Lettre aux député-e-s : dites non à cette réforme anti retraites – non à la retraite à 66 ans et aux 43 annuités, non aux 2,7 milliards pris sur les petites retraites !

adresser un message à vos députés (en priorités aux 44 qui se sont sont abstenus) voir ici la liste:

http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0647.asp

C’est très simple par le moyen de cette pétition en ligne

http://www.retraites2013.org/

non au vote bloqué le 26 novembre http://www.parti-socialiste.fr/communiques/le-vote-bloque-deshonore-et-discredite-le-gouvernement-et-le-president

Le 15 octobre, vous avez été parmi les 47 députés de gauche à s’abstenir lors du premier passage à l’Assemblée nationale de la réforme du système de retraites. Grâce à votre vote, et aux votes contre de vos collègues du Front de Gauche, la réforme n’a pas obtenu la majorité absolue.

Depuis, le Sénat s’est unanimement opposé à cette réforme. Lorsqu’elle reviendra à l’Assemblée, vous aurez donc le pouvoir de la mettre en échec pour de bon. C’est dire si votre vote sera d’importance. Nous savons en effet que sur le fond votre abstention signifie un désaccord avec cette réforme.

Nous n’avons donc pas besoin dans cette lettre de vous dire à quel point cette réforme constituera une régression sociale.

Nous reviendrons cependant sur quelques points que ceux de vos collègues socialistes qui ont voté favorablement seraient bien avisés de se rappeler également avant leur vote. Il n’est pas interdit de changer d’avis surtout quand la cause est juste et correspond aux valeurs de la gauche.

Si cette réforme passe, elle entérine du coup la réforme Fillon qui mettait fin à la retraite à 60 ans. Or, si Nicolas Sarkozy a décidé de faire voter cette réforme coûte que coûte malgré une mobilisation populaire inédite, nous ne doutons pas que cela a contribué à sa défaite et donc à l’élection de François Hollande et de nombre de députés de gauche. Voter cette loi, c’est donc en quelque sorte donner une victoire a posteriori à Nicolas Sarkozy et causer une nouvelle défaite à la majorité qui s’est exprimée le 6 mai 2012.

Si cette réforme passe, vous feriez partie de la première majorité gouvernementale à faire reculer l’âge de la retraite. Une triste première. S’il fallait se convaincre que l’allongement de la durée de cotisation vaut en effet recul effectif de l’âge de départ à la retraite, il suffit de se reporter aux écrits de François Hollande lui-même. Dans le document qui retrace la «stratégie de politique économique de la France» envoyé le 1er octobre à Bruxelles, le président de la République reconnaît en effet que l’âge de départ à la retraite va faire un bond suite à l’allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035 : « A terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans. Ainsi, l’âge légal de départ est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite, qui constitue le critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques, devrait augmenter mécaniquement » écrit-il. Il est vrai qu’il convient de rassurer la Commission européenne qui avait fait de ce recul une des conditions pour assouplir pendant deux ans la règle d’or budgétaire. Mais au moins chacun, à commencer par vous, est ainsi prévenu de l‘objectif réel de cette réforme.

Enfin, si cette réforme passe, votre majorité gouvernementale aura, comme celle qui a permis les réformes Balladur puis Fillon, contribué à augmenter le chômage, à aggraver les conditions de vie et de santé des travailleurs, à baisser le pouvoir d’achat des retraités sans assurer la sauvegarde de notre système puisqu’elle refuse de toucher au coût du capital et à la politique d’austérité largement à l’origine des déficits des comptes sociaux. Elle aura également contribué à pénaliser plus lourdement les femmes, alors que les inégalités de pension entre les sexes sont déjà très importantes et que le gouvernement affirmait vouloir les réduire. En effet, tout allongement de la durée de cotisation a des effets disproportionnés sur les femmes et entraine une baisse plus forte du montant de leur pension, comme le reconnaît la Commission européenne elle-même dans un rapport récent sur les inégalités de pension entre les sexes.

Monsieur le Député, Madame la Députée, le gouvernement que vous appuyez recule beaucoup depuis quelques mois : devant les « pigeons », les lobbies agro-industriels en Bretagne, le Medef. Il ne serait pas déshonorant, au contraire, de tenir compte de ceux et celles qui lui ont permis d’être là et aussi les milliers de salariés-es, retraités-es, qui se sont mobilisés à l’appel d’organisations syndicales pour que l’ensemble des salariés-es ne subisse pas cette nouvelle contre réforme. Non seulement c’est à eux que vous devez votre mandat mais c’est aussi les revendications de ceux et celles qui luttent que vous devez entendre. Elles épousent l’intérêt général bien plus sûrement que la politique libérale malheureusement toujours en cours. C’est pourquoi nous vous demandons d’envoyer un signal fort en allant jusqu’au bout de vos idées.

Transformez votre abstention en vote contre et cette réforme ne passera pas. Cela vous permettra non seulement d’être fidèle aux aspirations majoritaires de nos concitoyens en mai et juin 2012, mais aussi de produire un électrochoc qui ne pourra être qu’utile pour la gauche et l’engager, qui sait, sur d’autres chemins que celui qui conduit, si l’on ne fait rien, à des défaites à venir.

Monsieur le Député, Madame la Députée, votre vote sera à bien des égards décisif. Il est temps de dire non. Nous espérons vous avoir convaincu.

Eric Coquerel (PG), Annick Coupé (Solidaires), Isabelle de Almeida (PCF), Guillaume Floris (GA), Pierre Khalfa (Copernic), Alain Lipietz (EE-LV), Gérard Filoche (PS) Christiane Marty (Attac) sont membres du Collectif unitaire Retraites 2013.

 

Retraite : Les parlementaires doivent entendre les salariés !!
Les URIF CGT – FO – FSU – Solidaires refusent la contre réforme
Après un « vote étriqué » par une courte majorité des parlementaires, le Sénat a rejeté à l’unanimité le projet gouvernemental sur la retraite.
Cet événement rarissime démontre la fragilité des arguments de ceux qui portent ce projet injuste, cela conforte les salariés et l’opinion publique qui refuse cette contre réforme. En effet, ce projet s’inscrit dans le prolongement des réformes précédentes.
Ce projet injuste et inacceptable conduirait à un appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes) et interdirait l’accès au système de retraite pour les jeunes !!
La retraite à 60 ans, les départs anticipés pour travaux pénibles tels que cela existe dans de nombreux statuts et Conventions Collectives : voilà des propositions qui vont dans le bon sens !
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.
Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser l’ensemble des salaires.
Pour changer de cap et faire face à la situation :
-         Il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par  l’Union Européenne, la Banque centrale Européenne, et le FMI, déclinées dans le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG)  et s’attaquer au coût du capital.
-         Il faut rompre avec ces politiques et ne pas s’entêter, comme le fait le gouvernement à passer en force une contre réforme qui remet en cause notre système de retraite par répartition.
Le texte revient à nouveau à l’Assemblée Nationale à compter du 19 novembre et serait soumis à un vote le Mardi 26 novembre !! (Ensuite le projet repartira au Sénat).
Dans ces conditions, la mobilisation reste utile, nécessaire, efficace. !
Dans la continuité des actions unitaires, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires d’Ile-de-France appellent :
A participer à la manifestation régionale unitaire le Mardi 26 novembre à 13 heures  – Rue Chaussée D’Antin (Métro Chaussée d’Antin) pour se diriger vers l’Assemblée Nationale
Montreuil, le 12 novembre  2013

