Mon intervention au BN du PS du mardi 27 janvier « soyons Syriza pas Pasok  » « soyons Tsipras pas Macron »

chers camarades,

Tout d’abord, il me semble qu’il faut rendre un hommage au peuple grec et à ses souffrances terribles depuis cinq ans. La politique odieuse qui lui a été imposée par la troïka, UE, FMI, BCE et tous leurs complices banquiers, doit être connue, dénoncée et jugée. Car ce qui s’est passé est inouï et s’apparente à un pillage, une guerre, un sac, un nuage de sauterelles sur une moisson. Aucun peuple ne devrait subir un pareil traitement dans une « union » comme celle de l’Europe : c’est une aberration contre toutes les valeurs de progrès de l’Humanité, contre l’intelligence humaine pour mettre l’économie au service des travailleurs. Ce ne fut qu’un putsch violent avec des critères sordides, faux, scandaleux. Au fond, ce pays n’avait pas plus de dette que les autres, autour de 100 points de son Pib comme aux USA, comme la France aujourd’hui, et la moitié de la dette du Japon…  La France a eu 290 % de dette par rapport à son Pib en 1945 et heureusement qu’on ne nous a pas traités comme ça, heureusement qu’on a dépensé plus, qu’on a fait un programme social pour s’en sortir… sinon on serait un pays mort.

 

La Grèce a été victime d’une manipulation de Goldman Sachs dont les dirigeants devraient été accusés, jugés et condamnés. A partir d’une dette qui remonte aux Colonels, oui, on peut parler d’histoire, car l’Allemagne n’a jamais payé sa dette à la Grèce, sans doute 85 milliards, dont elle avait vu annuler 50 % par le traité de Londres en 1953… Car le prix des sous-marins de guerre allemands, de Thyssen Krupp, 1,4 milliards, car le prix des bétonneurs des Jeux olympiques de 2004, avec une ardoise de 40 milliards, tout cela devrait être renégocié… La troïka qui a imposé cette épouvantable austérité à Athènes, a commis un crime économique contre l’humanité : le smic a été diminué de 750 à 450 euros, les retraites, les salaires aussi en proportion, la famine  a réapparu, les suicides se multiplient, la mortalité infantile a cru,  les gens ne peuvent plus se soigner, il a fallu créer 400 dispensaires des secours,  pour pauvres, ils ont vendu 30 grandes et belles entreprises publiques, fermé l’enseignement supérieur, la télévision publique, ils ont livré 91 points du littoral, dans les îles et sur les côtes, aux bétonneurs, 85 000 boutiques ont fermé à Athènes, 80 % des habitants ne peuvent s’y chauffer en hiver, la voirie, l’immobilier tout est sinistré, le PIB a reculé de 25 % ; et tout ça pour un résultat qui devrait remplir de honte ceux qui l’ont imposé, puisqu’il s’agissait de rembourser la dette et que celle-ci est passée à 113 % puis à 175 % du Pib.

 

Comment a-t-on pu en arriver là sans que nul ne crie son indignation, ici et partout ? La Grèce n’a pas été aidée, mais accablée, sinistrée, enfoncée : les plans d’aide, c’étaient des mensonges, c’était de l’argent donné aux créanciers de la Grèce, aux banques et arraché du niveau de vie des Grecs… Les intérêts qui leur ont été imposés étaient usuraires,  de 4 à 7, même 12 %, par une BCE qui prêtait à moins de 1 % aux banques spéculatrices ! Si les Grecs, pourtant plus fragiles et qui le méritaient donc plus, empruntaient à des taux comme ceux de la France ils seraient en équilibre budgétaire depuis 5 ans… C’est une dette odieuse qui leur a été imposée, et qui doit donc être revue entièrement… Jamais aucun pays d’Europe, ni la Grèce, ni l’Italie, ni l’Espagne, ni le Portugal, ni la France ne paieront cette fameuse « dette » de toute façon. Cette année, nous paierons 54 milliards d’intérêts d’une dette dont on ne paiera pas le capital, et le paiement de cette dette ruine notre économie, ce qui augmente la dette…  Nous sommes dans la même nasse, la même seringue que les Grecs, avec deux ans de retard sur eux, nous sommes à 30 % ou 40 % de ce qu’ils ont subi. Les défendre face au chantage odieux et scandaleux de la dette, c’est nous défendre…

 

Rien n’est la faute du peuple grec : tout est la faute à la troïka, et à l’oligarchie grecque. La célèbre oligarchie des Onassis, des armateurs les plus riches du monde, des Niarchos et des popes, premiers propriétaires fonciers… Et l’UE n’a rien exigé de l’oligarchie qui a caché des centaines de milliards en Suisse,  mais elle a lâchement pillé le peuple… Alors qu’il fallait traquer les fraudeurs fiscaux, les spéculateurs… Alors qu’il fallait que « la BCE prête directement aux Etats » »  et ce que je dis là, c’est ce que François Hollande disait, encore une fois, au Bourget : « la délinquance financière ?  La République vous rattrapera »  « La BCE doit prêter aux Etats » !  Mais il s’est écoulé bientôt trois ans, et rien, rien n’a été fait sinon des crimes contre les Grecs !

 

Et alors j’aime qu’ici, dans ce Bureau national, oui, aujourd’hui, ce soir, en ces deux heures de débat, chacun se sente et se dise maintenant « Syriza ». Car oui, le Pasok a délibérément trahi son peuple, l’a livré aux banquiers rapaces et cupides, et il a payé le prix fort.  Et cela concerne tous les partis de gauche qui au lieu de faire une politique de gauche cèdent aux sirènes austéritaires de la troïka. Et cela nous concerne aussi, car si nous ne faisons pas « cap à gauche » nous connaitrons « cap suicide », nous subirons le même sort que le Pasok. Il faut se féliciter de la victoire de Syriza, je vois que nous le faisons, mais il faut le faire vraiment, car Macron, c’est l’anti-Tsipras,  On ne peut pas dire « bravo Syriza » là-bas et « vive Macron » ici. Tsipras augmente le smic de 450 à 751 euros, redistribue les richesses, amnistie les syndicalistes, augmente les retraites, renonce à vendre le Pirée aux fonds chinois. En quelques jours, il fait plus pour gagner l’adhésion de son peuple que nous en deux ans. Alors que Macron continue de vendre nos aéroports aux fonds chinois. Bien sûr que Syriza est social-démocrate, socialiste et démocratique comme j’aime, et je le dis à Henri [Weber], tant mieux, c’est la gauche comme elle devrait être partout en Europe et ici, si nous combattions la finance au lieu de céder devant elle. On doit s’appuyer sur la victoire de Syriza pour remettre en cause la dette, nous aussi, et non sur la dette pour remettre en cause les choix politiques justifiés de Syriza.

 

Enfin pour finir, Syriza c’est d’abord l’unité de la gauche, ce n’est pas le gouvernement de type Papandreou, Valls, Macron orienté à droite. Alexis Tsipras, oui, a su réunir 19 partis et groupes de gauche, et c’est la clef de son succès !  Un exemple ! Et nous, il faut réunir les Verts EELV et le FDG, au moins. Prétendre sans succès aucun à l’unité nationale mais n’être pas capable de faire l’unité de la gauche, pose un sérieux problème : il faut réunir les forces de gauche, et chercher à nous mettre d’accord sur un programme d’action, d’urgence entre nous. C’est la clef de la victoire ou de la défaite aux prochaines élections. On a 40 000 chômeurs de plus en décembre, 192 000 de plus en 2014, on va dans le mur cruellement. Alors je le dis encore une fois : soyons Syriza, pas le Pasok.

 

65 Commentaires

  1. Jean-Jacques
    Posted 29 janvier 2015 at 18:56 | Permalien

    Hollande a fixé seul le cap et le suivra jusqu’en 2017 . Comment peut-il laisser Macron déposer une loi contre ceux qui l’ont nourri et assuré sa carrière jusqu’à son élection ? Pourquoi un rassemblement de la gauche si c’est pour poursuivre cette politique contre nature ? Y an a marre que les responsables du PS nous prennent pour des imbéciles !
    Aucun geste pour son électorat .

