Vivent les taxis en lutte contre UBER MACRON POP ! non aux VTC zéro heure zéro droit zéro liberté zéro dignité « compliance without pressure »

Les taxis ne le savent pas, eux qui se sentent si individualistes, si peu solidaires, si peu salariés. Ils se croient « artisans » « locataires »  alors qu’en fait tous leurs contrats existants pourraient être requalifiés en contrat normal de travail, avec 35 h et heures supplémentaires,  laissant licences, assurances, voitures, essence, accidents à la charge de leur employeur.

 

Mais tant bien que mal le système installé atypique des taxis fonctionnait et des dizaines de milliers de taxis croyaient y trouver leur compte au prix terrible de semaines de 60 h. Jusqu’à ce que Attali Attila Macron s’en irritent pour leurs petites et grandes exigences aristocratiques et décident de le casser en pire.

 

La loi Attali Attila Macron fait le coup du lapin aux taxis : elle les livrent a la multi-pieuvre UBER POP laquelle n’est qu’une vaste officine à pomper le fric. Et ça, ca plait au Medef.

 

A partir d’une plate forme informatique (la G7 s’étant bien gardée de moderniser les appels et ayant même fermé les « bornes » les plus rentables) Uber pop donne ses ordres à des « VTC » voitures tourisme avec chauffeurs, qui deviennent de véritables post esclaves modernes. Jusque là prohibée cette pratique va gagner en justice une fois adoptée la loi Macron fin juin en 3° lecture si le conseil constitutionnel l’approuve : la modification de l’article 2064 du code civil et de sa réplique du 8 février 1995 pour les frontaliers, (article 83 de la Loi scélérate Macron) vont permettre que des relations de travail ne relèvent plus du code du travail mais du droit civil ordinaire.

 

Alors des « auto-entrepreneurs » VTC vont s’ériger en taxis : leurs contrats avec UBER seront commerciaux et non pas de travail. Zéro heure, zéro droit, zéro règle, zéro dignité, zéro liberté, les VTC seront un retour à l’immédiat post esclavage quand le salariat n’avait gagné aucun droit, aucune contre partie à sa subordination. Les VTC UBER-MACRON ce sera la « soumission librement consentie » rêvée par le Medef, « compliance without pressure ». Le recul de 170 ans de droit social, de statut du salarié, avant le rapport Willermé et la première réglementation de la durée maxima du travail.

 

Les taxis peuvent tout bloquer il y va de leur peau. S’ils n’immobilisent pas tout Paris et toutes les villes de France, eux qui le peuvent encore, ils sont morts. Sans qu’ils en aient conscience ils sont l’avant garde du salariat de base, ils défendent la civilisation contre une nouvelle forme de barbarie post salariat, le néo esclave libre mais sans droit, la page blanche qui précède la disparition du code du travail à la mode.

 

Vivent les taxis !  A bas UBER Macron Pop ! A bas les reculs géants effectués par dans notre civilisation !

 

 

dans les inrocks :

 

La condamnation d’Uber relance le débat sur le modèle du travail à la demande

22/06/2015 | 14h17

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Un conducteur Uber le 7 mai 2015 ©REUTERS / Robert Galbraith

Le modèle économique d’Uber commence à être sérieusement remis en cause. La justice californienne a considéré que ses chauffeurs étaient en réalité des salariés. De leur côté, les plateformes de VTC françaises se montrent sereines face à cette annonce. Dans l’Hexagone, le projet de loi Macron semble encourager la flexibilité, au grand dam de tous ceux qui craignent une généralisation du travail à la demande.

Uber serait-il en train de perdre son modèle économique ? En mars dernier, Barbara Berwick, chauffeur Uber, avait saisi la justice californienne pour que la plateforme de VTC lui rembourse des dépenses d’assurance et de péage. Le jugement n’a finalement été rendu public que le 17 juin: l’Américaine a obtenu gain de cause, et reçu 4 000 dollars de l’entreprise. Le tribunal de l’Etat de Californie a statué qu’Uber traitait ses chauffeurs comme des salariés.

