chers camarades, bonjour,
Le socialisme est une idée neuve,
C’est une idée du XXIe siècle, la société de l’avenir, opposée au capitalisme que nous subissons avec son cortège de misères, d’inégalités, de chômage et de guerres. Nous n’avons pas à renoncer à notre nom : socialistes, il est beau, nous n’avons pas à renoncer à notre histoire, nous avons publié un livre en 2005 qui relatait un siècle d’histoire, de combats de 1905 à 2005, nous avons célébré Jean Jaurès, nous avons adopté une déclaration de principes avec François Hollande, en 2006, elle situait notre parti dans la longue tradition de la Commune de Paris, du Front populaire, de la Libération, de mai 68… C’est avec notre parti dans l’Union de la gauche, avec tous les salariés, que nous avons gagné les 40 h, les 39 h, les 35 h, les congés payés, la sécurité sociale, les retraites, à 60 ans… Nous avons à être fiers de cela. Et nous avons à continuer ce combat.
Bien sur, il faut réussir le quinquennat. Il reste deux ans et demi. Il faut le sauver de l’échec. Car se serait un échec pour toute la gauche. Pire qu’en 1993. Et la droite reviendrait en faisant encore pire, elle détruirait tout ce qui reste de conquêtes du programme du Conseil national de la résistance.
Mais pour sauver le quinquennat, on l’a bien vu, il faut changer de ligne politique. C’est la ligne politique d’austérité du gouvernement, celle qui cherche le soutien du Medef au détriment des salariés, qui nous a fait perdre aux municipales les 23 et 30 mars, et le 25 mai, et a permis que Le Pen soit en tête. La France est de gauche, nos électeurs sont majoritaires, mais ils attendent depuis mai-juin 2012 une politique de gauche et faute de la voir venir, ils s’abstiennent, ce qui fait mécaniquement monter, sans qu’ils progressent en voix, la droite et l’extrême droite.
Le président, jusque là, expliquait que c’était parce qu’on ne voyait pas les résultats de sa politique, et qu’il fallait attendre ces résultats, mais lors de sa dernière conférence de presse, il a changé en affirmant qu’il n’y aurait pas de résultats avant 2017, mais qu’il fallait quand même poursuivre la… même politique, que les « résultats » seraient pour son successeur !
Ce n’est plus le « changement maintenant » ni demain, mais après demain. Evidemment cela n’aidera pas à sauver le quinquennat, nous perdrons massivement les territoriales et les régionales, comme les premiers sondages l’indiquent. C’est malheur de comprendre cela, et de le dire, car cela ne plait à personne, de prévoir une catastrophe, de jouer les Cassandre, on veut la victoire, pas la défaite.
Mais pour la victoire, il faut rassembler sur une politique à gauche. Rassembler, c’est ce que ne fait pas l’actuel gouvernement. Pour rassembler, il ne faut pas exclure des ministres, il faut au contraire, comme le disait François Mitterrand, « rassembler d’abord les socialistes ». Pas leur dire qu’il sont la « gauche passéiste », pas leur dire qu’il sont « une étoile morte », pas leur demander de changer de nom, pas les menacer de « mourir ». Pour gagner il faut rejeter toute tentation putschiste de prendre le Parti à la hussarde à l’occasion de son congrès. Il ne faut pas exclure les ministres du gouvernement, ni les députés du groupe parlementaire, ni les militants du parti. Le moment n’est pas à exclure quiconque, mais à prendre le soin d’intégrer tous les socialistes. Et cela ne peut se faire sur une politique libérale, évidemment. Mais sur une politique socialiste bien sur.
Pareil pour la gauche. On ne peut gagner sans l’unité de la gauche. Sans l’unité rose, rouge, verte. La majorité existe ainsi au Parlement. Nos électeurs l’ont voulu ainsi. L’heure n’est pas d’aller chercher ailleurs une majorité avec l’UDI ou l’UMP. L’heure est à reconstruire, consolider l’unité de la gauche, sinon nous perdrons tous, toutes les élections à venir et il ne faut pas le faire avec un seul accord de sommet au dernier moment, sans contenu nouveau. Il faut un contenu pour des listes communes qui soit perçu par les électeurs comme une changement dynamique, unitaire, ré orienté a gauche, avec des éléments spectaculaires, attendus, souhaités, en matière de reforme fiscale, de hausse des salaires, de redistribution des richesses, de reconstruction du droit du travail.
