Vite, un congrès – démocratique – du Parti socialiste !

Les débats font rage entre responsables socialistes, le congrès commence sur les chapeaux de roue mais sans que, malheureusement, aucune date officielle ait encore été fixée. Nos statuts prévoient un congrès à mi-mandat présidentiel. C’est maintenant. Alors ne tardons plus. Les militants doivent être consultés sur la ligne politique du gouvernement, de plus en plus ouvertement libérale et en contradiction avec toutes les orientations débattues et adoptées par le Parti socialiste, comme avec les « 60 engagements de François Hollande ». Jean-Christophe Cambadelis a raison : « les courants socialistes doivent débattre sans se battre. » Sans le cadre organisé d’un congrès, avec dépôt de texte de contributions puis de motions, le débat risque de ne se dérouler que par médias interposés et sans que les militants puissent y participer. Vite, vite un congrès !

Une politique gouvernementale passéiste

Manuel Valls est passé à l’offensive contre une gauche qui serait  « passéiste » , alors que lui serait un « pragmatique moderne ». Or, si l’on regarde de près, sa politique n’a rien de moderne mais reproduit, sous la pression du Medef et de la Commission européenne, presque point par point la politique qui était menée en Europe à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, notamment durant les années 1920 et 1930. Une politique qui avait mené, faut-il le rappeler, à une crise économique d’une incroyable violence et à l’arrivée au pouvoir des nazis, d’abord en Allemagne, puis sur tout le continent européen.

La confiance faite à la toute puissance des marchés, à sa « main invisible » qui produirait nécessairement l’harmonie économie et sociale redevient le dogme dominant. Il avait, en pratique, abouti à la crise de 1929 et à celle de 2007-2008 après qu’aient éclaté les bulles spéculatives que cette confiance béate avait laissées gonfler démesurément.
La bride sur le cou laissée aux banques et à la finance internationale était à l’origine de la crise de 1929 et de celle de 2007-2008. Rien n’a changé depuis cette dernière crise et tous les ingrédients d’une nouvelle crise financière se rassemblent de nouveau. Les derniers soubresauts des bourses mondiales sont l’expression de ces mouvements souterrains, prêts à produire une nouvelle irruption volcanique. Tout ce passe, en effet, comme si l’on avait recommencé à construire une nouvelle centrale nucléaire sur le site de Fukushima sans même avoir pu arrêter la fusion des précédents réacteurs. La fusion de ces réacteurs continue sous la forme d’une dette privée transformée en une gigantesque dette publique qui hypothèque gravement la possibilité de sortir de la crise économique et sociale que nous subissons aujourd’hui.
La mondialisation financière qui dominait déjà l’économie à la fin du XIXe siècle nous est, aujourd’hui présentée, après la parenthèse des « 30 glorieuses » entre 1945 et 1975, comme un horizon indépassable, qui serait, de surcroît, d’une incroyable modernité.
La politique de restriction des déficits budgétaires n’est plus aujourd’hui menée sous le fouet de l’étalon-or et du « Franc fort » mais sous celui de l’euro cher, de la Commission européenne et des ses dogmes.
La politique déflationniste de baisse des salaires (gel du point d’indice de la Fonction publique, absence de coup de pouces pour le Smic, baisse des prestations sociales) menée par Manuel Valls est dans la lignée de la politique menée dans les années 1930 par Heinrich Brüning en Allemagne et Pierre Laval en France. La politique du « New Deal » conduite par Franklin D. Roosevelt, à peu près au même moment, se situait à l’exact opposée de la politique allemande et français. C’est pourtant, sans le moindre souci de cohérence, du « New Deal » que se réclame Manuel Valls.
Débat : oui ! Invectives et menaces : non !