Or, l’opérateur s’est bâti sur cette nuance entre salarié et travailleur indépendant. En tant que plateforme, l’application ne fait que mettre en relation l’offre et la demande, le chauffeur et le client. Il s’agirait selon lui, non pas d’un contrat de travail, mais d’un simple accord commercial (Uber se “contente” de prélever une commission de 20 % sur chaque course). Un procédé très économe pour l’entreprise puisqu’elle se dispense du paiement des cotisations sociales pour les conducteurs. Si la décision californienne venait à se généraliser, Uber pourrait voir ses coûts s’envoler (+30%).

Une relation de subordination entre la plateforme et le chauffeur

Pour rendre sa décision, la juridiction californienne s’est basé sur plusieurs conditions objectives, en particulier le contrôle total de l’application par l’entreprise. Dans son règlement, Uber détaille le principe de la notation des chauffeurs. La moyenne du réseau se situe à 4,7/5 et justifie la haute qualité du service. Son score, la plateforme y est très attachée. Une note inférieure à 4,5/5 “pose problème”, selon le règlement, sans préciser les implications.

En réalité, le chauffeur peut tout simplement se voir refuser l’accès à l’application, ce qui revient à se faire congédier. “Cela peut être considéré comme un pouvoir de sanction”, analyse Evelyne Serverin, juriste et sociologue, chercheur au Centre d’études de l’emploi. Ainsi, Uber devient un donneur d’ordre. Une relation de subordination s’installe entre la plateforme et le chauffeur, une relation salariale. De même, les chauffeurs n’ont aucun contrôle sur la rémunération qu’ils perçoivent. Chaque fin de semaine, ils reçoivent leur “paiement”, versé par Uber et le montant de chaque course est, lui aussi, fixé automatiquement par l’application.

Ces critères, qui ont amené la justice californienne à reconsidérer le statut des chauffeurs Uber, pourraient-ils modifier la donne en France ? “Les Etats-Unis ont un droit du travail homologue au nôtre”, rappelle Evelyne Serverin. La question de l’indépendance des chauffeurs est cruciale. “Lorsqu’un travailleur est dépendant d’un unique donneur d’ordre, il peut déposer une demande aux prud’hommes pour une requalification en contrat de travail”, indique la juriste. Uber assure la qualité de ce statut en insistant sur les critères d’indépendance. Les chauffeurs peuvent travailler aux horaires qu’ils souhaitent et pour d’autres plateformes, mais est-ce suffisant?

“Chez nous le chauffeur est complètement indépendant“

En deux ans, de nombreuses plateformes de mise en relation entre un client et un conducteur se sont développées (LeCab, Chauffeur Privé, SnapCar, AlloCab) sur le modèle d’Uber. Aucun contrat de travail n’est signé entre les chauffeurs et les plateformes. Doivent-elles, elles aussi, s’inquiéter du revirement californien ? Pas selon la juriste Evelyne Serverin :

“Il n’y a pas d’effet direct de la décision californienne sur la juridiction française. Mais les questions qui se posent sont homologues : les chauffeurs sont-ils indépendants ? À quel titre la prestation est-elle effectuée ? Est-ce que c’est pour le chauffeur ou sous la direction d’une personne pour qui il travaille ?”

Yan Hascoet, fondateur de Chauffeur-Privé (qui compte 6 000 chauffeurs partenaires de la plateforme), est en effet serein : “Chez nous, le chauffeur est complètement indépendant, il peut disparaître pendant trois mois, il n’a pas à nous rendre de compte. C’est d’ailleurs un énorme challenge logistique”, nous explique-t-il. Chez Uber, les chauffeurs qui ne sont pas manifestés au-delà de 180 jours voient leur accès à l’application désactivé.

Malgré cela, la définition de l’accord qui lie les chauffeurs et les plateformes est au cœur du modèle économique de ces dernières. Il s’agit pour elles d’être extrêmement prudentes afin qu’aucun conducteur ne puisse demander à requalifier son contrat en contrat de travail. Pour s’en prémunir, la société AlloCab (qui compte 800 chauffeurs) a pris les devants en définissant deux règles, comme l’explique son PDG Yanis Kiansky :

“Premièrement, le chiffre d’affaires que le chauffeur fait avec Allocab ne doit pas dépasser 40% de son chiffre d’affaires global. Et deuxièmement, il ne faut pas qu’il y ait de lien de subordination [entre AlloCab et le chauffeur]. Quand on voit que le chauffeur est libre, on sait qu’on a bien une relation commerciale et pas une relation de contrat de travail.”