Et là je veux, comme l’a fait Benoit Hamon tout à l’heure, prendre exemple dans l’actualité.
Et dans l’actualité, il s’est passé un énorme évènement qui n’a pas été souligné par nous comme il aurait dû l’être. C’est le scandale Juncker. Il a été révélé que le chef de la commission européenne, qui dirigé l’Europe de fait, avait pendant des décennies trafiqué avec des centaines de multinationales, des détournements d’impôts. Cet homme qui exige rigueur budgétaire, la baisse des déficits, et le paiement des dettes, a travaillé à désorganiser cette rigueur, à saboter les équilibres budgétaires. L’Europe entière est en cause et toute cette politique d’austérité qui lui porte malheur. C’est une affaire Cahuzac à la puissance 10 000, il ne s’agit pas de 600 000 euros, mais de centaines de milliards, on parle de 3800 fonds de pension qui déposaient 2400 milliards d’euros, en tout cas cela concerne 340 multinationales, dont 58 françaises. C’est à dire 58 grandes entreprises françaises qui blanchissaient là-bas leur argent pour ne pas payer d’impôt à notre République. Il ne s’agit pas de 400 millions ou de 800 millions dont on parle de ci de la pour les prélever sur les allocations familiales ou sur nos petites retraites. Il ne s’agit pas de 9 milliards retirés à notre Sécurité sociale, à notre santé, ou de 11 milliards retirés aux collectivité territoriales, mais de centaines de milliards de détournement, de fraude, on parle de 60 milliards par an, dans l’enquête Luxleaks. Des milliards qui manquent à la France, à notre budget, à notre protection sociale, à nos salaires…
Et pendant ce temps-là, on donne 41 milliards à ce patronat, à ces 58 multinationales, au Medef, à Pierre Gattaz, mais celui-ci, s’enhardit par nos offres sans contre parties, il n’entend partager aucune responsabilité, il se permet, sentant notre faiblesse, maintenant, d’exiger le licenciement sans motif, la suppression des délégués du personnel, des comités d’entreprises, des CHSCT, la fin de toute durée légale du travail, la fin des 35 h, la suppression de jours fériés, la fin du Smic, la fin du code du travail, des prud’hommes, la fin des contrôles et la casse de l’inspection du travail, la fin de la médecine du travail, le contrôle accru des chômeurs, la fin du paiement des cotisations sociales… Jamais, sentant qu’on le courtise, il ne s’était tant permis, alors, pour sauver la fin du quinquennat, il serait peut être temps de lui dire « stop », à lui et à ses semblables, tous ces PDG qui, alors que les salaires sont bloqués, se goinfrent de centaines de Smic…
(cf le prononcé de cette intervention sur le site du PS en vidéo).
21 Commentaires
Mais mer…alors,qui fait échouer la gauche du quinquennat c’est bien Hollande et son gouvernement de baltringues qui finalisent des plans avec le MEDEF par la vivacité et l’excès de zèle de Macron et Valls,et qui veut se débarrassé du pouvoir au profit de la droite c’est bien le PS qui leur donne à manger.
Tu rêves GF, ce qui caractérise « l’élite » de nos dirigeants c’est qu’ils ne se trompent jamais, seules leurs décisions sont justes et sages et puis ne pas oublier qu’on a pas le choix n’est ce pas TINA comme le disait la sorcière britannique
FH, MV et consorts vont continuer comme avant jusqu’au crash final, ils laisseront un champs de ruine et se feront passer pour des sauveurs au bout d’un certain temps, la mémoire des électeurs étant du même tonneau que celle des poussons rouges, les imposteurs ont de beaux jours devant eux
Toujours « espanté » par les écrits de Filoche.
On se demande sur quelle planète il vit?
Mais de ton union, tes camarades du PS n’en veulent pas.Hollande onze années à la tête du PS?Il avait le temps de fédérer la gauche, non?