On a entendu des demandes d’exclusion de Gérard Filoche parce qu’il rappelle la responsabilité de Total dans les affaires et son soutien à la dictature militaire birmane. Benoît Hamon et Aurélie Filippetti reçoivent l’injonction de quitter le PS parce qu’ils se sont abstenus lors du vote du Budget à l’Assemblée. Stop ! Arrêtons ces faux procès ! Le délit d’opinion n’existe pas chez les socialistes, pas davantage que dans notre République. Ni Jérôme Cahuzac, ni Thomas Thévenoud, ni Jean-Noël Guérini n’ont été l’objet de tant d’attention !

S’agit-il de faire taire des voix de gauche et de faire diversion pour ne pas reconnaître que la majorité qui soutient la politique menée s’étiole chaque jour davantage au sein même de l’Assemblée nationale ?

Ouvrons le débat sur le fond, c’est-à-dire sur l’écart qui se creuse entre la politique mise en œuvre et les attentes des électeurs de gauche. C’est ce qu’attend la gauche ! C’est ce qu’attendent les Socialistes !

 

 

D&S

21 Commentaires

  1. jean-jacques
    Posted 25 octobre 2014 at 13:52 | Permalien

    Entièrement d’accord avec toi, Gérard .
    En 1919,le chancelier Ebert,social démocrate allemand ,s’est accoquiné avec les futurs S.A , pour rétablir l’ordre que les socialistes et communistes troublaient .

  2. Anonyme
    Posted 25 octobre 2014 at 14:18 | Permalien

    « il est juste plein de contradictions que je m’amuse à pointer… Et vous aussi, Réveur, Gilbert  »

    super Nemo. Mais apparemment vous n’êtes pas suffisamment armé intellectuellement pour produire une argumentation serrée et tirer quelquechose de valable de noos « contradictions ».

    D’ailleurs, si vous ne comprenez pas ce que Gilbert vous a parfaitement expliqué, bah … continuez de vous instruire et ça viendra peut-être ?

    « je ne comprends pas que vous ne vous offusquiez pas de cette autorisation de travail des enfants de 10 ans.
    A notre époque, leur place est à l’école… A moins qu’il n’y ait 2 poids et 2 mesures, et si c’est un gaucho qui autorise le travail des enfants, ça va, si c’est un capitaliste, c’est un salopard…. »

    Vous raisonnez mal et surtout faussement…
    Je pense aussi qu’à 1ç ans, la place d’un enfant est à l’école … je dirais même au mois jusqu’à 16…
    mais si des hommes et des femmes légifèrent à 10 pour éviter qu’à 6 ils ne soient à l’usine … c’est déjà un mieux.

    Ca ne me réjouit pas mais je préfères des petits matins insuffisants aux Grands Soirs incertains.

    Et oui, si c’est un libéral gros et gras qui prend la décision, ça m’emmerde… mais si cela a pour but l’émancipation alors c’est un peu différent.
    Même parmi les esclaves, certains défendaient ardemment leur condition (car souvent plus proches des maîtres que d’autres …),
    parfois une loi est prise contraignant la liberté de nuire d’un petit groupe mais améliorant la vie du plus grand nombre.
    Vous regardez constamment vers ce petit groupe et leurs « libertés » (de nuire), je n’en ai rien çà s’couer et ne les écoute pas. Ce qu’ils proposent est inintéressant (à mes yeux)

  3. Gilbert Duroux
    Posted 25 octobre 2014 at 14:27 | Permalien

    Il est trop tard. Valls a gagné. Tous les partis de la social démocraties virent libéral. Il n’y a aucune raison que le parti dit socialiste échappe à l’air du temps. La question qui se pose maintenant : va-t-il éclater ou les « frondeurs » vont-ils finalement rentrer dans le rang dans un parti Vallsisé ?
    Pour moi, il ne fait aucun doute, à partir du moment ou aucun des députés qui étaient contre le budget Valls n’a osé voter contre, que le parti dit socialiste va faire la purge nécessaire pour se préparer à l’alliance avec des partis de droite comme le MODEM.
    Et dans ce schéma, la dissolution apparait de plus en plus probable.