51 Commentaires

  1. archerducher
    Posted 12 novembre 2013 at 20:11 | Permalien

    Messieurs les députés socialistes ce ne sera pas trahir qui que ce soit en votant contre cette réforme de la retraite, cela vous grandira et en hommage à Pierre Mauroy… et Mme Touraine qui nous a trompé s’en remettra

  2. sébastien
    Posted 13 novembre 2013 at 17:17 | Permalien

    Depuis maintenant 7 ans, les députés socialistes s’abstiennent mais ne votent pas contre (sous Nicolas Sarkozy, c’était le cas déjà pour le traité européen notamment)et tout passait systématiquement. On nous disait alors qu’on s’abstennait pour mieux faire après et voilà le résultat. Et là, on implore des députés de gauche du PS de voter contre une réforme scélérate élaborée par la gauche et de ne pas s’abstenir. Que c’est triste…ou pathétique. Pathétique car F.Hollande n’aurait jamais du faire ça, il n’a pas été élu pour ça. Rien ne change finalement.
    (on notera que l’UMP, eux votent contre, ils pourront ainsi dire aux mécontents, « nous n’étions pas d’accord avec ça », même si ce qu’ils souhaitent est pire, je vous l’accorde)

  3. Posted 14 novembre 2013 at 1:13 | Permalien

    oui, bon, mais alors, comment on convainc ?

  4. Anonyme
    Posted 14 novembre 2013 at 8:55 | Permalien

    Bah, comme vous faites, c’est juste ridicule que des députés socialistes ne votent pas naturellement contre. Les députés fdg ont voté contre sans se poser de questions.

  5. sébastien
    Posted 14 novembre 2013 at 9:00 | Permalien

    C’est sébastien en 4, désolé

  6. Dominique Babouot
    Posted 14 novembre 2013 at 10:09 | Permalien

    Tout est rapé jusqu’en 2017!
    On aura quelques chances de réorienter la gauche lorsque les socio-libéraux auront touché le fond, ce n’est pas encore le cas comme en 1969 (5 pour cent)!

    A l’heure actuelle même si le gouvernement décide à « gauche toute » accompagné des moyens adéquates c’est à dire une fiscalité écrasante pour les privilégiés, il sera obligé de revenir en arrière sous le poids de la protestation, dans la situation actuelle, il ne recevra aucun soutien!
    C’est beaucoup trop tard! C’était déjà trop tard au lendemain de la victoire qui s’était faite sur un rassemblement dont la majorité était sociale-libérale! il n’aurait jamais fallu qu’on gagne dans ces conditions!
    A l’avenir, il faudra tout faire pour éviter cet écueil, empêcher une victoire de la gauche à majorité sociale-libérale!

    Ce ne sera pas facile!
    Car qu’on le veuille ou non, la situation se reproduira à l’avenir et le danger c’est qu’une alternance à l’ump plus ou moins libérale se fasse sans nous! Il faut donc, parvenir à empêcher toute alternance autre que celle que nous préconisons, une alternance non sociale-libérale, telle est la leçon qu’on doit tirer de la période actuelle!

    De grosses controverses à prévoir à la fois au sein du ps et de la gauche, tout le monde est concerné, y compris le fdg qui le 6 mai 2012 n’a pu faire autre chose que d’appeler à voter Hollande!

  7. Posted 14 novembre 2013 at 12:13 | Permalien

    rien a voir avec 1969, le fond c’était en 1958, il a duré 13 ans jusqu’en 1972

  8. Posted 14 novembre 2013 at 12:13 | Permalien

    c’est juste ridicule de n rien comprendre a la réalité politique, faits un effort, svp

  9. Nicolas Alexis
    Posted 14 novembre 2013 at 18:14 | Permalien

    Bonjour Monsieur Filoche et les lecteurs du blog

    J’espère que vous avez transmis réellement cette lettre aux 47 députés en question, que ça n’est pas juste une tribune dans médiapart car personne ne la lira.

    En attendant je vous invite tous à adresser un message à vos députés (en priorités aux 44 qui se sont sont abstenus) voir ici la liste:

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0647.asp

    C’est très simple par le moyen de cette pétition en ligne

    http://www.retraites2013.org/

  10. Dominique Babouot
    Posted 14 novembre 2013 at 20:16 | Permalien

    Mais si, mais si!

    Epinay 71 et le programme commun 72 découlent directement de l’échec définitif de la politique de troisième force de la sfio en 69: 5 pour cent!

    Les dirigents de la sfio comme guy mollet ont été balayés pour avoir échoué à donner un débouché politique aux luttes de 68, l’immense majorité des militants à l’intérieur et à l’extérieur de l’ancienne SFIO s’est tournée vers l’union de la gauche avec le pc, le psu etc ….
    Cela ne pouvait se faire que sur un programme de gauche!

    L’histoire ne bégaie pas, elle ne recommence jamais tout à fait pareil, car l’état objectif des forces productives lui évolue, mais les memes causes produisent les memes effets.

    A l’heure actuelle, nous sommes dans une impasse , la direction sociale-libérale du ps et du gouvernement ne changera jamais, elle ne pourra que partir discréditée, donc le changement passe par une défaite de cette orientation, cela ne saurait tarder, ensuite après l’orage, le ciel se dégagera!

    Ce n’st pas de gaité de cœur, je suis triste de penser qu’on doive passer par la case défaite pour changer les choses, mais c’est la réalité!

    Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner le combat mais attendre, mais nous devons etre sans illusions pour ne pas avoir de déconvenues et surtout c’est du ps que viendra le sursaut pas de l’extérieur, comme en 71-72, mais une fois que les militants et les élus auront subi les conséquences d’une orientation qu’ils ont soutenu majoritairement quoi qu’on en dise!
    Hollande est à 14 pour cent, il ne remontera pas, fait nouveau suivant les enquetes d’opinion, il ne recueille meme plus une majorité de soutien dans l’électorat socialiste!
    comment peut-il entreprendre quelque chose dans ces conditions, la rénovation passe par l’aboutissement jusqu’au bout de son échec!

  11. Dominique Babouot
    Posted 14 novembre 2013 at 20:21 | Permalien

    Il n’y a pas que moi dans ce parti qui pense que seul un échec sévère fera changer d’avis l’équipe dirigente!

    Seuls les élus se battent pour qu’elle ne se produise pas, meme si par ailleurs ils pensent la meme chose que les autres et pour cause lorsqu’on concours à une élection, c’est pour gagner pas pour perdre, la bonne blague!

  12. Dominique Babouot
    Posted 14 novembre 2013 at 21:33 | Permalien

    1947 Paul Ramadier chasse les ministres communistes du gouvernement parceque les députés communistes refusent de lacher leur soutien aux grévistes menés par la cgt dans les usines Renault en refusant la confiance sur la politique salariale du gouvernement.

