Non, il n’y a pas 200 à 300 000 ni 350 000 offres d’emplois non pourvues !

 

En ouvrant la deuxième conférence sociale, le jeudi 20 juin 2013, François Hollande déclarait, à l’étonnement général : « Nous avons à regarder une réalité, elle n’est pas nouvelle. Il y a à peu près de 200 000 à 300 000 recrutements qui sont entamés, puis abandonnés, parce qu’il n’y a pas de candidats suffisamment qualifiés par rapport aux emplois qu’on propose ».

voila que le 2 septembre 2014 François Rebsamen parle de 300 à 350 000 emplois et en déduit qu’il faut davantage contrôler les chômeurs.

 

ne sait-il donc pas que plus d’un chômeur sur deux ne touche pas d’indemnités ?

ne sait il pas que les sommes non utilisées pour les indemnités sociales sont largement supérieures à la fraude présumée ?

Ne sait il donc pas que la traque aux faux chômeurs est menée de façon diligente par Pole emploi ?  41 000 radiations en juin 2014 ? 2,5 % de radiations ( sur 5,9 millions de chômeurs toutes catégories, c’est énorme).

Ne sait il pas que Pole emploi estime déjà récuperer 50 % des sommes de cette fraude et estime que le reste est autour de 28 millions d’euros (contre 80 milliards à la fraude fiscale).

ne sait-il pas que les indemnités chômage, sont un du et pas une aumône, il s’agit d’une « assurance chômage », les chômeurs ont cotisé pour recevoir ces indemnités légitimes ?

ne sait-il pas que ce chiffre de 350 000 emplois non pourvu, c’est un hoax, il a déjà avancé sous la droite, mais il a toujours été contesté et jamais prouvé ? D’ailleurs l’article ci dessous déjà publié en juillet 2013 par D&S, repris ici, est confirmé… par La Tribune et Le Monde (voir annexes)

 


Le serpent de mer des « offres d’emplois non pourvues »

C’est le serpent de mer des « offres d’emplois non pourvues » qui resurgit. Il avait déjà été agité par François Fillon en 2004, il parlait alors de 300 000 offres d’emplois non satisfaites.  Nicolas Sarkozy l’avait de nouveau utilisé en janvier 2008 pour faire pression sur les demandeurs d’emploi et diminuer les indemnités de ceux qui auraient refusé « deux offres d’emploi acceptables ». Nicolas Sarkozy parlait alors de 500 000 offres non satisfaites.

Une image catastrophique des demandeurs d’emploi

Le but des annonces de François Fillon et de Nicolas Sarkozy était de donner une image négative des demandeurs d’emplois. Des « assistés », des  gens qui ne veulent pas travailler ! La preuve, il y a 300 000 ou 500 000 offres d’emplois non pourvues : si ces gens-là voulaient travailler, il ne devrait y en avoir aucune.

Ce n’est pas, heureusement, ce que dit François Hollande. Il dit simplement que les échecs de recrutement proviennent d’un manque de qualification, ce qui n’est pas la même chose. Ce n’est pas pour autant qu’il existe 200 à 300 000 offres d’emplois non pourvues dans notre pays.

Des chiffres sujets à caution

Beaucoup de ceux qui auront entendu la phrase de François Hollande en déduiront que sur les 5 millions de chômeurs que compte la France, 200 000 à 300 000 pourraient trouver un emploi s’ils avaient une  qualification suffisante.

C’est faux, pour quatre raisons.

1-    Parce que le chiffre d’offres non pourvues, faute de candidat, selon Hélène Paris, directrice des statistiques et de l’évaluation à Pôle emploi  n’est que de 126 000 en avril 2013, 1/3 des offres d’emplois non pourvues de Pôle emploi. ( Et 192800 offres en septembre 2014) C’est le seul point de repère stable, le restant n’est qu’extrapolation. Les autres emplois offerts, comptés comme non pourvus (les 2/3), n’ont pas débouché sur un recrutement parce que les offres ont été retirées par les entreprises : elles ont trouvé preneurs en interne, elles sont passées par un recrutement hors Pôle emploi, ou bien elles étaient farfelues (bac + 5, 10 ans d’expérience, payé au Smic), elles permettaient à une entreprise de se faire de la publicité ou de se constituer une base de « curriculum vitae » dans laquelle piocher un jour…

2-    Parce que les offres d’emploi ne peuvent pas être pourvues immédiatement et qu’il est normal qu’à un instant T, il y ait des offres d’emplois qui ne le soient pas. C’est ce qu’on appelle le « chômage de friction » qui existe même en période de plein emploi. Contrairement à ce qu’écrit « Le Monde » du 20/06/2013[1][1], il ne s’agit pas d’un « stock » mais bien d’un « flux ». Ce qui paraît étonnant, au contraire, c’est la faiblesse du chiffre avancé. Il y a 21 millions de recrutements en France chaque année et 300 000 emplois ne représentent que 1,43 % du nombre de recrutements. C’est dérisoire et ne peut fonder aucune politique sérieuse de l’emploi.

3-    Parce que ce chiffre ne dit rien sur la réalité de l’offre d’emplois : s’agit-il d’un CDI ou d’un CDD de 4 jours ? Personne n’en sait rien. Il est pourtant évident que refuser un CDD de 4 jours ne changerait rien à la situation de l’emploi dans notre pays.

4-    Parce que la formation ne fait que changer la place dans la file d’attente pour l’emploi mais ne crée pas un emploi de plus. Michel Rocard l’affirmait dès 1989. Si les entreprises manquaient vraiment de salariés, elles dépenseraient ce qu’il faut pour les former, comme elles le faisaient au début des années 1970.

Une proposition dangereuse

François Hollande ajoutait « S’il s’agit d’un différentiel de salaires, cela peut arriver, alors comblons-le, cela peut-être la responsabilité de l’Etat, parce que mieux vaut un tel soutien que la poursuite d’une indemnisation de chômage, cela coûtera moins cher et cela permettra de favoriser le recrutement et donc l’embauche ».

L’Etat serait donc prêt, selon François Hollande, à payer la différence entre un emploi sous-payé et les indemnités de chômage. Un encouragement incroyable à tirer les salaires vers le bas donné aux entreprises qui n’ont pourtant pas besoin de cela !

Relancer la croissance !

Michel Sapin, à la sortie de la conférence sociale, posait la question « Mais pendant que la croissance est en panne on fait quoi ? » Il avait parfaitement raison de poser cette question car il y n’y a que deux moyens de faire reculer le chômage de masse : la croissance et la réduction du temps de travail. Or, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, aujourd’hui, fait très exactement l’inverse.

Il continue de respecter le TSCG et la politique d’austérité qui a généralisé la récession à toute l’Europe. Lors de la convention Europe du parti socialiste, 68,9 % des suffrages exprimés avaient pourtant exigé la suspension de ce traité.

Il affirme vouloir résoudre la « question » de nos retraites en augmentant le nombre de trimestres cotisés, c’est-à-dire en allongeant le temps de travail sur toute une vie. Autant d’emplois dont les jeunes seront privés. Il a même fait voter une loi sur « la sécurisation de l’emploi » (l’Ani) qui permet d’augmenter le temps de travail hebdomadaire dans une entreprise, au-delà de la loi et des conventions collectives.

Il ne lui reste donc plus qu’une solution pour « inverser la courbe du chômage » à la fin de l’année : multiplier le nombre des salariés en formation en « stages-parking ». Ils pourront, ainsi, sortir des statistiques des demandeurs d’emploi. Cela ne sera que reculer pour tenter de mieux sauter car casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre.

Avoir recours à un tel procédé était, auparavant, l’apanage de la droite. Il indique l’impasse dans laquelle se trouve la politique de notre gouvernement dès lors qu’il se refuse à utiliser les deux seuls moyens existant pour faire reculer le chômage : la relance de la croissance et la diminution du temps de travail, comme l’avait fait Lionel Jospin entre 1997 et 2001.

Il est urgent que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault change de politique économique, relance la croissance dans notre pays et qu’il renonce à allonger la durée de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Il est tout aussi urgent que François Hollande se décide à prendre la tête d’une alternative de gauche en Europe, opposée à la politique de la droite européenne, menée par Angela Merkel, catastrophique pour le salariat.

Le dirigeant de FO, Jean-Claude Mailly, à la fin de la conférence sociale, déclarait «  je retourne dans le monde réel ». Ce serait sans doute le meilleur conseil à donner à notre gouvernement.