  4. milan
    Posted 25 octobre 2014 at 14:53 | Permalien

    Monsieur Filoche fait le bon constat
    mais il attend  » un sursaut  » de ses amis
    je ne suis pas persuadé qu il y aura un ralliement massif du coté socialiste , je vois plutot comme Gilbert Duroux le coté libéral triompher…hélas
    La plupart préféreront garder leurs places , leurs postes , leurs accréditations plutôt que garder le contact avec leurs électeurs.
    Il faudra donc en passer par un divorce avec la direction du PS pour ceux qui veulent rester honorables et honnetes

  5. J80
    Posted 25 octobre 2014 at 15:57 | Permalien

    Milan écrit, à propos des élus du PS « la plupart préféreront garder leurs places ». Mais de quelles places parle-t-il ? Si le PS continue sa politique actuelle, il n’obtiendra même pas les 52 députés (au lieu de 247, 5 ans auparavant) qu’il avait obtenu en 1993. Il obtiendrait, au mieux, 20 ou 30 députés et en cas de dissolution de l’Assemblée nationale et aucune cohabitation ne serait possible pour François Hollande avec un tel résultat. François Hollande le sait fort bien et y réfléchira sans doute à deux fois avant de mettre un terme, tout ce qu’il y a de plus définitif, à sa carrière politique. Il en va de même pour les élus socialistes qui, plus 2017 se rapprochera, se mettront à craindre pour leur réélection et seront de plus en plus sensibles à la nécessité de changer de politique pour répondre aux attentes de leurs électeurs.

    Gilbert Duroux écrit : « Il est trop tard. Valls a gagné ». Qu’en sait-il ? La politique que mène Manuel Valls pose de plus en plus de questions au sein du PS. Le chômage ne cesse de croître et la croissance (dont il faudrait bien sûr discuter du contenu) n’est pas au rendez-vous. La dette publique et le déficit public ne cessent d’augmenter alors que les politiques d’austérité et de « réformes structurelles » sont, précisément, menées au nom de leur nécessaire réduction. Tout cela commence à devenir très problématique pour de nombreux adhérents de notre parti.

    Les résultats électoraux ne laissent pas non plus indifférents les militants du PS, bien au contraire. Les élections départementales et régionales s’annoncent encore plus catastrophiques, hélas, que les élections municipales ou européennes. Le siège de député Pierre Moscovici risque, hélas là encore, d’être perdu lors de la prochaine élection législative partielle. A chaque fois, les électeurs de gauche (pas seulement ceux du PS) s’abstiennent et c’est le FN qui monte, avec le risque de le voir gagner le siège de Moscovici et, surtout, plusieurs régions.

    Tout cela, les militants du PS le constatent et se posent des questions avec de plus en plus d’acuité. D’autant que l’avenir que leur propose Manuel Valls est tout sauf crédible : devenir une sorte d’UDI-bis, un attelage avec un centre dont Lionel Jospin disait qu’il était comme le « triangle des Bermudes » et que quand on l’atteignait, on disparaissait. Un parti croupion dont la gauche aurait été chassée alors que ce qui a toujours fait la force du PS c’est qu’il apparaissait comme le « parti pluraliste de la gauche ». Un parti dans lequel de nombreuses sensibilités, très différentes, pouvaient coexister.

    La partie est loin d’être perdue pour ceux qui ne confondent pas un processus en cours (la transformation du PS en parti de droite) et son achèvement. Valls avait obtenu 5,63 des suffrages aux primaires de 2011 et ce qu’il essaie de faire aujourd’hui et un putsch : imposer la politique qu’il préconisait alors à des militants et sympathisants qui à 94, 37 % l’avaient refusé.
    Les seuls combats que l’on est sûr de perdre sont ceux que l’on ne mène pas. Il est hors de question de laisser le champ libre à ceux qui veulent changer la nature du Parti Socialiste. Le combat est et sera rude. La la victoire n’est pas certaine, loin de là, mais quelle autre solution que de mettre en pratique ce que préconisait Gramsci  » Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté » ? Il faut analyser lucidement la situation mais ne pas baisser les bras pour autant.