  2. Posted 29 janvier 2015 at 19:11 | Permalien

    y’en a marre de la division de la gauche qui permet ça et de l’abrutissement franchement borné et stupide qui consiste a attaquer le PS au lieu de construire l’unité de la gauche … contre valls

  3. Posted 29 janvier 2015 at 19:24 | Permalien

    Mais Vals, c’est l’émanation du PS, que tu le veuilles ou que tu le veuilles pas.

  4. Posted 29 janvier 2015 at 19:27 | Permalien

    non c’est un putsch contre le PS je l’ai dit depuis le Ier jour sur canal +

  5. Posted 29 janvier 2015 at 19:57 | Permalien

    Cher-e-s camarades,

    Laurent Baumel et Jean-Marc Germain viennent de publier deux ouvrages qui relatent ce qu’on a appelé la « fronde » parlementaire et mettent en perspective le mouvement collectif d’émancipation parlementaire né au lendemain des municipales de 2014.

    Pour plus de détails, cliquez sur les liens ci-dessous:
    - Laurent Baumel, Quand le Parlement s’éveillera…, Le Bord de l’Eau, 2015
    - Jean-Marc Germain, Tout avait si bien commencé, Les Editions de l’Atelier, 2015

    Amitiés,

    L’équipe de Vive la gauche!

  6. sintes
    Posted 29 janvier 2015 at 20:11 | Permalien

    Vouloir récupérer Syriza en disant qu’il social démocrate est plus que malhonêtre. Vous tripatouillez les mots et les idées comme cela vous arrange ( influence ps sans doute).

  7. Posted 29 janvier 2015 at 20:36 | Permalien

    vous êtes paresseux et agressifs, ça vous permet de rien comprendre, et de faire des posts sots comme celui la
    depuis 20 ans on a dit à D&S qu’on étaient social-démocrates, socialistes, communistes, trotskistes et même anarchistes à la fois,
    notre revue s’appelle démocratie et socialisme depuis 23 ans – apres un long combat dans la LCR pour la démocratie et le front unique
    on est « social démocrate » comme Lénine et Rosa, Blum et Mitterrand,
    et nous militons pour un seul grand parti de gauche pluraliste du salariat…
    mais si ça ne t’intéresse pas…

  8. Laurent
    Posted 29 janvier 2015 at 20:54 | Permalien

    Bonsoir Gérard,

    merci encore pour vos écrits mais, sincérement, je ne crois plus à une union de la gauche par le P.S. si du moins il faut entendre par là ce que Cambadélis veut: tout le monde derrière lui et tout le monde ferme sa gueule, car il n’a rien d’autre pour se défendre que ce qui nous a conduit où on ne est: « attention, la droite revient, attention le FN arrive… ».

    Donc autant je voterais pour vous -dans une liste d’union à gauche- , autant je ne voterai plus Hollande (je m’en repens encore) ni ne voterai JAMAIS Valls ou autres de leur clique, ce qui à priori exclut le PS actuel dans son ensemble.

  9. jofe
    Posted 29 janvier 2015 at 23:20 | Permalien

    Merci tout de même à mr filoche pour son combat.

  10. Dominique Babouot
    Posted 29 janvier 2015 at 23:37 | Permalien

    Bonsoir Gérard

    Bravo pour avoir dit au BN que la troika a martyrisé la Grèce!

    Il y en a un certain nombre qui ont du se sentir géner aux entournures à commencer par le « Camarade » Sapin!

    Oui ils ont du se sentir d’autant plus genés que Mr Francois Hollande, si on ne peut l’accuser d’être à l’origine du plan de pillage(c’est son prédécesseur qui s’en est chargé)trouve très intelligent de faire répéter en boucle que les engagements pris par le gouvernement grec précédent doivent être respectés et que la dette grecque doit être remboursée intégralement.

    Ce qu’on attend de notre ancien premier secrétaire c’est qu’il aide, la Grèce a se sortir du trou dans le quel on l’a mis pas qu’ils aident Merkel et cie à l’enfoncer un peu plus loin!

    Quand on est socialiste, on doit faire preuve d’un peu plus de courage, surtout quand on est à la tete d’un grand pays comme la France!

  11. Greg
    Posted 30 janvier 2015 at 0:36 | Permalien

    A propos du système bancaire opaque et dans le genre seul contre tous, difficile de faire mieux que Denis Robert…

    Denis Robert et son film sur l’affaire Clearstream : «J’ai dû faire face à 63 procédures»

    Publié le 22/01/2015 à 08:06
    Le cinéma près de chez vous – Tournefeuille (31) – Cinéma

    Accompagné du réalisateur Vincent Garenq, le journaliste Denis Robert sera ce soir à partir de 19 h 30 au cinéma Utopia à Tournefeuille pour présenter le film «L’enquête» consacrée à l’affaire Clearstream, qu’il a révélée en 2001. Nous lui avons demandé quelques éclaircissements…

    Pourquoi ce film maintenant ?

    Denis Robert : Le film «L’enquête» est le résultat de trois années de travail d’écriture avec le réalisateur Vincent Garenq. Il sort maintenant parce que l’arrêt de la Cour de Cassation de 2011, reconnaissant le sérieux de mon enquête et l’intérêt général de la question, a mis un point final aux procès intentés contre moi depuis 2001 par Clearstream et les banques et permis ainsi qu’on puisse reprendre cette affaire dans un film sans encourir des risques de procès en diffamation.

    Tout est vrai, donc dans «L’enquête» ?

    Oui, ce film est juste et il dit mieux le réel que mes livres, articles, BD, parce qu’il arrive après plus de douze ans d’enquête. C’est Vincent Garenq, qui, en 2011, est venu me demander d’adapter mon livre «Révélation$» et raconter mon enquête. J’avais trouvé son film «Présumé coupable» sur l’affaire d’Outreau tellement remarquable que j’ai décidé de lui confier le sujet. Il a écrit et réécrit, pendant un an et tout en me consultant, huit versions du scénario.

    Justice a été rendue dans les affaires Clearstream. ?

    Comme les banques et Clearstream ne pouvaient pas tuer le message, ils ont essayé de tuer le messager… J’ai dû faire face à 63 procédures et 400 visites d’huissiers avec une vie privée malmenée, mes enfants effrayés… Justice rendue ? En ce qui concerne mon travail, oui puisque, la Cour de Cassation a confirmé la validité de mes écrits Mais, question préjudice moral, je n’ai rien touché. En France on donne 45 millions d’euros à Monsieur Tapie pour préjudice moral, mais rien à un journaliste qui a sorti des vérités. Justice rendue ? Côté Clearstream et, puisque rien ne prouve le contraire, il semblerait que les pratiques continuent… Quant à l’affaire Clearstream 2 avec, entre autres, Imad Lahoud, Jean-Louis Gergorin et l’histoire des fausses listes de comptes, il reste beaucoup de zones d’ombre. Le procès en première instance, comme celui en appel n’a pas tout éclairci…

    Aujourd’hui, qu’est ce que vous retenez de toute cette affaire ?

    La question de fond du film, c’est le statut de la vérité dans notre société. Comment notre société se débrouille avec. L’affaire Clearstream, c’est un scandale majeur qui n’a pas explosé à la mesure de ce qu’il aurait dû. Si j’en tire une leçon, c’est que la vérité prend du temps. Que les lobbys bancaires sont surpuissants et que le président Hollande devrait appliquer ce qu’il a dit dans son discours du Bourget…

    Et quid de la liberté de la presse en cette période terrible ?

