http://www.europe1.fr/emissions/le-club-de-la-presse/europe-soir-le-club-de-la-presse-gerard-filoche-071015-2526101
Puisque on ne cesse de me le demander pour instrumentaliser ma réponse, je le répète, je ne condamnerais ni n’approuverais les violences qui ont eu lieu hier, à Air France, spontanément, d’autant que tous les syndicats ont essayé de les encadrer de les limiter, de les éviter. Ce n’est pas mon rôle d’en être juge. Mais d’expliquer, de comprendre, oui.
Je ne vais surement pas participer à la curée pour condamner ces violences spontanées imprévisibles, explicables, de salariés qui ont été poussés à bout, qui sont menacés de 2900 licenciements, qui ont été trop pressurés déjà, et que les médias déchainés (ces médias dorénavant possédés à 95 % par 7 milliardaires) insultent de façon éhontée. Cette chienlit médiatique dépasse toutes les bornes (lire la recension d’Acrimed). Ni au déchainement haineux de Manuel Valls, qui n’a jamais eu des mots pareils quand des gens de sa caste comme Jérôme Cahuzac commettaient mille fois pire : pour un Premier ministre, se lâcher, traiter les victimes, les travailleurs, de « voyous », n’avoir pas un mot pour les salariés alors que c’est lui-même qui est le licencieur (l’état détient 17 % d’air France et a voté le sinistre plan de Juniac, et Valls nomme son directeur de cabinet DRH d’Air France…) tout cela est effrayant.
Je ne vais surement pas approuver non plus, car malheureusement ces actions explicables des salariés sont tellement improvisées qu’elles desservent leur cause et que c’est leurs ennemis de classe qui en profitent. L’exploitation de chemises déchirées est repris partout, avec des commentaires odieux, elle sert a faire oublier les sales projets de la direction qui veut liquider Air France pour la « ryanniser », l’uberiser ! Les syndicats de l’intersyndicale, sur place, ont essayé, avec sagesse, et sang froid, de limiter les dégâts, de protéger « les chemises » et les DRH. Ce qui n’empêche pas les hyènes médiatiques de les mettre en cause. La violence n’a pas la même portée, ni le même sens, du coté des exploités et du coté des exploiteurs, Jaurès distinguait bien cela.
Ils disent, Francois Hollande inclus, que « cela abîme l’image de l’entreprise ». C’est du baratin, quelle image ? qui regarde l’image et pourquoi ? Celle de la suppression de 15 000 + 290 postes ? Il est probable que des millions de passagers, dans leur âme, doivent largement préférer eux aussi les licenciés aux licencieurs. Et que des milliers de salariés de toutes les compagnies doivent avoir envie de faire comme leurs collègues d’Air France. De ce fait l’image risque surtout d’être contagieuse plutôt que négative.
regardez une vidéo de 20′ enregistrée sur place au début de la séance du CCE Air France KLM elle vous tire les larmes des yeux (partagée sur mes pages face book) http://urlz.fr/2v1m
Allez dire à des salariés, par exemple qui ont 35 ans, qui sont endettés pour 30 ans pour leur maison, qui ont trois enfants, à qui il a été demandé déjà il y a 2 ans, de se sacrifier, à qui on a bloqué les salaires depuis 3 ans, qui ont dû travailler plus, et malgré, cela, et sans négociation, par coup de force, pour des raisons douteuses, avec un PDG qui s’augmente de 70 % et provisionne 150 millions d’euros de retraite chapeau, qui est en train de couler le fleuron de notre flotte aérienne, ils apprennent qu’ils vont être licenciés brutalement : étonnez vous surtout qu’ils n’explosent pas davantage.
Ce qui est étonnant devant la violence impitoyable de la finance, c’est qu’il n’y ait pas plus de violence de ses victimes. Si ceux qui veulent couler Air France et ses personnels pour les basses oeuvres de low cost, continuent, ils généreront bien pire.
