Thierry Lepaon : c’est la 1e fois de notre histoire qu’un président de gauche touche au socle de la protection sociale

 

ça fait du bien d’avoir le premier syndicat du pays avec lequel partager toute nos opinions : du coup on le publie sur ce blog, ça le mérite

 

 

Thierry Lepaon : « On a le sentiment que le premier ministre, c’est Pierre Gattaz »

Le Monde.fr | 20.01.2014 à 11h34 • Mis à jour le 20.01.2014 à 13h54 |

Par Michel Noblecourt

Au lendemain de la conférence de presse de François Hollande, dans laquelle il a précisé son « pacte de responsabilité », et à la veille des voeux que le président de la République présentera, mardi 21 janvier, aux « acteurs de l’entreprise et de l’emploi », Thierry Lepaon a accordé un entretien exclusif au Monde. Elu secrétaire général de la CGT, le 22 mars 2013, à la suite d’une longue crise pour la succession de Bernard Thibault, il s’explique sur la stratégie de sa centrale et ses rapports avec le pouvoir, le patronat et la CFDT.

Vous portez des jugements très sévères sur la politique de François Hollande qui, selon vous, se met avec son pacte de responsabilité au service du Medef. Vous êtes dans l’opposition ?

François Hollande est en décalage complet avec les attentes des Françaises et des Français. Il répond presque exclusivement aux revendications du Medef. Il prétend incarner une nouvelle politique économique alors que c’est une accélération de celle qu’il menait. Il lâche 30 milliards au patronat comme il a lâché 20 milliards il y a un an. On en est à 230 milliards d’euros d’aides et d’exonérations sans qu’on puisse en mesurer l’efficacité.

Pour la CGT, la nation doit aider les entreprises qui en ont besoin. Mais aujourd’hui on n’est plus dans une politique d’aides aux entreprises dont on évalue le retour. On est passé à une politique de droits, les mêmes pour toutes les entreprises, quelle que soit leur politique d’emploi et d’investissements.

C’est la négation du politique. C’est un cadeau au patronat. Quand le président parle de réduire les charges et les contraintes, on ne sait pas si dans ces dernières il y a des aspects qui peuvent toucher au Code du travail. On est sévère parce que c’est la première fois dans notre histoire qu’un président de gauche touche au socle du financement de la protection sociale issu du Conseil national de la résistance. Pour François Hollande, le travail ne peut plus payer le hors travail.

En étant financée par le budget, la politique familiale servira de variable d’ajustement et ne garantira plus un accès égalitaire à un droit. C’est un bouleversement sans précédent sans aucune concertation et sans aucun débat. Le président décide tout seul que la politique familiale n’est plus financée par le travail. Demain, cela peut être fait pour d’autres branches de la Sécurité sociale.

M. Hollande annonce aussi de nouvelles économies…

On est déjà à l’os partout. Il y a plein de lieux aujourd’hui où le potentiel humain manque. Si on pouvait économiser 50 milliards dans les trois ans qui viennent dans toute la fonction publique, ça se saurait ! C’est illusoire. Forcément, il faut s’attendre à un résultat contraire à ce qu’il a annoncé, à savoir des augmentations d’impôts, de la TVA et de la contribution sociale généralisée parce qu’il faudra équilibrer le budget.

Il va y avoir une concertation…

M. Hollande nous propose une participation active à des décisions qu’il a déjà prises. Chaque fois qu’il y a un problème, on donne une mission à un patron : Louis Gallois pour la compétitivité, Jean-Paul Bailly pour le travail du dimanche. Là, dans les trois groupes de travail qu’il veut mettre en place, il y a des patrons à la barre, à égalité avec les parlementaires ! On a le sentiment que le premier ministre, c’est Pierre Gattaz et les ministres chargés de cette nouvelle gestion de la France sont des employeurs !

Est-ce que vous mettez le signe égal entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ?

Non. Même si je pense parfois qu’il n’y a pas beaucoup de différences, jamais je ne mettrai un signe égal. Je sais où cela mène, cela mène au Front nationalDire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour un Hollande de gauche et qu’ils ont un Hollande de droite, cela conduit à des impasses. Ce serait irresponsable de ma part. Porter un regard critique n’est pas être dans une opposition stérile. J’ai envie que la gauche réussisse, que la France réussisse, que les salariés puissent vivre

102 Commentaires

  1. Bob le camarade
    Posted 20 janvier 2014 at 20:21 | Permalien

    Oui mais ça va devenir difficile pour la gauche du PS de rester neutre.
    http://agauchepourdevrai.fr/le-fdg-ne-votera-pas-la-confiance-la-gauche-du-ps-totalement-piegee/

  2. Posted 20 janvier 2014 at 20:35 | Permalien

    mais on n’a jamais été neutre, vous ne lisez pas ? jamais, ? forcez vous un peu, vous verrez ça fait du bien de lire des textes de fond, jusqu’ au bout, pas seulement le titre, , D&S 21° année

  3. Dominique Babouot
    Posted 20 janvier 2014 at 20:44 | Permalien

    La dramatisation à outrance n’a jamais fait avancé le débat!
    Vous voulez en fait que la gauche du ps rompe avec le parti. Si elle le faisait, elle se priverait définitivement de l’occasion de pouvoir par la suite reprendre la main et profiter de l’échec probable de la politique proposée pour renverser la vapeur!
    Quoi que vous puissiez dire, ce n’est pas parce que le ps serait totalement devenu libéral que cela empêcherait la majorité des électeurs de gauche de lui redonner le pouvoir tot ou tard après que la droite l’ait exercé!
    Nous sommes en France pas en Allemagne et la droite n’a pas besoin de grande coalition pour gouverner!

    De l’intervention du secrétaire général de la cgt, je retiens:

    « Non. Même si je pense parfois qu’il n’y a pas beaucoup de différences, jamais je ne mettrai un signe égal. Je sais où cela mène, cela mène au Front national. Dire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour un Hollande de gauche et qu’ils ont un Hollande de droite, cela conduit à des impasses. Ce serait irresponsable de ma part. Porter un regard critique n’est pas être dans une opposition stérile. J’ai envie que la gauche réussisse, que la France réussisse, que les salariés puissent vivre »

    Prenez en de la graine et réfléchissez activement à ce que dit le secrétaire général de la première centrale syndicale de France qu’on ne peut accuser elle d’etre vendue au patronat!

    Soyez irresponsables, si tel est votre bon plaisir, mais ne comptez pas sur nous pour vous suivre!

  4. Dominique Babouot
    Posted 20 janvier 2014 at 20:53 | Permalien

    En 1947, les députés et ministres communistes ont voté contre le gouvernement dont ils faisaient parti, ils en ont été chassés!

    Cela n’a pas empeché la SFIO de poursuivre pendant dix ans la politique à laquelle les communistes s’étaient opposés: recul social et répression syndicale et politique à l’intérieur, répression coloniale à l’extérieur!
    Le tout a été suivi par le coup d’état gaulliste de 1958.

    Il a fallu attendre 1981 pour que la gauche unie revienne au pouvoir, calculez: 1947-1981=34 ans! une paille!

  5. JEAN
    Posted 20 janvier 2014 at 21:52 | Permalien

    @ Dominique Babouot

    Il est marrant de vous lire. Selon vous, c’est la faute aux communistes qui ont quitté le gouvernement de De Gaulle en 1947 qui précipite la création monstrueuse de la la SFIO et de ses tortionnaires en Algérie ainsi que le coup d’État gaulliste de 1958 !

    Rien que ça ! Vous vous relisez quand vous avez bu ? Guy Mollet a trahi son électorat à l’époque et a conduit une politique criminelle à l’inverse de ce pour quoi il avait été élu, comme aujourd’hui François Hollande trahi son propre électorat et fait une politique à l’inverse de ce pour quoi il fut élu en 2012.Point barre !

    Maintenant, nous savons parfaitement à quoi peut ressembler le visage de la finance. Son masque n’est plus invisible : Elle a un casque de scooter sur la tête.

    Le gouvernement centriste issu de l’aile droite du  » PS  » décrédibilise la politique et montre bien que quoi que l’on vote, une seule politique néolibérale est appliquée. Etonnez-vous demain si vous ouvrez un boulevard à Madame Le Pen. Le PS est devenue l’antichambre du FN. Quand allez-vous le comprendre ?

    C’est vraiment incroyable ce déni qui vous accable.

    Donc, selon vous, la « Gauche socialiste »
    doit bien se garder de quitter ce parti appelé encore « PS »( qui n’est plus qu’une coquille de noix centriste dans laquelle demain François Bayrou va venir se loger confortablement )et poursuivre une politique de collaboration éhontée avec le MEDEF comme principal pilote gouvernemental !

    Ce n’est plus ni du compromis, ni de la compromission c’est de la haute trahison!

    Restez bien au chaud dans votre parti félon, préparez bien la descente aux enfers du peuple français comme en Grèce avec Papandréou, comme en Espagne avec Zapatéro ou comme Socrates au Portugal ou ce traitre de Schröder en Allemagne ! Continuez à tuer et à effacer la Gauche du paysage politique français, collaborez bien la bouche en cœur avec nos adversaires politiques de toujours et surtout ne vous posez plus de question :

    Article à lire / David Graeber :
    http://www.bastamag.net/David-Graeber-La-forme-la-plus

  6. Bob le camarade
    Posted 20 janvier 2014 at 22:50 | Permalien

    Il ne faut pas jouer sur les mots, voter la confiance ce serait bien rester neutre dans les ACTES, non ?
    Mais évidemment même complétement libéral est viré du pouvoir ce qui compte c’est de le retrouver aprés derriére la droite.
    Là on a tout compris.

  7. Posted 20 janvier 2014 at 23:57 | Permalien

    vous perdez un peu les pédales, pas possible de tout corriger…
    mais si le PS est « félon » c’est qu’il est de gauche !

    non la soumission de Thorez à l’URSS explique bien sur les zigzags politiques successifs qu’il effectue à la Libération, depuis le discours de Waziers, et le célébre « retroussez vos manches », et le non moins célèbre « la gréve est l’arme des trusts » (ça c’est Gaston Montmousseau,mais pas tout seul…) … jusqu’au départ… pour une gréve suscitée par VO a Renault Billancourt…
    et le PCF n’est pas pour l’indépendance de l’Algerie, c’est POUR CELA qu’il soutient Guy Mollet ! et le PCF va laisser tomber tous les soutiens du FLN, même les exclure !
    mais ne parlait on pas de mai 68 et de la réponse à l’autre interlocuteur qui en donnait une analyse delirante ? hors temps ? hors histoire réelle ?

    oui, bien sur tant qu’on n’est pas aux minutes qui précédent une chute similaire a celle du Pasok, et au bond en avant de Syriza, pas question de baisser les bras, la gauche socialiste joue un rôle irremplaçable, dont la gauche unie ne peut se passer, (à moins d’être débile politiquement, je sais, il y a en a qui comprennent pas mais ils ne sont pas brillants).

    on ne tue pas la gauche, on la sauve ! et on a un tout petit peu de compétence pour ça !

