Démocratie ! Non au pouvoir personnel ! Le pouvoir au Parlement ! Ni dissolution, ni exclusion

Aucun article de statut ne permet d’exclure un député socialiste qui ne vote pas la confiance à un gouvernement qui défend une ligne opposée à celle du parti

et un premier secrétaire pas élu est mal placé pour prétendre faire le père fouettard à la vieille mode stalinienne  Comme dit Gérard Collomb, « avec Valls nous pensions le projet socialiste irréaliste » sauf que le projet socialiste a été voté à l’unanimité, tout député socialiste qui refuse la confiance à Valls sur son discours opposé à ce projet est légitime !

 

aucune raison de laisser passer l’idée qu’un président de gauche pourrait s’arroger le droit de dissoudre l’Assemblée nationale parce que SA majorité ne répondrait pas fidèlement à sa politique droitière

nous sommes sociaux et démocrates, et le Parlement doit l’emporter sur l’exécutif

210 Commentaires

  1. milan
    Posted 14 septembre 2014 at 20:16 | Permalien

    la légitimité c’est mettre en place la politique sur laquelle on est élu
    tout le reste est littérature
    Rien ne justifie une politique differente meme la peur de NS ou MLP
    sinon ca revient a légitimer les trahisons et les putschs

  2. JEAN
    Posted 14 septembre 2014 at 22:35 | Permalien

    Électeur qui a voté au second tour F.Hollande en 2012, j’appelle les députés PS à briser les reins politiques du premier ministre félon le 16 septembre prochain.

    A l’heure où le Medef propose de supprimer le SMIC, d’annuler les Jours Fériés et de supprimer le seuil des 35 heures qui ouvre droit à une majoration de salaire à partir de la 36° heure travaillée, il s’agit pour la Gauche de s’opposer frontalement au fossoyeur N°2, alias M.VALLS, l’ami et valet du MEDEF.

    Merci à tous les députés PS, PRG, EELV, Front de Gauche qui vont voter CONTRE M.VALLS le 16 septembre prochain 2014.

    Tous les autres députés rejoindront les poubelles de l’Histoire.

  3. Anonyme
    Posted 15 septembre 2014 at 8:42 | Permalien

    Brigitte Bardo, bardo…

  4. Lionel mutzenberg
    Posted 15 septembre 2014 at 9:41 | Permalien

    Laurent Fabius vient de déclarer sur France Inter :  » S’abstenir, c’est dire, au fond, ça m’est égal ».
    Il ne faut pas de grande, et longue, déclaration, pour aller à l’essentiel, merci !
    Mettre le gouvernement en minorité ce n’est pas voter pour la dissolution, c’est demander au Président de la République de mettre en œuvre une autre politique, celle pour laquelle il à été démocratiquement élu.
    Prononcer la dissolution, c’est, donner le pouvoir à la droite pour continuer sa propre politique, qui, sur de nombreux points, non des moindres, est la même que celle que la droite a mené pendant 17 ans, et qu’elle rêve de faire perdurer jusqu’à la fin des temps, si elle reviens aux affaires.
    La droite au pouvoir, c’est dans l’ordre des naturels, comme disait, Boissy d’Anglas après thermidor.
    Rien n’a changé depuis, bien au contraire, la gauche socialiste s’étant chargée de démonter que ce citoyen avait tout à fait vu juste.

  5. Renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 9:54 | Permalien

    Bonjour
    La fête de l’Huma est terminée, quelqu’un peut il nous dire le nom de cadres et de parlementaires PS qui s’y sont rendu, à priori, il n’y a pas grand monde
    En tout cas, même si personne n’a relevé mon pari, j’ai gagné MV ne c’est pas rendu à cette fête pour dire tout l’amour qu’il portait à la gauche
    MV au MEDEF = j’aime les entreprises
    MV a La Rochelle = j’aime les socialistes
    MV absent a l’Huma = j’aime pas la gauche
    CQFD

  6. milan
    Posted 15 septembre 2014 at 10:04 | Permalien

    s’abstenir c’est d’après Larousse

    Éviter de faire quelque chose : Abstenez-vous de la questionner.
    Ne pas se prononcer, ne pas intervenir dans une action et, en particulier, ne pas prendre part à un vote, à une délibération.

    il me semble qu’apres 27 mois de gouvernance Hollande il faut dire clairement a Monsieur Valls votre politique n’est pas celle annoncée aux électeurs et de plus et inefficace
    Hollande écrivait dans ces discours qu il n’y a jamais un seul chemin et bien qu il s’applique sa propre recommandation…
    Ce qui nuit a la 5em république c’est cette propension qu’ont les dirigeants a trahir leur parole , a ne respecter aucun engagement.
    Tant qu’il n’existera pas un systéme de révocation automatique dans de tels cas rien ne changera.
    Je pense qu il serait bon que tout candidat a une élection ai un calendrier de réalisation de ses promesses et qu’en cas de non respect de celui ci il soit démis automatiquement de ses fonctions et que de nouvelles élections soient organisées.
    C’est ça la démocratie ; revenir devant le peuple quand on échoue et pas s’accaparer le pouvoir sur le motif que l’on a été élu sur de vaines promesses
    Demain les frondeurs s’abstiendront pour rester encore un peu sous les ors de la république monarchique ; ils désespéreront encore un peu plus leurs électeurs qui eux aussi s’abstiendront en 2017

  7. Anonyme
    Posted 15 septembre 2014 at 11:50 | Permalien

    à Lio,
    dans la série monsieur météo,
    tu pourrais retrouver la vidéo d’avant mai 2012 où Hollande dit que il fera les réformes que la droite n’a pas été capable de faire.
    C’est à ce moment là qu’on aurait dû le décapiter.

  8. Renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 13:07 | Permalien

    Bon, les propositions de Gattaz vont dans le bon sens, si on l’écoute, avec ces réformes il va créer un million d’emplois
    Avec les un million promis pour le CICE, l’ANI et le pacte, cela fait donc deux millions d’emplois
    A moins que j’ai mal compris, si on lui donne le CICE, l’ANI, le pacte, les jours fériés, les 35h, et le smic, alors il promet un million d’emplois
    Je suppose que demain pour avoir ce million il lui faudra en plus les Prud’hommes, le travail de nuit.
    Jusqu’à quand ce gouvernement se laissera rouler dans la farine

  9. Nemo
    Posted 15 septembre 2014 at 13:19 | Permalien

    Mais bien sur que les propositions du MEDEF vont dans le bon sens, car comme le rappelle P.Gattaz à la fin du rapport  » en France, pour lutter contre le chômage, nous avons essayé tout ce qui n’a pas marché ailleurs, mais nous avons oublié tout ce qui a marché dans les autres pays »

  10. Renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 13:49 | Permalien

    Avec nemo, tous ensemble, essayons vite le modèle chinois
    50h payées 50€, pas de CP, pas de syndicats, pas de droit de grève, pas de sécu et pas de retraite
    Quel monde merveilleux
    J’espère mon cher nemo que tu vas montrer l’exemple et de suite diminuer ton salaire, ou ta retraite, donner tes CP a Gattaz et abandonner les soins pour ne pas coûter à la société
    Et puis si ça marche pas, supprimons les chômeurs en déclarant le chômage illégal et en ouvrant des camps de réadaptation
    Au fait, on n’a pas essayé les 32h, le smic a 1700€ la retraite à 55 ans

  11. Renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 13:56 | Permalien

    De plus ce que je voulais dire c’est que Gattaz promet toujours le même million quelque soit les cadeaux
    Tu me donnes c’est un million, tu me donnes plus, c’est toujours un million, tu me donnes encore et encore mais c’est toujours le même million
    Comme fout âge de gueule c’est de première et le PS va gober tout cru
    Se sont eux qui dégustent et c’est le peuple qui chope la crise de foie

  12. milan
    Posted 15 septembre 2014 at 14:25 | Permalien

    @nemo
    sauf que meme les méthodes utilisées ailleurs ont échouées
    Au Portugal en Espagne la droite est revenue sur les avancées sociales et cela n’a pas résorbé le chomage
    ni meme aux Etats Unis
    tant que seul le travail au service de la production , de l’argent est considéré comme acceptable par le Medef tous les emplois utiles a une vie un peu plus humaine sur cette terre seront considérés comme des charges inutiles
    Seul une remise en question en profondeur de notre système productiviste ou la machine est favoriséeé par rapport a l homme rien ne changera
    Il y aura donc toujours des millions de chômeurs , population inutile aux yeux du système social libéral ou les social n’est que le paravent visible qui dissimule la vraie nature de ce monde .Un monde de plus en plus impitoyable avec les petites gens et de de plus en plus corrompu avec les puissants ceux de l’argent ou de la politique

  13. Nemo
    Posted 15 septembre 2014 at 15:19 | Permalien

    En allemagne ça a marché

  14. JEAN
    Posted 15 septembre 2014 at 15:30 | Permalien

    Livre de Pierre Larouturou :

    Titre :  » La Grande Trahison / Les élites ont abdiqué. A nous de reprendre la main  »

    Edition : Flammarion/2014

    A lire d’urgence.L’ouvrage est récent. Il revient sur les différents gouvernements de F.Hollande. Où l’on voit le président de la république comme un homme seul, autiste, qui navigue à vue, et applique sans plus de légitimité politique les vieilles recettes Thatchériennes de son prédécesseur maniaque, recettes économiques pire que le mal et qui engraissent le 1% de la population française déjà fort riche, pendant que le peuple dans sa grande majorité est déjà à genoux ou commence fâcheusement à tirer la langue.

    Un ouvrage que je recommande à toutes et tous. Particulièrement à Némo, l’enfant de sept ans qui vient poster des bêtises sur le blog de Gérard filoche. A cet âge on est encore irresponsable mais comprendre c’est déjà grandir.Alors, bonne lecture au Petit Némo !

  15. Renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 15:38 | Permalien

    Si en Allemagne ça a marché, pourquoi ont ils remis un salaire minima?

  16. JEAN
    Posted 15 septembre 2014 at 15:46 | Permalien

    Némo dit :  » En allemagne ça a marché  »

    Pour qui Petit Némo ? ça a marché pour qui ?

    « Allemagne : la pauvreté à un niveau record »

    Le Point.fr – Publié le 19/12/2013 :

    « Le taux de pauvreté atteint en 2012 15,2 % – La pauvreté a augmenté et a atteint « un niveau record » en Allemagne, où les inégalités régionales ont aussi progressé, plongeant des régions entières dans une « spirale du déclin » – « Une personne sur sept est pauvre ou menacée de pauvreté », avec un revenu inférieur à 60 % du revenu médian-  »

    Pourquoi Merkel a ton avis a fini par accepté la création du SMIG en Allemagne ?
    Réveille toi Petit Némo.

    Croissance du PIB par tête en 2013

    Allemagne = + 00 %
    France = – 1

    Comme le dit Pierre Larouturou, O ou – 1, c’est kif kif ! Le problème est international, il est lié au système financier international qui ne finance plus l’économie réelle et réclame d’être sauvé de la faillite après ses folles spéculations, par les Etats, d’où l’augmentation en bonne part de la dette publique. Il faut changer de système ! Il faut lire le livre de P.Larouturou :

    Pierre Larouturou : » La Grande Trahison / Les élites ont abdiqué. A nous de reprendre la main » /Edition : Flammarion/2014

  17. Nemo
    Posted 15 septembre 2014 at 16:00 | Permalien

    Mais parce que les allemands ont fait les choses dans l’ordre: ils ont d’abord remis tout le monde au travail au lieu de payer les gens a ne rien faire, pour créer de la richesse, et maintenant qu’elle est créée et que les signaux économiques sont au vert, ils peuvent la partager.
    Ils ne sont pas naïfs au point de croire que moins on en fait mieux on se porte…

  18. renaud
    Posted 15 septembre 2014 at 16:52 | Permalien

    remettre tout le monde au travail à 2€ de l’heure,voila une vraie avancée
    il ne manque plus que le contrat 0 (zéro) heure de chez les anglais
    et encore, on n’a pas essayé le travail gratis
    je propose que némo commence
    et puis je pensais que c’était les gauchistes qui proclamaient « demain on rase gratis » mais je vois que les ultras libéraux aussi
    laisser nous baisser vos salaires aujourd’hui et vous verrez demain
    et puis c’est vrai, nous engraissons 3.6 millions de chomeurs indemnisés, ravis de l’être, à ne rien faire, feignasses

  19. axiome
    Posted 15 septembre 2014 at 17:56 | Permalien

    La population allemande est dans un état calamiteux… Toutes les saloperies que nous subissons ont pour but de retarder l’inévitable faillite de leur système de retraite par capitalisation + ils pourrissent toute la planete avec leurs dégueulasses centrales à la lignite du 19eme siècle…
    Pour trouver des modèles on devrait plutôt lorgner du côté du DANNEMARK où les plus riches acceptent de payer jusqu’à 80% d’impôts… C’est ce qu’essayent de nous cacher les droitiers comme NEMO avec leurs mensonges sur le bonheur chez les boches…
    NB: DANNEMARK= chômeurs indemnisés à 100% pendant 3 ans !!!

  20. Lionel mutzenberg
    Posted 15 septembre 2014 at 18:09 | Permalien

    ANONYME – Mais moi, je n’avais pas confiance en François Hollande, je me souvenais du médiocre premier secrétaire du parti socialiste qu’il avait été; de là, le haussement d’épaules de l’élite de Solferino quand ils ont appris la candidature du médiocre, Laurent Fabius en tête !
    J’ai voté, et fait voter, au deuxième tour pour Hollande afin de battre Nicolas Sarkozy.
    Mais j’avoues, que je n’aurais jamais pensée que François Hollande et son élite « socialiste » tombent si bas, au point de faire la politique qu’ils avaient dénigré pendant 10 ans.
    Responsable, mais pas coupable, mon cher ami !
    Nous avions compris, nous les militants, mais personne ne voulait nous écouter, leur seule but, virer Sarkozy et sa clique.
    Et puis, la dessus, Jean-Luc Mélenchon qui s’est mis à jouer au tribun avec des trémolos dans la voix, oubliant le fond, ce qu’attendaient de lui l’électorat de gauche; sa hantise de faire perdre Hollande, et de ne rien négocier; résultat la victoire fut courte, alors qu’elle s’annonçait resplendissante…comme en 2007 !
    Perdu, les deux fois, par ces gens qui se disaient socialistes, de gauche…juste le temps d’une élection, le temps de se faire élire !
    Cela va être très dure de retrouver la confiance du peuple.

  21. JEAN
    Posted 15 septembre 2014 at 18:13 | Permalien

    @Némo

    Ceux qui glandent mon cher Petit Némo,Ceux qui n’en foutent pas une rame, ce sont les actionnaires, pas les anciens travailleurs mis au chômage par ces mêmes actionnaires qui en demandent toujours plus !

    Réfléchis un peu avant de parler.

    Ce sont eux les oisifs volontaires – les actionnaires – Ce sont eux qui baillent au corneille pendant qu’ailleurs on les enrichi en trimant. Ne l’oublie jamais !

    Essaie parfois de ne pas penser à l’envers, ça vaudra mieux pour toi et pour tout le monde ici.

    Ceux qui sont paresseux, ce sont les actionnaires, pas celles et ceux qui sont remplacés par des robots ou celles et ceux qui voudraient bien travailler mais à qui on ne propose aucun travail à part des stages non payés ou des salaires d’esclave!

    Ne sais-tu pas que ce sont les actionnaires et leur dirigeant N°1 qui pompent tout le capital des grandes entreprises depuis les années 80, décennie du grand basculement néolibéral? Ils pillent le capital d’entreprise au détriment des salaires et de l’Investissement. Ne lis-tu rien pour t’informer ?

    Et où passe l’argent des actionnaires engraissés par le travail des autres payés « peanuts », à ton avis ? Dans les fonds de spéculation ! Et qui paient la note lorsque les marchés financiers s’écroulent ? Les Etats ! C’est à dire la sphère publique, les contribuables, TOI mon Petit Némo, moi aussi, tout le monde, les chômeurs aussi qui – je te le rappelle – paient grassement eux aussi, leur Impôt quotidien avec la TVA que ne cessent d’augmenter les gouvernements à la solde des banksters.

    La boucle est bouclée !

    Ne sais-tu pas que demain si jamais les marchés financiers s’écroulaient à nouveau – risque plus que plausible puisque rien n’est fait pour les brider – les Etats, qui ont déjà payé une fois la note de l’ancienne faillite bancaire ( Crise financière /USA 2007 ) ne pourraient pas sauver une fois de plus les banques en faillite car ils sont déjà sur la paille à cause des mêmes banksters ?

    Une fois, tu as lancé un cri déchirant sur ce blog :  » j’ai monté ma boîte et je suis libre  » – Au delà d’un tel égocentrisme naïf, que t’arrivera t-il à ton avis lors du prochain Krach boursier ? A toi comme aux autres Lambda ?

    Réfléchis avec nous, Petit Némo avant de disparaitre avec d’autres de la surface de la Terre. Oui, il est plus tard que tu ne penses.

  22. Anonyme
    Posted 15 septembre 2014 at 18:30 | Permalien

    à Lio
    Peu de gens le savent mais Mélenchon s’est fait remonter les bretelles par Chavez avant sa mort.
    Hugo lui a expliqué qu’il suffisait pour avoir la confiance du peuple d’un mot d’ordre clair et que ça marche pour avoir la confiance du peuple :
    DROIT DE REGARD SUR LES LICENCIEMENTS, POUVOIR D’ACHAT, RETRAITES.
    Il serait temps de respecter les dernières volontés de Chavez.

  23. Posted 15 septembre 2014 at 18:37 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    Concernant l’Allemagne et sa prétendue réussite, je vous conseille la lecture de l’article intitulé « Le modèle allemand n’en est pas un ! », disponible à l’adresse suivante : http://www.gaullistelibre.com/2013/09/le-modele-allemand-nen-est-pas-un.html
    Solidairement.

  24. sylvie
    Posted 15 septembre 2014 at 20:05 | Permalien

    Si les députés s’abstiennent alors qu’ils sont contre, nous vos électeurs, la prochaine fois on s’abstiendra aussi…

  25. milan
    Posted 15 septembre 2014 at 21:05 | Permalien

    @nemo

     » en Allemagne ça a marché… »

    pour l’interet de quelques uns oui
    et la pauvreté de milliers d’autres
    de plus il ne peut y avoir 10 Allemagne en Europe
    ce pays a des compétences dans la technologie , machines outils etc etc elle est reconnue pour la qualité de ses produits mais si d’autres pays européens s’engouffrent sur ses marchés cela ouvrirait une politique de baisse de prix dont souffrirait inéluctablement sa classe ouvrière.
    L’Europe aurait du etre construite sur la complémentarité comme pour Airbus et non la concurrence économique exacerbée actuelle qui ne peut qu entrainer des morts.
    Dans cette guerre économique la France a perdu beaucoup de batailles laissant sur le champ des millions de chomeurs sans emploi et sans espoir .
    Au lieu de fustiger les chomeurs a qui l on ne propose rien il vaudrait mieux réfléchir au systéme économique actuel et a ses néfastes conséquences.
    On a assez de recul pour savoir qu il n y a plus rien de bon a en attendre
    et ce n’est pas en faisant cadeaux de 50 milliards au Medef que cela changera car ce ne sera jamais assez
    Gataz veut 2 jours férié en moins un sous smic ; c’est sans fin
    a coté un pourcentage infime de la planéte détient 50 % des richesses mondiales…
    Posons nous enfin la bonne question : faut il continuer dans cette voie la ?

  26. Roubachoff
    Posted 16 septembre 2014 at 1:35 | Permalien

    Et si on regardait les choses d’une autre façon ? Si on cessait de s’extasier sur le modèle (au choix) allemand, japonais, espagnol, anglais ou je ne sais quoi d’autre ? Depuis 1974, date du premier choc pétrolier, tous pays cités plus haut ont eu des hauts et des bas, les bas étant beaucoup plus vertigineux que les hauts. En revanche, il existe un pays, en Europe, qui a traversé toutes ces tourmentes sans connaître de dépression majeure, sans perdre sa place dans les 5 ou 6 premières puissances économiques du monde, et sans avoir pour credo la régression sociale. Ce pays, c’est la France. Eh oui ! Probablement grâce à l’importance de son secteur public et des dépenses dynamiques consenties dans ce domaine. Eh oui ! Et sûrement aussi grâce à la productivité de ses travailleurs, de ses cadres, de ses chercheurs et de ses gestionnaires.
    Un France gouvernée par des hommes imparfaits, parfois détestables, mais suffisamment traumatisés par la grande boucherie de 39-45 pour ne plus jamais vouloir revoir ça. (En passant, une boucherie qui fut un cadeau à l’Europe de cette Allemagne tant vantée par nos éditorialistes – et prête à recommencer à martyriser les autres peuples, même si c’est sous une autre forme.)
    Oui, ce pays, c’était la France… jusqu’à l’élection de Sarkozy, puis à celle, plus catastrophique encore, de François Hollande. Pourquoi plus catastrophique, malgré ce que brailleront les tenants du « la vaseline de gauche est meilleure que celle de droite » ? Parce que là où Sarkozy a abîmé le modèle français, Hollande le piétine et le vide se son sang, alors qu’il devrait en être le premier défenseur. Et c’est de ce crime-là, et non des pitreries du Petit Nicolas, que ce pays risque fort de ne pas se relever.

  27. Bompart Louise
    Posted 16 septembre 2014 at 7:28 | Permalien

    Comme je l’ai déjà dit, j’habite en Corrèze.
    Je savais ce qui nous attendait quand « notre » Président allait devenir celui de tous les Français. Je me suis donc abstenue au second tour.
    Mr Filoche, j’attends impatiemment votre explication de texte sur le « pourquoi nous nous sommes abstenus au lieu de renverser le gouvernement, comme on en avait l’occasion »….

  28. sylvie
    Posted 16 septembre 2014 at 8:32 | Permalien

    Manuel Valls lors des questions au gouvernement, le 10 septembre 2014 : « la confiance ou le chaos »

    C’est plutôt changement de cap ou le chaos !

  29. Arthur
    Posted 16 septembre 2014 at 11:09 | Permalien

    et la trahison du traité de lisbonne main dans la main avec sarko les bon tuyaux, c’est écrit dans quel article ?

    la mafian ps alliée à la mafia ump ça s’appelle la magia umps, tu la soutiens et tu en fais partie !

    arrête de chialer comme un hypocrite que tu es … trop heureux de montrer ta tête à la tv … certains ne sont chers décidément !

  30. Anonyme
    Posted 16 septembre 2014 at 11:15 | Permalien

    je me souviens d’Edith Cresson.

  31. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 11:23 | Permalien

    @sylvie

    quand on en est a dire moi ou le chaos
    c’est que l on est a bout d’argument , a bout de souffle
    M Valls en est a hurler lors des journées de la Rochelle pour imposer son point de vue et couvrir les huées de Vive la Gauche
    la PS va inéluctablement vers son éclatement
    Hélas les frondeurs en ne votant que l’abstention vont perdre la dernière occasion de  » sauver l’honneur  »
    Ils seront donc eux comme les autres balayés lors des prochaines élections pour avoir privilégier leur intérêt personnel a la mise en conformité de leurs actes avec leurs paroles car on ne peut dire que la politique actuelle du gouvernement Valls n’est pas la bonne et s’en tenir à l’abstention

  32. sébastien
    Posted 16 septembre 2014 at 12:14 | Permalien

    26.Roubachoff
    Excellent post. Mais il faudrait le dire à Gattaz qui annonce en une du parisien » notre modèle social a vécu ».
    Ce genre d’affirmation n’est possible qu’avec un soutien à la tête de l’Etat. Si c’était une vraie gauche, il ne pourrait pas.
    Et les frondeurs vont s’abstenir. Je leur souhaite la défaite aux prochaines élections, nous n’avons quefaire de gens qui n’ont pas le courage de prendre une décision.

  33. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2014 at 13:13 | Permalien

    Le député Razzy Hammadi appelle à voter pour Valls. Il fait partie de l’aile gauche du parti dit socialiste :
    http://www.20minutes.fr/politique/1443871-20140916-razzy-hammadi-voter-confiance-quand-socialiste-irresponsable

    (tu peux me censurer une nouvelle fois, Gérard, j’ai l’habitude. Mais ça se voit et ça n’arrange pas ton image)

  34. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 13:35 | Permalien

    Christian Paul député Ps déclare a Rtl

    la politique menée n’inspire pas confiance…
    voter contre c’est quitter la majorité…
    je souhaite une autre politique avec ou sans Manuel VALLS
    il y a beaucoup de déception il y a eu un gachis historique nous avons travaillé collectivement pendant plus de 10 ans pour permettre cette alternance et a chaque moment que l on s’éloigne des engagements de 2012 on fait fausse route il reste 2 ans pour rectifier le tir….

    http://www.lepoint.fr/politique/vote-de-confiance-17-des-18-ecologistes-s-abstiendront-16-09-2014-1863635_20.php

    http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-christian-paul-pour-une-autre-politique-avec-ou-sans-manuel-valls-zapping-des-matinales_1576338.html

  35. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2014 at 13:38 | Permalien

    Votre commentaire est soumis aux modérateurs.
    À l’heure où les pseudos frondeurs vont se coucher, Gérard redouble de précaution en modérant (pour ne pas dire censurer) les commentaires a-priori.
    Si les vérités sont toujours bonnes à dire, elles sont parfois dures à entendre.

  36. Posted 16 septembre 2014 at 13:39 | Permalien

    lettre au deuxième député ps de la Loire.

     » titre: une autre politique pour plus d’Egalité.

    Monsieur le député Jean-Louis Gagnaire,

    Je ne comprends plus votre attitude à voter sans sourciller la confiance au gouvernement qui par ces actions
    rogne encore un peu plus de démocratie.
    j’ai voté pour le président Hollande aux élections présidentielles de 2012, sur le discours du Bourget, qu’en est-il
    aujourd’hui ? j’estime être en droit de vous demander des comptes, vous êtes un élu mandaté par le peuple pour
    le représenter.

    Depuis sept années nous nous sommes « serré la ceinture » pour offrir à mes deux filles ainées des études leur
    permettant d’accéder à une qualité de vie bien supérieure à la nôtre, ma troisième fille est encore en étude pour
    cinq ans. Nous pensions pouvoir respirer un peu, mais à la vue de ma fiche d’impôt, de nos salaires bloqués,
    des aides qui s’évanouissent, de notre manque de pouvoir d’achat, mais j’ai plus que la simple impression que
    la politique du gouvernement va encore plus nous saigner à blanc sous prétexte de crise en tout genre, la seule
    véritable crise que je vois c’est que les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches,
    et cela se passe sous un gouvernement de gauche.
    Mes parents, ouvriers toute leur vie ont réalisé leur rêve: une maison à eux, trois enfants en bonne santé…Mon
    père, mort sans profiter pleinement de sa retraite, épuisé par une vie faite que de travail. Ma mère 85 ans qui va
    être obligée d’abandonner sa maison, car sa retraite ne lui permet plus d’y vivre. Mais où est le partage équitable
    des richesses en France dans ces deux vies, à l’époque actuelle.
    Ma mère continue de voter pour le parti socialiste comme elle l’a fait toute sa vie, mais se demande à quoi cela
    sert puisque rien ne change.
    Je vous en supplie faite une politique qui redonne au peuple de gauche une envie de croire à des jours meilleurs.

