Mettre le gouvernement Valls en minorité et préparer un gouvernement rouge rose vert à l’Assemblée ! Députés de toute la gauche, unité, tout est entre vos mains, le sursaut c’est maintenant

En voyageant de l’Aude à Dunkerque, à Aurillac ou à Périgueux que trouve t on ? En discutant partout, avec des collègues, dans le train, sur le marché, dans des rencontres de hasard comme dans des cercles militants, ce ne sont que cris de désespérance et de colère sans précédent à gauche. En 51 ans de militantisme, je n’ai jamais vu ça contre un gouvernement de gauche. Il y a de la hargne, de la rancoeur, de la colère, même des insultes contre celui qu’on a élu. Certains vous disent, « je n’attendais pas grand chose, mais pas ça quand même. Il n’y a rien, rien à rattraper ». « Que du mauvais, de jour en jour, on entend de pire en pire ». Le sentiment de trahison et d’impuissance à se faire entendre de l’exécutif est total : c’est ce qui a provoqué  l’abstention massive à gauche qui mécaniquement à fait monter le FN. Quasi personne ne croit à la ligne politique appliquée pour « aider » les patrons à redresser la France, personne ne croit à la « baisse des déficits » pour plaire aux marchés et à Mme Merkel encore moins pour rembourser les intérêts d’une dette qu’on ne paiera jamais ?

 

Même le congrès de la CFDT à Marseille n’y croit plus !

Selon le congrès CFDT qui a été la principale caution des pires signatures pour l’ANI ou contre les retraites, ou pour le lamentable « relevé de conclusions » du prétendu « Pacte de responsabilité », il faut « stopper les aides aux entreprises si l’emploi ne vient pas ». Il faudrait exiger des contreparties… au patronat. Inouï, non ? Voilà l’Elysée qui dit « Le Medef c’est je prends mais je ne fais rien ! » et Rebsamen qui reprend Laurent Berger : « On ne peut pas entendre sans arrêt les entreprises se plaindre, geindre et pleurnicher ». Le ministre du travail bégaie : « C’est incroyable alors même que le gouvernement fait un effort sans précédent, de près de 41 milliards d’euros envers les entreprises » alors même qu’il propose de geler les seuils sociaux des mêmes entreprises pour plaire auxdits patrons et ce, contre l’avis de 8 des 8 syndicats et même du PS. Alors même que le gouvernement envisage, après Sarkozy, de bloquer encore plus les indemnités dues au titre de l’invalidité, des accidents du travail, et maladies professionnelles dans le PLFRSS du 18 juin prochain. Selon Les Échos du 2 juin, après avoir annoncé un gel du montant des prestations familiales, des retraites supérieures à 1 200 euros mensuels et des rentes d’invalidité, le gouvernement s’apprête à étendre la mesure aux indemnités des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT-MP). Celle-ci « permettra[it] d’économiser 150 millions l’an prochain et 200 millions à partir de 2016 », d’après des calculs de Bercy alors que la branche AT-MP présente un excédent de 300 millions d’euros.

Pour plaire au patronat, l’exécutif de gauche a refusé d’amnistier les syndicalistes, il casse l’inspection du travail, il supprime les élections prud’hommes, a remis en cause les CHSCT, les CE, facilité les licenciements, refusé de sauver Mittal ou Petroplus ou PSA ou Sanofi, il a facilité les ouvertures le dimanche, il donne 35 milliards au Medef, supprime 50 milliards de la sécu, des collectivités territoriales, et des services publics, et maintenant il gèle les seuils sociaux, tout en constatant qu’évidemment il n’y a aucun retour du patronat, des employeurs, des marchés, des banquiers et de la rente.

On vit en pleine absurdie. Rien de ce qui est demandé par des millions d’électeurs de gauche n’est entendu. C’est le contraire qui est fait. Depuis novembre 2012, avec le « Pacte de compétitivité », ils parlaient de l’inversion de la courbe du chômage, c’est perdu, chaque mois le chômage augmente.

Il faut changer de politique à gauche.

Dans Marianne, Jean-Francois Kahn pronostique 250 députés FN. Une chose est certaine c’est que s’il y a une élection demain, il reste moins de 50 députés socialistes sur 290.

Quand bien même il y aurait 14 régions au lieu de 20, la majorité sera perdue en automne 2015. Pareil pour les départements sabordés et qu’il sera difficile de défendre à gauche. La politique de l’exécutif actuel Hollande-Valls entraine toute la gauche le PS, les Verts, le FDG dans un désastre sans précédent.

Il urge de battre cette politique, de forcer la main à l’Elysée, de bloquer ce gouvernement d’austérité !

Comment ?

En mettant Valls en minorité fin juin sur le collectif budgétaire. Il faut que les députés battent ce gouvernement. Il y a nécessité, il y a urgence, il faut sauver la gauche, il faut sauver la France d’un pouvoir autiste.

Pas d’hésitation, il ne faut pas avoir la main tremblante. Si le collectif passe en fin juin et le budget 2015 passent (à l’automne) c’en est fini de la gauche au pouvoir. On sera allé jusqu’au bout du désastre !

Donner cet argent pour rien aux patrons et appliquer cette austérité infernale dans ce climat est folie politique.

Les espoirs sont au Parlement. Dans le courage des parlementaires de gauche. Un homme ne doit pas tout diriger et encore moins nous imposer pareil désastre. Il faut s’opposer au pouvoir personnel. Il faut exprimer la majorité du peuple : la solution n’est pas dans le gel des rentes AT-MP qui exonérerait les employeurs de ce qu’ils doivent à leurs propres salariés quand ceux-ci sont victimes de leur travail », elle est dans une fiscalité directe, fortement progressive et redistributrice, il faut prendre l’argent à l’oligarchie, pas aux petits salaires et aux petites retraites. Il faut augmenter les salaires, baisser le cout du capital.

Il faut mettre le gouvernement Valls en minorité. Le sursaut c’est maintenant.

Il existe une large majorité de gauche alternative à la politique droitière du gouvernement Valls. Elle est là, présente, disponible, au Parlement avec les groupes parlementaires PS, EELV, FDG, MRC, PRG. Pas besoin d’élection, pas de crise en vue, il suffit que le parlement s’exprime.

Le gouvernement Valls nommé à la surprise générale, tant il était aux antipodes de la politique à conduire, début avril est le contraire de ce que demandaient les électeurs de gauche des 23 et 30 mars. En huit semaines, le gouvernement Valls a conduit la FN en tête des européennes et la gauche à 33 % des voix exprimées contre 45 % à la droite. Le gouvernement Valls repose sur une tête d’épingle politique, même pas la moitie d’une motion du congrès du PS … qui n’avait jamais envisagé la politique de l’offre et la politique de baisse du cout du travail.

La majorité à l’Assemblée de 289 députés, il y a 290 députes socialistes, de 41 à 100 et 150 se sont mis en mouvement, s’ils sont aidés, associés aux députes EELV, FDG, MRC, PRG, ils peuvent sauver la Sécu, le budget des collectivités, les services publics contre Valls. Ils en faut plusieurs dizaines déterminés et la discussion d’une ré orientation s’imposera à toutes et tous !