  8. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 0:31 | Permalien

    Ce n’était pas une analyse délirante du tout, les syndicats étaient bien contre au début.

  9. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 0:36 | Permalien

    34 ans de politique de droite 34 ans Jean!
    Peu importe de savoir qui en est le responsable, tel est le résultat de la politique d’isolement, de rupture à l’intérieur de la gauche!

    Tel est sinistre retour de cette période que vous nous préparez, telle sera hélas le résultat, si on vous laisse faire!
    La tactique politique que vous préconisez aboutirait à enfermer la gauche de transformation dans un ghetto pour un demi-siècle!

  10. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 0:44 | Permalien

    Et ce sont des militants communistes qui sont tombés à Charonne sous les coups de la police gaulliste parce qu’ils manifestaient contre la guerre d’Algérie!

    Faut pas refaire l’histoire parceque ca vous arrange!

  11. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 0:52 | Permalien

    C’est quand même gonflé de refiler le bébé sur le dos d’une rupture de la gauche alors que jamais les appels à se reporter sur lui des autres, ni leurs électeurs, ne lui a manqué dans les élections pour pouvoir l’emporter.
    Faudrait quand même pas inverser les rôles et d’avance les rendre coupables de ses propres ruptures et des conséquences qui en découleront.

  12. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 1:11 | Permalien

    Vous faite l’analyse erronée de penser que si la gauche radicale ne parvient pas à être majoritaire, c’est parce que des éléments qui lui appartiennent idéologiquement militent ailleurs qu’en son sein, c’est inexact, même si ce n’était pas le cas, elle serait minoritaire quand même!

    De même si une partie de la gauche radicale ne militait pas avec l’autre gauche, cela ne n’empêcherait pas cette dernière d’être majoritaire.

    La gauche sociale-démocrate est majoritaire dans la gauche, parce que ses idées sont majoritaire dans la société!

  13. Posted 21 janvier 2014 at 1:18 | Permalien

    Bientôt deux ans de politique de droite deux ans Dominique !

    Bon d’accord on a voté — enfin… seulement aux deuxième tour ! — pour une politique de gauche en fromage mou. On aurait du voter Sarko puisqu’il faisait une politique moins marquée à droite…

    Et tu penses qu’après cinq ans de droite, on repassera à gauche grâce à la pierre filochophale permettant la transmutation du fromage mou en métal de bon aloi ? Et tu crois que les électeurs vont croire aux fariboles « on a fait cinq ans de droite mais on est vachement malins et demain on fera de la gauche » ? Un peu comme si on disait : « bon, d’accord, on a fait un aéroport inutile mais maintenant on va virer le macadam pour remettre des grenouilles, des tritons et des paysans ».

    Dominique, en politique c’est comme au foot, quand on prend une branlée, c’est pas la faute des autres ! Et c’est pas de la faute d’un quelconque autre parti si plus JAMAIS je ne voterai pour le PS.

  14. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 1:46 | Permalien

    « De même si une partie de la gauche radicale ne militait pas avec l’autre gauche, cela ne n’empêcherait pas cette dernière d’être majoritaire »

    On a vu ça en 2002 quand la « majoritaire » ne s’est plus dites socialiste.
    Et puis faut pas tout mélanger je parlais de ne pas inverser les responsabilités sur la rupture de la gauche.
    Pas de vouloir embrigader tous dans un parti unique.

    Mais ça ne trouble pas d’un poil vos certitudes de lire partout venant de gens de gauche que le PS a trahi, qu’ils ne voteront plus pour lui en si grand nombre ?

  15. Posted 21 janvier 2014 at 6:51 | Permalien

    en 2002, la gauche était majoritaire en chiffre absolu, mais l’éparpillement des voix l’a empeche à 192 000 voix prés de passer au second tour et de battre Chirac…

    et on va voir, aux municipales, gauche et droite, PS et UMP semblent au coude à coude,
    la perception du vote est compliquée, par les paramètres locaux,
    Paris et Marseille ce n’est pas pareil, Toulouse et Lyon non plus…
    il se peut qu’il y ait un mélange de succès et de défaites avec un étiage similaire aux précédents,
    dans plus de la moitié des cas, l’unité EELV, PS FDG sauve des listes, de triangulaires et de défaites,
    un petit courant de « retour » au PS se dessine du simple fait du rejet des excès d’un PG perçu comme trop sectaire,
    et là ou le FdG s’est voulu autonome » cela n’apparait pas payant,
    mais il est encore trop tôt pour juger de tout cela, des indices seulement existent qu’EN DEPIT de la politique actuelle de Hollande, le PS se maintient a un niveau honorable, (les électeurs sont réalistes et savent, eux, faire la différence, même minime, gauche droite) il y a aussi le fait que l’UMP droite est très divisée et reste comme repoussoir

  16. Posted 21 janvier 2014 at 6:54 | Permalien

    dire « jamais plus je ne voterai PS », c’est voter Copé,
    le vote en France est binaire, il n’est pas fait pour exprimer des nuances, on ne vote pas pour ce qu’on croit, mais contre ce qu’on ne veut pas

  17. Posted 21 janvier 2014 at 6:57 | Permalien

    mais si,
    responsables ils le seront, forcément
    si on ne vote pas a gauche, en France, on vote à droite, le vote est binaire, impossible d’échapper à cette alternative tant que, au sein de la gauche, le rapport de force n’est pas changé,
    et ce rapport de force ne changera pas préalablement par le vote, mais par les luttes sociales

  18. Posted 21 janvier 2014 at 7:03 | Permalien

    « contre » ? nul ne peut dire cela !
    l’explosion est venue en sommet d’une courbe ascendante de luttes mêlées au rejet de De Gaulle, luttes ouvrières et étudiantes
    LE TRAVAIL SYNDICAL MILITANT (CGT, CFDT, FO, FEN UNEF) de 1964 à 68 a préparé mai 68
    la question des ordonnances contre la sécurité sociale, et des salaires bloqués depuis la guerre d’Algérie était au coeur de ces luttes
    et lorsque cela a explosé, c’est sans le moindre mot d’ordre que tout s’est enflammé… de 9 à 11 millions de grévistes sur 13 millions de salariés, record historique,
    partout alors les syndicats ont accompagné la vague impétueuse, massive, unitaire, générale,
    mais le PCF fut contre quasiment dés le début, la CGT chercha donc a contrôler et non a développer, à mater et non à unifier,
    le PS était inexistant, ce n’est pas lui qui forca le fleuve a rentrer dans son lit, bradant au passage le rejet des ordonnances anti secu
    avec une telle force Grenelle fut un piètre compromis, meme si avec des acquis salariaux considérables
    la gauche à laquelle, il ne manquait depuis mars 67 qu’un seul député à l’Assemblée pour être majoritaire se disputa, se divisa, (elle se disputa des postes qu’elle n’avait pas encore, cru De Gaulle parti alors qu’il revint )
    elle ne demanda pas d’élection, laissant le gvt Pompidou agir à sa guise, échouer même sur l’idée d’un referendum, avant de gagner en demandant, le premier, des élections législatives
    ces élections ont vu un raz de marée d’abstentions a gauche, permettant une chambre UDR bleue horizon, qui ne correspondait pas a la profondeur du mouvement,
    l’unité faillit l’emporter en 1974, puis la division échoua en 1978, enfin la victoire de mai 81 fut un résultat différé de mai 68 capté par un PS plus ouvert que le PCF resté « stalinien »
    ce qui fut gagné en 1982 reste dans nos acquis, Marchais affirma que « c’etait mieux qu’en 1936″ et pourtant il n’y était pour rien car au dernier moment, ila vait tenté d’empecher cette victoire de la gauche, la premiere depuis 23 ans, depuis la Ve republique de 1958

  19. Posted 21 janvier 2014 at 9:21 | Permalien

    Fanélie Carrey-Conte sur Europe 1 “Ce n’est pas les indemnisations qu’il faut baisser, c’est le nombre de chômeurs”

    Fanélie Carrey-Conte était ce lundi 20 janvier au micro d’Europe pour défendre le maintien des indemnités chômage.

    Fanélie Carrey-Conte

    “Ce qu’il faut baisser, ce ne sont pas les indemnités chômage mais le nombre de chômeurs. Il faut se rappeler à quoi sert la logique de l’assurance chômage : c’est une assurance collective pour nous protéger des aléas des crises économiques qui peuvent accentuer les pertes d’emploi. Il ne faut jamais oublier que la première des priorités c’est donc de diminuer le nombre de chômeurs et d’expliquer qu’en période de crise, il y a un déficit de l’assurance chômage et que nous pouvons l’assumer en partie. Mais c’est ce même système d’assurance chômage qui a un rôle de protection sociale. Si on enlève ce filet de sécurité, les conséquences économiques seraient aussi importantes et auraient un coût.”

    “Le vrai problème du chômage, n’est pas lié aux gens qui n’ont pas envie de reprendre un emploi, mais bien parce qu’il y a une insuffisance d’emploi. Des abus, il y en aura toujours, par contre, ces personnes non vertueuses ne représentent pas la majorité.”

    “Le coût de l’évasion fiscale se situe entre 60 et 80 milliards d’euros qu’on pourrait récupérer. Pourquoi cible-t-on toujours les abus des “petits” ? En faisant cela, on focalise sur les personnes qui sont le plus en difficulté mais on oublie de parler de la fraude des entreprises. La faillite de Dexia a coûté 6 milliards à l’argent public et en parallèle, le salaire de ses dirigeants a augmenté de 30% ! Si on doit s’attaquer aux abus, attaquons nous d’abord à ces abus-là. C’est trop facile de focaliser l’attention sur la fraude aux prestations sociales qui s’évalue à 4-5 milliards d’euros, alors que la fraude aux entreprises c’est entre 15 et 20 milliards. Si on doit regarder les fraudes, on les regarde tous et on dit la vérité mais on ne fait pas croire aux gens que la majorité des abus ce sont des chômeurs et des personnes qui touchent les minima sociaux parce que ce n’est pas vrai. C’est un mensonge de dire ça.”

    Retrouvez son intervention ci-dessous (à partir de la 60ème minute) :
    http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Le-grand-direct-des-medias/Sons/Le-grand-direct-des-medias-Laurent-Ruquier-1776583/

  20. Posted 21 janvier 2014 at 9:47 | Permalien

    Gérard, tu écris :

    dire « jamais plus je ne voterai PS », c’est voter Copé,
    le vote en France est binaire, il n’est pas fait pour exprimer des nuances, on ne vote pas pour ce qu’on croit, mais contre ce qu’on ne veut pas.

    Mais, Gérard, c’est bien ce que je dis ! Malgré mon refus de Sarko, le président des riches, nous aurions du voter contre la droite hollandaise qui gouverne encore plus à droite que lui. Sarko n’aurait même pas osé en faire autant que le fromage mou dans la régression sociale. Et l’UNSA ou la CFDT aurait appelé à manifester contre des décisions sarkoziennes qu’elles ont approuvé avec le fromage mou.