Ils répètent à satiété que les violences de quelques membres des personnels ont desservi la cause, ce n’est que trop vrai, puisqu’elles sont mises en avant de façon forcenée dans une curée extraordinaire des médias ( les indignations sont sélectives, comparez les réactions de Valls lors de la MORT de Rémi Fraysse et celles là). Moi je suis toujours du coté des personnels, les patrons ont plus de responsabilités que les autres, parlons de Michel Combes (Alcatel) qui se goinfre de 14 + 14 millions ou qui sont des escrocs comme Martin Winterkorn (de Volkswagen, 28 millions ), du PDG Lafarge qui vient de se prendre 8,5 millions, et pas seulement de ceux qui bradent nos joyaux comme Juniac (voire aussi son inquiétante vidéo de 20′ contre le droit du travail, les grèves et les salariés, le travail des enfants). Je soutiens ceux, beaucoup plus respectables, qui travaillent et défendent leur pain.
Depuis 170 ans, les violences ont bien plus souvent frappé les personnels que les patrons à ce qu’on sache :
Voila ce qu’en disait Jean Jaurès :
« Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »
Jean Jaurès, discours devant la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906
Air France : la salariée qui a interpellé ses dirigeants se dit « chamboulée »
Erika, 33 ans, a été filmée, lundi, en train d’apostropher des responsables de la compagnie aérienne. Les images ont été visionnées plus d’un million de fois.
Erika, le 7 octobre 2015, près du siège d’Air France, à Roissy. (YANN THOMPSON / FRANCETV INFO)
Propos recueillis par Yann Thompson
Mis à jour le 08/10/2015 | 15:30 , publié le 08/10/2015 | 08:17
« C’est sorti comme ça. » Deux jours après avoir pris à partie, les larmes aux yeux, des dirigeants d’Air France, la salariée devenue icône de la contestation du personnel de la compagnie aérienne a accepté, mercredi 7 octobre, de revenir pour francetv info sur son cri de colère et sur le succès de son intervention, visionnée plus d’un million de fois sur Facebook et YouTube.
Erika, mère de famille de 33 ans, est agent au sol à Air France depuis 2007. Cette ancienne chargée de communication événementielle travaille dans les salons réservés aux clients VIP. Elle est syndiquée à la CGT, mais n’y exerce aucune fonction.
Francetv info : Comment vous êtes-vous retrouvée face à ces dirigeants ?
Erika : Je participais à la manifestation organisée en marge du comité central d’entreprise. Certains manifestants ont réussi à entrer dans le bâtiment, un mouvement s’est alors formé et j’ai suivi le troupeau, par curiosité. Lorsque j’ai fini par pouvoir entrer dans la salle de réunion, les scènes de violences avaient déjà eu lieu et il n’y avait plus grand monde. Des cadres ont quitté la salle en nous regardant comme des gueux, en secouant la tête.
Je me suis retrouvée face à ces dirigeants, qui me sont apparus totalement détachés et pas du tout concernés. J’ai essayé de m’adresser à eux, je n’ai eu pour seule réponse que leur silence. Cela m’a chamboulée. J’ai trouvé inacceptable que ces personnes, qui décident de nos vies, soient si légères et méprisantes. Nous nous présentions face à eux désespérés, et eux étaient presque amusés. C’est là que ma collègue a commencé à filmer, et le reste est sorti comme ça, rien n’était préparé.
Au début de la vidéo, vous parlez des « efforts » réalisés par le personnel ces dernières années. Quels sont-ils ?
J’ai perdu 21 jours annuels de congés cumulés. J’ai donc moins de temps à consacrer à ma famille, d’autant que je travaille en décalé avec des journées qui commencent à 5 heures. Mon pouvoir d’achat stagne depuis quatre ans, ma qualité de vie a baissé, et, comme beaucoup de Français, je vis à découvert.
Par ailleurs, les moyens ont diminué dans les entités. Nous nous retrouvons donc avec des charges de travail plus importantes. Par exemple, il nous arrive désormais, en cas de tension avec un client, de faire appel à un collègue en lui demandant de jouer au responsable clientèle, parce qu’il n’y a pas de vrai responsable clientèle ce jour-là. Si la machine Air France fonctionne toujours, c’est parce que nous sommes attachés à l’uniforme et que nous nous accrochons.
Que s’est-il passé après l’enregistrement de la vidéo ?