    Qui empeche de penser que si les députés socialistes proches de la gauche du ps font échouer la réforme des retraites, alors les ministres proches de ce courant soient à leur tour chassés du gouvernement!
    C’est infiniment plus grave d’ailleurs pour les députés et ministre membre du ps car ils peuvent alors etre exclus pour refus de la solidarité gouvernementale.

    Les députés en question prendront-ils ce risque comme les invite à le faire Gérard Filoche?

    Réponse bientôt!

  13. ogust
    Posted 15 novembre 2013 at 8:31 | Permalien

    bonjour,

    dominique,
    il me semble que le départ des ministres communistes se fait sur la question indochinoise;

  14. Posted 15 novembre 2013 at 9:56 | Permalien

    c’est évidemment un choix difficile mais il faut être objectif en cette circonstance : la loi anti retraites est une des plus indignes de toute l’histoire récente de la gauche, une tache historique, une forfaiture, un déni à peine croyable etant donné 20 ans d’histoire pour défendre nos retraites…

  15. Posted 15 novembre 2013 at 9:58 | Permalien

    non, un échec sévère ne les fera pas changer, au contraire il les confortera et les auto excusera, ils sont déjà prêts à le subir, ils l’attendent, il s’en excusent déjà,
    ils y verront des arguments pour ne rien changer, ils espèrent même resserrer les rangs à sa suite,

    seul un mouvement social peut modifier la situation

  16. Dominique Babouot
    Posted 15 novembre 2013 at 10:06 | Permalien

    @OGOST

    C’est bien le refus du vote de confiance au gouvernement à l’assemblée nationale la veille qui motive la décision de Paul Ramadier.
    Paul Ramadier a posé la question de confiance suite à la contestation grandissante par les communistes de la politique gouvernementale de blocage des salaires. En effet les salariés de Billancourt se sont mis en grève pour obtenir des augmentations de salaires, le mouvement s’étend, alors que la cgt a tenté de freiner le mouvement au début, elle bascule dans la contestation rapidement suivi par le parti communiste, les quatre ministres auparavant solidaires de la politique gouvernementale, la contestent de plus en plus publiquement.
    Il s’agit bien de l’élément déclencheur.
    Bien sur sur le fond il y a plusieurs facteurs, l’attitude face à l’agitation nationaliste dans les colonies et surtout le début de la guerre froide sont les raisons profondes.
    En fait il s’agit au départ d’un incident qui n’est pas jugé très grave ni par le pc ni par les socialistes, tout le monde pense qu’il s’agit d’une mésentente passagère d’autant plus qu’au sein de la sfio, Guy Mollet premier secrétaire alors plutôt sur l’aile gauche est plutôt d’accord avec les communistes, il fera tout pour qu’ils reviennent.
    C’est l’intervention de l’urss qui fait pression sur le pc pour qu’il rompe avec le gouvernement Français en entamant la lutte contre les états-unis et la contestation du plan Marshall qui scellera la rupture définitive.
    Le monde se partage en deux camps, le monde dit « libre » mené par les états-unis et celui dit « anti-impérialiste » mené par l’urss, le deuxième soutiendra tous les mouvements de décolonisation dans les anciennes colonies européennes, en Indochine puis en Algérie, les communistes Français resteront absent du gouvernement jusqu’en 1981, c’est la rupture de l’alliance tripartite socialiste, communiste, mrp mise en place à la libération. Il faut savoir que le mrp c’est la démocratie chrétienne, l’équivalent de l’udi et du modem, De Gaulle étant parti en 1946, les gaullistes existent peu en tant que force organisée.

    Voici une référence sur la création de FO dans le meme contexte, c’en est une, il y en a d’autres : http://www.cartage.org.lb/fr/themes/Geohis/Histoire/chroniques/pardate/Chr/471219a.HTM

  17. Margareth
    Posted 15 novembre 2013 at 11:29 | Permalien

    non mais le problème c’est que là, l’histoire est en train de se faire sans vous les soc-dem qui croyaient encore à une révolution par les urnes.

    Si on suit le fil de ce blog, Vous allez pas un Quimper avec les masses.
    Vous écrivez une lettre aux députes paske bien sûr soi-disant vous êtes républicains et respectueux.
    Le FDG, vous considérez qu’il fait diversion quand il parle manif Fisc paske bien sûr avec Sainte Taubira cette salope pour vous une manif korrekt est une manif antiraciste.

    Sérieux de temps en temps faites un petit récapitulatif…
    du niak du niak !!!

  18. Posted 15 novembre 2013 at 11:29 | Permalien

    On va vers le mur à 200 à l’heure.

    Le dernier sondage IPSOS donne FH et JMA à 21 % !
    BVA indique que pour la première fois, François Hollande est donné minoritaire (les opinions favorables sont inférieures à 50 %) chez les sympathisants socialistes (a fortiori dans l’ensemble des électeurs de gauche) !
    Les électeurs socialistes comprennent donc mieux que François Hollande que la politique de baisse du coût de la force de travail nous entraîne vers la récession, donc vers davantage de chômage, dont vers une pression accrue à la baisse sur les salaires, donc moins de demande solvable… le cercle vicieux est enclenché. [...]
    Le renversement que révèle le sondage BVA ouvre une nouvelle phase : que dans l’électorat socialiste François Hollande n’obtienne plus qu’une minorité d’opinions favorables, indique que la mobilisation sociale mûrit. Le mouvement de masse, qui n’avait pas pu se lancer contre la loi du 14 juin attend l’occasion favorable pour faire reculer le gouvernement sur un enjeu majeur (retraites, salaires, licenciements). Le rejet de la contre-réforme des retraites pourrait être un signal.
    Une étincelle peut mettre le feu à la plaine.
    Le recul du gouvernement de la gauche sauverait le PS de la honte de tomber à 5 % comme ce fut le cas de Deferre à la présidentielle de 1969, comme c’est le cas du PASOK en Grèce.

    Pierre Ruscassie D&S

  19. Posted 15 novembre 2013 at 11:57 | Permalien

    je ne crois pas a une revolution par les urnes, demandez au PG plutôt, nous D&S ne croyons pas à une insurrection civique comme eux…
    c’est sous l’influence des luttes sociales qu les changements electoraux se produisent

    nous avons soutenu les Michelin, les PSA, les Goodyear, la Redoute, et des centaines d’autres combats salariés que la grande presse étouffe
    le 10 septembre, le 15 octobre,
    nous allons manifester encore et encore avec nos syndicats pour nos retraites le 26 novembre et en décembre,
    somme surpris de cet appel soudain plaqué au 1er decembre, hors syndicats,

    nous appellerons aussi en Bretagne le 23 nov
    nous avons été très nuancés entre les manifs de Quimper et de Carhaix… justement parce que Doux, Gad, Tilly Sabco étaient à Quimper même manipulés par les grandes chaines alimentaires Sanders, etc… il y avait FO, une partie de la FSU, Attac, LO, NPA… nous avons distingué sous les bonnets rouges, les gros bonnets des autres, les poils bruns masques sous le bonnet Armor lux fabriqué en Ecosse, et appelé à l’unité… qui se réalise en grande partie avec 7 syndicats le 23 novembre, (sans FO hélas)

  20. Dominique Babouot
    Posted 15 novembre 2013 at 12:17 | Permalien

    Franchement qui est prêt à subir le revers électoral annoncé?
    Surement pas Francois Hollande, JMA les quelques dizaines qui les entourent, leurs relais à l’AN qui au lieu de faire leur travail de parlementaires se comportent comme la voie de son maitre en oubliant que ce comportement bonapartiste et très peu républicain est fort peu socialiste!