Il faut empêcher, « empeach » le gouvernement Valls de piller la sécurité sociale de 11 milliards, les collectivités territoriales de 12 milliards, les services de l’état de 17 milliards, il faut empêcher de donner 35 milliards de nos allocations familiales au patronat qui n’en fait, n’en fera rien ! Les patrons, les banquiers il ne faut pas les séduire, ca ne marche pas, il faut les contraindre à agir dans l’intérêt du pays, des salariés.

Construire vite et bien la majorité rouge rose, verte au Parlement ! Un programme d’action alternatif immédiat ! unité de la gauche !

C’est aux députés de gauche de travailler ensemble et de dire « non ». Il faut qu’ils fassent barrage au désastre, qu’ils imposent le sursaut a gauche et nous sauvent de l’aveuglement de l’exécutif. Ne pas hésiter, il n’y a rien à craindre d’une mise en minorité de cette politique absurde. Il faut de la VI° république en pratique, conte les mœurs de la V° république. Il faut que ca vienne des députés élus en mai juin 2012 : à eux de mettre en oeuvre les espoirs des électeurs. A eux de dire « stop » à l’exécutif qui les trahit.

Attention, ça urge et ça ne se fait pas à moitié. Pour donner confiance à ceux qui peuvent voter contre la politique de Valls, il faut présenter un « plan B ». Il faut à la fois discuter programme d’action urgent, et composition du gouvernement, les ministres doivent sortir du Parlement et pas du chapeau du président !

Il faut bâtir par un travail entre les groupes, par des rencontres, colloques, états généraux de toute la gauche, un programme d’action élémentaire alternatif : une grande réforme fiscale redistributrice, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail, la reconstruction du droit des salariés ! Il faut pour cela l’unité de la gauche !

Hollande et Valls s’appuient sur le patronat et la banque, il faut s’appuyer sur le salariat, en le mobilisant nous aurons la force nécessaire pour tenir aux lobbys médiatique du Medef. « Les entreprises » c’est d’abord les salariés, ceux qui produisent toutes les richesses et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. La relance, c’est par le carnet de commandes. La transition écologique et énergétique c’est ne pas lâcher Alstom : on a besoin d’un état stratège, fort et déterminé. L’urgence ce n’est pas le lego institutionnel, c’est l’urgence sociale, l’urgence emploi. La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal réparties, redistribuons maintenant, pas « après ».

L’Europe ne nous empêche pas de redistribuer les richesses maintenant, pas « après ». L’Europe ne nous empêche pas de prendre aux 1 % qui possèdent 25 % des richesses, d’ augmenter le Smic, d’imposer un salaire maxima à 20 Smic, de réduire la durée du travail, de rétablir la retraite à 60 ans…

23 Commentaires

  1. GUILLAUME
    Posted 9 juin 2014 at 12:16 | Permalien

    Oui il faut le mettre en minorité.

    « Si le collectif passe en fin juin et le budget 2015 passent (à l’automne) c’en est fini de la gauche au pouvoir. On sera allé jusqu’au bout du désastre ! »

    Oui, vous avez encore raison.
    Mais que croyez-vous ? Forcément, ce budget va passer, que croyez-vous ? La majorité des députés PS croient en la politique de l’offre du gouvernement. Les autres sont des lâches et des traîtres. Seule une poignée ose marquer par le vote son opposition, et encore, en s’abstenant, ce qui n’a pas du tout la même signification.

  2. Coma81
    Posted 9 juin 2014 at 12:24 | Permalien

    Une politique de la demande est vouée à l’échec. Elle va creuser un peu plus nos déficits commerciaux avec l’Allemagne.

    Il faut :
    - Faire la réforme fiscale proposer par Piketty
    - Mettre en place un régime unique de retraite par répartition, plus redistributif que celui existant
    - Nationaliser les banques…
    - … pour préparer la sortie de l’euro

    Or cette politique est trop à gauche pour le PS. Trop à gauche pour Filoche.
    Donc cela n’arrivera pas.
    Donc la gauche va disparaitre.
    Donc nous aurons le FN.
    Donc on est mal.

  3. Posted 9 juin 2014 at 12:37 | Permalien

    la reforme fiscale de Piketty pose des problémes, mais pas parce qu’elle est « trop a gauche » au contraire, t’as pas du bien lire

    quant a la sortie de l’euro, ca c’est plutôt droitier, sinon carrément à l’extreme droite

    pour que la gauche survive, elle doit s’unir sur un programme d’action élémentaire immédiat : 32, 60, 1700, 20….

  4. Posted 9 juin 2014 at 12:38 | Permalien

    ce n’est pas joué, ca chemine, de juin à octobre…

  5. bobcestmoi
    Posted 9 juin 2014 at 12:48 | Permalien

    dis le franchement
    t’es un partisan de la dissolution et du retour de la droite même maritonienne au pouvoir

  6. Posted 9 juin 2014 at 13:45 | Permalien

    ah non, c’est la politique de valls qui aboutirait a cela, tout cet article est pour l’eviter

  7. andree pasty
    Posted 9 juin 2014 at 14:19 | Permalien

    Gerard Filoche a raison, il faut s’unir et vite, ça na s’est pas toujours bien passé je sais, mais l’histoire ne se répète pas forcément, de toute façon, ou on essai ou on se prend un grand mur dans la tronche et à coup sûr

  8. Posted 9 juin 2014 at 14:57 | Permalien

    MESSAGE DES PETROPLUS A NOS CONTACTS SYNDICAUX, POLITIQUES ET ASSOCIATIFS

    Demain, mardi, nous organisons un rassemblement devant le Tribunal de Commerce de Rouen à partir de 12H00

    Nous passons en audience à partir de 13H45 sur la base de notre appel à décision qui avait donné la cession à des non industriels
    Il faut savoir que si notre stockage est cédé à BOLLORE ce sera très rapidement la remis en cause de la raffinerie EXXON de Normandie avec une suppression de plus de 8000 emplois directs, indirects et induits

    Nous avons un candidat à la reprise en tant que raffinerie avec parmi les partenaires 2 pays producteurs africains

    Le choix est maintenant purement une décision POLITIQUE de la part de nos dirigeants, soit ils défendent un avenir industriel et nos emplois soit ils servent la soupe à BOLLORE quitte à être coupables de la future fermeture de la raffinerie EXXON de Normandie
    Il faut savoir que sur la vallée de Seine, nous nous retrouverions dans la situation :
    Ø Raffinerie de Petit Couronne fermée
    Ø Raffinerie EXXON de Normandie fortement menacée de fermeture
    Ø Raffinerie TOTAL de Normandie risque urgent de plan social
    Ø CIM (gestion des pipes) se retrouverai avec 2 raffineries en moins et la 3ème qui chercherait très vite à être livrée directement sans passer par la CIM
    Ø Comment Paris et les Aéroports de Paris feraient pour avoir assez de pression dans les pipes pour avoir les produits à partir des pipes de Normandie
    Ø Comment la France fera sans nos bitumes (40% des besoins nationaux). Des camions vont actuellement charger le bitume dans les raffineries allemandes

    Lors du rassemblement demain mardi, nous espérons la présence de nombreux représentants des partis politiques, syndicats ou membres des associations.
    Il sera donné la parole au micro aux différents représentants de délégations.