    Vous vous permettez de traiter de « con et de fraudeurs » les députés qui se sont abstenus de voter à l’Assemblée
    nationale et les électeurs aux municipales 2014, mais étes vous vraiment sûr qu’ils sont dans l’erreur, une vraie
    politique de gauche sociale (rose, verte, rouge), et non néolibérale, existe à l’assemblée, pourquoi voulez-vous,
    avec vals qu’il y ait obligatoirement dissolution ?
    Je suis certain qu’une politique œuvrant dans l’esprit du discours du Bourget est réalisable, il ne manque au
    gouvernement que les hommes de convictions pour l’appliquer.

    Je ne suis pas obnubilé par ma situation, je me rends compte que mes concitoyens sont eux aussi plus que
    perplexes face aux décisions prises par notre gouvernement.

    Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression
    de ma haute considération.
    PS: je suis outré de voir comment Mr vals s’agenouille devant le medef tout en sachant qu’une entreprise ferme
    toutes les 8 minutes en France et qu’au deuxième trimestre 2014 les dividendes des entreprises ont augmenté
    de 30,30 %. « 

  37. Lionel mutzenberg
    Posted 16 septembre 2014 at 14:54 | Permalien

    Une chose est certaine: Si les députés frondeurs s’abstiennent, si les écolos s’abstiennent, ils seront comptable du bilan de François Hollande devant leurs électeurs.
    Mais peut être est-ce cela que Manuel Valls est en train de négocier avec eux; des mesures pour après 2017 quand, battus, ils devront revenir à la réalité du terrain, là, sur leur lieu de travail.
    Mais ils est vrai qu’après un, deux, trois… mandats, avec ce qu’ils ont perçu, le bas de laine qu’ils se sont constitués, leur permettra d’attendre des jours meilleures, alors que les autres, les trompés du socialisme normal, pourront toujours aller dans les manifestations de Gérard filoche, dire combien ils souhaiteraient…une autre politique.
    A moins que…
    Politicards d’aucun courage…comme en 1940 !

  38. Anonyme
    Posted 16 septembre 2014 at 15:39 | Permalien

    http://www.dailymotion.com/video/x25xsa_wayne-la-prisonniere-du-desert-1_shortfilms?start=44

  39. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2014 at 17:28 | Permalien

    C’est très malin le jeu de rôle entre Valls et le MEDEF. Hier, le MEDEF a fait de la provocation avec ses attaques contre les 35 heures, le SMIC, les RTT, etc. Ce qui a permis à Le Roux, avant le vote de confiance, de faire semblant de s’indigner et de dénoncer les provocations du MEDEF. C’est assez bien joué de la part deux complices.

  40. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 18:01 | Permalien

    a entendre Valls la politique qu il suit est celle du Ps depuis 1983 et de ce fait tout a fait conforme avec les objectifs ….ah bon j’ai du rater des épisodes
    donc la campagne présidentielle ca compte pour du beurre….
    sinon quand j entend les réactions des députés du PS qui vont voter la confiance j’ignorais qu il y avait autant de gens de droite au PS

  41. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2014 at 18:42 | Permalien

    269 pour, 244 contre. Grâce aux pseudos frondeurs, Valls va pouvoir poursuivre sa politique néfaste… et Gérard nous dire qu’on n’a rien compris.

  42. Guillaume
    Posted 16 septembre 2014 at 18:45 | Permalien

    Et voilà les députés socialistes viennent encore de trahir leur électorat et le peuple tout entier en accordant leur confiance à quelqu’un qui devrait être condamné pour haute trahison.

    Les frondeurs ont inventé un nouveau concept : la révolte soumise.

  43. Guillaume
    Posted 16 septembre 2014 at 18:46 | Permalien

    A peine 31 députés socialistes se sont abstenus…

    Le changement c’est maintenant, avec le PS

  44. Anonyme
    Posted 16 septembre 2014 at 18:55 | Permalien

    à Gigi 36

    moi ce que je préfère dans l’extrait, c’est Benoist Apparu dans le rôle du mongol.

  45. Dominique Babouot
    Posted 16 septembre 2014 at 19:00 | Permalien

    Les députés socialistes n’ont pas suivi les conseils de Gérard Filoche, ils ont refusé l’aventure qui concernait à renverser le gouvernement Valls et à enter pour la première fois depuis le début de la cinquième république dans un rapport de forces sur une question essentielle avec le Président de la république.
    Cet échec de Gérard Filoche s’est produit malgré le forcing de ces derniers jours et y compris sur ce site ou j’ai été censuré parce que je défendais un point de vue similaire à celui qu’ont manifesté aujourd’hui les 3& députés socialistes qui se sont abstenus.

  46. Dominique Babouot
    Posted 16 septembre 2014 at 19:10 | Permalien

    Manuel Valls ayant été conformé à son poste par la totalité des députés socialistes et la quasi unanimité des députés écologistes, il importe dans les mois qui viennent d’entamer un dialogue exigeant avec lui.
    Les principaux projets et votes qui vont etre présentés à l’assemblée Nationale en seront l’objet.
    Il y a un aspect positif à ce pseudo-drame c’est la réaffirmation des valeurs de la gauche aussi bien par Bruno Leroux qui a renvoyé le Medef dans les cordes que par le premier ministre lui-meme.
    On est déja loin du temps ou le premier ministre recevait une splendide ovation à l’université du Medef!
    C’est tant mieux pour la gauche et cela prouve que ce qu’ont fait les frondeurs de Vive la Gauche n’est pas inutile!
    Ils ont annoncé qu’ils poursuivraient le combat dans le meme esprit à la fois d’exigence et de responsabilité, nous les soutiendrons de toutes nos forces!
    Ils n’ont pas voulu voter avec M Jacob, c’est tout à fait compréhensible!

  47. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 19:19 | Permalien

    Manuel Valls ayant été conformé à son poste par la totalité des députés socialistes et la quasi unanimité des députés écologistes, il importe dans les mois qui viennent d’entamer un dialogue exigeant avec lui.
    Les principaux projets et votes qui vont etre présentés à l’assemblée Nationale en seront l’objet.
    Il y a un aspect positif à ce pseudo-drame c’est la réaffirmation des valeurs de la gauche aussi bien par Bruno Leroux qui a renvoyé le Medef dans les cordes que par le premier ministre lui-meme.

    Bruno LEROUX !!!!
    un vrai socialiste
    LOL
    c’est vraiment trop drole de dire que Leroux a renvoyé le medef dans les cordes
    Si vous n’avez plus que des Leroux comme représentant de la gauche prolétarienne Gataz peut dormir sur ses deux oreilles

    de toute facon achetez vous des parachutes car ca risque de secouer aux prochaines élections

  48. Dominique Babouot
    Posted 16 septembre 2014 at 19:29 | Permalien

    @MILAN

    Nous vous offrirond des places dans les gilets de sauvetage, vous aussi en aurez besoin, nous sommes dans le meme avion!

    Braquer le pilote en plein vol au risque de lui faire crasher l’avion est irresponsable, car c’est tous les passagers qui seront éjectés en cas d’incident quelque soit le siège qu’ils occupent!

  49. archerducher
    Posted 16 septembre 2014 at 19:34 | Permalien

    Ouf! Les frondeurs-boudeurs vont pouvoirs garder leurs sièges et leurs intérêts…jusqu’à 2007,mais beaucoup feront comme eux aux prochaines elections,abstentions pour le PS.

  50. Dominique Babouot
    Posted 16 septembre 2014 at 19:44 | Permalien

    244 voix contre 259 voix pour 53 abstentions dont 31 députés socialistes qu’est-ce que cela signifie?

    Il y a 25 voix d’écart il suffisait que parmi les socialistes ou les écologistes 26 députés décident de voter contre pour que Manuel Valls perde la majorité.

    La menace est claire!
    Comme disent certains journalistes, il s’agit de la dissuasion nucléaire!

    C’est l’intéret de la bombe atomique, c’est une arme destinée à menacer et on pas à etre utilisée!

    Je trouve cet image particulièrement adéquate dans ce cas ici, car renverser le gouvernement c’est ouvrir la boite à pandorre de la contestation de Francois Hollande.

    Une seule question à laquelle on doit réfléchir.

    Est-on sure qu’un tel flou ne profite pas à la droite ou pire à l’extrème-droite?

    Ce qui s’est passé avec les évènements du Maidan en Ukraine devrait faire réfléchir!

    Il n’est jamais très prudent de se retrouver dans la rue à contester un pouvoir avec les voisins dangereux que sont les militants de droite ou d’extrème droite, qui tirent les marrons du feu?

  51. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 20:20 | Permalien

    il vaudrait mieux mon cher Babouot que tu poses la bonne question ?
    sommes nous encore légitme pour faire une politique qui n’est pas celle annoncée ni espérée par notre électorat ?
    si tu réponds par l’affirmative ok le vote oui ce soir a l’assemblée est normal
    si tu y réponds par un non comme des millions de personnes le fond comme moi je le fais alors ce vote est bien triste car c’est le vote qui creuse encore un plus le fossé entre le PS et son électorat
    Nous ne sommes pas en temps de guerre meme si Manuel Valls a débuté son discours avec ca il n y a pas a considérer que seule la politique Hollande Valls est crédible puisque a ce jour elle n’a produit encore aucun résultat…
    Ce ne sont pas les 8 euros./mois pour les retraités pauvres qui changent grand chose
    Rien n’a été annoncé par exemple pour les chomeurs en fin de droit de plus en plus nombreux hélas
    on attend que le Medef crée des emplois sans que celui ci n y soit obligé….
    triste soirée

  52. André
    Posted 16 septembre 2014 at 20:30 | Permalien

    Le résultat prévu est arrivé, rien à attendre du PS au service de GATTAZ. Et Valls qui ne saisit pas la différence entre un financier et un entrepreneur, le neolibéralisme a fait des sacrés ravages au sein du PS. Les masques sont de nouveau tombés.

  53. Pascal
    Posted 16 septembre 2014 at 20:37 | Permalien

    Les députés PS sont en grande majorité des professionnels de la politique. Ils ne savent rien faire d’autre. ils sont morts de trouille car dans deux ans ils seront tous au chômage, quelle horreur!
    Bon, ben maintenant ça va se jouer dans la rue Gérard, parce-que 26′ personnes font confiance au gouvernement et à son président quand 90% de la population ne lui en accorde aucune. Inédit… ça va chauffer!
    Babouot, tes petits copains sont tous morts en 2017, ton parti aussi, on parie?

  54. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2014 at 20:51 | Permalien

    Fou de joie de ne pas avoir été renversé, Valls annonce une prime de 40 € pour les retraités. 40 € sur un an, ça fait 77 centimes par semaine. C’est pas avec ça que les petits vieux vont se gaver de sucreries et se ruiner les chicots qu’il leur reste. Merci à Valls de prendre soin des sans dents.

  55. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 21:16 | Permalien

    Le minimum vieillesse revalorisé

    Home ECONOMIE Flash Eco
    Par Le Figaro.fr avec Reuters

    Manuel Valls a annoncé aujourd’hui une revalorisation du minimum vieillesse de 792 à 800 euros par mois ainsi qu’une prime exceptionnelle pour les retraités touchant moins de 1200 euros par mois.

    « Quand, et je vous l’annonce aujourd’hui, nous revalorisons le minimum vieillesse à 800 euros, et quand, de plus, nous verserons aux retraités qui perçoivent moins de 1200 euros par mois une prime exceptionnelle, malgré la faible inflation, nous ne faisons pas de l’austérité », a dit le premier ministre.

  56. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 21:24 | Permalien

    sans transition…

    Au 1er avril 2014 , le montant brut mensuel de l’indemnité parlementaire s’élève à 7 100,15 € et se décompose de la façon suivante :

    indemnité parlementaire de base : 5 514,68 €
    indemnité de résidence : 165,44 €
    indemnité de fonction : 1 420,03 €

    I. – L’indemnité parlementaire
    1. – Les différentes composantes de l’indemnité

    L’indemnité comprend trois éléments : l’indemnité parlementaire de base, l’indemnité de résidence et l’indemnité de fonction.

    L’indemnité parlementaire de base est fixée par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois les plus élevés de l’État. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus haut des fonctionnaires de la catégorie « hors échelle ».

    En outre, les parlementaires reçoivent, par analogie avec le mode de rémunération des fonctionnaires, une indemnité de résidence. Celle-ci représente 3 % du montant brut mensuel de l’indemnité parlementaire de base.

    À ces indemnités vient s’ajouter une indemnité de fonction égale au quart de leur montant.

    Depuis le 1er juillet 2010, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :

    – indemnité de base : 5 514,68 € ;

    – indemnité de résidence (3 %) : 165,44 € ;

    – indemnité de fonction (25 % du total) : 1 420,03 €.

    Soit brut mensuel, 7 100,15 €.

    Sur le plan fiscal, l’indemnité parlementaire de base majorée de l’indemnité de résidence, à l’exclusion de l’indemnité de fonction, est imposée suivant les règles applicables aux traitements et salaires.
    2. – Les retenues sur indemnités

    Il s’agit, pour l’essentiel, de prélèvements obligatoires liés aux assurances sociales.

    Doivent être déduites du brut mensuel diverses retenues :

    - cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat, pour les députés élus pour la première fois avant juin 2012, soit 1 339,50 € ; pour les députés élus pour la première fois en juin 2012 ou après, la cotisation s’élève à 1 065,37 €, soit 669,75 € de cotisation obligatoire et 395,62 € de cotisation au système facultatif ;

    - contribution exceptionnelle de solidarité : 56,80 € ;

    - contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 568,01 € ;

    - cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,57 €.

    Soit net mensuel, 5 108,27 € pour les députés élus pour la première fois avant juin 2012 ou 5 382,40 € pour les députés élus pour la première fois en juin 2012 ou après.

  57. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 21:27 | Permalien

    un petit stage pour chaque député avec une retraite a 1200 euros par mois leur ferait le plus grand bien , juste un mois…
    ça ferait tout drole a certains de vivre comme le peuple qu ils sont censé représenter

  58. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 21:54 | Permalien

    olivier FAURE PS sur i télé déclare

    a propos des 8 euros /mois pour le minimum vieillesse :

    effectivement c est pas grand chose mais c’est quand meme beaucoup pour des gens qui vivent avec ca….

  59. Moh
    Posted 16 septembre 2014 at 21:58 | Permalien

    De Frédéric Lordon, en avril 2013 :
    De même que Churchill promettait aux munichois, qui espéraient avoir évité la guerre au prix du déshonneur, d’avoir et le déshonneur et la guerre, le socialisme de collaboration — vrai nom du « socialisme de l’offre » — aura l’échec en plus de la honte.

    Il se trompait : la honte, les députés du PS ne l’ont même pas.

  60. Renaud
    Posted 16 septembre 2014 at 22:58 | Permalien

    Je vous l’avoue, je suis un frondeur
    Scrogneugneu, vous avez vu ça, vous avez vu nos biscottos, vous avez vu comment on a fait trembler Valls, il n’en mène pas large, il en est tellement fragilisé qu’il ne passera pas 2022
    Alors à gauche, on dit merci qui?
    Nous avons retrouvé notre honneur et montré la force immense qui prouve que le changement c’est maintenant, et vous allez voir au budget ce qu’on va lui mettre à Valls
    Qu’on se le dise la gauche la plus extrême est de retour
    En vérité je n’ai plus assez de larme pour pleurer sur çes minables et le mot est faible, le dégoût du parlementarisme et de la démocratie, vous en êtes responsable
    Peuple réveilles toi et balayes les pour mettre en place la république sociale, la vraie, l’unique

  61. milan
    Posted 16 septembre 2014 at 23:41 | Permalien

    le socialisme de Hollande Valls c’est le socialisme de gestion des affaires courantes dans les contraintes des traités européens qu ils ont ratifiés et dont ils sont les prisonniers aujourdhui…
    plutot que de dénoncer ces traités ineptes ils essaient de biaiser , une fois en faisant plaisir a Merkel ; une fois a Gataz et les miettes qui restent pour la France d’en bas
    Il n y a aucune vision a moyen terme , juste celle de durer….je serai premier ministre jusqu en 2017 dir Valls….comme si on pouvait gouverner un pays sans aucun soutien des citoyens et meme contre beaucoup de ceux ci
    L’investissement est le mot qu il faut retenir dit Valls c’est la clé de la reprise
    autant l avouer c’est une reddition claire et nette de toute volonté politique a un Medef triomphant
    Le gouvernement cependant a oublié de négocier le CICE contre des emplois tangibles et il n’est pas certain que Gataz sauvera le soldat Valls
    Parallelement a ça on a une faible minorité du Ps qui montrent les dents mais n ‘ont pas envie de quitter la table du festin
    Vive la Gauche ne compte pas beaucoup de députés socialistes encore un espoir déçu suite a La Rochelle 2014 car si ceux qui disent etre majoritaires au sein du PS sont invisibles chez les députés comment comptent ils convaincre les francais qui se detournent de plus en plus du cirque politique et on peut les comprendre…Le PS une nouvelle fois aura montré son incapacité a tenir ses engagements …

  62. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 2:56 | Permalien

    @MILAN, OK les députés sont bien payés et coté boulot c pas les mines de sel. Mais est ce qu’on mange bien à la cantine au moins ? Souvenez vous que même à l’Élysée c dégueu d’après la regrettée Nicole Bricq !

    Un article de Libe met en évidence la petite comédie à deux voix jouée par Valls et le MEDEF :
    « «Et encore merci pour le coup de main» : voilà une petite phrase que Manuel Valls pourra glisser à Pierre Gattaz lors de leur prochaine rencontre. En laissant fuiter, lundi, une série de propositions chocs pour l’emploi, le Medef a suscité l’indignation de la gauche. Et permis au Premier ministre de draguer les socialistes «frondeurs» en critiquant la «surenchère» du patronat — sans rien changer au fond de sa politique. » (art. « Valls sermonne le patronat à peu de frais »).

    Alors voilà ce qui nous attend : quand Valls et Hollande sont pour la suppression des seuils sociaux et le travail le dimanche, le MEDEF demande la fin du salaire minimum et de 2 jours fériés. Demain Valls supprimera 1ou 2 jours fériés et assouplira le salaire minimum pour les chômeurs de longue durée. Alors le MEDEF demandera probablement la réduction des congés payés, la retraite à 70 ans et autres joyeusetés (ça va tellement créer d’emploi qu’on va manquer de main d’œuvre !) Valls protestera pour la forme, mais après-demain…
    C’est le mouvement perpétuel de l’ensemble la classe politique vers la droite avec un simulacre de d’opposition droite / gauche destiné à embobiner le gogo. Ça a commencé dans les années 80 et ça se terminera en …?

  63. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 8:24 | Permalien

    Eh oui, vous pourrez toujours râler c’est comme cela!
    Ici est un exutoire des déceptions et de la colère impuissante, j’ai suivi le débat hier AM sur la chaine parlementaire, je me doutais bien à entendre le résultat que cela devait être la déferlante, ici, je me suis précipité car j’aime ces polémiques, je n’ai pas été déçu!

    Mettez vous bien une bonne fois pour toutes une chose dans la tète, ce sont ces millions d’anonymes qui détiennent chacun une parcelle infinitésimale du pouvoir qui décident, ce qu’on nomme le peuple qu’un certain nombre d’entre vous porte au nues!
    Ce sont eux qui envoient des pourris, des réactionnaires ou des personnes sincères qui correspondent à nos idées pour exercer ce pouvoir, ce sont eux aussi, lorsqu’ils estiment que la manière de les représenter n’est plus fidèle qui descendent par milliers dans les rues qui arrentent le travail en un mot qui font plier le pouvoir, ici comme ailleurs sur la terre, eh oui on peut être furieux, se mettre en colère, ce sont toujours eux qui détiennent le levier de commande!
    Alors on peut discuter sur telle ou telle analyse mais in fine ce sont toujours eux qui prennent la décision car c’est à eux qu’appartient le pouvoir, c’est la démocratie qui va bien au de là des institutions, on peut toujours parler d’élections biaisées effectivement, mais si personne ne se mobilise pour que le mode de représentation change c’est qu’il convient au plus grand nombre!

    Alors le peuple il a surement tort, mais il place ces « pourris » de socialiste là ou ils sont à chaque fois qu’il en a marre des conservateurs, de même lorsqu’il est mécontent de ceux qu’il a placé auparavant, il replace les mêmes ou l’extrème droite eh oui, on peut rager dire « bande de cons! » mais c’est comme cela, le peuple exerce le pouvoir!
    Ah que c’est dur de ne pas parvenir à convaincre, n’est ce pas?

  64. Lionel mutzenberg
    Posted 17 septembre 2014 at 8:36 | Permalien

    Bravo ! enfin les choses sont claires !
    François Hollande : Discrédité
    Valls et son gouvernement : Discrédité
    Députés : Discrédité
    Mais pourquoi ont ils voté sans confiance ? Pour garder leurs places, leurs privilèges.
    La preuve ? Lu sur le site Médiapart le 15 septembre 2014: Nathalie Chabanne députée PS :  » Si la confiance n’est pas votée, il y aura dissolution »
    Pas les intérêts de la France! Pas les intérêts des français ! Leurs propres intérêts.
    Et les frondeurs sont complices, ce qui a été voté, décidé, hier, ce qui sera décidé, voté, demain, ils en seront comptables.
    Et puis, personne n’a parlé du discours d’André Chasseigne; ce fut le meilleure discours, et de loin, le plus vrai, le plus réaliste, le plus concret. Il faut écouter, et réécouter ce discours, il répond à toutes nos questions.
    Méfions du jeu de rôle de Manuel Valls, et de Pierre Gattaz, président du Medef; ils défendent les mêmes intérêts, ceux de la finance, ceux des banques, ceux des plus riches.
    Dans quel état vont ils laisser notre pays en 2017,à moins que…
    Du Filoche dans le texte !

  65. sébastien
    Posted 17 septembre 2014 at 8:43 | Permalien

    Ces pourris comme vous dites ne sont élus que par une minorité du Peuple tandis que la majorité dégoûtée ne vote plus. Et quelque part je rejoins Mr Filoche, il s’abstient car rien de ce qui est proposé ne semble le satisfaire. Quant au vote d’hier, il y a de quoi s’inquiéter quand on sait que la majorité de ceux qui ont voté contre (UMP) ont les mêmes idées que Hollande et Valls. Cela fait peur tout de même. Le parlement est à 90% à droite maintenant. Donc oui, l’électeur qui se déplace et vote PS maintenant pour voter à gauche ou parce qu’il a toujours voté PS même si celui-ci a basculé à droite est effectivement un gros c… mais c’est la démocratie comme vous dites. D’ailleurs, comme disait mon grand-père la démocratie est le meilleur système sauf que les cons ont le droit de voter. je commence à comprendre…

  66. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 9:06 | Permalien

    @LIONEL MUTZENBERG

    Et si Hollande dissous, qu’Est-ce qui se passe?
    UMP 300 députés FN 100 ou peut être plus Ps ecolo, fdg etc … le reste!

    C’est ca que vous voulez?

    Et si Hollande ne dissous pas, qu’Est-ce qui se passe? tu n’en sais rien! Hollande nomme Aubry, Montebourg ou Hamon faut pas rêver, tu crois réellement que les 269 députés qui ont voté la confiance à Valls admettent tous cela sans broncher, Hollande a de toute façon le pouvoir de décision sauf si l’AN lui impose sa volonté, ca ne peut se passer qu’après que les députés actuels aient été remplacés, on connait déjà le résultat, ce n’est surement pas une majorité rouge rose vert qui sort du chapeau!

    Troisième scenario: Hollande ne veut pas dissoudre, il cherche à obtenir la confiance avec le même ou un autre=> crise politique

    Cela se termine dans la rue

    Qui gagne? La gauche ou l’extrème droite?
    La totalité de nos camarades n’ont pas voulu prendre le risque hier, c’est une opinion, je maintiens qu’on ne peut le leur reprocher, si j’avais été député je me serai très probablement abstenu, sachant qu’il fallait menacer mais ne pas mettre à exécution, c’est comme la dissuasion nucléaire, le président et le premier ministre savent maintenant qu’il suffit de 26 petites voix pour que le gouvernement tombe, à leur place, je me tiendrai à carreau!

    @SEBASTIEN

    Effectivement ce sont les cons qui décident, il faut faire avec les cons, c’est la démocratie!

  67. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 9:27 | Permalien

    Oui bien sur ces salopards de journalistes payés grassement pour bourrer le crane du pékin moyen sont à l’œuvre!
    D’un coté on explique qu’il y a une seule politique possible, celle de la droite, de l’autre on s’ingénie à prouver par A +B que les socialistes font une politique de droite.

    Hier j’avais vraiment envie de flanquer des paires de claques à tous ces zozos qui déversent leur vérité sans jamais etre contredits et qui ne ne prennent pas pour de la merde en plus expliquant doctement qu’il s’agit d’un jeu de role entre le MEDEF et Valls et bien sur Valls le droitier, Valls le transfuge de l’ump etc etc etc …

    et quand le Medef parle de la suppression des jours fériés, de la fin de trente cinq heures, de la fin du SMIc etc … s’il parlait sérieusement et s’il pensait que l’heure est venu?

    La suite après 2017 si malheureusement on ne parvient pas à redresser la barre …..

    Quand on sera arreté pour avoir critiqué le président, quand les syndicalistes iront en prison pour de bon, quand tous les hôpitaux seront devenus des mouroirs ou on ne soigne plus, quand les seules écoles ou on apprendra quelque chose seront payantes
    quand tous les jours on nous rabattra les oreilles avec ces infectes musulmans, alors on regrettera le bon Hollande, on dira que par rapport au nouveau premier ministre Valls était un vrai socialiste, oh pas ceux qui sont ici, mais les autres, les millions de cons…..

  68. Dulcinée
    Posted 17 septembre 2014 at 9:33 | Permalien

    oui c’est ce qu’on veut ! on veut que tout ce qui est socialo DEGAGE de notre vue !!!

    pourris jusqu’à la moelle

  69. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 9:54 | Permalien

    Ce qu’il faut savoir,ceux à gauche qui ont votés contre(FdG et autres)ne sont pas content d’un gouvernement et de son président qui nous ont mentis,et ceux de droite,qui ont votés contre,eux estiment qu’il n’y a pas assez de réforme et que cela n’avance pas plus vite!pourquoi?car si par malheur la droite revient aux commandes,ils feront ces réformes à 1000 à l’heure et ne pourront pas dire c’est la faute à ceux d’avant.
    C’est pour ça qu’il faut passer à la 6eme république,et foutre un grand coups de balais.

