Intervention au BN du PS lundi 4 janvier 2016 : ni déchéance de nationalité ni casse du code du travail

Bonne année 2010 à tous, …(..) pardon, lapsus, 2016, mais le temps passe vite il faut dire chez nous autres socialistes, bonne année 2016 donc.
Il y a 5 ans à peine, en 2010 on combattait tous ici la proposition de Sarkozy d’introduire la déchéance de la nationalité, je tiens les nombreuses citations à disposition
Et aussi en décembre 2010, on célébrait le 100°anniversaire de la naissance du code du travail, 1910-2010, on condamnait la droite qui l’avait « recodifié » et on appelait à le renforcer.
Voilà en 2016 qu’on dit et fait le contraire

Qu’est ce qui nous a amené à changer ainsi en 5 ans ? Pas le réel comme dit Alain. Rien dans le réel ne nous pousse à ça ! Au contraire ! Ce qui nous pousse à ça, c’est pas la réalité ni le réalisme, ce sont de mauvais choix politiques et de mauvaises décisions qui nous font rompre avec la gauche et menacent l’existence de notre parti. Au point de perdre toute les élections dans une France qui nous avait donné tous les pouvoirs, il y a seulement 3 ans.

Il faut se souvenir qu’on y allait fortement, carrément, dans un cas comme dans l’autre, en 2010, car c’est pas vrai « qu’on n’était plus mou dans l’opposition qu’aujourd’hui », comme vient de le suggérer Daniel,
Non, à l’époque Manuel Valls comme tous nos dirigeants, François Hollande inclus, dénonçaient vigoureusement avec des mots vifs « la déchéance de la nationalité comme ne servant à rien, en aucun cas à éviter d’autres meurtres, disant que « c’était nauséabond et absurde », toutes les vidéos l’attestent.

Oui Henri, à l’époque, on ne nuançait pas parce que c’était pour nous une question de principe, de PRINCIPE.

Et en effet, ce n’était pas une question d’opportunité, mais de fond. Rien dans la vie réelle, depuis, ne nous a donné une sérieuse raison de changer sur ces principes : ce n’est pas le réel qui nous entraine c’est l’irréel et un irréalisme commandé par… le pouvoir personnel.
Ce pouvoir personnel que nous n’avons jamais voulu, moi, comme toi Daniel, tu le rappelais pour toi, je l’ai combattu depuis 1962, ce fut même un de mes premiers balbutiements politiques, je sais qu’il s’impose, mais on n’est pas obligés de suivre toutes ses erreurs, d’aller dans le mur avec lui.

Les attentats du 13 novembre n’imposent en rien la « déchéance de la nationalité ». A quoi ça sert de menacer un terroriste de « déchéance de la nationalité française », il s’en fou, être français ou pas, c’est pas une menace, c’est pas une crainte, ni une sanction, c’est un trophée, c’est une gloire pour lui
Comment ça, tu dis que c’est pas pour dissuader les terroristes ?
Bah alors, ça a encore moins de sens.
C’est pour l’exemple ? Alors « on » ne cherche pas l’efficacité, c’est donc autre chose qui est en jeu.
D’ailleurs t’as dit Henri qu’il y avait 14 cas de déchéance de nationalité (puisque c’est déjà permis par la loi actuelle) depuis 2004, moi j’avais le chiffre de 22 depuis 1989, peu importe, personne ne l’a su, ça n’a donc dissuadé personne. Ca ne sert à rien.
Alors tu dis que c’est pour le symbole… envers les autres, c’est un aveu,

Ne me dites pas que c’est pour plaire à l’opinion. Si, l’opinion pensait ça il ne faudrait pas la suivre. Mais elle ne le pense pas. D’ailleurs les sondages que valent-ils ? 96 % « pour » le premier, 86 % le second, 80 % le troisième, mais ce sont des sondages de réveillon ! Attendez que le débat passe en profondeur et vous verrez que cette histoire de déchéance est minoritaire (ce sera comme le TCE de 2005, je n’encourage surtout pas à faire un referendum, d’ailleurs j’ai cru comprendre que cette prudence était partagée, en haut lieu, et ça indique bien le doute).