On pensait te voir dans les manif contre l’austérité ! C’était quoi l’excuse.As tu signé pour la 6 iéme ? plus je te lis, plus je crois que tu es un « socialiste »
notre bataille est d’imposer l’union de toute la gauche et nous y arriverons
Monsieur Filoche je vous admire. Vous tenez bon et vous essayez de réveiller vos camarades de la torpeur mortifère qui lentement les fait sombrer dans un coma dépassé.
Hélas ! rien n’y fait ou si peu, car le mal est plus profond :
» Et dans l’actualité, il s’est passé un énorme évènement qui n’a pas été souligné par nous comme il aurait dû l’être. C’est le scandale Juncker.
Il a été révélé que le chef de la commission européenne, qui dirige l’Europe de fait, avait pendant des décennies trafiqué avec des centaines de multinationales, des détournements d’impôts. Cet homme qui exige rigueur budgétaire, la baisse des déficits, et le paiement des dettes, a travaillé à désorganiser cette rigueur, à saboter les équilibres budgétaires. L’Europe entière est en cause et toute cette politique d’austérité qui lui porte malheur. »
2600 milliards d’euros subtilisés aux budgets nationaux européens + 1600 milliards volés aux peuples européens pour les offrir aux banques corrompues … cela fait beaucoup de misère et d’argent,effectivement.
La cause du malheur et de la possession des esprits et des corps doit être enfin nommée, car c’est bien le dit » projet européen » tel qu’il fut imaginé par un esprit lâche et malade ( que l’aristocratie européenne affuble aujourd’hui de toutes les vertus ) qui semble aujourd’hui problématique :
» Après avoir soutenu les accords de Munich, Robert Schuman est nommé en mars 1940, sous-secrétaire d’État pour les Réfugiés dans le gouvernement Reynaud.
Après l’offensive allemande du 10 mai 1940, Robert Schuman estime dès le 12 juin qu’il
« faut mettre bas les armes ».
Le 16 juin 1940, il est confirmé à son poste de sous-secrétaire d’État et fait ainsi partie du premier gouvernement Pétain.
Le 10 juillet 1940, il vote pour les
« pleins pouvoirs » au maréchal Pétain. »
Comment un tel esprit aurait-il pu accoucher d’un projet politique viable à long terme ?
Et ce n’est pas son acolyte qui arrangera le tableau :
» Jean Monnet : Promoteur de l’atlantisme, du libre-échange et d’une disparition des États-nations au profit d’une Europe fédérale sur le modèle des États-Unis d’Amérique ; Jean Monnet est considéré comme un des Pères de l’Europe. » ( sources Wikipédia )
Fermez le ban.
L’Europe actuelle est le fruit d’un collaborateur fasciste et d’un atlantiste, pas étonnant que nous écopions aujourd’hui – à pas plus ou moins feutrés – d’une vaste RESTAURATION DE L’ANCIEN RÉGIME. Oui, il n’est pas étonnant dans ces conditions que le fascisme renaisse de ses cendres selon diverses nuances allant de Horban à Junker, de Sarkozy et Berlusconi hier, jusqu’aux néo-nazis de Kiev aujourd’hui. Le néofascisme fait peau neuve et la maffia néolibérale compte sur elle pour passer le flambeau du pouvoir et réassurer la cupidité sans bornes des capitaliste internationaux.
Vos paroles sont nobles mais M.Valls n’en aura cure. Idem pour M.Hollande, ces deux
» young leaders » adoubés autrefois par Washington. Tout deux, dans le sillage de Nicolas Sarkozy, ont un agenda politique commun et celui-ci est la destruction de toute république laïque et sociale. Destruction de toute solidarité nationale et internationale. Destruction de toute histoire et de toute conscience commune entre les individus et les peuples.
Partout sur la planète, tout a été fait pour remettre en selle l’obscurantisme le plus noire, le pouvoir religieux le plus obtus et brutal, les groupuscules superstitieux à front de bœuf, tout est fait pour que l’idéologie thatchéro-blairo-Bushiste aille a son terme qui est bien un parachèvement. Celui de l’idéologie du » Choc des civilisations » et la guerre généralisée sur Terre pour le profit des multinationales et du vaste complexe militaro-industriel ainsi que des armées mercenaires allant des sociétés militaires privées comme Blackwater(Academi) à DAESH ( organisation islamiste ) financé par les pétro-monarchies alliées à l’OTAN.