  70. milan
    Posted 17 septembre 2014 at 10:26 | Permalien

    les frondeurs se sont abstenus
    Il faudrait applaudir ce courage !!!
    Monsieur Babouot nous explique que la démocratie c’est élire un menteur qui fait ce qu il veut pendant 5 ans car surtout il ne faut pas revenir devant les électeurs de peur que l’opposition reprenne le pouvoir….
    Merci pour la leçon
    Pour ma part mon vote Hollande sera mon dernier vote accordé au PS
    Maintenant je serai courageux ; je m’abstiendrai

  71. Lionel mutzenberg
    Posted 17 septembre 2014 at 10:58 | Permalien

    Mon cher Babouot, ou a tu lu que, le gouvernement mit en minorité, le Président avait l’obligation de dissoudre ? Pas dans la constitution quand même ?
    Nous sommes en démocratie, et quand la démocratie se prononce, par l’intermédiaire de ses élus, le Président s’incline; sa politique est censurée, il nomme un nouveau premier ministre, pour mettre en œuvre une autre politique, celle qui l’a fait élire, par exemple, qui était un premier pas vers le changement.
    Le Président peut aussi dissoudre; mais alors, il prend la décision de faire appliquer sa politique par une assemblée de droite, vu le contexte, personne n’en était dupe.
    Le problème, que tu nous cache c’est que, la majorité des députés de ton parti n’a plus confiance en ce président, et à eu peur, qu’il prenne la seconde décision. Celle qui leur ferait perdre leurs mandats, le peu de crédit qu’ils ont encore auprès de leurs électeurs, leur ôtant toutes possibilités de se faire réélire.
    Les intérêts de la France, nous pouvons le constater avec toutes ces interventions extérieures, et ceux des français, il n’en n’ont rien à battre.
    Qui est ce député socialiste qui vient de déclarer qu’il fallait virer quelques frondeurs, pour calmer les autres ? Qu’elle a été la réponse de Valls, hier au soir sur TF1, quand un opposant du Front de Gauche à dit qu’il faudrait en venir aux manifestations, à la rue pour se faire entendre ? Un sourire moqueur, un sourire méprisant, du locataire éphémère de Matignon, envers celles et ceux qui ne pensent pas comme lui.
    Pourtant cet homme n’a rien dit de plus que ce qu’écrit Gérard Filoche depuis des mois ?
    Alors a quoi jouer vous ? Dans quel camp êtes vous, réellement ?
    Pas de réponse sur l’interventions de, André Chasseigne ? N’aurait tu rien compris ? Tiens tu devrais lire,  » La dette indigne », demande à Gérard, il pourra te procurer son livre.
    Quand aux salopards de journalistes, ils vous crachent dessus depuis le jour de l’élection de François Hollande, sur le service public, et vous n’avez rien fait.
    Alors, taisez vous !
    Votre Président votre gouvernement, vos députés, ne représentent plus qu’eux mêmes, et que quelques nantis !
    Jusqu’à quand, est la bonne question !

  72. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 11:52 | Permalien

    Et avec tout ça on revoit toutes les têtes de cons d’insalubres de l’UMP,Morano,Gayno,Hortefeux,Paicresse en donneurs de leçons,mais qu’ont-lis fait pendant 5 ans ?,finalement à constituer des dossiers que Hollande finalise avec Valls.Grande largesse pour beaucoup de retraités…..
    prime de 40 € par an:3,33 par mois
    8€ par mois,total 11,33€,on s’en apercevra comment quand certains prix alimentaires ont déjà augmentés de 53%……putain je plains le fils Fabius qui ne fournie aucun revenu !il a droit à rien ?????

  73. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 11:52 | Permalien

    @Dominique Babouot, vous voulez rire ? Le peuple n’a aucun pouvoir puisque ceux qu’il élit trahissent systématiquement leurs promesses et, au lieu de le représenter, représentent les intérêts d’une minorité de privilegiés. C’est pour cela que de plus en plus le peuple s’abstient ou vote FN. Et ça vous convient ? Grand bien vous fasse !

  74. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 11:58 | Permalien

    ….mais bon,le vote du budjet ne passera pas nos camarades frondeurs vont s’y employer à s’abstenir encore une fois….les différents courants du PS ne sont que des troublions qui essaient de nous faire des vessies pour des lanternes…..à moins qu’ont ne soient qu’une bande d’illettrés,propos de Macron aux employés de chez GAD.

  75. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 12:00 | Permalien

    ….mais bon,le vote du budjet ne passera pas nos camarades frondeurs vont s’y employer à s’abstenir encore une fois….les différents courants du PS ne sont que des troublions qui essaient de nous faire passer des vessies pour des lanternes…..à moins qu’ont ne soient qu’une bande d’illettrés,propos de Macron aux employés de chez GAD.

  76. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 12:06 | Permalien

    Bonne fête RENAUD,désolé pour mes posts néfastes et désobligeants qui ont dépassé ma pensée.

  77. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 12:12 | Permalien

    @Dominique Babouot « Hier j’avais vraiment envie de flanquer des paires de claques à tous ces zozos qui déversent leur vérité sans jamais etre contredits et qui ne ne prennent pas pour de la merde en plus expliquant doctement qu’il s’agit d’un jeu de role entre le MEDEF et Valls et bien sur Valls le droitier, Valls le transfuge de l’ump etc etc etc  »
    Et de nous expliquer en gros que c’est Hollande ou le triers monde, si c’est pas la republique islamique…

    Avec un défenseur pareil le PS n’a plus besoin d’ennemis !

  78. milan
    Posted 17 septembre 2014 at 12:12 | Permalien

    @Lionel Mutzenberg

    Le PS n’est pas un parti démocrate
    La démocratie ne consiste pas se faire élire sur un programme et en changer une fois « aux manettes » sous le prétexte qu’on a été élu et que si c’est pas nous ce sera pire…
    La on est dans la confiscation de la démocratie
    C’est très grave et inquiétant que des gens  » censés  » avoir des valeurs de gauche  » se conduisent ainsi
    Concernant les frondeurs leur prétexte a ne pas avoir voter NON réside dans le fait que cela serait s’inscrire dans l’opposition en votant NON alors qu eux veulent rester dans la majorité et la changer …
    une hypocrisie de plus.

  79. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 12:16 | Permalien

    @LIONEL MUTZENBERG

    Le fdg demande la dissolution de l’AN et le retour devant les électeurs!

    Pourquoi Hollande dont la politique serait mise en minorité n’aurait pas le droit de faire arbitrer le conflit avec les députés par les Français?

    Ne sois pas de mauvaise foi STP et ne te mets pas à défendre aujourd’hui ce que tu combattais hier!

    Oh certes le gouvernement socialiste n’arrive pas à convaincre qu’il ne parvient pas à faire mieux après 10 ans de lessivage de notre industrie par ceux qui ont le culot de critiquer, mais reconnait Chasseigne ou pas Chasseigne que vous ne convainquez pas plus, pourquoi à ton avis?

    Les Français ne sont pas des cons quoi qu’on en dise, ils savent très bien que l’Europe est dominée par un gouvernement allemand qui lui a la confiance de la majorité pour continuer la meme chose, ils savent très bien que vos éculubrations sur la sortie de l’euro et autres fadaises ne sont que des paroles, ils savent très bien que si vous étiez à leur place vous ne feriez pas mieux, c’est pourquoi vous plafonnez à 10 pour cent!

    Alors oui la seule voie qui reste la seule c’est d’essayer d’aiguilloner pour qu’ils tentent l’impossible ceux qui sont aux manettes c’est ce que nous faisons, il n’y a que cela à faire!

  80. Renaud
    Posted 17 septembre 2014 at 12:18 | Permalien

    Dans ma grande mansuétude et mon infinie bonté, je daigne te pardonner mon cher Archerducher
    Trêve de plaisanteries, le débat forge la démocratie, nous ne sommes que des hommes et nos passions nous dépassent parfois
    Vive la république laïque et sociale

  81. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 12:25 | Permalien

    les responsables de la majorité du Ps parlent de l’Europe et ils ont raison, là est le problème!

    Et au lieu de faire croire que tout peut se régler à Paris, dans le cadre contraint imposé par l’Europe, on ferait mieux de voir de ce coté et d’aider le gouvernement Français à hausser le ton!

    Oh bien sur Y Ka en sortir disent les apôtres de la facilité!

    On peut sortir de l’Europe effectivement mais il y aura intérêt à rétablir les frontières à mettre des flics partout pour empecher les gens de passer, on fera comme en RDA dans une période pas si lointaine, tirer sur tous ceux qui traitre à la patrie déménagent avec leur pactole dans la valise pour chercher à vivre ailleurs.

    Mais bon sang de bon sang Cessez votre mauvaise foi, vos discours auquels vous ne croyez pas, voyez enfin les réalités tellles qu’elles sont, travailler au possible et ne faite pas croire possible ce qui est irréalisable!

  82. archerducher
    Posted 17 septembre 2014 at 12:59 | Permalien

    ….et G.Filoche dans tout ça,il est sous perfusion ou en cure de Doliprane,ça m’inquiète !

  83. milan
    Posted 17 septembre 2014 at 13:00 | Permalien

    @babouot

    l’Europe..le probleme
    mais quand les français vous ont dit non au référendum vous ump et ps réunis avez voté au parlement le meme texte….
    une nouvelle fois le peuple avait plus de bon sens que ces élites
    qui prétendent nous conduire…
    les députés censés etre les représentants du peuple ont voté dans le sens inverse du peuple et vous vous étonnez qu’aujourd’hui vous soyez discrédité ?
    L’Europe n’est pas que l’Allemagne donc pourquoi n’y a t’il pas d’autre politique ?
    parce que les partis libéraux et sociaux libéraux vont dans le meme sens celui du capitalisme patronal et bancaire

  84. Dulcinée
    Posted 17 septembre 2014 at 13:20 | Permalien

    les pourris ont donné la main à sarko pour vendre les Français à l’europe et maintenant ils chialent de ne rien pouvoir faire !

    UMPS à la poubelle et vite !

  85. step
    Posted 17 septembre 2014 at 14:10 | Permalien

    cambadelis aurait « fabriqué » le diplôme prérequis pour passer sa thèse. Visiblement un manque de membre l’OCI dans les petits niveaux universitaires. Ouf un « socialiste » de moins si la gauche du PS arrive à lui indiquer qu’il est l’heure de prendre sa retraite. source : médiapart… donc à confirmer.

  86. Gilbert Duroux
    Posted 17 septembre 2014 at 14:22 | Permalien

    C’est assez étonnant que l’on mette en avant cette peccadille, alors que Cambadélis a fait bien pire. Il a été condamné pour emplois fictifs au détriment d’une mutuelle étudiante et pour abus de bien sociaux pour avoir été employé fictivement par un gérant de foyers de travailleurs africains (par ailleurs militant FN). Voir ici :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Cambad%C3%A9lis#Affaire_Agos
    N’importe quel autre aurait vu sa carrière politique stoppée. Pas lui, il est aujourd’hui chef du PS.
    Je m’attends, bien sûr, à ce que ce commentaire soit supprimé.

  87. step
    Posted 17 septembre 2014 at 14:52 | Permalien

    @GILBERT: qu’il soit toujours là ne m’étonne pas, les cambadélis derrière c’est comme les thevenoud, ça s’accroche. Par contre c’est une opportunité de plus pour ses opposants au sein du PS de le sortir. Mais il ne partira pas de lui même c’est certain, et le parti ne retrouvera pas de crédibilité tant que ce genre de personne sera là. Je soulignais là l’opportunité plus que la possibilité qu’il capitule ce qui n’est pas dans sa psychologie.

  88. Lionel mutzenberg
    Posted 17 septembre 2014 at 16:00 | Permalien

    @ Dominique BABOUOT –
    Ne nous racontons pas d’histoire, nous savons tous que le retour devant les électeurs ce serait donner l’assemblée nationale à la droite, à l’extrême droite, et à l’UDI dont le président du groupe voit, en Borloo,  » une vigie lucide »; remarque, votre allié du RRPD, n’est pas mal non plus, après avoir décrit avec beaucoup de vigueur toutes les fragilités de notre époque il décide de voter…Pour !
    Personne n’écoute André Chassaigne ? Mais qu’avez vous fait pour informer nos compatriotes des raisons réelles de la crise, de comment sont nés nos dettes et nos déficits, et qui sont ceux qui s’enrichissent ? 59% de la dette est illégitime ! vous avez repris cette info en boucle ? Pas de risque, cela pourrait blesser la bonne finance.
    Vous n’avez même pas fait ce travail essentiel, pour la compréhension du mal qui nous ronge. Des affairistes qui nous grugent.
    J’ai toujours dit que la dissolution n’était pas la bonne solution; la bonne solution, c’est la démocratie, le respect des engagements pris devant les électeurs, donc, la nomination d’un autre gouvernement pour mettre en œuvre ce que nos compatriotes ont validé le 6 mai 2012.
    Sur l’Europe, sur l’euro, sur l’Allemagne, tu devrais lire un peu plus, des solutions, pas simples évidemment, sont avancées, par des personnes bien plus expertes que moi, que l’on n’entend pas sur nos ondes; merci pour la démocratie, du parti qui à libéré les radios en 1981.
    Ce que je vois c’est que l’Allemagne a ruiné la France pas son agression en 1939; ce que je vois, c’est que ce sont nos alliés qui ont refusé tout dommages de guerre la France par le traité de Postdam; ce que je vois, c’est que la réunification de ceux qui avaient provoqué tant de malheurs, tant de drames, à été payée par leurs alliées de l’union Européenne.
    Tu n’en a pas marre d’être cocufié par toute cette racaille politique, cette racaille d’affaires, cette racaille de la finance ?
    Les français ne sont pas cons, dis tu; et tu va, avec tes petits camarades bientôt t’en rendre compte; les municipales, les européennes n’ont été qu’un avant goût de ce que vous avez provoqué: Un immense, un profond rejet, de la gauche dont vous avez salie, pour des décennies, l’image de l’espoir qui nous fait vivre.
    Vous n’êtes majoritaire qu’à l’assemblée nationale, puisque, pour ce qui concerne le Sénat, les carottes sont cuites.
    Ce qui n’empêchera pas vos petit camarades de dormir, leurs assiettes étant bien pleines, hier, aujourd’hui… comme demain.
    Les plus à plaindre c’est vous, quand vous devrez vous cachez, pour ne pas vous faire pendre.
    Parce que, vous avez trahie sans combattre !

  89. Gilbert Duroux
    Posted 17 septembre 2014 at 16:16 | Permalien

    Valls fait une fois de plus dans l’esbrouffe avec sa décision de supprimer la première tranche de l’impôt sur le revenu. Il fait croire qu’il prend une mesure pour les petits, mais c’est faux. L’impôt le plus injuste qui soit, parce qu’il touche d’abord les plus pauvres et qu’il n’est pas progressif, c’est la TVA. Quand on est de gauche et soucieux de justice sociale, c’est la TVA qu’il faut baisser et non l’impôt sur le revenu, qui est un impôt progressif. Au contraire, il faut créer de nouvelles tranches d’impôt sur le revenu pour qu’il soit encore plus progressif.
    Bien entendu, la plupart des médias marchent dans la combine (ou plutôt font semblant) et font croire à une inflexion à gauche du gouvernement.

  90. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 17:14 | Permalien

    à LO, ils viennent parler aux gens dans la rue.
    C’est bien.

    je cite :

    L’Assemblée a voté la confiance au nouveau gouvernement Valls. Ce vote était couru d’avance puisque les socialistes frondeurs avaient décidé de s’abstenir. Valls pourra oser se prévaloir donc d’une légitimité renouvelée.

    Tant qu’il n’aura à faire qu’au jeu parlementaire et à une opposition d’opérette, Valls continuera de servir « fièrement » le patronat. Mais lorsque la défiance et la colère des travailleurs vis-à-vis de sa politique s’exprimera dans la rue, ses belles phrases creuses n’y suffiront plus.

    Nathalie Arthaud

  91. GREG
    Posted 17 septembre 2014 at 17:59 | Permalien

    Les diplômes usurpés de Jean-Christophe Cambadélis
    17 septembre 2014 | Par La rédaction de Mediapart – Mediapart.fr

    Jean-Christophe Cambadélis.Jean-Christophe Cambadélis. © Reuters

    Notre confrère Laurent Mauduit publie un livre choc : À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient. Cet essai est aussi une longue enquête sur des responsables clés du pouvoir socialiste aujourd’hui et une plongée dans leurs débuts en politique, à l’OCI trotskyste, à l’Unef et à la Mnef. Manœuvres et affairisme dominent. Et l’on découvre ainsi comment l’actuel premier secrétaire du PS a, en 1985, usurpé ses titres universitaires. Extraits.

    C’est tout à la fois un essai, un témoignage et une enquête. Notre confrère Laurent Mauduit publie À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (Éditions Don Quichotte, en libraire le 18 septembre), un livre qui affole déjà quelques hauts hiérarques socialistes aujourd’hui au cœur du pouvoir. Essai parce que ce livre analyse « le marasme à nul autre pareil dans lequel la France est enlisée » depuis l’élection de François Hollande. Jamais un président de la République n’aura si brutalement tourné casaque et jeté par-dessus bord ses engagements de campagne, au risque de faire exploser son parti et de désespérer l’électorat qui l’a élu.

    Livre-témoignage aussi puisque Laurent Mauduit rappelle son passé militant, comme membre de l’OCI, cette formation trotskyste dirigée d’une main de fer par Pierre Boussel-Lambert, et comme dirigeant de l’Unef au milieu des années 1970. Ce témoignage personnel est ainsi le début d’une longue enquête sur plusieurs dirigeants socialistes d’aujourd’hui croisés au tournant des années 1970 et 1980. Jean-Christophe Cambadélis est l’un de ces personnages clés, tout comme Jean-Marie Le Guen (dont on apprend qu’il a fait ses premiers pas en politique au GUD) ou Manuel Valls.

    À l’origine de ces itinéraires, il y a bien sûr l’OCI, dont Cambadélis fut l’un des piliers avant de passer avec plusieurs centaines de militants au PS, mais il y a aussi le syndicat étudiant Unef – dont Cambadélis fut le président jusqu’en 1983 – et la Mnef, cette mutuelle étudiante qui allait dans les années 1990 être prise dans les scandales financiers. « Camba », Le Guen et Valls ont une longue histoire commune, à l’Unef et à la Mnef. Là, aux manœuvres diverses s’ajoute un affairisme débridé avec la création d’une myriade de sociétés autour de la vieille mutuelle étudiante.

    Cambadélis a fait l’objet de deux condamnations pénales pour recel d’abus de biens sociaux ou emplois fictifs. La première date de 2000, lorsqu’il est condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d’amende. La deuxième est prononcée en 2006 : six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amendes, dans le cadre du scandale de la Mnef. De ces condamnations, aucune conséquence ne sera tirée quant au parcours politique de celui qui est aujourd’hui premier secrétaire du PS. De même de ce pan caché de son CV, que Laurent Mauduit révèle ci-dessous : l’usurpation de ces diplômes universitaires

    Dans le courant de l’année 1984, le choix de Jean-Christophe Cambadélis semble arrêté : son avenir, c’est au Parti socialiste qu’il le visualise. Pour cela, il lui faut mettre toutes les chances de son côté. Une chose, en effet, l’ennuie : si d’aventure il passe un jour prochain au Parti socialiste, il n’a pas la moindre légitimité intellectuelle. Il est sans diplôme, contrairement à d’autres étudiants de l’OCI qui, militants comme lui, ont pris soin de mener de front leurs études. Lui n’a pas fait cet effort. Et il sent que, dans son projet personnel de faire carrière au PS, cette lacune risque de le handicaper.

    Il a alors un projet insensé : celui d’usurper un doctorat. Son idée n’est pas de fabriquer un faux diplôme de doctorat de troisième cycle. Non ! Son idée, c’est d’obtenir son doctorat, et de soutenir sa thèse devant un jury régulièrement réuni. Et cela, il va y parvenir de manière irrégulière en prétendant que, pour s’inscrire dans cette filière, il a eu les diplômes antérieurs nécessaires – ce qui n’est pas le cas.

    Ce fait, je dois dire que j’ai eu beaucoup de difficultés à l’établir quand, écrivant ce livre, j’ai voulu vérifier la réalité de son parcours universitaire.

    Du passé, j’avais seulement gardé le souvenir des moqueries continuelles que Jean-Christophe Cambadélis suscitait parmi les étudiants de l’OCI, à l’évocation de son cursus. Beaucoup le raillaient en observant qu’il s’était plusieurs années de suite inscrit en première année universitaire, chaque fois changeant de discipline, et qu’il avait fini par obtenir un doctorat de troisième cycle, sans que l’on sache comment. Mais longtemps je n’y ai pas pris garde car la biographie de Jean-Christophe Cambadélis est publique : il a passé en 1987 un doctorat de troisième cycle de sociologie, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas (1923-2008). C’est du moins ce que laisse entendre sa biographie, telle qu’elle est présentée sur le site Internet Wikipédia, lequel site assure que l’intitulé de la thèse est le suivant : « Les mouvements sociaux sous la Ve République ».

    Longtemps, je m’en suis tenu à cette version, d’autant que, ces dernières années, cette présentation a été reprise en boucle par de nombreux médias. De son côté, il semble que Jean-Christophe Cambadélis n’ait jamais confirmé ni infirmé cette présentation biographique, qui ne l’engage pas.

    Quand j’ai commencé à procéder à des vérifications, un premier doute m’a gagné cependant. J’ai en effet observé que si Wikipédia donnait ces indications sur la biographie de Jean-Christophe Cambadélis, ce dernier n’en faisait nulle mention sur son blog personnel, où il détaille longuement son parcours. Oublié, ce doctorat : sur son site personnel, il n’en est même plus question. Et pour cause : j’ai découvert que le sujet de son doctorat n’avait rien à voir avec « les mouvements sociaux sous la Ve République ». En outre, l’année de soutenance n’est pas 1987. Plus généralement, comme pour brouiller les pistes, Jean-Christophe Cambadélis n’a jamais évoqué publiquement l’année de la soutenance de sa thèse ni son intitulé exact.

    Au fichier national des thèses

    Pour en avoir le cœur net, j’ai consulté la base de données du fichier national des thèses (FNT- Sudoc) à Nanterre. Je n’ai eu en effet aucun mal à y retrouver la thèse, dont les données sont accessibles par Internet à cette adresse : http://www.sudoc. fr/176329315, et dont le numéro national d’identification est le suivant : 1985PA070022. La base de données de Nanterre indiquant que la thèse a été transmise, comme c’est la règle, à l’Atelier national de reproduction des thèses (ARNT), implantée à Villeneuve-d’Ascq, j’ai consulté le site Internet de cet organisme, où j’ai retrouvé le même document sous l’identifiant « BU 85ParisVII ». J’y ai même découvert que je pouvais l’acquérir sous la forme de microfiches pour le prix de 20 euros – ce que je me suis empressé de faire. La documentaliste m’a même précisé que les thèses sous microfiches étaient converties en version numérique si les auteurs en donnaient l’autorisation – ce qui n’était pas le cas pour cette thèse-là. La conversion numérique, c’est donc moi qui l’ai fait réaliser.

    Ces premières vérifications m’ont donné le pressentiment que tout semblait avoir été organisé pour dissuader les curieux de retrouver facilement ce travail universitaire. Car ce n’est pas en 1987 que Jean-Christophe Cambadélis passe son doctorat, c’est en juin 1985. Le sujet de son travail ne porte pas sur « les mouvements sociaux sous la Ve République » mais sur « Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République ». Surtout, Cambadélis a accédé à une filière universitaire, celle du doctorat, à laquelle légalement il ne pouvait prétendre puisqu’il n’avait pas les diplômes antérieurs requis.

    Ces premières découvertes m’ont incité à enquêter plus avant. Voici donc précisément l’histoire, telle que je suis parvenu à la reconstituer grâce à des investigations complémentaires.

    Dans le courant de l’année 1984, Jean-Christophe Cambadélis veut à toute force décrocher un doctorat pour favoriser son plan de carrière. Comme il n’a ni licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA, il a d’abord l’idée de fabriquer un faux diplôme universitaire (DU) – il s’agit d’un diplôme d’une université mais qui n’a pas de portée nationale. Ce faux diplôme est ainsi fabriqué – je sais exactement dans quelle université parisienne, sur quelle photocopieuse et avec quelles aides. Le diplôme porte l’en-tête de la faculté du Mans qui, d’après les témoignages concordants que j’ai recueillis, a été utilisée à la même époque par plusieurs autres dirigeants de la mouvance UNEF-MNEF, qui ont voulu se fabriquer de faux diplômes. Selon mes informations, ce diplôme contrefait est grossier. Sans doute Jean-Christophe Cambadélis pense-t-il qu’il prendrait un trop grand risque en le versant dans son dossier universitaire pour s’inscrire à l’université de Paris-VII-Jussieu – où il n’a jusqu’à présent pas mis les pieds.

    Comment s’y prend-il ? Il dispose d’un allié dans la place, en la personne de Pierre Fougeyrollas. Résistant et communiste, le sociologue et anthropologue a beaucoup bourlingué, jusqu’en Afrique, se liant d’amitié avec le président sénégalais Léopold Sédar Senghor avant de se brouiller avec lui. À la fin de sa vie, Fougeyrollas a jeté l’ancre de nouveau en France pour venir enseigner à Jussieu. Lui qui avait rompu avec le stalinisme en 1956, il a sur le tard, en 1974, rejoint l’OCI et s’est lié d’amitié avec Pierre Lambert (dirigeant historique de l’OCI -ndlr). Avec lui, il a même écrit en 1976 une Introduction à l’étude du marxisme, qui est devenue la brochure de formation de l’organisation trotskiste. Ce manuel, entre nous, nous l’appelions le « Foulan », abréviation de Fougeyrollas-Lambert…

    Sans se soucier du conflit d’intérêts que cela induit, c’est à Pierre Fougeyrollas que Jean-Christophe Cambadélis demande d’être son directeur de thèse. Le sujet de sa thèse n’a, en réalité, strictement rien à voir avec la sociologie, mais ce n’est pas la principale difficulté. Son casse-tête, c’est de trouver un moyen de s’inscrire à la faculté de Paris-VII-Jussieu, en doctorat de troisième cycle, alors qu’il n’a aucun droit d’y accéder. Comment y parvient-il, sans aucun diplôme qui le permette ?

    Je n’ai pu interroger le président de l’université de l’époque, Jean-Jacques Fol (1930-1988), décédé. Mais j’ai retrouvé des fonctionnaires, aujourd’hui à la retraite, qui travaillaient dans l’administration de Paris-VII et qui se souviennent parfaitement de l’histoire : s’étonnant que le dossier universitaire de Jean-Christophe Cambadélis ne comprenne pas les pièces nécessaires, et notamment aucune copie de ses diplômes antérieurs, ils se sont entendu répondre que Pierre Fougeyrollas avait donné l’assurance qu’il avait vu les diplômes requis pour l’inscription. Les mêmes témoins assurent que ce genre de procédé n’était jamais arrivé avant, ni depuis.