L’argument avancé par AlloCab comme Chauffeur Privé repose sur la polyvalence de leurs chauffeurs, qui sont “leur propre patron” et qui ont leur entreprise. “Tous nos chauffeurs ont développé, à côté, une clientèle personnelle”, affirme même Yanis Kiansky. En France comme aux Etats-Unis, les conducteurs de VTC peuvent en effet travailler pour plusieurs plateformes. Il n’est ainsi pas rare qu’à côté de leur volant soient alignés plusieurs smartphones (un par application de VTC), seul outil qui leur permette d’être mis en relation avec des clients.

“Il faut protéger les chauffeurs contre eux-mêmes”

Pourtant, si les plateformes françaises de VTC affirment que leurs chauffeurs ne travaillent pas à plein temps pour une seule d’entre elles, il semble compliqué de contrôler ces informations, comme le concède Yan Hascoet: “On ne peut pas vérifier, comment voulez-vous savoir ? Mais on a une estimation, en fonction du temps qu’ils passent chez nous et de l’argent qu’ils gagnent.”

D’après Evelyne Serverin, la notion de “subordination juridique” est cruciale dans la demande de requalification d’un contrat de travail. C’est pour cette raison que les plateformes de VTC insistent sur la liberté de leurs “chauffeurs partenaires”. Une pratique légale qui permet aux conducteurs de choisir quand ils souhaitent travailler, mais que certains dénoncent, comme Gérard Filoche, homme politique socialiste, ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire :

“C’est la pire situation de post-esclavage qui existe. Le gars, il n’est pas libre ! Il est à l’écoute de son téléphone, qu’il va finir par se faire greffer dans l’oreille… Et en plein milieu du repas il dira à sa famille ‘je m’en vais j’ai une course’ pour aller bosser. C’est exactement le travail au sifflet. Il est stressé en permanence pour ne pas avoir une égratignure sur la voiture qu’il loue, et puis il travaille 70 h par semaine!”

Le raisonnement de l’homme politique, qui a été longtemps inspecteur du travail, est clair : il s’agirait de “protéger les chauffeurs contre eux-mêmes.” “Un siècle et demi de construction du salariat pour sortir de l’esclavage. Non pas pour être payé plus cher mais mieux vivre. Tout ça pour en arriver là…” a-t-il asséné, avant de s’en prendre à la loi Macron, dont une disposition (la modification de l’article 2064 du code civil) ferait selon lui “du contrat de travail un contrat ordinaire civil“. Le ministre de l’économie a quant à lui précisé qu’il ne souhaitait pas de création d’un  “nouveau contrat”, mais voulait tout de même offrir plus de “flexibilité” aux entreprises.

Généralisation et remise en cause du travail à la demande

Derrière ce cas spécifique des plateformes de véhicules de transport avec chauffeur se trouve in fine un combat plus large, qui concerne le concept même de travail à la demande. “Le pouvoir de négociation [des travailleurs à la demande] est quasi nul, ils ne sont représentés par aucun syndicat”, écrivait l’activiste Diana Filippova, dans Société Collaborative, la fin des hiérarchies  (Rue de L’Echiquier, 2015), ouvrage qu’elle a coordonné. Et de continuer:

“Nous sommes ainsi à un moment charnière. Soit une société de travailleurs autonomes et indépendants émergera, avec un revenu et une protection sociale décents ; soit le travail à la demande mettra à bas tous les remparts contre la précarité bâtis depuis plus d’un demi-siècle par l’Etat-providence, sans les remplacer par un nouveau système de protection. Loin de bénéficier aux travailleurs, cette fragmentation du travail donnerait aux détenteurs du capital et des plateformes un pouvoir de négociation démesuré face à une armée éclatée de personnes précaires, prêtes à accepter un travail à n’importe quel prix.”