  21. Posted 21 janvier 2014 at 9:58 | Permalien

    c’est triste de se tromper à ce point…
    tu n’avais pas écoute le programme de Sarkozy, tu ne lis pas Copé, ?
    mille fois pire…

    ce n’est pas parce qu’on critique hollande qu’il faut oublier la droite, la « vraie »

  22. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 10:18 | Permalien

    @UN PARTAGEUX

    Thierry Lepaon n’est pas d’accord avec cette analyse puisqu’il dit clairement que c’est irresponsable de mettre un signe égal entre Hollande et Sarko!
    Ce que tu décris c’est une fois de plus du virtuel, mais qu’est que tu en sais de ce que Sarkozy aurait fait s’il avait été élu, sans doute pire que Hollande meme temps, par ex l’age de la retraite minimum à 65 ans tout de suite, par la fin des 35 heures, par ex le meme pacte de responsabilité en diminuant tout de suite les prestations sociales etc ….

    On peut toujours faire pire que ce qui est fait!

    Les syndicats auraient ils réagis plus que maintenant rien n’est moins sur, voir la cfdt qui a signé avec Raffarin en 2003 pour entériner la fin de la retraite à 60 ans!

    La théorie très droitière de la grève presse bouton, du leader syndical qui déclenche un movement social de son bureau est vraiment ancrée dans les cerveaux y compris chez vous, encore une erreur une illusion, de la meme nature que le fait de croire qu’il suffit de quitter le ps pour qu’il s’écroule!

    Si il n’y a pas de mouvement social, ce n’est pas parce que les syndicats trainent les pieds mais parce que les travailleurs ne veulent pas se mettre en mouvement! Dire qu’il en aurait été autrement si Sarko avait été réélu, c’est tirer des plans sur la comète! Comme le dit si bien Gérard dans les posts précédents, en 68 les syndicats, le pcf ont accompagné le mouvement et ne l’ont pas précédés, la théorie droitière qui accuse le pcf d’avoir déclenché une grève générale pour se venger d’avoir été dépassé et de tenter de reprendre la main est archi fausse, il n’en avait pas les moyens, pas plus sans doute que le fait d’avoir déclenché l ‘insurrection armée en 1944.
    Les masses sont autonomes, imprévisibles n’obéissent à aucune loi et ne répondent à aucune sollicitation subjective de tel ou tel, ce sont les faits sociaux-économiques qui les mettent en mouvement!
    Qui pouvait prévoir qu’une partie non négligeable des électeurs du fn donnerait la victoire à Hollande et la majorité au ps à l’assemblée nationale? Cela aussi c’est illogique, irrationnel et pourtant cela s’est produit!
    En 1789 c’est la disette de l’hiver précédent qui a déclenché la révolution, pas ceux qui prirent le pouvoir par la suite!

  23. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 10:35 | Permalien

    Si Sarko avait été réélu, il aurait tenté de briser physiquement les syndicats à la manière dont Margaret Tchatcher l’avait fait en Angleterre dans les années 80. Cela ne fait guère de doute vue la tonalité anti-syndicale de ses derniers meetings, il ne faut jamais jouer avec le feu sous peine de provoquer un incendie qu’on sera incapable d’éteindre!

  24. Posted 21 janvier 2014 at 10:39 | Permalien

    tres bien

  25. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 10:56 | Permalien

    Donc à la gauche du Ps, l’objectif c’est d’éviter le pire. Bon Hollande fait une politique objectivement de droite, bien plus encore que son programme ne le laissait entendre (mon ennemi c’est qui déjà ?) mais ouf, on aurait pu avoir encore pire. La question de la dynamique des idées passe totalement à la trappe. L’impression d’ensemble est que la gauche n’existe tout simplement plus et que seule l’orthodoxie rabâche ses mantras et les applique par l’absurde parce qu’il n’y a pas d’alternative. Les citoyens de ce pays finissent par l’intégrer. On voudrait bétonner l’idéologie néolib qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Si nous voulons avoir un parti à l’image de Syriza en France, il va falloir à un moment assumer des ruptures. Sinon c’est la coalition droite extrême-extrême droite qui nous attend. Le Ps lui aura bien débroussaillé le terrain…

  26. Rasmunssen
    Posted 21 janvier 2014 at 10:57 | Permalien

    Moi j’ai voté Hollande pour suivre la proposition de Monsieur Ploncard d’Assac qui prônait le vote révolutionnaire et je suis enchanté du résultat !

    merci Monsieur Filloche de défendre un telle prsident « de gauche » (hahaha) qui me va très bien !

    Amités Françaises

  27. Nemo
    Posted 21 janvier 2014 at 11:15 | Permalien

    Après son fiasco chez goodyear, où la cgt a véritablement saboté les négociations de reprise, T.Lepaon ferait mieux de balayer devant sa porte en recadrant les jusqu’au-boutistes de son syndicat plutôt que de les laisser créer des chômeurs.
    C’est exactement ce genre d’attitude (des syndicalistes extrémistes) qui bloque notre pays.

  28. Stéphane
    Posted 21 janvier 2014 at 11:20 | Permalien

    J’ai beaucoup de mal à suivre Lepaon dans son pudique refus de dire ce qu’il pense. Dire ce qui est l’évidence même, dire ce que tout le monde sait: Hollande fait du Sarkozy et vice-versa. Chacun prend la suite de l’autre pour accentuer l’agenda néolib, pour aggraver les conditions de vie des classes moyennes et populaires.

    Pourquoi un tel non-dit ? Au motif que ça « ferait le jeu du FN ». Même évitement chez Attac finalement qui ne veut plus de protectionnisme, de souveraineté nationale, par peur d’être assimilé à la bête.

    Je pense exactement l’inverse. C’est cet entêtement à nier l’évidence, à faire semblant de croire que le PS est à Gauche et représente une alternative à la Droite qui sera mortifère. Le FN devient lors le seul à offrir un débouché à la (légitime) colère populaire.

    Et Gérard Filoche, franchement, malgré toute ton énergie et ton dévouement à la lutte : une chose me frappe. Ta responsabilité là-dedans. Toute ta force militante a été utilisée à faire voter Hollande eu premier tour, à faire advenir cette Gauche de Droite. Ce qui a fait de toi, da facto, un artisan zélé de l’Austérité de l’ANI, du CICE, du Pacte de responsabilité, etc. Drôle tout de même !?

  29. B
    Posted 21 janvier 2014 at 11:21 | Permalien

    toutafé, d’ailleurs les GoodYear adorent Jeanne Mas.

    Toute première fois
    toute première fois…

  30. Greg
    Posted 21 janvier 2014 at 11:53 | Permalien

    N’oubliez pas qu’avec Sarkozy, on aurait du avoir la TVA à 21% depuis Octobre 2012. Cela serait pire à l’heure actuelle.

  31. Rasmunssen
    Posted 21 janvier 2014 at 11:59 | Permalien

    @stephane

    mon cher stephane, il ne faut juger les gens à ce qu’ils disent mais à ce qu’ils font ;)
    comme tu le dis, gérard est intelligent .. ce que tu crois être un paradoxe est en fait la simplicité même ; gérard adhère totalement à la politique de droite de ses maîtres solfériniens, et agit en conscience pour son maintien au pouvoir .. c’est aussi simple que ça

    Amitiés Françaises

  32. Monsieur HR
    Posted 21 janvier 2014 at 13:33 | Permalien

    http://www.bakchich.info/france/2014/01/16/francois-hollande-liberal-depuis-1985-63035

  33. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 13:35 | Permalien

    Dire que l’on ne vote pas pour ce que l’on croit mais contre ce que l’on ne veut pas, c’est dénier notre droit républicain aux citoyens de choisir, on comprend mieux l’esprit mercantile de ce fameux vote utile.
    On nous a donné le droit de voter une fois toutes les X années et l’on devrait se priver de se droit, le réduire en un pile ou face obligé au motif que l’autre serait le diable et tant pis si leur politique est la même.
    Avec ce raisonnement du moins pire on arrivera un jour à devoir choisir lequel entre deux truands est le moins pire.
    Il est exact que l’on en est arrivé à ce point à force de jouer sur les peurs, de faire du chantage à la droite, mais ça n’a abouti qu’au résultats que l’on a vu et voit de plus en plus, une alternance de gestionnaires à tel point que l’on pourrait s’en passer pour les remplacer par des technocrates ou de simples comptables.

  34. Posted 21 janvier 2014 at 14:31 | Permalien

    toujours aussi faux, et aussi fou, nemo
    tu mets des mots sans sens les uns a cote des autres, tu te lasses pas ?

  35. Posted 21 janvier 2014 at 14:33 | Permalien

    mais ce droit républicain de choisir n’existe pas, nul ne peut donc le dénier,
    les modalités de vote actuelles sont binaires, c’est ainsi, mieux vaut le comprendre et en tirer les conséquences

    il faudrait la VIe République et la proportionnelle

  36. Posted 21 janvier 2014 at 14:37 | Permalien

    c’est aussi simple que ca … ki c’est ce mec ?

  37. Posted 21 janvier 2014 at 14:47 | Permalien

    ce qui est drôle c’est d’être ainsi muré dans un monde aussi irréel que le tien…

    ce qui compte c’est que nous disons et expliquons sur le fond, nous D&S, depuis 21 ans, des centaines de milliers de salariés le savent, l’apprécient, réunions nombreuses, courriers abondants, site fréquentés, livres lus, livre vendus, abonnés à la revue, médias conséquents

    mais non tu fais partie de ces cercles fermés et minoritaires qui pensent que le PS n’est pas de gauche (pire : qui mènent bataille essentiellement là-dessus plus que sur le fond des sujets) ces cercles pour lesquels seule leur boutique, leur sigle, leur marque compte, et si ce n’est pas la leur, rien n’est entendu, si c’est un courant interne au PS tout serait à leurs yeux « caution » de ce qui est dénonce…

    et tu peux écrire, ici, avec sérieux que je » suis un partisan zélé de l’austérité » (sic) ? faut te soigner, vraiment,

    Thierry Lepaon a raison, il dit exactement ce qu’il faut dire

  38. Posted 21 janvier 2014 at 14:52 | Permalien

    « tu mets des mots sans sens les uns a cote des autres, tu te lasses pas ? »

    Je pourrais vous retourner le compliment, votre profession-de-retraité-qui-cotise n’est elle pas aujourd’hui
    de vendre de la prose, Mr Filoche ?

    Je ne le ferai pas, c’est assez vil comme procédé et je respecte fraternellement vos idées.

  39. Stéphane
    Posted 21 janvier 2014 at 14:56 | Permalien

    @Rasmunssen

    Je ne sais pas ce qui conduit quelqu’un comme Filoche à mener campagne en faveur d’adversaires(plus ou moins masqués) de sa ligne politique.

    Difficile de démêler dans son fatras d’arguments, la part de logique d’apparatchik et de tactique électoraliste qui s’y trouve.

    Je pense qu’il perd de vue ce qui fait la raison même du combat politique. Faire vivre l’idée de démocratie, de souveraineté populaire. Mais je ne lui fait pas de procès en sincérité. Je n’ai pas de doute qu’il soit de mon bord.

    Seulement, les gens comme lui se trompent lourdement.

    Sarko qui applique sa matrice libéral, ça fait partie des inconvénients possibles d’institutions démocratie (certes imparfaites : médias,..).