    Et pour cause. S’ils ne les ont pas vus, c’est que ces diplômes, Jean-Christophe Cambadélis ne les a jamais passés : ni licence, ni maîtrise, ni DEA ! Cambadélis a-t-il abusé Pierre Fougeyrollas en lui montrant son faux diplôme du Mans sans le verser dans son dossier universitaire, ou bien le sociologue s’est-il porté garant sans avoir vu ce faux diplôme, simplement en lui faisant confiance ? Il n’est plus de ce monde et ne peut plus témoigner.

    Une logorrhée interminable

    Quoi qu’il en soit, c’est ni vu ni connu. En juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat. Le jury qui le lui accorde présente cette singularité : deux de ses membres sont des proches. Le premier est Pierre Fougeyrollas, que Jean-Christophe Cambadélis côtoie au siège de l’OCI. Le deuxième, Gérard Namer (1928-2010), est un professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis, comme il le rapporte sur son blog, a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l’enseignement supérieur. Étonnant jury qui entretient des liens multiples avec l’étudiant auquel il s’apprête à délivrer un doctorat.

    La thèse, il faut le dire, est très médiocre. Des jours durant, les proches de Cambadélis ont vu son assistante taper frénétiquement à la machine à écrire pour saisir le travail universitaire, et reprendre des passages entiers de publications de l’OCI, et notamment de son organe théorique, La Vérité, ou de son hebdomadaire Informations ouvrières.

    Dans son introduction datée du 1er mai 1985, Cambadélis exprime sa gratitude à Pierre Lambert, aux dirigeants de FO Roger Lerda et Roger Sandri (lequel est un « sous-marin » de l’OCI) et à Alexandre Hebert (1921-2010), qui a longtemps dirigé l’union départementale FO de Loire-Atlantique et se dit anarcho-syndicaliste tout en siégeant secrètement au bureau politique de l’OCI – ce qui ne l’empêche pas d’avoir des relations complaisantes avec le Front national. Cambadélis les remercie parce qu’ils « ont éclairé de nombreux développements de la lutte des classes ». Il remercie aussi « Pierre Fougeyrollas qui, par ses conseils, et sa connaissance du marxisme, a permis que ce travail soit mené à bien ».

    La thèse se révèle grossière dans sa démonstration, reprenant sans distance ni nuance les analyses frustes de l’OCI sur le projet gaulliste d’association capital-travail, et les analyses caricaturales et sectaires d’Alexandre Hébert sur le corporatisme. Jean-Christophe Cambadélis la résume en quelques phrases dans son introduction : « Transformer tous les corps sociaux en rouages de l’État, cadenasser toutes formes d’organisation dans un corps unique subordonné à la compétitivité économique mondiale. Telle est la tentation néocorporatiste rampante de la fin de ce siècle confronté aux crises de toutes sortes. »

    C’est une logorrhée interminable, avec des digressions pour expliquer l’analyse de la plus-value et la loi de la valeur chez Marx, ou de la force de travail. Un bavardage indigeste que l’on peine à lire jusqu’au bout tant le travail est besogneux.

    Il n’empêche, la soutenance se passe bien. Il y a même foule pour y venir assister. Une bonne partie du bureau politique de l’OCI se trouve dans l’assistance, dont Pierre Lambert, ainsi que nombre de figures connues du bureau confédéral de Force ouvrière, parmi lesquelles Roger Sandri. Il y a aussi une grosse cohorte des cadres de l’UNEF. Qui sait parmi ceux-là que Cambadélis soutient cette thèse parce qu’il a le projet secret de faire carrière au PS ? Peu de monde, sans doute. Après la soutenance, une réception est organisée par l’UNEF pour fêter l’heureux récipiendaire de ce doctorat. L’atmosphère est à la liesse ; tous les participants, ou presque, ignorent que le doctorat de Cambadélis est usurpé.

    Ce dernier contrevient du reste à la tradition qui veut que l’on organise un pot de thèse avec ses proches et sa famille. Lui, c’est plus de quatre cents personnes qu’il réunit, pour l’occasion, dans la salle B de la Mutualité. Et s’il y a autant de monde, c’est à l’évidence parce que le nouveau docteur en sociologie veut que le Tout-Paris socialiste sache qu’il a, en même temps que les diplômes, l’étoffe d’un intellectuel brillant.

    À présent, il dispose d’un formidable sésame. Lorsqu’il publie son premier livre, en mars 1987, intitulé Pour une nouvelle stratégie démocratique, il arbore fièrement en quatrième de couverture ses nouvelles qualités : « docteur en sociologie, chercheur en sciences sociales à l’université de Paris-I ». Tous ces titres, il n’aurait pas pu en faire étalage s’il n’avait pas fraudé la loi pour s’inscrire en doctorat. Mais, son subterfuge étant passé inaperçu, le voici qui dispose d’une légitimité universitaire inespérée.

    Ailleurs, en d’autres pays que la France, la fraude intellectuelle a toujours été gravement sanctionnée. Et la liste est longue des personnalités de premier plan dont la vie publique s’est brutalement interrompue parce que l’on avait découvert qu’ils disposaient d’un diplôme usurpé ou falsifié. Qui ne se souvient de ce qui est arrivé au Portugal à Miguel Relvas ? En avril 2014, le bras droit du premier ministre Passos Coelho est contraint à la démission à la suite des polémiques suscitées par un diplôme obtenu de manière suspecte, par un jeu controversé d’équivalences.

    Qui ne se souvient de ce qui est arrivé en Allemagne à Karl Theodor zu Guttenberg, vrai baron mais faux docteur, qui fut contraint, en mars 2011, de présenter sa démission du poste de ministre de la défense à la chancelière ? Si le jeune et ultra-populaire ministre, chouchou des médias, est obligé de rendre son maroquin, c’est qu’il est convaincu d’avoir commis un plagiat de grande ampleur, à l’occasion de la thèse de doctorat de sciences politiques qui, en 2007, lui a valu à l’université de Bayreuth le titre de « docteur » avec la mention summa cum laude (« avec les plus grandes louanges »), niveau suprême de la reconnaissance universitaire en Allemagne.

    En France, aucun homme politique ne s’est trouvé dans la période récente au cœur d’un scandale voisin. Mais le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, si. Le 2 avril 2013, il doit d’abord reconnaître avoir plagié, dans son livre sur Les Quarante Méditations juives, plusieurs passages d’un ouvrage de l’universitaire californienne Elisabeth Weber, Questions au judaïsme. Quelques jours plus tard, il est obligé d’admettre qu’il a usurpé le titre d’agrégé de philosophie. Emporté par la tourmente, il se voit contraint de présenter sa démission le 11 avril 2013.

    Quand il devient premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis ne craint-il donc pas, maintenant qu’il accède à l’avant-scène de la vie politique française, que cette vieille histoire de diplôme ne finisse par le rattraper ? Il faut croire que non. Et sans doute est-ce révélateur du sentiment d’impunité que certains élus, de gauche comme de droite, donnent l’impression d’éprouver. Un sentiment d’impunité qui en dit long sur la nécrose qui abîme notre démocratie.

    Les dessous d’un livre

    Pourtant, cette légitimité universitaire conquise en 1985 grâce à son doctorat ne suffit visiblement pas à Jean-Christophe Cambadélis. Celle-ci intervient dans un contexte particulier. Des mois plus tard, il organise une autre manigance, pour conforter son image. Celle-ci intervient dans un contexte particulier. Quelques mois plus tard, donc, la grande majorité des étudiants parisiens de l’OCI, et beaucoup en province, constituent une fraction secrète en formant le projet de passer au Parti socialiste.

    Cette ambition, c’est Pierre Dardot qui l’a couchée sur le papier : il s’agit d’adhérer au PS et de défendre l’idée d’un « Congrès de Tours à l’envers » – en clair, de créer un grand parti de toute la gauche dont nous serions l’aile marchante. De ce dessein, Cambadélis se gargarise, sans jamais dire qui a inventé cette belle formule (qui n’a pas perdu de son actualité).

    Simplement, je l’ai dit, à peine sommes-nous sortis de l’OCI qu’aussitôt notre petit groupe se dissout. Car tout le monde comprend rapidement que Jean-Christophe Cambadélis n’a pour seule ambition que de faire carrière. C’est dans cette visée qu’il publie son premier ouvrage, Pour une nouvelle stratégie démocratique. Un livre intelligent, autrement mieux charpenté que sa thèse au style laborieux.

    Seulement voilà, ce livre, il n’en est pas le véritable auteur. Tout juste a-t-il pris la plume pour rédiger une brève introduction, dans un français approximatif, et une conclusion tout aussi rapide. Il a également reproduit sur une quarantaine de pages un extrait de sa thèse de doctorat. Le reste, c’est-à-dire les quatre cinquièmes du livre, il n’en a pas écrit une ligne.

    Pour une nouvelle stratégie démocratique s’ouvre sur un texte de près de cinquante pages, cultivé et passionnant, intitulé « Marxisme et égalités des droits » et qui emmène le lecteur dans une promenade érudite, de Marx à Althusser, de Hegel à Habermas. Ce texte-là, c’est le philosophe Pierre Dardot qui l’a rédigé. S’ensuit une seconde partie, intitulée « De la démocratie », de près de soixante- dix pages, qui est le mariage de deux textes, l’un écrit par Dardot, l’autre par Philippe Darriulat, président de l’UNEF (1986-1988) – un texte de jeunesse que l’historien qu’il est devenu ne revendiquerait sans doute plus aujourd’hui.

    À ce moment-là, on peut imaginer que Philippe Darriulat, jeune historien, estime que son texte ne mérite pas de passer à la postérité. Il l’abandonne ainsi à Jean-Christophe Cambadélis, qui n’a pas l’élégance de lui en donner crédit. Dans l’introduction, ce dernier use même d’une drôle de formule, pouvant suggérer que ce livre ne lui doit rien : « Il nous faut aussi remercier particulièrement Philippe Darriulat dont l’emploi du temps, si chargé en cette fin de trimestre 1986, ne lui a pas permis de travailler avec nous. »

    Le gros du travail, la valeur ajoutée de l’ouvrage, c’est donc Dardot qui s’en acquitte. Mais quand l’auteur officiel décide de s’approprier les textes savants du jeune philosophe, il se garde bien de lui en demander l’autorisation. Selon Pierre Dardot, c’est seulement parce que Benjamin Stora a fait pression sur lui qu’il a eu un sursaut. Quelques semaines avant la parution, Cambadélis téléphone à Dardot, alors en poste à Hénin-Beaumont, pour lui annoncer qu’il entend publier ses textes sous son propre nom… Moqueur, le philosophe, qui n’ignore rien des extrêmes difficultés de Jean-Christophe à écrire sans multiplier les fautes ou jargonner, lui demande s’il ne craint pas que la différence de style ne soit trop visible. Puis, sans montrer son agacement, il ajoute qu’il ne veut pas que son nom apparaisse dans l’ouvrage, ni sous la forme d’une note en bas de page ni dans un avertissement aux lecteurs. Quand il relate l’anecdote, trente ans plus tard, Dardot ne peut s’empêcher de montrer sa sidération devant une telle audace. Et, dans un rire généreux, il conclut : « Je ne suis même pas sûr qu’il m’ait dit merci. »

    Un doctorat en poche, usurpé, un livre en librairie, dans sa majorité usurpé… ne lui manque plus qu’à devenir député pour prendre son envol au sein du Parti socialiste et y faire carrière.

    Au début de l’année 1988, il jette son dévolu sur une circonscription dans la Somme, mais sa candidature se heurte à des difficultés. En catastrophe, il doit trouver une solution et cherche à s’implanter à Paris, pour croquer la vingtième circonscription, dans le dix-neuvième arrondissement. Dans les faits, le Parti socialiste n’a pas de raison de lui abandonner cette circonscription, car elle a pour député depuis 1981 un socialiste, Alain Billon, issu de la jeune génération et qui est entré à l’Assemblée nationale sans jamais démériter. Seulement voilà, Alain Billon qui s’est implanté dans cette circonscription, autrefois le fief du stalinien Paul Laurent, le père de Pierre Laurent, l’actuel dirigeant du Parti communiste, s’est beaucoup investi dans son travail de parlementaire. Et ne s’est guère impliqué dans les luttes de réseaux au sein de l’appareil socialiste. Autrefois proche du CERES de Chevènement, il a quitté cette sensibilité en laissant derrière lui quelques solides inimitiés, et a rejoint la sensibilité centrale du Parti socialiste ; il est plutôt proche de Pierre Joxe.

    C’est de ce relatif isolement que va jouer Cambadélis : le CERES – oublieux des mauvaises manières qui lui ont été faites à la MNEF par l’OCI – figurera parmi ses appuis. Surtout, l’ancien président de l’UNEF dispose d’un allié dans la place, Gilles Casanova (un ancien de la LCR, cofondateur des comités communistes pour l’autogestion, et qui finira, longtemps plus tard, à la Gauche moderne, le parti pro-sarkozyste de Jean-Marie Bockel). L’intéressé présente en effet l’avantage d’être le secrétaire de la principale section socialiste de l’arrondissement : il délivre des cartes d’adhésion à tour de bras aux ex-militants de l’OCI. En quelques semaines, les adhésions à la section explosent.

    Quand le jour du vote arrive, permettant de départager les deux candidats à la députation, sans doute les dés sont-ils déjà jetés sans qu’Alain Billon le sache. Cambadélis a pris toutes les précautions pour arriver en tête. Une dernière fois, il a demandé à des militants de Convergences de lui prêter main-forte : le jour du vote, il fait réaliser des pointages par ses proches pour identifier le profil des votants et s’assurer de sa première place. Tout cela se passe dans un climat de violences et d’intimidation, dont Le Monde se fera l’écho le lendemain.

    Mais ce n’est pas la seule précaution, Cambadélis prévoit une autre manigance dans l’hypothèse où le vote tournerait à l’avantage de Billon : une cohorte d’anciens militants de l’OCI est tapie à quelque distance du local où a lieu le vote – j’ai retrouvé deux témoins de la scène et je connais l’identité de ceux qui composaient le petit commando –, les poches emplies de bulletins en sa faveur. La consigne est claire : s’il apparaît que les pointages donnent Alain Billon en tête en début de soirée, une coupure opportune d’électricité leur permettra d’entrer subrepticement dans le local et de bourrer les urnes.

    Finalement, ce n’est pas nécessaire : avec l’appui de Jean-Marie Le Guen, alors patron de la fédération de Paris du PS, Cambadélis décroche l’investiture tant convoitée. Et Alain Billon – qui depuis est passé au Parti de gauche – est remercié brutalement, sans doute sans avoir compris ce qui lui était arrivé. Pour la petite histoire, un militant socialiste de la section alors peu connu, soutien d’Alain Billon, assiste à toute la scène. Il s’agit… d’Arnaud Montebourg.

    Jean-Christophe Cambadélis peut alors commencer sa nouvelle vie de hiérarque socialiste.

    A suivre, demain: Manuel Valls ou la carrière d’un apparatchik

    La boîte noire :

    Le livre de Laurent Mauduit est précédé d’un avertissement dans lequel il explique les démarches effectuées par lui pour réaliser son enquête. Nous en reproduisons ci-dessous quelques extraits, utiles à la compréhension des bonnes feuilles publiées ci-dessus:

    Pour la rédaction de ce livre, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la vie publique, et notamment des personnalités engagées au Parti socialiste ou proches de celui-ci. Certains m’ont prié de ne pas mentionner explicitement nos rencontres, si bien que j’ai fait le choix de n’en évoquer aucune. Mais que tous sachent que je leur suis reconnaissant d’avoir puisé dans leur mémoire pour aider mes recherches.

    Parmi ces personnalités, j’aimerais néanmoins signaler deux refus : Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis. Dans le but de vérifier certaines des informations dont je disposais sur l’actuel Premier ministre, j’ai contacté, en mai 2014 et par téléphone, le membre de son cabinet à Matignon, Harold Hauzy, en charge de sa communication, pour lui expliquer l’objet de ce livre et solliciter un rendez-vous avec le Premier ministre. Manuel Valls n’a pas pris la peine de me rappeler, ne serait-ce que pour décliner l’offre. J’ai confirmé ma demande par mail quelque temps plus tard, au mois de juin, mais ma requête est demeurée sans réponse.

    Par mail également, j’ai fait savoir début juin 2014 à Jean-Christophe Cambadélis que je désirais le rencontrer pour vérifier avec lui les faits rapportés dans mon récit. J’ai insisté deux semaines plus tard par un SMS, lui signalant que j’avais découvert des faits importants le concernant et que je souhaitais m’en entretenir avec lui. En définitive, il m’a fait porter par son chauffeur, à la rédaction de Mediapart, cette lettre, en date du 9 juillet 2014, dont je respecte ici l’orthographe originale :

    « Laurent,

    C’est avec étonnement et un brin amusé que j’ai lu ton mail amical en vu d’une rencontre à propos de ton ouvrage. Depuis notre « sortie du PCI », tu me poursuis d’une vindicte pour le moins stupéfiante. Elle puise sa source dans ton éviction du poste de Secrétaire général de l’UNEF ? Ou de quelques propos que l’on t’aura rapportés ? Ou peut-être est-ce tout simplement ce que Pierre André Taguieff appelle la « force du préjugé » ? Mais il suffit de te regarder sur I-Télé pour mesurer la colère qui t’anime à mon égard. Quant à la gauche, tu as déjà prononcé notre acte de décès dans un précédent ouvrage. Je ne doute pas que tu trouveras quelques racontars pour illustrer ta nouvelle charge. Quant à apporter ma pierre, voire ma caution, à l’entreprise de démolition humaine et collective, cela ne me semble pas nécessaire. Tu le comprendras car ton jugement est fait ! Je vais donc décliner cette rencontre pour cet objet. » (Une copie de cette lettre peut être téléchargée ici)

    Le 15 juillet, je lui ai répondu par mail :

    « En réponse à ta lettre, je veux te dire mon regret. Je prends acte que tu ne souhaites pas me rencontrer mais je pense que c’est dommage. Car tu connais ma culture professionnelle, celle de Mediapart : les « racontars » n’y ont pas leur place. Comme tu as pu le constater tout au long des grandes affaires que nous avons révélées, de l’affaire Cahuzac jusqu’à l’affaire Tapie, en passant par l’affaire Bettencourt et bien d’autres encore, nous nous astreignons toujours à vérifier nos informations le plus méticuleusement possible. Et nous veillons toujours à respecter la règle du contradictoire. Tu avais donc bien compris que je souhaitais recueillir tes commentaires sur des faits très précis qui te concernent. Je regrette donc que tu te dérobes. Je le regrette d’autant plus que tu occupes désormais une fonction éminente qui peut susciter l’intérêt des citoyens et donc la curiosité légitime des journalistes. Je pourrais encore ajouter que certaines de tes remarques m’apparaissent obscures ou encore que je suis véritablement abasourdi d’entendre le premier secrétaire du PS, en charge si j’ai bien compris de réarmer intellectuellement son parti, prendre pour référence intellectuelle Pierre-André Taguieff, l’un des porte-voix des néoconservateurs français. Mais encore une fois, ce n’est pas cela qui m’occupe aujourd’hui. Ce sont les faits, seulement les faits – que je m’applique à reconstituer. En d’autres temps, lorsque j’écrivais un livre précédent, ton prédécesseur au poste de premier secrétaire, un certain… François Hollande, loin de me fermer sa porte, avait accepté de faire la critique de mon travail dans le journal Le Monde. Sans doute est-ce un signe de plus que les temps ont bien changé. J’en déduis que le droit à l’information des citoyens et le débat pluraliste et contradictoire ne sont pas des priorités pour le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste. »

    Pour établir ce présent récit, j’ai également cherché à joindre de nombreuses personnes avec lesquelles j’avais jadis partagé mes engagements de jeunesse. Je me suis heurté à une poignée de refus de certains qui n’ont guère eu envie, pour des raisons que je devine, de me voir exhumer des pages sombres – sur la Mnef notamment. Au contraire de ceux-là, beaucoup de celles et de ceux avec qui j’ai partagé mes enthousiasmes de jeunesse m’ont chaleureusement accueilli. Nos retrouvailles furent souvent émouvantes. À toutes celles et tous ceux qui ont partagé les mêmes espoirs et les mêmes déceptions que moi, et qui ont jugé utile de me confier leurs souvenirs, je veux ici exprimer ma profonde gratitude.

    Mercredi 17 septembre, Jean-Christophe Cambadélis a publié le communiqué suivant:

    « Mise au point de Jean-Christophe Cambadélis sur le livre de Laurent Mauduit

    Il y a près de quarante ans étudiant en licence, j’ai obtenu une dérogation de l’Université Paris VII-Jussieu – signée par le Président de l’Université de l’époque Jean-Jacques Foll –pour m’inscrire en maîtrise, c’était légal et usuel, dans le cadre d’une inscription sur compétences acquises. J’ai obtenu ma maîtrise puis j’ai passé mon doctorat de 3ème cycle.

    Quant au livre « Pour une nouvelle stratégie démocratique » il fut bien écrit il y a trente ans à plusieurs mains, même si j’en suis l’auteur principal. Pierre Dardot n’a pas voulu le signer estimant à l’époque que « ce livre m’appartenait ».

    Laurent Mauduit n’ignorait rien de cet épisode : A l’UNEF, la MNEF et l’OCI (organisation trotskyste) il a toujours fait partie de mon parcours. Mais voilà ! Depuis notre sortie de l’OCI en 1985, il instruit mon procès car je suis entré au Parti socialiste qui n’est plus pour lui un parti de gauche Ces vengeances et mesquineries d’un autre temps, relayées par la droite dure dans « Valeurs actuelles » ne me détourneront pas du combat qui est le mien : Reformuler le Parti Socialiste et agir avec lui pour le redressement du pays.»
    URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/170914/les-diplomes-usurpes-de-jean-christophe-cambadelis

  92. Dominique Babouot
    Posted 17 septembre 2014 at 18:14 | Permalien

    @LIONEL MUTZENBERG

    Ce n’est pas la peine de noyer le poisson et de répondre à coté de la question!

    Oui ou Non Jean-Luc Mélenchon a-t-il demandé la dissolution de l’assemblée nationale sous prétexte de demander au « peuple » de se prononcer?

    C’est d’ailleurs bizarrement ce que disent aussi Marine Lepen et Jean Francois Copé!

  93. Posted 17 septembre 2014 at 18:22 | Permalien

    Dans un document de travail rendu public ce jour par le journal Les Echos, le Medef propose, au nom d’une prétendue lutte contre le chômage, de supprimer deux jours fériés, d’assouplir les règles sur la durée du travail, le salaire minimum, etc.

    Pourquoi le patronat se gênerait-il pour « pousser le bouchon » toujours plus loin alors que le Gouvernement Valls/Hollande est chaque jour plus à son écoute, que les promesses du Premier Ministre à l’Université d’été du même Medef ont engendré applaudissements et standing ovation, que le Ministre du Travail s’en prend directement aux chômeurs, que les dividendes versés aux actionnaires des grands groupes et des banques françaises explosent…

    Dans un contexte où tous les feux sont au rouge, le Gouvernement s’obstine à poursuivre une politique d’austérité en dépit de ses effets désastreux sur l’activité économique et la vie quotidienne de millions de salariés, chômeurs, jeunes et retraités.

    Alors que d’autres alternatives concrètes sont possibles, le Gouvernement persiste dans une politique néolibérale qui va toujours plus loin en direction des régressions sociales prônées par le Medef et il n’a aucune volonté politique pour imposer au patronat un autre partage entre salaire et profit.

    Plus que jamais, pour l’Union Syndicale Solidaires il y a urgence à construire des mobilisations dans l’unité la plus large possible pour imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité.

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 15 septembre 2014.

  94. Lionel mutzenberg
    Posted 17 septembre 2014 at 19:13 | Permalien

    C’est le problème de Jean-Luc Mélenchon, pas le mien. Je suis électeur du Front de Gauche, mais pour autant, pas comme vous autres les militants ex-socialistes, le doigt sur La couture du pantalon, prêt à accepter tout, et n’importe quoi, au nom de l’intérêt supérieur du parti.
    Je n’ai aucun mérite, dans le genre, j’ai déjà donné. Et chacun en connaît les résultats.
    Quand au poisson, il pourrit par la tête, comme ton parti.
    Ton observation concernant Marine Le Pen, et Jean-François Copé, est d’une terrible absurdité; elle démontre que tu ne sais même plus ou tu habite.
    Cela ne me fais plus, mais plus du tout, rire !
    Tu as compris pourquoi ? Elle signifie que nous devrons pendant encore presque trois, subir ce pouvoir néolibérale à la sauce Hollandaise.
    Combien vont en crever ?

  95. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 19:46 | Permalien

    Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Lepen et Jean Francois Copé, demande la dissolution, observe finement D Babouot.

    Mais pour faire plus court, Mr Babouot, disons plutôt qu’il n’y a que le PS qui veuille à tout prix éviter la dissolution. Et que c’est pas bizarre du tout, vu qu’il sait qu’il est devenu minoritaire chez les électeurs et que la dissolution se traduira pour lui par une Beresina au moins égale aux municipales.

    Alors très bien, évitez la sanction populaire, le retour de la droite, la montée du FN.

    Vous reculez pour mieux sauter (au fond du trou), mais en 2017 ? Vous ferez comment pour éviter la colère des électeurs ?

  96. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 20:08 | Permalien

    se projeter en 2017 ne m’intéresse pas.
    Non, ce qu’il faudrait c’est être payés plusieurs jours à la fois ; de telle sorte on ne dirait plus un jour à la fois mais plusieurs jours à la fois.
    t’as compris espèce de bâtard d’anonyme2 ?

  97. Gilbert Duroux
    Posted 17 septembre 2014 at 20:16 | Permalien

    Décidément, après Cahuzac, Morelle, Thévenoud, on apprend maintenant que Le Guen nous a caché qu’il a commencé sa carrière au GUD (un parti encore plus à l’extrême droite que le FN) et que Cambadélis, en plus de s’être fait du fric sur le dos d’une mutuelle étudiante, a truandé pour avoir son doctorat. Comment dit-il, Gérard, déjà ? Ah oui : un parti sain.

  98. Anonyme
    Posted 17 septembre 2014 at 20:17 | Permalien

    A Babouot,et si auquel cas J-luc Melenchon souhaitait la dissolution de cette assemblée nationale,le peuple et je répète le peuple,souhaiterait-il une majorité de droite et d’extrême droite ? Non cent fois non,mais une assemblée qui représenterait,les sans-dents,les illettrés,les ouvriers,employés,smicards,sans-emplois,le peuple bordel de merde qui vous a élus et non pas ces technocrates qui vivent aisément et qui ne pensent qu’à suivre la valeurs de leurs actions en bourse.
    Mr Babouot je n’ai aucunes malversations envers vous car je pense que vous êtes sincère mais ne nous faites pas prendre des vessies pour des lanternes,mais les traitres sont bien dans le camp du PS,avez-vous entendu Leroux à RMC,deja il a pris du poids,et par cette attitude il offre un boulevard à tous ces hideux de droite et d’extreme-droite( qui ont du mal déjà à gérer leur municipalité et tant pis pour leurs électeurs).
    Un conseil,aux prochaines elections abstenez- vous de vous representer(le PS bien sur)vous nous faites mal au tripes.