par Marie Turcan, Jean-Christophe Catalon

17 Commentaires

  1. Mutzenberg lionel
    Posted 21 juin 2015 at 16:00 | Permalien

    Prendre les taxis pour défendre le code du travail, quelle drôle d’idée !
    Ces gens là sont des individualistes forcenés, qui, bien au contraire, moque les baladeurs de pancartes, les 35 heures…
    Bien fait pour leur g….., le système économique et politique leur allait si bien qu’ils en étaient tous, à part les taxis salariés, peut être, les principaux défenseurs.
    Et bien, Mesdames et Messieurs les indépendants libres et non faussés, le néolibéralisme qui fait autant de mal aux autres depuis des années, vous allez pouvoir le déguster !
    A votre bonne santé !
    Ce qui est bon pour les autres, doit être bon pour vous.

  2. Posted 21 juin 2015 at 17:54 | Permalien

    c’est marrant comme les staliniens de culture ne savent pas discerner les lignes de classe et croient corporatiste tout ce qui ne rentre pas dans leurs schémas, mais là les taxis mènent un combat fondamental contre UBER POP Macron contre les contrats 2064 sans droits zero heure zero smic zero dignite zero liberté
    et en plus vu qu’en ce moment nos syndicats ne font rien (peut etre le 25 juin ?)
    mais comme tu ne lis pas (sauf ce qui est anti socialiste primaire, ton obsession) tu ne comprends pas

  3. Posted 21 juin 2015 at 19:05 | Permalien

    Je transmets les mails reçu d’Yves QuintaL et d’Hubert Cros Merci

    Suggestion
    Il existe des cercles de lecture se penchant sur un livre que chaque membre, ou presque, a lu….
    Sur un modèle similaire nous pourrions créer un « cercle Vidéo » Par exemple, un économiste pourrait intervenir et nous expliquer le contenu très,très dense de la vidéo d’ Eric Toussaint lors de son Intervention à la Commission d’audit de la dette grecque Athènes 17 juin 2015

    https://www.youtube.com/watch?v=x_Y3CUZUIN4

    UNE BOMBE !
    Écoutez cette intervention d’Eric Toussaint (CADTM) à Athènes.

    Ceci n’a AUCUNE chance de passer dans les JT !

    Ceci n’a AUCUNE chance d’être imprimé dans les médias subventionnés !

    Les documents que la commission a dans les mains montrent a quel point
    ce que l’on appelle encore la Troïka* n’est que la pointe émergée d’un vaste
    réseau criminel organisé contre les états et surtout les citoyens de ces états.

    Si cette suggestion de cercle vidéo intéresse il suffira de retenir une salle et de contacter un économiste toulousain
    Qu’en pensez-vous?

    Georges

  4. Auxi
    Posted 21 juin 2015 at 21:32 | Permalien

    Bon. J’avais fait un commentaire sur le bonheur de vivre d’une pension d’invalidité de 900 euros par mois en régime social-collabo, afin de souligner que les sans-dents s’en foutent un petit peu, des taxis, vu qu’ils n’ont pas les moyens de les utiliser. Puis j’ai patienté. En vain. Il est vrai que je ne fais plus partie du monde du travail, mais il faut croire que notre justicier est un petit peu gêné aux entournures par mon témoignage, puisqu’il n’y répond pas. Au fond, je le comprends. Il a de plus en plus de mal à justifier son rôle d’idiot utile des socio-collabos. La caution « de gauche », quoi.

    Qu’importe, je ne vais pas en faire une maladie ; j’avais un doute – favorable – sur sa sincérité, à présent, je suis fixé. Comme tout le monde, monsieur Filoche se fiche éperdument des handicapés, et de leur misère. Au moins aura-t-il lu mon message, faute de l’avoir publié. C’est déjà ça.

  5. T75
    Posted 22 juin 2015 at 0:11 | Permalien

    Merci Mr Filoche pour votre analyse, ne vous inquietez pas on va les mettre à genoux quand la France sera paralysé.

  6. Gilbert Duroux
    Posted 23 juin 2015 at 17:49 | Permalien

    @ auxi
    Moi aussi j’avais un doute sur sa sincérité. mais maintenant qu’il apparait clairement que le PS est passé de l’autre côté sans espoir de retour (les « socialistes » de gauche sont partis), le doute n’est plus permis.

