Appel de Bellerive sur Allier adopté à l’unanimité des présents le dimanche 22 juin

Nous socialistes réunis les 20-21-22 juin à Bellerive sur Allier, nous sommes venus de 65 départements à l’appel de différentes sensibilités du Parti socialiste.

Indignés et mobilisés contre la politique du gouvernement, contre l’austérité, contre le chômage de masse, nous demandons l’application des engagements du discours du Bourget qui ont fait la victoire de mai-juin 2012. Le pacte de responsabilité, la « politique de l’offre » et la baisse du « coût du travail » n’ont jamais été dans le programme du candidat président. Si des millions d’électeurs de gauche se sont abstenus aux municipales et aux européennes, c’est parce qu’ils ne se reconnaissent pas dans la politique suivie depuis 20 mois.

Les électeurs de gauche n’ont pas voté pour donner 41 milliards sans contrepartie aux employeurs. Ils n’ont pas voté non plus pour une austérité budgétaire de 50 milliards d’euros. Nous, socialistes, voulons une réorientation de la politique du gouvernement et une finance soumise aux exigences de l’économie. Nous voulons la mise en œuvre d’un nouveau mode de développement écologique et durable. Nous voulons la réduction du temps de travail pour renouer avec le plein emploi et assurer le maintien des retraites. Nous voulons redistribuer les richesses par une augmentation significative des salaires. Nous voulons une réforme fiscale, avec un impôt progressif et direct, qui s’attaque au capital, aux dividendes, aux fraudes fiscales. Nous voulons faire reculer les inégalités, défendre et élargir les services publics, renforcer le droit du travail, contrôler les licenciements et relocaliser les emplois.

Nous pensons que ces aspirations sont majoritaires dans notre parti, dans le salariat, dans la population. Il n’y a aucune fatalité à la prétendue « mort de la gauche » si nous menons une politique économique et sociale de gauche responsable et courageuse, tout simplement en étant de gauche, en incarnant la gauche, en agissant à gauche !

Avec 40 % du bureau national du PS et avec « l’appel des 100 députés » socialistes, nous soutenons pleinement les élus, députés et sénateurs socialistes qui s’opposent à l’austérité à l’occasion du collectif budgétaire. Nous voulons que le pouvoir émane des parlementaires et non que tout soit décidé par un seul homme.

Ensemble et en confrontant, en rapprochant nos points de vue, nous nous sommes préparés ce week-end aux échéances sociales urgentes et aux débats nécessaires et programmés (états généraux, congrès) au sein du Parti socialiste et de toute la gauche.

Nous savons que rien de grand ne s’est jamais fait sans unité de toute la gauche.  Convaincus que le rassemblement de Bellerive-sur-Allier préfigure un rassemblement plus large, nous appelons à un gouvernement d’union de la gauche, rouge, rose, vert qui repose sur la majorité de l’Assemblée nationale et sur le mouvement social mobilisé.

Nous appelons au sursaut des socialistes et de toute la gauche.

23 Commentaires

  1. Pascale DE
    Posted 23 juin 2014 at 15:26 | Permalien

    Il me semble que le FDG l’a fait cette appelle, sans réponse de votre part, et il faudrait que aujourd’hui NOUS répondons a un ps ??????

  2. Posted 23 juin 2014 at 16:11 | Permalien

    Si le FDG ne répond pas à ce genre d’appel , c’est que son but véritable est la destruction du PS et non pas l’unité de la gauche . Quand la haine perturbe le raisonnement , le passė a plus d’importance que le futur.

  3. merde alors
    Posted 23 juin 2014 at 16:19 | Permalien

    ben voyons

    et tu crois pas que c’est Gérard Collomb qui aurait dû se pointer pour s’expliquer.
    Tu ne réfléchis pas beaucoup,
    Pauvre Béber.

  4. contier
    Posted 23 juin 2014 at 17:04 | Permalien

    bonjour
    mon cher Beber, le ps se détruit bien tout seul, c’est marrant comme quand il doit y avoir rassemblement à gauche, c’est toujours autour du PS (ha le fameux vote utile!!!), PS qui a trahis depuis 2 ans, qui a tout voté, et qui s’apprète a encore tout voter même le pire (on va bien bien voir au budget) le PS qui maintenant prend peur pour sa position, ses places (on envisage 50 députés en 2017 voire moins, effectivement ça leur fout les jetons)
    et puis le PS est monolithique, il se trouve qu’il y aurait 40%de « dissidents », cela ne fait pas une majorité et enfin le PS est définitivement discrédité auprès des électeurs, on dit que le FDG ne fait pas mieux mais le PS a aussi discrédité toute la gauche, c’est pourquoi elle ne pourra se reconstruire que dans un autre mouvement, pas forcément le FDG, mais un autre mouvement, les députés devraient y réléchir, eux qui on peur de perdre leur investiture du PS, ils seront 250 sur le carreau en 2017
    alors oui à gauche toute mais pas dans le Titanic PS