Rappelez vous la réalité de l’opinion, le 11 janvier il y a un an, il y avait 4 millions de personnes dans la rue, et pas un seul cri raciste, pas un seul slogan pour la peine de mort, pas une seule banderole anti musulmane, pas une seule banderole pour « l’unité nationale » et pareil depuis le 13 novembre ! Notre peuple est grand pas la peine de lui prêter de noirs desseins, de nourrir des craintes.
Le symbole le 11 janvier ça a été « je suis Charlie » et des crayons.
Le symbole après le 14 novembre ça a été « je suis en terrasse », et des fleurs, des bougies, de la fraternité.
Notre peuple veut vivre pas faire des pogroms. Le 13 novembre, c’est l’humanité qui a été touchée pas le nationalisme, c’est l’humain, des humains de 21 nationalités d’ailleurs, qui ont été menacés et assassinés pas seulement des nationalistes à « conforter ». C’est même une erreur de dramatiser là-dessus, ça crée, alimente, un mal qui n’existe justement pas spontanément.

Ce n’est donc pas l’efficacité anti terroriste qui commande ça, ce débat lunaire, c’est une manœuvre politique, c’est une contrepartie donnée à la droite pour qu’elle applaudisse au Congrès de Versailles, c’est une manœuvre pour empiéter sur la droite, marcher sur ses plates-bandes, et ça c’est pas contre le terrorisme, c’est pour 2017,

C’est un plan politique pour « trianguler » à l’occasion des attentats, comme vous dites, pour essayer de doubler LR et FN sur leur terrain, au nom de la « nation », mais ça ne marchera pas, les électeurs préféreront l’original, la droite à la copie qu’on tente d’en faire, ce n’est pas ainsi que François Hollande passera 2° à la présidentielle, il sera 3° et perdra. On perd toujours quand on va contre ses principes. Pour gagner il faut défendre ses principes pas ceux des autres.

Alors ce serait cohérent vient-on de nous dire, avec « l’unité nationale » sur le terrain de la droite, comme en parle Christophe, mais si c’est ça (ou un autre front républicain) c’est encore pire, c’est un non sens, une impasse, c’est perdant, on ne peut pas gagner en remplaçant le social par des mots creux sur les valeurs de la République, la main dans la main avec LR en croyant qu’on va leur piquer leur électorat. On perdra celui de gauche, on ne gagnera pas ainsi celui de droite. Pareil pour la casse du code du travail : tout le monde sait que ça ne sert à rien, ça fera pas un emploi, au contraire ça les détruira, c’est pour plaire au Medef en espérant qu’il nous en récompense, ce qu’il se garde bien de faire depuis qu’on lui fait des cadeaux de ce genre. Pour faire de l’emploi faut contrôler les licenciements, pas les faciliter.

Parce que c’est ça que certains préconisent : personne ici n’est chaud, ça s’entend, pour cette déchéance de la nationalité, personne !

Tout le monde est hostile, et cherche une issue, mais nous dit-on, sans « affaiblir » le président, il faudrait le « conforter ». En bricolant des « indignités » ou des « déchéances républicaines » ou autres. Mais c’est à celui qui nous a placé dans cette nasse d’en sortir, il ne nous a pas consulté car s’il l’avait fait on l’en aurait dissuadé ! En matière de déchéance de la nationalité comme en matière de code du travail.

Qu’il trouve les mots pour s’en sortir, il le faudra et le saura bien, car il n’y aura jamais 3/5° des voix au congrès, la droite ne marchera pas dans la combine, ça échouera, ça va sombrer dans une impasse (comme un précédent en 2004).