    Hollande qui prend la suite avec les mêmes mantras, ça n’est plus de la démocratie. C’est le programme de nos adversaire appliqué sans légitimité. C’est le viol de notre souveraineté. C’est pire.

    Soutenir cela, y prendre sa part (certes critique), c’est diviser son camp, nourrir le désespoir et offrir un boulevard aux fachos de service.

  40. Posted 21 janvier 2014 at 14:58 | Permalien

    je ne suis pas vendeur mais militant
    et les mots ont un sens…

  41. Posted 21 janvier 2014 at 15:01 | Permalien

    absurde, le diviseur, qui parle a l’autre : « Soutenir cela, y prendre sa part (certes critique), c’est diviser son camp, nourrir le désespoir et offrir un boulevard aux fachos de service. »

    sauf qu’on (D&S) ne soutient pas mais qu on combat
    - pas comme toi
    - pas au même endroit
    mais nous pensons que c’est
    - plus décisif et
    - plus important,

    tu veux nous dénier ce combat ? tu n’y arriveras pas, t’es vain, reste sur le fond, unité

    et stoppe les insultes ; fatras, apparatchik, electoraliste, mantra, viol de souveraineté, diviseur, etc… passe ton chemin

  42. Posted 21 janvier 2014 at 15:02 | Permalien

    « je ne suis pas vendeur mais militant »

    Votre modestie vous honore.

    Fraternellement.

  43. Posted 21 janvier 2014 at 15:05 | Permalien

    oui « l’autre » la droite est le diable, la classe opposée incarnée
    la gauche c’est notre affaire

  44. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 15:11 | Permalien

    Vraiment, je comprend que Gérard Filoche jubile, ce qu’il dit tous les jours y compris sur la nécessité de ne pas confondre Hollande et Sarkozy, vient d’être répété dans les médias par le leader de la plus grande centrale syndicale française (700000 adhérents!).
    alors oui il y a de quoi être conforté dans son combat.
    Inversement les cégétistes doivent savoir qu’il existe au parti socialiste des militants qui sont sur leur position pour qui ceux pour qui le cœur leur en dit nous rejoignent et nous aide à faire triompher dans le parti socialiste, nos idées qui sont les leurs!

  45. Stéphane
    Posted 21 janvier 2014 at 15:11 | Permalien

    « on ne soutient pas mais on combat »

    N’as tu pas demandé Gérard, aux gens qui te lisent, qui t’écoutent, qui te font confiance de voter Hollande au 1er tour des dernières présidentielles ??

    Ce président que tu as contribué activement à faire advenir, n’est-il pas source de souffrance, de désespérance, de renoncement, parmi les notres ?

    Drôle de combat, pas très frontal, pas très lisible à vrai dire.

    Et arrête de caricaturer ceux qui ne pensent pas comme toi en tout point

  46. Durieux Vincent
    Posted 21 janvier 2014 at 15:13 | Permalien

    « le droite est le diable »

    bienvenue dans le monde enchanté du matérialisme dialectique ! ptdr !

    tu te crois sur canal+

  47. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 15:16 | Permalien

    « ce n’est pas parce qu’on critique hollande qu’il faut oublier la droite, la « vraie » »

    Alors là voila qui démontre une énorme erreur d’analyse basé sur les temps passés en pensant que c’est immuable, surtout quand un parti opposé devient aussi vrai que le vrai.
    Vous avez de bons constats sur le passé, j’y inclus celle du peu de chance de la gauche dite radicale, mais pour le futur c’est loin d’étre visionnaire.
    Ca pourrait même bien devenir du visionnaire à l’envers si les électeurs en colére jugent qu’il ne faut pas oublier la gauche parce qu’ils critiquent la droite.

  48. Gilbert Duroux
    Posted 21 janvier 2014 at 15:24 | Permalien

    Rions un peu (jaune, certes) avec une nouvelle photo volée de François Hollande :
    http://circe45.over-blog.com/2014/01/nouvelle-photo-vol%C3%A9e-de-fran%C3%A7ois-hollande.html

  49. Posted 21 janvier 2014 at 15:25 | Permalien

    « la droite est le diable »

    Seriez vous le gardien des âmes, sorte de curé laïc militant en somme ?

    lorsque vous serez en conclave avec les autres cardinaux, demandez svp à mgr Fabi** ce qu’il pense du grand capital, de la finance, du taux du livret A, …

    religieusement.

  50. Posted 21 janvier 2014 at 15:36 | Permalien

    je demande toujours de battre la droite et le redemande en mars et en mai… toujours !

  51. B
    Posted 21 janvier 2014 at 15:36 | Permalien

    La direction de la CGT n’a pas pris ses responsabilités au plus fort du mouvement pour les retraites, au nom de l’union sacrée.
    Alors résultat aujourd’hui, elle peut pas gueuler trop fort.
    j’imagine bien que c’est les corniauds de la CFDT qui l’ont accusé d’être dans une « opposition stérile ».

  52. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 15:50 | Permalien

    Quelque chose me frappe dans le déni manifeste des quelques ceux du Ps qui se disent à gauche (les autres viennent au cas où on ne l’aurait pas compris de se revendiquer clairement sur une ligne néolibérale) : c’est qu’il ne se base sur rien. Autant les orthodoxes en économie ne peuvent invoquer les faits, qui leur donnent systématiquement tort, pour soutenir leur idéologie toxique contre vents et marées, ce qu’ils font pourtant sans vergogne, autant l’aile gauche du Ps ne peut non plus invoquer les exemples voisins pour se justifier. Bien au contraire, partout ou l’ancienne gauche convertie au néolibéralisme est passée, partout c’est la droite qui l’a emporté ensuite en surfant sur l’assise idéologique que leur donnait le soutien du camp « adverse » en appliquant le même programme. En Grande-Bretagne, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Grèce… Comment s’étonner ensuite que les idées de gauche, celles du partage, de la solidarité institutionnelle etc, soient en coma déclaré ?

    La dernière étude du Cevipof, pour ce qu’elle vaut, montre clairement qu’une large majorité des français se défient des politiques en place, quel que soit leur positionnement. Pourquoi ? Parce l’offre est jugée trop restreinte et surtout, même cette notion d’alternance, déjà quasiment vidée de sens politique, n’est pas suivie d’action, la même politique se déroulant inflexiblement, quelque soit l’étiquette sous laquelle elle est menée.

    Or le travail pour identifier les idées de gauche est une oeuvre d’Hercule. Nous devons lutter contre la plupart des media, contre ceux qui justement, se fondent à l’intérieur en espérant convaincre ceux qui les méprisent, contre la passivité et la résignation des citoyens, leurs a priori constamment alimentés par nos adversaires. L’enfumage est omniprésent. L’establishment s’y emploie. Dernièrement il a sans trop de difficulté, fait en sorte de légitimer le virage moderniste de la « gauche », en continuant à l’appeler gauche parce que c’est bien pratique pour attraper le gogo. Donc en ce moment, ce n’est pas la politique la plus à droite menée depuis 1945 qui nous est gracieusement offerte, mais un programme social-démocrate, enfin. Et là dessus, la gauche du Ps de hurler… contre ceux qui osent douter du progressisme inhérent à cette belle formation politique. Navrant…

    Pour finir, la CGT n’est elle pas la formation, qui, avec d’autres centrales plus habituée au consensus de la notabilité, n’a rien trouvé de mieux, après trois manifs de trois millions de personnes au moment des retraites, après plusieurs semaines de grèves pour de nombreux travailleurs, sous l’ancien gouvernement de droite non complexée, alors que la population soutenait massivement le mouvement, la CGT n’est elle pas cette formation qui n’a rien trouvé de mieux que d’en reconvoquer une, de manifestation, trois semaines après. Non, pas d’appel à la grève générale. Le mouvement, contre toute attente, s’est tari…Nombreux sont ceux qui n’ont pas oublié…

    Pauvre de vous. Vous contribuez à nous conduire tout droit au maquis.

  53. Dominique Babouot
    Posted 21 janvier 2014 at 16:25 | Permalien

    Dès que la CGT parle de responsabilité, on retrouve ses accents oubliés de gauchistes invétérés n’Est-ce pas Camarades!

    Chic cela me rajeunit, cela me rappelle le temps béni ou les ultra-gauchistes minoritaires venaient tenter de forcer les cortèges pour en prendre la tête et mener les manifestants à leur corps défendant vers l’Elysée ou l’assemblée nationale et se frotter aux CRS!

    A l’époque les traitres c’étaient le pc et cette même CGT qu’on a feint un temps de trouver à nouveau fréquentable!

    Vive le grand soir, bandes d’irresponsables!

  54. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 16:34 | Permalien

    @Dominique Babouot

    Et dites moi, que s’est il passé après cette glorieuse prise de responsabilité de la CGT ? Un allongement très responsable des cotisations, un recul on ne peut plus responsable de l’âge de la retraite etc. Ah tiens, comme dernièrement avec Hollande. Là les syndicats ont été ultra-raisonnables. Nous sommes sur la route du progrès, c’est incontestable…

  55. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 16:41 | Permalien

    Ah et puis juste pour situer : je ne suis pas communiste, sous quelque forme que ce soit, mais jacobin de gauche, façon CNR quoi (sans renier aucune l’héritage robespierriste bien évidemment). Vous vous souvenez, l’époque ou la droite acceptait de faire la sécu, plutôt que de la défaire comme le PS s’y prépare. Ca aussi c’est un sacré marqueur de gauche…

    Je ne suis pas libertaire donc pas gauchiste pour un sou. Je promeus juste l’optimisation du modèle français d’économie mixte. Un dangereux terroriste irresponsable donc…

  56. sintes
    Posted 21 janvier 2014 at 17:50 | Permalien

    M. Gérard Filoche
    Pensez-vous que les députés de votre parti doivent voter la confiance au gouvernement sur le pacte de responsabilité ?
    Ou bien doivent-ils voter contre pour tenter de l’empêcher ?

  57. B
    Posted 21 janvier 2014 at 17:57 | Permalien

    n°52 :

    pas assez de syndiqués, pas d’appel à la grève générale.

  58. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 18:13 | Permalien

    @numéro en une lettre

    Attention, le bonnet rouge ça étouffe les neurones ! :oB Plus de trois millions de français dans les rues, plus de 60% de sympathie dans l’opinion, ça valait bien une tentative, au minimum, l’organisation d’une manif quelques jours après. Mais la « raison » l’a emporté. Moi j’appelle ça l’appel de la notabilité, quand on ne voit plus ou ne veut plus voir que le consensus des puissants tue la différenciation politique.