    Ceux qui vont subir sont les élus d’abord et bientôt dans les centaines de municipalité à qui on ne demande pas l’avis sur les retraites ou autre chose. Ceux là qui constituent 1/3 des adhérents du parti qui ont une influence considérable dans les sections socialistes dont la principale activité est de les faire élire!
    Alors une fois qu’ils auront perdu leur place, pardonneront-ils aux responsables?
    Cela est d’autant moins vrai que pour certains ils y perdront jusqu’à leurs moyens d’existence( l’activité d’élu ou d’adjoint dans les mairies étant pour certains la seule activité professionnelle rénumérée qui les occupe à plein temps)

    Une immense colère va se lever dans le parti si les élections municipales sont aussi mauvaises qu’on le prévoit, un véritable divorce va s’opérer entre l’équipe de l’élysée et le ps, pire que les hésitations de l’affaire Léonarda, mille fois pire!

  21. Dominique Babouot
    Posted 15 novembre 2013 at 12:28 | Permalien

    Franchement à propos des retraites, l’équipe de Francois Hollande n’a jamais varié a toujours refusé et ceci depuis bien avant la primaire de prendre en compte une autre avancée que celle déjà actée de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé tot.

    Avant l’élection comme après Francois Hollande s’est toujours montré intraitable sur cette question en s’en tenant à ce qu’il a toujours dit, il a gagné la primaire malgré cela, il a gagné la présidentielle malgré cela, continuant à imposer seul SA LIGNE dans le plus pur esprit bonapartiste de la cinquième en s’appuyant sur les médias et sur fond de rejet de Sarkozy.
    A l’heure de l’échec il se retrouve donc seul puisque les médias lynchent après avoir laché comme c’est leur habitude!
    Comme dans les années 70, la direction sociale-libérale du parti devra etre balayée à la fois par le mouvement social et les échecs électoraux pour que le renouveau de la gauche puisse arriver!

  22. Posted 15 novembre 2013 at 12:33 | Permalien

    mais si tu te trompes, ils sont prêts! ils disent « ‘on perd toujours les élections intermediaires », (ce ne fut pas le cas pour jospin pourtant)
    Il se dit coté elysée que 200 villes de plus de 30 000 hbts seraient sur la sellette et qu’on pourrait etre 3° aux européennes…
    ils sont tellement fanatiques sur la ligne actuelle suivie, qu’ils envisagent cela comme une épisode douloureux mais nécessaire…

  23. Posted 15 novembre 2013 at 12:35 | Permalien

    mais meme en admettant la ligne de hollande que tu décris elle n’est PAS celle de la loi qui confirme fillon 42 annuites en les portant à 43 annuites ce qui met la retraite effective à 66 ans (d’apres le gvt lui même !) et qui pille 2,7 milliards sur les petites retraites

  24. Dominique Babouot
    Posted 15 novembre 2013 at 12:51 | Permalien

    Un mouvement social d’ampleur peut-il éclater alors que la gauche est au pouvoir?

    Ou, quand sur quelle motivation?

    Ce n’est pas impossible, l’histoire prouve que cela s’est déjà produit, c’est pourquoi je rappelle le précédent historique de 1947 qui bien que différent par rapport aux conditions historiques a des similitudes, on peut d’ailleurs imaginer les militants de l’aile gauche du ps dans la peau des communistes par rapport à un mouvement social.

    La question des retraites sera-elle l’élément déclencheur?
    Je ne le pense pas pour plusieurs raisons.
    Si c’est effectivement un symbole de la gauche, celle de 1981, Pierre Mauroy l’avait rappelé, parmi les salariés non politisés, elle n’interpelle réellement que ceux les plus agés qui sont proches de leur fin d’activité, pour les autres c’est une perspective lointaine, d’autant plus que JMA a été relativement habile en mettant en avant 2035 comme départ de la réforme et en minimisant les conséquences plus précoces.
    Par contre l’insécurité grandissante par rapport à l’emploi, l’angoisse par rapport aux risques des fermetures d’entreprises peut gagner l’ensemble du corps des salariés actifs au point de provoquer une explosion point de départ d’une crise sociale généralisée.
    Là encore rien n’indique que le mouvement fera reculer le gouvernement, cela peut créer au contraire une situation instable qui ferait éclater la majorité, menacerait l’unité du ps et pourrait aboutir au contraire à une droitisation et son cortège de répression du mouvement social.
    Enfin aboutir à l’écourtement du quinquennat si malgré tout ils ne parviennent pas à éteindre l’incendie et là effectivement ceux qui se croient à l’abri à l’élysée et dans leur permanence parlementaire serait directement menacés!

    De ce point de vue, si la menace est immédiate pour les élus de terrain, les autres les conseillers et autres technocrates de l’appareil d’état peuvent aussi réfléchir qu’ils ne perdent rien pour attendre et qu’ils ne sont pas quoi qu’on puisse le penser à l’abri jusqu’en 2017?

    Mais telle une carriole embourbée dans le marais pour avoir pris la mauvaise direction, cette équipe dirigente peut elle encore sauver ce qui peut l’etre en retournant sur l’autoroute, rien n’est moins sur!

    Si ce n’est pas le cas, elle rentrera dans sa carcasse pour s’abriter comme elle peut des coups avec l’espoir insensé que le secours vienne d’un évènement extérieur, la fin de la crise en europe par exemple!

  25. Dominique Babouot
    Posted 15 novembre 2013 at 12:55 | Permalien

    Hollande est prêt à sacrifier les mairies, les maires et conseillers municipaux ps, l’admettront-ils

  26. Ignace
    Posted 15 novembre 2013 at 23:26 | Permalien

    Le PS a tué la gauche. Il garde des taches colorées, comme Gérard, pour pleurer lors des coups durs, façons Cahuzac.
    C’est terrible : quoiqu’un peu naïf, je suis convaincu que Gérard est sincère. Je lis toutes ses interventions.
    « C’est ce qui fait sa valeur », rétorque le Président Ennemi-de-la-Finance-Aux-Dernières-Nouvelles.
    Bises tristes.

  27. Dominique Babouot
    Posted 16 novembre 2013 at 11:12 | Permalien

    Pierre Ruscassie commente les derniers sondages et constate que FH a perdu la majorité y compris au cœur de son électorat, il en conclue que l’accord avec ce qu’on dit nous la gauche du parti progresse parmi les sympathisants socialistes et de la gauche.