    Pour les responsables hors région, il est possible de m’adresser un message qui sera lu au micro.

    J’ai eu confirmation de la part de TERRAE samedi midi que le dossier serait terminé, complet et envoyé ce WE

    Nos partenaires des 2 pays producteurs ont signé les documents et les banques ont validé les documents prouvant que les dépôts bancaires étaient très largement supérieurs à l’engagement qu’ils avaient dans le projet

    Même si le chemin est encore raide, nous avons la possibilité maintenant de gagner et avec un projet industriel solide.

    Il y a maintenant une véritable chance de sauver notre raffinerie et il serait absurde de la part des « décideurs » de sortir de nouvelles excuses pour expliquer qu’il est normal que nous mourions.

    Nous, salariés, n’avons pas les moyens administratifs d’un Gouvernement pour aller chercher les candidats à la reprise dans le monde entier, et pourtant, nous avons contacté de nombreuses sociétés et nous avons construits avec eux des projets dont une bonne partie auraient depuis des mois permis de sauver le site.
    On nous a sorti à chaque fois des excuses et des raisons pour écarter les candidats.
    Certains, comme TADBIR, grande société iranienne a été écartée parce que iranienne. Pourquoi, aujourd’hui, toutes les sociétés pétrolières (dont TOTAL) sont présentes à Téhéran pour espérer avoir du pétrole iranien ?

    Quel Gouvernement serait assez idiot pour rater une victoire industrielle ????

    Nous espérons avoir la présence demain de nombreux responsables
    Nous demandons aux élus venant de porter leur écharpe tricolore en tant qu’élus de la République

    Nous espérons demain avoir demain un certain nombre de messages à lire et de pouvoir donner la parole à ceux qui auront pu venir.
    Quelque soit le traitement du dossier demain (soit nous plaiderons, soit le Tribunal se déclarera incompétent sur la base de la loi modifiée et renverra l’affaire devant la Cour d’Appel)

    Comment un Gouvernement pourrait-il laisser mourir une société et ses salariés qui se battent depuis de si long mois pour la défense de l’industrie et de ses emplois.
    On nous a déjà détruit assez de projets. Celui de TERRAE est maintenant complet et peut encore recevoir d’autres partenaires avec qui j’ai eu la chance de discuter.

    Soyez nombreux demain mardi à nos cotés par votre présence ou en nous envoyant un message clair de soutien