  7. Posted 23 juin 2015 at 18:02 | Permalien

    tu derailles vraiment
    ca fait 50 fois en trois ans que tu dis ca, à chaque occasion
    les socialistes de gauche sont partis… qui ca ou ca
    lis le prochain D&S

  8. Gilbert Duroux
    Posted 24 juin 2015 at 4:44 | Permalien

    Tu ne peux pas nier qu’il y a une hémorragie considérable de militants au parti dit socialiste. Au congrès de Reims, il y avait 232.511 adhérents à jour de cotisation. Lors de la campagne présidentielle, le parti prétendument socialiste revendiquait 200 000 adhérents. Au congrès de Toulouse, il y avait 173 486 encartés. Au dernier congrès, il n’y en avait plus que 120 000 à jour de cotisation. Si on enlève toutes les fausses cartes traditionnelles au moment du congrès (ce n’est pas moi qui le dit) ça en fait donc beaucoup moins que ça. Et sur les 120 000 il n’y en a que 65 000 qui ont voté.
    Pour un parti de masse, ça la fout mal.
    Tu ne me fera pas croire que ce sont les militants les plus droitiers qui se sont barrés. Ceux là ont toutes les raisons d’être satisfaits avec Hollande et Valls.
    Tu peux continuer de nier, la réalité saute aux yeux de tous.

  9. luc
    Posted 24 juin 2015 at 19:49 | Permalien

    Encore 16 200 chômeurs supplémentaires en mai.

    A ce rythme là, dans 24 mois, la France devrait compter 3,9 millions de chômeurs en catégorie A (3 550 000 + 24*16 200).

    Si, après cela, il y a encore des personnes pour voter pour Hollande…

  10. Posted 24 juin 2015 at 19:49 | Permalien

    pourquoi repondre ? grosse fatigue

    les chiffres de Reims 232 511 votants étaient pîpeautés : « adhesion a 20 euros »… et il a fallu les étriller pour avoir les vrais votes, ca a beaucoup servi a dégonfler des chiffres bidons des « grosses fédérations »
    au congres de Toulouse il y a eu 85 000 votants
    la, 65 000 votants au congres de Poitiers, vu les circonstances, c’est une baisse limitée finalement
    ensuite oui, des militants de tous bords sont partis ceux droitiers et de gauche
    mais précision, ceux qui ont voté motion A sont les non voyants qu’on ne voit jamais… c’est la zone grise du PS, jamais en section jamais en action, ils viennent tous les 3 ans et ne font rien, rien, rien
    dans les AG partout on se sentait majoritaires, mais ceux qui sont venus voter n’étaient dans aucune AG dans aucun débat
    ceux qui agissent encore un peu, sont un peu présents, sont motion B
    pas de force militante derrière la motion A Cambadelis
    les forces militants sont derrière nous, d’accord ça fait moins de25 000 mais a gauche aujourd’hui c’est énorme

    mais qui doute que c’est un parti de masse, même quand il perd il reste (encore ?) loin devant tout le reste de la gauche, et des millions de ses électeurs s’abstiennent, sont fidèles et ne vont pas voter ailleurs

    les départs actuels doivent etre importants mais disséminés et ce sont des gens qui vont individuellement nulle part… combien avec Liem, quelques dizaines ???

    inviter a partir comme vous le faites, c’est pour du vent

    Nos 30 % n’existent comme force politique que parce qu’ils sont socialistes ! Mais ils ne continueront pas d’exister s’ils se contentent d’être socialistes