  5. sylvie
    Posted 23 juin 2014 at 17:08 | Permalien

    Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, interrogé lundi sur les « frondeurs » de son groupe rétifs à voter le budget rectificatif de Manuel Valls, a dit ne pas accepter les « postures ».

    Le député de Seine-Saint-Denis était interrogé par LCI et Radio Classique sur les élus qui ont déposé, sans l’aval du groupe, une quinzaine d’amendements au projet de loi de finances examiné à partir de lundi par l’Assemblée.

    Il a opposé ces « quelques parlementaires » aux « 250 députés du groupe qui eux, assument avec courage la politique et la discutent avec le gouvernement, et ensuite veulent montrer la solidarité ».

    « Je n’accepte pas qu’il y ait une petite partie de députés qui décident de s’exonérer de toutes nos règles de fonctionnement », a poursuivi M. Le Roux. « Pendant ce temps-là, on ne regarde pas la réalité de l’action que nous menons, mais le débat que nous générons en notre propre sein ».

    « J’observe que ces députés, toujours prompts à aller sur un plateau de télévision pour défendre leur parole, quand ils sont en réunion de groupe, ils ont beaucoup moins d’entrain ».

    « C’est quelquefois des postures », a accusé M. Le Roux. « Je connais beaucoup de ces députés qui, si on (leur) proposait une responsabilité, deviendraient en quelques minutes les champions de l’orthodoxie la plus forte ».

    « Il y a des postures aujourd’hui qui ne sont pas faites pour donner de la force à la majorité que nous représentons mais qui pensent à d’autres débats: des débats de congrès, des postures personnelles… ». « Cela, je ne l’accepte pas », a insisté le proche du chef de l’Etat.

  6. Vermoulu
    Posted 23 juin 2014 at 17:37 | Permalien

    le PS se range derrière l’UDI à la législative partielle de Valenciennes

    le rassemblement à droite a déjà commencé !

  7. Gilbert Duroux
    Posted 23 juin 2014 at 17:39 | Permalien

    « nous nous sommes préparés ce week-end aux échéances sociales urgentes et aux débats nécessaires et programmés (états généraux, congrès) au sein du Parti socialiste et de toute la gauche ».

    Apparemment, personne ne s’est préparé au vote du budget rectificatif qui va confirmer la politique de Valls et du MEDEF. Ils voteront quoi, les 100 députés « rebelles » ?

  8. Alzheimer
    Posted 23 juin 2014 at 17:44 | Permalien

    Heuhh… l’unité de la gauche rassemblée autour du PS me semble t-il est en place depuis l’élection de Hollande Le Bref. Me goures-je ? Reste t-il quelqu’un de suffisamment nigaud pour imaginer autre chose qu’un gouvernement Valls de centre droit compte tenu de la porosité des éléphants PS et des lobyistes de la finance mondialisée?. (je reste gentil, j’aurai bien parlé d’absence de projet de société, de vision et une tendance lourde à la flemme entre 2 élections, la seule finalité existentielle au PS comme à l’UMP).Restons sérieux, le PS doit changer de nom et la gauche se reconstruire ailleurs, sur une alliance d’idées plus qu’autour d’un partie.
    C’est d’autant plus vrais qu’un centre droit à sa place en France, il lui faut juste faire son coming out…

  9. JPG
    Posted 23 juin 2014 at 18:48 | Permalien

    Bonjour
    Un rassemblement de la gauche, sans invités du NPA, de LO, etc? Sont-ils pestiférés? Leurs idées peuvent être intéressantes…
    OUI,le PS(solférinien!) doit assumer sa dérive libérale démocrate, changer de nom et rendre l’appellation « socialiste » à sa frange de gauche, antiproductiviste (par contre, développement durable= capitalisme vert!).
    Socialistes « rebelles », rebellez-vous, vraiment!