    A la gauche du PS, un certain nombre de militants estiment que plus vite le PS disparaîtra, plus vite une « véritable » gauche pourra se construire. Cette politique de la table rase ne fonctionne nulle part en Europe et surtout pas en France : lorsque le PS dégringole, le FDG et EELV en font autant. La raison en est simple : les électeurs de gauche savent parfaitement que sans unité de la gauche, rien n’est possible. Le seul pays qui s’inscrit en faux contre cette constatation est la Grèce où Syriza est maintenant très largement devant le PS grec (le PASOK) à toutes les élections. Mais cette montée de Syriza s’est faite dans un contexte que nul, à gauche, ne peut souhaiter à notre pays : 28 % de la population active au chômage, une dette publique égale à 173 % du PIB, un pays sous contrôle de la Troïka, un PIB en chute libre de 24 % (au total) depuis 2009, des salaires en baisse de 30 %, en moyenne depuis la même date.

    Pour éviter cela, il n’y a pas 36 solutions mais une seule : un gouvernement appuyé par la majorité actuelle à l’Assemblée Nationale, un gouvernement du PS, du FDG et d’EELV sur un programme de gauche répondant aux aspirations du salariat et non du Medef. C’est ce pourquoi nous nous battons et, même si le combat est difficile, nous pensons que le jeu en vaut la chandelle et que tous ceux qui veulent changer le cours des choses et ne pas seulement le commenter devraient nous y aider.

  6. LaVitreCassée
    Posted 25 octobre 2014 at 16:32 | Permalien

    ANONYME

    Vous raisonnez mal et surtout faussement…
    Je pense aussi qu’à 1ç ans, la place d’un enfant est à l’école … je dirais même au mois jusqu’à 16…
    mais si des hommes et des femmes légifèrent à 10 pour éviter qu’à 6 ils ne soient à l’usine … c’est déjà un mieux.

    Ca ne me réjouit pas mais je préfères des petits matins insuffisants aux Grands Soirs incertains.

    Et oui, si c’est un libéral gros et gras qui prend la décision, ça m’emmerde… mais si cela a pour but l’émancipation alors c’est un peu différent.

    >>> Moralés n’a rien inventé, mais encore une fois je ne peux que constater une incohérence dans les propos des gens de gauche…

    Qui s’est inquiété au 19éme siècle du travail des enfants ???

    C’est le Baron Charles Dupin, Député Libéral de Paris qui fut le premier a déposer une loi limitant le travail des enfants en le 22 mars 1841

    Ce texte marque un premier pas vers l’abolition du travail des enfants et constitue surtout le première « loi ouvrière ».

    « ARTICLE 4 : Les enfants au-dessous de seize ans ne pourront être employés les dimanches et jours de fête reconnus par la loi.

    « ARTICLE 5 : Tout enfant admis devra, jusqu’à l’âge de douze ans, suivre une école. »

    Mais bon, beaucoup continuerons a dire que le libéralisme c’est le mal et que seul le Socialisme représente le bien… Il est triste de voir des gens, a ce point enfermés dans le dogme…

  7. Gilbert Duroux
    Posted 25 octobre 2014 at 16:49 | Permalien

    J80 : « Valls avait obtenu 5,63 des suffrages aux primaires de 2011 et ce qu’il essaie de faire aujourd’hui et un putsch : imposer la politique qu’il préconisait alors à des militants et sympathisants qui à 94, 37 % l’avaient refusé ».

    Vous vous refusez à voir les réalités d’aujourd’hui. Certes, Valls avait obtenu moins de 6 % à la primaire, mais aujourd’hui il est plébiscité comme le meilleur candidat à gauche. Hollande, qui avait remporté la primaire, ne « pèse » plus que 4 % aujourd’hui pour les sympathisant de gauche.