  59. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 18:28 | Permalien

    Plein d’autres demandent toujours aussi à battre la droite, demandent aussi l’unité, mais le souci c’est qu’il faut que contenu de pour qui ils votent ne ressemble pas à celui pour qui ils ne veulent pas voter.
    Nous aussi ça nous rajeunit en pensant que la retraite était à 60 ans avec 37,5 années de cotisations et sur les 5 meilleures années, on aurait jamais crù qu’un gouvernement de gauche nous ferait revenir à pîre qu’avant 1981.
    De même pour le chômage ou là ça ressemble aux conditions d’avant 1971.
    On aurait jamais crù que les mêmes au lieu d’aller chercher sur l’évasion fiscale et les profits boursiers qui ont explosés des recettes qui manquaient pour la Sécu ils bifferaient d’un trait de crayon des remboursements et les dites avancées précédentes.
    On peut toujours le dénoncer tout en arguant que ce serait pire avec la droite, qu’il n’y a rien d’autre à côté, il n’empéche que les faits sont tétus comme disait l’autre.
    il ne s’agit pas d’aller contester votre sincérité, mais permettez que ceux que vous prenez pour des irresponsables vous rappellent un peu qu’ils ne votent pas pour des concours de la meilleure façade de boutique, mais pour des programmes politiques sincéres.
    Sinon pourquoi aller voter ?

  60. B
    Posted 21 janvier 2014 at 18:49 | Permalien

    n°58

    dernière grève générale : 1968
    depuis Rien.

    ça ne veut pas dire que ceux nés après 68 sont des bons à rien, alors tu me traites pas de bonnet rouge, stp.

  61. Stéphane
    Posted 21 janvier 2014 at 18:53 | Permalien

    A quoi sert de battre la droite si c’est pour appliquer son programme ?

    je préfère une droite élue démocratiquement sur ses idées. Qu’une fausse gauche (Hollande) qui trompe son électorat et démoralise son camp.

    On a le droit de ne pas être d’accord avec moi, mais je t’assure Gérard (et Dominique) que cette opinion là n’est pas marginalement répandue…

  62. Bob le camarade
    Posted 21 janvier 2014 at 19:01 | Permalien

    « pas assez de syndiqués, pas d’appel à la grève générale. »

    Et surtout trop de leaders syndicaux qui restent campés sur de vieilles recettes qui ne peuvent plus marcher pour plusieurs raisons, au lieu d’avoir le sens de l’originalité combative.
    Donner de leur personne en campant devant Matignon en tant que responsables syndicaux pour refuser ces liquidations, on aurait vu si au pire ils avaient été chassés par des CRS comme chez Poutine, si ça n’aurait pas du coup mobilisé des millions d’autres pour venir les soutenirs.
    Parce qu’un rapport de force c’est aussi quelque part instiller la crainte aux décideurs, or il n’y a jamais eu pire crainte pour eux que d’avoir des responsables syndicaux ou des opposants victimisés, à chaque fois, partout, ça s’est amplifié en vastes mouvements populaires, si ce n’est parfois en révolution.
    Mais évidemment il faut le vouloir.

  63. Pierre lamotte
    Posted 21 janvier 2014 at 19:03 | Permalien

    « A quoi sert de battre la droite si c’est pour appliquer son programme ? »

    ben je sais pas, en s’en mettre plein les fouilles par hasard, ou à pour se mettre des starlettes dans le plumards sans sans tomber sous le coup de la (nouvelle) loi …

  64. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 19:06 | Permalien

    @B

    C’est vrai que c’est plutôt méchant de traiter quelqu’un de bonnet rouge…

    68 n’est pas la référence absolue. Mais en l’occurrence, il va falloir un de ces jours s’apercevoir que le rapport de force nécessite un engagement collectif contre ce qu’il faut bien appeler une sorte de nouvelle aristocratie, qui profite du fait que beaucoup d’entre nous ont oublié qu’ils étaient incommensurablement plus nombreux que ses membres. La grève générale est un bon moyen de la toucher là où ça fait mal. En passant, beaucoup de dirigeants de PME sont en situation d’étranglement par la finance et devraient eux aussi voir que leur intérêt est de cesser d’alimenter le système de la rente.

  65. B
    Posted 21 janvier 2014 at 19:14 | Permalien

    N ° 62, 64, bon ben, vous n’avez qu’à inventer autre chose.
    Il faut inventer autre chose.

    allez, salut mes petits gars.

  66. Greg
    Posted 21 janvier 2014 at 19:49 | Permalien

    Bah si justement!
    68 est la référence absolue…pour tout ce que tu décris ensuite dans ton commentaire.

  67. Greg
    Posted 21 janvier 2014 at 19:52 | Permalien

    Il a raison le père Filoche, lisez son bouquin: « Mais 68 histoire sans fin ».

  68. Gilbert Duroux
    Posted 21 janvier 2014 at 20:13 | Permalien

    @ Nicks (58 et précédents)

    D’accord avec vous. Pour comprendre la trahison des grandes centrales syndicales (attention, je ne fais pas d’anti-syndicalisme primaire, je suis moi-même à la CGT où je côtoie des camarades écœurés par Montreuil), suffit de s’interroger sur le financement des syndicats et des bureaucrates, à travers les subventions, les stages, les comités d’entreprise, etc. Les cotisations des adhérents, c’est peanuts.
    Comme en toutes choses, c’est celui qui paie les violons qui dirige la musique.

  69. Nicks
    Posted 21 janvier 2014 at 21:24 | Permalien

    @Greg

    68 serait la référence absolue si les acquis de la période avait perduré. Mais il se trouve qu’une partie du visage de ce mouvement de société n’était autre que celui qu’a ensuite arboré l’individualisme décomplexé. Or c’est celui là qui a mangé l’autre, le collectif, le syndical, l’étatique…

  70. JEAN
    Posted 21 janvier 2014 at 21:52 | Permalien

    Quelques chiffres extraits du rapport Oxfam :

    Près de la moitié des richesses mondiales sont maintenant détenues par seulement 1 % de la population.

    La richesse des 1 % les plus riches s’élève à 110 trillions de dollars. C’est 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche de la population mondiale.

    La moitié la moins riche de la population mondiale possède la même richesse que les 85 personnes les plus riches du monde.

    Sept personnes sur dix vivent dans un pays où l’inégalité économique a augmenté au cours des 30 dernières années.

    Les 1 % les plus riches ont augmenté leur part de revenu dans 24 des 26 pays pour lesquels Oxfam dispose des données entre 1980 et 2012.

    Aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué 95 % de la croissance post-crise financière depuis 2009, tandis que les 90 % les moins riches se sont appauvris.

    La révolution mondiale est bien pour demain. Il n’y a que la date exacte que nous ne connaissons pas. A moins qu’elle ait déjà commencé…

  71. Greg
    Posted 21 janvier 2014 at 21:59 | Permalien

    Mais la partie du visage que tu décris n’as pas fait Mai 68 ou alors il était dans le mai 68 mondain, pas dans le mai 68 social auprès des 10 à 11 millions de manifestants, grévistes…

    Il est cette référence dans le sens ou il nous montre ce qu’il faut faire et ne pas faire. Il faut étudier cette période historique du mouvement salarial. Ne raisonne pas comme ça sinon tu n’as plus qu’a dire que le programme du CNR n’est plus une référence non plus depuis qu’il est attaqué depuis 50 ans.

  72. Greg
    Posted 21 janvier 2014 at 22:06 | Permalien

    C’est notre méconnaissance historique, social, du mouvement ouvrier, salarié, qui nous maintient sous le joug du capital. Il faut lire en s’abreuvant des expériences passés.

  73. Posted 21 janvier 2014 at 22:09 | Permalien

    je suis sûr que tu as jubilé de la dernière réponse,
    un secrétaire général de la cgt qui s’excuse presque de ce qu’il aurait pu laisser entendre que Hollande mène une politique du droite sous couvert de ne pas faire le jeu du front national, cela n’est pas sans te déplaire

  74. Nicks
    Posted 22 janvier 2014 at 0:55 | Permalien

    @Greg

    Dire que 68 a deux visages n’est pas le condamner en bloc mais tenter justement de déceler ce qui a pu dans ce mouvement, permettre à des élites de se constituer en dévoyant un certain idéal de liberté, bien naïf et il faut le dire, un peu égoïste, le tout au détriment d’aspirations égalitaires ouvrières, déterminantes, mais vite canalisées.

  75. Posted 22 janvier 2014 at 2:00 | Permalien

    en effet

  76. Posted 22 janvier 2014 at 2:04 | Permalien

    c’est ce que tu crois car c’est ta culture ! c’est que les médias t’encouragent a croire !
    mai 68 , gréve générale, n’a RIEN a voir avec l’individualisme, rien, c’est le plus grand acte collectif de l’histoire de l’humanité, ça les terrifie encore !
    toi, tu crois en Cohn Bendit pas en l’ouvrier de Dubigeon ou de Rhodiaceta, pas à l’employé des postes ni au pompiste,

  77. Posted 22 janvier 2014 at 2:05 | Permalien

    je préfère une droite élue démocratiquement sur ses idées. sic
    quel aveu que tu n’est pas de notre classe
    mais fais un effort, tu peux la rejoindre

  78. Posted 22 janvier 2014 at 2:07 | Permalien

    tu sais pas lire, « mai 68 histoire sans fin »‘

  79. Greg
    Posted 22 janvier 2014 at 2:42 | Permalien

    De ce que j’ai retenue de Mai 68:
    Une mobilisation si forte soit elle, c’est à son sommet que tout se joue, aux quelques personnes qui vont décidés de l’avenir de millions de salariés, de changer ou pas le cours de l’histoire.

    Le prochaine fois, si on a le bonheur de vivre ça, il faudra exiger des élections anticipées et pas conclure des accords du type « grenelle ». C’est-à-dire dépassé et contraindre des organisations politiques ou syndicales à demander des élections anticipées si elle ne le font pas elle même. Le base qui contraint son sommet.

  80. Greg
    Posted 22 janvier 2014 at 2:58 | Permalien

    « La » base et pas le base. Allez DODO!

  81. B
    Posted 22 janvier 2014 at 10:35 | Permalien

    de toute façon, on est les champions.
    Les commentateurs du Monde qui traitent Thierry Lepaon de sale communiste sont des cons et des abrutis.

  82. Dim
    Posted 22 janvier 2014 at 10:57 | Permalien

    @GerardFiloche

    Bon ben j’ai toujours pas compris vous appelez les députés ps à voter contre le pacte basé sur l’idée que c’est « l’offre qui crée la demande » comme le dit Hollande ou pas ?