  99. Gilbert Duroux
    Posted 17 septembre 2014 at 20:24 | Permalien

    À propos de cette grosse brutasse de Le Guen :
    http://www.lesinrocks.com/2014/09/17/actualite/jean-marie-le-guen-bad-cop-valls-11524905/

  100. Gilbert Duroux
    Posted 17 septembre 2014 at 21:00 | Permalien

    Un petit extrait de l’enquête de Laurent Mauduit sur Cambadélis :
    « Au début de l’année 1988, il jette son dévolu sur une circonscription dans la Somme, mais sa candidature se heurte à des difficultés. En catastrophe, il doit trouver une solution et cherche à s’implanter à Paris, pour croquer la vingtième circonscription, dans le dix-neuvième arrondissement. Dans les faits, le Parti socialiste n’a pas de raison de lui abandonner cette circonscription, car elle a pour député depuis 1981 un socialiste, Alain Billon, issu de la jeune génération et qui est entré à l’Assemblée nationale sans jamais démériter. Seulement voilà, Alain Billon qui s’est implanté dans cette circonscription, autrefois le fief du stalinien Paul Laurent, le père de Pierre Laurent, l’actuel dirigeant du Parti communiste, s’est beaucoup investi dans son travail de parlementaire. Et ne s’est guère impliqué dans les luttes de réseaux au sein de l’appareil socialiste. Autrefois proche du CERES de Chevènement, il a quitté cette sensibilité en laissant derrière lui quelques solides inimitiés, et a rejoint la sensibilité centrale du Parti socialiste ; il est plutôt proche de Pierre Joxe.

    C’est de ce relatif isolement que va jouer Cambadélis : le CERES – oublieux des mauvaises manières qui lui ont été faites à la MNEF par l’OCI – figurera parmi ses appuis. Surtout, l’ancien président de l’UNEF dispose d’un allié dans la place, Gilles Casanova (un ancien de la LCR, cofondateur des comités communistes pour l’autogestion, et qui finira, longtemps plus tard, à la Gauche moderne, le parti pro-sarkozyste de Jean-Marie Bockel). L’intéressé présente en effet l’avantage d’être le secrétaire de la principale section socialiste de l’arrondissement : il délivre des cartes d’adhésion à tour de bras aux ex-militants de l’OCI. En quelques semaines, les adhésions à la section explosent.

    Quand le jour du vote arrive, permettant de départager les deux candidats à la députation, sans doute les dés sont-ils déjà jetés sans qu’Alain Billon le sache. Cambadélis a pris toutes les précautions pour arriver en tête. Une dernière fois, il a demandé à des militants de Convergences de lui prêter main-forte : le jour du vote, il fait réaliser des pointages par ses proches pour identifier le profil des votants et s’assurer de sa première place. Tout cela se passe dans un climat de violences et d’intimidation, dont Le Monde se fera l’écho le lendemain.

    Mais ce n’est pas la seule précaution, Cambadélis prévoit une autre manigance dans l’hypothèse où le vote tournerait à l’avantage de Billon : une cohorte d’anciens militants de l’OCI est tapie à quelque distance du local où a lieu le vote – j’ai retrouvé deux témoins de la scène et je connais l’identité de ceux qui composaient le petit commando –, les poches emplies de bulletins en sa faveur. La consigne est claire : s’il apparaît que les pointages donnent Alain Billon en tête en début de soirée, une coupure opportune d’électricité leur permettra d’entrer subrepticement dans le local et de bourrer les urnes.

    Finalement, ce n’est pas nécessaire : avec l’appui de Jean-Marie Le Guen, alors patron de la fédération de Paris du PS, Cambadélis décroche l’investiture tant convoitée. Et Alain Billon – qui depuis est passé au Parti de gauche – est remercié brutalement, sans doute sans avoir compris ce qui lui était arrivé. Pour la petite histoire, un militant socialiste de la section alors peu connu, soutien d’Alain Billon, assiste à toute la scène. Il s’agit… d’Arnaud Montebourg.

    Jean-Christophe Cambadélis peut alors commencer sa nouvelle vie de hiérarque socialiste. « 

  101. sébastien
    Posted 17 septembre 2014 at 21:22 | Permalien

    Il est normal que JLM demande la dissolution et le retour aux urnes vu les mensonges du PS pendant la campagne. Ils ont trompé le peuple, ils doivent assumer et voir si ce peuple les sanctionne ou pas. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant pour cela. Mélenchon l’a expliqué je crois. Quant à MLP et Coppé, normal, ils espèrent chacun le pouvoir. Donc oui même demande mais pas pour la même raison. Mais le peuple est prêt à choisir fn ou ump preuve de sa bêtise extrême.. et qu’il ne comprend rien.

  102. milan
    Posted 17 septembre 2014 at 21:26 | Permalien

    c’est beau la démocratie
    vive les démocrates

  103. Moh
    Posted 17 septembre 2014 at 21:43 | Permalien

    Cambédélis qui triche pour avoir des diplômes puis magouille.
    Le Guen qui commence sa carrière de pit-bull au GUD.
    Cahuzac et Thevenoud qui fraudent l’impôt.
    Moscovici qui promène son incompétence de dandy ahuri de poste en poste et qui insulte Jacques Sapir.
    Babouot qui ne comprend rien à rien.
    Macron qui insulte les ouvrières.
    Hollande qui insulte les pauvres.
    Valls qui pense que le mot socialiste est ringard.
    Etc.

    Sans commentaires.

  104. milan
    Posted 17 septembre 2014 at 22:04 | Permalien

    La gauche qui a augmenté les impots en 2012
    veut les baisser en 2015
    alors que le déficit ne se réduit pas…..
    j’avoue ne rien y comprendre
    ou est la logique dans tout ça

  105. JEAN
    Posted 17 septembre 2014 at 22:15 | Permalien

    Juliette Méadel, porte-parole du PS a menti comme une arracheuse de (sans)dents hier à la radio.

    L’ancienne directrice de  » Terra Nova », ce Think tank néolibéral proche du PS a menti effrontément hier à la radio :

    Avec un aplomb superbe et dix tonnes de mauvaise foi, elle a non seulement martelé que réduire les dépenses publiques – l’argent du peuple français – pour en donner l’usufruit au service de la dette et que donner 50 milliards aux entreprises sans aucune distinction ni contre-partie aucune, était  » une politique de Gôôôôche  » (!!!) mais elle n’a cessé de répéter que la politique actuelle du gouvernement était celle que voulait la majorité des Françaises et des français (!!!!!!!!!!!!!)

    Hallucinant, un tel déni de réalité depuis les dernières élections municipales et européennes et un tel aplomb dans le mensonge
    vous ne trouvez pas ?

    A moins que cela ne soit une nouvelle méthode Coué inventé par le dernier carré des usurpateurs en place à Matignon.

    A lire d’urgence pour mieux comprendre l’inanité de certains ministres en fonction et l’impréparation totale du quinquennat Hollande :

    Pierre Larrouturou :  » LA GRANDE TRAHISON / les élites ont abdiqué. A nous de reprendre la main  » – Ed : Flammarion.

    Bonne Lecture !

  106. greg
    Posted 18 septembre 2014 at 0:39 | Permalien

    Il faut arrêter d’écrire que Valls s’oppose au engagements du discours du Bourget d’Hollande quand ce dernier nomme 1er ministre un type qui fait 5% aux dernières primaires de 2011.

    Plus besoin de dire dissolution-trahison quand on lit ce que dit Nathalie Chabanne à propos du vote de confiance. Si le non avait gagné, Hollande aurait dissous l’Assemblée. Les « frondeurs » auraient été accusés à tort du retour de la droite, alors qu’une majorité parlementaire existe pour une véritable politique socialiste. Quel déni de démocratie que d’imposer pareil chantage…

    Mais Hollande ne veut pas, il ne veut pas d’une politique socialiste. Plutôt gouverner avec la droite que de changer de ligne politique. Alors maintenant il faut savoir ce qui le pousse à ça.
    Il est sous l’influence des lobbies. Oui ou non?
    Cécile Duflot le fait comprendre sans le dire dans son livre en parlant de sa présentation de la loi Alur au conseil des ministres en juin 2013 et de la réponse de Hollande:

    « Les agences immobilieres sont mécontentes, y a-t-il vraiment eu une concertation ? L’encadrement des loyers, est ce une bonne chose ? » (Cécile Duflot De l’intérieur… p49)

    C’est un exemple de rétropédalage sur le domaine du logement, mais quand est il des autres domaines? économique, emplois, chômage, retraites, qu’a t-il dit au celles et ceux qui lui ont conseillés une politique plus sociale?

    Lui même disait il y a peu, qu’il fallait « accélérer » les réformes « nécessaires ». Qu’est ce que c’est que ce language déconnecté des réalités, quand lui même est bien conscient que sa politique mène à l’éclatement du PS si il continue ainsi.

    Qu’on ne dise pas qu’il ne sait pas ce qu’il fait. Hollande le sait, est intelligent, et gouverne comme il entend. La constitution de la Vè lui va bien avec son système présidentialiste et ses mesures anti- parlementaires pour éviter « les éternels débats ».

    Alors que va t-il se passer après ce gvt « Valls 2″? Comment ce gvt peut durer jusqu’en 2017?

    Hollande finalement se ravisera t-il ? Ou continuera t-il sa course dans le mur en entraînant son électorat avec lui? Le salariat. Parce que c’est le salariat qui produit, pas les entreprises qui vivent du salariat. Et c’est le salariat qui est électoralement majoritaire, pas le patronat, pas le MEDEF, pas Gattaz, pas la finance.

    On va voir.

  107. greg
    Posted 18 septembre 2014 at 6:42 | Permalien

    Nathalie Chabanne (PS) : « Si la confiance n’est pas votée, il y aura une dissolution »
    15 septembre 2014 | Par Mathieu Magnaudeix – Mediapart.fr

    Nathalie ChabanneNathalie Chabanne © DR
    Mardi 16 septembre, Manuel Valls va de nouveau solliciter la confiance de sa majorité. Appartenant à l’aile gauche, Nathalie Chabanne s’abstiendra. Mais elle n’imagine pas voter contre. « Je n’ai pas peur pour mon poste, c’est le cadet de mes soucis. Mais je crains l’explosion du PS qui en découlera. »
    Le 8 avril, la députée socialiste Nathalie Chabanne (Pyrénées-Atlantiques) faisait partie des onze députés socialistes qui s’étaient abstenus sur la déclaration de politique générale de Manuel Valls. Cinq mois et un remaniement plus tard, cette jeune élue de 41 ans, qui appartient à l’aile gauche du PS, s’apprête à faire de même ce mardi 16 septembre, alors que le premier ministre sollicite à nouveau la confiance de sa majorité. Une vingtaine de ses collègues socialistes pourraient l’imiter. Entretien.

    Que voterez-vous demain ?

    Je me dirige vers une abstention. Rien dans le discours actuel du premier ministre ni dans les annonces du gouvernement ne me pousse à un vote positif. Je n’irai pas non plus vers un vote contre, car je crains qu’il y ait une dissolution dont on nous rendrait responsables. Attention, que ce soit clair : je n’ai pas peur pour mon poste, c’est le cadet de mes soucis. Mais je crains l’explosion du PS qui en découlera. Je crains que l’on ne nous pointe du doigt, sur le thème : « Si nous n’arrivons pas à gouverner c’est à cause de ces « frondeurs », ces « irresponsables », c’est à cause d’eux que la droite revient. » » Si nous ne votons pas la confiance, il y aura une dissolution. Même si elle n’est pas automatique, François Hollande ne nommera pas un troisième premier ministre. Et je ne veux pas porter la responsabilité de faire revenir au pouvoir une droite totalement décomplexée. Si la droite revient, elle fera pire que ce que fait aujourd’hui Manuel Valls.

    Mais si vous n’êtes pas d’accord, pourquoi ne votez-vous simplement pas contre demain ? Votre « Retenez-moi ou je fais un malheur » est-il tenable ?

    De nombreux militants, même les plus en colère, estiment que notre légitimité ne passe pas forcément par un vote négatif. Mais je comprends parfaitement cette position qui, au-delà du PS, est aussi exprimée par des électeurs de François Hollande en 2012.

    Jean-Luc Mélenchon, par exemple, vous a de nouveau ce week-end taxés de « couteaux sans lame »…

    Oui. Je l’entends. Moi-même je me suis interrogée sur le sens de mon abstention. À vrai dire, je me suis même interrogée sur le sens de ce vote : nous avons déjà voté il y a cinq mois, je ne vois pas l’utilité de refaire un vote de confiance.

    Y a-t-il des pressions avant le vote de demain ?

    J’attends de voir demain combien nous serons à nous abstenir. Il ne faut pas perdre de vue les coups de fil que les uns et les autres nous allons recevoir, plus ou moins aimables, d’ici demain. Moi j’ai été appelée ce week-end, mais ils connaissent déjà ma position ! (rires) Donc je ne fais pas partie de ceux sur lesquels s’exercent des pressions !

    Sur quoi les pressions portent-elles: de futures investitures, des places au sein du PS, la menace de la dissolution ?

    Personnellement, je n’ai pas entendu parler des investitures. Mais l’argument de la dissolution est souvent employé : c’est faire peur, en jouant sur la dramaturgie de la situation actuelle. On nous dit : « Tu vas provoquer le retour de la droite, et donc d’une politique encore plus dure pour la population. »

    Finalement, Manuel Valls et François Hollande n’ont-ils pas réussi leur pari ? Vous critiquez beaucoup, mais sans jamais passer à l’acte…

    Il est vrai que nous n’arrivons pas toujours à faire entendre nos propositions alternatives concrètes et pouvons donner le sentiment de nous opposer au gouvernement par idéologie. Au départ, nous avons voulu exprimer notre désaccord sur la ligne économique. Mais nous n’avons pas voulu ajouter de la discorde en formulant des propositions alternatives. Et au sein des « frondeurs », nous n’étions pas tous d’accord. Mais désormais, des alternatives, nous en avons. Or de nombreux médias ne cherchent pas à les connaître. Quand on vous traite de « cigales » dépensières en opposition aux « fourmis » sérieuses du gouvernement, je trouve ça décevant de la part des journalistes !
    Avant de nous traiter d’irréalistes, d’affreux gauchos et d’utopistes, que l’on regarde ce que nous proposons sur le fond ! Nous sommes les porte-voix de ce que ressentent nombre de militants. Des porte-voix qui s’égosillent ? Peut-être. Mais ce débat est indispensable. Le PS a toujours fonctionné comme ça. « Un homme, une politique, une seule voix », ce n’est pas la solution pour avancer ! J’ai l’impression qu’on veut réduire le débat au sein du parti. Mais beaucoup de militants sont attachés à la confrontation des idées.

    Justement, quelles alternatives proposez-vous ?

    Peu à peu, nous avons réussi à nous mettre d’accord sur l’idée qu’il faut répartir autrement les 41 milliards d’économies. Nous faisons par ailleurs une priorité de la question des déficits. Au niveau de l’Union européenne, il faut remettre frontalement en cause la politique bruxelloise en affirmant que la réduction de déficits imposée par Bruxelles est une catastrophe qui mène nos États vers l’austérité. La France doit être en pointe et beaucoup plus offensive. Il faut aussi d’urgence un plan de relance de l’activité. Je n’ai rien contre l’entreprise, mais les propositions du Medef ce lundi matin dans la presse (réduire les jours fériés, toucher au Smic, ndlr) sont inacceptables.

    Est-ce une provocation de la part du Medef ?

    C’est surtout le programme sur lequel Pierre Gattaz a fait campagne. Il est en train de mener une vraie offensive sur ces thèmes. En cela, c’est beaucoup plus dangereux qu’une simple provocation.

    Mais ces idées ont aussi le vent en poupe du côté de l’Élysée et de Matignon, non ?

    Oui. Mais c’est oublier que notre maillage industriel, ce sont d’abord des PME, leurs patrons et leurs salariés. Ils se battent pour conserver l’emploi et leur savoir-faire alors qu’ils sont parfois en situation difficile, souvent à cause des grandes entreprises d’ailleurs ! Il est donc de notre devoir de les soutenir, et vite !

    Manuel Valls semble avoir d’autres idées en tête, de la remise en cause des seuils sociaux à un assouplissement du travail dominical.

    Oui. Cela dit on n’entend plus beaucoup parler d’ordonnances pour faire passer ces dispositions, comme c’était le cas fin août. Il semble qu’on en revienne à un processus législatif plus classique. Et tant mieux ! Je veux bien tout entendre, mais le recours aux ordonnances serait quand même le symptôme extrême des limites de la Cinquième République…

    Que vous dit-on dans votre circonscription des affaires récentes, de Thomas Thévenoud au livre de Valérie Trierweiler?

    Le livre, on ne m’en parle plus car les gens ont compris que c’était une revanche personnelle. Mais l’affaire Thévenoud, oui, on en parle beaucoup car nos concitoyens sont en train de recevoir leurs feuilles d’impôt, et ils voient ce député qui ne déclarait pas ses revenus et mettait du temps à payer ses impôts. La solution, c’est une vraie réforme fiscale : les gens sont d’accord pour payer des impôts, mais ils ne voient plus à quoi ils servent. Ils voient leurs impôts augmenter, mais ne voient pas de résultats. Ils savent que l’on aide les entreprises grâce à ces impôts, mais ne les voient pas embaucher. Sur ce thème, nous sommes confrontés de la part de nos électeurs à des remarques assez assassines, mais justifiées. Cette affaire Thévenoud est très grave. J’ai été élue députée en 2012. Certains forment en nous, les jeunes parlementaires, des espoirs de nouvelles pratiques politiques. Que cette affaire concerne un jeune parlementaire me désole.

    Attendez-vous encore quelque chose du discours de Manuel Valls, mardi à l’Assemblée, ou de la conférence de presse de François Hollande, jeudi ?

    Je n’oublie quand même pas que le pacte de responsabilité a été annoncé lors de la dernière conférence de presse ! (rires) Donc, oui, il faudra écouter ! Mais évidemment, je crains d’être déçue. Ça ne m’empêche pas d’espérer. J’aimerais déjà que le premier ministre laisse aux parlementaires la plénitude de leurs fonctions et garantisse leur droit d’amender les textes.
    URL source: http://www.mediapart.fr/journal/france/150914/nathalie-chabanne-ps-si-la-confiance-nest-pas-votee-il-y-aura-une-dissolution

  108. greg
    Posted 18 septembre 2014 at 8:43 | Permalien

    Gérard Filoche:
    Ça serait pas mal de copier votre interview pour le journal le Point. L’article est réservé au abonnés.
    Faut en vouloir pour être abonné au Point…

  109. Posted 18 septembre 2014 at 9:42 | Permalien

    Dans le cas des députés, difficile d’évaluer la meilleure des stratégies.
    Napoléon sera t’il de bon conseil : »Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. »?

    Si l’on considère le mot  » révolution  » sous son aspect  » événement extraordinaire  » , que penser de la période actuelle ?

    L’ événement extraordinaire majeur reste , non pas le début de fronde des députés socialistes , mais le fait qu’un président élu sur un programme d’inspiration sociale soit ,dans la pratique , un dictateur inattendu , mettant en œuvre des conceptions économiques exclusivement libérales et non plus sociales (conceptions économiques favorisant la concentration de richesse tout autant que les objectifs du Medef) .

    Le malheur est double , d’une part ces conceptions n’ont rien à voir avec les attentes de l’électorat du président , d’autre part , elles n’ont aucune chance de réussite , ni à court , ni à moyen terme.
    Que va t’il en résulter ?
    Une grande haine en premier lieu , de celle qu’engendre toute forme de trahison, de promesses trahies.

    Les personnalités cérébrales comme Valls, usant et abusant du TINA (  » il n’a pas d’autres alternatives ) , ne s’ attendent pas aux réactions irraisonnées, ni à devoir subir eux mêmes, un jour,
    leur arme de manipulation préférée.Ce type d’homme est dans la seule persuasion , pas dans le raisonnement objectif. Comme il s’interdit la prise de recul , il ira donc jusqu’au bout , quitte à tricher de plus en plus avec la réalité.

    Si , d’un point de vue humain, on voulait comprendre comment la pensée libérale à infiltrée les « élites  » du PS , il faudrait avoir une réflexion sur les grandes écoles que sont l’ENA et HEC .

  110. milan
    Posted 18 septembre 2014 at 9:48 | Permalien

    le 16 septembre est passé
    Valls a eu le vote de confiance ; meme relatif…
    les frondeurs se sont abstenus
    et voila
    et apres ?
    que se passe t il ?
    on attend un gouvernement Valls 3 pour voir s il y a plus de 30 frondeurs qui s’abstiendront de nouveau ?

  111. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2014 at 10:50 | Permalien

    Communiqué d’une action en cours. À faire circuler sur vos listes (à par ça, Gérard, tu es toujours le seul à militer et nous, on ne fait rien ?)

    DE L’ARGENT IL Y EN A
    POUR CONSTRUIRE DE NOUVEAUX DROITS

    Nous, chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, occupons ce jeudi 18 septembre 2014, jour de reprise des concertations de la mission Valls, depuis 7h00, le chantier de l’hôtel Lutetia.

    Cet hôtel de luxe à été vendu en 2010 au groupe Alrov, appartenant au milliardaire Israélien Alfred Akirov, pour 135 millions d’euros. La gestion est restée aux mains du groupe Concorde Hotels & Resorts, lui-même filiale de la société privée de gestion immobilière Starwood Capital Group, qui gère plus de 9 milliard de biens immobiliers dans le monde.

    Nous sommes ici dans une volonté déterminée de recourir au blocage économique pour rappeler que nous n’entendons pas accepter la casse des droits sociaux des chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires, aggravée par la mise en place de la convention d’assurance chômage du 22 mars.

    Monsieur Rebsamen demande le renforcement du contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu’il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d’euros par an.
    Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c’est un mensonge !
    Nous demandons l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.

    Monsieur Valls offre un pacte de « responsabilité » aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l’emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s’en sortir.
    Ce n’est plus de la provocation, c’est de l’indécence !
    Nous ne croyons pas en votre « crise » et ne voulons pas d’un plein-emploi précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l’emploi, les contrats courts, l’intérim, et qu’il soit discuté avec les premiers concernés.

    Monsieur Gattaz déclare que « notre modèle social à vécu, il n’est plus adapté » : nous lui répondons que c’est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n’est plus adapté. Une gestion paritaire de l’UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c’est ce paritarisme là qui n’est plus d’actualité.
    Il est scandaleux que les cotisations sociales – part socialisée du revenu appartenant aux salariés – soient gérées de manière mafieuse et qu’il appartienne au patronat d’en décider.
    Nous demandons la transparence des comptes de l’UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.

    Monsieur Hollande, alors que l’INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une precarisation croissante des conditions d’emploi, nous demandons que la question de l’assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d’indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.

    Nous avons des propositions et tant qu’elles ne seront pas entendues, nos actions ne connaîtront pas de pause.

    Nous appelons à une grève de l’ensemble des salariés, avec ou sans emploi, le 1er octobre 2014, jour de mise en application de l’ensemble de la convention d’assurance chômage.

    Nous sommes tous concernés, soyons tous mobilisés.

  112. Posted 18 septembre 2014 at 10:59 | Permalien

    Le combat des illusions .

    D’un côté , ceux qui croient aux changements immédiats , de l’autre ceux qui persévèrent dans une mauvaise voie parce qu’on leur a promit des résultats.

    La France est un pays où une partie importante de la croissance est due à la consommation interne .En interne donc, L’appauvrissement du pouvoir d’achat de la plupart tue cette croissance , et la part trop importante des loyers tue l’activité .
    Les économistes libéraux ont propagés l’erreur que le salut de tout pays passe par la seule compétition internationale . En cela , ils ont confondus l’économie réelle et l’économie virtuelle des spéculateurs , ce qui explique que
    Les têtes de nos énarques sont pleines mais mal faites.

  113. Lionel mutzenberg
    Posted 18 septembre 2014 at 11:37 | Permalien

    - @72 ARCHEDUCHER -
    Tout à fait d’accord avec vous ! c’est trop marrant de voir toute la clique de Nicolas Sarkozy, qui a été pendant 17 années en présidence de la république, dont 10 avec tout les pouvoirs, venir nous expliquer la politique des socialistes, comme s’ils n’avaient jamais été aux manettes !
    Enfin… un feuilleton marrant à plus de 600 milliards d’euros, plus les frais, qui resteront à notre charge, sans compter les dégâts collatéraux, comme ils disent.
    L’avantage, en politique, c’est que si tu perds, tu continue de gagner quand même…jusqu’à la prochaine victoire.
    C’est pour ça que depuis plus de trente ans nous avons toujours les mêmes.
    Voilà un bon système, on le nomme démocratie, avec des règles strictes: La constitution, créant la Vème République.
    Des artistes, que je vous dis.
    Mais qu’ils se méfient bien ! On va dire, que ce sont des profiteurs, qu’il nous faut des emplois, que les salaires doivent augmenter, que la vie est trop cher, qu’il n’y a pas assez de logement et que les loyers sont trop élevés, que nos services publics périclitent, que notre protection sociale est attaqué par les vautours, que les industries nous empoisonnent, nous, l’air, l’eau, la terre…
    Oui, qu’ils se méfient, on va continuer à dire !

  114. milan
    Posted 18 septembre 2014 at 12:26 | Permalien

    http://www.lepoint.fr/economie/gerard-filoche-les-vrais-rentiers-en-france-ce-sont-les-banques-17-09-2014-1863862_28.php

  115. archerducher
    Posted 18 septembre 2014 at 14:18 | Permalien

    Le patronat creuse le trou de la sécu,20 milliards de fraude par an,et celui-ci par l’intermédiaire de l’ignoble Gattaz en demande plus,alors Hollande tu vas te secouer un peu ??

  116. Anonyme
    Posted 18 septembre 2014 at 14:33 | Permalien

    il t’intéresse pas le livre de Pierre Mauduit sur les militants obscurs ?

  117. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 15:42 | Permalien

    Ce qu’écrit Nathalie Chabannes députés béarnaise frondeuse et que Filoche a montré en exemple dans l’un de ses articles (appel des 20 élus socialistes) est éloquent!

    Francois Hollande était bien décidé à soutenir Manuel Valls jusqu’au bout y compris en utilisant l’arme ultime la dissolution, ceci contrairement à l’argumentation de Gérard Filoche ces dernières semaines.

    A moins de changer la constitution, ce qui maintenant est impossible, un référendum donnant un résultat négatif, il faut se résoudre à revenir à la raison et à reprendre le dialogue avec Manuel Valls pour discuter de la suite et tenter d’assouplir sa position, la campagne contre la confiance, un coup pour rien et du temps perdu!