Le face-à-face s’est poursuivi pendant quinze ou vingt minutes. J’ai continué à m’adresser aux dirigeants. Ma collègue, en pleurs, les suppliait de bien vouloir répondre. Encore une fois, on ne parlait pas de choses légères, il ne s’agissait pas de décider si on remplaçait le cake au chocolat du salon VIP par un far breton, mais si on allait pouvoir payer le crédit de notre maison l’année prochaine. Ces gens ont l’avenir de nos vies de famille entre leurs mains, et ils restaient là, les bras croisés, le sourire narquois.
Finalement, Pierre Mie, le directeur des affaires sociales d’Air France, s’est décidé à échanger avec nous. Cela a duré une trentaine de minutes, durant lesquelles il nous a abreuvés de chiffres et d’arguments stratégiques. On lui posait des questions sur nos emplois, et, lui, d’un tour de magie, nous faisait oublier notre question et nous embrouillait. Il a ensuite proposé un « café de la paix » à ceux qui étaient là, mais je n’ai pas suivi les collègues et je suis restée en retrait. C’était pour lui une porte de sortie pour quitter la salle.
Que retenez-vous de cette journée de manifestation ?
Il y a cette vidéo, qui m’émeut, me chamboule encore. Je n’ai pas l’impression d’avoir dit des choses très pertinentes, mais les copains se sont retrouvés en moi. Notre mal-être est simple à comprendre, et pourtant la direction n’y arrive pas.
Il y a aussi notre unité lors de la manifestation, j’ai trouvé cela beau. Nous étions tous ensemble, du manutentionnaire au pilote, pour dire non à ces suppressions de postes. Nous ne sommes pas tombés dans le piège qu’essaye de nous tendre la direction, qui cherche à diviser les hôtesses, les pilotes, le personnel au sol, en nous montant les uns contre les autres. Selon moi, la direction a fait de mauvais choix, qui sont à l’origine de nos difficultés et qu’elle n’assume pas. Alors elle tente de faire croire que c’est de la faute des uns ou des autres, ici en disant que ce plan social est dû au manque d’efforts de la part des pilotes.
Quant aux violences, je ne les cautionne pas, d’autant que j’ai montré qu’on peut se faire entendre sans être violent. Mais il faut analyser d’où viennent ces violences. C’est insupportable, par exemple, qu’un patron promette d’annoncer son plan aux salariés, puis, le lendemain, qu’on découvre les chiffres dans la presse alors que la réunion ne doit avoir lieu que deux jours plus tard. Nous voulons juste un peu de considération.
35 Commentaires
Pour moi … Je suis sûr que MACRON fera partie du prochain gouvernement ultra libéral type COPÉ …. Au vue de ce qu’il aura déjà fait sous un gouvernement libéral type VALLS …
J’applaudis ces gens qui déchiré les chemises. Bon, ils ont sans doute aussi distribué quelques baffes en supplément cadeau.
Je les applaudis parce que je suis opposé à la peine de mort. Et que j’imagine très bien un gars désespéré prendre un flingue et faire justice tout seul. Au lieu de se tuer — un licenciement de 2 900 personnes, c’est statistiquement de 3 à 6 suicides — il va buter un cadre ou un patron.
Ce n’est pas arrivé en France depuis longtemps et je ne vois pas ce qui pourrait empêcher cela encore bien longtemps. Alors une chemise déchirée c’est un signal d’alarme tiré : « vous arrêtez les conneries ou il y aura des drames ou jour ou l’autre. »
de plus ce gauchiste (puisqu’il se déclare comme tel) de Valls fait une pression inadmissible sur la justice puisqu’il déclare que ces faits doivent être sanctionnés avec une dureté sans précédent, de quel droit remplace-t-il la justice,
de plus on attend toujours les peines contre les bonnets rouges ou les assassins de Rémi Fraisse, on sait déjà, qu’effectivement, les syndiqués, et surtout les CGT, seront impitoyablement sanctionnés, la violence des licenciements n’est jamais prise en compte et le gouvernement demande aux moutons de se laisser égorger calmement, avecc res-pon-sa-bili-té comme les bons syndicats qui ne négocient même plus le poids des chaines
Je regarde les infos, et je n’ai pas vu Valls traiter les maires de PACA qui ont construit à tout va en zone inondable de voyous
d’un coté une chemise déchirée, des voyous, de l’autre 20 morts et peut être plus, mais la se sont des gens res-pon-sa-bles
300 ans et pas une ride, les animaux malades de la peste
Moi aussi je trouve incroyable ces réactions dans les médias. Ces patrons organisés en conseil d’administration brisent des vies et il ne faut rien dire ?