  10. Posted 23 juin 2014 at 19:21 | Permalien

    bien sur que non,
    ils ont été invité déjà, LO n’est jamais venu, Besancenot est venu à Vieux Boucau, avec Emmanuelli Hamon et nous…
    mais là, ils viennent de refuser de participer au rassemblement des Glieres, et a la reunion des socialistes affligés
    ils auraient refusé d’être à un rassemblement des socialistes contre l’austérite pour un sursaut des socialistes !!! et encore moins pour un gouvernement rose rouge vert issu de l’assemblée nationale

  11. Posted 23 juin 2014 at 19:30 | Permalien

    voila la reponse de laurent baumel :

    Pour Bruno Le Roux, les députés frondeurs socialistes ne sont, en gros, que des ambitieux prêts à retourner leur veste si on leur propose un gros poste en échange. Réponse du berger à l’autre berger, quelques heures plus tard, sur LCI. Pour le chef de file de ces rebelles, cette déclaration est « lamentable ». Laurent Baumel est consterné par les déclarations de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée.

    Voir la vidéo :
    Un député PS frondeur au « chef » des députés PS : « C’est lamentable » sur WAT.tv

    Ainsi donc, les accusations de Bruno Le Roux seraient totalement infondées selon Laurent Baumel :

    C’est lamentable.Tout est lamentable dans ce qu’il vient de dire. Premièrement, nous intervenons en permanence au groupe pour défendre nos idées. Chaque fois que nous proposons une réflexion sur la politique économique, on nous répond ‘pourquoi discuter de cela puisque cela a été tranché par le président de la République ?’

    Laurent Baumel se plait ensuite à relever une légère contradiction de la part de Bruno Le Roux, qui critique, à la télévision, la présence des frondeurs dans les médias :

    Il vient sur un plateau télé dire que c’est scandaleux d’aller sur un plateau télé, je trouve ça complètement paradoxal.

    Les critiques de Bruno Le Roux ne seraient ni plus ni moins que des insultes, selon le député socialiste :

    Troisièmement, c’est assez insultant de considérer que des gens comme moi ou quarante autres députés voire une centaine de députés ont des positions politiques qui ne correspondent pas à leurs convictions et qu’ils sont prêts à lâcher en cinq minutes contre des responsabilités. C’est vraiment une lecture de la politique qui n’honore par Bruno.

  12. Gilbert Duroux
    Posted 23 juin 2014 at 19:41 | Permalien

    Il a raison, Bruno Le Roux. Qui peut nier que les grands leaders de l’aile gauche du parti dit socialiste n’ont jamais cessé, tout au long de l’histoire, de renier leurs convictions (leurs convictions affichées) pour des postes de pouvoir. Depuis Mitterrand, qui a pris le parti par la gauche, en tenant des discours qui faisaient passer la parti communiste pour un parti de droite.
    Tel un Hollande beuglant « mon ennemi c’est la finance ! », fallait l’entendre, Mitterrand, dénoncer ceux qui s’enrichissent en dormant…
    Depuis Mitterrand, donc, jusqu’à Montebourg et Hamon qui non seulement n’ont pas démissionné mais ont intrigué pour faire nommer Valls, le valet du MEDEF, premier ministre.
    Oui, il est très lucide, Bruno Le Roux. Et je comprends que ça ne plaise pas tellement à ceux qui sont dans la posture d’être démasqués.

  13. Posted 23 juin 2014 at 19:43 | Permalien

    pourri

  14. sylvie
    Posted 23 juin 2014 at 21:38 | Permalien

    je pense que s’ils réagissent de la sorte c’est qu’ils ont peur de l’élargissement du mouvement des frondeurs ! ça fait écho dans la presse…

    Et moi, je préfère mille fois m’associer avec le NPA plutôt que l’UDI !

    Je serais au PS je serais très énervée des comportements de mépris de cette caste dirigeante !

    Ne vous laissez pas faire et surtout la prochaine fois, votez contre et non l’ abstention !

  15. Posted 23 juin 2014 at 23:30 | Permalien

    Toutes les motions ou résolutions ne valent que pour l’instant ou elles sont adoptées et n’engagent que ceux qui y croient !
    La vérité sortira des « actes ».
    Et l’appel des 100 députés socialistes va être sous les projecteurs de l’actualité sociale.
    En effet, l’examen du projet de loi ferroviaire s’est achevé vendredi 20 juin. Les députés ont voté des amendements au texte notamment en faisant de la SNCF « mère » l’employeur unique pour tous les cheminots, avec un seul comité d’entreprise et un seul CHSCT à l’échelle de la future holding SNCF. C’est sans doute une garantie utile pour les cheminots.