  118. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2014 at 15:48 | Permalien

    L’action évoquée plus haut (125) n’est pas terminée. Pour les Parisiens, rendez-vous à 16 H 30 avec agit prop, banderole, mégaphone…
    devant le Lutetia 45 bd Raspail. M° Rennes.
    Lors d’une action du même genre, celui de la Philharmonie (une gabegie pour amuser les princes qui nous gouvernent), les intermittents et précaires, avaient rencontré sur le chantier Bouygues des travailleurs polonais payés 4 € de l’heure et dont certains n’étaient pas déclarés (vive l’Europe et les travailleurs détachés !). Bien entendu, aucun inspecteur du travail pour verbaliser.
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=5920

    ET BIEN ENTENDU AUCUN POLITIQUE DU PARTI DIT SOCIALISTE POUR SOUTENIR CE GENRE D’ACTIONS.

  119. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2014 at 15:52 | Permalien

    Babouot, est-ce que tu est obligé de prendre pour argent comptant les paroles des pleutres qui trouvent toutes les bonnes raisons de se coucher ? Tu ne sais pas que le mensonge et le bluff ça existe en politique ? Surtout chez les politicards parvenus à ce niveau. Ou tu es naïf, ou tu es con, ou tu es toi même un de ces politicards hypocrite. Choisis.

  120. archerducher
    Posted 18 septembre 2014 at 15:54 | Permalien

    …y compris en utilisant l’arme de de dissolution….ça c’est sûrement inévitable car ces deux-là faisant une politique de droite,pourquoi se gênerait-il,là ils auraient l’appui de l’UMP,et en secours le 49.3,gros comme une maison.

  121. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 16:29 | Permalien

    A Gilbert Duroux

    décidément, nous ne vivons pas dans le meme monde, nous n’avons pas les memes valeurs.

    Moi, je pense que meme lorsqu’on a pris le risque d’entrer dans le système et d’etre élu, on ne change pas, tout au moins pour une large majorité, on reste comme quand on était rien sensible, aux pressions, à la désinformation aussi et aussi selon son caractère aux erreurs d’analyses et de tactiques, c’est pourquoi je ne décide pas qu’un député sous prétexte qu’il sait fait élire et bénéficie d’indemnités confortables est automatiquement un pourri!

    Avec ce type de raisonnement, on n’aurait jamais obtenu tous les avantages de notre modèle social parceque les partisans de ces mesures n’auraient jamais été là pour les mettre en oeuvre, les syndicats et les partis politiques de gauche seraient encore à l’état groupusculaire!
    Oh je sais tu t’en fiche car pour toi ce sont tous des pourris destinés à berner le peuple!

    Si des hommes et des femmes n’avaient pas voulu etre dans les assemblées de la république, toi et moi nous ne discuterions pas au grand jour sur un forum mais dans une cave, dans la clandestinité, de peur d’etre zigouillés par les gendarmes comme c’était le cas en 1848!

    Excuses moi, mais cemépris vis àvis des élus du peuple m’énerve!

  122. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 16:35 | Permalien

    A gilbert duroux

    Tu la connais Nathalie Chabannes pour te permettre tes jugements à l’emporte-pièce sur sa supposée mauvaise foi!

    Moi pas! alors quand elle dit que le maintien à son siège ne l’intérèsse pour elle-meme, je la crois parce que je ne l’accuse pas d’etre une hypocrite sans preuve!

    Toi cela ne risque pas d’arriver, vu que tu ne participeras jamais à rien de peur d’etre récupéré!

  123. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2014 at 16:41 | Permalien

    Une vidéo de l’occupation du Lutétia (pour Babouot qui, lui, participe à des choses) :
    http://videos.lexpress.fr/economie/video-manifestations-a-paris-des-intermittents-et-precaires-sur-le-chantier-du-lutecia_1577137.html

    Babouot, quand tu auras fait le centième des actions des chômeurs et précaires en lutte, tu pourras ramener ta grande gueule.

  124. milan
    Posted 18 septembre 2014 at 17:04 | Permalien

    c’est tout de meme incroyable cette peur de certains ici a ce qu il y ait une dissolution
    de toute façon il faudra bien que Hollande et son gouvernement quitte le pouvoir que ce soit en 2017 ou 2016 ou 2015
    au fond c’est insignifiant au regard de l histoire
    puisque la gauche de gouvernement décoit c’est normal qu’elle cède la place

  125. JEAN
    Posted 18 septembre 2014 at 17:45 | Permalien

    Conférence de presse du président de la V° République :

    M. Hollande François, représentant des
     » Avec dents  » déclare dès les premières minutes :

    C’EST LA GUERRE !

    BOUM,BOUM!BOUM !
    CRACKKKKKKKKK TCHACTHACTHAC!
    TATATATATATATATATATATATA !
    BOUM! BOUM! BOUM !

    Après l’incompétence, LA PEUR ! L’EFFROI !
    Tremblez tous les  » Sans-dents « , C’est La Guerre ! Puisqu’on vous la prépare, c’est qu’on vous le dit !

  126. bébert
    Posted 18 septembre 2014 at 17:51 | Permalien

    hahahaha ! les pourris s’aiguisent les dents pour profiter encore 2 ans et demis … il n’y a que les fourches qui leur ferons quitter leurs palais dorés

  127. milan
    Posted 18 septembre 2014 at 17:59 | Permalien

    et oui la guerre en Irak
    on y va pour quoi faire ?
    puisque ce bordel est l’oeuvre des américains…
    pour lutter contre la califat islamique….qu il ne faut plus appeler ainsi a la demande de l’arabie saoudite….
    d’ailleurs nous n’irons qu en Irak a dit F H
    il est vrai qu il y a peu de pétrole en Syrie
    Si nous devons faire la guerre dans le monde des que ces tarés d’intégristes égorgent des occidentaux j’ai peur que l on soit parti pour des décennies de guerre

  128. Lionel mutzenberg
    Posted 18 septembre 2014 at 18:13 | Permalien

    Mon cher BABOUOT, personne ne connait Nathalie Chabannes; mais ce qui est certain c’est qu’elle s’est abstenue lors de la séance du 16 septembre 2014.
    N’étant pas sotte, elle à donc permis à Manuel Valls et à ses godillots, de poursuivre la politique de François Hollande, qui ressemble de plus en plus à celle que le dernier nommé nous avait présenté lors des primaires citoyennes.
    Mais pourquoi parle-t-on encore de ce non évènement? Notre premier ministre à fait des annonces, qui pourraient être importantes, après son discours, avant le du vote de confiance.
    L’assemblée nationale, elle sert, à quoi ? RIEN ! si ce n’est à conforté les carrières de vos petits politicards.
    Le Président, et son premier ministre, décident de tout, sur tout, pour tous; il vont même s’occuper de ce qui se passe chez les autres.
    Leur popularité à l’extérieur, pourra-t-elle améliorer leur popularité à l’extérieur.
    J’en doute! sauf que, les risques qu’ils font prendre à notre pays, en cas de retour de bâton, vous savez qui, devra les payer ?

  129. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 18:59 | Permalien

    Eh bien moi, on ne pet pas m’accuser d’avoir baisser mon pantalon!
    Eh oui toute la semaine dernière, malgré une censure tatillone parfois, (entre parenthèse la preuve que tous les militants du ps ne sont pas sous une tente à obéir au caid) , j’ai affirmé que c’était une connerie de renverser Valls. Donc malgré que j’étais seul sur ce forum, j’ai continué à militer pour la seule solution viable, celle que la gauche socialiste a toujours utilisé, peser pour entrainer tous les socialistes y compris ceux qu’on qualifie d’aile droite. GF était de votre coté, certains pour l’occasion revaient d’un gouvernement rouge, rose, vert avec le fdg, les députés socialistes étaient devenus fréquentables pour peu qu’ils acceptent de renverser Valls, on allait meme jusqu’à reprendre la théorie de Filoche sur l’impossibilité de la dissolution.

    Eh bien les députés frondeurs de l’AN ont validé mon analyse, ils n’ont pas pris le risque d’une crise politique qui aurait pu ramener la droite, la vraie au pouvoir!

    Mais nous ne serons jamais d’accord, c’est qualitatif, c’est sur les frontières meme de la gauche que nous sommes en désaccord.
    Dans le temps en mai 2012 Olivier Besancenot avait dit qu’au NPA on savait encore faire la différence entre la gauche et la droite, il semble que sur ce forum perdus par la dureté de la crise, l’environnement hostile et le déni des réalités on ne sache plus faire la différence entre la gauche et la droite, c’est bien triste!

    Certains ici ont le culot de dire que pour eux que la droite revienne maintenant ou en 2017, ils s’en contrefichent! Eh bien pour moi c’est le plus tard possible!
    C’est le plus tard possible que les désidératas du medef seront exaucés,
    c’est le plus tard possible qu’on supprimera les jours fériés
    C’est le plus tard possible qu’on supprimera le SMIC
    C’est le plus tard possible qu’on supprimera la durée légale du travail
    C’est le plus tard possible qu’on remplacera les congés payés par des congés sans soldes à prendre au moment ou iln’y a pas de travail
    C’sst le plus tard possible que la prise de la retraite devra etre négociée au cas par cas entre le patron et l’employé
    C’est le plus tard possible que je veux à nouveau entendre les histoires de moutons qu’on égorge dans la baignoire
    C’est le plus tard possible que je veux entendre que le role exclusif des femmes est de faire des enfants et de rester à la maison pour les élever
    C’est le plus tard possible que je veux entendre qu’à la place des 50 milliards d’économies prévues c’est 150 milliards et plus qu’il faudra faire et que dans ces conditions notre modèle social mis en place laborieusement depuis 1936 et avant est un luxe qu’on ne peut plus se permettre.

    Est-ce la peine que je continue, on peut écrire des centaines de pages, il n’y a aucune limite!

    Lorsque Breno Leroux a répondu hier au medef que tout cela ne verraient le jour tant que cette majorité serait là, oui il a envoyé un signal extrèmement fort à ceux qui osouhaiter le retour de la droite maintenant!

    HONTE A EUX ET A LEUR AVEUGLEMENT ANTI-SOCIO-DEMOCRATE!

  130. Lyonnais
    Posted 18 septembre 2014 at 19:24 | Permalien

    Laure Durand démissionne du PS. Sa lettre à Cambadélis

    Après Sébastien Kinach avant l’été, le parti socialiste toulousain perd une autre de ses figures avec la démission de Laure Durand, conseillère nationale du PS. Voici la lettre qu’elle a adressée à Jean-Christophe Cambadélis.

    Cher camarade, cher Jean-Christophe,

    Profondément de gauche mais volontairement non encartée jusqu’en 2007, j’avais pris ma carte au PS le soir de l’élection de Nicolas Sarkozy ; je la rends aujourd’hui, au lendemain du vote de confiance qui permettra à un Premier Ministre issu des rangs socialistes d’en continuer la politique, injuste et inefficace.

    Tu as exhorté toi-même les « frondeurs », et, d’une certaine manière l’ensemble des militant-es en désaccord total avec cette politique, à se mettre « dehors ». En effet, contrairement au « rappel » que tu as prétendu faire dans la presse, rien dans nos statuts n’indique qu’un député qui voterait contre la confiance serait immédiatement déféré devant la commission des conflits pour exclusion.

    Mais ce mensonge est une vérité.

    Car, qui pourrait t’incriminer de cette énième et dérisoire tromperie, si ce n’est ta conscience ? Tu es là pour cela. Pour réussir habilement ce que ton prédécesseur avait raté : « Remettre le parti au travail », entendre : au travail de défense sans distinction de la politique gouvernementale, qui est aux antipodes de ce qu’elle devait être.

    Celles et ceux qui se trompent, en réalité, ce sont les militantes et militants qui croient sincèrement que le PS est un parti de transformation sociale et qui s’accrochent à l’idée flottante d’en choisir l’orientation politique et économique. Tout au plus devraient-ils applaudir à la réaffirmation verbale de notre attachement au code du travail, au principe de la sécurité sociale, à l’idée de la République ? Elle est là, désormais, la ligne de flottaison du parti socialiste ? En réalité, la majorité des membres du Parti Socialiste a renoncé depuis longtemps à « changer la vie » préférant déployer de maigres parapluies pour « passer entre les gouttes » selon les mots de François Mitterrand. François Hollande, qui ne s’embarrasse pas de quelques franches saucées, n’a même plus ce souci. Du Parti Socialiste, il aura été le dernier fossoyeur. Sans conteste.

    Passons sur les dix années pendant lesquelles François Hollande a amolli le parti, sa doctrine, l’esprit critique et la formation de ses cadres et militant-es. Passons sur l’élection de Nicolas Sarkozy à laquelle le parti qu’il dirigeait alors, aura contribué à sa façon. Passons sur les 61% de militant-es socialistes qui ne lui avaient pas accordé leur confiance lors du premier tour des primaires (quand on y songe !) pour porter les couleurs de la gauche progressiste à l’élection présidentielle…

    Passons sur tout cela ; mais nous pourrions revenir aux conventions sur lesquelles nous avions collectivement beaucoup travaillé ! Revenons au programme qui en reprenait sinon la lettre, du moins l’esprit ! Revenons enfin au discours de la victoire, au Bourget, et au pacte moral passé avec les Français-es !…

    Il aura suffi de deux petits mois seulement après l’élection, pour que le véritable visage de ceux qui nous gouvernent, réapparaisse. Nous avons été nombreuses et nombreux à comprendre rapidement ce qui se passait. Notamment lorsqu’en plein été, s’est constituée cette motion majoritaire, alliage de la carpe et du lapin, qui, pour quelques postes dérisoires à la clé (à quoi sert le pouvoir si l’on ne s’en sert pas ?), a renforcé l’omerta d’une part, la catastrophe politique d’autre part.

    Pendant deux ans j’ai argumenté face à mon proche entourage, notre électorat classique : ami-es et famille de gauche, des personnes hautement éduquées, fonctionnaires pour un grand nombre, avec des gènes de Républicains espagnols pour beaucoup…

    J’ai argumenté pour expliquer pourquoi il était important de rester dans le parti, de ne pas déserter, de mener les luttes auprès des camarades ; j’ai argumenté pour qu’ils cessent de me dire, quasiment à l’unanimité, qu’ils avaient voté socialiste en mai 2012 « pour la dernière fois de leur vie ». En vain. Et aujourd’hui, les faits sont têtus. Continuer de s’aveugler autour de l’idée d’une recomposition en interne pour un sursaut devant l’Histoire n’est plus possible.

    Je démissionne donc de mes mandats locaux et de mon mandat national. Car, comment continuer en effet de cautionner, par le simple fait de peupler les théâtres que sont les conseils fédéraux et les conseils nationaux, le soutien à une politique d’austérité, en phase avec des traités que le peuple ne cesse de rejeter depuis 2005 ? Comment défendre une politique de l’offre fantasmagorique quand il n’y a aucune politique de la demande ? Comment défendre, en se regardant dans la glace, 8 € d’augmentation sur les petites retraites, pris sur le budget autonomie, contre 40 milliards d’aides sans contre-partie aux entreprises ? Comment défendre la hausse de la TVA, impôt le plus injuste socialement, quand aucune réforme de la fiscalité n’est entreprise ?

    Comment défendre un Ministre de l’Emploi qui vilipende les chômeurs tout en acceptant qu’il y ait de moins en moins d’inspecteurs du travail et de plus en plus de chantage au code du travail, aux emplois délocalisés, le tout sur fond de fraude patronale équivalente à 20 milliards ?

    Comment défendre un Ministre du Budget, qui coupe les ressources des collectivités territoriales à coups de serpe, avec les conséquences dramatiques que l’on sait pour l’éducation, la formation, l’aide sociale, l’égalité sur les territoires et qui, s’il ne s’appelle plus Jérôme Cahuzac, reste cependant bienveillant avec les fraudeurs fiscaux qui ponctionnent le budget de l’Etat de 60 milliards d’euros ?

    Comment défendre les reculs de Pierre Moscovici, lorsqu’il était Ministre de l’Economie et des Finances, devant la loi de séparation bancaire, la Taxe Tobin ou encore l’Union bancaire sur le plan européen, et approuver aujourd’hui sa nomination en tant que commissaire d’une institution, qui, à la solde des lobbys et des banques rapaces, dicte sa politique à la France et contribuera à étouffer sa population comme elle le fait toujours en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie ? La liste est tellement longue que l’on pourrait en faire un almanach élyséen.

    Et le parti socialiste devrait défendre cela ?

    Le parti ne veut pas et, pire, ne peut pas, sociologiquement, politiquement, faire émerger le ferment d’une force progressiste capable d’agréger et l’électorat écologiste, éco-socialiste, communiste, nouvelle-donniste et l’électorat populaire dépolitisé et tenté par l’abstention ou le vote FN (ce qui revient au même).

    L’implication au niveau local, à Toulouse, m’a malheureusement confortée dans ces mêmes conclusions douloureuses. Peu de politique, beaucoup de politicaillerie. Serrer les coudes, faire le dos rond. Se taire, attendre que l’orage passe. Même en pleine période d’investiture interne lors des dernières Municipales, nous étions peu à exprimer tout haut ce que nous étions pourtant si nombreux à penser tout bas, au sujet de la politique nationale qui menait le parti, et, plus grave, le pays, dans le mur ; je n’ai jamais renoncé à dire la vérité, qu’on ne me fasse pas de faux procès. Si ces prises de parole avaient dû me coûter ma place sur la liste de Pierre Cohen, je ne les aurais pas retenues pour autant. Et je regrette même que certains n’aient pas osé rompre dans les médias avec le légitimisme au parti, pour assumer le positionnement solidement ancré à gauche et auquel je rendrai toujours hommage, et qui guida pourtant leur action pendant six ans à la tête de la 4ème ville de France.

    Malgré tout, j’ai pu rencontrer de nombreux camarades pour lesquels j’éprouve une vraie amitié ainsi que quelques camarades sincères, passionnés, intéressants. Mais, acceptons-le clairement, on ne peut pas gagner quand les règles sont faites pour vous faire perdre. A mon modeste niveau, j’acte aujourd’hui le fait d’avoir perdu. Du temps et de l’énergie surtout.

    Je m’emploierai désormais à les mettre ailleurs car la politique est partout dans la cité Restant plus que jamais socialiste, je suis certaine que nous nous retrouverons, avec certains de ces camarades, qu’ils demeurent la caution du parti ou qu’ils sortent, « dehors », pour construire ce dont le pays a besoin.

    Amitiés socialistes,

    Laure Durand

  131. Anonyme
    Posted 18 septembre 2014 at 19:53 | Permalien

    merde, pourquoi t’as censuré le passage où elle dit qu’elle a été contrainte d’avorter après 4 mois de grossesse ?

  132. greg
    Posted 18 septembre 2014 at 21:42 | Permalien

    Jérôme Guedj à avancé l’argument sur I Télé que la constitution n’aurait pas permis à Hollande de dissoudre l’Assemblée si le vote de confiance n’avait pas été adopté.

  133. Moh
    Posted 18 septembre 2014 at 21:50 | Permalien

    Avec le raffut inutile et puérile provoqué par les  » Frondeurs « , on en oublie que Cazeneuve et les prétendus socialistes tentent de faire passer des lois liberticides au prétexte de lutter contre des dégénérés voulant se faire sauter le caisson en Syrie.

    Ce quinquennat sera celui de toutes les hontes.

  134. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 23:20 | Permalien

    Chere Laure Durand, chère Camarade,

    Je ne répondrai pas sur le fond à ton billet, je ne suis pas membre du conseil national du parti socialiste, je ne suis pas non plus membre du conseil fédéral de la fédé de Haute-Garonne, ni même membre de la CA de ma section, ni non plus député, ni conseiller général, ni régional, je ne suis même pas conseiller municipal, je suis un obscur militant d’une des 4000 sections socialistes que comptent notre parti. J’habite dans la région Toulousaine, je sais ce qui s’y passe, alors ton cas m’intéresse.
    Ma chère Laure, nous avons participé ensemble depuis le congrès de Reims aux mêmes Assemblées générales de la motion C (un Monde d’avance avec Benoit Hamon et …. Jean-Luc Mélenchon!) je pense que vu ce que tu écris, cela ne doit pas dater d’hier que tu appartiens à une certaine sensibilité. Puis à l’occasion du congrès de Toulouse, toi et un certain nombre de tes camarades, ont cru bon de suivre ce que Gérard Filoche, Emmanuel Maurel ou Marie Noel Linemann avaient décidé c’est à dire de constituer une motion à part rompant l’unité d’UMA qui avait décidé en assemblée générale de négocier avec la motion 1. Je crois encore que vu tes écrits tu faisais partie de ces camarades là.
    Le résultat ne fut pas brillant, c’est le moins que l’on puisse dire, ici à Toulouse!
    Eh bien moi, si tu ne le savais pas, je te l’indique, je n’avais pas suivi, cette voie, on a par erreur inscrit ma signature sur le texte de la motion, sous prétexte que j’avais signé les contributions de ceux qui ont fait cette motion.
    J’ai demandé qu’on retire ma signature, on m’a dit qu’on me fournirait un mot d’excuse en plus afin de confirmer ma bonne foi au pret de ceux qui faisaient soit disant pression sur moi! Je n’ajoute rien, la dessus chacun jugera en son ame et conscience ou se trouve la pression!
    Bref le « repenti » que je suis (dixit Gérard filoche qui me l’a indiqué ici à plusieurs reprises) a en son ame et conscience et à la lumiere de la suite(du rapport Gallois au pacte de responsabilité) décidé de rejoindre votre aventure à la quelle j’avais refusé de participer tout d’abord!
    Alors ma chère Laure est arrivé LaRochelle!
    J’ai appelé, invité crié tant que j’ai pu pour dire que j’avais désiré de me rendre à l’université d’ete du Ps, personne ne m’a répondu (a part ceux qui avaient décidé de ne pas y aller!)

    Oh ma chère laure comme j’aurai aimé que tu dises Camarade tu vas à Larochelle oui on va y aller ensemble, eh bien non tu t’es tu. J-ai été seul à Larochelle, j’ai renoncé à participer au banquet du samedi soir faute de copains connus, j’ai préféré aller seul au resto, je ne t »en veux pas ma chère Laure, je me suis bien amusé, j’ai écouté les camarades, j’ai discuté dans les ateliers!
    Alors un peu d’humilité ma chère Laure, je l’ai déja dit aux autres camarades je ne vous en veux pas, simplement ma chère Laure lorsqu’on est trop peu nombreux pour etre efficace, il ne faut pas faire bande à part, je l’ai dit à Virginie et Nicolas que tu dois connaitre pourquoi etre inefficaces à quelques uns alors qu’à coté des dizaines d’autres nos anciens camarades de 2008 eux sont capables d’organiser des « covoiturages » pour aller à Larochelle!
    Peut etre ma chère Laure t’es tu rendu compte de cela, toi qui a démissioné de plein de mandats, toi qui a une conscience politique bien supérieure à la mienne, mais à mon avis tu as pris une fois de plus la mauvaise décision: imiter le geste de Jean-Luc Mélenchon, celui de Francoise Castex, vous n’étiez déja pas nombreux à la motion3, qu’est que ce sera dans un des nombreux groupuscules à gauche du ps!
    Ah oui ma chère Laure je ne souhaite qu’une seule chose et je ne doute pas que ta conscience politique aiguisée te fera aller dans la bonne direction, je souhaite donc que tu comprennes enfin que si on y arrive pas, c’est parce que on est trop peu nombreux et que ce n’est pas en se divisant qu’on y arrivera!

    Peut etre ce billet sera soumis une fois de plus à l’appréciation des « modérateurs » peu importe, je n’aurai pas perdu mon temps à l’écrire, peut etre le liront-ils et notre ami et Camarade Gérard Filoche aussi.

    Amitiés socialistes à ceux qui sont au ps et à ceux qui n’y sont pas!

  135. Dominique Babouot
    Posted 18 septembre 2014 at 23:31 | Permalien

    Peut etre va-on me trouver puéril ou dépressif!
    Mais la camaraderie a une importance décisive dans une organisation politique, c’est elle qui permet de souder les militants dans l’action!

    Le doute quant à la politique menée déchire le vivre ensemble de notre organisation et la première des choses et de la réparer!

  136. axiome
    Posted 18 septembre 2014 at 23:33 | Permalien

    La FRANCE n’a strictement aucune raison d’intervenir contre l’état islamique en Irak et au levant (E.I.I.L) qui est le résultat abject de la seconde guerre du golfe voulue par les américains qui, à l’époque nous avaient insultés et sanctionnés…
    Nettoyer les écuries d’AUGIAS des yankees n’est pas une activité honorable…
    Les contribuables français vont financer une nouvelle expédition punitive impériale dont le seul résultat sera de produire ex-nihilo un terrorisme anti intérêts français dans le monde entier…
    Les lois liberticides et les politiques régressives-répressives ne protègeront quasiment rien et rendront notre pays encore plus vil et méprisable…

  137. axiome
    Posted 18 septembre 2014 at 23:41 | Permalien

    De plus:
    1/ l’émancipation des peuples sera l’œuvre des peuples eux-mêmes…
    2/ le véritable but des interventions occidentales parait être génocidaire: l’embargo contre l’IRAK a provoqué +ou- 2000000 de morts dont 500000 enfants… La guerre civile en LIBYE est faite pour durer au moins 15 ans… La guerre civile en SYRIE idem…
    3/ Punir SADDAM, punir ASSAD, punir KHADAFFI ne sont que des slogans de basse propagande…

  138. Gilbert Duroux
    Posted 18 septembre 2014 at 23:54 | Permalien

    Babouot : « Peut etre va-on me trouver puéril ou dépressif!
    Mais la camaraderie a une importance décisive dans une organisation politique, c’est elle qui permet de souder les militants dans l’action! »

    Mais de quelle action tu parles ? La seule dont tu t’es vanté, c’est d’avoir été applaudir Valls à La Rochelle, comme toutes les larves incapables de voir qu’il y a une vie en dehors de ce parti de notables complices par lâcheté du MEDEF.
    Grand coup de chapeau à Laure Durand pour sa belle lucidité.

  139. Dominique Babouot
    Posted 19 septembre 2014 at 0:23 | Permalien

    Monsieur Gilbert Duroux

    une fois de plus on va te rafraichir la mémoire, je n’ai pas été applaudir Valls

    Je sui venu à Larochelle pour dire ce que j’avais à dire, bien proche de ce qui se dit ici, la provocation et les insultes en moins!

    A ma grande surprise, On m’a laissé le dire, lors de la séance de cloture je me suis levé pour applaudir vigourusement lorsque Valls a du concèder le maintien des 35 heures alors qu’autour de moi on restait assis, le suis resté assis quand on s’est levé alors que Valls parlait de l’entreprise et que d’autres au fond de la salle le huaient et le sifflaient, je n’avais pas choisi d’etre avec eux mais au milieu des autres tout en affirmant ma différence, c’est une question de courage politique qui est parfois plus efficace que de vociférer en dehors!

    Quant à Laure, je ne sais pas si elle était à Larochelle, je ne l’ai pas vu plus que les autres!