Le plus sûr pour gagner en 2017 puisque telle est la question derrière, c’est défendre nos principes c’est pas de les brader. Pour choisir et conforter un candidat il vaut mieux, il faut des primaires, une plateforme et des vrais choix de gauche, c’est plus sur que de « conforter « un candidat en instaurant une « déchéance de la nationalité » et « en cassant le code du travail » : c’est battu d’avance.

Impossible de « conforter » le président en cassant nos principes par prétendu réalisme. Et si vous voulez des propositions contre le terrorisme, une vraie issue, je vous le dis, c’est pas un problème de constitution, ni de nouvelle loi d’exception, d’urgence, ni de Patriot act, ni de « symbole », mais de moyens, de beaucoup de moyens, il faut embaucher des milliers d’enquêteurs, de policiers, de juges, des fonctionnaires, et surtout des éducateurs, des enseignants, développer la culture, lutter contre le chômage des jeunes en banlieue, et leur donner à tous les moyens d’agir, il faut une société humaine, sociale, une république fraternelle, sans inégalités criantes, on me dit que les policiers ont déjà 2 millions d’heures supplémentaires impayées, il faut régler ça, c’est dans cette voie qu’il faut aller et pas dans la course aux symboles, en compétition avec LR et le FN.

Et qu’est ce que vous allez faire ensuite avec votre raisonnement ? On va voter le 18 janvier en BN sur la déchéance ou une solution technique de remplacement mais le 18 on aura aussi le rapport Combrexelle sur la casse du code du travail

Et là ça va recommencer et ce sera encore plus massif et lourd car il ne s’agira plus de menacer de sanctionner des terroristes, mais de faire reculer les droits intimes de 18 millions de salariés.

Non seulement j’ai lu ce matin dans les Echos qu’il s’agissait de ne plus majorer les heures supplémentaires, et donc de casser les 35 h, de travailler beaucoup plus en gagnant beaucoup moins. Mais j’ai lu aussi qu’il s’agissait de remettre en cause la durée maxima du travail, la semaine de 48 h maxima, confortée par la directive 93-104, dans l’UE 15 (excepté l’article 18 qui permettait l’opt out en Grande-Bretagne). Il serait prévu qu’il n’y ait plus de demande de dérogation préalable auprès de l’inspection du travail pour faire travailler les salariés plus de 48 h hebdo, ce serait les digues ouvertes, et on revient au 19° siècle, évidemment ça nuira autant à la santé, qu’à l’emploi.

Et qu’est ce que vous allez dire, si le pouvoir personnel et son premier ministre vont dans ce sens ? …

Qu’il ne faut pas s’opposer pour ne pas l’affaiblir, pour les « conforter » ? Mais en acceptant ça vous irez contre tout ce qu’a défendu notre parti, en 2010 comme je le rappelais. Je me souviens, je tiens à votre disposition le communiqué du BN à cette époque, pour dénoncer la « recodification », la loi TEPA sur les heures supplémentaires, pour renforcer le code et les contrôles et les sanctions de l’IT. Car en 2010 on s’est tous opposés à la recodification du Code du travail : pourtant Combrexelle l’avait déjà passé à l’acide, « simplifié » réduit de 10 %, enlevé 1,5 millions de signes, supprimé 500 lois, et il avait crié victoire affirmant que le code simplifié, lisible allait créer de l’emploi. C’était en 2008 et bien sur ça n’a pas marché.

Et ça recommence, cette fois, c’est le gouvernement Hollande Valls qui re-nomme ledit Combrexelle pour le refaire encore plus brutalement contre tous nos principes, contre toute notre histoire. François Hollande a annoncé qu’il fallait « adapter le code du travail aux entreprises » alors que depuis 1910, au contraire, on adaptait les entreprises au droit du travail !

Qu’est ce que vous allez faire, encore emboiter le pas ? Laissez-faire pour ne pas nuire à 2017 ? Pour conforter le président et pas l’affaiblir. Mais c’est une logique folle, c’est ça qui tuera 2017 !