    En revanche en ce qui concerne le retour à une seule société, force est de constater que le compte n’y est pas. Le Parlement va être amené à voter sur une loi qui entérine la séparation du gestionnaire de réseau et de l’exploitant. Cette absurde gestion par activité qui n’a d’autre but que de préparer l’ouverture totale à la concurrence du rail est maintenue.
    C’est à l’examen du vote de chacun d’entre eux sur ce dossier que nous pourrons nous faire une opinion sur la sincérité de leur démarche politique d’opposition aux politiques libérales et d’austérité et visant à un sursaut des socialistes et de toute la gauche

  16. Posted 23 juin 2014 at 23:32 | Permalien

    Toutes les motions ou résolutions ne valent que pour l’instant ou elles sont adoptées et n’engagent que ceux qui y croient !
    La vérité sortira des « actes ».
    Et l’appel des 100 députés socialistes va être sous les projecteurs de l’actualité sociale.
    En effet, l’examen du projet de loi ferroviaire s’est achevé vendredi 20 juin. Les députés ont voté des amendements au texte notamment en faisant de la SNCF « mère » l’employeur unique pour tous les cheminots, avec un seul comité d’entreprise et un seul CHSCT à l’échelle de la future holding SNCF. C’est sans doute une garantie utile pour les cheminots.

    En revanche en ce qui concerne le retour à une seule société, force est de constater que le compte n’y est pas. Le Parlement va être amené à voter sur une loi qui entérine la séparation du gestionnaire de réseau et de l’exploitant. Cette absurde gestion par activité qui n’a d’autre but que de préparer l’ouverture totale à la concurrence du rail est maintenue.
    C’est à l’examen du vote de chacun d’entre eux sur ce dossier que nous pourrons nous faire une opinion sur la sincérité de leur démarche politique d’opposition aux politiques libérales et d’austérité et visant à un sursaut des socialistes et de toute la gauche

  17. Gilbert Duroux
    Posted 23 juin 2014 at 23:56 | Permalien

    Qui est le pourri sinon celui qui berce d’illusions les militants sincères ? Seule la vérité est révolutionnaire, camarade.

  18. jean sur
    Posted 23 juin 2014 at 23:59 | Permalien

    Le PS a obtenu 1470 voix sur 81111 inscrits
    - soit 1,81% des électeurs inscrits – à l’occasion de la législative partielle du 22 juin dans le Nord ( Valenciennes):c’est l’effet Valls…( ou cap suicide…)

  19. Gilbert Duroux
    Posted 24 juin 2014 at 1:24 | Permalien

    Pas un mot dans l’appel de Bellerive sur le vote de la loi de finances rectificative.
    D’un côté on parle de renverser Valls, mais quand il s’agit de passer à la pratique, y-a plus personne. On encourage les mouvements sociaux, on loue le courage des grévistes, mais ce n’est certes pas pour les imiter. Il y a cent fois plus de courage chez les cheminots qui perdent 12 jours de salaire que chez les députés « rebelles » qui sont infichus de voter contre Valls et le MEDEF.

  20. Gilbert Duroux
    Posted 24 juin 2014 at 1:34 | Permalien

    Oups, toutes mes excuses, je bats ma coulpe, le passage sur le vote contre l’austérité dans l’appel de Bellerive m’avait échappé. La première phrase de mon commentaire précédent est donc nulle et non avenue. Je maintiens par contre que sur les intentions des « députés rebelles », on ne voit toujours rien venir, sinon des déclarations laissant entendre, comme Baumel, qu’on se contenterait de petits aménagements à la marge, mais toujours dans la logique austéritaire. Rien non plus à propos de la SNCF offrant des garanties au sujet de la non concurrence sur les rails.

  21. Posted 24 juin 2014 at 5:12 | Permalien

    c’est celui qui passe son temps a defaire les illusions revolutionnaires

  22. Posted 25 juin 2014 at 0:02 | Permalien

    Je suis « affligé » par les députés socialistes « atterrés », et EELV…. !
    http://eric.et.le.pg.over-blog.fr/2014/06/ou-sont-les-deputes-socialistes-atteres.html

  23. Fabien
    Posted 27 juin 2014 at 17:17 | Permalien

    En fait, personne pas même le candidat UDI en tête n’a atteint les 12,5% des inscrits à la législative partielle de Valenciennes. Abstention record, d’où la prudence nécessaire dans l’interprétation des résultats, même ils ne sont guère surprenants…

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