    Je suis en train de réaliser un documentaire sur Cavanna et Charlie Hebdo et l’après-midi de l’attentat, j’avais un rendez-vous prévu avec des journalistes et dessinateurs de Charlie . C’est dire si je me sens proche de ce drame. Cela dit, l’attaque de Charlie Hebdo remet au centre l’importance de la chose écrite, du journalisme et montre combien la liberté de la presse est précieuse.
    «L’enquête»

    «Il se passe quelque chose de l’ordre du phénomène. Lors des projections en avant-première, les spectateurs sont effarés, les débats acharnés. Comme quoi, un film peut devenir un élément de vrai débat…» souligne Denis Robert. Interprété par Gilles Lellouche, dans le rôle de Robert, réalisé par Vincent Garenq, le film «L’enquête» reprend avec précision et clarté toute l’enquête Clearstream, qui reconnaissons-le, est bien nébuleuse, pour beaucoup d’entre nous. C’est, net précis et sans pathos. Un film à la hauteur du travail de Denis Robert : juste et déterminé.

    Jeudi 22 janvier avant-première à 20 heures à l’Utopia Tournefeuille. Projection suivie d’une rencontre avec Denis Robert, Vincent Garenq et précédée à 19 h 30 d’une séance de signatures pour la sortie de la BD «L’affaire des affaires, l’intégrale Clearstream». Le film sortira sur les écrans le 11 février
    Propos recueillis par Nicole Clodi
    source: LADEPECHE.fr

    BA: https://www.youtube.com/watch?v=LgNN67_ur9s

  12. JEAN
    Posted 30 janvier 2015 at 0:36 | Permalien

    Merci pour votre texte Monsieur Filoche.Il est à la hauteur de la réalité grecque, française et européenne.

    A lire monsieur Sapir, le crime économique organisé par la Troïka contre l’humanité du peuple grec , aura effectivement des conséquences bien plus néfaste il est vrai, que la défaite du suppléant de M.Moscovici, dans le Doubs ce prochain Week-end :

    « L’Allemagne entre deux maux  » / J. Sapir :

    http://russeurope.hypotheses.org/3370

  13. françois 70
    Posted 30 janvier 2015 at 10:15 | Permalien

    « Alexis Tsipras a su réunir 19 partis et groupes de gauche et c’est la clé e son succès! »

    C’est exact. Sauf que tu « oublies » un seul petit détail: il a réuni ces 19 partis et groupe, non seulement en toute indépendance par rapport au Pasok, mais contre lui!
    Cette stratégie gagnante lui a permis du coup d’entraîner à Syriza les forces demeurées saines à l’intérieur d’un Pasok rallié (comme son homologue français) au néolibéralisme.
    Tu ne peux pas ne pas constater que la victoire de Syriza n’a été possible que grâce à la marginalisation du PS grec…

  14. françois 70
    Posted 30 janvier 2015 at 10:42 | Permalien

    J’ajoute que Syriza, après sa victoire, a écarté d’emblée toute alliance  » rouge, verte… rose » avec le Pasok, autrement dit avec les Hollande-Valls-Macron-Cambadelis grecs, qui ont étranglé le peuple avec la droite européiste!

    Cordialement

  15. Posted 30 janvier 2015 at 11:49 | Permalien

    mais tout un morceau, avec 21 députés exclus du pasok est aussi composante de Syriza…
    sans la crise et la scission du Pasok, qui ont permis ces vases communicants, l’audience de Syriza ne serait pas ce qu’elle est
    le Pasok est passé de 44 % à 4 %, Syriza de 4 % à 38 %, rien ne se perd rien ne se crée…

  16. Posted 30 janvier 2015 at 11:53 | Permalien

    cette alliance ne se posait pas, Papandreou avec 2,6 % est éliminé….

  17. rêveur
    Posted 30 janvier 2015 at 15:28 | Permalien

    « non c’est un putsch contre le PS je l’ai dit depuis le Ier jour sur canal + »

    ‘est là où nos analyses divergent un peu Gérard… Je serais davantage proche de F. Lordon, de Spinoza, de Chomsky (qui montre les fausses divergences entre conservateurs et démocrates…)

    Ce n’est pas tant en Putcsh (selon moi) qu’une stratégie des puissants, des grosses fortunes, pour conerver le pouvoir. Elles expriment tout simplement leur CONATUS…

    Superbement analysé par les Pinçon-charlot depuis plusieurs ouvrages.
    Les dirigeants actuels au PS ne prennent pas des lois pour le peuple mais pour servir les intérêts de la Finance…

    Mais ce n’est pas un putsch… juste l’émanation d’une stratégie qui dessert les plus grand nombre.
    Une solution serait un retour fissa à la Sociale, telle que décrite par valrimont-kriegel … et l’application des propositions de B. Friot
    Salaire à vie, écart de 1 à …. 4
    Côtisations
    etc etc etc

  18. bugsy
    Posted 30 janvier 2015 at 15:48 | Permalien

    Une simple question Gérard. Pourquoi n’as-tu pas signer l’appel des chantiers de l’espoir ?

    lire ici : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220115/chantiers-d-espoir

    ou ici : http://gauche.blog.lemonde.fr/2015/01/23/avec-chantiers-despoir-lautre-gauche-reflechit-a-son-futur/

    Par ailleurs, pourquoi n’as-tu pas soumis une motion au BN qui demanderait à tes camarades du gouvernement d’annuler une partie de la dette de la Grèce envers la France ?

    Si ces questions te dérangent, comme d’habitude, tu peux me censurer. Tu es chez toi sur ce blog, évidement.

  19. Posted 30 janvier 2015 at 16:39 | Permalien

    Monsieur,

    J’ai 52 ans et je n’ai jamais été socialiste de ma vie. Mais hier soir (le 29/01), je vous ai vu sur BFM. Et j’ai pensé que si tous les socialistes étaient comme vous, cela ferait longtemps que je serais converti. Juste un peu de bon sens donné sous forme d’une gifle à la pensée unique, au dogme capitaliste qui sacrifie environ 15 millions de français sur l’autel du libéralisme en disant qu’on ne va pas encore assez loin … Un simple bravo, vous m’êtes vraiment sympathique.

    Thierry Ch

  20. step
    Posted 30 janvier 2015 at 17:20 | Permalien

    allez j’ai signé votre appel, je me sens généreux surtout quand j’ai marqué « sympathisant ».

    Bon bref peut importe, tout ça pour dire que je vous ai vu passer à la télé récemment. ça sentait la frustration refoulée tout ça. Ils étaient tellement stupéfaits de votre débit, qu’ils en oubliaient même de repérer les moments ou vous respiriez pour en placer une. Un manque de temps de parole au ps ?

  21. steph
    Posted 30 janvier 2015 at 18:09 | Permalien

    Gérard, ce qui est dit ce n’est pas : « zéro personnes venant du Pasok » mais « zéro étant au Pasok ».

    Ensuite ce phénomène de vase communiquant massif génère une réorientation depuis 2 ans vers plus de compromis (pourri ou pas nous verrons). Grand classique, plus la coupure traîne en longueur du fait de gens honnêtes, plus cela permet aux recyclages pourris de s’effectuer discrètement.

    De plus TSIPRAS, fait le choix d’une alliance qui n’est même pas pensé ici (quel que soit le rapport de force entre leurs 2 partis). Choix fait autant pour la politique intérieure qu’extérieure. Choix qui devrait nous rappeler (seul exemple européen à l’époque) ce qui est né après 40 et court jusqu’à 46, voire avril 47 en France.

    Dernier point, lorsqu’un pays est en état de vassalisation (USA, ALLEMAGNE, Technostructure de l’UE et puissances financières entremêlées), il s’agit de commencer par le libérer. Va sur le site Greek crisis, le 1er billet post élection a un titre qui en dit plus long que tout le reste : la priorité indique où se trouve le clivage. Et ça n’empêche pas une ligne politique de gauche. Je rappelle que le programme du CNR (qui n’est pas celui de De Gaulle ni du Gouvernement Provisoire), provient largement de membres de la CGT, de la SFIO et de planistes (TRAVAUX DE Claire ANDRIEU entre autres).

    Je connais PS et PG de l’intérieur, nous semblons loin de penser la situation comme en Grèce et tu en es l’exemple (ce qui n’est pas une faute, c’est respectable) ; mais le pire c’est que la BCE, elle, se prépare à la dislocation par étapes de l’Euro et de fait de l’UE (du moins dans la forme actuelle).