Pourquoi le gouvernement n’a t il pas fait signe aux français – à nos électeurs – depuis le 5° désastre électoral des 6 et 14 décembre ? Une forme de mépris, d’ignorance, de refus de prendre en compte la situation. Or, quand même, aux régionales c’est plus qu’une déroute, il y a 388 élus conseillers régionaux du FN et seulement 355 PS.

Est-ce que les réponses c’est de rejeter encore plus ce que nous disions en 2010, et en 2016 d’aller encore plus à droite en instaurant une « déchéance de nationalité » et en cassant le code du travail ?

68 Commentaires

  1. Jack
    Posted 5 janvier 2016 at 7:09 | Permalien

    Demandez à n’importe quel vrai patron, votre boucher, plombier, vendeur de fringue, ils vous diront tous que ce qui les embête, ce qui leur semble disproportionné et injuste, c’est le rsi. Discutez-donc avec les français, de Paris comme de province, vous verrez que c’est ce qui ressort en 1er. Il y a des pétitions qui circulent pour ça d’ailleurs : https://www.change.org/p/sauvons-nos-entreprises-réformons-le-régime-social-des-indépendants-rsi
    Je n’ai jamais entendu un patron vouloir revenir sur les 35h (certain regrette la façon dont c’est passé, mais ne voudrait pas revenir en arrière pour autant). Pour la bonne raison qu’ils ont su s’adapter, et que la France a du coup longtemps été en tête en terme de productivité horaire.
    Ce n’est pas une volonté des patrons, j’irai même jusqu’à dire que ce n’est pas une volonté des français! Ce sont juste les délires des actionnaires cachés d1ns leur paradis fiscaux! Et en ligne de mire, l’accord TAFTA, d’où la déreglementation de la Poste, des énergies, des transports, et bientôt de l’école et de la santé. Mais ça, c’est une autre histoire…

  2. Posted 5 janvier 2016 at 9:13 | Permalien

    je suis, nous sommes pour la supression du RSI, tout le monde a la securite sociale, avec une meme cotisation basée sur les memes principes,
    stop au « millefeuille » complementaires, prévoyances, assurances, et aux 1100 mutuelles bidon

  3. jean-jacques
    Posted 5 janvier 2016 at 9:43 | Permalien

    Très bonne synthèse de la situation malheureusement Hollande sera l’Attila de la Gauche .

  4. Khawam
    Posted 5 janvier 2016 at 15:43 | Permalien

    Toutes mes félicitations pour cette intervention, celà me donnerait presque l’envie d’adhérer au PS pour pouvoir te soutenir et te permettre d’en devenir le premier secrétaire.
    Bon courage. Bien sincerem.
    Robert

  5. steph
    Posted 5 janvier 2016 at 16:31 | Permalien

    « On perd toujours quand on va contre ses principes. Pour gagner il faut défendre ses principes pas ceux des autres » ??? On parle bien des principes de hollande et valls, celui qui de manière très convaincante barbousait sur ordre pour se faire passer pour un militant de droite (avec déjà une belle conviction de droite) et celui qui voudrait renommer le PS ? Là j’avoue que j’ai fait une pause dans le texte pour rigoler un coup.
    Hollande, c’est pas attila, c’est Daladier. Celui qui pour se concilier la droite fera le lit de l’extrême droite en condamnant la gauche à 30 ans d’opposition.

    Le reste ma foi, est un constat lucide du précipice vers lequel le PS -tout à son somnambulisme – court.

    Il sera intéressant de se poser la question, pour la prochaine législative, de comment se fisse que sur la masse de députés PS, il n’y avait qu’un plafond d’une 60aine de personnes qui respectent un socle de valeurs et jugent en fonction et tout le reste soutenant à priori jusqu’au terme de sa dérive, un homme.

    A votre place je m’orienterai vers une contribution obligatoire des élus « PS » assez confiscatoire vers des associations d’aides aux déshérités pour bénéficier du soutien du parti socialiste. Je ne sais pas… histoire d’éviter de vous faire doubler par un bonimenteur de foire qui s’est dit avec tactique qu’il y avait une place à prendre dans ce parti !