Jean-Jacques Chavigné  (juin 2013)


Message personnel à François Rebsamen : la France est un des pays d’Europe qui compte le moins d’emplois vacants

Selon Eurostat, la France est un des pays d’Europe où les emplois vacants sont les moins nombreux. Autrement dit : si les chômeurs sont si nombreux à être chômeurs dans l’Hexagone c’est d’abord et avant tout parce qu’il n’y a pas (du tout) de boulot et pas parce qu’ils tirent au flan.. Si quelqu’un peut en informer notre ministre du travail François Rebsamen, il n’a pas l’air d’être vraiment au courant…

Pour en savoir plus : http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/File:Job_Vacancy_Rate_by_country_2014Q1.PNG

 

 

le nouvel observateur reprend cette analyse :

 

Contrôle des chômeurs : 350.000 emplois vacants ? Pas exactement

François Rebsamen a estimé mardi à 350.000 le nombre d’emplois non pourvus, demandant à Pôle emploi d’effectuer davantage de contrôles. Mais que signifie réellement ce chiffre ?

Un homme devant une agence de Pôle emploi à Arras, le 20 novembre 2013. (PHILIPPE HUGUEN/AFP) Un homme devant une agence de Pôle emploi à Arras, le 20 novembre 2013. (PHILIPPE HUGUEN/AFP)
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Et si la France comptait 350.000 emplois vacants parce que les chômeurs ne recherchent pas assez activement un emploi ? C’est en substance ce qu’a laissé entendre le ministre du Travail, François Rebsamen, mardi. Alors que les gouvernements successifs se montrent incapables d’enrayer la hausse continue du chômage, le raccourci a valu au ministre du Travail une avalanche de critiques. De la part des syndicats, de la gauche de la gauche, jusqu’au Parti socialiste.

Tous ont dénoncé non seulement la stigmatisation des demandeurs d’emploi dans un contexte totalement défavorable sur le marché du travail. Mais ils ont aussi émis des doutes quant à la réalité des 350.000 emplois non pourvus, « un vieil argument déjà porté sous Nicolas Sarkozy », regrette Eric Aubin, secrétaire confédéral de la CGT.

Lire« Rebsamen fait porter le chapeau aux chômeurs »« > »Non, il n’y a pas 200 à 300.000 ni 350.000 offres d’emplois non pourvues ! », tempête le tonitruant socialiste Gérard Filoche sur son blog. Pourquoi ce chiffre n’est pas crédible ?

Parce que c’est un chiffre approximatif

Il n’existe aucun recensement spécifique des emplois non pourvus. Le nombre d’emplois vacants est le résultat d’estimations et d’extrapolations faites à partir de différentes études de la Dares et de Pôle Emploi, l’enquête annuelle « Besoin de Main-d’œuvre » notamment.

Ce chiffre varie au fil de la conjoncture mais demeure toutefois assez stable. En mars 2009, Jean-François Copé, alors président du groupe des députés UMP, évaluait le nombre d’offres non pourvues à 400.000. En 2003, François Fillon, ministre du Travail, parlait de 300.000. En mai dernier, c’est le Medef qui a repris le flambeau, affirmant avoir 400.000 offres qui ne trouvent pas preneur.

Parce que c’est un chiffre fourre-tout

Principale difficulté : ce chiffre ne dit rien de ce que sont réellement ces emplois. CDI ? Contrat saisonnier ? CDD ? Or pour un chômeur, ces différences ont des conséquences : doit-il par exemple accepter un CDD de quelques jours au risque de perdre ses indemnités de chômage ?

Deux heures de ménage par semaine, c’est une offre d’emploi », rappelle Pierre-Edouard Magnan, du Collectif national des chômeurs et précaires. « Avec ça, on essaie de faire croire aux gens qu’il y a du boulot. »

« Un emploi vacant, c’est juste un recruteur qui exprime un besoin à un instant donné, et non un poste bien défini durablement à pourvoir », précise au « Nouvel Observateur »  Jean-Louis Zanda, chercheur à Pôle emploi.

Parce que c’est un vivier de jobs précaires

Dans son enquête « Besoins en Main-d’œuvre » (BMO), Pôle emploi précise que certains secteurs d’activité concentrent plus de postes non pourvus que les autres. On y trouve les services à la personne, la restauration, le commerce ou encore le bâtiment et l’industrie.

Dans le trio de tête des dix métiers qui recherchent le plus de main d’oeuvre – « pour la plupart à faible niveau de qualification », précise Pôle emploi – hors saisonniers, on trouve d’abord les agents d’entretien de locaux, puis les aides à domicile et enfin les employés polyvalents de cuisine.

L’enquête BMO mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir. Eric Aubin déplore le manque de sérieux de l’utilisation qui en est faite par les politiques :

Ils oublient de dire que ce sont des projections et que beaucoup concernent des CDD très courts. »

L’enquête 2014 confirme qu’un peu moins de la moitié seulement des postes proposés sont emplois durables : CDI, CDD de six mois ou plus et missions d’intérim de six mois ou plus.

Parce que c’est un vivier de jobs rebutants

Bref, les emplois non pourvus sont très hétérogènes. Ils vont de l’ingénieur hautement qualifié au ramasseur de pommes saisonnier, en passant par l’employé hautement qualifié sur une tâche précise pour laquelle il n’existe pas de formation.

Fin 2013, le Conseil d’orientation pour l’emploi – rattaché à Matignon – a publié un rapport dans lequel il met en avant l’inadéquation des compétences de demandeurs d’emploi avec le profil de poste. Il pointe aussi la manque d’attractivité de certains métiers (pour les plus recherchés notamment) ainsi que la saisonnalité de certains secteurs. Le COE recommande donc aux employeurs d’ »améliorer l’attractivité » de ces emplois.

Avant la sortie de François Rebsamen, son prédécesseur Michel Sapin a appréhendé le sujet avec un peu plus de délicatesse et de pragmatisme. En juillet 2013, le gouvernement a ainsi débloqué 50 millions d’euros – dans le cadre d’un plan de 185 millions – pour former 30.000 chômeurs dans les filières qui rencontrent des difficultés pour recruter.

 

mplois non pourvus : les chiffres et les mythes Il s’agit d’un flux normal sur tout marché du travail

L e mythe des 350 000 emplois non pourvus en France a ressurgi mardi 2 septembre par la voix du ministre du travail et de l’emploi, François Reb- samen. Mais ce nombre grossier ne reflète aucunement la réalité du mar- ché du travail. Il déplace sur les chô- meurs la responsabilité de la crise de l’emploi. A mesure qu’on les décor- tique, ce nombre et ces mythes s’évaporent.

Le 20 juin 2013, lors de la conférence sociale, François Hollande évoquait « 200 000 à 300 000 recrutements qui sont entamés, puis abandonnés, parce qu’il n’y a pas de candidats suffisam- ment qualifiés par rapport aux emplois qui sont proposés ». Mardi 2 sep- tembre 2014, François Rebsamen re- prenait ce discours en rehaussant à 350 000 le nombre d’offres d’emploi non pourvues.

Face à un tel désintérêt des chômeurs pour les offres, il en déduisait la né- cessité de « renforcer les contrôles » et d’accroître les sanctions le cas échéant, car « il n’est pas possible, dans un pays qui est en difficulté, qui veut se redresser (…), d’avoir des gens qui ne cherchent pas d’emploi ».

Mais le discours de François Rebsa- men comporte plusieurs raccourcis. D’une part, 350 000 offres, même pourvues de force, n’apporteraient de réponse qu’à un dixième des chô- meurs sans aucune activité (catégo- rie A), ou encore à 1 inscrit sur 20 à

Pôle emploi (le nombre des inscrits excède ce mois-ci les 6 millions). Il s’agit de volumes incomparables.

D’autre part, ce chiffre des offres non pourvues est fragile, tendancieux, et un peu trop rapidement monté en épingle.

Discours fragile, car cette estimation a connu bien des variations. En 2004, François Fillon annonçait 350 000 offres non pourvues. En 2008, Nico- las Sarkozy avançait 500 000 offres non satisfaites, avant que son mi- nistre du travail, Xavier Bertrand, n’adopte le chiffrage de 250 000 en février 2011.