  22. Posted 30 janvier 2015 at 19:28 | Permalien

    Loi Macron: les enfants de moins de 12 ans pourront travailler « s’ils en manifestent l’envie »

    Interdit depuis 1959, le travail des enfants revient en odeur de sainteté. En effet, le troisième volet du projet de loi Macron a été bien au-delà des attentes des représentants du patronat en la matière, puisqu’il ouvre la possibilité pour les enfants de 7 à 12 ans d’exercer une activité salariée « s’ils en manifestent l’envie ». L’analyse du Gorafi sur une réforme ambitieuse.

    Un principe de réalité

    Aux yeux de nombreux spécialistes de la question, il s’agit d’un principe de réalité. Face à la concurrence accrue des pays émergents qui bénéficient d’une main d’oeuvre enfantine bon marché et docile, la France se devait de réformer le code du travail. C’est chose faite et, sur le plateau d’iTélé, Jean-Marc Sylvestre a salué l’action du gouvernement : « Le déficit public ne va pas se résorber tout seul. La dette publique a augmenté de 5% en 2014, il faut que les enfants cotisent ! Ce sont des citoyens comme les autres et nous avons un fort taux de natalité, alors profitons-en. »

    Pour répondre aux détracteurs du projet qui craignent un recul du droit des enfants, Emmanuel Macron a assuré qu’il ne transigerait pas sur le principe de volonté claire et manifeste. « Ceux qui disent qu’un enfant manque de jugement font preuve de mauvaise foi et je trouve choquant, en 2014, que l’on puisse encore parler de la sorte, avec autant de mépris vis-à-vis de nos chères têtes blondes. Ne dit-on pas que 7 ans est l’âge de raison ? » a-t-il ainsi clamé avec vigueur devant la commission spéciale de l’assemblée.

    « Dans beaucoup de métiers, être petit et maigre est un atout »

    Une fois n’est pas coutume, Pierre Gattaz, président du Medef, a apporté son soutien au Ministre de l’économie et regretté l’opposition stérile des syndicats et des associations de protection de l’enfance qu’il juge rétrogrades. « Dans beaucoup de métiers, être petit et maigre est un atout. Je pense par exemple aux plombiers ou aux garagistes qui doivent se baisser et souffrent de graves contractures musculaires. C’est inhumain de forcer des adultes à travailler dans ces conditions alors qu’un enfant serait tout à son aise. »

    La Rédaction (le gorafi)

  23. CRAYENCOUR
    Posted 30 janvier 2015 at 19:30 | Permalien

    Nous, on a la crise; il ne nous manque plus que la scission du PASOK local!
    Tsipras annonce des mesures fortes (hausse des salaires, embauche de fonctionnaires, annulation de privatisation); et que fait le nôtre de gouvernement, soutenu par le PS, après avoir demandé à la Grèce de respecter ses engagements, il va présenter ses dévotions au nouveau roi d’Arabie saoudite (un grand ami de la démocratie),et joue les VRP en Chine, en demandant aux riches chinois de ne pas être effrayés par le droit du travail français, ni par les charges sociales …
    Pitoyable; non je ne vois pas comment une union de la gauche incluant le PS pourrait se faire, tant qu’il n’aura pas rompu ouvertement et clairement avec cette politique et ce gouvernement.
    Ce qui me dégoutte, c’est que si on ne les arrête pas ces traitres vont réussir à tuer tout espoir de voir la gauche au pouvoir et ce pour je ne sais combien d’années.

  24. Posted 30 janvier 2015 at 19:32 | Permalien

    Printemps portugais, éd. Actéon 1984


    Le socialisme est une idée neuve (collectif ), Ed. D&R, 1991

    
Les clairons de Maastricht avec Julien Dray, Ed. Ramsay, 1992


    Édouard Balladur et les 5 millions de chômeurs, Ed. L’Harmattan, 1993

    
Pour en finir avec le chômage de masse, Ed. La Découverte, 1995


    Le travail jetable, éd. Ramsay, 1997

    
68-98, une histoire sans fin, Ed. Flammarion, 1998


    Le travail jetable, non, les 35 heures, oui, Ed. Ramsay, 1999


    La République sociale, textes de référence de la gauche socialiste, Ed. L’Harmattan, collectif, 1999


    Les 7 jours d’Attika, avec Harlem Désir, Julien Dray, Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Mélenchon, Ed. Ramsay, septembre 2000

    
Bien négocier les 35 heures, guide pratique (et critique) à l’usage exclusif des salariés, avec Sylvian Chicote, Ed. La Découverte, 2001

    Retraites : réponse au Medef, avec Jean-Jacques Chavigné, Ed. Ramsay, 2001

    Ces années-là… quand Lionel…, Ed. Ramsay, 2001

    20 ans de CHSCT, étude pour le Conseil économique et social, Ed. Journal officiel, 2001


    Postface aux textes de Marx-Engels sur l’Afghanistan, Ed. des Mille et Une Nuits, 2001


    Carnets d’un inspecteur du travail, Ed. Ramsay, 2004

    
SOS Sécu ! avec Gérard Berthiot et Jean-Jacques Chavigné, Ed. Au bord de l’eau, 2004


    À celle ou celui qui portera les couleurs de la gauche en 2007, Ed. Ramsay, juin 2004

    On achève bien les inspecteurs du travail, Ed. J.C. Gawsewitch, 2005

    Pour une VIe République sociale, Corédacteur avec, entre autres, Marc Dolez, J.J. Chavigné, Éric Thouzeau, Jean-Yves Lalanne, Pierre Ruscassie, Ed. D&S, avril 2006

    Travail flexible et salariés jetables, avec Michel Husson, Ed. La Découverte, août 2006


    La vie, l’amour, le travail…, Ed. J.C. Gawsewitch, octobre 2006


    Mai 68, histoire sans fin, Ed. J.C. Gawsewitch, ré-édition 2008


    Salariés, si vous saviez…Dix idées reçues sur le travail en France, Ed. La Découverte, mars 2008

    Le droit à la paresse (Préface à…) de P. Lafargue, Ed. Le Passager clandestin 2009

    
Nouveaux carnets d’un inspecteur du travail tome 2, Ed. JC Gawsewitch, avril 2010

    Dette indigne, avec Jean-Jacques Chavigné, Ed. JC Gawsewitch, février 2011

    Une vraie retraite à 60 ans c’est possible (trois éditions en 2003, 2010, 2013) avec J.J. Chavigné, Ed. J.C. Gawsewitch

    Le choc : après Cahuzac ? Ed. J.C. Gawsewitch, 2013

    Comment résister à la démolition du Code du travail ?
avec Richard Abauzit, Ed. Le vent se lève, 2014

    à paraitre « Vive l’entreprise ? » le 12 mars 2015 Ed. Hugo et Cie,

    à paraitre : « Mai 68 histoire sans fin tome 2″ (1994-2014) Ed. Hugo et Cie

    à paraitre : « la révolution portugaise 1974-1976″ Ed. Hugo et cie

    à paraitre « Cerium » avec Patrick Raynal, Ed. Le Cherche Midi, septembre 2015

  25. Henri
    Posted 30 janvier 2015 at 22:52 | Permalien

    Le peuple grec a su faire la différence entre la gauche et le pasok qui se retrouve à moins de 5% des voix. Et Tsipras ne voulait surtout pas s’allier avec le pasok.
    Si on reporte ce scénario en France, toute la gauche réunie (sauf le ps) peut renverser la table et dans ce cas le ps sera sanctionné comme son homologue grec vient de l’être.

  26. archaique
    Posted 30 janvier 2015 at 23:53 | Permalien

    « mais tout un morceau, avec 21 députés exclus du pasok est aussi composante de Syriza…
    sans la crise et la scission du Pasok, qui ont permis ces vases communicants, l’audience de Syriza ne serait pas ce qu’elle est »

    Ah mais si vous et d’autres voulez quitter le PS, comme l’on fait ces ex-Pasok, pour rejoindre des partis de gauche vous serez surement bien accueilli ! Mais c’est pas tout à fait ce que vous proposez je crois ? Je vous ai plutôt entendu souhaiter une large unité rose rouge verte entre toutes les composantes du PS sans exception et le reste de la gauche. C’est à dire une unité entre ceux qui sont pour le libéralisme, l’austérité et ceux qui sont contre.