    J80 : « Les seuls combats que l’on est sûr de perdre sont ceux que l’on ne mène pas ».

    Certes, quand on est en capacité de les gagner. Sinon, les seuls combats que l’on est sûr de perdre sont les combats d’arrière-garde.
    Il y aurait eu une lueur d’espoir si les députés du parti prétendument socialiste s’étaient opposés à Valls à l’Assemblée nationale. Vous voyez bien ce que je veux dire quand je parle d’opposition, aussi ne me parlez pas d’abstention, qui est un faux semblant.
    Toutes ces palinodies, ces manœuvres d’avant-congrès sont insupportables pour ceux qui espèrent un renversement de Valls. S’il y a des combats que l’on est sûr de perdre, c’est aussi ceux que l’on fait semblant de mener.
    Vous êtes bien gentil avec votre « gouvernement du PS, du FDG et d’EELV sur un programme de gauche répondant aux aspirations du salariat et non du Medef ». Mais pour que ça arrive, il faudrait d’abord que vous fassiez le ménage dans votre parti « socialiste ». C’est un préalable incontournable.
    Comment pouvez-vous imaginer une seconde qu’à gauche on puisse se rallier à un parti qui est au pouvoir pour mener la politique actuelle ?
    Il faut être un peu sérieux.

  8. rêveur
    Posted 25 octobre 2014 at 16:56 | Permalien

    @ anonyme

     » Qui s’est inquiété au 19éme siècle du travail des enfants ???

    C’est le Baron Charles Dupin, Député Libéral de Paris qui fut le premier a déposer une loi limitant le travail des enfants en le 22 mars 1841  »

    Je ne le savais pas. Là y’a une source, un fait … et ça permet au moins de réfuter ou de confirmer.

    « Mais bon, beaucoup continuerons a dire que le libéralisme c’est le mal et que seul le Socialisme représente le bien…  »

    Bah non, le libéralisme d’Adam Smith tel qu’expliqué par Gilles Ravaud (la dispute des économistes, edition « le bord de l’eau »), ou bien par Noam Chomsky (qui réhabilite Adam smith et explique qu’il ne faut pas le laisser à nos adversaires)

    https://www.youtube.com/watch?v=BMIQ3kHq4dg&list=UU1H_p5P4aaCYqR0W4qsY9GA

    Bref, c’est la pensée complètement sectaire de milton friedman et des économistes de chicago qui (invités par Pinochet à venir mettre en place leurs idées au Chili) qui me paraît une saloperie.

    Le libéralisme d’adam smith est bien plus appréciable.

    Le socialisme est bon s’il permetde l’émancipation humaine… ce qui semble loin d’être le cas actuellement …

    Mais y’a d’autres voix possibles (l’écosocialisme peut-être, ke syndicalisme façon wooblies etc etc)

  9. rêveur
    Posted 25 octobre 2014 at 16:58 | Permalien

    @ la vitre cassée je veux dire

    et anonyme c’était moi, (oublie de signer)

  10. milan
    Posted 25 octobre 2014 at 17:16 | Permalien

    @gilbert Duroux

    je partage ton point de vue
    les frondeurs n’ayant pas été au bout de leur logique le vote contre , l’abstention n’est qu’un miroir aux alouettes qui aveugle ceux qui espèrent encore du ps
    Moi je suis convaincu que ce corps est gangréné et quand on a la gangrène la seule solution c’est de couper le membre malade
    Il est peut etre déja trop tard
    je crains qu il y ai plus de Vallsiste que le croit Gérard Filoche .
    Je ne vois pas de combat interne au ps a ce jour , aucune date de congrès meme…

    @j80

    quand j’écris garder leur place
    c’est leur place immédiate
    car oui après ce sera perdu et pour longtemps.
    La trahison sera longue a etre oubliée

  11. Posted 25 octobre 2014 at 18:02 | Permalien

    A Gérard Filoche,

    Si (mais j’ai comme un doute) votre convocation devant « la Haute autorité du parti chargée des questions d’éthique » (prière de ne pas rire) a lieu, j’aimerais être petite souris pour voir la raclée que vous mettrez aux amis de Cahuzac, DSK etc !