    Fraternellement

    Pour les Petroplus
    Le Porte Parole
    Yvon SCORNET

  9. Melchior Hugo
    Posted 9 juin 2014 at 15:09 | Permalien

    Bien plus qu’une simple défaite

    Avant de quitter le plateau de France 2 prématurément, Jean-Luc Mélenchon donnait à lire sur son visage le faible score que venait de réaliser le Front de gauche à l’élection européenne. L’électeur du Front de gauche ignorant encore l’étendue du désastre n’avait qu’à l’observer ne fut qu’un instant pour comprendre ce qui venait de se passer. Vouté, la mine déconfite, le regard hagard. Jean-Luc Mélenchon ne dissimulait pas la déception qui l’enserrait, le ceinturait ce soir là. Il laissait parler librement ses émotions. Aussi, à la télévision, sa tristesse apparaissait brute, nature, sans faux semblant, dans toute sa violence. On l’a vu apposer ses mains sur son visage pour enfuir son regard dans l’obscurité, comme s’il en avait assez vu, comme si ce spectacle d’un FN triomphant lui était totalement insoutenable. Marine le Pen était en train de commenter en directe, radieuse, rayonnante, le score de son parti, 25% des suffrages exprimés, qui lui permettait d’obtenir, plus de 40 ans après sa création, sa première victoire à une élection nationale. Juste avant que son visage disparaisse dans ses mains, il l’a regardait parler. Ses yeux grands ouverts exprimaient toute son impuissance, sa consternation d’avoir encore échoué, lui qui avait fait du Front National depuis trois ans au moins l’ennemi principal, son ennemi principal. Lui qui avait promis au peuple de gauche de le débarrasser une fois pour toute de ce qu’il considérait comme étant un « poison mortel » pour toute la société française, mais également le verrou à faire sauter pour permettre un possible rééquilibrage à gauche en faveur de la gauche alternative : « ll faut pour des raisons morales, affectives que vous connaissez mais aussi pour des raisons politiques que nous levions le verrou que les Le Pen père, fille, et je ne sais qui encore, opèrent sur la situation politique » déclarait-il lors de son ultime meeting au Parc des expositions de la porte de Versailles, devant plus de 50 000 personnes. D’après lui, une fois le FN considérablement affaibli, le chantage permanent au vote utile dont le PS usait et abusait sans vergogne depuis de nombres années n’aurait plus sa principale assise justificatrice. Le risque d’un nouveau 21 avril écarté pour longtemps, le PS aurait bien plus de mal à recourir à son arme favorite pour préserver sa prédominance sur le segment de l’électorat de gauche. Dépasser le Front National constituait donc une nécessité impérieuse pour Jean-Luc Mélenchon que ce soit lors de la présidentielle de 2012 et aux élections suivantes. Il en avait fait un impératif politique, un préalable à la reconquête électorale de la gauche de gauche. Sa stratégie, c’était « Front contre Front ».
    Mais voilà, en ce dimanche 25 mai, c’est le FN qui triomphe comme jamais, pouvant se permettre de s’autoproclamer premier parti de France, et le Front de gauche qui une nouvelle fois est défait et humilié par son pire adversaire. La défaite de trop pour Jean-Luc Mélenchon et les siens.
    En 2012, les 11% réalisés au premier tour de l’élection présidentielle de 2012 par le candidat parlant cru et dru avaient aidé à faire passer la pilule de l’échec de l’incapacité à devancer le FN, tandis que les mille voix de plus réalisées entre les deux tours par le leader fondateur et charismatique du Front de gauche à l’élection législative dans la circonscription d’Hénin Beaumont lui avait permis d’affirmer que là où tout le monde y voyait une défaite incontestable, il fallait n’y voir qu’une victoire. Même scénario, une fois encore, lors des élections municipales. Cette fois-ci, c’est la ville de Grenoble arrachée aux socialistes grâce à une coalition rouge-verte qui avait joué le rôle de cache-misère, permettant de passer sous silence ce que l’historien Roger Martelli avait qualifié fort justement « d’autre bérézina »: le PCF avait subit en réalité lors de ce scrutin sa pire défaite depuis 2001, en perdant prêt de 57 villes de plus de 3 500 habitants et en regagnant seulement 5, soit une perte nette de 52 villes, soit plus de 30 % de l’effectif de départ estimé à 185 villes dans cette catégorie. Le PCF reste, certes, le troisième parti de France en termes d’élus municipaux, loin devant le FN lui-même, mais la lente érosion du « communisme municipal » se poursuit inexorablement, s’accélérant une fois encore brutalement, comme en 1983 et 2001, lorsque le Parti socialiste est aux responsabilités et qu’il subit, lui aussi, une défaite majeure.
    Ce 25 mai au soir. Le couperet est tombé. Lourdement. Cette fois-ci plus possible de relativiser, de minorer, de dénier l’ampleur de l’échec de cette coalition qui, depuis qu’elle a vu le jour au printemps 2009, revendique l’ambition de disputer au PS la première place à gauche afin d’aider à la reconnaissance de sa vocation gouvernementale et devenir par voie de conséquence un parti jugé légitime pour occuper la maison du pouvoir. Les faits sont là, implacables, têtus comme diraient l’autre. 6,61% des suffrages exprimés, 1 252 730 voix et trois candidats seulement élus députés. A peine mieux que 2009. Quatre fois moins de voix qu’en 2012. Beaucoup d’espérances déçues et d’espoirs enterrés.
    La réélection de Jean-Luc Mélenchon ne serait être l’arbre de la réussite personnelle qui cacherait la forêt du désastre collectif. Personne ne s’y essaie d’ailleurs. Chacun au sein du Front de gauche reconnait l’étendue de la contre-performance, Jean-Luc Mélenchon le premier : « J’ai le cœur qui saigne ce soir en voyant dans quel état est mon beau pays. Mon propre résultat est celui de 2009, donc très décevant ». L’échec constitue d’autant plus une meurtrissure pour leader du Front de gauche qu’il attendait énormément de cette élection. En effet, comme de fois, avait-il rappelé que cette élection européenne constituait l’échéance majeure du quinquennat. Depuis plus d’un an et demi déjà, il avait donné rendez-vous le 25 mai 2014 à tous les déçus, dégoutés, exaspérés du cours néolibérale, pro-bisness, pro-entreprises assumé sans vergogne par François Hollande et sa majorité présidentielle. Cette élection, cela pouvait être, cela devait être le tournant du quinquennat, constituer un véritable moment de bascule. Pour permettre à cette césure d’advenir, une seule condition à remplir, et pas des moindres : arriver devant le PS. Mélenchon appelait depuis des mois à « renverser la table » lors de ces européennes, comme il le déclarait le 27 aout 2013 : « Nous allons proposer aux Français de renverser la table. Le parti de Hollande peut s’effondrer. Si nous passons devant lui, tout peut changer ». Il prédisait qu’en cas de succès, autrement dit si le Front de gauche parvenait en tête de la gauche le 25 mai au soir, François Hollande n’aurait d’autres choix, au risque de voir les différenciations au sein du PS s’accentuer dangereusement, que de mettre, bon gré mal gré, un vrai coup de barre à gauche, de renoncer à la politique d’offre qu’il persiste à considérer comme étant la seule politique possible et de l’appeler lui et les siens à former un nouveau gouvernement pour mener la politique, vraiment de gauche pour laquelle, selon lui, les électeurs ont voté le 10 mai 2012. Bien qu’un tel scénario fusse jugé par nombre de spécialistes et comme hautement improbable, d’autant plus qu’il apparaissait évident que quand même bien François Hollande finirait par s’y résoudre, Jean-Luc Mélenchon ne disposerait pas d’une majorité de députés à l’assemblée nationale pour conduire cette autre politique, il proposa cette perspective politique séduisante aux militants du Front de gauche qui, comme beaucoup au sein de la gauche radiale, vivaient très mal l’atonie sociale persistante, autrement dit l’absence de luttes d’ampleurs, et ce en dépit des réformes successives entreprises par le pouvoir socialiste.
    Jean-Luc Mélenchon croyait-il vraiment réalisable un tel scénario? Déjà en 2009, alors que le Front de gauche allait connaitre son baptême du feu électoral, il avait proclamé que son objectif est « d’être devant le Parti socialiste» aux Européennes ». Or, le Parti socialiste avait beau subir une défaite d’ampleur à cette occasion, réalisant au passage un de ses pires scores avec à peine 16% des voix exprimés, manquant même de peu d’être dépassé par Europe Ecologie les Verts, le Front de gauche n’en était pas moins relégué à 10 points, subissant certes la concurrence du Nouveau Parti Anticapitaliste qui, fondé de façon quasiment concomitante avec le Front de gauche, en février 2009, bénéficiait encore à ce moment là encore de la dynamique qui avait amené Olivier Besancenot à être désigné par plusieurs enquêtes d’opinion comme le premier opposant à Nicolas Sarkozy et crédité de plus de 10% dans certains sondages dans la perspective de la présidentielle de 2012.
    Cinq ans, plus tard, le leader du Front de gauche faisait de nouveau ce pari très risqué dans une nouvelle configuration politique qui normalement devait lui être plus favorable. Il escomptait que la déception, la perte de confiance, le ressentiment, voire l’écœurement ressenti effectivement chez une partie de l’électorat de François Hollande, du fait des choix politiques de ce dernier, amènent une partie de ces électeurs frustrés à se tourner durablement vers cette gauche de gauche. Revendiquant sans ambiguïté depuis un certain temps déjà le statut d’oppositionnel de gauche, et ce après avoir tergiversé pendant les premiers mois d’exercice du pouvoir où Jean-Luc Mélenchon refusait que le front de gauche puisse être assimilé à une opposition fut-elle de gauche, préférant parler « d’autonomie conquérante » et jugeant être les « ayants droits de la victoire », celle-ci espérait capitaliser sur ce ras-le-bol général, en siphonnant une partie des voix du PS.
    Alors, certes, les travailleurs, les jeunes n’étaient pas descendus massivement dans la rue pour défendre le droit du travail ou lutter contre la retraite des morts, laissant par la même la vielle droite et la France maurassienne occuper largement l’espace pendant prêt d’un an, certes les manifestations organisées par le Front de gauche successivement contre le Traité de stabilité budgétaire, pour la VIème république, pour la révolution fiscale, contre l’austérité, n’avaient eu aucun effets réels sur le cours des choses, certes le ciel de l’horizon politique semblait plus que jamais obscurci, mais il restait, à défaut du pouvoir de la rue, le pouvoir des urnes comme ultime recours possible contre cette gauche traitresse, la puissance du suffrage universel, « seul souverain légitime » comme n’avait de cesse de le rappeler Mélenchon. Il considérait, à l’instar de la Ligue Communiste Révolutionnaire au début des années 80 lors de la première présidence de François Mitterrand, que le temps jouait pour lui et ses camarades, qu’il fallait juste être patient en le laissant faire son œuvre. Les socialistes allaient forcément finir par payer le prix de leurs forfaitures, de leurs trahisons, de leurs énièmes capitulations. Leur ralliement au conformisme majoritaire, qui réduit la politique à la seule administration des choses existantes, leur en cuirait tôt ou tard. Il fallait que les travailleurs fassent une fois de plus leur propre expérience de la gouvernance des socialistes pour se rappeler ou découvrir pour les nouvelles générations qu’ils étaient bien les gardiens temporaires de l’ordre établi. Dix années d’occupation du pouvoir centrale par la droite avaient pu faire oublier le lourd passif des socialistes, notamment en ce qui concerne leur participation très active à la remise en cause du compromis social-démocrate qui avait régulé le rapport salarial au cours de la période des trente glorieuses. Les nouvelles générations n’avaient connu au pouvoir que la droite chiraquienne et sarkozyste. La présidence de François Hollande devait constituer un moment de vérité, susciter une prise de conscience. Les résultats aux européennes apportèrent une fois de plus la preuve par le fait que l’alternance de gestion, aussi inique fusse-t-elle, ne constituait pas automatiquement un terreau fertile pour l’épanouissement, le développement du vote en faveur des gauches alternatives. Le rejet de la politique conduite par François Hollande nourrissait certes massivement l’abstention, mais ne se traduisit pas par un report des voix vers les candidats du Front de gauche, comme cela avait été tant espéré et, il faut le redire, attendu. Au contraire, une fois encore, en dépit de leur score historiquement bas, les socialistes demeurèrent largement devant le Front de gauche. Le PS plongeait, mais le Front de gauche quant à lui continuait à stagner dans les bas fonds, presque vingt points derrière le Front National, seule organisation aujourd’hui en mesure d’accéder au second tour de la présidentielle en 2017, sans qu’elle soit évidemment en mesure dans la configuration politique actuelle de triompher du fameux vote de régime qui ne manquerait pas de se manifester, comme cela avait déjà été le cas en 2012, même si on peut légitimement penser que l’ écart entre le candidat frontiste et le candidat du régime serait bien plus ténu.
    L’histoire tend donc à se répéter trente ans après l’expérience mitterrandienne. Il ne fait plus de doute que les électeurs de gauche peuvent tout à fait récuser la politique néolibérale de cette deuxième droite, sans pour autant adhérer aux solutions radicales préconisées par la gauche radicale, dominée aujourd’hui sur le plan institutionnel et militant par le Front de gauche. Terrible paradoxe que cette absence de croisement des courbes de votes. Le PS demeure le leader incontesté au sein du segment de la gauche, en dépit de ses défaites traumatisantes. Incompréhension, résignation, impuissance chez nombre de militants du Front de gauche qui ne savent plus quelle stratégie adoptée désormais pour devenir, enfin, une force réellement concurrentielle, compétitive sur le plan électoral. Avec ces élections européenne, le Front de gauche a eu la confirmation que son programme, son interprétation de la société souffrait d’abord et avant tout d’une absence désirabilité chez les groupes sociaux à qui il n’a eu pourtant de cesse de s’adresser au cours de ces dernières années, ouvriers, fonctionnaires, précaires, exclus, chômeurs. Ce qui est certain, c’est qu’il ne lui suffira pas de tenir un discours de classe, de fustiger sans ambages les politiques en cours, dont l’orientation fondamentale demeure plus que jamais subordonnée au respect des grands équilibres économiques, pour espérer que la majorité sociologique, ce qu’on appel « les nôtres », reconnaissent la gauche de gauche comme son principal correspondant politique.
    Que faire ? Que peut-on faire ? Telle sont les questions à laquelle toutes les gauches alternatives vont devoir répondre dans les semaines et les mois à venir pour que la décennie en cours de deviennent pour elles les nouvelles « années cauchemars ».

