www.macron-demission.fr 15 000

 

Merci à vous toutes et tous, qui avez signé l’appel macron-demission.fr

Vous êtes, nous sommes près de 15 000 et nous avons commencé à appuyer là où ça fait mal.

Nous mettons en cause le ministre de l’Economie, car il est le plus favorable à la finance et le plus hostile à la gauche, à nos salaires, aux 35 h, aux droits du travail, aux droits de la fonction publique.

Macron, au delà de sa personne, est symbole de ce qu’on n’attendait surtout pas quand on a gagné en mai-juin 2012.

Nous voulions une politique dans la tradition de Jaurès, nous en avons une au service de la finance avec Macron !

Nous avons la ferme conviction que l’union de la gauche est possible, nécessaire, indispensable et que sans unité et sans lutte on n’y arrivera pas… mais ça ne peut pas se faire sur l’orientation néolibérale telle qu’elle est défendue par Macron.

15 000 signatures c’est un premier élan spontané, elles viennent de 101 départements et de tous les secteurs de la gauche et des syndicats,

Elles sont tellement pluralistes et représentatives que ça donne du courage, alors on se dit qu’on peut faire beaucoup plus, si on s’y met.

« Pour l’union, sans Macron », c’est concentré, ça rassemble, c’est clair et ça dit tout.

Si chacun de nous fait signer autour de lui, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept personnes, on dépassera les 50 000 et pourquoi pas les 100 000, et alors ils vont en entendre parler de notre appel !

En avant alors !

 

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14 Commentaires

  1. Paul
    Posted 12 octobre 2015 at 7:58 | Permalien

    Susan Georges a obtenu 3.2 millions de voix contre le Tafta et comme toutes les pétitions, elles ne mènent à rien sinon à l’accentuation du découragement du fait de l’ absence d’un résultat concret. C’est toujours pour plus tard.
    Depuis que ce gouvernement est au pouvoir Aucune initiative n’a débouché sur du positif pour les salariés.
    Je pense que les régionales vont faire très mal au PS mais aussi à la gauche toute entière. Plus personne ne comprend le désarroi des gens. Les « élites de gauche » ont perdu le sens de la réalité, des valeurs. Ils naissent et vivent entre-eux dans un monde qui est loin de celui de la population soumise à la précarité et à l’instabilité. Le contact est rompu.

  2. chêremep
    Posted 12 octobre 2015 at 8:53 | Permalien

    Tout concorde dans le même sens, on pourrait trouver encore d’autres références, il est temps de passer aux « actes décisifs doivent mettre un terme « immédiatement » à la déchéance de la France » :

    « Des actes décisifs doivent mettre un terme à la déchéance de la France.
    Il y a crime de haute trahison que de ne pas défendre sa Nation, l’esprit de la France, son futur.
    Le gouvernement actuel et le précédent doivent être sévèrement jugés. Ils auront ce qu’ils méritent. » -07.10.2015-
    http://www.clefsdufutur-france-afrique.fr/news/la-mission-de-la-france3/

    « Si le Réveil de la France n’est pas immédiat, de graves conséquences sont à prévoir en France et en Europe.
    La sécurité en France est menacée à dessein par l’afflux de migrants dont les intentions sont égoïstes. Des actes décisifs doivent mettre un terme à la déchéance de la France.» -07.10.2015-
    http://www.clefsdufutur-france-afrique.fr/news/la-mission-de-la-france3/

  3. Gilbert Duroux
    Posted 12 octobre 2015 at 15:41 | Permalien

    Est-ce que les frondouilleurs ont signé la pétition « macron démission » ? Moi, j’ai signé.

  4. luc
    Posted 12 octobre 2015 at 19:36 | Permalien

    La politique de gauche que défend Gérard Filoche, est en train de mener le Venezuela à la ruine.

    Selon le dernier rapport du FMI, de tous les pays étudiés, le Venezuela est le pays qui va connaître la pire récession cette année.

    Après une baisse 4% en 2014, le PIB devrait diminuer de 10% en 2015 et de 6% en 2016, avec une inflation supérieure à 100%.

    Il faut espérer que Gérard Filoche ne sera jamais premier ministre car la France pourrait alors rapidement ressembler au Venezuela.