Certes, la violence n’est pas une solution, mais comme cela a été judicieusement dit dans certains commentaires, cela aurait pu être bien pire.
Mais il est temps que le peuple prenne conscience de son pouvoir. Pas par la violence, il n’y a nul besoin de violence. Organisons nous, réunissons nous et agissons par le boycott : arrêtez de consommer, ne serait-ce qu’une journée, et vous verrez que c’est nous qui décidons dans ce pays. Sans notre argent et notre travail, ils ne sont rien. Réveillez vous !! Et arrêtez de croire ce qu’on vous dit dans les médias : la faute ne vient pas de votre voisin. Elle vient plutôt de ces grandes sociétés et des politiques qui les servent. Si vous voulez manifester votre désaccord, organisons un boycott massif pour les forcer à nous écouter. C’est si simple…
« un PDG qui s’augmente de 70 millions »
ça doit être 70% à la place de 70 millions.
qui s’augmente de 70 %
Il y a une réponse à faire aux médias. Leur dire qu’il y a une violence symbolique qui consiste à enlever sa liquette à ceux qui veulent mettre les salariés à poil. Et il y a une violence infiniment plus grande, la violence sociale, qui consiste à mettre au chômage des milliers de personnes, sachant que l’avenir leur est bouché si l’on considère la situation de l’emploi dans notre pays.
Au passage, j’aimerais mettre en parallèle deux déclaration de Valls.
- Valls, à propos ce qui s’est passé à Air France : « je suis scandalisé par des violences inacceptables » (5 octobre 2015).
- Valls, après qu’un jeune se soit fait descendre par les flics à Sivens : « je n’accepterais pas la mise en cause des policiers et des gendarmes » (28 octobre 2014).
Valls et tous les autres sont à mettre dans le même sac,ils ne s’inquiètent que de leurs intérêts. la condition humaine et la vie de la planète passe au troisième plan. ce qui c’est passé à air-France devrait se passer dans toutes les entreprises,il est temps que le « pouvoir » revienne au peuple !
A propos du crime de lèse-cadres : les puissants planqués derrière l’impunité ne craignent ni les défilés, ni les pétitions, ni la justice bien sûr. Par contre une bonne baffe bien physique, une tarte à la crème dans la gueule (voir l’entarteur belge) atteint leur ego et les remet dans la cour d’école parmi les autres
Alain Vidalies vient de réclamer des sanctions pénales contre les salariés d’Air France.
Si je ne me trompe pas, Vidalies, spécialiste du droit du travail, vient d’un des courants les plus à gauche du parti dit socialiste.
AIR FRANCE = + 18 % de gains de productivité.
Récompense des salariés ? = 2800 licenciements.
Air France : » À ce manque d’imagination s’ajoutent des convictions profondément imprégnées d’ultra-libéralisme et de Darwinisme social. Dans le cas d’Alexandre de Juniac, mes propos ne sont pas qu’un procès d’intention. Il est intervenu publiquement pour remettre en cause la plupart des acquis sociaux, allant jusqu’à évoquer le travail des enfants… Autant dire que dans son esprit, ce sont les « sans dents » qui doivent porter tous les efforts.
Article complet / » Air France : une révolte, sire ? » par Michel Leis (Blog P.Jorion ):
http://www.pauljorion.com/blog/2015/10/06/air-france-une-revolte-sire-par-michel-leis/
Merci pour votre site qui change du TINA auquel on a droit matin, midi et soir à la radio et la télé.
Ça me désespère d’entendre les 99% réciter la religion des néo-féodaux, et depuis hier je suis servi.
Rectificatif : 2900 licenciements ! Une honte absolue face à la mafia de la direction d’Air France qui pille la compagnie aérienne. Quand cela cessera t-il ?
Bonsoir M. FILOCHE
Effectivement, la vidéo de JUNIAC est une honte absolue (je la connaissais)
Pour répondre aux bien pensants des médias, du patronat et des « élites » politiques, je vous conseille d’aller voir sur BASTAMAG un entretien avec un jeune pilote de RYANAIR qui attaque celle-ci pour l’exemplarité de son contrat social!!!