    Rassures toi j’ai transmis mes réactions à Laure Durand dont j’ai le mail, j’attend sa réponse avec impatience, je lui demanderai l’autorisation de publier cette réponse ici, on en saura un peu plus et certains pourraient avoir des surprises, on ne devient pas subitement anarchiste parcequ’on quitte le ps!

  140. Anonyme
    Posted 19 septembre 2014 at 3:52 | Permalien

    Je m’associe au coup de chapeau à Laure Durand, il faut en général beaucoup de courage pour quitter un groupe où on s’est sincèrement investi

  141. archerducher
    Posted 19 septembre 2014 at 7:58 | Permalien

    Cher Mr MrBabouot
    Ce n’est pas pour mettre de l’huile sur le feux,car je trouve vos posts très correct y compris à certaines réponses,mais des Laure Durand,il y en aurait 25% qui aurait déja démissionnés,je ne suis pas là pour faire et être content du demissionnage de beaucoup,mais lorsque qu’on apprend que des ex-membres du GUD tel que LeGuen ( Fillon aussi )qui vis à vis des frondeurs ferait des mouvements d’humeurs dans les couloirs de l’assemblée,voir des menaces….toujours quelques relents d’étudiant je suppose.Cambadélis qui aurait triché sur ces diplômes.
    Comment peut-on avoir ce genres de chef dans un parti et comment le supporter,il faudrait peut-être leur faire sortir les vers du nez.
    Et si c’étaient des sous-marins du FN.

  142. milan
    Posted 19 septembre 2014 at 8:52 | Permalien

    tout est noir

  143. Lionel mutzenberg
    Posted 19 septembre 2014 at 9:11 | Permalien

    Oui, merci à Laure Durand, elle vient de nous démontrer que la gauche, en France, n’est pas morte.
    Quand tous les petits ruisseaux réussiront à se réunir, quand l’unité politique permettra l’unité syndical, l’on pourra commencer à croire au changement.

    Et ne plus voir de triste débat comme hier au soir sur France 2, débat composé majoritairement de nantis, qui ne veulent pas céder la moindre parcelle de leurs privilèges.Plus réacs que les patrons qu’ils prétendent défendre.

    Merci à notre camarade syndicaliste de FO, et à cet employeur, qui ont parlé des vrais sujets qui intéressent nos compatriotes.

    Des différences, des divergences, oui, très certainement, mais rien d’insurmontable.

  144. Dominique Babouot
    Posted 19 septembre 2014 at 9:40 | Permalien

    @ARCHERDUCHER

    Encore l’histoire de Camba!
    Effectivement je n’ai pas réagi lorsque un de nos zélés « veilleurs » a publié l’article de mediapart sur ce site!

    Le fdg a immédiatement réagi demandant à Jean-Cristophe Cambadelis des explication, c’est légitime et tout membre du parti socialiste doit soutenir cette initiative.

    Je suis persuadé que Jean-Cristophe Cambadelis n’a pas triché, j’espère qu’il va poursuivre Mauduit en diffamation, vite fait bien fait!

    En ce qui concerne les insinuations sans preuves prière d’avoir u peu de retenu SVP

    Voici un point de vue relevé sur le site de l’express qui prouvera qu’il faut etre prudent et bien connaitre le sujet avant d’accuser les gens:

    Et à l’époque, l’Université était plus souple que maintenant et on pouvait effectivement passer sa thèse sans avoir de DEA ou de thèse de 3ème cycle. De même, il est arrivé parfois sur proposition du jury, que la thèse de 3ème cycle soit transformée en thèse d’Université pendant la période de transition où la thèse de doctorat d’état a cohabité avec la thèse d’université. Le journaliste est trop jeune pour avoir connu cette époque et il dit des choses erronées. J’ai 65 ans et je suis docteur es Sciences naturelles et maître de conférences à Paris7.

    Ce point de vue était donné en réponse à Mauduit qui affirmait que Camba ne pouvait pas avoir passer sa thèse s’il ne possédait ni le DEA ni la thèse de troisième cycle!

    Conclusion : Les fouilles merdes de journaleux qui nous emmerdent à nous bousculer pour nous passer devant chaque fois qu’il y a une personnalité socialiste avec qui on veut dialoguer, feraient mieux de faire de la vraie information, au lieu de construire des reportages bidons pour prouver que la gauche et la droite c’est pareil!

    meme programme que eux ces merdeux ils soutiennent, meme pourriture

    Bah voyons!

    Ils sont responsables de l’abstention et de la montée du front national cette bande de fumiers!

    Le pire c’est que c’est aussi pour faire de la tune, bandes de fumiers va!

  145. Lionel mutzenberg
    Posted 19 septembre 2014 at 10:45 | Permalien

    Voilà maintenant que notre Dominique BABOUOT, le militant qui reste dans la ligne quoiqu’il arrive, veut donner des leçons de déontologie à un journaliste comme Laurent Mauduit, de Médiapart.
    Certes, personne ne détient, La vérité, mais quand même, si notre camarade veut trouver de la merde, il devrait regarder plus souvent les informations, et plus précisément, celles de nos radios et chaînes publiques.
    Tiens, hier soir sur France 2, avec l’aimable participation de Cambadélis, dont je me fous de savoir si ses diplômes sont vrais ou non, mais qui me révèle que les extrémistes de gauche de ma jeunesse sont aujourd’hui, à droite ou, au parti socialiste, pour défendre le néolibéralisme de François Hollande! ça, c’est de l’évolutionnisme !
    Quoiqu’un dise ce farceur de F.O. Gisbert, pur produit du libéralisme américain.
    Alors, Dominique, toujours pas digéré l’affaire Cahuzac ?
    Ah si Médiapart n’avait pas révélé ce scandale, que nous serions heureux !

  146. archerducher
    Posted 19 septembre 2014 at 11:24 | Permalien

    Mais Le Guen qui faisait parti du GUD,c’était du pipo peut-être,plusieurs frondeurs se plaignent de sa virilité militante

  147. archerducher
    Posted 19 septembre 2014 at 11:39 | Permalien

    Et je rajouterai que les premiers à avoir fait la montée du FN,était bien les socialistes de Mitterrand pour couler avec réussite le Parti Communiste Français.
    Aujourd’hui cela n’a guère changer car en plus vous avez l’appui des médias pour contrecarrer le FdG dont la cible préféré de ceux-ci est Mélenchon,TF1(Bouleau-lèche-cul)Pujadas(super-lèche-cul).
    Remarquez que le ton employé n’est pas le même pour tous,même si vous détestez Mélenchon qui a mon avis ne dit pas que des conneries,ses interventions sur son blog ne sont pas irréalistes,sauf que son webmestre est un peu chiant,contrairement à ce blog de G.Filoche où l’on arrive à s’exprimera !

  148. axiome
    Posted 19 septembre 2014 at 11:48 | Permalien

    Si monsieur Le Guen se comporte comme un PITBULL… il faut le filmer ou l’enregistrer!!!
    Les « erreurs de jeunesse » sont une chose, mais souvent le « vieux » est « hanté » par le jeune à son insu (idéal du moi)…
    En UKRAINE:
    -interdiction du parti communiste, de BOROTBA, du parti socialiste progressiste (arrestations, tabassages, tortures).
    -LOI autorisant l’occupation des logements des réfugiés par des « mal-logés » de l’ouest et du centre (regroupés et déplacés par SVOBODA).
    -Contrat de coopération entre l’armée et les milices armées d’extrême droite (bataillon AZOV, DOMBASS…etc…)
    -La police et PRAVIJ SEKTOR + bandes armées se partagent les tâches de maintien de l’ordre…
    MONSIEUR Le GUEN doit adorer!!!

  149. milan
    Posted 19 septembre 2014 at 12:18 | Permalien

    Madame Valaud Belkacem ce matin sur France info déclare que Francois Hollande est le candidat naturel du PS pour 2017…..sous entendu pas besoin de primaire
    c’est beau la démocratie au PS
    peu de différence avec l ump a vrai dire
    et on s’étonne apres va que les francais n’aient pas le moral

  150. Cécile
    Posted 19 septembre 2014 at 13:15 | Permalien

    babouot comme toutes les autres feignasses de pseudo militants socialo uniquement là pour serrer la main des grands bourgeois et des Kamarads députés me font bien gerber !

    aux prochaines élections on va bien se marrer ! finis le financement public de ce conglomé rats de parasites

  151. milan
    Posted 19 septembre 2014 at 22:17 | Permalien

    le retour de Sarko il est d’autant plus facilité par la politique social libéral de Hollande
    les gens préférent toujours l original a la copie
    quand les députés socialistes ne peuvent répondre que avec la droite ca sera pire , c’est un vrai constat d’impuissance; et d’incompétence
    c’est triste pour la France pour la démocratie

  152. Roubachoff
    Posted 19 septembre 2014 at 22:53 | Permalien

    @MILAN
    Oui, c’est tout à fait ça. Le dernier argument, c’est « avec la droite, ce sera pire ». L’ennui, c’est que chaque jour qui passe lui enlève du poids, puisque nous nous dirigeons inexorablement vers une victoire de la droite en 2017. C’est donc à une sorte de compte à rebours que nos « amis » du PS nous invitent, puisque toute chance d’éviter la défaite est exclue.
    Quant au retour de Sarkozy… Comment la droite peut-elle être aussi bête ? Ce type risque d’exploser en vol à six mois de l’élection, parce qu’il sera inéligible voire condamné à de la prison ferme. Et Juppé lui laisse refaire le coup de « main basse sur le parti » ?

  153. Gilbert Duroux
    Posted 19 septembre 2014 at 23:10 | Permalien

    Quand est-ce que Gérard Filoche osera faire un constat d’échec de son « faites nous confiance, avec la droite ce serait pire » ?
    Cet argument, qui est son fond de commerce pour nous faire taire sur les saloperies de son parti, est inopérant. Il serait temps qu’il s’en rende compte.

  154. JEAN
    Posted 20 septembre 2014 at 0:06 | Permalien

    L’oligarchie néolibérale bipolaire
    (Post-PS) + ( UMP ) fait le lit du néofascisme comme partout dans le monde. Rien de nouveau sous le soleil. Le FN à 25 % il fallait oser le faire !

    Mais n’oublions jamais que 56% des françaises et des français s’abstiennent désormais à chacune des élections.
    56 % ! Là est le point de départ de toute réflexion neuve.

    Notre responsabilité est individuelle et collective. Alors, agissons en conscience désormais au delà des querelles de chapelles. Car tout cela n’a plus beaucoup de sens. Les ruines fumantes sont visibles : Que ce soit le Post-PS ou l’UMP, la promotion des coquins et des médiocres personnes, signe définitivement l’arrêt de mort d’un cycle politique en France.

    Comprenons une bonne fois pour toutes que les dits partis de gouvernements – qui ne gouvernent plus rien du tout en vérité – ne nous représentent plus. ILS NE NOUS REPRÉSENTENT PLUS !

    Ne cherchons plus vainement ailleurs ce que nous vivons directement et de plein fouet : Nous vivons la fin de la 5° République d’essence colonial, autoritaire et privilégiant une même classe sociale. Ce dernier effet s’étant aggravé au fil du temps et de l’Histoire nationale et internationale. Le grand tournant s’effectue dans les années 80 : Chute du Mur de Berlin, fin de l’URSS et décuplement de la rapine capitaliste sous le masque faussement bienveillant du dit libéralisme repensé et relooké comme machine de guerre impitoyable. La dérégulation des marchés signe la perte d’autonomie des peuples et le début de leur paupérisation lente ou rapide.

    Comme le dit si bien Paul Jorion sur son blog, le Néolibéralisme, c’est dans le fond le fascisme des cols blancs et dans la forme
     » le socialisme des nantis  » – Le 1% des plus riches de la planète pompe toute la valeur ajoutée issue des gains de productivité faramineux – Multipliés par 5 depuis les années 60 !

    Ainsi les néolibéraux et leurs affidés où qu’ils soient utilisent tous les leviers institutionnelles, médiatiques, politiques, culturels et économiques à leur disposition pour faire suer le burnous à la majorité afin de capitaliser au maximum en un temps record. C’est une nouvelle confiscation de liberté et d’autonomie pour le commun des mortels qui se voit peu à peu fluer ou chuter brusquement vers un lent et progressif déclassement ou mort sociale. Voire mort réelle lorsque le burnt-out s’ajoute aux suicides sur les lieux de travail.

    Depuis le Krach boursier de 2007 aux USA, le système et l’idéologie néolibérale inventée par Hayek & Friedman présente cependant quelques limites.Ce système fou est à bout de souffle.Les Etats ne pourront pas sauver les marchés financiers et les banques une seconde fois. C’est impossible. Seule la guerre mondiale pourra sauver les Néolibéraux de la faillite économique globale et leur redonner une certaine vigueur la prochaine fois.Est-cela que nous voulons?

    Ne faisons plus semblant de ne rien comprendre. Nous vivons La fin d’un cycle historique. Nous devons reprendre la main par nous mêmes comme le dit si bien Pierre Larrouturou – Livre / La Grande Trahison – Les élites ont abdiqué. A nous de reprendre la main / ed : Flamarrion – N’attendons plus.

    Aux armes Citoyennes !
    Aux armes Citoyens !

    http://www.m6r.fr/

  155. Gilbert Duroux
    Posted 20 septembre 2014 at 11:44 | Permalien

    Il y a une autre question, toute simple, à laquelle devra répondre Gérard. Quand on voit la politique de Sarkozy, puis celle de Hollande, en quoi le parti dit socialiste représente une alternative ?

  156. axiome
    Posted 20 septembre 2014 at 13:59 | Permalien

    SORTIR de l’EUROPE et de l’OTAN c’est URGENT !!!
    Pas pour des raisons économiques et sociales !
    Il faut d’urgence AFFIRMER des valeurs PACIFISTES et ANTI-IMPERIALISTES !!!

    174-VIV dit que la majorité des français veulent l’EURO… C’est vrai. Un intense bourrage de crâne est parvenu à leur faire croire que l’euro est une bonne chose… Et, un autre bourrage de crâne de gôche est parvenu à leur faire croire que l’EUROPE est réformable…

    ATTENTION: les mensonges jamais démentis deviennent FOLIE !!!

  157. Lionel mutzenberg
    Posted 20 septembre 2014 at 14:39 | Permalien

    Ben oui, c’est tellement pire de jour en jour que nos compatriotes n’ont peur, ni de Marine Le Pen, ni de Nicolas Sarkozy.
    Voudrait il éviter à tout prix, en 2017, François Hollande, ou tout autre candidat  » socialiste  » ?

  158. rêveur
    Posted 21 septembre 2014 at 13:30 | Permalien

    Ce qui s’est passé en 1945 est très important
    Comme le dit si bien Bernard Friot , il faut voir ce qui dans le réel est déjà révolution naire et pousser encore plus avant (pour construire un avenir où reviendront « les jours heureux »)

    Voici une conférence gesticulée du réseau salariat …
    http://www.youtube.com/watch?v=7JldyRys94A&feature=youtu.be

    La prochaine étape
    C’est retour à 60 ans (pour les retraites)
    et 32h, 1700…

  159. axiome
    Posted 21 septembre 2014 at 14:17 | Permalien

    5 x 73 = 365…
    Rythmologie sociale = écologie humaine !!!

    RYTHME ACTUEL= 5-2, 5-2, 5-2 (5jours de travail suivis par 2 jours de congés) + 52 semaines par an…
    RYTHME LEGITIME= 3-2, 3-2, 3-2 + 73 semaines par an…

    Le rythme actuel n’est plus supportable pour les enfants et pour les couples…

    Je sais que ce que je propose n’est qu’une réforme… Je sais aussi que la lutte pour des réformes est l’école de guerre du prolétariat!

  160. axiome
    Posted 21 septembre 2014 at 14:27 | Permalien

    NB: les rythmes sociaux (remplacer 52 semaines de 7 jours par 73 semaines de 5 jours) sont compatibles avec des rythmes individuels non-conformistes).
    Un salarié divorcé peut choisir de travailler 1 semaine sur 2 = 5-5, 5-5, 5-5 (5 jours de travail suivis par 5 jours de congés = rythme idéal pour les soignants qui travaillent dans les hôpitaux + pour les divorcés qui ont choisi la garde alternée).

  161. axiome
    Posted 21 septembre 2014 at 14:35 | Permalien

     » Tout révolutionnaire qui ne se réfère pas explicitement à la vie quotidienne et à ce qu’il y a de subversif dans l’amour porte un cadavre dans sa bouche » ( I.S )

  162. rêveur
    Posted 22 septembre 2014 at 8:20 | Permalien

    C’est sûr que dit comme çà, ça fout les j’tons ? mais en même temps, ça sonne assez juste :( malheureusement.

    Par contre, il faut se déprendre de cette sale habitude (que j’ai aussi) de l’appeler socialiste : au moins tant qu’il n’aura pas explicitement dit en quoi il l’est ?
    Parce que pour l’instant, je vois pas. Et nommer un premier ministre qui a fait le plus petit pourcentage lors des primaires … c’est du foutage de gueule. Ca devrait même être interdit.

    Bon heureusement, y’a le morgon de lapierre pour faire passer çà. Et le cambon de la fille (très bon et moins cher …)

    Et plein d’aut’ trucs encore (bouquin, films, ziques, bouffe etc etc ) pour supporter un peu cette sale période.

    En espérant que 2017 voit passer une équipe de gauche …

  163. rêveur
    Posted 22 septembre 2014 at 8:27 | Permalien

    « Hollande et Valls ne se fendront plus d’aucun autre argument et même le propriétaire de ce blog finira par se rallier totalement et sans condition à cette thèse.  »

    On peut prendre les paris roubachoff,
    mais moi je dirais que non.
    Une boutanche de vin si j’ai tort. Tu me diras où l’envoyer le cas échéant :)

  164. Anonyme
    Posted 22 septembre 2014 at 11:26 | Permalien

    depuis plusieurs jours je ne peux plus lire les commentaires
    toute cette partie apparait en noir
    s’agit il d’une censure?
    dans ce cas nous sommes tombés bien bas

  165. Anonyme
    Posted 22 septembre 2014 at 14:19 | Permalien

    On a voté Hollande pour se débarrasser de Sarkozy, tragique erreur, Hollande n’a fait que préparer retour de son rival dans un grand tintamarre médiatique.

    Et vous pouvez toujours manifester contre le réchauffement (300 000 à NY !) ou autre chose, les journaleux de base vous ignoreront superbement pour tartiner en veux tu en voilà sur le retour de Nabochodonosaure. C’est qu’il faut planter le décor de la prochaine farce électorale, et pas lésiner sur la pommade vu que le public à tendance à fatiguer !

    Je pense de plus en plus qu’il faut raccourcir les mandats, deux ou trois ans c’est bien assez pour trahir ses promesses et écœurer l’électeur. Et ne nous parlez plus de tous les has been, faites tourner bon sang, y a plein de jeunes cons dans nos grandes écoles qui demandent qu’à prendre le relais !

  166. Anonyme
    Posted 22 septembre 2014 at 19:47 | Permalien

    idem Philip Seymour Hoffman.

  167. greg
    Posted 23 septembre 2014 at 12:48 | Permalien

    En ce qui concerne sarko qui traîne toute les casseroles pourris de la terre, attention à ne pas se laisser « bercer » par les chaînes d’infos continue du type BFM TV, ITÉLÉ. Ce sont les pires chaînes de propagande de droite, libérales, au service de bling bling, de la finance. Avec leurs spécialistes autoproclamés sur la politique et l’économie, c’est déjà 2017 pour eux, leur boulot est de laver les cerveaux et de faire déjà admettre que sarko est le sauveur tant attendu.

    Ce sont des chaines d’infos qui personnalisent les politiques et du même coup dépolitisent les gens pour mieux leur faire avaler n’importe quoi.

    Pulvar, Ferrari, Elkrief, Bertholus, Zemmour…Chiens de garde!

  168. Anonyme
    Posted 23 septembre 2014 at 13:40 | Permalien

    ah je regrette, grâce à Audrey Pulvar, on sait que c’est surtout dans le milieu des parfumeurs que c’est des cons.

  169. axiome
    Posted 23 septembre 2014 at 13:48 | Permalien

    Oui, oui, OUI !!!
    Journaputes et journalopes + chiens de garde et flics idéologiques … Pour cette raison-là, parmi d’autres, la FRANCE est encore une REPUBLIQUE mais n’est pas une DEMOCRATIE…

    CEPENDANT:

    Lorsque le mouvement ouvrier ou des subversions s’en donnent les moyens, les ORDURES des média sont obligés de mettre en veilleuse la psychologie cognitive droitière.

    Repensez, SVP; aux infos pendant MAI68, DECEMBRE 1995, débat sur le TCE, …

  170. rêveur
    Posted 23 septembre 2014 at 13:50 | Permalien

    Oui greg,

    quoi que je resterais plus nuancé sur pulvar et que je ne mettrais pas les autres dans le même panier il-elle-s n’ont pas le même degré de « servitude » (en tout cas, ne niquent pas les cerveaux de la même manière et avec la même intensité).

    Reste que la meilleure manière d’éviter de se faire pourrir … est de couper sa télé/radio/presse de comm. et d’ouvrir en grand ses esgourdes et ses paupières au monde alentour, aux grand-e-s intellectuel-le-s qui permettent de s’émanciper etc etc

    Contre la servitude volontaire (ou involontaire), il y a « l’autodéfense intellectuelle ». C’est plus qu’une option, c’est un devoir de …

  171. Parpaillou
    Posted 23 septembre 2014 at 18:37 | Permalien

    Je n’ai jamais été sympathisant socialiste, mais je lis Gérard Filoche depuis longtemps, parce que je le crois sincère et parce que j’apprécie la cohérence de ses choix, la clarté de ses propos et la rigueur de son argumentation (même quand je ne partage ni ses choix, ni ses analyses, ni ses propositions). Ca fait dix jours que j’attends sa réaction, j’espère qu’il n’a pas pris un trop gros coup derrière la tête, et qu’il retrouvera ici le coeur de partager avec nous et ses états d’âme et ses ambitions pour que « vive la gauche » (ou pour qu’elle crève, s’il le faut…). Sursum corda !

  172. Gilles
    Posted 23 septembre 2014 at 21:07 | Permalien

    @ARCHERDUCHER
    Notre Monarque s’en est allé en guerre, pas le temps de s’occuper des basses besognes concernant l’ingrate populace. C’est son obligé de Ministre, premier de son nom, mais aussi appelé Père Fouettard qui administre les affaires courantes et liquide les affaires sociales…euh pardon les acquis sociaux.
    Chantons en cœur:
    Ah ça ira
    ça ira
    ça ira
    les aristocrates à la lanterne
    Ah ça ira
    ça ira
    ça ira
    Les aristocrates on les pendra

  173. françois 70
    Posted 24 septembre 2014 at 8:55 | Permalien

    Il ne s’est pas trouvé un seul député « socialiste » pour voter contre la confiance au gouvernement le plus pro-capitaliste que la France ait connu depuis la Libération!!!!!
    Mais Gérard a raison, il faut inlassablement poursuivre le combat interne: rien ne dit qu’en 2097 il ne se trouvera pas un député socialiste qui,après avoir étudié les œuvres complètes de Filoche, votera contre un gouvernement de droite…
    L’avenir est plein d’espoir!

  174. rêveur
    Posted 24 septembre 2014 at 11:01 | Permalien

    En 1935 … les français.e.s n’auraient jamais pensé pouvoir traverser la france pour aller voir la mer … en 1936, le front popu, et les grosses manifs des années antérieures amènent leurs fruits
    2 SEMAINES DE CONGES PAYEES

    En 1750 … l’apostasie était encore passible de la roue…
    Et mieux valait pas trop être protestant, noir, athée … aujourd’hui on peut être athé-e, se marrier entre religions ou sans religion, lire de la presse satirique, lutter pour l’émancipation ….

    Du temps de Descartes, on n’étudiait pas les corps morts (autopsies) because l’âme et toutes les niaiseries…

    l fut un temps pas si lontain ou la terre était pate, au centre de l’univers; et le soleil tournait autour …

    alors les prévisions en 2097 … même si c’est pour être drôle … restent hautement aléatoires.
    Autant se concentrer sur l’avenir proche …
    SAlaire à vie
    redistribution des richesses
    soutien scolaire gratuit (comme en finlande)
    embaucher plus de profs, de contrôlleurs des impôts
    réécrire collectivement la constitution
    passer à la 6 ème république
    permettre aux ouvrier.e.s de diriger collectivement les usines

    etc etc

    l’avenir est à inventer

  175. Julien
    Posted 24 septembre 2014 at 13:05 | Permalien

    A Mr Filoche, cet extrait d’une lettre d’Engels envoyée à Marx — en date du 13 février 1851 : «Comment des gens comme nous, qui fuient comme la peste les positions officielles, peuvent-ils avoir leur place dans un “parti” ? Que nous importe un “parti ” à nous qui crachons sur la popularité, à nous qui commençons à ne plus savoir où nous en sommes dès que nous nous mettons à devenir populaires? Que nous importe un “parti” c’est-à-dire une bande d’ânes qui ne jurent que par nous parce qu’ils nous considèrent comme leurs égaux?»

  176. Anonyme
    Posted 24 septembre 2014 at 19:39 | Permalien

    lire
    http://www.humanite.fr/les-inspecteurs-du-travail-denoncent-la-criminalisation-de-leur-mouvement-552486

  177. rêveur
    Posted 26 septembre 2014 at 4:59 | Permalien

    « Sisyphe enchaîné » … sûr que ça pousse pas tellement au combat

    Et pourtant, le même Camus écrivait aussi « l’homme révolté »

    Bref, on est pas obligé de subir un soi disant « destin », on peut essayer de « comprendre » ce qui fait que nous pensons ce que nous pensons.

    Quels sont les mécanismes de dominations qui nous régissent.
    Du moment où l’homme met au jour la pesanteur, l’aviation n’est plus loin (on le comprenant, il saisit aussi comment voler, i.e s’en abstraire).

    Comprendre par exemple que la cotisation sociale n’est pas « Une charge », mais un moyen d’émancipation. Idem pour les retraites.
    S’étendront-elles au salaire à vie pour tou.te.s ou seront-ellles anéanties par le patronnat qui lorgne sur leur destruction depuis … leur création
    (cf « raccrocher le pays au mone, en finir avec 1945″. Le papier de kessler, dans challenge … en 2011).

    Que le PS s’ancre à gauche ou rejoigne la droite … le m’en carre. Le plus important c’est d’avoir des billes pour argumenter, détricoter le discours libéral.

    Gérard m’en file.

    Par contre non, je ne la vois pas « déclarative », l’adhésion à la gauche. On peut pas seulement le déclarer et repousser l’âge des retraites, ne pas amnistier les syndiqués qui ont simplement défendus les salarié-e-s de leurs usines, envoyer des flics aux manifestants de NDDL (le 22 fevrer dernier à nantes, par exemple), ou aux manifestant.e.s de PSA aulnay…
    Etc etc etc

    Je ne sais pas si « c’est pire que la droite » (il aurait fallu qu’elle gouverne pour en juger … elle aurait peut être choisi les mêmes « réformes », peut-être aurait-elle encore plus loin?), en revanche je sais que nous devons absolument nous réapproprier notre histoire sociale. (les acquis n’ont pas été donné mais conquis).