    J’émet des doutes sur cette affirmation: Réponse à Pierre Ruscassie:

    Je le cite:

    « Les électeurs socialistes comprennent donc mieux que François Hollande que la politique de baisse du coût de la force de travail nous entraîne vers la récession, donc vers davantage de chômage, dont vers une pression accrue à la baisse sur les salaires, donc moins de demande solvable… le cercle vicieux est enclenché. [...]
    Le renversement que révèle le sondage BVA ouvre une nouvelle phase : que dans l’électorat socialiste François Hollande n’obtienne plus qu’une minorité d’opinions favorables, indique que la mobilisation sociale mûrit. Le mouvement de masse, qui n’avait pas pu se lancer contre la loi du 14 juin attend l’occasion favorable pour faire reculer le gouvernement sur un enjeu majeur (retraites, salaires, licenciements). Le rejet de la contre-réforme des retraites pourrait être un signal.
    Une étincelle peut mettre le feu à la plaine. »

    Il s’agit d’une interprétation qui nous est favorable, il en existe une autre.
    L’avis des sympathisants socialistes, pourrait ne pas avoir changé depuis la primaire ou rappelons-le FH n’était pas majoritaire mais suffisamment puissant pour être le seul à pouvoir conduire la bataille face à Sarkozy, ce qui expliquait le soutien que lui avait apporté au dernier moment Arnaud Montebourg qui avait voulu éviter que se répète les catastrophiques conditions dans les quelles Martine Aubry avait été désignée premier secrétaire du ps à la suite du congrès de Reims.
    Il pourrait donc s’agir d’un rejet de la personne de François Hollande et non pas de sa politique, les électeurs reprochant au président non pas de faire les mauvais choix mais d’avoir de mauvais résultats! C’est d’ailleurs vrai aussi pour une part importante des Français.
    Les commentateurs médiatiquement évoquent d’ailleurs les deux possibilités quand ils évoquent un remaniement ministériel et le remplacement du premier ministre soit par Arnaud Montebourg ou Martine Aubry pour satisfaire ceux qui veulent une politique plus à gauche, soit par Manuel Valls pour ceux qui pensent que si on ne réussit pas c’est à cause d’un problème de méthode et non de fond
    Conclusion:
    Certes l’échec du gouvernement apporte de l’eau à notre moulin en semant le doute sur l’exactitude des solutions proposées, mais nous sommes au milieu du gué, il faut convaincre que ce que nous proposons apportera une amélioration économique.
    Une dernière idée:
    Nous sommes vent debout contre les reculs sociaux , nous avons raison, c’est la raison d’être de notre engagement en politique.
    Mais malheureusement, la gangrène de la résignation dans l’opinion progresse, les salariés sont prêt à accepter des sacrifices, ce qui les met surtout en colère, c’est que ces sacrifices ne servent à rien et qu’on constate au contraire que la situation s’aggrave.
    Il est donc préférable de positiver notre argumentation en montrant que nos solutions ne se contentent pas d’améliorer le social mais qu’elles permettent surtout de sortir de la crise!

  28. Posted 16 novembre 2013 at 23:48 | Permalien

    non… sur la colline d’à coté … vous voulez dire

  29. Philippe Bouts
    Posted 17 novembre 2013 at 12:05 | Permalien

    J’ai écrit à mon député, oui, mais je crains que cela ne soit totalement inutile ! Ces élus ne nous représentent plus depuis longtemps et ne sont inquiets que pour leur petits privilèges, ils ne s’occupent donc que de protéger leur propre caste.

  30. Anonyme
    Posted 18 novembre 2013 at 2:22 | Permalien

    Hey cousin te souviens-tu les émeutes en 2005 ?
    ou Larzac 2003 c’est toujours les mêmes qui trinquent
    Le tiers-monde en dehors de l’Europe forteresse
    Les ghettos, les précaires et des millions de détresses
    Rien n’arrête les vendeurs d’armes et leurs médias de masse
    Rien ne stoppe les publicitaires ils prennent tout l’espace
    Et alors que la donne écologique est au rouge
    C’est les plus gros pollueurs qui repeignent tout en vert
    A l’heure actuelle ne pas mettre un hi-kick dans le décor
    C’est se voiler la face et fouetter ses propre frères
    Car pendant qu’ils rajoutent le mot durable à chaque phrase
    Ils continuent de piller le fer, le coton , le gaz
    Faut coûte que coûte au goutte à goutte ou pas démonter tout ça
    Faut bloquer les ports les routes et les villas des Séguéla
    Faut grimper les tours des firmes et déchirer tous leurs contrats
    Réquisitionner les terres et y faire pousser la hillia

    Comme Henry David Thoreau comme le mouvement Yomango
    Nous on désobéit (chœurs)
    Comme l’assemblée populaire des peuples de Oaxaca
    Comme les Faucheurs Volontaires comme le parti Black Panthers
    Comme le Mouvement des Sans Terre comme les Antinucléaires

    Hey Rhouya désobéir c’est maintenant plutôt la mode
    On ne peut plus se nourrir de leurs animaux malades
    Presque toutes les rivières charrient leurs pesticides
    Et silence quand la France supervise un génocide
    On entendra toujours dire que tout casser c’est pas bien
    Ou le sempiternel « à quoi bon ça sert à rien »
    On oublie que pour avoir mis la planète à genoux
    Ils n’ont pas été vraiment peace compréhensifs et doux
    C’est la course contre la montre il faut maintenant tout péter
    Avec les pays du Sud c’est la solidarité
    Nous on est truffé d’amour pas de puce RFID
    L’ADN de la connerie on va tous le décoder
    Faut coûte que coûte au goutte à goutte ou pas démonter tout ça
    Faut bloquer les Bolloré, les Monsanto, les Areva
    On obéit à nos valeurs et on bâtit de nos bras
    On boycotte on ruse et à l’occase on leur fout le Darwa

    Comme le Clan du Néon, comme les Déboulonneurs
    Comme le groupe Résistance à l’Agression Publicitaire
    Comme les Brigades de Clowns, ou les Yes Men et leurs farces
    Comme le groupe Génocide Made In France au Champ de Mars
    Comme le mouvement des Conti défonçant la préfecture
    Comme l’appel des 200 maîtres, comme l’action des Jeudi Noir
    Comme l’endurance du Réseau Education Sans Frontière
    Comme Rockin à Denisot ou Tiken Jah aux victoires
    Les films de Coline Serreau, de Pierre Carles ou Michael Moore
    Comme les sites Wikileaks comme des millions de hackers
    Comme Hessel, Rosa Parks, comme Mandela et Gandhi
    Comme Yves Peirat, Sankara ou Adolfo Kaminsky
    Comme les peuples d’Egypte, d’Islande et de Tunisie
    Comme ce que l’on fait chaque jour modestement de nos vies

    Faut coûte que coûte au goutte à goutte ou pas démonter tout ça
    Faut bloquer EADS Dassault Thomson et Matra
    Faut stopper les industriels et faire cesser leurs dégâts
    Faut se remonter les manches et dévisser tout leur barda

    Faut plus confier les manettes à tous ces pébrons de l’ENA
    Faut coûte que coûte au goutte à goutte ou pas démonter tout ça
    On obéit à nos valeurs et on bâtit de nos bras
    On boycotte on ruse et à l’occase on leur fout le Dawa

    http://cacahuete.info/duvalmc-desobeir

  31. rêveur
    Posted 18 novembre 2013 at 9:29 | Permalien

     » Bah, comme vous faites, c’est juste ridicule que des députés socialistes ne votent pas naturellement contre. Les députés fdg ont voté contre sans se poser de questions.  »

    Le programme du CNR est d’autant d’une actualité mordante :)
    « Ils nous ont dit : Vous êtes fous ! »
    https://www.youtube.com/watch?v=bfwZ7SbHe-k

    C’est pour ça qu’ils & elles l’ont fait. Et l’histoire proue qu’ils & elles avaient raison.