  83. Posted 22 janvier 2014 at 12:17 | Permalien

    tu fais l’âne pour avoir du son…
    je ne sais qui du PG invente que UMA serait à la gauche socialiste, puis s’indigne qu’ils votent tout au Parlement…
    mais c’est un mensonge, une manip… UMA n’est pas a la gauche socialiste, ils ont vote majorité au dernier congres de Toulouse
    (UMA c’est « un monde d’avance », Hamon, mais c’est fini depuis sept 2012, ils ont pris un monde de retard il y a 18 mois, ils ont rejoint la majorité du gvt, ils y sont, ils ne sont plus à la gauche socialiste, même si quelques uns d’entre eux hésitent, reviennent, evoluent…)
    il n’y a pas « des » gauche socialiste
    il y a une gauche socialiste motion 3 (qui rassemble MLG maintenant la gauche, – très tiraillé par un trio qui se l’accapare, GA « gauche avenir », utopia, D&S…) et aussi potentiellement NVS nouvelle voie socialiste qui reprend majorite de motion 4
    on peut dire que la gauche socialiste c’est LA « motion 3″ (13,7 %) et aussi une part de la motion 4 (11,9 %) ex Hessel, Larouturou…
    « inventer » UMA (motion 1) à gauche pour attaquer a travers eux la gauche que… nous sommes… c est de la malhonneteté
    votre bashing a t il besoin de mensonge pour faire flores ?
    et nous gauche socialiste motion 3 n’avons qu’un seul député ! (J. Guedj) (et une sénatrice MN Lienemann) un seul, donc nous ne pouvons pas nous battre à l’assemblée…
    au BN, pas de problème, nous sommes donc 13,7 + 11,9 soit 25 % CONTRE le pacte dit de responsabilité, sous forme de cadeaux au Medef
    a l’assemblée que s’est il passé depuis 18 mois ? quand meme 17 deputes ont refusé le TSCG, donc une parti de ceux d’UMA + Guedj
    sur l’ANI, on a obtenu que 41 députés ne votent pas ! résultat pas mal hein, nous qui n’avons qu’un député ?
    sur les retraites, quelques députés d’UMA ont rompu avec majorité UMA ( Pouria Amirsahi, barbara romagnan, christophe leonard, Nathalie Chabanne, Fanely Carrey, peut etre P. Cherki… et voté contre, si bien que des amendements (43 ans, baisse des taux petites retraites) ne sont pas passés… il y a eu 17 voix qui ont manqué…
    et le gouvernement n’a pas pu faire voter le texte sans vote bloqué…
    vote bloqué en novembre !
    donc dorénavant le gvt n’a plus de majorité fiable à l’assemblée (ils ont fait voté le PRG sur les retraites, en lui donnant la tête de liste dans le grand sud ouest, ca ne marchera pas toujours… quant aux verts, on ne sait pas toujours -mais les verts ne sont ce pas vos alliés ? )
    le vote bloqué est donc entré dans les moeurs, au fur et a mesure que la politique de « pacte avec le patronat » se droitise
    c’est donc pour cela que le PR impose d’emblée un vote de confiance, c’est surprenant, la presse ne le dit pas, mais c’est parce que le PR n’a plus de majorité, ni dans les sondages, ni dans l’opinion, ni au Parlement,
    donc c’est grâce à l’opposition au sein du groupe de quelques députés, dont un seul gauche socialiste, si on en est arrivé là..
    au lieu de nous soutenir dans cet effort vous tournez la polémique contre nous…
    évidemment voter contre la « confiance » au gouvernement, c’est s’auto exclure.. ce n’est pas pareil que de voter contre le TSCG, ou de s’abstenir face à l’ANI ou la retraite,
    on a un seul député, mais il n’a pas intérêt à s’isoler, plutôt à entrainer les autres… qui sont majo, mais ex UMA en possible rupture sans l’être encore …
    le vote n’est plus sur le fond (« l’offre qui fait la demande », les contreparties, etc) mais pour ou contre le gvt, le renverser ou non ?
    parallèlement, le PR ne cesse de « jouer » sur les ambiguïtés de son pacte et je vous signale, qu’il en corrige les aspérités les plus droitiers en exigeant contre parties, rôle syndical, grande conférence de printemps, etc…
    au lieu de chercher a nous agresser, à faire du bashing contre une poignée de députés (en fait majo… sauf un) qui sont « coinces » et qui s’interrogent sur la bonne tactique, vous devriez vous en prendre à la Ve république qui permet d’étouffer la liberté du Parlement,
    car le fond c’est ça, c’est que le vote bloqué, le 49-3, l’ordonnance, le vote de confiance, c’est fait pour mater une majorité qui n’existe plus sur le fond…
    alors arrêtez votre complot contre la gauche socialiste dont la position est limpide : vote contre au sein du PS, essai de résistance trés mino et trés difficile à l’assemblée, bataille publique, (des textes vont sortir et d’autres se préparent, on essaie de faire un « bloc » plus large…)
    D&S, pour sa part, propose de reconstruire une forte gauche socialiste avec motion 3 et motion 4, ( D&S, MLG, GA, NVS, utopia, et la partie d’UMA qui se détache…)
    voila une réponse franche et complète…

  84. Greg
    Posted 22 janvier 2014 at 12:26 | Permalien

    En ce qui concerne « l’offre qui crée la demande », lisez la tribune de Liêm Hoang-Ngoc et Philippe Marliére.

    Tribune de LIÊM HOANG-NGOC Eurodéputé, rapporteur sur l’action de la troïka et PHILIPPE MARLIERE Politologue, professeur à l’University College of London parue dans le Libération du 16.01.14

    « Alors que les uns et les autres s’agitent autour de questions de société, François Hollande continue de développer son projet économique. Il vient de confirmer l’orientation social-libérale mise en œuvre depuis son élection. Il a foi dans le virage à 180 degrés qu’il entend faire assumer au grand jour à la gauche française. Le nouvel horizon, défini lors de la conférence de presse du 13 novembre 2012 et réaffirmé lors du 14 janvier, est le socialisme de l’offre, traduction française de la Troisième voie dans laquelle Tony Blair et Gerhard Schröder engagèrent, il y a dix ans, le Labour britannique et le SPD allemand.

    Par définition, le socialisme de l’offre, version sociale-libérale de la politique de l’offre, tourne le dos aux politiques de demande, réputées caduques dans un univers où règne la compétition mondialisée. Les politiques d’inspiration keynésienne ont certes contribué au succès des Trente Glorieuses, admet-on, mais c’était dans un monde où les marchés nationaux étaient peu ouverts et où nouveaux dragons et autres nouveaux entrants sur le marché européen n’avaient pas encore émergé. Désormais, la dépense publique, présumée inefficace par principe, engendrerait une pression fiscale insupportable pesant sur les coûts de production et, par conséquent, la compétitivité des entreprises. Celles-ci souffriraient, au demeurant, d’un coût du travail excessif, dû à l’existence d’un salaire minimum, d’une législation protectrice de l’emploi et d’un système de protection sociale financièrement insoutenable. Il faut donc réduire la dépense publique, afin de réduire la dette qui pèse sur les générations futures d’entrepreneurs. Il faut réformer le marché du travail pour le rendre plus flexible tout en adaptant les qualifications aux emplois de demain. Il faut éviter que le modèle social ne représente un fardeau pour les entreprises, dont le taux de marge doit être à tout prix rétabli. Tel est, en substance, ce que représente aux yeux de l’idéologie dominante le « courage politique ». A cette aune, François Hollande n’est pas dénué de courage politique : pactes de compétitivité et de responsabilité organisant une baisse du coût du travail, financés par une réduction drastique des dépenses et une hausse de la TVA, accord national avec les syndicats pour promouvoir la « flexisécurité », modération du salaire minimum. Le chef de l’Etat n’est pas moins dépourvu de courage que ses homologues socialistes et sociaux-démocrates européens qui ont expérimenté à leurs dépens les mêmes thérapies libérales.

    Prenons Tony Blair au mot, lorsqu’il déclarait que le critère de démarcation n’est pas qu’une politique soit de droite ou de gauche, mais réside dans le choix d’une bonne ou d’une mauvaise politique, force est de constater que les politiques de l’offre sont aussi inefficaces qu’impopulaires. Les politiques de l’offre devaient réduire la dette publique, grâce à la consolidation budgétaire, et relancer la croissance, grâce aux réformes structurelles. Elles ont creusé la dette publique et tué dans l’œuf la croissance. Personne ne s’étonne plus, dans ces conditions, que la courbe du chômage ne puisse être inversée, même à coups d’emplois aidés, aussi coûteux que précaires.

    Le « sérieux budgétaire » n’est pas sérieux dès lors qu’il néglige l’existence de ce que les économistes nomment le « multiplicateur budgétaire ». Le FMI lui-même reconnaît que le multiplicateur budgétaire a, au cours de la période écoulée, été sous-estimé. Concrètement, si le multiplicateur est de 1,5 dans la zone euro, une contraction de 10 milliards des flux consacrés à la dépense publique engendre un effet récessif de 15 milliards, soit, pour la France, l’équivalent des 0,75 points de croissance qui feront précisément défaut pour inverser la courbe du chômage en 2014. La Commission européenne a fini par admettre la pertinence du multiplicateur et a accordé à la plupart des pays de la zone euro un délai pour réduire à 3% leurs déficits. Pour autant, elle reste muette devant le phénomène de courbe en ciseau qui est en train de contaminer tous les pays de la zone euro : les déficits se réduisent, comme conséquence de la consolidation budgétaire, mais le taux d’endettement (le ratio dette/PIB) continue à s’accroître car la croissance est insuffisante pour engendrer les recettes fiscales qui permettraient de réduire la dette.

    Dès lors, les efforts demandés, qu’ils transitent par une hausse des impôts ou une baisse des dépenses, ne peuvent être qu’impopulaires parce qu’ils donnent l’impression de verser de l’eau dans le sable : les économies réalisées sont intégralement affectées aux charges d’une dette qui ne cesse de s’accroître, malgré les efforts fournis. Les efforts demandés sont mêmes de plus en plus pénibles année après année, parce que la dette fait boule de neige dès lors que le taux de croissance de l’économie demeure inférieur au taux d’intérêt de la dette – pourtant à son plus bas historique en France.

    A l’origine de cet effet boule de neige, il y a l’atonie de la croissance, due à une insuffisance de demande généralisée. Celle-ci ne peut plus être mise sur le compte d’une panne de liquidité, comme au lendemain de la crise bancaire de 2008. La Banque centrale est, depuis, massivement intervenue pour maintenir les taux les plus bas possibles en maniant son taux directeur, en injectant des liquidités dans le système bancaire et en rachetant de la dette souveraine. Malgré cela, l’Europe est au bord de la déflation. L’atonie de la croissance est due, d’une part, à l’impact récessif des politiques d’austérité budgétaire menées de concert dans tous les pays européens, d’autre part aux réformes structurelles ayant pour effet de réduire le pouvoir d’achat des ménages. Si tous les pays réduisent leurs dépenses et salaires en même temps, s’installe alors un jeu à somme négative où la demande intra-européenne finit par décliner. Dès lors, à effectifs constants à court terme, la chute des ventes accroît mécaniquement la part des salaires dans la valeur ajoutée, malgré la baisse des salaires. Faute de débouchés, les entreprises sous-utilisent leurs capacités de production, qu’elles finissent par détruire pour ne pas avoir à amortir le stock de machines inutilisées. Autrement dit, alors que le coût du travail baisse partout, les entreprises n’ont aucun intérêt à investir. Telle est la véritable raison de la baisse conjointe du taux de marge des entreprises et du potentiel de production de l’économie. L’échec des politiques de l’offre devrait conduire les progressistes de tous les pays du Vieux Continent à admettre la brûlante actualité de politiques de demande coordonnées à l’échelle européenne. C’est le sens de l’appel que nous leur lançons. »

    Allez sur D&S.