La boucle est bouclée.
Vos mots oui, sont nobles, monsieur Filoche. Votre combat, oui est noble, mais tout est fait au sommet des Etats pour diviser les populations entre elles, instiller la désespérance, la haine de soi et de l’autre, l’égoïsme et le poison de la violence. Tout est fait pour faciliter la destruction de tout ce qui passait encore hier, comme étant des progrès de civilisation, le respect de la vie et des êtres humains, la tolérance, l’éducation et la santé gratuite, des salaires corrects, un avenir souhaité et du temps de repos mérité pour son labeur et récompense de ses multiples talents.
J’ai bien peur que l’oligarchie qui nous gouverne en nous retirant – un à un – tous les pouvoirs souverains dont nous disposions encore hier ne nous fasse hélas aller vers une issue que d’aucun nomme encore parfois
» révolution » – Espérons que celle-ci soit de velours dans le sillage du combat mené en des temps pas si lointains par Václav Havel.
A moins qu’elle ne ressemble aux émeutes populaires qui ont embrasé l’Espagne en mars 2014 et dont les médias ont si peu parlé :
Rappel / Mars 2014 / Espagne / Révolte populaire face à la répression de la manifestation initialement pacifique des marches pour la dignité
https://www.youtube.com/watch?v=ab_wCqVyG3o
Lorsque tu auras 2 mn, Gérard, tu répondras à ma question :
Es-tu pour 37,5 années de cotisation pour la retraites à 60 ans ou 40 ans comme le FdG ?
Question subsidiaire : quelle est la position de ton courant sur cette question ?
GF : « Il ne faut pas exclure les ministres du gouvernement, ni les députés du groupe parlementaire, ni les militants du parti ».
Ils doivent bien se marrer au CN du parti dit socialiste.
Pourquoi veux-tu qu’ils virent des députés du groupe parlementaire ? Aucun d’entre eux ne menace la majorité de Valls. Les frondouilleurs, en ne votant pas contre son budget, le font passer les doigts dans le nez.
Pourquoi veux-tu qu’ils te virent ? Une caution de gauche telle que toi est très précieuse pour les droitiers qui contrôle le parti prétendument socialiste. Tout au plus tu auras un blâme (et au bout de 3 blâmes tu seras privé de bon point).
Union de toute la gauche, nous y arriverons dis tu, oui mais après 10 ans de droite dure et une catastrophe sociale
2 et 2 font 4:
-VALLS pense officiellement que le socialisme est une connerie du 19eme siècle, qu’il faut changer le nom du parti et copuler avec BAYROU.
-Le mensonge de JOUYET a pour but d’éliminer FILLON pour garantir la victoire de JUPPE aux primaires de l’UMP ou une scission de la droite qui sera tentée par une alliance avec MLP (SARKO) et une alliance avec BAYROU (JUPPE).
-La défaite humiliante que va subir le PS en 2017 fera jubiler VALLS, MACRON, REBSAMEN et SAPIN …etc… qui pourront proposer un gouvernement d’union nationale avec JUPPE et BAYROU.
-La principale opposition sera l’épouvantail SARKO-MLP…
-Les socialistes seront considérés comme comme des brontosaures archaïques et marginaux.
DONC:
Il faut cogner sur l’infect BAYROU… Le numéro de camelot de foire qu’il a commis lors de l’émission « DES PAROLES et DES ACTES » du 19 septembre 2014 prouve que BAYROU est un politicien répugnant doublé d’un escroc intellectuel, valet du patronat le plus réactionnaire et de la finance…
Il faut aussi cogner sans retenue sur les ELECTEURS du FN = ramassis de jaunes, de fayots et de mouchards + petites bites qui se comparent avec Kid Bengala…etc…
Un petit peu d’éducation populaire autour de la fiche de paie avec Franck Lepage et Gaël Tanguy :
https://www.youtube.com/watch?v=OSNkk3j_JFw
Au passage, question subsidiaire : parmi toutes les attaques contre la sécurité sociale depuis la Libération, combien sont l’œuvre du parti dit socialiste, soit disant de gauche par nature d’après Gérard Filoche ?