  10. Gilbert Duroux
    Posted 9 juin 2014 at 15:29 | Permalien

    GF : « pour que la gauche survive, elle doit s’unir sur un programme d’action élémentaire immédiat : 32, 60, 1700, 20… »

    C’est d’abord dans ton parti que tu dois convaincre. Tu t’adresses à la cantonade comme si le PCF ou le Front de gauche était responsables de la situation. Pour l’instant on en est, concrètement, à seulement 41 abstentions de députés PS contre la politique de Valls. On est loin du compte. Combien y en restera-t-il au moment du vote du collectif budgétaire ?

  11. Posted 9 juin 2014 at 15:43 | Permalien

    reponse à duroux et à melchior

    merci encore de tes conseils indispensables et éclairés pour que nous convainquions dans notre parti… et surtout de ton aide assidue

    mais bien sur je m’adresse aussi à la cantonade !

    pas seulement aux députés PS

    car si le PS a perdu au moins 25 % de l’électorat de gauche vers l’abstention, le FDG n’a pas attiré ces abstentionnistes

    pourquoi donc ? demande Hugo Melchior longuement si dessous ?

    Le PS a perdu par sa propre faute
    mais le FDG n’a pas récolté ce que le PS a perdu
    ils sont allés vers l’abstention, pas vers le FDG ni EELV ni LO NPA a peine un peu à ND

    chacun sait ici que cela ne me surprend pas, j’en étais sur, hélas,
    moi, je l’ai toujours dit et redit depuis de longues années, il n’y na pas deux gauches, il n’y en a qu’une
    la preuve est que les électeurs ne distinguent pas deux gauches, c’est un fait, c’est la réalité toujours toujours confirmée
    rien ne sert de jouer à faire sémaphore et de dire
    - soit je ne suis pas de cette gauche là
    - soit cette gauche la n’est pas de gauche (et de droite, sic)

    car les électeurs (c’était déjà le cas en 1983 et je l’avais compris à l’époque) mettent toute la gauche dans le même sac, et la rejette dans son ensemble
    on gagne tous ensemble, ou on perd tous ensemble, c’est comme ça

    au lieu de le nier, il faut le comprendre et bâtir l’action politique la dessus
    parce que les électeurs de gauche sont pratiques, matérialistes et réalistes, et savent qu’aucune gauche sans l’autre ne peut réussir…
    sans unité de la gauche, ils savent qu’aucun parti de la gauche ne vaut rien, aucun vote n’est « utile » sans unité, alors ils s’abstiennent
    a fortiori si la ligne de l’autre gauche c’est de jouer a la grenouille qui veut faire boeuf
    ou si l’autre partie de la gauche passe son temps à dénoncer la première
    ou si l’autre partie de la gauche veut passer « devant » avant toute chose
    la division n’attire pas, elle fait reculer tout le monde à gauche
    la proclamation la déclamation la provocation non plus ne paient pas,

    seule l’unité peut être attirante, polarisante, attractive (et encore difficilement tant qu’elle n’est qu’un projet, c’est je ne cesse de le repéter, une ligne, un combat, une orientation, une volonté, une construction, ça avance puis ça donne des résultats énormes qui, alors créent une dynamique qui va bien plus à) gauche que toutes les gauches, car alors les électeurs sont assurées et se sentent forts, ce qui n’est jamais le cas avec la division)

    si les députés rouges roses verts se rencontrent et élaborent une plate forme, ce sera attractif, pour les autres députés mais surtout pour les électeurs
    et là il faut que je parle à la cantonade, car nous avons à convaincre des députés PS, de tenir, d’exiger, de faire des démarches, d’oser,
    mais il faut que le comportement des députés FDG et EELV soit constructif, s‘ils passent leur temps comme vous à annoncer que c’est foutu, que de toute façon ça va échouer, que les députés PS vont se coucher, c’est foutu
    il faut que à l’assemblée mais aussi partout dans les circonscriptions les appels à l’unité pour un gouvernement rouge rose vert se multiplient, de tous horizons, pas seulement socialistes !