Considérant que l’ANPE gérait 35 % des offres totales en 2004, ce nombre de 350 000 venait originellement d’un simple triplement du nombre d’annonces de l’ANPE ne trouvant pas preneur. En oubliant que les em- ployeurs confient régulièrement à l’ANPE leurs offres les plus compli- quées à pourvoir auprès d’un public lui-même éloigné du marché du tra- vail. Ces proclamations sont d’ailleurs réduites en avril 2013 par les précisions d’Hélène Paris, direc- trice des statistiques et de l’évaluation à Pôle emploi, pour la- quelle « parmi les 470 000 offres d’emploi retirées en 2012, environ 126 000 n’ont pas été pourvues faute de candidats ». Il s’agit en effet de dis- tinguer entre les offres non pourvues faute de candidats, et celles non

pourvues pour d’autres raisons.

Pourtant, le marché du travail fran- çais connaît chaque année un peu plus de 21 millions de recrutements (3 millions en CDI, 18 millions en contrats atypiques). Même en admet- tant le nombre de 350 000 offres non pourvues, celui-ci ne représenterait que 1,7 % des embauches totales – soit, à l’inverse, 98,3 % des offres d’emploi qui trouvent preneur.

Discours tendancieux, car la pré- sence d’offres d’emploi non pourvues est tout à fait normale. Il s’agit de chômage frictionnel : tout emploi a une durée incompressible de recrute- ment, entre le dépôt de l’offre et la sélection d’un postulant.

Le chercheur Marc-Antoine Estrade a montré qu’un CDI ou un CDD de plus de six mois met en moyenne cinq se- maines à trouver preneur, tandis que le recrutement d’un CDD de moins d’un mois s’opère en deux semaines ( » Les emplois non pourvus : mythes et réalités « , Regards croisés sur l’économie, n° 131/2013). Tout mar- ché du travail connaît des offres d’emploi non pourvues… le temps qu’elles le soient ! Par ailleurs, la montée des contrats atypiques et précaires depuis les années 1980 aug- mente mécaniquement le nombre de procédures de recrutement et donc d’offres d’emploi temporairement non pourvues.

↑ 25

Lorsqu’un employeur remplace un salarié en contrat court par un autre salarié en contrat court, par exemple, deux offres auront été proposées dans la même année, avec plusieurs semaines de « non-pourvoi ».

Enfin, à côté des 126 000 offres non pourvues à Pôle emploi faute de can- didats en 2012, n’oublions pas que 274000, soit plus du double, ne l’ont pas non plus été, mais pour divers motifs : inexpérience des recruteurs dans les petites entreprises, décon- nexion entre l’annonce et les com- pétences réelles nécessaires pour le poste, pourvoi en interne, recrute- ment extérieur à Pôle emploi (rela- tions personnelles ou familiales, can- didature spontanée, etc.), simple pu- blicité sans véritable poste offert, offre trop sélective, salaire inaccep- table pour la qualification requise, abandon du recrutement parce que le carnet de commandes ne s’est pas rempli ou que le besoin a disparu,

ENCADRÉS DE L’ARTICLE

voire constitution illégale d’une base de CV à travers les candidatures à des offres fantômes, vers laquelle revenir ultérieurement.

Lire l’absence de pourvoi des offres d’emploi sous l’angle de la seule mo- tivation des chômeurs est donc émi- nemment réducteur. Discours monté en épingle, car il permet d’affirmer que le taux de chômage est un enjeu de coercition vis-à-vis des chômeurs, et que la formation constitue la so- lution permettant l’adéquation entre une offre de travail et des chômeurs peu ou mal qualifiés.

Ces deux affirmations permettent des lissages statistiques de court terme : la radiation pour le premier, la mise en formation (et la sortie sub- séquente des statistiques du chô- mage) pour le second, malgré l’introuvable lien formation-emploi – seul un tiers des emplois français sont sujets à une formation spéci-

fique, et les entreprises s’appuient en priorité, lors du recrutement, sur la motivation du candidat et les connaissances interpersonnelles.

Les offres non pourvues constituent un flux normal sur tout marché du travail, dont l’estimation est gonflée, dont la lecture en termes de moti- vation des chômeurs n’est pas perti- nente, et dont la compression hypo- thétique ne réglerait pas grand-chose au chômage.

La question fondamentale d’une po- litique d’emploi – et l’angle mort du discours sur les « offres non pour- vues » – demeure l’accroissement de ce volume d’offres, et non son pour- voi intégral.

Hadrien Clouet

Sciences Po ■

Hadrien Clouet

est doctorant au Centre de sociologie des organisations (CSO / CNRS-Sciences Po). Il est spécialiste des marc

 

62 Commentaires

  1. benoit
    Posted 3 septembre 2014 at 9:38 | Permalien

    pas futé ce rebsamen,s’en prendre aux chomeurs,
    alors que si il y a chomeurs ceci est la consequence directe de leur politique irresponsable,c’est une maniere de se deresponsabiliser,de taper une fois de + comme les laches sur les + pauvres; est-ce la digne d’un ministre:on comprend avec de tels individus
    pourquoi la FRANCE n’est plus la FRANCE ;ce type
    essaie de justifier son exorbitant salaire que les citoyens lui payent;il vient de faire preuve de son incompetence et c’est par ce type d’individu que le peuple juge maintenant la gauche a en voir les sondages hollande et compagnies : une solution c’est qu’on mette ce type au chomage pendant un an ferme et en esperant,le pauvre qu’il comprenne !

  2. archerducher
    Posted 3 septembre 2014 at 9:51 | Permalien

    Gerard,voici une offre d’emplois que mon fils avait reçu du pôle-emplois dans le cher:
    Un CDD de 5 jours mais décomposé comme suit,le 1,3,5,7,9 distance 80km question comment peut-on accepter ce job de 20h en faisant 160 bornes tous les 2 jours? Et ce ne sont que des merdes comme ça qu’il faut accepter?,est-ce que les enfants de tous ces biens-pensant sont-ils dans le même cas ?avec un BTS je signale,alors les manque de qualifs’ à d’autres.

  3. axiome
    Posted 3 septembre 2014 at 10:16 | Permalien

    Il parait que la FRAUDE FISCALE s’élève à 80 milliards par an….
    On dit aussi que la FRAUDE SOCIALE des patrons s’élève à 50 milliards par an…
    La fraude sociale des chômeurs est évaluée à 28 millions par an…
    En plus d’être coupables de tentative de mobiliser la populace contre les chômeurs, HOLLANDE-VALLS-Rebsamen sont un peu débiles…

  4. benoit
    Posted 3 septembre 2014 at 10:19 | Permalien

    qu’on le demissionne pour ne pas dire vire,le
    plus vite possible pour incompetence caracterisée

  5. Posted 3 septembre 2014 at 10:42 | Permalien

    le pole emploi disait autour de 60 millions de fraude « sociale » mais 29 millions recupérés, et 28 millions pas recupérés… estimation, estimation…

  6. Alix
    Posted 3 septembre 2014 at 11:03 | Permalien

    « le gouvernement de Jean-Marc Ayrault » ???

  7. Lionel mutzenberg
    Posted 3 septembre 2014 at 11:43 | Permalien

    Mais alors pourquoi laissé vous votre gouvernement l’affirmer sur France 2, hier au soir, Pujadas et experts toutes catégories ?
    Vous ne maitrisez plus rien ?

  8. Gilbert Duroux
    Posted 3 septembre 2014 at 12:59 | Permalien

    J. J. Chavigné : « Le but des annonces de François Fillon et de Nicolas Sarkozy était de donner une image négative des demandeurs d’emplois. Des « assistés », des gens qui ne veulent pas travailler (…)
    Ce n’est pas, heureusement, ce que dit François Hollande. Il dit simplement que les échecs de recrutement proviennent d’un manque de qualification, ce qui n’est pas la même chose ».

    Toujours cette complaisance vis à vis de François Hollande, même si ses choix sont les mêmes que ceux de Sarkozy. Pourquoi ?
    Comment « ancrer le PS à gauche » en niant les réalités ? Seule la vérité est révolutionnaire, camarade. Hollande est un salopard, il n’aime pas les pauvres. Pourquoi ne pas le dire ?