Je fais partis des 10% les plus riches de France et des 10% les plus riches de la planète. Certe, loin, très loin des 1%
J’ai voté en 2012 contre mes intérêts économique en votant à Gauche. En revanche ce fut pour le bien de mes valeurs.
Vous savez, ces sales truc que déteste les ultra-riche. La valeur du partage et de la generosité. Ces choses que l’on emporte sur son lit de mort là ou le fric n’est qu’un clou de cercueil. Ces trucs que quelques puissants souhaitent nous ôter, pour nous rendre otage de leur avidité.
A t’on tord de violenter quelqu’un ? Oui toujours, sans exception, sans nuance. On leur à arracher leur chemise ? ils ont eu peur pour leur santé ? Ferons quelques cauchemars. Oui certainement !
Cela valait il ces images en boucle ? Absolument pas. C’est une information mineure. Les classes populaires, les classes moyennes, et les classes intellectuelles sont grignotés toujours plus par des logiques libérales. Cela fait le terreau des haines en tout genre.
Elle est là la vrai information. Le sujet dont on devrait parler abondamment. Le siphonnage abjecte et suicidaire d’une partie infime de l’humanité de l’ensemble des richesses. Les dirigeants que je cotois n’ont plus qu’un seul agenda en tête : le leur. Les politiques, face à leur impuissance à gouverner, un monde qui n’est plus gouvernable par les elus du peuple, nous enferme dans les mauvais debats.
Et Macron en est le héros du moment. Gerard nous ne serons pas d’accords sur tout, mais au moins sur l’essentiel : La gauche ne gouverne plus. Et ça me fait mal au cul !
Faisons en sorte que la situation se retourne contre Valls,son gouvernement et les Pujadas a leurs services.
GF a cité à juste raison Jaurès.
Mélenchon relis Victor Hugo.
…
Avouez que cela a plus de « classe » que ceux prétendument de gauche qui réclament des sanctions judiciaires sans comprendre (pauvre Vidalies, son pouvoir est un naufrage, il ne faudrait pas que les landais le hisse en tête de l’arbre de mai qu’ils avaient dressé dans son ministère à son arrivée au gouvernement …)
« Stop, stop, stop »
Union ä gauche de l’Assemblée nationale pour faire tomber ce gouvernement à la politique et aux comportements déloyaux.
Je pense aux 58 assassinats déguisés en suicides chez FRANTZ TELECOM et je me dis que l’incident rigolo qui provoque l’hystérie politico-médiatique prématurée et surjouée est une superbe occase pour rappeler que certaines formes de management sont criminelles mais bénéficient d’une impunité abjecte qui n’a rien d’un angélisme, ni d’une culture de l’excuse et autre crétinisme qui cherche à comprendre alors que l’important c’est de punir…
La schlague pour les dominés et l’impunité pour les dominants… C’est pas nouveau mais toujours aussi dégueulasse…
Un article d’Acrimed montrant comment les médias traitent de « la violence » ouvrière :
http://www.acrimed.org/Air-France-salaries-et-syndicats-victimes-du-lynchage-mediatique
Bonsoir à tous,
En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Air France : salariés et syndicats victimes du lynchage médiatique », disponible à l’adresse suivante : http://www.acrimed.org/Air-France-salaries-et-syndicats-victimes-du-lynchage-mediatique
Solidairement.
Une direction Air France qui part en fuite après l’annonce au CCE de plusieurs milliers de suppressions d’emplois, avec menaces de licenciements secs à la clef. Un DRH qui perd sa chemise. Mais aussi une manifestation digne de plusieurs milliers de salariés, dans l’unité de toutes les professions, du pilote à l’assistant de piste, du mécano à l’agent de passage, du cadre au technicien, avec les hôtesses et stewards. Avec une intersyndicale regroupant une très large majorité du personnel.
Dans une activité en pleine croissance, dans une entreprise qui fait des bénéfices, il est inadmissible que l’on menace les salariés dans leur emploi pour leur baisser leurs salaires et leur augmenter le temps de travail.
Sud Aérien dénonce les commentaires haineux qui s’en prennent aux victimes de la violence patronale. Sud Aérien demande le départ de cette Direction qui a failli. Sud Aérien réclame des embauches statutaires et des hausses de salaire pour assurer la croissance du transport aérien, dans l’unité de tous ses personnels.