  12. Posted 9 juin 2014 at 15:47 | Permalien

    réponse ci dessous

  13. CoolWriter
    Posted 9 juin 2014 at 17:15 | Permalien

    Tant que vous ne fréquenterez pas la France d’en-bas, la plus nombreuse, celle qui se débat avec la crise, qui partage 1 € en quatre pour faire ses courses, qui ne peut plus aller prendre un petit noir au Café du Commerce car il est devenu trop cher pour elle, qui se prive d’une sortie au cinéma car enfin retraitée, déjà ruinée… vous n’aurez rien compris !
    En fait, cette France là, est devenue soit àquoiboniste et s’abstient soit se sent bafouée quand elle voit la trahison au grand jour des élus de gauche, tombant tous, tour à tour, le masque du rastignac qu’ils sont… ayant grandi et intrigué sans scrupule ni vergogne depuis 30 ans au sein des partis de gauche avec la réussite personnelle & financière comme seul horizon grâce aux combines et aux grasses indemnités d’élus de la Nation… cette France-là jette un bulletin FN dans l’urne car elle peut pas prendre les armes pour dire son indignation, qu’elle ne sait pas comment dire autrement sa rage, dire qu’en d’autres temps, elle aurait certainement aiguisé le fil d’un couteau, celui du couperet d’une guillotine pour acter d’un vote de défiance.

  14. Patrice06800
    Posted 9 juin 2014 at 19:12 | Permalien

    Les gens en ont marre des promesses non tenues, crise ou pas crise, il ne fallait pas invoquer le fait  » que l’ennemi principal du Pays  » c’était la finance et faire l’inverse de ce qui avait été envisagé.
    Les milliards aux banques sous Sarkozy et maintenant les milliards aux patrons de boîtes qui gardent le fric sans embaucher, avec un gouvernement de gauche!
    Beaucoup de gens de mon entourage ont voté pour le PS a la présidentielle et ne se sont pas déplacés pour les européennes.
    La politique de ce gouvernement est un vrai désastre.
    Personne ne croit plus en rien ni personne. (La cerise sur le gâteau a été Cahuzac, super fort!)
    Ma sœur habite en Grèce depuis 40 ans, elle pense qu’il va nous arriver la même chose en France, si rien n’est fait rapidement radicalement.
    Bravo Gérard pour ton dévouement et tes convictions, à nouveau.

  15. Posted 9 juin 2014 at 19:48 | Permalien

    merci tu as raison, il faut eviter la grece, ce serait = à defaite, luttons

  16. Posted 9 juin 2014 at 19:49 | Permalien

    c’est vrai, en gros, je connais
    mais ce n’est pas la gauche qui vote FN, c’est la droite,
    a gauche on s’abstient en repression de la politique de hollande

  17. christine
    Posted 10 juin 2014 at 9:50 | Permalien

    Il est trop tard.
    La réputation du PS est dégradée pour très longtemps.
    Hollande aura réussi le tour de force de suicider l’ensemble de la gauche et de faire un marchepied pour l’UMP en 2017.
    Cet homme a soit perdu le sens commun soit est acheté (ou plutôt vendu).

    Vous n’auriez jamais du accepter ses 1eres mesures antisociales (ANI ou non amnistie des syndicalistes par exemple) ni ses 1ers renoncement (non négociations du TSCG …). Les députés PS ont voté comme un seul homme et il a compris qu’il n’aurait aucune opposition valable. Il a joué sur du velours

    Votre réaction tardive ne l’impressionne pas car il sait que ses troupes sont composées d’une majorité de lâches qui visent la conservation de leur poste le plus longtemps possible.

    Bon courage quand même.

  18. Posted 11 juin 2014 at 21:44 | Permalien

    1°) je n’ai jamais pleuré

    2° je n’ai jamais cesse d’avoir du « poil de la bete »

    3°) je n’ai jamais ecris « forcer la main de l’elysée » j’ai ecris que le parlement devait l’emporter sur l’executif,

    «L’ Appel des 100» relance le bras de fer avec l’exécutif

    09 juin 2014 | Par Mathieu Magnaudeix

    Manuel Valls et François Hollande n’auront eu que quelques semaines de répit avec leur majorité. Alors que le gouvernement boucle le budget rectificatif qui mettra en musique le « pacte de responsabilité », l’Appel des 100 parlementaires socialistes propose des alternatives et presse François Hollande d’« engager le tournant promis en 2012 ».

    Ils ne désarment pas. Quelques jours à peine avant la présentation ce mercredi 11 juin en Conseil des ministres des textes budgétaires qui mettront en musique le « pacte de responsabilité » de François Hollande et le plan massif de réduction des déficits publics de 50 milliards sur trois ans, l’Appel des 100 fait à nouveau parler de lui. Ce collectif, qui réunit depuis la raclée des municipales de mars et la nomination de Manuel Valls à Matignon les parlementaires socialistes réclamant une inflexion de la politique de l’exécutif, a publié lundi 9 juin une « plateforme pour plus d’emplois et de justice sociale » (cliquer ici pour afficher le texte).
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    Le document, élaboré par la petite centaine de parlementaires qui ont pris pour habitude de se retrouver le mardi matin à l’Assemblée nationale (des proches ou soutiens de Martine Aubry, d’Arnaud Montebourg, des députés de l’aile gauche, etc.), propose de « réorienter » « à déficit inchangé » la politique économique du gouvernement en direction de la demande, quand François Hollande plaide pour un « socialisme de l’offre » et met en avant depuis six mois un discours très pro-entreprises. Les « frondeurs », comme la presse les appelle volontiers (une expression qu’ils rejettent, jugeant légitime de tels débats entre un gouvernement et sa majorité), exigent par ailleurs une vigoureuse réorientation européenne.

    Du 23 juin à début juillet, l’Assemblée nationale devra voter successivement le projet de loi de finances rectificative et le budget révisé de la Sécurité sociale, deux textes qui déclinent les mesures annoncées par François Hollande et Manuel Valls : « pacte de responsabilité » visant à baisser les cotisations sociales pesant sur les entreprises, vaste plan d’économies de 50 milliards, des mesures fiscales à destination des ménages pour éviter que des centaines de milliers de Français ne rentrent à nouveau dans l’impôt sur le revenu, etc. Pour le gouvernement, ces deux votes s’annoncent risqués. S’il ne contient pas encore de menaces explicites, ce texte vient lui rappeler que, malgré des pressions et un insistant chantage à la dissolution, 41 députés socialistes de toutes tendances se sont abstenus le 29 avril d’approuver les 50 milliards d’économies qu’il compte réaliser d’ici 2017. Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale compte 279 députés.

    « La politique économique de la France doit rechercher l’efficacité, elle ne saurait aggraver les inégalités. » Ainsi commence cette tribune de quatre pages, qui se poursuit par un constat : la croissance française est en panne, et le chômage ne va cesser d’augmenter « pendant 18 mois encore », malgré les « politiques en cours ou prévues dans les trois ans à venir ». Une façon polie de signifier que, selon eux, le pacte de compétitivité sur lequel mise François Hollande est voué à l’échec, en tout cas s’il subsiste dans sa configuration actuelle.