    Nous ne sommes pas obligés/condamnés à pousser notre rocher.
    On peut essayer de répartir mieux les richesses. Et y’en a un sacré paquet. Y’en a jamais eu autant dixit gégé.

    Ah le Morgon de lap!erre … possible que gérard soit tombé dedans … avec Bob
    Bah, santé alors!

  178. sylvie
    Posted 28 septembre 2014 at 12:15 | Permalien

    à Dominique Badouot :

    Vous vous êtes levé pour applaudir Valls à la Rochelle quand il a dit qu’il maintenait les 35 heures alors que certains restaient assis…

    Vous n’avez pas compris que c’était de la com ! ? il lui fallait cette image pour les média !. Alors, il a pris ce sujet et vous comme un grand benêt vous êtes tombé dans le panneau ! Ca sentait la manipulation,
    Bravo à ceux qui ne l’ont pas applaudi !

  179. Posted 28 septembre 2014 at 18:31 | Permalien

    mon cher monsieur,
    quand je ne suis pas en mesure de répondre, il existe, D&S revue mensuelle depuis 21 ans, c’est la base de référence de toutes nos positions
    il existe une lettre hebdomadaire de D&S depuis trois ans, diffusée à 50 000 exemplaires
    il y a le site de D&S…
    arrêtez votre bashing, lisez donc

  180. Posted 29 septembre 2014 at 5:42 | Permalien

    mais c’est pas vrai… vous etes epuisant et inintéressant

  181. Posted 29 septembre 2014 at 5:43 | Permalien

    nul n’est « rrrrevolutionnaire » ou « rrreformiste » cela se juge en action… je moment venu
    c’est plus sur, en général, il y a des surprises

  182. Posted 29 septembre 2014 at 5:55 | Permalien

    Zone du 26 septembre

    Ça y est, un troisième otage vient d’être décapité.

    Pour cisailler le cou d’un mec avec un couteau, tout en se faisant filmer, faut vraiment être chtarbé à mort, être complètement à la masse, irrécupérable.

    À part les drogues vraiment dures, genre crack ou meth, il n’y a guère que les religions qui soient capables de bousiller les neurones de connards à ce point-là.

    Pour l’instant, avec les cinglés islamistes, on n’a pas trop à se plaindre, ils n’y vont que sur la pointe des pieds, un par un, mais quand ils vont s’y mettre, sans même se dissimuler le visage, comme les catholiques envers les protestants à la Saint-Barthélémy et envers les mécréants lors de l’Inquisition, ça va saigner pour de bon, bien plus, et beaucoup plus longtemps!

    Je ne cesse de vous le dire depuis des années, mais je vous le répète à cette dramatique occasion, il faut de toute urgence éradiquer toutes les religions, qui sont responsables de leurs fanatiques, si on veut échapper à la grande boucherie finale.

    Elles sont beaucoup plus dangereuses que le réchauffement climatique, que le trou de la couche d’ozone et que la disparition inévitable de la plupart des espèces animales.

    C’est une question de vie ou de mort, c’est moi qui vous le di!

    Amen !

  183. Posted 29 septembre 2014 at 5:58 | Permalien

    http://www.inegalites.fr/IMG/pdf/hautsrevenuslandais.pdf

    - au sein des 5 % des foyers les plus riches, les revenus déclarés ont augmenté de 11% depuis 1998 ;

    - au sein des 1 % des foyers les plus riches, ils ont augmenté de 19% ;

    - au sein des 0,1 % les plus riches de 32%

    - et au sein des 0,.01% les plus riches de près de 43%.

  184. Anonyme
    Posted 29 septembre 2014 at 7:04 | Permalien

    quitte à censurer, faudrait censurer bien parce que je remarque que en n° 191, il y a super nanny qui est venue faire de l’audience…

  185. Posted 29 septembre 2014 at 9:16 | Permalien

    j’ai pas pu le lire, et il est sans doute approximatif, ils m’appellent et me font dire a peu pres ce qu’ils veulent…

  186. Anonyme
    Posted 29 septembre 2014 at 9:35 | Permalien

    forcément c’est devenu le n° 172 super nanny !

    Peu de gens voient l’utilité de libérer une demi-journée pour s’occuper de leurs mioches…

  187. Renaud
    Posted 29 septembre 2014 at 12:13 | Permalien

    réponse à GF du post 174
    on voit que tu t’es réveillé, de 230 post on est passé à 179, tu a drolement taillé
    et qui est en mesure de dire si c’est ininterressant, toi tout seul?
    a la limite faisons comme dans le maillon faible, votons pour les plus nuls, mais pas un homme seul, sinon ce blog ne sert plus a rien, il n’y a plus rien à discuter, cela s’appelle la censure
    que tu zapes les post vraiment insultants, OK, mais la liberté d’expression se doit d’être d’autant plus que tu te dis de gauche, de plus, tout le monde peut voir les coupes après souvent les avoir lues, cela ne donne pas une bonne impression de la démocratie de ce blog
    maintenant, je vais dire quelque chose de parfaitement ininterressant, MV s’est exprimé sur la grève des pilotes en les villipendant, de plus il a clairement dit que cette grève était illégitime, de quel droit décare-t-il une grève illégitime, serait-il contre le droit de grève, ça en a tout l’air, va-t-il en faire cadeau à Gattaz qui va sans doute le demander suite aux déclarations de MV?
    et le PS qui a voté la confiance, estime-t-il la grève illégitime, et toi qu’en penses tu?
    coupes si tu veux n’empêche que l’on doit se poser la question

  188. Posted 29 septembre 2014 at 12:17 | Permalien

    je coupe ce qui est nul in-intéressant et insultant, y’en a assez du rabachage anti PS, du bashing de gens qui ne font rien de mieux, par ailleurs, de l’absence d’arguments réels, d’informations, et surtout a quoi ca sert ? jamais les intervenants de ce type, à part pour radoter à se faire plaisir, ne parlent du contenu des articles du blog,

  189. Anonyme
    Posted 29 septembre 2014 at 12:29 | Permalien

    c’est parce que personne ne voit de différence à la gauche du PS.
    Faut croire que l’idée d’une gauche plurielle qui serait la bonne gauche, voilà c’est ça le contenu du blog.
    La gauche est bonne, la gauche est bonne ( surtout qu’elle a envie d’être là jusque 2017 )

  190. Renaud
    Posted 29 septembre 2014 at 12:54 | Permalien

    Certes Gérard, certes
    Mais tu ne réponds pas à mes interrogations
    Qu’est ce qui est nul
    Qu’est ce qui est insultant
    Qu’est qui est inintéressant
    Est ce toi seul qui juge
    Et enfin que penses tu, en tant que membre du bureau, des déclarations de MV sur la grève

  191. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 14:19 | Permalien

    Mr Filoche, le « bashing » (ou plutôt la critique) contre le PS n’est pas plus inutile que votre soutien constant à ce parti.
    Votre ultime argument pour défendre le PS est que « la droite ferait pire ». Mais comme l’ecrivait quelqu’un ici même, cet argument se dévalorise chaque jour un peu plus quand la politique du PS mène au retour de la droite.

    Cette objection relève-t-elle du bashing ? mérite-t-elle une réponse ou un coup de ciseau ?

    Savoir si, lorsqu’on est de gauche, on doit soutenir ou pas le PS est un débat parfaitement légitime lorsqu’on assiste, sous un gvrnt socialiste, au retour de Sarko et à la montée du FN. Manifestement vous peinez à convaincre, et ce n’est pas forcément parce que vos lecteurs sont nuls !

  192. Posted 29 septembre 2014 at 15:10 | Permalien

    nous militons OU nous voulons, et vous, OU vous voulez…

    VOUS NE FAITES RIEN DE PLUS PROBANT, DE PLUS EFFICACE, DE PLUS CONVAINCANT ( a part nous harceler en vain)
    et le FDG se disloque (parce qu’il a commis l’erreur enorme de JLM de croire qu’une partie de la gauche allait l’emporter contre l’autre
    ii y a un seul salariat il y a une seule gauche,
    il y a 17 partis de gauche, 30 orientations en leur sein, et 8 syndicats
    rien, rien, rien de grand JAMAIS ne s’est fait depuis 100 ans sans unité de TOUTE la gauche
    on doit tout ce qu’on a a l’unité de toute la gauche (secu, retraite, code du travail, congés payés, etc…)
    si le PS perd toute la gauche perd, c’est triste hein, mais c’est ainsi,
    JLM aurait du se battre pour l’unité de toute la gauche sur une bonne orientation… il a tempêté, insulte, claironne, mais les imprécateurs ça ne sert a rien, et… ça échoue

    vous ne savez pas encore les différences entre
    l’exécutif,
    les députés,
    le PS ?
    qui vous fait juge de QUI nous convainquons, nous sommes 12 000 dans notre motion… et vous ?
    nous atteignons 25 000 avec la motion 4… et vous ?
    et environ 40 000 quand nous sommes en alliance avec « UMA » (Hamon, Emmanuelli)
    il y a une majorité à plus de 50 000 si on ajoute « les aubrystes »…
    on peut estimer le PS actuel à 80 000 votants…
    et la droite du parti se compte a partir de 5 % jusqu’à … nous verrons, vu qu’ils ont le pouvoir…
    nous appelons les 3 millions de participants aux primaires de 2011 à nous rejoindre avant le congres…

    et ensuite, oui, la droite ferait pire, dans TOUS les cas de figure, et cet argument se renforce pour ceux qui les lisent,

    enfin, Nous, Gauche socialiste n’utilisons pas des termes comme « soutenir le PS » ça voudrait dire quoi ? Le PS n’a JAMAIS VOTE LA POLITIQUE DE VALLS,
    LE PS est aussi hétérogène, pluraliste que le front de gauche !
    enfin si on soutient le PS c’est CONTRE LA DROITE, pas pour la politique que suit actuellement l’exécutif qui est issu de ses rangs…
    cet exécutif a été imposé au PS et 80 % des adhérents PS n’approuvent pas la politique qu’il mène,
    mais, pareillement, 100 % des militants PS le soutiennent contre la droite, contre sarkozy et le pen

    en fait vous votre probléme c’est avec la droite, vous etes pas clairs…

  193. Posted 29 septembre 2014 at 15:15 | Permalien

    mais enfin, notre site, notre revue, notre lettre hebdo, a répondu…
    ensuite, oui, ici, je trie de temps en temps car y’en a marre du bashing lancinant,
    on vous a répondu mille fois,
    vous ne savez pas encore les différences entre
    l’exécutif,
    les députés,
    le PS ?
    nous sommes 12 000 dans notre motion… et vous ?
    nous atteignons 25 000 avec la motion 4… et vous ?
    et environ 40 000 quand nous sommes en alliance avec « UMA » (Hamon, Emmanuelli)
    il y a une majorité à plus de 50 000 si on ajoute « les aubrystes »…
    on peut estimer le PS actuel à 80 000 votants…
    et la droite du parti se compte a partir de 5 % jusqu’à … nous verrons, vu qu’ils ont le pouvoir…
    nous appelons les 3 millions de participants aux primaires de 2011 à nous rejoindre avant le congres…

    ON MILITE OU ON VEUT

  194. Posted 29 septembre 2014 at 15:15 | Permalien

    tous les mardis BN du PS de 17 h à 19 h 30
    Jeudi 28 août : réunion socialiste à Cognac
    Vend sam dim 29, 30, 31 septembre : La Rochelle : université d’été du PS
    Vend sam dim 12 13 14 : fête de l’Huma
    jeudi 2 octobre : banquet républicain PS à St-Etienne-du-Rouvray
    Sam dim 4 et 5 octobre : réunion MLG à Bierville 91
    6 au 14 octobre : réunions FSU CGT PS à La Réunion 97
    Jeudi 16 octobre : réunion PS Le Havre
    Vendredi 17 octobre : réunion CGT à Dives-sur-Mer (14)
    Lundi 20 octobre : réunion à Clermont-Ferrand (librairie les volcans) 63
    Mercredi 22 octobre : avec la CGT jour Nîmes le soir à Alès (30)
    Jeudi 23 octobre : réunion PS à Châlons-en-Champagne 51
    27 octobre au 2 novembre vacances scolaires
    Mercredi 12 novembre : cercle Condorcet à Roanne (42)
    vendredi 14 novembre, colloque droit du trav ail Sud paris
    Samedi 15 novembre : réunion à Dieulefit (26)
    Vendredi 21 novembre : soirée à Créteil (94)
    Samedi 22 novembre : Attac Paris festival film « Louise… » (75)
    Mercredi 26 novembre : réunion à Marseille
    Vendredi 28 novembre : réunion à Plessis-Trévise
    samedi 29 novembre : réunion PS Le Perreux

  195. Posted 29 septembre 2014 at 15:16 | Permalien

    vous savez lire ? http://www.democratie-socialisme.org

  196. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 15:21 | Permalien

    J’ajoute, pour vous répondre plus complétement, que j’apprécie en général vos articles qui sont justes, intéressants et instructifs. Le problème c’est qu’ils sont en gros décalage avec vos prises de position dans les réponses aux commentaires, au point qu’on se demande s’ils sont bien écrits par la même personne. C’est peut être ça qui nous retient de les commenter : on ne sait pas à quel G.Filoche on adresse !

  197. Posted 29 septembre 2014 at 15:32 | Permalien

    Bonjour,

    Je commence à en avoir par-dessus la tête des jérémiades récurrentes de Pierre Gattaz et consort sur la complexité du code du travail. Il faut admettre qu’à son habitude il n’est pas précurseur et se contente une fois de plus de reprendre une antienne éculée. En son temps monsieur Saarkozy s’en était déjà saisi, après tant d’autres.

    Il est quand même exaspérant de constater, et dites moi si je me trompe, qu’une grande partie des dispositions dérogatoires ont été introduites pour faire droit aux revendications du patronat, voir aussi de l’état employeur :
    - durée du travail
    - contrat de travail
    - rémunérations
    - …

    Alors quand je constate qu’aucun interlocuteur, institutionnel, syndical, politique ou médiatique ne souligne la cocasserie de voir le principal multiplicateur dénoncer les lourdeurs qu’il provoque, je suis atterré. Mais pourquoi donc personne n’ose prendre ce personnage pour ce qu’il est, un sinistre clown qu’il faut tackler d’urgence, et le fasse savoir.

    Car oui le code du travail est trop lourd : la seule fois où j’ai eu à m’en préoccuper j’ai failli renoncer, et seul un expert a pu m’en a dissuader. Et je parie que la grande majorité des salariés et de leurs représentants sont convaincus, ou le seraient facilement, que si le code du travail doit être défendu car il nous protège, il est aussi trop complexe.

    Et par ailleurs sa complexité, qui ne le rend accessible qu’à des spécialistes, contribue à le priver de son caractère démocratique.

    Osons donc une campagne de simplification : SIMPLIFIER C’EST POSSIBLE, en prenant le MEDEF à contre pieds sur, comme lui, une dizaine de propositions :
    - Durée du travail à 35 heures pour tous sans aucune dérogation
    - Un seul statut, le CDI
    - Aucun salaire en dessous du SMIC
    - Aucun dimanche travaillé
    - Suppression du travail de nuit
    - Suppression du travail posté
    - Aucun licenciement sans reclassement
    - Etc …

    En expliquant que ces propositions sont justifiées par le seul souci des demandes de simplification du MEDEF, que la négociation est ouverte, mais que les dérogations ne pourront pas être nombreuses afin de ne pas alourdir le texte…

    Je laisse le soin aux organisations syndicales, aux partis de gauche, aux inspecteurs du travail et aux créatifs de compléter ou de modifier la liste, de construire les arguments pour la défendre, et d’inventer les modalités de la mise en scène.

    Les objectifs étant :
    - de faire savoir que le principal bénéficiaire de la complexité c’est le MEDEF lui-même, bref d’arroser l’arroseur.
    - de défendre des revendications simples, claires et unificatrices, bref de remettre les pendules revendicatives à l’heure

    Bien entendu le tout devra être défendu avec le plus grand sérieux en s’appuyant sur les travaux d’experts indépendants…

    On pourra alors introduire, pas trop tôt, quelques « Coluchades » afin de déclencher une franche rigolade, si on ne perd pas de vue que le rire peut aussi être un élément du rapport de force et qu’on sait s’en servir.

    Cela pourrait alors faire une campagne assez cocasse, mais surtout j’en suis convaincu assez efficace pour détricoter une par une les prétentions du MEDEF à faire la leçon à la France.

    Mais tout ceci n’est bien sûr qu’un concept sur lequel je ne revendique aucun droit et que de plus je serai ravi de voir pillé… Et même si on m’en fourni les thèmes je me propose pour participer bénévolement à l’élaboration des éléments de langages.

    Saint Denis le 22 septembre 2014
    Pierre Mauduit

  198. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 15:35 | Permalien

    Tant que le PS, dirigé par Mr Cambadelis, soutient le gouvernement, il est évidement redevable de sa politique. Si certains au sein du PS sont sur une autre ligne, ils n’ont hélas aucune influence sur les décisions et j’ai peur que ça ne soit pas prés de changer.

    L’unité de la gauche d’accord, mais seulement de la gauche. Aucun soutien à Vals et Hollande et Cie, aucune union avec eux. Ce serait, comme vous dites suicidaire. Unité avec les socialistes qui rompent clairement avec eux, d’accord.

    Une petite remarque, je ne suis ni agressif ni méprisant dans mes commentaires, merci de faire de même.

  199. Posted 29 septembre 2014 at 15:40 | Permalien

    he bien non il n’y a pas de décalage, la gauche socialiste defend les positions que je defends que D&S defend et vice versa,
    nous sommes pour un parti pluraliste de toute la gauche
    nous n’avons aucun souci a militer en tant que gauche socialiste, nous ne sommes comptables que de nos positions et celles ci figurent dans la revue D&S depuis 21 ans chaque mois ainsi que sur ce blog, sur notre, site, nos livres, note lettre hebdo…

  200. Posted 29 septembre 2014 at 15:53 | Permalien

    …que vous ayez « peur » ou non « que ce ne soit pas près de changer »… quel intéret ? la peur de ne pas réussir tout de suite ne guide pas une politique
    vous voulez changer le monde mais croyez qu’on ne peut pas changer le PS ? vous avez un petit problème de raisonnement
    Valls et Hollande sont élus par les voix de la gauche et grâce à la gauche, la gauche est majoritaire dans ce pays, même si son exécutif ne fait pas la politique voulue par la majorité des électeurs de gauche (qui d’ailleurs et du coup s’abstiennent)
    en quatre occasions le PS dirigé par Cambadelis, s’est distingué de gvt l’autre semaine : les 35 h, les seuils sociaux, le travail le dimanche, et les propos de Rebsamen contre les chômeurs, parfois nous pesons, même si c’est trop peu et trop rarement

    l’unite qui a réussi depuis 1936, 1945, 1981, c’était l’unite de toute la gauche, pas d’une scission de la gauche

  201. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 15:57 | Permalien

    Quant à soutenir tout de même la droite du PS face à l’UMP, comme vous le préconisez, parce que ce serait moins pire, c’est le cœur de notre désaccord. Selon moi ça ne serait ni efficace ni souhaitable. Ça pourrait même favoriser la montée du FN. Je suis prêt à voter à droite si c’est le seul moyen d’éviter que MLP arrive au pouvoir. Elle a déjà assez conquis de pouvoir ces derniers temps !

  202. Posted 29 septembre 2014 at 16:01 | Permalien

    voila tout est dit, c’est avec la droite que vous n’êtes pas clair !
    « je suis prêt à voter à droite » si c’est pour éviter MLP…
    vous voila vous qui ne voulez pas voter Valls ou Hollande….. l’apôtre d’un front républicain qui n’est pas encore nécessaire, prêt a revoter Chirac ! pas moi, pas nous
    nous votons par principe contre tout parti de droite

  203. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 16:06 | Permalien

    Dont acte pour le distingo Cambadelis/gouvernement. Il a lâché un peu de lest, c’est vrai.

    Quant à vouloir changer le Monde… ne rêvons pas, pour l’instant il s’agit plutôt de le retenir d’empirer trop vite !

  204. gauchiste
    Posted 29 septembre 2014 at 16:15 | Permalien

    le front republicain  » pas encore necessaire » le deviendra si Hollande risque de perdre face à MLP au deuxième tour . Et ça ça pourrait bien arriver rapidement. Evidement je prefererais qu’il y ait une alternative credible à gauche. Credible, donc sans Vals et Hollande.

  205. françois 70
    Posted 30 septembre 2014 at 7:34 | Permalien

    @ 191:
    « Nous sommes pour un parti pluraliste de toute la gauche’.
    Question:le banquier néolibéral Macron, spéculateur millionnaire,a-t-il vocation à faire partie de ce parti pluraliste?

  206. Posted 30 septembre 2014 at 9:27 | Permalien

    dans un parti de toute la gauche, nul n’aura le droit d’exclure, il visera à rassembler, et s’il rassemble toute la gauche democratiquement aucun doute, rien a craindre, tout a esperer dde cette unité, son programme ne sera ni social libéral ni gauchiste, il sera au coeur de la gauche

  207. françois 70
    Posted 30 septembre 2014 at 16:25 | Permalien

    Merci d’avoir répondu avec sincérité. Ta réponse explique parfaitement le fait que tu restes et resteras dans un parti désormais néolibéral.
    Pour ma part il est tout à fait exclu d’être dans le même parti que des ennemis de classe comme Macron.

  208. Posted 30 septembre 2014 at 22:01 | Permalien

    « un parti désormais néolibéral » ? depuis quand ?

  209. Posted 2 octobre 2014 at 10:04 | Permalien

    Communiqué de presse des occupants du forum « Paris pour l’emploi » et de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France
    Paris, Le 01/10/2014
    NOUS NE VOULONS PAS ÊTRE DES CHINOIS.
    La volonté du gouvernement : la radiation des 4 chômeurs indemnisés sur 10 pour n’avoir pas accepté d’emplois inexistants ou ultra-précaires… Chronique d’un esclavagisme programmé ?
    Nous, chômeurs, précaires, intérimaires, intermittents de l’emploi, avec ou sans papiers, occupons ce jeudi 2 octobre, le forum PARIS POUR L’EMPLOI.
    Alors que se prépare ce jour une réunion plénière de la table dite « de la mission Valls » où, jusqu’à présent, personne n’a répondu à aucunes de nos demandes (l’ouverture de véritables négociations, l’accès aux chiffres bruts de l’UNEDIC pour l’expertise des différentes propositions, dont celles portées par le Comité de suivi de l’intermittence), Mr Rebsamen prévoit de se rendre au forum PARIS POUR L’EMPLOI afin de médiatiser sa préoccupation pour l’emploi.
    N’ayant pas eu l’occasion de le croiser hier au départ de notre manifestation devant son ministère, nous profitons de celle-ci afin de répondre à ses dernières déclarations :
    Monsieur le Ministre – puisque vous renoncez à l’appellation de votre ministère devant l’Assemblée Nationale –,
    Vous avez demandé à Pôle Emploi de renforcer le contrôle des chômeurs. Nous vous répondons que vous feriez mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le non-paiement des cotisations sociales qui s’élève à plus de 20 milliards d’euros par an.
    Vous n’avez de cesse de laisser penser que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, alors que celui-ci découle d’une gestion mafieuse de l’UNEDIC.
    Sur ces 2 jours, le forum PARIS POUR L’EMPLOI propose 10 000 offres d’emploi, nous constatons que c’est 5 000 offres de moins que l’an dernier : comment voulez-vous que 3,4 millions de chômeurs – pour ne compter que ceux de la « catégorie A1 » – recherchent des emplois inexistants ? L’an dernier, ils étaient 56 000 chômeurs à venir à ce forum. Considérez-vous les 3 000 344 autres chômeurs de la « catégorie A » comme des fraudeurs ?
    Plus de la moitié d’entre eux ne pas indemnisés, comptez-vous donc radier de Pôle Emploi les 4 chômeurs sur 10 encore indemnisés pour n’avoir pas bien cherché un emploi inexistant ?
    1 Catégorie A : chômeurs n’ayant pas travaillé durant le mois. / Catégorie B : chômeurs ayant exercé une activité réduite de moins de 78h. / Catégorie C : Chômeurs ayant exercé une activité réduite de plus de 78h

    Communiqué de presse des occupants du forum « Paris pour l’emploi » et de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France
    Paris, Le 01/10/2014
    En outre, vous savez bien que 90% des embauches se font en CDD : avez-vous la naïveté de croire que ce forum propose 10 000 postes en CDI ?
    Sur ces 10 000 potentielles prise de poste, combien de contrats se termineront avec l’ouverture de droits au chômage ?
    Votre démarche est claire : vous cherchez à priver de droit les 4 chômeurs sur 10 encore indemnisé. Et après ?
    Le MEDEF propose son grand plan de précarisation de l’emploi, allez-vous continuer à orchestrer la casse des droits du travail avec celles des droits sociaux ?
    Avec ses lois Hartz, en 10 ans, l’Allemagne est devenue championne d’Europe de l’emploi précaire et des bas salaires, tenez-vous à la détrôner ?
    Voulez-vous que les 25 millions de salariés français qui financent l’UNEDIC deviennent aussi précaires que les travailleurs chinois ?
    Nous vous répondons qu’avoir le droit à l’emploi, c’est avoir le droit de choisir son emploi.
    Pas d’emploi sans droits sociaux.
    Tant que la convention d’assurance chômage que vous avez agréée le 26 juin 2014 ne sera pas abrogée et que les premiers concernés ne seront pas acteurs des futurs négociations, nos actions ne connaitront pas de pause.
    Voilà ce que nous sommes venus dire ce matin au Ministre du Travail et du Dialogue social.
    Nous exigeons que notre système de protection sociale soit adapté à la discontinuité de l’emploi, les contrats courts, l’intérim.
    Nous nous battons pour que 10 chômeurs sur 10 soient indemnisés
    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.
    La Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France
    http://www.cip-idf.org
    Contacts Presse :
    Claire Marx : 06 60 45 10 76 Laura Pailler : 06 31 12 29 05

  210. Posted 3 octobre 2014 at 10:04 | Permalien

    laisser entendre qu il est légitime a un gouvernement socialiste élu en pleine connaissance de la crise économique de pratiquer une politique de centre droit sous le prétexte que ce serait une politique libérale qui serait appliquée par l opposition si celle ci revenait au pouvoir , donc encore plus pénible pour les classes moyennes et populaires consiste a accepter un mensonge et une malhonneteté.
    Cette politique n’est pas celle voulue par le peuple et rien ne doit justifier que cette politique soit mise en place et poursuivie
    et tous ceux qui comme Monsieur Filoche acceptent cela trahissent.
    Pas étonnant que les ouvriers et salariés modestes se détournent de plus en plus du PS

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