Cette conférence de Lepage et Tanguy (Incultures 5 : « Travailler moins pour gagner plus », sur le site du pavé) est réellement chouette
Pour continuer l’éducation populaire, il y a l’entretien de Frédéric Lordon et de Bernard Friot :
http://www.dailymotion.com/video/x27bph2_bernard-friot-et-frederic-lordon-chez-tropiques_news
A voir de toute urgence.
L’Utopie est là. A portée de main. Et bernard Friot a produit un effort intellectuel considérable, nous donnant les clés de cet avenir bien plus radieux que celui auquel nous astreint Gattaz et sa clique de rapaces…
Et gérard là dedans nous offre de sacrés billes pour la retraite et la baisse du temps de travail (32h)
Bref, on veut la voir la Sociale…
mais elle ne se fera pas avec F. Hollande, M. Valls, B. Cazeneuve, F. Rebsamen, P. Moscovici, M. Sapin, L. Fabius, S. Royal …
en espérant que démocratie et socialisme soit plus fort dans le parti…
On sifflera une bonne roteuse
@ Rêveur
Je crois que tu justifies ton pseudo. Tu rêves si tu imagines que D&S pourrait être majoritaire dans le parti. Comment le PS pourrait-il changer quand on pense que l’aile gauche du parti dit socialiste n’a personne susceptible d’être candidat à la tête du parti. Vous en connaissez des dirigeants qui tiennent le même discours que Filoche ? Filoche lui-même n’a trouvé personne d’autre que Martine Aubry comme candidate à soutenir. Martine Aubry, digne fils de son père et amie des patrons. C’est elle qui a inventé les baisses de cotisations pour les bas salaires. Une mesure qui a eu deux conséquences :
1) conséquence directe : des économies sur les salaires pour les patrons (qui ne profitent pas aux salariés).
2)incitation pour ces mêmes patrons à tirer les salaires vers le bas pour bénéficier de ces abattements de cotisation.
Double cadeau, donc, pour les patrons grâce à la candidate de Gérard.
Avant elle, son paternel est allé dans le même sens des cadeaux aux patrons avec le blocage des salaires, ce qu’il a appelé « désinflation compétitive » (c’est plus joli).
‘soir Gilbert,
c’était en 82, les socialistes venaient de récupérer le pouvoir. A l’époque (pour les personnes né-e-s après cette date, je vous jure que c’est vrai) LES SALAIRES ETAIENT INDEXES SUR LES PRIX DONC AUGMENTAIENT CHAQUE MOIS.
Comment « geler les salaires ». Un simple « gel » aurait mis des millions de français dans la rue. Et là, le « génial » Delors a eu l’idée (morbide) de la « désinflation compétitive ».
Et on peut aller dans la rue gueuler contre la « baisse des salaires ». C’est plus dur de dire NON A « LA DESINFLATION COMPETITIVE ».
Lepage l’explique dans la conférence que tu as mis en lien je crois (celle avec G. Tanguy).
Et il explique aussi dans un entretien avec Maja Neskovic (@ux sources) à quel point Orwell était visionnaire (1984) : « pour changer les choses, il faut d’abord CHANGER LES MOTS ».
UN PSE = Plan de Sauvegarde de l’Emploi (pour plan de licenciement collectif)
Des CHARGES pour COTISATIONS SOCIALES
Le fameux TROU DE LA SECU (vous l’avez vu ? Vous êtes tombé.e.s dedans ? ) pour LA SOLIDARITE NATIONALE, un système de soin de compétition en fait, ne pu$&%£ d’invention qui ne cese d’être stipendiée (par malakoff médéric et con-sorts)
etc etc
Exact Gilbert, JE REVE… exactement dans la manière que la décrit B. Friot … j’ai entrevu certaines choses de « révolutionnaires » dans le réel (ou plutôt ON me les as faites entrevoir) et je rêve qu’elles s’étendent et se généralisent.
MAIS CE N’EST PAS GARANTI.
tu te souviens du slogan au moment de la lutte des retraites « (G)REVE GENERAL »…
Ce qu’on produit et qu’on soumet à l’usage d’autrui, ON PEUT DIFFICILEMENT PAS PREVOIR l’IMPACT QUE CA AURA.