  9. Gilbert Duroux
    Posted 3 septembre 2014 at 13:43 | Permalien

    Il y a une chose pour laquelle j’aimerais rendre hommage à Gérard Filoche, c’est la façon dont il arrive, chaque fois qu’il passe à la télé, à parler politique et exclusivement politique. Contrairement à bon nombre d’hommes politiques qui se laissent enfermer dans des questions de politique politicienne (quand ce n’est pas du people). À cause de ces derniers (en partie, parce que les journalistes ont leur part de responsabilité), la politique à la télé, c’est devenu ça :
    http://www.acrimed.org/article4435.html

  10. Posted 3 septembre 2014 at 13:48 | Permalien

    hier mardi 2 septembre, j’ai fait :

    Les échos à 9 h 30 vidéo

    France bleu aquitaine a 10 h

    Rmc telephone

    Europe 1 à 12 h direct

    Sud radio a 12 h 30 telephone

    RTL à 13 h 10 direct

    france 2 à 15 h (pour le JT du soir) enregistrement

    Itele à 16 h direct

    LCI à 17 h ( le plus important !!! ) direct

    le BN à 17 h 30

    BFM à 18 h 40 + RMC direct

    France info à 22 h 45

    ce matin

    les grandes gueules à 10 h 20 chomage

    ce soir mercredi à 18 h 30 france bleu aquitaine sur saussignac enregistré à 17 h

  11. Posted 3 septembre 2014 at 15:00 | Permalien

    Mise au point du Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, suite aux déclarations de François Rebsamen, ministre du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

    En ce jour important de rentrée scolaire pour des millions de jeunes Français, le président de la République a annoncé un « grand plan numérique pour l’école » qui associera les collectivités territoriales, l’Etat et les éditeurs.
    Les annonces faites sur d’autres sujets, en particulier sur le contrôle des chômeurs, brouillent le message présidentiel, et nous le regrettons.

    Ces annonces ne sont pas non plus pertinentes : si les abus peuvent être recensés, on ne peut réduire notre politique à ce but. La politique de l’emploi doit offrir une large palette de mesures susceptibles de créer la confiance, tant pour les entreprises que pour les salariés ou les personnes à la recherche d’emploi.

  12. Gilles
    Posted 3 septembre 2014 at 15:14 | Permalien

    @Lionel Mutzenberg (en réponse de l’appel à l’unité)
    Je partage souvent vos analyses, vos prises de position, vos commentaires sauf que là je diverge ( et dix verges c’est beaucoup, dixit Pierre Desproges) la perspective d’une unité s’éloigne à grands pas.
    Car enfin l’unité, mais avec qui? Avec les frondeurs qui se prétendent sociaux-démocrates? Qui n’osent même plus se dirent socialistes? Monsieur Filoche, avec qui nous partageons toutes les critiques à l’encontre de ce gouvernement mais qui, lors de ses interventions télé se dit social-démocrate?
    Ce ne sont que des mots, me direz-vous?
    Mais pas que, pour moi, cela est symptomatique de l’état du rapport de force qui existe dans ce parti.
    Manuel Valls voulait en changer le nom, il n’a pas réussi. Il a fait plus fort, il a réussi à en changer l’esprit.
    Cela peut paraître anodin pour certains mais je le répète plus personne dans ce parti se dit Socialiste.
    J’entends déjà les réactions scandalisées m’accusant de me réjouir, de mettre en doute les luttes et les combats de la gauche.
    Et bien non, je ne me réjouis pas, non je ne mets pas en doute vos luttes, vos combats.
    Je dis simplement, frondeurs, Monsieur Filoche, vous ne vous dîtes plus socialistes…Je dis vous avez perdu une bataille de taille si ce n’est votre âme.

  13. Gilbert Duroux
    Posted 3 septembre 2014 at 17:54 | Permalien

    L’Assemblée nationale se mobilise contre le chômage !
    En 2014, l’Assemblée nationale a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés.
    Bravo, ça va faire plaisir à Rebsamen.
    http://www.politique.net/2014090302-epouses-fils-filles-de-deputes.htm
    Cet été, Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés. « En 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche », explique le site d’info. 115 députés (sur 577) ont salarié un membre de leur famille, en CDD ou CDI, sur un temps plein ou partiel. Huit élus sont même allés jusqu’à rémunérer deux de leurs proches.

  14. ROBERT VINCENT
    Posted 3 septembre 2014 at 18:07 | Permalien

    C’est une bonne chose, de favoriser les formations là où il y en a besoin; mais ceci à condition que l’on ne prive pas de leurs emplois ceux qui ont fait le grand effort de se former, en les donnant à des personnes non formées, pour multiplier les « emplois d’avenir » notamment; c’est le cas dans le secteur social (aide à la personne, établissements pour personnes dépendantes); certaines associations en abusent largement avec la complicité des pouvoirs publics, tout contents de faire du chiffre en « emploi d’avenir », et laissant sur le carreau ceux qui sont formés avec beaucoup d’exigences pour les diplômes (et seulement une perspective de SMIC! après une reconversion souvent très à la baisse).

  15. Posted 3 septembre 2014 at 18:13 | Permalien

    je n’ai rien change à mes yeux depuis 20 ans, social démocrate = socialiste, Lénine et Rosa Luxembourg étaient social démocrates
    c’est la majorité du parti social démocrate russe qui a fait la révolution en 1917
    il n’y au aucun enjeu derrière cette bataille d’étiquette sauf pour ceux qui s’y complaisent et tombent dans ce genre de piège, au lieu de se battre pour l’unité de toute la gauche comme elle est réellement

  16. Anonyme
    Posted 3 septembre 2014 at 19:25 | Permalien

    Première correction : il n’y a pas 5 millions de chercheurs d’emploi en France, OFFICIELLEMENT : 6,08 millions !
    Références ? Simplement le ministère du Travail, via la DARES :
    http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-PPBVN18.pdf
    ATTENTION : il ne s’agit pas du simple communiqué destiné aux fainéants de journalistes, mais le dossier COMPLET !
    Secundo, voici quelques offres d’emploi proposés par PE :
    l’offre 019MMXV, actualisée le 02/09/2014

    Aide ménager / ménagère à domicile : 3h30 de ménage tous les 15 jours (le lundi matin).

    l’offre 019KSGQ, actualisée le 01/09/2014

    Distributeur / Distributrice de journaux 50 distributeurs / distributrices de journaux : 50 distributeurs / distributrices de journaux pour la période du 6 octobre au 7 novembre 2014, à temps partiel : entre 10H et 20H, selon les secteurs à distribuer.

    l’offre 019MWVR, actualisée le 02/09/2014
    Animateur / Animatrice d’enfants : Contrat travail intermittent – 12 Mois Cachet de 49.67 Euros Durée hebdomadaire de travail 6H

    l’offre 019MDXB actualisée le 01/09/2014

    Cueilleur / Cueilleuse de fruits : vous ramassez les châtaignes 03 à 04 après midi par semaine en respectant la cadence demandée. Moyen de locomotion indispensable. Postes ni nourris ni logés; Contrat travail saisonnier – 1 Mois
    l’offre 019MRGF, actualisée le 02/09/2014

    Animateur commercial / Animatrice commerciale. Contrat à durée déterminée – 2 Jour(s). Expérience exigée de 6 Mois

    Vous trouverez ces exemples sur :
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/09/02/ou-francois-rebsamen-a-t-il-trouve-les-350-000-emplois-non-pourvus-en-tous-cas-pas-a-pole-emploi/

    Maintenant, je constate une chose : le boulot de ministre est le seul, à ma connaissance, qui n’exige AUCUN CV. Tu passes de l’Agriculture à l’Intérieur, De la Santé au Commerce, de l’Armée à l’Éducation SANS aucune compétence dans les domaines concernés.

    Pour finir, lorsque tu perçois 16,01 euros/jour, soit environ 490 euros/mois, va chercher du travail ! Cela représente la dépense d’un seul repas, certainement, pour Rebsamen.
    Contrôler les chômeurs ?
    A titre personnel, j’aimerais déjà qu’un conseiller de PE me rencontre : 52 ans, bac+5,en recherche d’emploi depuis 4,5 ans, la dernière fois que j’ai une une convocation à PE c’était en mai… 2010 !!!
    Alors, comme le disait GF, au lieu de chercher à combattre les chômeurs, Sieur Rebsamen, commencez déjà à travailler pour combattre le chômage !!! Et non pas vous lamenter en disant, à la vue des derniers chiffres de PE, ne plus savoir quoi faire pour lutter contre ce cancer ! Moi, j’ai des idées ! Laissez moi votre place. Je ne ferai pas pire et, au moins, il y aurait un chercheur d’emploi de moins. Ce qui n’est pas négligeable, par les temps qui courent, n’est-ce pas !
    Mais, moi, j’ai travaillé dans la formation, l’orientation professionnelle (et scolaire) et l’insertion. En plus de ma propre situation actuelle (« travaux pratiques », sic, qui me permettent de connaitre la situation de l’intérieur), si ce n’est pas un bon CV, ça, pour s’occuper du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social…

  17. Gilbert Duroux
    Posted 3 septembre 2014 at 20:40 | Permalien

    D’accord avec Gérard à propos de l’étiquette social démocrate. Pas du tout par contre sur la question de l’appartenance déclarative. Valls est de droite, c’est incontestable. Les mots ont un sens. Pour se dire de gauche, il faut en défendre les valeurs, en parole et surtout en actes quand on est au pouvoir. Or, les paroles et les actes de Valls sont en faveur des ennemis de classe.