    Ce genre d’unité c’est le contraire de ce qu’a fait Syriza, et c’est surtout un marché de dupe puisque l’orientation libérale finit par l’emporter. C’est juste la stratégie du PS et c’est non merci !

  27. Gilles
    Posted 31 janvier 2015 at 8:57 | Permalien

    Repéré sur
    Der Spiegel
    Die Zeit

    À peine élu, le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras a fait un geste fort lundi: son tout premier déplacement officiel a consisté à se rendre à Kesiariani, dans la banlieue d’Athènes, pour se recueillir devant la stèle qui rend hommage aux victimes des soldats de la Wehrmacht, qui ont assassiné en ces lieux des centaines de résistants grecs durant la Seconde guerre mondiale.

    «Tsipras attire ainsi l’attention du monde entier sur un sujet qui joue un rôle bien plus important dans son pays natal qu’en Allemagne», commente l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. La question des réparations pour les crimes de guerre nazis est un sujet très sensible en Grèce, où de nombreuses exactions ont été commises par les troupes hitlériennes, y compris vis-à-vis des civils, comme dans les villages de Distomo et Kalavryta, dans le nord du pays. En plus de ces massacres, l’Allemagne nazie a forcé la banque nationale grecque à acquérir 476 millions de Reichsmarks d’obligations jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, rappelle Der Spiegel.

    Pourtant, contrairement aux autres victimes des crimes de guerre nazis, les Grecs n’ont obtenu que peu de l’Allemagne comme nous l’expliquions en détail sur Slate en 2012. Sans que l’on sache vraiment pourquoi, une partie des 30.000 tonnes de biens manufacturés que l’Allemagne avait convenu de livrer à la Grèce en guise de réparation au début des années 1950 n’est jamais arrivé à destination, restant à quai dans le port de Hambourg.

    C’est donc une conviction répandue depuis des décennies dans la société grecque que les Allemands ont une «dette» à l’égard de la Grèce. Une dette dont le montant, selon les différents modes de calcul utilisés, pourrait atteindre 162 milliards à 230 milliards d’euros, et ce sans les intérêts. Une dette qui, si elle était honorée, pourrait donc résoudre quasiment à elle seule l’abyssale question de la dette grecque.

    En faisant sienne cette vieille revendication, Alexis Tsipras entend donc présenter la facture des crimes nazis à l’Allemagne, mais risque bien de se heurter à un mur de silence. Contacté par l’hebdomadaire, le service de communication du ministère des Finances allemand s’est borné à répondre:

    «Pour nous, il n’en est pas question.»

    En 2014, lors d’une visite officielle à Lyngiades, un village du nord de la Grèce détruit en 1943 par les soldats de la Wehrmacht, le président allemand Joachim Gauck a présenté solennellement ses excuses au peuple grec au nom de l’Allemagne, comme le rapportait alors l’hebdomadaire Die Zeit, tout en rejetant fermement l’éventualité de nouvelles réparations.

    Article d’Annabelle Georgen (journaliste à Libé et Slate.fr, correspondante à Berlin)

  28. Gilles
    Posted 31 janvier 2015 at 9:13 | Permalien

    Pour l’anecdote, l’article se termine ainsi:
    « …tout en rejetant fermement l’éventualité de nouvelles réparations. » Ah bon? le président allemand Joachim Gauck considèrerait-il que des excuses sont des réparations?… On s’en esclafferait de rire si le Peuple Grec ne souffrait pas tant.

  29. Posted 31 janvier 2015 at 9:20 | Permalien

    arrêtez votre stupidité repetée, a croire que votre mauvaise volonté cache une sourde perversité,
    l’unite rose rouge verte, c’est une bataille sur un programme qui rassemble, donc qui soit au coeur de la gauche, d’ailleurs ce programme nous l’avons suggéré depuis tres longtemps et encore dans d&S de novembre et sur nos sites, blogs, dans nos reunions…
    c’est fatiguant de discuter avec des gens qui discutent pas, qui font les bornés, pourquoi, qu’est ce que ca cache cette mauvaise foi délibérée ?

  30. Posted 31 janvier 2015 at 9:21 | Permalien

    analyse concrete d’une situation concrete… non ce n’est pas pareil (encore) en france

  31. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 10:47 | Permalien

    Apparemment vous êtes le seul sur ce blog à ne pas être « borné » et « stupide ». Et le seul à vous permettre de remplacer les arguments par des insultes.
    Il faut dire que comme arguments vous ne produisez guère que de vagues formules générales ou un renvoi facile à vos œuvres complètes. Mais je vous ai assez lu pour vous connaitre par cœur: analyses politiques sommaires, esprit profondément sectaire et partisan, propagande masquée et un seul objectif : soutenir FH et Cie.

  32. CRAYENCOUR
    Posted 31 janvier 2015 at 10:56 | Permalien

    Tu dénonces les esprits bornés qui refusent « union de la gauche … contre Valls »! Mais elle existe déjà cette union; tous les partis de gauche dénoncent Valls et sa politique anti-sociale! Le problème c’est que le PS et ses satellites du PRG le maintiennent au pouvoir et soutiennent ainsi ce qu’il fait!
    Pour que cette « union de la gauche … contre Valls », que tu appelles de tes vœux se fasse, ce n’est pas compliqué, il suffit que le PS rejoigne tous les autres partis de gauche et rejette Valls …

  33. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 11:11 | Permalien

    Et cette histoire de « programme qui rassemble », c’est une blague ou quoi ? Vous devriez carrément parler de « programme commun » tu parles d’une nouveauté, y a vraiment de quoi nous rendre motiver! Ce que vous défendez en vérité c’est la situation politique actuelle qui vous convient très bien. Et ce qui vous inquiète c’est qu’elle risque de ne pas durer.

  34. Posted 31 janvier 2015 at 11:15 | Permalien

    je suis grossier parce que vous etes grossier,
    mille fois qu’on dit ce n’est ni un programme commun, ni un programme maximum,
    mais un programme d’action précis et limité sur ce qui peut unir les partis malgré leurs différences (le lire !)
    et vous êtes c.. ou quoi, on lutte pour briser la situation actuelle, cap suicide ou cap a gauche, on veut pas que « ça dure »,
    on soutient pas FH, on le critique,
    on dit qu’on va dans le mur,
    et si on n’évite pas la déroute annoncée, ce sera la droite triomphante

  35. Posted 31 janvier 2015 at 11:22 | Permalien

    borné, borné, vous etes à 6,6 % ! le PS à 13,7 %
    c’est pas Syriza !
    le Ps ne gouverne pas avec la droite comme papandreou avec samaras !
    l’austérité est forte mais trois ou quatre fois moins qu’en gréce !
    on est pas en 2015 comme a athenes mais comme en 2011 en france

    le PS va perdre – au moins – 50 % de ses départements, mai il en aura encore plus que le FDG…
    et c’est la droite UMP FN qui va monter !

    l’unite vous etes betes ???? l’unité ce n’est pas un parti qui « rejoint » un autre (sic) mais des partis qui se transforment en s’associant sur ce qui permet de les unir,
    faut en tenir une couche pour concevoir l’unité comme un « ralliement » (c’est de l’anti unité !)

    il faut la vouloir l’unite, batailler à fond et fort pour ! quoi qu’il arrive, sans préalable et ça crée une dynamique qui va plus loin que les bases limitées qui permettront l’alliance,

    le seul mot d’ordre de gouvernement PS EELV FDG dans la France actuelle est REVOLUTIONNAIRE ! je suis pour un gvt Cambadelis Duflot melenchon laurent, claro ? pareil gvt implique la rupture immédiate avec la finance

    l’unité est une BATAILLE permanente
    l’unité tue toujours les droitiers, l’unité renforce toujours la gauche,
    le sectarisme renforce toujours les droitiers, le sectarisme affaiblit toujours la gauche