  5. Posted 12 octobre 2015 at 21:42 | Permalien

    Bonjour Daniel,

    D’accord, Macron n’est pas le seul élément néolibéral du gouvernement (d’ailleurs, il n’est pas au PS, il ne prétend même pas être de gauche).
    Valls et Hollande mettent en œuvre une politique néolibérale et prétendent la justifier (eux sont membres du PS et, ainsi, s’affirment de gauche).
    Aux yeux des électeurs de gauche, Macron est donc un ministre peu légitime. En outre, il fait des déclarations qui heurtent les convictions de beaucoup d’électeurs de gauche.
    Pour toutes ces raisons, il est le maillon le plus faible de la chaîne gouvernementale. En l’attaquant , on affaiblit les plus néolibéraux, on force au débat. Et dans le débat, nous sommes plus forts que les néolibéraux : nous avons gagné le référendum public du 29 mai 2005, parce qu’il y avait eu 6 mois de débat ; alors que nous avions perdu le même vote interne du 2 décembre 2004, qui avait été précédé d’un mois de débat seulement.
    L’éjection de Macron affaiblirait la crédibilité des partisans d’une alliance avec la droite « centriste » et renforcerait les partisans de l’Union de la Gauche, stratégie qui fait toujours une quasi unanimité à la base du PS (contre Valls, Rebsamen, Touraine, Sapin, etc).
    La grande majorité des adhérents socialistes sont attachés à l’unité de la gauche et opposés à la politique néolibérale, une politique « de l’offre » et de baisse du « coût du travail ». Les dirigeants néolibéraux n’ont jamais soumis au vote cette politique : en 2012, les électeurs de gauche ont voté pour le discours du Bourget, en 2015, en dehors des frondeurs et des émancipés, la majorité des militants socialistes a voté pour la motion A, texte qui ne défend pas la politique du gouvernement mais sert seulement à la promotion des carriéristes réunis. Au bureau national, plus de 40 ont voté un texte qui se démarque de la politique gouvernementale, un seul a voté contre et 11 se sont abstenus.

    Cordialement,
    Pierre Ruscassie
    (rédaction de Démocratie & Sicialisme)

  6. TADDEI ANGE
    Posted 13 octobre 2015 at 0:45 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    je vous remercie d’exister car à chaque fois que je vous écoute j’apprends des tas de choses.
    Il y a cependant un fait que je ne comprend pas : c’est votre propension à vouloir défendre le PS qui est, pour moi, le vers dans la pomme de la gauche. Au point que lorsqu’on a la droite au pouvoir, au moins on a pas de mauvaise surprise, on sait d’emblée à quoi s’en tenir. Défendre le PS me semble de plus en plus dangereux, d’ailleurs le PS (à l’exception de quelques militants et dissidents ) n’est-il pas lui-même un OVNI ?

    Cordialement
    F TA

  7. sans ressources
    Posted 13 octobre 2015 at 11:05 | Permalien

    moi je signe si la pétition porte sur GOUVERNEMENT DEMISSION car qui, sinon le gouvernement a mis macron aux commandes et qui, sinon le gouvernement suit les recommandations du troll de chez rotchild, et admettons de macron démissionne, ils mettront un clone à la place tellement ils sont engagé dans un chemin dont il ne peuvent, non ils ne VEULENT pas sortir, alors sortons les, pour mettre qui à leur place me direz vous, une chose à la fois, SVP, d’abord le gouvernement dehors

  8. Posted 13 octobre 2015 at 16:04 | Permalien

    qui peut le plus peut le moins, hein ?

  9. Posted 13 octobre 2015 at 16:07 | Permalien

    j’ai cent mille fois répondu

    « je » ( on est 30 % et 25 000) ne défends pas la ligne actuelle du PS evidemment mais le lien qu’il a avec 9 millions d’electeurs nous souhaitons l’entrainer dans une union de la gauche sur un programme de gauche

  10. Gilbert Duroux
    Posted 13 octobre 2015 at 17:14 | Permalien

    Toujours pas de réponse à ma question : « est-ce que les frondouilleurs ont signé la pétition contre Macron ? »
    Ce n’est même pas la peine que je demande s’ils vont voter le budget Valls-Macron-Gattaz, je connais la réponse.
    Et quand ça se produira, tu auras l’air malin avec tes 30 % et 25 000.
    Faut arrêter les tartarinades, les gens se rendent bien compte de l’était du rapport de force au parti prétendument socialiste.

  11. Posted 13 octobre 2015 at 19:02 | Permalien

    Rebonjour, Je reviens vers vous pour le projet d’interview dans le cadre de la formation que je suis cette semaine au CFPJ.

    Le dialogue social en France existe t’il toujours ?