  85. Nicks
    Posted 22 janvier 2014 at 13:45 | Permalien

    @Gerard Filoche

    J’ai l’impression que Greg a bien mieux su lire ce que je voulais dire sur 68 et qui reste vrai à mon sens. Il faut éviter la nostalgie quand on essaie d’analyser ce genre de mouvement social. Il me semble que la fragilité des structures qui ont été attaquées par les libertaires a servi à ce que l’individualisme, qui était tout de même une part conséquente du ressort de 68, contre une société et un état trop conservateurs, contraignants et cadenassés, puisse finalement s’imposer au détriment, comme je l’ai dit, d’une aspiration à l’égalité qui elle était davantage portée par la lutte des travailleurs en grève. C’est bien pourquoi un des chantiers à gauche doit porter sur la réhabilitation du bien commun au travers de l’Etat, avec des institutions bien plus démocratiques au demeurant (VIéme république)

    Pour le reste, je persiste à dire que si ce gouvernement fait une politique de droite, ce qui est objectivement le cas, y compris sur certains sujets sociétaux si l’on excepte le mariage pour tous (bien utile au moment de l’ANI), alors il faut oui, tenter de le renverser, ne serait-ce que parce qu’il ne respecte pas le mandat pour lequel il a été élu (on est bien loin du mandat impératif là).

    Maintenir le flou de l’offre politique, son homogénéisation, c’est nourrir l’extrême-droite, puisque malheureusement la gauche, FdG principalement aujourd’hui, est encore engluée dans cette association avec le Ps, c’est à dire l’ancienne gauche qui a échoué (parce qu’elle était déjà bien à droite) et dont nombre d’électeurs peu politisés ne veulent plus entendre parler. Cela laisse donc, bien malheureusement et tout à fait à tort, le Fn comme seul formation « anti-système » .

    A ce titre , le vote utile est ce qui a sans doute fait le plus mal à la gauche depuis que ce prétexte est servi aux électeurs. Cela témoigne aussi de l’impossibilité pour le Ps d’avoir une analyse lucide du traumatisme de 2002. Ce n’est pas le nombre de candidats de gauche qui a entravé Jospin, c’est son positionnement centriste dès la campagne du premier tour. C’est à ce moment là que j’ai arrêté de voter Ps en première intention. Je ne voterai désormais plus pour ce parti, quelle que soit la configuration, à moins qu’il fasse des propositions de gauche. La probabilité est donc proche de zéro.

    En effet, le vote utile est aujourd’hui bien pratique pour que la conversion au néolibéralisme ne soit même pas discutée. Il n’y a pas besoin de justification, encore moins de remise en cause puisque la simple peur du grand méchant loup doit rameuter les électeurs de gauche sous la bannière du Ps. Mais même les grosse ficelles finissent par ne plus marcher, d’où cette défiance des citoyens envers leur « représentation » et la montée à la fois de l’abstention et du vote Fn. Comme quoi le remède hypocrite s’avère plus toxique que le mal…

  86. GREG
    Posted 22 janvier 2014 at 13:57 | Permalien

    Mais ce que je sais de Mai 68 est principalement puisé dans « Mai 68 histoire sans fin » ansi que d’ autres articles et analyses. Tu devrais le lire, tu aurais une autre approche.

  87. Bob le camarade
    Posted 22 janvier 2014 at 14:13 | Permalien

    « voila une réponse franche et complète… »

    Ah oui c’est plus clair, en tous cas pour moi.
    Mais arréte donc de te gourer avec un bashing qui viendrait FORCEMENT de camarade du PG, avec un VOUS généralisateur.
    Il faut faire la part des choses dans ce qui s’écrit, tu reproches de ne pas étre unitaire mais tu ne veux entendre que ce que tu veux entendre et ramener tous à ta seule solution qui serait le PS, comme tu reproches à d’autres de faire du prosélytisme pour leur seule solution ou parti qui serait unique.
    L’unité c’est aussi d’essayer de comprendre les autres et de tenter de se rapprocher les uns des autres (nul n’a de vérité divine) sans pour autant s’embrigader.
    Ca n’oblige personne à abandonner son autonomie ou à marcher au pas.
    Il y a beaucoup de choses que je puisse comprendre, fidélité, foi en ses convictions, etc, mais il y en à d’autres comme ça que je ne comprendrai jamais, mais bon c’est toujours pareil les petits de la base trinquent parce que ceux d’en haut reste sur leur quant à soi.
    On est pas sorti de la merde avec de telles vieilles pratiques d’égos, de « camps ».

  88. Posted 22 janvier 2014 at 14:42 | Permalien

    ok

  89. Bob le camarade
    Posted 22 janvier 2014 at 15:21 | Permalien

    « ok »
    Les réponses les plus courtes sont parfois comme les histoires les meilleures.

    Bon je vais pas tarder à retourner hiberner, mais il y a une derniére chose qui m’interroge depuis un moment et qui m’a troublé et je ne dois pas étre le seul.
    Sur la manif contre la TVA, on peut comprendre la crainte d’étre récupéré, les conséquences au PS (puisque maintenant y étre contre la ligne c’est quasiment comme étre un e ntriste de LO), etc, mais m… alors à défaut ça n’aurait pas été difficile de prévenir « Vous gourez pas je reste socialiste, je ne suis là que parce que je suis contre aussi » ou un truc de ce genre, ça n’aurait pas dévalorisé la GS, voire plutôt le contraire.
    Il y en a beaucoup qui auraient apprécié, EUX, sans arriére-pensées.
    Alors évidemment c’est simpliste ce que je dis surement mais il n’empéche que les « petits » (toujours) se branlent bien des couillonades auxilliaires.
    Imagine quand c’est des salariés qui disent non je vais pas à une manif contre ceci ou cela parce que c’est la CGT qui y appelle, ça fout en rogne.
    Bah là c’est pareil, voila c’est tout, en espérant ça ne passera pas pour du racolage, c’est passé, alors.

    ( dis donc ton CAPTCHA il a le sens de l’humour, il vient de me coller un URSS en code)

  90. Nicks
    Posted 22 janvier 2014 at 16:21 | Permalien

    @Greg

    Quelle a été l’évolution suite à 68 ? C’est ce qui m’intéresse, de même que les éléments qui ont permis cette évolution, malgré ceux, indéniables, auxquels vous vous raccrochez.

  91. Posted 22 janvier 2014 at 16:25 | Permalien

    ah non, mais je ne suis pas allé, ni mes amis à la manif du 1er décembre pour des raisons politiques, pas par soumission aux ordres de qui que ce soit dans le PS…
    d’ailleurs nous etions aux manifs du 6 mars et du 9 avril et du 1er mai contre l’ANI… et a celle du 10 septembre sur les retraites
    ni cette manif, ni celle du 6 mai ne nous semblent correctes…ni celle du 8 février…
    comme l’a dit Thierry Lepaon « je ne réponds pas quand on me siffle »
    nous avons perçu ces manifs comme des contre manif diviseuses, au sein de la gauche
    en mars avril mai nous luttions de toutes nos forces pour une grande mobilisation nationale unitaire contre l’ANI… et je ne sais qui a décidé que ce serait une grande manif nationale pour « du balai » et « la VIe République » ce qui n’a aucune change d’arriver par une telle pratique ni une telle manif
    en octobre décembre, nous luttions de toutes nos forces, pour une grande manif nationale a Paris pour nos retraites,et je ne sais qui, au dernier moment, sans avoir rien fait pour les retraites à décidé que ce serait le 1er décembre … contre la TVA…
    ça ne marche jamais comme ça une mobilisation sociale unitaire, au mieux on concerte, on propose, on discute, on voit…
    si on veut pas d’unité, on fait ca,
    si on veut l’unité, on fait ce que nous avons tenté sur l’ANI ou sur les retraites…
    au pire ceux qui appellent tous seuls ne mobilisent que ceux qui sont déjà avec eux… on n’était pas concernés, on ne répond pas au sifflet

  92. Bob le camarade
    Posted 22 janvier 2014 at 18:38 | Permalien

    Bof, je comprends, mais c’est bien ce que je dis à chaque fois ce sont des désaccords d’en haut, c’est désespérant pour les petits tout ça à force.
    Je ne posséde pas la science infuse mais au niveau politique déjà, vous feriez mieux de vous rencontrez en dehors de quoi que soit pour décider des régles unitaires pour participer ensemble à des actions éventuelles, au lieu de le faire à chaque fois sur un sujet donné ou une manif envisagée.
    Ca aurait le mérite de poser des bases préliminaires et de ne pas tout de suite penser à des ultimatums.
    Ni Filoche,ou d’autres pour ne pas les citer, ne sont des monstres bornés que je sache, alors pensez aux autres il y en a tant qui attendent que ça bouge.

  93. Bob le camarade
    Posted 22 janvier 2014 at 18:53 | Permalien

    « tu te fourvoyais en janvier 2012 quand tu écrivais : »Hollande va gagner heureusement pour le pays, pour les salariés, malheureusement pour les banksters et le Medef »

    Je veux pas contrer tes autres arguments, mais pour celui-ci à ce compte-là on pourrait dire que tout le FDG s’est fourvoyé aussi.
    D’ailleurs JLM se le prend dans le pif aussi.
    Mais faut reconnaitre que si beaucoup avait des doutes, qu’ils savaient bien qu’il ne ferait pas une politique gauchiste, ils ne se doutaient certainement pas qu’il prendrait un tel virage.
    C’est bien ce qui rend enragé beaucoup qui ont voté pour lui face à ce qui est bien une trahison de ses électeurs.

  94. Posted 22 janvier 2014 at 18:55 | Permalien

    sur 41 qui ont refusé de voter l’ANI, 6 ont voté contre…
    sur les retraites les votes décisifs ont eu lieu sur les amendements et le gvt a été battu, alors il a passé en force (ce qui n’a pas été le cas sur l’AN… il est vrai, car la droite s’abstenait I) et a imposé un vote bloqué en urgence,
    vote bloque, vote de confiance, on n’a pas assez de force au stade actuel à l’AN ni au Sénat pour nous y opposer

    sur l’Europe, oui Maurel est 2° dans le grand ouest, seule place éligible, il a même pris (« été imposé à la place… ») la place de Eric Thouzeau qui légitimement aurait du l’avoir ( 32 % des voix en 44, déjà 5° en 2009, CR, trésorier fédéral…

    nul ne peut nous empêcher et nous le faisons et le ferons de nous réclamer du vote majoritaire des militants à la convention de juin…
    c’est déjà arrivé en mars 1996, quand, alors que nous venions d’obtenir 52 % des voix « pour tourner la page de Maastricht ») Mélenchon avait négocié avec Lionel Jospin de compter les abstentions si bien que ça nous ramenait à 38 %… )

  95. Dim
    Posted 22 janvier 2014 at 19:04 | Permalien

    @Bob Le Camarade

    Oui il est urgent de se réunir sur des contenus. Les manifestations pour la révolution fiscale, la VI ème république contre le TSCG organisés à l’initiative du FDG ont réunis tous les partis à la gauche du PS : NPA, POI, des cadres ou élus d’EELV et même beaucoup de militants ps. Mais malheureusement les cadres de l’aile gauche du parti ne veulent pas mettre un pied dehors…

  96. Posted 22 janvier 2014 at 19:25 | Permalien

    faux mais rien de nouveau, j’ai déjà repondu en detail ci dessous

  97. Posted 22 janvier 2014 at 21:39 | Permalien

    je le re écrirais si j’avais a la ré écrire,la défaite de Sarkozy est une bénédiction, irremplaçable pour notre classe sociale,
    ensuite, nous n’avons pas encore tout fait pour tirer les fruits de cette victoire, luttons

    Blum sans la gréve générale n’aurait pas été Blum

  98. Gilbert Duroux
    Posted 23 janvier 2014 at 2:14 | Permalien

    Gérard Filoche : « sur 41 qui ont refusé de voter l’ANI, 6 ont voté contre… »

    Et dans les 6 qui ont voté contre, on ne trouve pas Guedj, le seul député de l’aile gauche officielle du PS (label Filoche).
    Après des coups comme ça, comment ne pas croire que le seul et unique but de l’aile gauche du parti dit socialiste est de faire croire qu’il y a des forces au sein du PS qui pourrait proposer une autre politique ?