  32. rêveur
    Posted 18 novembre 2013 at 9:30 | Permalien

    En .31
    rêveur (oubli ?)

  33. Margareth
    Posted 18 novembre 2013 at 15:44 | Permalien

    on s’en tape de la vidéo
    pas une histoire de lois et de décrets la sécu…

  34. rêveur
    Posted 18 novembre 2013 at 16:38 | Permalien

     » pas une histoire de lois et de décrets la sécu…  »

    Bah si justement, c’est carrément une histoire de loi. Ca vient d’Ambroise croizat, ministre à la libération (mouvance communiste).

    Il serait encore là, y’a fort à parie qu’il lorgnerait du côté de la soi-disant « colline ».
    http://www.fakirpresse.info/Trous-de-memoire,239.html

    La révolution citoyenne, changer les institutions, passer à une 6 ème (La 5 ème étant beaucoup trop autoritaire, monarchique…), c’est quoi justement ? Bah, des loi.
    Bref, changer de cadres institutionnels, juridiques, … pour permettre une meilleure vie de toutes et tous.

     » pas une histoire de lois et de décrets la sécu… « . Bah si. Comme le travail des enfants (un môme, ça va à l’école pas à l’usine.), comme les vacances, comme la journée de 8h, comme la retraite, comme les arrêts de travail, c’est avant tout une histoire de droits. Et plus nous serons nombreuses & nombreux, plus le rapport de forces changera.

  35. Asclepios
    Posted 18 novembre 2013 at 20:09 | Permalien

    Voilà la réponse faite par un député à mon interpellation (texte du collectif retraite 2013), preuve qu’il n’a pas lu ou qu’il nous prend pour des demeurés :
    « Monsieur,

    Vous avez appelé mon attention sur les augmentations d’impôt actuellement votées au Parlement et qui touchent particulièrement les retraités. Vos observations portent notamment sur plusieurs mesures de financement de la réforme des retraites qui sont votées dans le cadre du projet de loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

    Je tenais à vous assurer que j’avais pris connaissance de votre courrier avec toute l’attention qu’il mérite.

    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a osé qualifier de réforme juste et structurelle un projet de loi relatif aux retraites qui se résume à un cocktail d’impôts, de taxes et de hausses de cotisations supplémentaires. Cette prétendue réforme est irresponsable à double titre : non seulement elle n’apporte aucune solution durable au déficit de notre système de retraites, puisqu’elle ne finance que 8 des 21 milliards du déficit attendu en 2020, mais les choix de financement effectués reviennent à baisser les pensions, le pouvoir d’achat des salariés et la compétitivité des entreprises. Tous les Français vont devoir payer la note d’une politique qui manque de courage et de vision. Les retraités, en particulier, sont très lourdement mis à contribution : d’ici 2020, ils participeront au financement de la réforme à hauteur de près de 3,2 milliards d’€.

    Conscient de cette situation, je me suis farouchement opposé à l’ensemble des mesures qui fragilisent les retraités.

    Le report au 1er octobre de la revalorisation des pensions, qui met les retraités à contribution à hauteur de près 2 milliards d’ici 2020, a fait l’objet d’une condamnation unanime des députés UMP : c’est d’ailleurs à la suite d’une demande de scrutin public de la part du Groupe UMP que l’article 4 du projet de loi de retraites portant cette disposition a été supprimé du texte. Toutefois, le gouvernement a utilisé les outils que met le règlement de l’Assemblée nationale à sa disposition, pour réintroduire cette disposition à la fin des débats, au mépris de l’avis de la représentation nationale.

    Nous nous sommes par ailleurs opposés à la fiscalisation de majorations de pensions pour trois enfants. Nous avons naturellement déposé des amendements de suppression de cet article injuste qui risque d’entraîner l’assujettissement de nombreux foyers retraités à l’impôt sur le revenu. Malheureusement, ces amendements n’ont pas été adoptés.

    Au pouvoir, nous avons toujours défendu le pouvoir d’achat des retraités. Ce gouvernement fait clairement le choix de baisser les pensions. Il faut rappeler, à cet égard, que ces hausses d’impôt s’ajoutent à la mise en place, l’année dernière, de la taxe de contribution additionnelle de solidarité.

    Vous estimez que plusieurs milliards d’économies pourraient être effectuées en alignant les régimes spéciaux sur le régime général. C’est tout à fait exact.

    C’est pourquoi le Groupe UMP a déposé et défendu de nombreux amendements visant à compléter le bilan des précédents gouvernements en matière de convergence. En effet, rappelons que les lois de 2003 et de 2010 ont permis d’harmoniser les règles qui s’appliquent en matière de durée d’assurance, d’âge légal, de décote, d’indexation, et de taux de cotisation, tant pour les fonctionnaires que pour les salariés.

    Toutefois, certaines inégalités subsistent. La prise en compte de différentes périodes de référence dans le calcul des pensions est totalement inéquitable. En effet, la période de 6 mois, retenue pour les fonctionnaires, est devenue le marqueur d’un sentiment d’injustice, sachant que les pensions de public restent sensiblement plus élevées que celles du privé.

    De même, malgré les décrets pris par le précédent gouvernement en 2008, qui ont permis de briser le tabou des régimes spéciaux, les catégories actives de ces régimes continuent de bénéficier d’avantages qui deviennent insupportable eu égard aux efforts qui sont demandés à tous les Français.

    Or, le gouvernement est resté sourd à nos amendements et interpellations, arguant du fait que le taux de remplacement des pensions était le même dans le privé et dans le public. Or, chacun sait que le taux de remplacement n’est pas une donnée fixe mais est amené à évoluer dans les années à venir au détriment des salariés du privé.

    Non seulement cette réforme exclut toute mesure de convergence supplémentaire entre les retraites du public et celle du privé, mais le gouvernement a décidé d’étaler sur une période plus longue l’application des hausses de cotisations que les fonctionnaires devront assumer au même titre que l’ensemble des salariés. Un comble, si l’on songe qu’il ne propose aucune mesure de financement des 13 milliards de déficit qu’il faut pourtant trouver d’ici 2020 pour garantir, au premier chef, le versement des retraites des propres agents de l’Etat.

    Ces considérations prouvent bien que le gouvernement impose aux parlementaires un projet de loi avant tout électoraliste. Son attitude est regrettable et dangereuse : s’il reste sourd aux aspirations exprimées par les Français en faveur de plus d’équité, il met surtout en péril la pérennité de notre système de retraite par répartition.

    C’est pourquoi, je reste, ainsi que l’ensemble des députés UMP, pleinement mobilisé en vue de la deuxième lecture du projet de loi sur les retraites qui interviendra dans les jours à venir.

    Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Bernard DEFLESSELLES,
    Député des Bouches du Rhône »

  36. luc
    Posted 18 novembre 2013 at 21:42 | Permalien

    Selon un sondage BVA, les Français veulent moins de fonctionnaires, des fonctionnaires qui travaillent plus et un gel de toutes les prestations sociales.