  36. Posted 31 janvier 2015 at 11:26 | Permalien

    voila un post qui vous dévoile, vous, obstine sectaire qui accusez les autres de l’être
    mais ce qui départage c’est la volonté unitaire ou non, nous l’avons, et rien ne se fera sans unité de la gauche
    unité de la gauche n’implique aucun abandon politique, aucun, au contraire, ça fait fleurir les meilleures idées de gauche
    l’unite ferait mourir l’actuel PS et le remplacerait pas un Syriza bien sur,
    vos divisions, vos attaques bornées anti socialistes primaires, nourrissent a plein le PS-Valls, et empêchent un Syriza

  37. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 11:48 | Permalien

    « l’unité tue toujours les droitiers, l’unité renforce toujours la gauche, »
    Encore une affirmation péremptoire et très discutable. Vous êtes dans la croyance de nature partisane ou religieuse plus que dans la réflexion politique. Vous n’êtes pas le premier, il y a eu à une époque pas mal de staliniens, maoïstes ou trotskystes dans ce cas. C’est plus rare chez les socialistes, c’est ce qui fait votre charme…

  38. Posted 31 janvier 2015 at 11:55 | Permalien

    quid ?

  39. Posted 31 janvier 2015 at 12:13 | Permalien

    c’est prouvé, l’unité est toujours la condition de la mobilisation et la mobilisation pousse toujours a gauche,

  40. rossignol liliane
    Posted 31 janvier 2015 at 12:33 | Permalien

    excusez moi mr filoche , quad je lis vos réponses aux commentaires de votre billet , je n ai plus envie de vous lire car vous etes trop sur de vous !! et vous n acceptez pas le débat calmement. c est regrettable .vous défendez mordicus votre ps qui n en a plus que le nom . vous pourriez l admettre . que vous espériez le changer est très courageux mais acceptez ce que disent vos lecteurs .. ils sont de gauche me semble t il !!!
    j ai l impression que vous niez la réalité
    il est déjà arrivé au ps d etre a 5 pour cent
    cela pourrait se reproduire , vous le savez
    bon courage dans votre lutte pour ramener le ps dans les rails de jaurès. ce sera dur
    il se pourrait qu avant, une catastrophe nommée extreme droite se produise

  41. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 12:44 | Permalien

    mais non , on peut s’unir et se mobiliser entre bourgeois (lisez les bouquins de Pinçon-Charlot), ou s’unir entre droite et gauche, comme en Grèce avant la victoire de Syriza (à propos Thierry Breton vient d’apporter son soutien à la loi Macron), ou s’unir pour prendre le pouvoir puis se diviser quand un des alliés confisque ensuite le pouvoir (on a connu ça avec l’union de la gauche), etc.
    on a connu le programme commun, les 60 propositions de Hollande, que presque tous les partis de gauche ont soutenu au second tour en 2012. Vous ne voulez pas voir ce qui contredit vos théories, mais ce genre d’union a vécu, le peuple de gauche n’y croira plus de sitôt.

  42. Posted 31 janvier 2015 at 12:50 | Permalien

    je ne défends pas le PS qui n’est pas « mon » PS » je défends l’unité de toute la gauche et la transformation sociale profonde,
    avez vous au moins pris la peine de lire l’article « syriza oui pasok non et tsipras oui, macron non » ???
    et oui, nous sommes surs de nous, car sinon on ne militerait pas avec la conviction et l’énergie qui sont nôtres
    et nous sommes calmes sauf quand des trolls anonymes viennent à répétition sans respect ni courtoisie, anônner les mêmes choses ici,
    nous ne sommes pas sur que ces trolls sont de gauche, que défendent ils ? que font ils ?
    bien sur que le PS va vers 5 %…on ne cesse de le dire « cap suicide ou cap à gauche » faut nous lire !
    mais ce ne sera pas Syriza ce sera ici la droite UMP FN qui l’emportera
    c’est ça qu’on veut éviter
    et svp ne grossissez pas le Pen, les médias le font assez !

  43. Posted 31 janvier 2015 at 12:53 | Permalien

    mr filoche, quand le ps va aborder les sujets suivants:cadeau 220 milliards pour les emplois ,35 MILLIARDS POUR LA FORMATION INUTILE et le gaspillage de l etat qui tourne autour de 180 milliards par an.avec tout cet argent, on ne peut pas créer des emplois par la creation d entreprises et de richesses avec les universités? pourquoi créer des emplois privés payés par l etat,fournir des salariés gratuits au secteur privé? les syndicats ne défendent pas les salariés,là où je travaille dans un grand groupe ,les syndicats ne disent rien aux salariés pour les licenciements et la faillite du groupe . ils ne sont pas contents que les cadres supérieurs avertissent les salariés de se qui se préparent pour eux,l esclavage.Les délégués syndicaux négocient pour eux en douce les indemnités de licenciements parce que le navire coule.les salaires sont versés parce que l etat injecte des milliards grâce à la planche à billets

  44. Posted 31 janvier 2015 at 12:56 | Permalien

    ca va pas ?
    on parle d’unité de la gauche,
    UNITE DE LA GAUCHE
    unité ce n’est pas seulement un soutien du 2° tour,
    c’est un accord au moins sur quelques point essentiels socialement, salaires, durée du travail, reforme fiscale
    pas d’unité avec la droite, d’unité nationale ou d’unité du « peuple »
    pour unir la gauche il faut nécessairement qu’elle rompe avec la droite et le Medef sinon elle ne s’unit pas

  45. Posted 31 janvier 2015 at 12:59 | Permalien

    bien sur on peut créer un million d’emplois publics et plus avec les 45 milliards donnés en vain aux patrons qui n’embauchent pas

  46. CRAYENCOUR
    Posted 31 janvier 2015 at 13:35 | Permalien

    Mais bon sang, on ne peut qu’être d’accord avec ce que tu proposes, y compris l’union de la gauche, incluant le PS, et tant pis pour les trahisons passées; mais quand tu parles d’une union de Cambadélis à Mélenchon; comment peux tu imaginer que Cambadélis, qui fait tout pour soutenir son camarade Valls va accepter une union rose, rouge, verte. Au moins il faudrait reconnaître que le secrétaire général du PS, quand il parle d’unité de la gauche ne le fait que pour limiter la casse aux élections.
    Tout de même, Mélenchon l’a proposée cette union, Laurent ne cesse de la quémander et Cosse l’a faite, mais Cambadélis ne cesse de les traiter par le mépris.
    Cette dichotomie au sein du PS ne fait qu’entretenir la schizophrénie des militants de gauche les mieux disposés.
    Il parait évident que l’union ne pourrait se faire qu’avec un minimum de « violence » au sein du PS. La direction doit être favorable à une véritable union programmatique de la gauche pour que celle ci se fasse. Ce n’est pas le cas avec Cambadélis.
    Et j’espère qu’échaudé, comme il l’est par la politique menée depuis 2012, le peuple de gauche n’accordera aucun crédit à une éventuelle alliance des ambitieux qui regrouperait, non pas le PS, EELV, FDG, etc … mais seulement les ambitieux opportunistes (genre Valls, Placé, De rugy, etc…)

  47. bugsy
    Posted 31 janvier 2015 at 13:37 | Permalien

    20 messages de Filoche sur 44. Tu t’auto-persuades ?

    Tous les intervenants, ici, (les trolls selon toi)ne cessent de te dire qu’ils s’opposent à toute unité programmatique avec le Ps (actuel). Les entends-tu, comprends-tu leur aversion pour ton parti ? Évidemment, non !
    En fait tes prêches s’adressent aux 200 militants formant ta chapelle, D&S. J’en ai pour preuve, le peu de commentaires à tes écrits sur Médiapart. Ils sont cinglants et toi insultant.

  48. luc
    Posted 31 janvier 2015 at 13:40 | Permalien

    Tous les pays qui appliquent la politique défendue par Gérard Filoche sont en plein chaos.