  18. Posted 3 septembre 2014 at 22:19 | Permalien

    QUI en juge ?

  19. Renaud
    Posted 3 septembre 2014 at 22:41 | Permalien

    Les électeurs

  20. Gilbert Duroux
    Posted 3 septembre 2014 at 22:53 | Permalien

    GF : « QUI en juge ? »
    Qui juge de quoi ? De la politique de Valls ? Pas toi plus qu’un autre. Moi je dis que quand on fait des cadeaux au MEDEF, quand on va faire la danse du ventre devant les gros patrons. Quand on fait la chasse aux Roms. Quand on fait des déclarations racistes. Quand on soutient Israël plutôt que les Palestiniens, quand on refuse d’amnistier les syndicalistes, quand on prend des mesures anti-sociales, quand on laisse un Rebsamen culpabiliser les chômeurs, quand on impose le pacte de responsabilité, etc, etc, on est clairement de droite. Tu as tout à fait le droit de penser le contraire. Mais tu auras du mal à convaincre.
    Bien entendu, ce qui vaut pour Valls vaut pour Hollande.

  21. Gilles
    Posted 3 septembre 2014 at 22:54 | Permalien

    @Gérard Filoche,
    Je ne vais pas retracer la vie de Lénine ni le parcours de Rosa Luxembourg, mais à l’heure du numérique, chacun pourra apprécier les raccourcis grossiers.
    Que ce gouvernement et ce président mènent une politique libérale, cela est acté de longue date et ceci n’était pas mon sujet. Je m’adresse, là, à Gilbert Duroux: Ne plus employer le mot Socialiste de la part des députés frondeurs mais aussi de Monsieur Filoche et d’autres réfractaires à la politique dévastatrice de ce gouvernement (et des précédents d’ailleurs) n’est pas anecdotique. Je persiste et signe, c’est un révélateur.
    Cela dit, je pourrais naïvement vous interpeller, Monsieur Filoche:
    C’est pas sympa Monsieur Filoche de nous tendre des pièges.

  22. JEAN
    Posted 4 septembre 2014 at 0:10 | Permalien

    Bonne nuit à tous les  » Sans-dents  » et à bientôt pour la nouvelle Nuit du 4 Août.

  23. Posted 4 septembre 2014 at 8:11 | Permalien

    QUI juge de qui est a gauche ou pas ?

  24. Posted 4 septembre 2014 at 8:12 | Permalien

    Non, les electeurs ils jugent s’ils votent pour la gauche, ou pour cette gauche mais pas QUI est de gauche ou pas
    l’appartenance a la gauche est déclarative et heureusement,

  25. Posted 4 septembre 2014 at 8:13 | Permalien

    c’est lui qui se dit de gauche, il l’est donc… moi, je précise dans les teles, qu’à mes yeux, c’est l’extreme droite de la gauche, c’est tout

  26. Renaud
    Posted 4 septembre 2014 at 10:31 | Permalien

    Ben Gérard, tu fais le kakou ou tu n’as rien compris aux élections, on élit des représentants, s’ils se réclament d’une politique de gauche, ils sont de gauche, donc les électeurs jugent si les députés sont de gauche, on voit mal Fillon, Sarko et sa bande avoir pour but 32, 60, 1700
    or en ce moment les députés dit de gauches soutiennent plutot (du moins jusqu’à aujourd’hui) 40, 70 et 1000, donc même s’ils se disent de gauche, leurs actes et intentions sont de droite, et ça les élécteurs de gauche l’ont bien compris
    donc au final, se sont bien les électeurs qui ont le dernier mot ‘vox populi, vox deï »

  27. Etienne S
    Posted 4 septembre 2014 at 10:59 | Permalien

    Pauvre filoche il ne recoonait même plus sa droite de sa gauche ….

  28. Gilbert Duroux
    Posted 4 septembre 2014 at 11:11 | Permalien

    On sera ravi d’apprendre, grâce à Gérard Filoche que tout ce que j’ai énuméré (les cadeaux au MEDEF, la danse du ventre devant les gros porcs qui dirigent le comité des forges, la chasse aux Roms, les déclarations racistes, le soutient à Israël plutôt qu’aux Palestiniens, le refus d’amnistier les syndicalistes, les mesures anti-sociales, la culpabilisation des chômeurs, le pacte de responsabilité, etc, etc) c’est la gauche. Ça va être dur de trouver un adversaire parce que, bien sûr, on ne se bat pas contre des hommes de gauche qui nous apportent de tels progrès.

  29. Gilbert Duroux
    Posted 4 septembre 2014 at 11:12 | Permalien

    Une lettre à « l’autre François », de Michel Ancé, Chômeur, Syndicaliste

    à

    Monsieur Rebsamen, Ministre du Chômage

    Nancy le 2 Septembre

    Monsieur

    Je digère difficilement vos propos écœurants à l’encontre des chômeurs , dont je suis. Cependant vous avez bien raison de fustiger ces quelques 5 millions de personnes oisives, feignasses en devenir ,qui snobent les généreuses et mirifiques propositions du Medef.

    Continuez, Monsieur le Ministre du Chômage, ces gueux profitant grassement de Pôle emploi, voudraient eux aussi voire leurs émoluments grimper de 30 % comme les as du CAC 40. Puis quoi encore !!!!! Ingrats , ils boudent l’incessant travail élyséen qui tournebroche la courbe du chômage.

    Il faut tenir le pays contre les profiteurs , salaud de pauvres (9 millions quand même). Manu Macron (tâcheron chez Rothschild, héritier de Taylor) a fixé un cap, raboter les 35 heures. L’autre Manu (héritier de Clemenceau et du Général Nivelle) a fait l’escort boy au gâteries du Medef, tortillant du cul et promettant de raser gratuit sur le dos de la populace , trop gâtée.

    Il ne manquait que vos propos pourris , pour complaire à l’ordre marchand. Voilà c’est fait ! Quelle semaine !!

    François Hollande, a déjà fait le camelot de foire , il y a quelques jours , devant les ambassadeurs …Les propos étaient aussi infects pour attirer l’investisseur. Le chef de gondole de l’Élisée racolait pour qu’il y ait une plus grande facilité d’obtention de visas pour l’investisseur , l’étudiant à cinq pattes …. Je me souviens, moi, d’une petite Léonarda raflée par trois cars de flics dans un voyage scolaire. Gonflé le François !!

    Sachez, Monsieur le Ministre du Chômage, que , depuis trente ans ,si vous et vos prédécesseurs aviez été payé au résultat , vous barboteriez dans une mouise peu racontable . Heureusement la République , bonne fille vous paye, généreusement, avec nos sous, sans qu’aucun contrôle qualité n’ergote sur votre prestation d’épicier .

    J’ai passé prés de 40 ans à l’usine, dont 28 de nuit en cotisant aux Assedic . J’ai connu trois licenciements économiques, j’ai bouffé deux ans au resto du cœur avec mes mômes , il me semble ne pas devoir un sous à quiconque. Je vous prie donc de garder vos propos populistes nauséeux pour Cahuzac and Co, ou les cireurs de pompes que vous fréquentez.

    Pour ma part, il est vrai que je refuse d’aller faire l’esclave pour un demi salaire de merde chez Disney Land à temps partiel, ou autres patrons devant lesquels se prosterne le parti socialiste

    Vous vous êtes illustré pour le cumul des mandats, ainsi Maire de Dijon et Président de la Communauté urbaine, vous gagniez 8100 €, aujourd’hui un peu plus de 16 000 , comme Ministre. Qui vous autorise à cracher sur des personnes socialement faibles, en passe de devenir pauvres ? Pourquoi n’attaquez vous pas celles et ceux , du cercle feutré du Cac 40, gagnant un Smic à la minute ?