  99. Posted 23 janvier 2014 at 8:26 | Permalien

    C’est vraiment une comptabilité de petit censeur qui n’a rien d’autre à faire…
    J’ai d’ailleurs déjà répondu plusieurs fois y compris publiquement au Grand Journal le 25 octobre dernier
    que se passe t il ?
    nous n’avons pas à nous défendre ni à nous justifier mais je vais en profiter pour le redire à tous :
    nous, gauche socialiste, D&S, avons la force de combattre en BN, au CN et dans le parti : avec 25 % des voix en BN cela peut monter parfois à 40 % contre l’ANI et on peut avoir 32 % avec un candidat contre Harlem, et jusqu’à 73 % dans la base du parti sur des amendements contre le TSCG.
    Mais nous n’avons pas cette force a l’Assemblée nationale ni au Sénat. Quand on a un seul député, il fait ce qu’il peut et ce n’est pas facile face à la violence des pressions qui s’exerce. Nous sommes dans la Ve République et le groupe parlementaire étant le lieu du pouvoir c’est aussi le lieu le plus caporalisé.

    Je ne suis pas à sa place, mais Guedj subit des pressions énormes qui visent en Essonne à remettre en cause son existence politique actuelle en tant que député et en tant que président du conseil général. Il n’était que suppléant rappelons le…il est devenu député parce que son candidat est devenu ministre, lequel ne goute pas que Guedj vote « mal ». Comme une autre membre du BN, Marianne Louis, qui vient d’être rayée arbitrairement de la liste municipale d’Evry où elle était adjointe au maire… Personne ne dit qu’elle a démérité mais le maitre des lieux, visiblement n’apprécie pas qu’elle soit motion 3 et semble prêt à s’asseoir sur la démocratie et la proportionnelle. Un « signe » lancé à tous les opposants de gauche en Essonne. En Essonne, la motion 3, loin de là, n’est pas majoritaire sinon cela se saurait… Moins de 40 socialistes en Essonne ont signé l’appel pour défendre les retraites sur 5500 en France. Un autre maitre des lieux, un certain Da Silva, un premier fédéral, est même allé jusqu’à me dire à moi, yeux dans les yeux, dans l’entrée du Bureau national, le vendredi 15 novembre vers 23 h que si j’étais candidat sur une liste européenne, il « veillerait à ce qu’en Essonne aucun tract ne soit distribué ou il y aurait (mon) nom ».
    Guedj fait tout pour ne pas rester seul. C’est pourquoi ce qui se passe dans l’autre petit groupe d’à coté, qui fut à gauche avant Toulouse et qui est rentré dans le rang en votant majoritaire avec Hamon, est important. Ce groupe ex UMA fait a peu prés 20 députés, – sur 295 – mais s’est décomposé vu que Hamon et Emmanuelli ne bougent plus le petit doigt depuis 18 mois. Dans leur réunions devenues informelles, il n’y a plus qu’une dizaine de participants surtout les plus opposants, mais les autres ont abandonné et sont devenus « disciplinés ». Pour essayer quand même de « résister », Guedj essaie de n’être pas seul dans les votes, coincé entre les pressions du groupe et celles de l’Essonne, et les espoirs d’obtenir la participation de quelques-uns des amis de ex-Hamon, anciens de gauche d’UMA…

    Il faut savoir que Hamon, quand nous avions décidé de déposer une motion au congrès de Toulouse, nous avait menacé de nous « réduire à 4 % » (en dessous de la barre limite de 5 % qui permet d’être représentés) ! Ce fut une rupture violente dans ces conditions. (Rappel Hamon + nous, avions obtenu 18,3 % au congrès de Reims, sans lui et contre lui, nous avons obtenu 13, 7 % à Toulouse… il lui reste quoi… 4,4 % au point qu’un porte-parole de Valls, Carvounas en 94, avait suggéré de réduire à la part congrue la représentation des amis d’Hamon.. au sein de la nouvelle majorité qu’il avait rejoint).
    La presse ne comprend pas (encore ?) ça. Elle parle « des gauches socialistes » : mais dans le parti ce qui compte ce sont les votes sur les motions ! Hamon, Emmanuelli sont rentrés dans le rang majoritaire à Toulouse, ils appliquent de façon cor-responsables la politique actuelle, on ne le dit pas assez…

    C’est pourquoi nous nous réjouissons quand il y a malgré tout 17 voix à l’AN contre le TSCG, quand il y a 41 qui ne votent pas l’ANI ( 6 contre, 35 abstentions) et quand il y a assez de voix pour faire barrage aux pires articles contre la retraite ( 43 annuités et baisse de 2,2 milliards sur les petites retraites).
    C’est à cause de cette résistance si difficile que la loi retraites a failli ne pas passer en novembre, et qu’ils ont fait un vote bloqué le 22 novembre puis le 18 décembre. On peut dire que depuis cette date, l’orientation du gouvernement n’a plus de majorité, non seulement dans le pays, dans l’opinion, dans les sondages, mais à l’assemblée !
    La direction du groupe parlementaire socialiste a pris alors des mesures de rétorsion dont j’ai rendu compte au LGJ du 25 octobre :
    1°) les assistants parlementaires ont été interdits d’assister aux réunions du groupe (plus jeunes et pas élus, il parait qu’ils font du brouhaha et un climat.. hostile qui nuit au sérieux des travaux)
    2°) les députés se sont vu interdire de déposer des amendements sans les soumettre au préalable au bureau du groupe
    3°) les députés se sont vu interdire de se coaliser pour déposer des amendements
    Les brimades matérielles s’ajoutent aux pressions morales et physiques : sur le temps de parole supprimé, sur la réserve parlementaire, et par des dizaines d’autres biais. Oser parler franchement sur le fond comme l’a fait Barbara Romagnan début janvier, est hardi et périlleux.
    Dés lors que les votes sont « bloqués », ou « de confiance » c’est un moyen de fermer toute issue, tout vote : vous ne votez pas la confiance vous êtes « dehors », et il vaut mieux ne pas s’aventurer prématurément sans en avoir les moyens…

    En Grèce au sein du Pasok, 60 députés résistèrent courageusement pendant plus de deux ans de 2009 à 2011 : Papandréou les contint en leur promettant un « referendum » pour le moment venu, « s’appuyer sur le peuple et résister » à la troïka de l’UE… il le fit en mai 2011 et renonça 24 h après sous les pressions directes de Merkel et de Sarkozy, … il y eut des dizaines d’heures de discussion… 60 h dit on. Et a la fin, il n’y avait plus que 21 députés pour refuser de voter… et ils furent exclus sur le champ et rejoignirent, convaincus, forts et solidaires, Syriza, formant la majorité de sa nouvelle direction, et la majorité potentielle qu’elle promet dans le pays…

    Là, on en est donc à 7, 8, 9 députés ( du 64, du 08, du 25, du 75, etc…) qui peuvent résister avec Guedj dans les conditions décrites. Au coup à coup. Pouria Amirshahi annonce qu’il n’est pas forcément pour voter, qu’il s’interroge. Pascal Cherki annonce un peu vite d’emblée qu’il n’est pas possible de ne pas voter. La question est ouverte, donc. Mais des dizaines d’autres députés, ( du 95, du 17, du 16…) votent par discipline sans être convaincus du tout (et font des « petites » incartades dés que l’occasion leur est donnée). Bien du travail de conviction reste à faire. L’expérience est la chose qui se partage le moins. Les « idées » ne suffisent pas dans un lieu comme ça, le poids disons des « forces matérielles » est énorme, plus qu’ailleurs, alors il faut aussi un contexte social, un climat… Et sans luttes dehors, beaucoup ne franchiront jamais le pas ! Pourtant sur des sujets mineurs, parfois, des projets de loi, des amendements pas centraux, mais symboliques ne passent pas, ainsi la suppression des élections prud’hommes. Mais aussi le CICE « pacte de compétitivité » qui avait fait l’objet de débats interminables pour les fameuses « contreparties », et pareil pour le nouveau « Pacte de responsabilité » : si le Président parle tant de « contreparties », c’est sous cette pression… mais s’il a d’emblée annoncé une « vote de confiance » c’est aussi sous cette pression…

  100. Posted 23 janvier 2014 at 10:15 | Permalien

    je rajoute ici, sur le fond, que pour ceux qui font très attention AUX FAITS, l’évolution du débat depuis les voeux et la conférence de presse, indique qu’il n’y a évidemment pas de « virage », que les mots sont moins importants que les faits : car il est de plus en plus question de contreparties, de « grande conférence sociale printanière », les syndicats sont rappelés, le patronat dit « non » ( comme prévu mais c’est une pédagogie importante et favorable qu’il nous impose ainsi massivement). Il ne s’agit plus de 35 milliards mais de 10 milliards.. ca pédale !

  101. Akira
    Posted 27 janvier 2014 at 15:07 | Permalien

    Pourquoi continuer à confondre Gauche et PS ? Est-ce sciemment afin de tromper les électeurs ? Ou parce que vous pensez vraiment que le PS est de gauche, alors qu’il est évident qu’avec François Hollande par exemple, les idéaux de la gauche semblent moins important que la défense des valeurs libérales. Pourtant vous n’êtes certainement pas naïf. Suffit-il de déclarer qu’on est de gauche pour l’être ? Enfin peut-on envisager plusieurs gauches et notamment des gauches qui ne soient pas ds clones de la droite centriste .

    Cordialement.

  102. Posted 27 janvier 2014 at 17:50 | Permalien

    parce que la gauche n’est pas « idéale », elle est plurielle, elle est comme ça, il faut qu’elle s’éduque, se transforme se rassemble, mais ne s’exclue pas… pour etre majoritaire et efficace,
    parce que la CFDT est un syndicat, tout comme l’UNSA, et la CFTC…
    parce qu’il y a des sociaux libéraux, des staliniens, des anars obtus, des individualistes, des cathos de gauche, des parpaillots de gauche, des rabbins de gauche, des policiers de gauche, des CGC et des Sud… des MRG et des NPA…
    c’est parce que la gauche est divisée que les sociaux libéraux la dirigent si elle unie, ils seraient minoritaires…
    rien a craindre de l’unité, tout a en esperér

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*