    - 66% des français veulent augmenter la durée de travail des fonctionnaires.
    - 60% des français veulent geler toutes les prestations sociales.
    - 56% des français veulent supprimer des postes de fonctionnaires.

    Contrairement à certains, les français ont compris qu’il est temps de réduire les dépenses publiques.

    Source
    Reuters Les Français veulent moins de fonctionnaires, qui travaillent plus.

  37. Asclepios
    Posted 18 novembre 2013 at 22:28 | Permalien

    ah! Luc, c’est bien connu, les fonctionnaires, ça travaille pas, ça coûte cher etc…
    Mais comment te soigneras-tu quand il n’y aura plus d’hôpital public, que feras-tu de ton gamin en difficulté dans une classe de CP à 35? ah oui, tu iras dans le privé, qui lui ne te coûtera rien! et puis des milices privées pour ta sécurité.
    j’aime bien ton anagramme, Luc!
    Mais raconte nous ce que coûte un PPP (par ex, la collecte de l’écotaxe, certains hôpitaux) Raconte-nous comment les sociétés autoroutières se gavent sur le dos, d’abord des contribuables qui ont payé les infra-structures, puis sur le dos des usagers qui ainsi payent une deuxième fois.
    Et si tu nous racontais les 9% de la richesse produite par le pays confisqués par les actionnaires alors qu’il y a 30 ans, c’était 3% (soit juste 120 milliards d’€ de plus par an et qui ne vont surtout pas à l’investissement!)

  38. sylvie
    Posted 18 novembre 2013 at 22:45 | Permalien

    les français veulent moins de fonctionnaires pour les autres mais pas pour eux !

  39. Dominique Babouot
    Posted 18 novembre 2013 at 23:05 | Permalien

    C’est cela, les français veulent qu’on gèle les prestations sociales des autres mais pas les leurs!
    Les français veulent faire travailler les autres le dimanche mais pas travailler eux-mêmes
    Les français veulent moins de fonctionnaires, ils proposent qu’on supprime des postes à condition que ne soit pas leurs amis proches ou les membres de leur famille qui soit concernée .
    De même pour l’immigration ils souhaitent qu’on renvoie tout ces immigrés chez eux sauf s’il s’agit de leur. Beau frère ou belle sœur.
    Mais arrêtez avec ces sondages bidonnes
    Les médias dépositaire de la pensée unique, non contents de nous déverser leur propagande à sens unique sans que personne ne leur porte jamais contradiction, essaient maintenant de faire croire par des sondages fabriques et orientes que les français sont d’accord avec eux!
    De grâce Luc, Nemo etc présentez nous des arguments, nous y répondrons mais n’appelez pas les sondages à la rescousse!
    On se demande pourquoi on vote, pourquoi on élit des députés pour décider des lois puisqu’il suffit d’un sondage pour connaître l’opinion du peuple sur tous les sujets!

  40. Dominique Babouot
    Posted 18 novembre 2013 at 23:24 | Permalien

    Le 11 novembre les huées sur les Champs Elysées avaient été fabriqués par un montages
    Systématiquement on monte en tête d’épingle des mouvements isoles et disparates, en faisant croire que c’est général, on manipule, on manipule encore pour arriver à « fabriquer l’opinion »
    C’est cela l’information en France
    Des journaux réduits à quelques feuilles ou on présente toujours une seule version , des journaux télévises qui durent moins d’une demie-heure ou ce sont toujours les mêmes personnages qui imposent « leur verite »

    ASSEZ! ASSEZ! ASSEZ!

  41. sebastien
    Posted 19 novembre 2013 at 0:42 | Permalien

    Que j’en ai marre d’entendre ou de les lire ces sondages ridicules. mais allez donc dans les toutes petites communes où la (ou le) petite secrétaire doit gérer la commune, l’intercom, les différents syndicats (gestion é »clairage, eau, électricité,…) et vous ne compterez plus vos heures (et pourquoi pas faire autant d’heures voire plus que vous luc).
    Les dépenses publiques à baisser, une arnaque, des fonctionnaires à virer, une arnaque pour simplets et bas de plafonds encore. Allez, regardons les USA, ils ont privatisé, virer des fonctionnaires et ils sont bien plus mal que nous au niveau endettement… C’est vrai quand on est très riches là-bas, no problem par contre les autres, crevez en silence!
    Vraiment, ces sondages bidons stupides basés sur des préjugés balancés par des gens comme certains fréquentant ce forum montrent le niveau de réflexion et le niveau intellectuel de la population qui est déplorable.
    Au moins, les vrais fautifs peuvent dormir tranquille, ils ont de bons petits toutous soldats pour relayer leurs conneries tout en se déresponsabilisant…
    Chiche, virons les fonctionnaires, et notre système bancaire si exempt de tout reproche se casse la gueule en deux secondes. Les fonctionnaires sont parmi les plus endettés de ce pays mais ils remboursent, grâce à cette garantie qu’est l’Etat.
    Moins de prestations sociales, bien. Proposons donc à toutes ces personnes d’y renoncer puisquils n’en veulent plus. A moins que ce soit moins pour les autres.
    Au moins le système tomberait pour de bon et on passerait à autre chose de plus humain et solidaire, autre chose que ces sondages et préjugés complètement débiles.

  42. Nemo
    Posted 19 novembre 2013 at 5:55 | Permalien

    Imaginons un instant que nous puissions d’un coup de baguette magique faire disparaître immédiatement l’un des deux secteurs ( public ou privé). Que se passerait il ?
    Si on fait disparaître le secteur public, le privé pourrait facilement s’en passer, il se réorganiserait, construirait plus de cliniques privées et d’écoles privées, … Bref, il s’en sortirait facilement sans le poid des impôts, charges, taxes, peut être en mettrait il en place d’autres d’ailleurs pour financer divers projets, je ne sais pas, mais il s’en sortirait.
    Si on fait disparaître le secteur privé , c’est simple, le secteur public meurt de faim dans les trois jours, puisque sa seule source de financement et de survie est le secteur privé et l’argent qu’il lui ponctionne, il ne produit aucune richesse.
    Donc il est temps de remettre les choses à leu place: le payeur est le secteur privé, et a ce titre il mérite un peu plus de respect et de considération de la part du public, car il paye bien plus qu’il ne reçoit. Les allocs ou le rsa c’est bien joli, mais si vous aviez mis de côté toutes vos cotisations urssaf vous auriez bien plus d’argent sur votre compte que ce que vous avez touché en prestations…

  43. sébastien
    Posted 19 novembre 2013 at 7:53 | Permalien

    Et si vous virez le secteur public, la consommation s’écroule en partie (c’est un amortisseur de crise). Enfin, sans secteur public, tout coûterait plus cher car on le paierait quand même bien plus. Donc je préfère payer des impôts pour payer le secteur public pour le bien général plutôt que d’engraisser quelques bonhommes qui ne pensent qu’à leur gu….
    Enfin, aux dernières nouvelles, beaucoup d’entreprises étaient publics, généraient des profits (énergie, eau,les besoins de base) et n’avaient pas besoin de privé pour vivre .Il est prouvé qu’une gestion de l’eau privée est plus chère (il faut bien payer les parasites intermédiaires) et avec un réseau bien moins bien entretenu (beaucoup de fuite donc de perte d’eau car cela coûte « cher » et ce n’est pas « rentable »).
    Les deux secteurs sont nécessaires, le bien public au public (l’indispensable), tout le superflu inutile au privé (on aurait le choix de s’en passer alors que l’alimentation, l’eau et l’énergie, ce n’est pas possible).
    Ici, il y en a certains qui ont oublié que la France était forte lorsqu’elle était solidaire et non égoïste à mourir (d’ailleurs notre société en crèvera et nous avec de cet égoïsme).
    Je demande juste le respect pour les fonctionnaires qui s’arrachent pour le bien commun et ce malgré les préjugés bêbêtes relayés par beaucoup.