    Trois raisons expliquent d’après les « 100 » cette stagnation « prévisible ». D’abord, la politique européenne, « l’euro trop cher et la trajectoire de réduction des déficits trop brutale ». À nouveau, ils rappellent à François Hollande sa promesse restée lettre morte de « réorientation européenne », et le pressent de ne pas soutenir un candidat à la Commission européenne qui ne prendrait pas « des engagements en ce sens ». Deuxième raison : le choix du gouvernement d’une politique de l’offre et non de la demande, résumé en deux chiffres : « 41 milliards de baisses d’impôt pour les entreprises » contre « 5 milliards pour les ménages ». Troisième explication : le « pacte de responsabilité », « sans sélectivité ni conditionnalité », n’est pas ciblé. « La France a besoin d’un véritable pacte de compétitivité concentrant les aides publiques sur les entreprises manufacturières qui investissent dans la recherche (…) et aide les entrepreneurs qui ont des projets plutôt que ceux qui ont des humeurs », allusion aux algarades du contesté président du Medef, Pierre Gattaz.

    Concrètement, la plateforme propose donc de ne concentrer les baisses de cotisations sociales que sur les entreprises « qui en ont besoin » parce qu’elles sont exposées à la concurrence internationale, industrielles ou innovantes. Soit une économie de 18,5 milliards d’euros.

    Cette somme serait « réorient(ée) » vers « le pouvoir d’achat, l’investissement public et l’emploi ». Première piste : tripler les mesures en faveur des ménages (de 5 à 16,5 milliards d’euros) pour « rallumer la consommation ». Les « 100 » citent d’ailleurs volontiers Matteo Renzi, le président du Conseil italien qui, sitôt arrivé aux commandes du pays, a lancé en mars un vaste plan de relance de 90 milliards d’euros. Ils s’opposent au gel des allocations familiales et logements, réclament le non-gel des retraites complémentaires en dessous de 1 200 euros et proposent surtout la création de taux réduits de CSG pour les classes moyennes et populaires. Cette CSG progressive, qui redistribuerait d’abord du pouvoir d’achat aux plus modestes, serait le possible prélude d’une fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, une promesse de François Hollande abandonnée depuis.

    Autres propositions : 150 000 emplois aidés, 150 000 contrats en alternance mais aussi 5 milliards d’investissements publics locaux, alors que les collectivités locales vont voir leurs dotations diminuer de 11 milliards sur trois ans, ce qui risque, selon eux de marquer « un coup d’arrêt aux investissements publics et un effondrement de l’activité du BTP ».

    « Nous avons conscience que ces inflexions excèdent par leur volume ce qui relève habituellement de la discussion budgétaire dans notre pays sous la Ve République », admettent les élus. Mais d’après eux, François Hollande n’a pas d’autre choix pour « ressouder notre majorité » et « entraîner une majorité de Français ».

    Le projet de loi de finances rectificative sera présenté aux députés ce mercredi, et discuté à partir du 23 juin à l’Assemblée. Entre le gouvernement et sa majorité le bras de fer reprend. Les épisodes à venir s’annoncent encore plus tendus que les précédents.

  19. Posted 15 juin 2014 at 19:32 | Permalien

    que se passe t il ? les commentaires sont bloqués depuis le 11 ? pourquoi ? probléme technique non maitrisé par moi…

  20. Posted 15 juin 2014 at 23:52 | Permalien

    A propos du parti des Démocrates italien et du PASOK grec.

    Puisque la masse des électeurs socialistes (ex-communistes) a suivi l’ex-PCI dans ses successives mutations et que l’apport des démocrates-chrétiens de Prodi à ce parti des Démocrates semble très faible à la base, dans l’électorat, on peut conclure que les « Démocrates » italiens constituent un parti de gauche. Autrement dit, il a le potentiel qui lui permettra de renouer avec une politique de gauche, car sa base est en désaccord avec la politique de droite que conduisent ses dirigeants, ce qu’elle montre en quittant peu à peu ce parti, à défaut de se sentir capable d’en changer les dirigeants, ce qui reste pourtant possible pour peu que des événements extérieurs repolitisent cette base militante. A défaut, la dépolitisation de sa base peut conduire le parti à disparaître comme l’ex-PSI. C’est la voie que pourrait suivre le PASOK en Grèce.

    Cette caractérisation comme parti de gauche est essentielle pour déterminer si ce parti doit faire partie des partenaires souhaités dans une stratégie d’alliance (unité de la gauche).

    En revanche, parmi ses dirigeants, la fusion entre socialistes et démocrates-chrétiens semble plus équilibrée puisqu’ils sont tous sociaux-libéraux (euphémisme signifiant « néolibéraux », attribué à ceux qui se considèrent encore de gauche) ou néolibéraux pour ceux qui affirment qu’il faut « dépasser ce vieux clivage » ou ceux qui se considèrent de droite.

    En résumé, la base, donc le parti, est de gauche et les dirigeants sont néolibéraux. Ainsi, la masse des adhérents et des électeurs est caractérisée par une nature sociale « de gauche » et les (la plupart des) dirigeants par leur fonction politique « néolibérale ».
    Comme en grammaire, il faut distinguer la « nature » sociale (de gauche ou de droite) et la « fonction » politique (sociale-démocrate, libérale, néolibérale, nationaliste, bureaucratique, bonapartiste, etc).
    La nature sociale indique le potentiel politique du parti, c’est-à-dire l’objectif que sont les valeurs qu’il peut respecter et dont il peut se donner les moyens.
    La fonction politique désigne la politique réelle du parti, c’est–dire le résultat que sont les rapports sociaux qui ont été favorisés par les moyens choisis.

    La nature sociale, qui dépend des identités politiques de la masse des adhérents et électeurs du parti, ne peut se référer qu’à un clivage compréhensible à une échelle de masse. A cette échelle, la compréhension de la lutte en cours se réduit au plus simple : elle se déroule entre deux camps, la gauche et la droite, c’est-à-dire les deux « classes pour soi ». Bref, pour la masse des électeurs, les trois « classes en soi » (travailleurs salariés, travailleurs indépendants, capitalistes) donnent naissance à deux identités politiques.

    C’est dans les couches plus politisées que des identifications plus complexes et non exclusives peuvent se construire : socialistes, communistes, trotskistes, libertaires, sociales-républicaines, sociales-libérales, néolibérales, bonapartistes, nationalistes, fascistes, etc. Mais ces identifications atteignent rarement une plus grande précision.
    Or, pour juger l’action politique réelle et comprendre les enjeux, nous devons entrer dans cette précision. De ce point de vue, caractériser une fonction politique comme étant de gauche ou de droite est insuffisant. Nous devons déterminer les rapports sociaux qui sont réellement développés et qui caractérisent sa fonction politique : rapports démocratiques (respectueux des droits universels), républicains (respectueux de la loi de la majorité), contractuels, nationalistes, bureaucratiques, cléricaux, bonapartistes, patriarcaux, d’identification, d’opposition, etc, qu’il faut évidemment définir.

    PR

  21. Posted 17 juin 2014 at 23:52 | Permalien

    Je suis content que vous ayez réussi à trouver le bug qui empêchait de commenter vos articles :-)

  22. Posted 18 juin 2014 at 7:43 | Permalien

    y’avait trop de commentaires (16109) et de pages 806…

  23. Posted 10 septembre 2014 at 0:08 | Permalien

    Mardi le 9 Septembre 2014.