    En partant de l’exemple de Air France. Les négociations ont clashé. La direction et les syndicats ont indiqué que les torts étaient partagés dans cet échec.

    Selon vous, aujourd’hui

    Quelles sont les conditions optimales à réunir pour entamer des négociations ?

    la première est d’arrêter les poursuites contre les salariés arrêtés hier matin. Il sera difficile de négocier vraiment avec ce couteau dans le dos.
    La deuxième c’est de faire un audit, le mieux serait sous forme d’une commission d’enquête parlementaire. Car il y a deux points de vues opposés sur le diagnostic : Air France avec 88 % de taux de remplissage, 85 millions de touristes l’an passé, un prix de l’essence qui n’a jamais été aussi bas et une dette de 5 milliards qui finalement est assez basse pour la société irait bien mieux que ce qui est prétendu. Par exemple l’achat de 800 millions d’essence en provision par la Lufthansa ne crée pas une dette mais une provision : c’est un choix de gestion, air france n’ayant stocké que pour 300 millions… Choisir de rembourser une dette de 900 000 millions l’an prochain pour ne consacrer que 40 millions à l’innovation, est ce un bon choix ? Réduire la voilure d’Air France n’est ce pas condamner la dette à augmenter ?
    Toutes ces questions doivent être éclairées avant une vraie négociation. Il faut du temps, rien ne presse : l’annonce publique précipitée par la direction d’un plan de suppression de 2900 postes avant le CCE était une faute légale, une « entrave » à la négociation (et c’est ce qui a provoqué les colères) il vaudrait mieux prendre le temps désormais d’examiner les contre propositions des syndicats

    Le rôle à jouer des partenaires sociaux ?

    De faire des contre-propositions. Ils les ont faites. Il y a une intersyndicale CGC 18 % FO 16 % UNSA 15 % CGT 14 % . Les personnels sont solidaires. D’autant que les suppressions de postes les visaient tous : 300 pilotes, 1700 navigants et le reste parmi l’entretien au sol. Les pilotes ne gagnent pas « trop » : ils sont qualifiés et bossent dur. S’il y a des sacrifices à faire c’est parmi les actionnaires et la direction : Alexandre Bezoügnes de Jugniac s’est bel et bien augmenté de 72 % l’an passé, et avec ses 600 000 euros peut faire des sacrifices plutôt que de constituer des provisions de 150 millions pour des départs et retraites chapeaux. Là aussi, il y a des méfiances et des solutions. Il y a quatre ans 15 000 suppressions d’emploi avaient été acceptées, des blocages de salaire et du sur travail : en échange les promesses d’alors ne sont pas été tenues. D’où le discours d’Erika la jeune femme qui a été vue, émouvante, dans une vidéo du CCE, un million de fois. Cette jeune femme traduisait bien les attentes et positions des syndicats. Ces derniers pensent que la direction est prise de « fanatisme financier » et on a raison de craindre qu’ls veulent « ryaniser » Air france. Un peu comme Uber avec les taxis. Comme ca s’est passé dans la Marine marchande française qui n’existe plus. Comme ils menacent la SNCF. Les syndicat voient bien la menace d’ensemble et l’injustice de toute cette politique financiarisée qui nous mène à la catastrophe. Ce n’es pas rien de supprimer 2900 emplois quand on déjà 6 millions de chômeurs. Ils ont à éduquer, convaincre, entrainer car c’est eux qui ont le sort de la société entre leurs mains.

    Est-il possible d’aboutir à des accords gagnants-gagnants ? Avez-vous un cas à citer en exemple

    c’est toujours possible de chercher de vraies négociations. Mais pas sur le dos des personnels comme cela se fait dans toutes les dernières périodes. J’ai trop de cas à citer depuis l’usine Bosch ou les salariés avaient fait des sacrifices et rien ne leur a été donné en retour, au contraire. Sans parler de chez Daimler ou Smart a voulu imposer par pure idéologie de travailler 39 h payées 37 au lieu de 35 h alors que la société est en pleine santé ! Actionnaires et financiers doivent renoncer à des privilèges indus, sinon il n’y a pas de gagnant-gagnant, ce sont toujours ceux d’en haut qui se goinfrent et ceux d’en bas qui trinquent. C’est ce qui fait le malheur de notre société et ce qu’on appelle la « crise » : pour en sortir il faut redistribuer les richesses. A Air France il y a de quoi partager !

    4027

    4000 signes + 1 photo.