Communiqué de Sud Aérien, Paris, le 6 octobre 2015.
Mon pauvre je t’entend sur Europe 1 t’es complétement en dehors de la plaque
quel PDG licencie par plaisir? lequel un seul.
T’ES PAS FOUTU DE DONNER UN NOM , toutes sans exception des cies qui s’n sortent font du LOW COST toutes O.K.
au lieu de rester sur la lutte des classes du début du 20 ésiècle
la mondialisation est là à nous de nous adapter qu’on le veuille ou non au lieu de gémir sur ce qui n’est plus
A F déficitaire sur l’ensemble du moyen courrier et de 50% des lignes de long courrier
faut ‘il attendre la faillite? ET FOUTRE EN L’air 54000 personne
personne ne rase gratis
qu’est-ce que tu attends pour démissionner du P.S, SOI EN ACCORD AVEC TES MOTS
800000 emploi,perdu depuis que le P.S EST AU COMMANDE 20 000 de plus le mois dernier
6 millions de chômeurs
14 millions de pauvres
Prés de 30% de nos jeunes au chômage tu fais quoi? pour çà?
TOUT LE MONDE SAIT QUE LE PLAN b EST SORTI 0 af DEVANT l’incompréhension des pilotes qui se pensent propriètaire de la bôite
ils foutent par leurs jusqu’aux boutisme PR7S DE 2000 personnes au sol qui eux ont fait la productivité demandée
si ils avaient consentis come le reste du personnel a faire la productivité demandée
on aurait pa eu de plan B
TOUES LES AUTRES MAJEURS EURPOPEENNES VOLENT 130H de plus qu’eux ils touchent en moyenne 15000E/mois sur 13 mois
qu’ils sont malheureux !!!!les pauvres
y’ pas plus de crach à British airways ou KLM lufhansa pour autant
c’est bien aux pilotes que la colère aurait dû se passer pas au DRH responsable de rien ton parti soutient le PDG
SI TU AVAIS LE MOINDRE COURAGE TU DEMISSIONNERAI DU P.S mais visiblement la soupe est trop bonne
y’a pas de soupe et je te méprise pour avoir écrit cela
nous militons la ou nous voulons, passe ton chemin si ça ne te plait pas
Portugal: le PCP prêt à soutenir les socialistes
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Par Lefigaro.fr avec AFP
Le parti communiste portugais (PCP), qui a obtenu 8,3% des voix allié aux Verts lors des législatives remportées dimanche par la coalition sortante de droite, s’est déclaré aujourd’hui prêt à soutenir un éventuel gouvernement formé par le Parti socialiste (PS). « Une solution de gouvernement du Parti socialiste obtiendrait notre soutien », a affirmé le dirigeant du PCP, Jeronimo de Sousa, à l’issue d’une rencontre avec le patron du PS Antonio Costa, arrivé deuxième dimanche avec 32,4% des voix.
Ces déclarations interviennent alors que le Président portugais Anibal Cavaco Silva a chargé hier soir le Premier ministre sortant, Pedro Passos Coelho, de trouver des solutions pour former un gouvernement « stable ». Présent à ses côtés lors d’une conférence de presse commune, Antonio Costa a déclaré vouloir « continuer le dialogue dans les prochains jours pour approfondir les points de convergence » avec le PCP. Mais il avait prévenu dimanche que « le PS ne contribuerait pas à une majorité de blocage s’il n’était pas en mesure de proposer une alternative crédible de gouvernement ».
Arrivé en tête dimanche, avec 38,6% des voix, M. Passos Coelho a cependant perdu sa majorité absolue. Il doit rencontrer Antonio Costa vendredi, à qui il a tendu la main dès dimanche pour négocier « les accords indispensables à la mise en oeuvre de réformes importantes ». Le Bloc de gauche, apparenté au Syriza grec et arrivé troisième dimanche (10,2% des voix), s’était aussi déclaré « disponible », lundi, pour discuter d’un éventuel gouvernement avec le Parti socialiste.