    Voilà, Camarade Ministre de Gôche, je n’abuse pas de votre temps, trop précieux à combattre les parasites gavés d’allocations.

    Bonne chasse

    Michel ANCE

    http://blogs.mediapart.fr/blog/p-leclercq/020914/lettre-lautre-francois-ministre-du-travail

  30. Renaud
    Posted 4 septembre 2014 at 11:32 | Permalien

    bon, soyons indulgents, ils pourraient faire pire, par exemple les Prud’hommes, cette institution bolchévique qui terrorise les patrons et les empêchent d’embaucher car sitot embauché, ce salaud de pue la sueur va aussitot aller chercher le pactole aux Prud’hommes, Gattaz en a d’ailleur demandé « l’assouplissement » ce qui en novlangue libérale veut dire destruction. donc on peut considérer qu’ils sont de gauche en ne demandant pas « l’assouplissement » des PH
    qu’est ce que vous dites, j’entends pas, c’est dans les tuyaux, sur? sur!
    bon d’accord ils y pensent mais c’est une pensée de gauche car c’est pour favoriser l’emploi, Gattaz l’a promis et il faut faire confiance aux entreprises.

  31. Lionel mutzenberg
    Posted 4 septembre 2014 at 11:47 | Permalien

    Mais Gilles, nous sommes d’accord, pour l’unité il faut être plusieurs.
    Gérard, lui, voudrait faire l’unité tout seul, cela ne peut fonctionner ainsi.
    Mais veut il réellement l’unité ? là est la vraie question.
    Regardons nos syndicats de salariés, s’ils avaient fait l’unité nous n’en serions pas à voir le MEDEF triompher sur toutes ses demandes; gouvernement de droite, et de gauche, idem pour les résultats.
    Mais qui ne veut pas d’unité, ni politique, ni syndicale dans notre pays ?
    Les frondeurs, nous les verrons à l’œuvre le 16 septembre sur la question de confiance posée par notre éminent premier, Manuel Vals.
    Le reste c’est du baratin.

  32. step
    Posted 4 septembre 2014 at 15:07 | Permalien

    @filoche : qui juge ? Les résultats. Actuellement accroissement de la pauvreté et de la très grande richesse donc politique de droite.

    Pour rappel : social-libéral = socialiste pour les riches (l’état vas vous dépanner, on rase gratis) et libéral pour les pauvres (démerdez vous). C’est pour les gens qui maladroitement s’imaginaient que c’était le contraire.

  33. archerducher
    Posted 4 septembre 2014 at 15:23 | Permalien

    Il y quelques temps les socialistes devenaient de plus en plus honteux ( DSK,Cahuzac,etc… )maintenant ils deviennent cyniques (harro sur les chomeurs, »les sans-dents ».Je crois qu’il faut leur nuire à tout va,car le 16, à l’assemblée nationale,va-t-être un bidonnage de plus,même MLP le soutient ce pauvre François,pris dans ces turpitudes de coucherie.

  34. phrase
    Posted 4 septembre 2014 at 15:25 | Permalien

    c’était couru dès 2012.

  35. archerducher
    Posted 4 septembre 2014 at 15:30 | Permalien

    Hier j’avais une indigestion,aujourd’hui ça va mieux,j’ai vomi et ça va mieux!

  36. OJBA
    Posted 4 septembre 2014 at 16:33 | Permalien

    ça c’est l’argument qui est sorti lorsqu’on n’a plus de solutions, culpabiliser!
    Mais entre les offres :
    - « alibi » (image, prétexte)
    - farfelues :
    – durée 0,5 jour (oui, déjà vu)
    – emploi du temps : de 6 à 9 puis de 11 à 13 impossible de retourner chez soi (vu aussi),
    – qualification BAC+5 ET expérience dans un domaine très pointu
    – salaire : au ras des pâquerettes et performances exigées au top
    - déjà pourvues, en interne ou en externe (vous croyez qu’en employeur va prévenir pôle emploi de supprimer sa demande lorsqu’elle sera pourvue en dehors de leur circuit? Que nenni, salauds de fainéants de « fonctionnaires », ça vous apprendra! (déjà vu).Pas vrai mais ça fait plaisir de se les « payer »

    Alors, il est vrai que pour tout système de cette importance, une fraude existe toujours mais si on considère 2 domaines du même ordre de grandeur, silence radio sur la fraude fiscale ou au cotisations salariales, même si le rapport est de 1 à 10. C’est plus facile de faire culpabiliser des chômeurs et monter les travailleurs contre eux que de s’en prendre à ceux qui ont un maximum de revenu

  37. sylvie
    Posted 4 septembre 2014 at 20:52 | Permalien

    Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur ne déclarait pas ses impôts !

    Il avait également été membre de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. I

    Moi aussi j’ai envie de vomir !!!!!!

  38. CanluCat
    Posted 4 septembre 2014 at 21:26 | Permalien

    Rebsamen veut renforcer les contrôles sur le chômeurs!
    Ferait déjà de renforcer les contrôles sur les ministres et sous-ministres qui truande le fisc !!!
    Au fait, comment cela se fait-il ? Moi, mes avis d’imposition me parviennent pré-remplis.
    Qui se moque de qui ?

  39. sylvie
    Posted 4 septembre 2014 at 21:31 | Permalien

    Les déclarations arrivent pré remplies mais vous pouvez la garder au chaud à la maison et c’est une défaillance fiscale….

  40. Moh
    Posted 4 septembre 2014 at 21:54 | Permalien

    Très pertinent et émouvant commentaire de Paul Jorion sur son blog, intitulé Sales et crasseux. Voici qui change des pleurnicheries sans conséquences des  » frondeurs « .

    Finalement, le problème, ce n’est ni Hollande, ni Valls, c’est peut-être le PS actuel et ses militants Bac + X qui se prennent pour des penseurs parce qu’ils lisent Le Monde.

  41. Julien
    Posted 4 septembre 2014 at 22:38 | Permalien

    Une question. Simple electeur, j’ai été comme beaucoup d’autres, trompé, abusé, roulé dans la farine par François Hollande. Ce que je ne peux pas comprendre, c’est que d’autres, comme vous Monsieur Filoche, l’ayant cotoyé, rencontré (et non pas vu ou entendu comme la majorité des citoyens dans les grands medias), physiquement approché – ce qui donne toujours beaucoup d’elements pour peu que l’on soit observateur et perspicace- n’aient rien vu venir du personnage. Etrange. Simple electeur, j’ai decouvert le personnage. Mais n’avez vous rien pu soupçonner durant toutes ces années ? Etiez vous – malgré votre position privilégiée pour observer au plus près le personnage dans de multiples situations, avoir des informations sur lui – aussi bêtement demunis que nous ? Avez vous été innattentif ? Ou négligent ?

  42. sébastien
    Posted 4 septembre 2014 at 22:48 | Permalien

    Julien, je suis assez d’accord avec votre commentaire. Sinon, il suffisait de lire ou écouter jean-Luc Mélenchon dès fin 2011 (primaire passée) pour avoir un portrait de cette personne. Son analyse était pertinente et d’ailleurs tout ce qui se passe en ce moment avait été annoncée par Mélenchon. Il est critiquable peut-être (selon le ps) mais c’est quand même un fin analyste perspicace et je comprends qu’il soit parti maintenant. Que pouvait-il attendre de telles personnes?

  43. JEAN
    Posted 5 septembre 2014 at 0:14 | Permalien

    BLOG DE PAUL JORION / Par Paul Jorion

    4 Septembre 2014

     » Sales et crasseux

    Ces temps sont troublés et l’histoire s’accélère. Du coup, je lis un genre de littérature qui m’est très inhabituel : j’ai terminé de lire dans le train qui me mène vers Paris  » De l’intérieur. Voyage au pays de la désillusion », de Cécile Duflot. À la Gare Montparnasse j’ai acheté « Merci pour ce moment » de Valérie Trierweiler.

    Dans mes efforts de comprendre « les temps qui sont les nôtres », j’ai en permanence une liste interminable de choses à lire de toute urgence, et je la recompose dix fois dans la journée. Depuis que je fais cela, des livres comme ces deux-là ne se sont jamais retrouvés là, aussi longue qu’ait pu être ma liste.

    C’est très bien, le livre de Duflot : il faut le lire. On y retrouve une denrée rare : une femme qui fait de la politique en citoyenne, et qui s’accroche, malgré les tirs de bazooka en sa direction de ceux qui font eux de la politique en mafieux. « Crasseuse », c’est le terme que lui applique Cahuzac. Oui, Cahuzac, d’entre tous les hommes !