    Merci d’avoir accepté de m’aider malgré votre charge de travail.

    Bien cordialement,
    Valérie Sorieul

  12. Posted 13 octobre 2015 at 19:04 | Permalien

    dans l’Humanite quotidienne ce jour

    La semaine où Ericka a gagné contre De Juniac

    La semaine passée fut épique : la faute aux dirigeants d’Air France qui avaient déjà supprimés 15 000 emplois depuis 4 ans, et qui, avec l’appui des représentants du gouvernement, ont cru judicieux d’annoncer, par voie de presse, en dehors du Comite central d’entreprise convoqué le lundi 5 octobre au matin, la suppression de 2900 nouveaux postes. C’était un coup de force illégal qui violait le droit du CCE a être saisi le premier de cette éventuelle proposition et d’en discuter. Les dirigeants, autour du financier méprisant, Alexandre Begoünce de Jugniac, espéraient matraquer par cette annonce précipitée les résistances du personnel et le diviser.

    Ils ont eu l’effet inverse : 2000 manifestants de l’intersyndicale majoritaire se sont insurgés aux portes du CCE en apprenant ce coup de massue, et cela a créé une telle colére légitime, partagée et spontanée que des échauffourées ont eu lieu et que deux DRH responsables se sont vus pris à partie et leurs chemises déchirées.
    Cela aurait pu être pire, et vu l’ampleur de la provocation, on peut s’étonner et saluer que le sang-froid l’ait emporté et que les syndicalistes et les personnels eux mêmes se soient autolimités, et que les deux Drh s’en soient bien sortis.

    La direction Air France, les gros médias (possédés désormais à 95 % par 7 milliardaires) ont pourtant déchainé une campagne d’une sauvagerie inouïe. Le Premier ministre, sans un mot pour les victimes licenciées, s’est excité et les a traitées de « voyous ». Ce fut une curée de la part des nantis criant abusivement « au lynchage » des deux chemises durant plusieurs jours. Des menaces policières d’enquête, de poursuites pénales ont même été mises en avant en calomniant la colére des salariés. Ceux-ci non seulement étaient victimes mais devenaient en plus humiliés et persécutés.

    Ce n’est pourtant pas, dans l’histoire de la lutte des classes depuis plus de 150 ans, un événement inédit ni incompréhensible : quand le patronat se comporte de façon impitoyable, il suscite des réactions souvent bien plus radicales que celle du lundi 5 octobre. Les patrons ont le cynisme discret des tapis feutrés et l’égoïsme de leurs clubs fermés de décision, les salariés ont le pouvoir de l’émotion brouillonne et de la mobilisation indignée, comme le disait en substance Jean Jaurès en juin 1906 dans une intervention à l’Assemblée qui a été republiée partout. La violence des exploités et des exploiteurs ne peut pas être mise au même plan. D’ailleurs la vidéo la plus vue de la semaine, c’est celle d’Ericka, une jeune femme tentant de s’adresser dans les locaux du CCE, de façon émouvante, au mur glacé des regards et des costumes chics des patrons.

    La gesticulation médiatique exacerbée n’aura pas tenu la semaine : la direction d’Air France a été obligée de rouvrir des négociations et même de leur accorder un calendrier de trois mois, alors qu’elle avait l’intention initialement de les enterrer. Le Premier ministre s’est illustré là, dans un rôle qui, historiquement, laissera de lui une image blessante. Un sondage en fin de semaine, a même établi que 54 % des français « comprenaient ». Le paradoxe c’est qu’à la fin, l’échauffourée tant dénigrée, est salutaire à la cause du combat contre les licenciements. A méditer.

  13. bugsy
    Posted 14 octobre 2015 at 13:34 | Permalien

    Macron hué à la Bourse du travail de Lyon par une centaine de manifestants :

    http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-lyon-macron-hue-a-la-bourse-du-travail-par-une-centaine-de-manifestants_1126463.html

    Le blog Médiapart de la camarade :
    Macron ose souiller la bourse du travail, ça ne peut pas passer sans réaction

    https://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/131015/macron-ose-souiller-la-bourse-du-travail-ca-ne-peut-pas-passer-sans-reaction?onglet=commentaires

    Comme tu as un blog sur Médiapart, tu pourrais coller un petit commentaire de soutien à POURLAVENIR

  14. PEILLON
    Posted 22 octobre 2015 at 14:04 | Permalien

    bravo pour le travail de Gérard FILOCHE.

    Bien sur « macron démission »

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