    Avec la motion B on fait mouvement

    Les 60 % de votants pour Jean-Christophe Cambadelis, légèrement moins qu’Harlem Désir, n’ont pas donné au premier secrétaire socialiste l’autorité politique qui lui manquait. Elle lui manque encore : sa motion A a voulu faire le grand écart pour abriter à la fois une ligne Valls-Macron et une ligne Aubry. Et c’est pourquoi elle a volé en éclats une semaine après avoir été adoptée par les forces les moins vives du Parti socialiste. À peine le congrès achevé, Manuel Valls a choisi d’installer la loi Macron 2 dans la loi Macron 1, par un nouveau coup de force 49-3 contre la gauche, contre la majorité socialiste et, du même coup, contre Jean- Christophe Cambadélis et contre Martine Aubry. De ce seul fait, la consolidation et la stabilisation d’une direction majoritaire ont échoué.Valls reste faible en vérité, il n’a toujours pas de majorité – il procède par coups de force émanant du « pouvoir personnel » et des institutions – décadentes – de la Ve République. Pour l’instant ça passe… mais la partie n’est pas jouée, la mue libérale du PS n’est pas achevée. Défendre Jaurès contre Macron et finir par gagner est possible dans le PS.
    D’ailleurs, la motion B l’a dit : elle ne plie pas, elle commence, elle ne se replie pas, elle se déploie. 30 % de socialistes refusent de s’avouer définitivement minori- taires et choisissent de résister. Ces 30 % n’existent comme force politique que parce qu’ils sont socialistes ! Mais ils ne continueront d’exister que s’ils ne se contentent pas d’être socialistes. La bataille contre l’appareil droitier sclérosé de Jean-Christophe Cambadélis et son aile néolibérale ne peut, nous l’avons toujours dit, être seulement gagnée en interne, sans mouvement social. Nous sommes mino- ritaires dans le PS mais majoritaires dans la gauche. Nous allons donc bouger, en tant que socialistes, en restant socialistes, en renforçant la gauche socialiste, mais nous allons bouger ! Nous allons faire mouvement.
    C’est ENSEMBLE que nous allons décider de ce mouvement, pas un par un, pas en fuitant ou en tournant le dos à notre collectif, pas en renonçant à nos ana- lyses et combats communs. Il n’y a pas d’issue pour les tentatives individuelles ni pour les fuites en avant. Il n’y a pas matière à ralliement (à qui ? à quoi ? pour quoi ?).
    Il existe déjà 17 groupes de gauche, 30 orientations en leur sein, 8 syndicats, l’heure n’est pas à rajouter un 18e ou 19e groupe mais à rassembler, unifier. Nous voulons créer l’électrochoc, polariser, attirer, brasser, mêler, renouveler, unifier la gauche. Un seul salariat, une seule gauche ! L’unité ne peut se faire sur des positions néolibérales ni sur des positions gauchistes, mais sur un programme de transition qui mobilise le cœur de la gauche. Ce programme ne sera pas difficile à faire dès que la VOLONTÉ d’unité sans exclusive l’aura emporté. Et ceux qui refu- seront cette dynamique se mettront d’eux mêmes aux marges de la gauche.
    La motion B est déjà une forme de confédération de sensibilités de la gauche : on doit apprendre à travailler ensemble, nous respecter, nous ouvrir pour nous élargir. On va le faire dans la gauche socialiste et on va le faire avec toute la gauche, celles des partis et des associations, des collectifs et des syndicats, et on va inviter des représentants de ceux qui, ailleurs, unifient la gauche, comme Syriza et Podemos.
    Cet été on se prépare à Marennes et La Rochelle, en fin septembre-octobre, on bouge à Paris, nationalement et tous ensemble

  11. Posted 25 juin 2015 at 15:02 | Permalien

    Tout à fait d’accord avec vous Mr Filoche ! Merci de mettre les choses au clair !

  12. Dim
    Posted 25 juin 2015 at 15:17 | Permalien

    Pour compléter ce que dit Gilbert Duroux sur le déclin militant du Ps et l’impossibilité de le changer de l’intérieur, il faut citer ce que dit Philippe Noguès député frondeur qui devant l’échec de la contestation interne au Ps a choisi de partir.

    « Qu’est-ce que le Parti socialiste aujourd’hui ? Il y a eu je crois, 70 000 votants au congrès. Le PS doit avoir entre 50 000 et 60 000 élus. Donc ceux qui ont voté majoritairement sont des élus qui ont des intérêts à conserver. Je crois malheureusement que le PS est devenu un parti d’élus et un club de supporters du gouvernement. Ce qui l’empêche de sentir les aspirations et les revendications des citoyens. »

    http://www.marianne.net/philippe-nogues-je-ne-me-reconnais-plus-ps-je-quitte-100234822.html

    Par ailleurs le politologue Gael Brustier, pourtant proche du ps, dit aussi des choses très intéressantes sur l’échec de la fronde.