Les trois partis de la gauche portugaise ont obtenu ensemble la majorité des sièges au Parlement, mais ils sont traditionnellement divisés et devraient d’abord dépasser leurs clivages historiques pour réussir à former un gouvernement. Le PCP et le Bloc de gauche ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteraient contre le programme d’un gouvernement de droite.
@ Maheo
« Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner. » Warren Buffett (milliardaire américain) dans une interview à CNN, le 25 mai 2005.
Solidairement.
C’est ballot ce qui se passe au Portugal. Les communistes sont prêts à soutenir les socialistes. Mais les socialistes sont prêts à soutenir la droite. Ça ressemble à ce qui se passe en France. Ça glisse toujours de la gauche vers la droite, jamais dans l’autre sens.
Erika est l’honneur des salariés d’AF et de la CGT face au mépris de la direction qui elle est soutenue par le gouvernement.
Mesdames et messieurs les députés élus avec les voix de la gauche, vous ne pouvez plus ignorer le mépris et la violence de ce gouvernement envers la classe ouvrière. Il vous faut renvoyer ce gouvernement au plus tôt.
L’avocat VIDALIES revenu au métier d’avocat défendra la direction d’AF contre les salariés dans le procès qu’il avait demandé en sa « qualité » de ministre de gouvernement.
Honte à ces ignominieuses personnes qui salissent la gauche et le socialisme, elles ne méritent que le mépris de l’histoire (avec un peu de goudron et de plumes dans l’immédiat…)
« Quant aux violences, je ne les cautionne pas, d’autant que j’ai montré qu’on peut se faire entendre sans être violent ».
Cette jeune femme est naïve. S’il n’y avait pas eu les images des dirigeants sans leur liquette, personne ne se serait intéressé à cette vidéo. Et on s’intéresserait encore moins à ce conflit social.
je le crois aussi
Monsieur,
J’ai eu l’occasion d’écouter(!) le 6 Octobre dernier, sur BFM, un débat auquel vous participiez, débat consacré aux incidents survenus lors du dernier CE d’AIR FRANCE.
Lors de la discution, vous vous êtes fait le chantre du combat social et de la défense du salarié et dénoncé avec véhémence le patronat qui licencie sans scruptule les salaries des entreprises.
Sachez cher Monsieur, qu’avant de défendre avec autant de véracité médiatique. ce type d’argument, qu’il faut savoir balayer devant sa porte, et plus spécialement devant la porte du bureau national du parti que vous représentez. Pour ce faire, je vous propose de confier le balais à un certain LEROUX Bruno, personnage doté d’une conception tout à fait originale du dialogue sociale, et d’une réelle expérience de la mise au placard d’un salarié et de son licenciement sous motifs abusifs, licenciement effectué en 1990;.
N’hésitez pas de vous rapprocher de l’intéressé pour de plus amples informations à ce sujet. Je pense que la haute considération que ce Monsieur porte au dialogue humain et à la communication « imagée » ne pourra qu’enrichir vos relations politiques et personnelles et n’hésitez pas à me tenir au courant de sa réaction.
Petite réflexion tout à fait personnelle : Félicitations il faut être vraiment courageux pour être socialiste avec LE ROUX comme président du groupe des élus socialistes à l’Assemblée Nationale.
A vous lire à cette occasion, et sans rancune.
Francis LAFOURCADE
Messages 29 et 30:
Peut être naïve, mais sincère. C’est ce qu’il faut retenir.
Elle illustre la forme de dialogue social pratiquée par les dirigeants d’AF soutenus par ce gouvernement.
Sans justifier la « violence physique » sur … LES VETEMENTS, la vidéo en explique les causes et l’immoralité.
Un peu d’humanité et de sincérité devant ces barbares méprisants compensent les appels à sancions pénales du gouvernement et le renvoie à ses turpitudes.
Un bel exemple de syndicat jaune. Quand c’est pas la CFDT, c’est la CGC. Ce dirigeant reprend mot pour mot l’argumentaire patronal et dénonce les syndicats qui luttent :
http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/aujourd-hui-j-ai-honte-d-etre-syndicaliste-a-air-france-dit-le-patron-de-la-cfe-cgc-652531.html
Isabelle Balkany sur Air France :
https://twitter.com/RamosTeam1/status/651406494857064448
Comment ces gens peuvent encore s’exprimer, comment osent-ils !
Site internet enrichissant bien expliqué