    Duflot est blessée en tant que personne et on la comprend, mais c’est en citoyenne qu’elle est écœurée quand c’est sous les applaudissements de son équipe que le susdit abandonne sa fonction. Et là aussi, on la comprend car ceux qui ont applaudi sont plus que probablement encore en place : ils nous dirigent toujours.

    Sommes-nous tombés si bas ? C’est sans doute pour tenter de trouver la réponse que l’envie m’est venue de lire le second ouvrage : celui qui paraît aujourd’hui. Je ne suis pas bien avancé dans la lecture de Merci pour ce moment mais ce que j’ai lu jusqu’ici m’a ému.

    « Il m’est apparu comme une évidence que la seule manière de reprendre le contrôle de ma vie était de la raconter. J’ai souffert de ne pas avoir été comprise, d’avoir été trop salie ».

    La salissure, encore une fois.

    Ceux qui se sentent purs : purs de tout leur or ou de tout leur pouvoir accumulé, veulent que nous, nous qui avons d’autres intérêts dans la vie, nous nous sentions sales : sales de ne pas avoir compris, comme eux ont su le faire, « comment marche véritablement le monde ».

    Oui, ils nous font nous sentir sales : sales de toute la honte qui devrait être la leur et que nous éprouvons à leur place, avec ou sans dents. « 

  44. Gilbert Duroux
    Posted 5 septembre 2014 at 0:49 | Permalien

    Sylvie : « Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur ne déclarait pas ses impôts !
    Il avait également été membre de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac ».

    C’est à mourir de rire. Le vice président de la commission d’enquête sur Cahuzac était un ripoux. Comme disait Gérard, le reste du parti est sain…

  45. Gilles
    Posted 5 septembre 2014 at 2:08 | Permalien

    Mais bien sûr, Lionel, nous sommes tout à fait d’accord. J’en profite pour signaler que Marie-Noëlle Lienneman appelle les députés socialistes a voté contre la confiance le 16. Merci Marie-Noëlle.
    Je viens de terminer le livre de Valérie Trierweiler…J’en profite pour lui transmettre tout mon soutien et mon affection.

  46. Gilles
    Posted 5 septembre 2014 at 2:20 | Permalien

    SNCM : une conseillère territoriale presse le gouvernement d’agir, une pétition sur change.org demande des comptes à Corsica Ferries le 09/12/2013
    Emmanuelle de Gentili, conseillère territoriale de Corse, dénonce « l’acharnement » de Bruxelles contre la SNCM.

    Après des mois à préférer l’action en coulisse à la grève, la CGT s’impatiente et appelle à une grève reconductible à partir du 1er janvier à bord des navires de la SNCM et la CMN, officiellement pour protester contre les nouvelles obligations de service public proposées par l’Exécutif corse le 6 décembre (pour vote le 19 décembre à l’Assemblée de Corse) et jugées trop favorables à Corsica Ferries.

    De son côté, une élue de l’Assemblée de Corse, conseillère exécutive chargée notamment des affaires européennes, a exhorté hier le gouvernement à agir concrètement en faveur de la SNCM face à ce qu’Emmanuelle de Gentili appelle « l’acharnement » de la Commission de Bruxelles contre la délégation de service public maritime.

    « Après les paroles, les Corses attendent rapidement des actes, car dans l’île, le doute demeure sur les modalités de cet engagement » du gouvernement envers la SNCM, a déclaré l’élue qui est aussi secrétaire nationale adjointe du PS. « Un projet industriel sérieux comprenant un renouvellement de la flotte, un redéploiement commercial et de nouveaux accords d’entreprise existe et doit être mis en place » en janvier, estime Emmanuelle de Gentili qui souhaite aussi « connaître, publiquement et clairement, les intentions » de l’actionnaire Veolia, dont elle stigmatise « l’indifférence manifeste, voire l’hostilité » au plan de développement.

    En Corse, « l’avenir de 640 emplois directs et de 140 fournisseurs pour un total de 44 millions d’euros réinjectés dans l’économie locale chaque année en dépend », a-t-elle ajouté, écartant l’idée d’une compagnie régionale.

    Le rapport parlementaire sur la privatisation de 2005-2006 de la SNCM devrait quant à lui être rendu public demain.

    Parallèlement, une pétition à l’initiative du site corse twinypix.com circule sur le site change.org (https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/concurrence-pour-que-l-igf-contr%C3%B4le-les-comptes-de-la-corsica-ferries#) pour que l’Inspection générale des finances lance une enquête sur la vérification des comptes de la Corsica Ferries (et des holdings du groupe), à l’origine de toutes les procédures juridiques qui menacent de couler la SNCM. Le but affiché : assurer « la transparence des comptes fiscaux de la compagnie maritime franco-italo-suisse vis-à-vis de l’État français ».

  47. Anonyme
    Posted 5 septembre 2014 at 2:44 | Permalien

    « l’appartenance a la gauche est déclarative et heureusement  »
    « c’est lui qui se dit de gauche, il l’est donc… moi, je précise dans les teles, qu’à mes yeux, c’est l’extreme droite de la gauche, c’est tout »

    Ah non désolé, si l’appartenance à la gauche est déclarative, pour être à l’extrême droite de la gauche il faudrait déclarer « je me situe à l’extrême droite de la gauche »

    Ou bien on est de gauche parce qu’on déclare « je suis de gauche », ou bien on est de gauche parce qu’on est reconnu comme homme de gauche.

    En bonne logique c’est l’un ou l’autre, pas les deux à la fois.

  48. Posted 5 septembre 2014 at 3:09 | Permalien

    bah non, il y a une appartenance objective, on est membre ou pas, elle est déclarative, « je suis a gauche » « je vote a gauche » ‘j’adhere a gauche … » c’est une adhésion, membre d’un parti, on a l’étiquette, nul ne peut « exclure » quiconque de sa volonté exprimée d’être a gauche, quel sens cela a ? QUI en juge ?
    et puis par contre chacun peut formuler un jugement politique subjectif sur la place occupée par X ou Y dans la gauche,

  49. Posted 5 septembre 2014 at 3:15 | Permalien

    Bonsoir,

    Les sondages prenant en compte les « sympathisants socialistes » ne cessent de m’étonner. Ils font comme si le nombre de « sympathisants socialistes » était immuable. Je connais, pour ma part, bien des gens qui étaient « sympathisants socialistes »en 2012 et qui ne le sont plus…
    Le dernier sondage Sofres annonce que 61 % des « sympathisants socialistes », même si leur nombre diminue de 9 points, font confiance à François Hollande. 61 % cela paraît beaucoup mais c’est 61 % de quoi ? Ce qui serait vraiment intéressant, serait de savoir l’évolution du nombre le nombre de « sympathisants socialistes » depuis 2012. S’il n’y avait plus qu’un seul sympathisant socialiste et qu’il fasse confiance à Hollande, il serait encore possible d’affirmer que 100 % des sympathisants socialistes font confiance à François Hollande. Ce chiffre n’aurait pourtant aucun sens.
    Le chiffre de 61 % des « sympathisants socialistes », sans que l’on ait connaissance de l’évolution du nombre de ces sympathisants, n’a, en lui-même, guère de signification.