    (Bon, pas besoin, j’imagine bien que vous nous en ferez un compte-rendu!)

  12. Posted 25 octobre 2014 at 18:40 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous conseille la lecture de l’article intitulé « La démagogie fiscale ruine l’espoir d’une société plus juste », disponible à l’adresse suivante: http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1992&id_rubrique=64&id_mot=30&id_groupe=9
    Solidairement.

  13. Jean Jolly
    Posted 25 octobre 2014 at 20:38 | Permalien

    Ça secoue ! (d’ailleurs c’est écrit quelque part, en toutes petites lettres… le salarié aime manger le patron quand il est bon).

    Gérard ne cherche pas à inventer l’eau tiède… il propose de la distribuer à tous, même froide ce serait un progrès… certes paradoxal… mais la lune ne s’est pas créée en un jour…

  14. axiome
    Posted 26 octobre 2014 at 1:04 | Permalien

    Les gens qui ont offert le NOBEL d’économie à cette enflure de Jean TIROLE sont des fumistes et des irresponsables…
    Ils ont beaucoup apprécié les travaux de TIROLE sur la nécessité de réguler les marché de l’énergie et des matières premières… Travaux qui sont vaguement respectables…
    Par-contre, ils n’ont pas mesuré à quel point les thèses de TIROLE sur le marché du travail vont, s’ils étaient validés par les patrons, les saints-dicalistes collabos et les pourriticiens à leur service, être extrêmement nuisibles…
    Il faut préparer une GREVE GENERALE plus hargneuse que MAI68 !!!

  15. Anonyme
    Posted 26 octobre 2014 at 1:21 | Permalien

    ah revoila la greve generale…
    rassure toi camarade
    il y a plus de 6 millions en greve generale chaque mois en France et ca derange personne
    si on veut faire quelque chose qui gene c’est bloquer trains routes metro et avions pendant plusieurs jours mais ça c’est pas pour demain chaque syndicat préférant garder son pré carré

  16. Posted 26 octobre 2014 at 4:59 | Permalien

    c’est le docteur Willermé, rapport sur l’etat physique et mental des ouvriers dans les fabriques 1840
    et marx qui consacra des centaines de pages à l’étude des ouvriers dans les fabriques en GB

  17. JEAN
    Posted 26 octobre 2014 at 5:03 | Permalien

    Vidéos à regarder et à entendre :

     » Corruption, ça suffit !  »

    http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/22/corruption-ca-suffit-le-19-octobre-2014-les-videos/

    Ecoutez bien ce que nous dit Roberto Scarpinato. Regardez la vidéo jusqu’au bout et méditez-là à l’aune de celle de Paul Jorion.

  18. Posted 26 octobre 2014 at 5:37 | Permalien

    EN BREF
    Faut-il radier Jean-Pierre Elkabbach ?

    par Cyrille Rivallan, le 25 octobre 2014

    Encore Jean-Pierre Elkabbach ? Encore ! Son hommage grandiloquent au patron de Total, déguisé en entretien avec Michel Sapin, nous a rappelé à quel point l’inamovible Elkabbach a-do-rait les grands patrons. L’occasion de se souvenir qu’il y a quelques semaines, il était nettement moins tendre avec… les chômeurs, quitte à tricher un peu (beaucoup) avec la réalité et les chiffres.