  44. sébastien
    Posted 19 novembre 2013 at 8:53 | Permalien

    Mais Nemo, il est vrai que le secteur public dépend en partie du secteur privé (en partie car le public paie ses impôts et ne fraude pas). Le débat est plus philosophique: pour la solidarité ou pour ma petite personne, pour la juste répartition des richesses ou pas de partage (pour moi, l’Onu, au lieu d’essayer de lutter contre la pauvreté avec les échecs qu’on connaît devrait lancer un programme contre la richesse excessive, ils sont moins nombreux et ce serait plus facile tout en soulagenat le plus grand nombre), pour ou contre la liberté du privé même quand celui-ci détruit notre environnement à tous (agriculture par exemple). Je pense qu’on ne sera jamais d’accord et je dois dire que je m’interroge de l’intérêt que vous avez à intervenir (vous et d’autres) sur des forums ou les gens ne sont pas d’accord dès le départ avec vous. mais c’est intéressant de voir ce que pense une partie de la France.

  45. Nemo
    Posted 19 novembre 2013 at 9:33 | Permalien

    « Mais Nemo, il est vrai que le secteur public dépend en partie du secteur privé (en partie car le public paie ses impôts et ne fraude pas) »
    Ah bon ? et C.Guéant qui a avoué avoir touché pendant des mois une prime de 10 000 euros en liquide, non déclarée, de même que plusieurs autres fonctionnaires, parce que « c’était l’usage » ?
    Et le ministre Cahuzac ?
    Ils ne fraudaient pas tous ces gens là ?

    Le fait est que le secteur public est devenu pantagruélique, et nous n’avons plus les moyens de l’entretenir. Le ras le bol fiscal n’est pas qu’une vue de l’esprit, les contribuables en ont assez.

  46. Posted 19 novembre 2013 at 9:40 | Permalien

    1 pas de baguette magique
    2 ce ne serait pas une baguette magique mais d’enfer, un cataclysme, la société ne pourrait plus fonctionner le PIB s’effondrerait
    3 si le secteur privé prenait la place comme la santé au US, ca couterait plus cher, ca marcherait moins bien, seuls les riches s’en tireraient, pareil pour l’école, les transports, l’énergie etc
    4 l’argent social mis sur des comptes prives, il finit dans les caves à subprimes et dans les iles caiman,
    5 sans impot redistributif, les riches oisifs voleraient des dizaines de milliards de plus sur le dos des travailleurs

  47. Posted 19 novembre 2013 at 9:43 | Permalien

    ah la bonne démagogie poujadiste contre les fonctionnaires, cela existe avec variante depuis deux siècles, les fachos de toute nature, jusqu’aux libertariens Cromagnon, cultivent cette imbecillité,
    mais va écrire ça ailleurs, « nemo », ici, on pense qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires, pas assez de public, que le prive, ce marche moins bien, c’est gabegie et cie…

  48. VINCENT Paul
    Posted 19 novembre 2013 at 10:15 | Permalien

    La résolution définitive du problème des retraites, rien de plus simple !

    Il suffirait que plus personne n’ait envie d’arrêter de travailler comme c’est déjà le cas des hommes politiques ou des chefs d’entreprises, lesquels s’accrochent à leur job et s’efforcent de le conserver le plus longtemps possible, même âgés et montrant parfois des signes de fatigue. Ceux-là connaissent donc à l’évidence la recette qui permettrait à tous d’être dans les mêmes dispositions.

    Je crois qu’elle est simple : avoir une activité principale qui vous plaise et vous procure une rémunération convenable, tout en vous laissant suffisamment de temps libre pour vous livrer à d’autres activités que vous jugez également intéressantes.

    Entré sur le marché du travail en 1949 à une époque où l’on pouvait choisir ses emplois et ses patrons, et les quitter le jour où l’on en avait envie, sûr de retrouver au moins aussi bien le lendemain, j’avais pris de mauvaises habitudes que j’ai réussi à conserver malgré une conjoncture devenue plus difficile. Mais j’avais multiplié mes chances et diminué mes risques en adoptant le statut de représentant multicarte et en travaillant pour 6 ou 8 patrons à la fois dans une grande indépendance par rapport à chacun d’eux. Et si à 67 ans j’ai quand même pris ma retraite, c’est parce que cela me permit d’expérimenter d’autres activités tout aussi intéressantes mais non rémunérées. Car être en retraite, ce n’est pas une situation forcément souhaitable. Cela n’a d’intérêt que si cela vous permet d’être plus heureux que dans votre travail. Le fait que ce soit généralement le cas et que tant de gens aspirent à partir en retraite constitue une condamnation des actuelles conditions de travail.

  49. Margareth
    Posted 19 novembre 2013 at 11:25 | Permalien

    à Rêveur
    « bah si »
    bah non pas que, pas qu’une question de lois et de décrets. Il te l’a dit A. Croizat mais t’as pas écouté, comme d’hab.
    Et tu m’as plutôt l’air d’une belle salope aussi qu’une petite écolière.

  50. sébastien
    Posted 19 novembre 2013 at 13:30 | Permalien

    Justement Némo, ces gens sont bien connus pour être pour les baisses d’impôts, pour la baisse du nombre de fonctionnaires, pour vos idées. Cela me conforte dans ce que je pensais, c’est bien cette catégorie qui se plaint tout le temps, critique tout le temps tape sur les autres pour mieux qu’on oublie qu’ils trichent alors qu’ils ont largement même trop de moyens et ne devraient pas se plaindre.
    Le ras le bol fiscal! quelle blague inventée et relayée en masse pour faire réagir les excités de tous bords, les petits qui n’ont même pas compris à quoi servait l’impôt pour que les gros tricheurs (privé comme élus et non fonctionnaires) puissent continuer comme avant. Et ces petits pleureront bien plus quand ils n’en paieront plus car tout sera plus cher.
    Désolé, nous vivons très bien chez moi mais je ne peux pas faire comme si ce n’était pas grave que des gens et leurs enfants soient dans la misère. Je n’ai pas été élevé comme un égoïste. Je crains plus le réveil et la colère des malheureux que le « ras-le-bol » fiscal de ceux qui en ont trop.

  51. Posted 19 novembre 2013 at 22:04 | Permalien

    « croizat »- ne t’as pas écouté…  » c’est trop

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  1. [...]  Lire la Lettre aux député-e-s : (en priorités aux 44 qui se sont sont abstenus) [...]

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