    La Grèce mais aussi le Venezuela.

    Ainsi, le président du Venezuela Nicolas Maduro vient d’autoriser les militaires chargés du maintien de l’ordre à faire usage de leurs armes à feu contre des manifestants cas de risque mortel.

    Source
    Venezuela : droit de tirer contre des manifestants trop menaçants
    http://fr.euronews.com/2015/01/31/venezuela-droit-de-tirer-contre-des-manifestants-trop-menacants/

  49. Posted 31 janvier 2015 at 13:47 | Permalien

    sur médiapart ce sont toujours les memes decomposés, lis moins de 5 ou 6 MEME NOMS, MEME TON, Qui se repetent, ils insultent j’insulte, ils argumentent j’argumente

    tu radotes encore, « s’opposent à toute unite programmatique avec le PS »… a croire que je parle a des sourds… qui ne lisent pas

    quant a l’aversion pour « mon » parti ? il récolte encore 13,6 % des voix et même en tombant IL reste (encore) le premier… doit y avoir un problème pour toi

    les gros débiles qui disent qu’on est une « caution » ont ils une idée du travail qu’on effectue et de l’effet que ça fait ?

    quant aux 200 militants qui forment ma chapelle j’en ai marre de vos saloperies de ce genre, marre, vous etes des pourris, est ce que je me permets ca moi ?

    recomptes les 8000 noms publics sur les sites de soutien PS retraite, recompte les 1500 noms sur notre contribution,

    les 13 700 voix sur notre motion,

    les 35 000 voix officielles pour suspendre le TSCG, je me demande encore comment discuter dans ces conditions, avec des pauvres types irréels comme vous,

    on est du réel, on bosse,

    si vous niez ce que nous sommes allez ailleurs dehors, ouste, basta ! vous perdez votre temps et nous faites perdre le notre

    on ne se crève pas toute la journée, pour discuter comme cela

    vous comprenez notre colère, face à vos stupides et creuses prétentions ?

    (sans parler du malade qui a dix IP et cinquante noms et qui joue ici)

  50. Posted 31 janvier 2015 at 13:51 | Permalien

    jamais jamais mélenchon n’a combattu pour l’unite de la gauche, il entretient, il se nourrit, se délecte de la division, il fait de son combat prioritaire un combat d’élimination du PS ET de la gauche socialiste…

    il exige que la gauche socialiste renonce a être ce qu’elle est : ce super sectaire a osé nous proposer l’ « asile » politique non mais…

    le front unique n’est pas une unité programmatique, merde, il est une unité d’action sur des points essentiels contre la droite, on peut marcher séparément et agir ensemble pour les salaires, la réduction du temps de travail une reforme fiscale… et dans un gvt rose rouge vert,

    ce n’est pas un ralliement, c’est une jonction, sur des point communs au coeur de la gauche

    ce n’est pas une scission mais une dynamique, pas de menace, pas d’épuration, pas de condition organisationnelle, ni sur le passé, ni etc…

    rupture avec la droite, avec le medef, unité de toute la gauche

  51. Posted 31 janvier 2015 at 14:14 | Permalien

    tiens l’autre barjot
    « tous » les pays… il en cite deux
    la grece mais elle etait en plein chaos a cause de ta minable politique libérale meurtriere, elle tente de s’en sortir , vive Syriza
    le venezuela mais c’est un paradis depuis quinze ans, a cote de ce que c’etait sous la droite

  52. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 14:18 | Permalien

    Mr Filoche, je sais que les arguments ricochent sur le mur de vos certitudes et que ceux qui ne vous croient pas aveuglement sont forcément des trolls. Et moi j’ai bien tendance à vous voir comme un soutien électoral masqué de FH Valls Macron et Cie.
    Certes vous les critiquez, mais vous refusez en même temps une union sans eux. Entre deux chaises on est mal assis.

  53. Posted 31 janvier 2015 at 14:52 | Permalien

    « soutien électoral masque à FH MV EM » si vous en êtes a ce point de débilite absolue, et qu’en plus vous vous en prenez à mes « certitudes » passez définitivement votre chemin

    QUI vous a dit qu’on refusait une « union sans eux » ? on vous dit qu’il faut se BATTRE pour une union avec eux sur des objectifs précis communs à la gauche, si cette union se construit, triomphe et qu’il s’en retirent, alors c’est autre chose,

    mais les en exclure a priori c’est empêcher refuser la bataille pour l’union, la dynamique qu’elle induit et l’union !

    ce n’est pas pareil, trop subtil pour vous le front unique ?

  54. Posted 31 janvier 2015 at 15:11 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Pour ceux d’entre vous que cela intéresse, le « Cadre de Programme Gouvernemental de Syriza » est disponible à l’adresse suivante : http://www.legrandsoir.info/cadre-de-programme-gouvernemental-de-syriza-en-francais.html
    Solidairement.

  55. archaique
    Posted 31 janvier 2015 at 15:31 | Permalien

    Une de nos différences est que contrairement à vous je ne répond pas à la grossièreté par la grossièreté.
    Une autre différence est que j’essaie de ne pas me contredire moi même tous les trois posts.
    C’est l’incohérence de vos propos qui me fait douter de votre sincérité, parce que sinon il ne me resterait plus qu’à douter de votre intelligence. Mais je vais vous faire plaisir, j’ai effectivement plus inintéressant à faire, salut

  56. Etienne Pascal
    Posted 31 janvier 2015 at 15:36 | Permalien

    Une union avec eux? Valls, Hollande, Macron? Les amis de la finance, ceux qui servent chaque jour qui passe les intérêts des 1,% des banquiers, des patrons du CAC 40, des spéculateurs en tout genre, des lobbies de tout poil, bref des intérêts d’une caste plutôt que l’intérêt général?
    Hou là, Gérard, réfléchissez avant d’écrire…
    Quand la part de gauche des militants socialistes auront quitté ce Titanic, comme l’ont fait certains députés du Pasok, alors peut-être que les conditions seront réunies pour un Siryza français!
    Félicitations pour vos prises de paroles radicales, mais pas pour votre analyse stratégique qui ne me semble pas à la hauteur de l’état du pays, de la défiance de la population par rapport aux institutions, de leur rejet des partis politiques.

  57. Jean Jolly
    Posted 31 janvier 2015 at 15:51 | Permalien

    @ Gégé.

    Je ne poste pas souvent ici et toujours sous mon vrai patronyme, je suis adhérent au PG donc véritablement de gauche progressiste.

    Tu t’offusques que Jean-Luc t’accorde « l’asile politique » mais tu trouves normal que tes « camarades » du P »s » veuillent t’envoyer devant leur « tribunal disciplinaire » pour avoir dit la vérité sur le patron de Total.

    Ni Jean-luc, ni aucun des membres du PG ne demandent une scission du P »s », ils demandent simplement aux députés frondouilleurs d’exercer la fonction pour laquelle ils sont largement rémunérés, surtout vis à vis de leurs électeurs qu’ils trompent plutôt que de pleurnicher devant les caméras.

    Les vrais députés du PS sont ceux qui votent contre les textes de loi de droite et non pas ces pleutres godillots qui s’abstiennent.

