 ans pour pouvoir bénéficier ma possible future retraite.
« la droite UMP FN ce sera dix mille fois pire ».
Avec Valls et ses amis c’est pareil. Sur les Roms Sarko a fait du Le Pen, et Valls pareil. Tout ces politicards ne pensent qu’à caresser les électeurs réacs dans le sens du poil, ça les gène pas de renforcer le racisme et la xénophobie et de légitimer les idées du FN.
Rien que pour ça je ne voterai plus jamais PS, du moins tant que Valls et consort n’auront pas été désavoués et écartés des responsabilités.
De toute façon la politique socio économique des socialos est loin d’être 10 000 fois meilleure que celle de l’UMP. Tout au plus ils lèvent un le pied dans les mesures anti sociales, en attendant que la droite revienne pour enfoncer l’accélérateur. Et elle reviendra.
Seul contre poids possible : une vraie gauche, avec de vraies valeurs de gauche, et surtout indépendante du PS.
Quant au mouvement social salvateur, ne rêvons pas, il n’est pas à l’ordre du jour !
« La droite UMP FN ce sera 10 000 fois pire » nous dit Gérard. La faute à qui ? La faute à ceux qui critiquent un gouvernement qui prépare le retour de la droite ou la faute à ceux qui soutiennent ce gouvernement qui prépare le retour de la droite ?
j’en fous de la « faute à », je ne veux pas que la droite UMP FN revienne et fasse 10 000 fois pire
J’essaie d’être logique, mais apparemment, la logique élémentaire, ça te dépasse. On ne peut pas dire en même temps « je ne veux pas que la droite UMP FN arrive au pouvoir » et se foutre que le gouvernement actuel prépare l’arrivée de la droite UMP FN. Si on ne veut pas que la droite revienne il faut combattre radicalement un gouvernement qui prépare l’arrivée de la droite, c’est aussi simple que ça.
10 000 fois pire … retarder le départ à la retraite de 30 000 ans alors ? bigre !!!
c’est vrai que ça fait peur ! LOL!
Quand la droite craint le retour du bolchevisme
Le Monde.fr | 03.10.2013 à 10h26 • Mis à jour le 03.10.2013 à 14h32 | Par Patrick Roger
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Gérard Longuet à Paris, le 5 avril 2011.
On se croirait revenu quelque quarante-cinq ans en arrière, lorsque la droite gaulliste, tétanisée par Mai 68, exorcisait sa grande peur de la « subversion ». Ou plus simplement quand, il y a trente-deux ans, elle voyait dans la foulée de l’élection de François Mitterrand les chars russes défiler sur les Champs-Elysées.
En 2013, l’UMP voit de nouveau rôder le spectre du bolchevisme. Ils sont pas moins de dix-sept sénateurs, dont les anciens ministres Gérard Longuet – qui se rappelle ainsi ses jeunes années passées au mouvement d’extrême droite Occident – et Henri de Raincourt, à cosigner, mercredi 2 octobre, un communiqué titré « De l’assistanat au collectivisme ».
Oui, affirment-ils, la France est en train de sombrer dans le collectivisme. Les preuves ? « Le tiers-payant généralisé, une garantie universelle pour le paiement des loyers et, enfin, un RSA jeune. » Autant de mesures de transition gravées dans le marbre du manifeste du Parti communiste et de la Révolution permanente…
LES SOVIETS PLUS L’ÉCOLOGIE
« Face à la gauche de la gauche et ses alliés verts, qui en demandent toujours plus, les socialistes vont jusqu’au bout de l’assistanat et de la déresponsabilisation de la société française, poursuivent-ils. Nous basculons vers le collectivisme dont le modèle, de triste mémoire, s’est effondré à l’est de l’Europe, il y a plus de vingt ans. »
Pour ces sénateurs, c’est clair : la France, aujourd’hui, c’est les soviets plus l’écologie. François Hollande a habilement dissimulé ses noirs desseins. On le croyait converti à une pâle doxa social-libérale. C’était pour mieux distiller dans les veines de la société française le sournois poison d’un marxisme-léninisme teinté de vert.
« Il est temps que les Français se réveillent et c’est notre rôle, opposition nationale, de tirer le signal d’alarme », proclament en conclusion ces vaillants lanceurs d’alerte convaincus d’avoir débusqué la taupe qui dévaste le champ de nos institutions. Quoique, « opposition nationale », c’est un vocable qui évoque quelques réminiscences un brin connotées. Simple hasard ?
Le rabotage égalitaire des retraites
Au Pays d’Assedic le Gaulois
Je ne sais si le travail du dimanche dans les trois plus grandes enseignes de bricolage peut y créer davantage d’emplois qu’il n’en détruirait en semaine dans le petit commerce et dans ces trois grandes enseignes elles-mêmes, mais ce qui a surtout retenu mon attention, c’est la façon dont on s’y est pris pour pouvoir signifier à toutes les trois leur fermeture le dimanche.
On a d’abord décrété la fermeture de BRICORAMA, que ses deux concurrentes plus importantes CASTORAMA et LEROY-MERLIN n’ont que mollement soutenue, trop heureuses d’avoir été épargnées et espérant peut-être récupérer une partie de sa clientèle. C’est en tout cas ce que craignait BRICORAMA qui portera plainte contre une inégalité de traitement faussant la concurrence, ce qui permettra, sous couleur de justice, de décréter peu après la fermeture des deux autres.
C’est la même tactique que celle utilisée par la droite pour priver les uns après les autres l’ensemble des retraités d’avantages dont ils croyaient naïvement qu’ils leur étaient “acquis”.
Edouard Balladur avait d’abord ménagé fonctionnaires et salariés du secteur public, obtenant ainsi la neutralité peu glorieuse de leurs syndicats, ce qui lui avait permis de sabrer impunément les régimes de retraite des salariés du privé, disséminés entre des centaines de milliers d’entreprises, peu syndicalisés et incapables de se défendre de façon collective. Quelques années plus tard, s’adressant à ces salariés du privé, ses compères de droite s’indignaient de cette injustice: «Comment pouvez-vous supporter ce privilège qu’ont les fonctionnaires et les salariés du secteur public de partir en retraite des années avant vous. Est-ce admissible ?» Et c’est avec leur approbation, voire leur soutien, qu’ils avaient pu facilement faire subir le même sort aux autres.
Ya-t-il maintenant pour cela un meilleur équilibre ? Bien sûr que non. Mais ce n’est pas fini.
Du passé faisons table rase !
Cette tactique évoque la mésaventure du bricoleur qui entreprend d’égaliser les pieds d’une table bancale et qui, à force de les raboter l’un après l’autre, se retrouve avec une table basse … ou sans pieds du tout.
De celui-là on dira que c’est un maladroit, mais nos hommes politiques ne sont pas des maladroits, ils sont au contraire très habiles.