    « la «Fronde» a disparu parce qu’ils n’ont pas tranché la question européenne. »

    http://www.slate.fr/story/103267/gauche-fin-fronde-PS

    Enfin M Filoche vous vous réclamez de Syriza et de Podemos, mouvements très différents mais qui ont en commun de s’être construit dans l’autonomie aux élections par rapport aux Ps grecs et espagnols, ce que, pour votre part, vous refusez de faire en France.

  13. BESNARD
    Posted 26 juin 2015 at 14:36 | Permalien

    « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Je comprends tout à fait la déception qui est la votre, mais…..mon brave monsieur Filoche…vous devez avoir une indigestion de couleuvres depuis le temps que vous les avalez. Le réalisme n’est pas votre première qualité. Le drame, c’est que vous fassiez croire à de braves gens, que le grand soir est pour demain, ça, c’est quelque part de la malhonnêteté intellectuelle. A moins d’aspirer à devenir la Corée du Nord, la mondialisation ne permet plus ce genre d’utopie, on peut le regretter, mais c’est comme ça. Continuer à faire croire que vos idées sont majoritaires en France, c’est scandaleux. La déception de ceux qui vous écoutent ou qui vous lisent n’en sera que plus grande.

  14. Posted 26 juin 2015 at 15:46 | Permalien

    je ne suis pas votre « brave » tout comme alexis tsipras n’aime pas être flatte de la main par le mafieux Juncker
    je n’avale aucune couleuvre jamais, car je combats toujours librement depuis 50 ans pour défendre mes idées et celles de mes amis, D&S, MLG, motion B
    oui il y aura un autre mai 68 et il balaiera les délires libéraux réactionnaires qui veulent nous ramener au XIX° siécle façon Uber
    la Corée du Nord, un capitalisme d’état dictatorial est sans doute plus proche de vos idées que des miennes
    pour moi sans democratie il n’y a pas de socialisme
    oui la gauche est majoritaire en france, et s’abstient seulement, actuellement parce que le gouvernement ne fait malheureusement pas une politique de gauche
    et bientot nous gagnerons ! je veux parler là de la gauche unie !

  15. Marguerin jean-Louis
    Posted 27 juin 2015 at 16:53 | Permalien

    http://www.officiel-taxi.fr/licence-taxi-p0-r61.html

    Service Uber,non seulement les cotisations obligatoires ne sont pas payées ,mais le client court un risque,les assurances privées ou professionnelles taxis ne sont probablement pas les mêmes .
    sans compter qu’en cas d’accident le chauffeur risque de se retrouver avec les inspecteurs de la CRAM sur le dos.
    VTC ,ils ont toujours existé depuis 1953 (voir les taxis bretons ,par exemple) ou les sociétés de VTC qui passent contrat avec les entreprises privées pour les déplacements de leur personnel.
    Quant aux VTC et Taxis ,pourquoi ne pas rendre leur géolocalisation obligatoire ,comme les disques des routiers ?

  16. Posted 28 juin 2015 at 12:39 | Permalien

    Allocution d’Alexis Tsipras le 26 juin 2015

    27 juin 2015 par admin
    Nous reproduisons ici l’allucation prononcée hier par Alexis Tsipras. Source Syriza France. Nous invitons chacun à multiplier les manifestations de solidarité pour que le peuple grec puisse effectuer son choix librement malgré les chantages qui vont s’exercer sur lui. Pour information : les commentaires à cet article, qui pour la plupart d’adressent au gouvernement et aux négociateurs grecs, sont transmis par Interdemos à l’attention d’un conseiller francophone du gouvernement grec pour qu’il puisse les relayer auprès de ses collèges.

    « Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.

    Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.

    L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

    La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.

    Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit.

    La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple. »

    (Alexis Tsipras, Premier ministre)

  17. Sam
    Posted 31 mars 2016 at 14:05 | Permalien

    J’ai honte de la gauche française qui devient un instrument de l’exclavagisme voulu par Rotschild , honte à hollande qui impose plus la classe moyenne et qui laisse les impôts de Google , uber…. Partir aux paradis fiscaux

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