    Alors tu peux remballer ta haine envers le PG et commencer par insulter tes bons à rien de « camarades » pseudo-socialistes qui vivent aux frais de la princesse… Ce sera leur dernier mandat avant très longtemps et ce ne sera que justice…

  58. André
    Posted 31 janvier 2015 at 16:55 | Permalien

    Tiens on m’a dit que l’un des arguments de Valls en Chine pour faire venir en France des investisseurs chinois est que l’on peut licencier dans notre pays sans problème.
    De mieux en mieux. Pas de problème avec la multitude de petits jobs sous payés ils auront une main d’oeuvre bon marché et corvéable.
    La loi Macron et d’autres à venir les y aideront.
    Et pour la Grèce, quid de la réunion Hollande Merkel? Un petit complot pour tenter de saborder le gouvernement grec? Il suffit d’entendre Schultz pour percevoir ou se situent les partis soi disants socialistes européens

  59. Posted 31 janvier 2015 at 18:24 | Permalien

    jean
    oui je suis offusque de ce sectarisme de JLM qui a dit que « la gauche socialiste était subclaquante » , que c’étaient des « chiens qui couinaient puis se couchaient » puis s’est permis de « m’offrir l’asile politique » comme un chien a la SPA ou un réchappé du goulag…
    et ne me répond surtout pas en citant ce que Cambadelis essaie de me faire, rien a voir, hoirs sujet et Cambadelis ne réussira rien rien rien de cette sorte
    je n’ai aucune « haine » (sic) contre le PG parce que moi, je n’ai aucun ennemi a gauche, je suis pour l’unite de toute la gauche,
    et pas pour la revanche d’ ‘une gauche contre une autre,

    le PS n’a pas changé de nature sociale ni en 1983, ni en 2005, ni le 6 novembre 2008, ni depuis 2012…
    et dire que le PS n’aura plus de députés, c’est quasi certain, au train ou ca va, mais alors ce sera l »UMP FN triomphante

    et ceux qui auront passé les temps qu’on vit à affaiblir la gauche en la divisant au lieu de combattre pour son unité et sa ré orientation a gauche, porteront autant de responsabilités que ceux qui l’auront trahie
    il sera trop tard pour faire le bilan, adieu veaux vaches cochons couvées, on devra encore s’unir, tous, contre les ravages que la droite elle meme cette fois fera en direct…

  60. Posted 31 janvier 2015 at 18:35 | Permalien

    fatiguant, classique et bye…

  61. Jean Jolly
    Posted 31 janvier 2015 at 23:10 | Permalien

    @ Gérard.

    Tu m’excuseras pour le retard à ton commentaire… j’avais à faire ailleurs… ;-).

    J’avoue que si j’étais dessinateur, surtout en restant dans l’actualité, je t’aurais croqué en Saint-Bernard… le chien secouriste par excellence…

    Le PS va s’effondrer et ce ne sera pas de la faute à Méluche… il n’a fait que prédire tout haut ce que le peuple pensait tout bas…

    Le peuple ne possède malheureusement pas les média…

  62. Posted 1 février 2015 at 0:28 | Permalien

    Bonsoir,
    De la part de Gérard Filoche :

    L’unité est l’un des meilleurs atouts pour gagner. C’est pourquoi Gérard Filoche et tous ceux qui sont réunis autour de la revue mensuelle « Démocratie & Socialisme » (dont il est rédacteur en chef), se prononcent pour que tous les partis de gauche se rassemblent dans une Union de la Gauche (autour d’un programme commun de gouvernement). A terme, cette unification pourrait aboutir à la constitution d’un parti unifié de la gauche, indispensable pour que les décisions qui engagent la gauche soient prises démocratiquement.

    Entre les organisations que vous citez, il y a très peu de divergences sur le programme. A cette liste, il faut ajouter le PS : indispensable pour que cette Union soit majoritaire. Le programme de l’Union sera un compromis. Mais, pour faire accord, ce programme devra être un programme de gauche (vraiment socialiste). C’est possible car, ayant détruit les réseaux d’opinion socialistes qui faisaient la force du PS, les dirigeants néolibéraux du PS seront très affaiblis et devront céder la place. Dés que l’unité sera réalisée, la masse des abstentionnistes de gauche reviendront voter et donner une majorité à la gauche.

    Pourquoi ce plan séduisant n’est pas mis en œuvre ? Parce que la divergence principale, entre cette dizaine de partis, porte sur la stratégie : faut-il scinder la gauche en deux ? Faut-il unifier les alliés potentiels qui acceptent le leadership de « mon parti » ou de « ma personne ». ESt-ce que mes alliés présumés vont me respecter et ne pas prendre les plus grosses parts du gâteau, aux dépens des composantes les plus faibles ?

    Cordialement,
    Pierre Ruscassie
    (rédaction de « Démocratie & Socialisme »)

  63. Posted 1 février 2015 at 0:29 | Permalien

    Cher Camarade,

    Il n’est nul besoin de 20 pages pour se retrouver devant les trahisons que nous avons vécues depuis 2012 ! En revanche un acte suffit : courageusement pour les élus et avec peine par les militants de bases : quitter ce parti perdu après avoir assumer pour les députés avoir refusé la confiance au gouvernement et/ou refuser son budget

    fparienty@wanadoo.fr

    PS :je suis membre du parti et militant de base (ou de l’une de ses composantes : SFIO ; PSA ; PSU+UGS,PS ) sans discontinuité depuis mai 1955 … 60 ans de fidélité, à 78 ans … mais je m’en vais

  64. CRAYENCOUR
    Posted 1 février 2015 at 10:38 | Permalien

    Oui la gauche doit être unie pour gagner et oui Valls a pris le PS de force avec le soutien de Hollande et Cambadélis. Et oui, au yeux de la majorité des Français, qu’ils le soutiennent ou pas, le PS c’est la gauche; d’où le rejet actuel.
    j’entend dire que leur ligne est très minoritaire au PS; alors mettez les en minorité et forcez les à se plier à la volonté de la majorité ou s’ils préfèrent, à rejoindre les rangs du centre droit qui est leur famille politique naturelle.
    Je sais, il faut attendre le congrès; mais cela fait déjà presque 3 ans que nous attendons; c’est trop long.
    En Chine, ce traitre de Valls se vante du fait qu’ici, en France, il est faut que l’on ne puisse pas licencier des salariés, que malgré les 35 heures, on peut travailler plus, que le droit du travail est moins contraignant qu’en Allemagne !!! Oui l’union est possible, en en passant par des compromis entre les différentes composantes de la gauche; mais ceux là ne sont pas de gauche et on ne fait pas de compromis avec la droite.
    Aujourd’hui, la majorité des électeurs ne se pose pas la question de la ligne majoritaire ou minoritaire; pour elle, Valls, le PS, c’est la gauche et, en constatant que la « gauche » ne fait pas mieux pour eux que la droite (voire pire), cette majorité d’électeurs surtout de gauche s’abstient. Il parait donc évident qu’à moins d’éliminer visiblement de l’exercice du pouvoir Valls lui même, il n’y aura ni union de la gauche, ni remobilisation de l’électorat. Alors puisqu’il est minoritaire, virez le ostensiblement et vite, sa place n’est pas à gauche; ce n’est qu’un opportuniste carriériste.
    ça devient urgent car si le PS attend 2017 pour donner un coup de barre à gauche et satisfaire ceux qu’il considère comme son électorat naturel par quelques augmentations de salaire, il risque fort d’être trop tard; les gens ont certes la mémoire courte, mais pas à ce point.

  65. Posted 1 février 2015 at 14:55 | Permalien

    Je crois que Gérard est en train de péter les plombs. Il ne veut pas admettre que son parti, le parti dit socialiste, est passé de l’autre côté.
    Je crois que Pierre Ruscassie fait une erreur d’analyse en excipant du fait que la divergence principale porterait sur la stratégie. Il évacue beaucoup trop facilement le comportement hégémonique du parti prétendument socialiste. Comment pouvez-vous croire (ou faire croire), M. Ruscassie, qu’après avoir rallié le MEDEF et mené la même politique que Sarkozy, le parti des Valls, Hollande, Macron, Rebsamen, Sapin, Le Guen et autre crapules accepterait de s’unir avec sa gauche sur un programme de gauche ?
    M. Ruscassie, vous avez le droit de soutenir à tout pris votre parti quoi qu’il fasse, quelque saloperie qu’il défende, quelque salopard qu’il porte à sa tête. Votre fidélité à cette sale boutique, ça vous regarde. Mais vous n’avez pas le droit de prendre les gens pour des cons. Le virage du parti prétendument socialiste, tout le monde le constate. Vous ne ferez pas avaler que le parti qui a refusé il y a peu de recevoir Alexis Tsipras et qui a soutenu la droite grecque, que le parti qui mène une politique anti-sociale dénoncée par Gérard Filoche est prêt à gouverner avec l’ensemble de la gauche sur un programme de gauche.

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