    Chers Amis, chers Camarades,

    Par la présente je vous fais part d’une énorme déception – j’étais au Bourget – et de quelques réflexions d’un militant P.S. depuis 42 ans. Affligé !

    La situation mondiale est grave mais concentrons-nous sur notre pays. Grave, très grave ! Notre cher Parti – encore pire ! Il n’y a pas que notre ex-camarade Larrouturou qui prédit sa disparition…

    Ceci vient d’abord de ce que je considère comme quatre grosses erreurs –parmi d’autres : Signature du traité Européen (TCUE) sans modification comme promis, quasiment l’abandon de la réforme sur l’imposition, le manque d’opposition au Traité transatlantique qui va officialiser la suprématie des multinationales aux dépens d’Etats et être malgré « Le Bourget » en deçà des autres pays concernant la T.T.F. (Taxe sur les Transactions Financières). A propos de ce dernier il est très difficile d’entendre que nous sommes coincés à cause de l’Europe quand justement les autres pays étaient plus progressistes – et socialistes – que nous.

    Il nous faut pouvoir mesurer les dégâts dans notre parti, dans la gauche et dans la société, qu’un ministre du budget a pu tricher, et puis mentir ! Nous savons néanmoins que, dans les plupart des cas, nos élus sont non seulement les meilleurs d’entres nous, mais aussi qu’ils font bien leur travail.

    Après les séismes électoraux que nous venons de subir, je tiens à dire ma profonde sympathie pour nos trente mille élus et le licenciement des très nombreux de leurs collaborateurs qui ont mis tout leur énergie au service de la collectivité au dépens de leur vie privé.

    Quoi faire ?

    D’abord faut-il laisser voter la confiance à Manuel Valls ? En cas de refus notre président ne demandera évidement pas une dissolution du parlement mais devra nommer un autre premier ministre suivant le souhait du peuple de gauche, et nos partenaires de la gauche, sans qui rien n’est possible ! En tous cas je fais part de toute ma sympathie à nos parlementaires pour ce choix difficile.

    Par ailleurs nous devons préparer notre congrès dans l’unité de tous ceux qui préconisent une réorientation de la politique appliqué par l’exécutif actuel. Par ailleurs, s’il ni a pas un grand changement il est évident que notre cher P.S. fera comme le P.A.S.O.K. en chutant à 8% !

    Il ne sera pas difficile de mettre au point ceci en annoncent comme incontournables quelques mesures économiques, démocratiques et de justice sociale car la monnaie, ce merveilleux outil inventé pour être au service de l’ensemble de la population devient peu à peu son contraire, c’est-à-dire un outil de domination. « Une époque se clôt. Le marché n’est décidément ni autorégulateur ni autosuffisant. L’intervention publique est indispensable. La finance ne l’appelle-t-elle pas elle-même à la rescousse ? …. » « La vérité sur le capitalisme financier est là, toute nue. Un système qui veut assurer 15 ou 20% par an de rentabilité aux actionnaires et qui prétend se passer de toute régulation publique, en confiant la planète à la loi du marché, est un système mortifère » (cf. Ramaux et Harribey, économistes).

    Il s’agirait d’abord de faire payer un peu plus d’impôts et plus progressivement aux gros revenus que se soit salaires, dividendes ou bénéfices. A ce sujet il faut noter que des études nous disent que ces « gros revenus » seront majoritairement en accord pour cette option car eux savent que l’actuel écart des revenus est mortifère démocratiquement, écologiquement et même économiquement, et que si nous ne le faisons pas, ceci viendras de toute façon et d’une manière beaucoup plus brutale.

    Essentiel aussi un totale remise en valeur de nos services publics laissés dans un état inacceptable dont notamment les hôpitaux, la Police nationale, la Gendarmerie, le S.N.C.F., l’éducation nationale, la Justice…. L’armée, si souvent citée et si peu considérée ! Sommes-nous conscients que nos fonctionnaires sont très souvent dans un état des stress poussées pour « faire du chiffre » ? Observons comment est rendu aujourd’hui le service postal.

    Nous avons un merveilleux pays avec une richesse philosophique et intellectuelle, des capacités d’innovation mal soutenues, et notre parti peux mieux faire pour honorer la France des droits de l’Homme, de 1789, du congrès de Tours, du C.N.R., de 1968 et d’avant-garde en couverture maladie, retraites, congés payés, droits des salariés… Et la liste n’est pas exhaustive !

    Chers Amis, chers Camarades, -certains depuis cinquante ans-

    Nous pouvons encore agir efficacement pour sauver la France, et engager, au niveau européen, la bataille avec nos alliés, contre la politique de la Droite. Chacun est maintenant face à ses responsabilités : adhérons, ré-adhérons, faisons adhérer nos amis, nos proches. Ce n’est pas le moment de déserter le combat, d’abandonner la galère ! Tous aux rames et en avant, à bâbord toute !

    Avec mes salutations fraternelles,

    Roy C.

    (Secrétaire d’une petite section dans l’arrière pays Grassois. Nous avons présenté il y a quatre ans un projet de rénovation du Parti et avons eu des félicitions de Martine et Ségolène et approbation de Vincent, Arnaud, Henri et tant d’autres. Je pense sincèrement que si « l’Exécutif » actuel avait pris en compte ce document ci-joint nous n’en serons pas ou nous en sommes aujourd’hui.)

7 Trackbacks

  1. [...] Sur son blog, celui qui était apparu en larmes sur le plateau de LCI lorsqu’éclatait l’affaire Cahuzac, a repris du poil de la bête depuis. Il appelle les élus PS à "forcer la main de l’Elysée" à mettre en place une politique plus à gauche. Et Gérard Filoche d’expliquer comment il faut s’y prendre : [...]

  2. [...] http://www.filoche.net/2014/06/09/mettre-le-gouvernement-valls-en-minorite-et-preparer-un-gouverneme... [...]

  3. [...] ! (voir le papier d’hier de charles SANNAT) Et Gérard FILOCHE veut Mettre le gouvernement Valls en minorité  ; Dans ce contexte, ce sont ceux qui détiennent le pouvoir monétaire qui détient [...]

  4. Par wallpapers for kindle fire hd le 9 août 2014 à 21:46

    wallpapers for kindle fire hd…

    Mettre le gouvernement Valls en minorité et préparer un gouvernement rouge rose vert à l’Assemblée ! Députés de toute la gauche, unité, tout est entre vos mains, le sursaut c’est maintenant – Le blog de Gérard Filoche…

  5. Par Dev3.ittlakom.Hu le 3 septembre 2014 à 11:26

    Dev3.ittlakom.Hu…

    Mettre le gouvernement Valls en minorité et préparer un gouvernement rouge rose vert à l’Assemblée ! Députés de toute la gauche, unité, tout est entre vos mains, le sursaut c’est maintenant – Le blog de Gérard Filoche…

  6. Par the watch hut le 22 octobre 2014 à 20:51

    the watch hut…

    Mettre le gouvernement Valls en minorité et préparer un gouvernement rouge rose vert à l’Assemblée ! Députés de toute la gauche, unité, tout est entre vos mains, le sursaut c’est maintenant – Le blog de Gérard Filoche…

  7. [...] http://www.filoche.net/2014/06/09/m… [...]

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