    A+
    JJ

  50. Posted 5 septembre 2014 at 3:19 | Permalien

    Le secrétaire d’Etat au commerce extérieur ne déclarait pas ses impôts
    04 septembre 2014 | Par Mathilde Mathieu et Lénaïg Bredoux
    Dix jours après l’annonce du gouvernement Valls II, un nouveau mini-remaniement a été annoncé jeudi : Thomas Thévenoud est remplacé au commerce extérieur par le député Matthias Fekl. D’après nos informations, il ne remplissait pas ses déclarations de revenus.
    Le gouvernement Valls II aura tenu dix jours. Jeudi, l’Élysée a annoncé le remplacement d’un des secrétaires d’État, Thomas Thévenoud, par le député socialiste Matthias Fekl, au commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger.
    D’après nos informations, Thomas Thévenoud, élu député pour la première fois en juin 2012, ne déclarait pas ses impôts depuis plusieurs années – un contribuable « défaillant », pour reprendre le jargon de l’administration fiscale. Ces dernières années, celle-ci aurait lancé une procédure « d’imposition d’office », théoriquement à la suite de relances et mise en demeure, pour prélever à la source une part des revenus de l’élu (vice-président du conseil général de Saône-et-Loire depuis 2008). À ce stade, Mediapart n’a pas pu obtenir d’informations sur les montants concernés.
    Sollicité par Mediapart, l’intéressé n’a pas répondu à nos questions. Dans une déclaration écrite envoyée à l’AFP après sa démission, Thomas Thévenoud a finalement admis « des retards de déclaration et de paiement » au fisc, qu’il affirme désormais « intégralement régularisés ». « Je n’ai jamais fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire ou fiscale », indique-t-il encore.
    Jeudi en fin d’après-midi, le cabinet de Manuel Valls avait déclaré à l’AFP que le « premier ministre a considéré que, suite à une situation découverte après sa nomination, M. Thévenoud ne pouvait poursuivre sa fonction. Le premier ministre et M. Thévenoud ont convenu que ce dernier devait remettre sa démission ». Dans son communiqué, l’Élysée avait esquivé le sujet en évoquant des « raisons personnelles ».
    Thomas Thévenoud avait été une des surprises du dernier remaniement : élu en Saône-et-Loire, il a été un temps considéré comme un proche d’Arnaud Montebourg, limogé du gouvernement après ses critiques de la politique économique de François Hollande et de Manuel Valls. Lors de la dernière fête de la rose de Frangy-en-Bresse, Montebourg en avait fait l’éloge mais politiquement, ils étaient assez éloignés.
    Un autre secrétaire d’État du gouvernement Valls, Jean-Marie Le Guen, toujours en place, a déjà été épinglé pour des problèmes fiscaux. D’après des informations recueillies par Mediapart en juin, ce dernier a initialement « sous-déclaré » son patrimoine d’environ 700 000 euros à la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique. Mediapart avait révélé qu’il devrait subir un redressement fiscal sur son impôt sur la fortune, qui pourrait logiquement atteindre 50 000 euros rien que sur l’année 2013.
    À l’époque, Thomas Thévenoud, interrogé par nos soins, avait refusé de réagir, par SMS, en tant que porte-parole du groupe PS à l’Assemblée : « Pas de commentaires pour l’instant. »
    Il avait également été membre de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. Il avait alors déclaré au micro de RTL : « J’ai une question toute simple à lui poser : pourquoi a-t-il menti à la représentation nationale ? (Et) pourquoi il s’est menti à lui-même ? » Avant de conclure : « Cahuzac est un ancien collègue, ça a été un ministre qui avait un savoir-faire, mais il nous a menti et c’est une véritable trahison. »
    Thévenoud était aussi, depuis mars 2013, vice-président de la mission d’information sur la fraude fiscale. En octobre dernier, il lançait à propos des demandes de régularisation reçues par le fisc de la part de fraudeurs : « Faites repentance fiscale parce que le compte à rebours va s’enclencher. »
    Thomas Thévenoud est remplacé par Matthias Fekl. Jeune député brillant, ce dernier s’est fait remarquer à l’Assemblée, où il est élu député depuis juin 2012. Proche de Pierre Moscovici pendant plusieurs années, il s’est montré plusieurs fois critique de l’exécutif – sur le respect du Parlement ou certains éléments de la politique d’immigration par exemple – sans jamais rejoindre les “frondeurs”. Dans un entretien à Mediapart, publié samedi, il critiquait aussi l’inclination sociale-libérale du nouveau gouvernement.
    « C’est un gouvernement cohérent, derrière une ligne, mais qui court le risque d’avoir une assise politique extrêmement étroite. Au sein de la gauche, de ses valeurs, de ce que nous avons collectivement porté pendant la campagne présidentielle, de la diversité de celles et ceux qui ont élu François Hollande, ce gouvernement risque, sur plusieurs points, de s’éloigner de nos engagements », expliquait-il, quelques jours avant sa nomination. Avant d’ajouter : « Un gouvernement progressiste ne peut être un simple gestionnaire. Il lui revient d’ouvrir des perspectives, de nouveaux horizons de conquêtes, d’être imaginatif. Nous ne devons pas donner le sentiment que nous mettons en œuvre ce que Nicolas Sarkozy n’a pas fait. »
    Au commerce extérieur, et sous l’autorité de Laurent Fabius, Matthias Fekl aura notamment pour tâche de défendre la position de la France sur le traité de libre-échange avec les États-Unis.

  51. Anonyme
    Posted 5 septembre 2014 at 3:35 | Permalien

    Par ailleurs je suppose que ce qui vaut pour la gauche vaut pour la droite. Donc si MLP déclare « je ne suis ni fasciste, ni d’extrême droite » on doit la croire sur parole, puisqu’on doit croire sur parole ceux qui se disent de gauche.
    Mais on pourra tout de même la classer à l’extrême droite de la droite. Rien à voir avec l’extrême droite tout court, n’est-ce pas ?

    Et on aura vraiment éclairé le débat !

  52. Anonyme
    Posted 5 septembre 2014 at 3:45 | Permalien

    Parce qu’être de gauche Mr Filoche, ou de droite aussi bien, ce n’est pas une étiquette, une marque deposée dont on est propriétaire ad vitam aeternam, mais c’est la ligne politique qu’on met réellement en œuvre, aujourd’hui.
    Et c’est pour cela que de plus en plus de gens considerent à juste titre que Hollande (13% de popularité aux dernières nouvelles) n’est pas de gauche.
    Et s’il est de gauche, alors c’est que la gauche ne vaut pas bien cher.

  53. Gilbert Duroux
    Posted 5 septembre 2014 at 4:51 | Permalien

    Gilles : « J’en profite pour signaler que Marie-Noëlle Lienneman appelle les députés socialistes a voté contre la confiance le 16″.

    Quand je pense que Gérard Filoche me censurait quand je disais qu’elle était bidon. Une fois de plus j’avais raison.

  54. Gilbert Duroux
    Posted 5 septembre 2014 at 5:01 | Permalien

    Oups, j’ai lu trop vite. M. N. Lienemann appelle bien à voter CONTRE la confiance et non la confiance.

  55. archerducher
    Posted 5 septembre 2014 at 6:33 | Permalien

    A chaque fois que ce parti qui se dit à gauche est au pouvoir (Mitterrand et Hollande )il y a des magouilles,des affaires,des tricheries,et ne respectant pas son programme promis au peuple ayant voté pour ceux-là.
    Alors on peut bien chercher des noises à Sarko,mais ce parti qui se dit à gauche ne montre pas l’exemple,faut lui mettre les fers une bonne fois pour toute.

  56. Posted 5 septembre 2014 at 7:34 | Permalien

    il y a dix fois moins de tricherie que sous la droite en comparaison

  57. Posted 5 septembre 2014 at 7:35 | Permalien

    l’habitude sans doute

  58. Gilbert Duroux
    Posted 5 septembre 2014 at 13:44 | Permalien

    Oui, l’habitude d’être influencé par les attitudes politicienne des carriéristes du PS comme Lienemann. Si elle a changé, tant mieux.

  59. jlb78
    Posted 15 septembre 2014 at 0:05 | Permalien

    Dans les années 70, les chômeurs étaient bien mieux indemnisés et pendant plus longtemps. Pourtant ils étaient bien moins nombreux qu’à ce jour. Depuis, les indemnités n’ont cessées d’être réduites alors que le nombre de chômeurs augmentaient. Ainsi pour les convaincus de la fainéantise et roublardise chroniques des Français, il semble que leur nombre est cru à mesure que l’intérêt financier, lui, décroissait. Etonnant?
    Enfin, au regard des sommes engagées, n’est il pas préférable de les voir employées à préserver un grand nombre de citoyens de la misère plutôt que de « servir » les « intérêts » de grands actionnaires et investisseurs minoritaires ?
    Quelle principe moral doit servir l’économie ?

  60. Posted 6 novembre 2014 at 14:11 | Permalien

    Sur le site de Pôle Emploi il y a toujours autant d’offres d’emploi non pourvues, parce que les chômeurs sont difficiles, ils veulent un travail valorisant et bien payé… mais sans trop travailler non plus. Il est là le problème et pas ailleurs.

  61. Posted 6 novembre 2014 at 16:14 | Permalien

    connard, il n’y a que 198 000 emplois non pourvus, car inaccessibles aux chômeurs, les fainéants ce sont les gros patrons qui préférent la rente que le boulot

  62. Posted 26 septembre 2015 at 7:33 | Permalien

    Une fois de plus, bravo pour cet article très bien rédigé.

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