    Le 3 septembre 2014, s’adressant à Anne Hidalgo invitée sur son plateau, Jean-Pierre Elkabbach déclarait ainsi sur l’antenne d’Europe 1 : « Pôle Emploi va révéler bientôt son enquête, dans quatre régions, la Franche-Comté, Paca, Haute-Normandie, Poitou-Charentes. Est-ce que vous savez combien de demandeurs d’emploi ne cherchent pas d’emploi ? […] Le chiffre sortira vers le 11-12 septembre. C’est 30 %. »

    Cette déclaration n’avait pas manqué de faire du bruit, non pas tant pour ce qu’elle prétendait révéler, mais précisément à cause des soupçons qu’elle nourrissait quant à son bien-fondé. Ainsi, la rubrique « Désintox » de Libération n’avait pas manqué de se faire l’écho de ces soupçons dans l’article « Elkabbach et les chômeurs fraudeurs fantômes ».

    Et le 15 octobre, cette même rubrique nous confirmait ce que nous soupçonnions, à savoir qu’en bon illusionniste, Jean-Pierre Elkabbach avait bel et bien sorti le chiffre de 30% de son chapeau : « Pôle Emploi : le chiffre d’Elkabbach sortait bien de nulle part ».

    Jean-Pierre Elkabbach, dont on peut dire – au risque de le vexer – qu’il compte parmi les journalistes de longue durée, voire même qu’il est en fin de droits à l’antenne, n’est pourtant pas sans savoir que pour pouvoir bénéficier du versement de son allocation d’aide au retour à l’emploi, toute personne inscrite au Pôle Emploi doit impérativement : 1) être en mesure de témoigner de ses recherches effectives d’emploi ; 2) effectuer une déclaration de situation mensuelle où elle précise, entre autres, si elle a travaillé ou non, et si elle est toujours à la recherche d’un emploi.

    L’éditocrate de la rue François Ier nous ayant prouvé là : 1) qu’il n’avait pas fait son travail de recherches… d’informations fiables, qui relève pourtant du strict minimum dans sa profession ; 2) que sa déclaration du 3 septembre 2014 était mensongère (et qu’il n’a pas cru bon, à notre connaissance, de la corriger depuis, malgré le délai de plus d’un mois que nous lui avons laissé), nous nous interrogeons : faut-il envisager de radier Jean-Pierre Elkabbach de l’antenne et le priver de ses émoluments, dont on ne doute pas qu’ils sont autrement moins chiches que ceux des demandeurs d’emploi ?

    Cyrille Rivallan (acrimed)

  19. sylvie
    Posted 26 octobre 2014 at 10:56 | Permalien

    pou moi, c’est trop tard !

    C’était avant les élections qu’il fallait faire un congrès, un programme et s’y tenir après avoir été élu…

    On s’est bien fait avoir. Une fois, pas deux !

  20. milan
    Posted 26 octobre 2014 at 14:01 | Permalien

    @sylvie

    il me semble qu ‘un programme etait défini au moment des primaires
    la lutte contre le chomage ; une grande réforme fiscale bref tout ce qui est important et n’est pas fait
    Elire des personnes qui ne tiennent pas leur engagement ne sert a rien s il n y a pas de sanction comme une révocation automatique et démocratique

  21. vieux militant
    Posted 27 octobre 2014 at 14:59 | Permalien

    Il y a eu des ouvriers pour témoigner de leur condition dès la 1ère moitié du XIXème siècle, et réfléchir à son amélioration : « De la misère des classes laborieuses en Angleterre et en France » d’Eugène Duret. Sous-titre : De la nature de la misère, de son existence, de ses effets, de ses causes, et de l’insuffisance des remèdes qu’on lui a opposés jusqu’ici; avec l’indication des moyens propres à en affranchir les sociétés. 1840. « De l’état des ouvriers et de son amélioration par l’organisation du travail » d’Adolphe Boyer, 1841. Et, d’un « pays » de Gérard : « Mémoire d’un ouvrier rouennais » de Charles Noiret, publié en 1836 ! Honneur à ces obscurs, et honte à Valls, Macron et cie !

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