A titre personnel, les LIVRES de gérard et de j-j Chavigné (entre autres) m’incitent à ne plus mettre un bulletin pour les Pas Socialistes… mais pour les élections municipales, je suis moins catégoriques (ça dépend du programme)
Et aussi, je viens ici avec plaisir, apprendre, lire des commentaires et des développements intéressants…
bah justement, ils veulent les exclure, selon bruno le roux, et selon pas mal d’autres proches de Valls…
l’opération blame ou autre vise surtout a dissocier la gauche entre elle
comme beaucoup ici je suis triste du » plantage » du PS de gouvernement incarné par Hollande Valls et consorts
ce quinquennat est d’ors et déja raté
Pire il ruine les espoirs de millions de personnes qui comme moi se sont levé un dimanche pour virer Sarkozy et sa légendaire morgue
A défaut de président normal on a hérité de Moi Président je ferai pas grand chose de social
On nous dit c’est mieux que si c’était pire en clair avec l’UMP ce serait plus dur encore
Peut etre , rien n’est sur et je pense qu’avec l’UMP aupouvoir on aurait eu les camionnettes du PS dans toutes les manifs pour dénoncer des mesures qu ils mettent en place une fois arrivé au Pouvoir…
Car une seule chose compte pour ces gens la LE POUVOIR
pas pour l’intéret général ma is leur intéret bien personnel
Il suffisait de voir un jour un destin sur France 2 dimanche soir sur France 2 (disponible sur http://www.france2.fr/emissions/un-jour-un-destin )pour comprendre comment les prétendus républicains socialistes se comportent en monarques absolus….
Changer la vie mais surtout la leur …alors avec tous ces exemples passés et présents de prévaricateurs , débauchés et menteurs professionnels comment voulez vous que la grande masse des électeurs se mobilisent encore pour cette gauche de gouvernement ?
nous sommes toujours restés pour 37,5 annuités, vu qu’en fait il faudrait une sorte d’échelle mobile de la durée du travail sur la vie,
dans la pratique, le nombre d’années cotisées validées, reste toujours autour de 37,5,
un salarié sur deux est chomeur, inapte, licencie, malade, a partir de 55, 56, 57 ans
ceci dit tous les syndicats étant sur 40 annuités, cela ne vaut pas sérieusement de se distinguer la dessus, mieux vaut s’accrocher sur « 60 sans decote » ou encore a taux plein, plus simple, plus clair,
Non non GF
37,5 OU 60 au 1er des deux termes et ça a le mérite d’être clair
Quand a l’élection de FH, pour beaucoup de mon entourage c’était plutôt virons NS qui faisait l’objet d’un rejet total
Alors revoir ce naboléon revenir est insupportable et quand ( et non si ) il y aura le 2ème tour en 2017 NS contre MLP, ne soyez pas aussi sur du résultat, il pourrait y avoir des surprises
Alors contre ça, le PS est disqualifié d’avance, il faut une autre alliance de gauche qui fasse vivre l’espérance et non çe ramassis de menteurs profiteurs et traîtres à la cause sociale
@Renaud
Vous avez raison l’unité pour l’unité sans conditions derrière les libéraux du Ps, ça nous amène à Hollande président avec Valls comme premier ministre…
Ce que Gérard n’a toujours pas compris en faisant de la retape pour qu’on adhère au PS, c’est qu’il pourrait y avoir 90 % des militants qui viennent de l’extrême gauche, à la sortie ce serait toujours les mêmes notables qui émergeraient. Ce parti est complètement vicié, son fonctionnement est a-démocratique. Il ne sert qu’à permettre à des individus sans conviction comme les Cahuzac, Le Guen, Rebsamen, Valls, Macron, etc à faire carrière. Et quand un leader de « l’aile gauche » comme Montebourg n’arrive pas à faire son trou parmi les sociaux-libéraux (les libéraux tout court je devrais dire), qu’est-ce qu’il fait ? Il fait une formation d’affairiste.
On aura compris qu’après ce vote de budget victorieux pour Valls,37 courageux du PS se s’ont abstenues afin de ne pas avoir de mauvais points,mais quand prendront-ils leur courage à deux mains……lorsqu’on leur supprimera leur place aux Parc des Princes par exemple….