  6. Mohamed
    Posted 5 janvier 2016 at 16:49 | Permalien

    Excellente analyse. La situation est folle. L’exécutif a t’il perdu la tête? Avec en prime la perte soudaine de l’audition en 2012 et comme par hasard, l’oreille gauche qui est HS… Cet exécutif, n’entend plus que de l’oreille droite… Il est même bien dur de la feuille puisque son oreille droite, n’entend que les propositions et les idées venues pour certaines du FN ou de la droite dure, ultra-libérale… Est-ce une « Macronite Aigue » sur le plan de l’économie? Et une « Gendarmite Aigue » sur le plan des libertés? Finalement, Avec Hollande on pourra dire: Le roi Etat Providence est Mort, Vive le roi Etat Gendarme! Depuis 2012, comme dirait l’autre, notre président, a beaucoup déchu! Il a surtout déchu ses convictions socialistes… si tant est qu’ils en aient eu!!!

  7. lionel Mutzenberg
    Posted 5 janvier 2016 at 20:03 | Permalien

    Monsieur Filoche, l’on ne peut qu’être d’accord avec votre intervention devant le bureau national.
    Attention ! vos camarades sont en train de démolir ce qui vous reste de crédibilité dans l’électorat de gauche.
    François Hollande cherche a piéger la droite, et l’extrême droite, mais aussi, à piéger les vrais socialistes, qui malgré nos divergences seront toujours nos camarades de combat pour une autre politique économique et sociale au service de l’intérêt général.
    Sur les principes fondamentaux, nous pouvons nous mettre d’accord; sur les moyens, nous pourrons en débattre.
    Droite contre droite en 2017, serait pour nous, une terrible défaite.
    Tenez bon, on s’engueulera après.

  8. Posted 6 janvier 2016 at 0:00 | Permalien

    l’absurdie dans votre position c’est de ne pas savoir faire une analyse de classe du PS, de sa réalité, histoire, de ses liens syndicaux, et sociaux,
    apres hoillande…

  9. Posted 6 janvier 2016 at 0:01 | Permalien

    faites faites donc, on en a besoin

  10. Hervé
    Posted 6 janvier 2016 at 0:50 | Permalien

    Un excellent discours. Merci à vous M.Filoche.

    Par rapport au chômage, je me souviens avoir lu un livre qui montrait bien comment des petites et moyennes entreprises étaient dépecées par les tribunaux de commerce, dont les membres sont juges et parties et intéressés par cupidité beaucoup plus à la fermeture des entreprises pour se payer sur la bête plutôt que de la laisser respirer afin qu’elle se reconstruise suite à quelques endettements passagers.

    C’est toute une mécanique bien huilée où des voleurs se font passés pour des juges de paix. Des milliers d’emplois jetés à la poubelle et des existences broyées par des margoulins faussement auréolés de la loi – Le livre fut écrit par M.Antoine Gaudinot et s’intitule :  » La mafia des tribunaux de commerce  » :
    http://www.albin-michel.fr/La-Mafia-des-tribunaux-de-commerce-EAN=9782226100221

    Madame Taubira avait annoncé en 2012 qu’elle allait réformer les tribunaux de commerce pour en finir avec cette très ancienne mafia au cœur de la République.Car ceux qui jugent et ferment les entreprises les rachètent après, entre coquins et s’en partagent à prix cassés, les parts et autres biens matériels.

    Le livre de M.Gaudinot a été écrit en 1998 (!) et rien n’a été fait. Trop occupée à des débats « lunaires  » comme dit si bien, M. Filoche, Madame Taubira hésite encore. Et pendant ce temps là, tout un peuple crève en silence. Ceux qui ont été spoliés par les tribunaux de commerce, les millions de chômeurs, les millions au RSA et les jeunes agriculteurs qui se pendent aux arbres ou se jettent dans leurs puits quand ils en ont encore un. (Informations sourcées et véridiques).

    J’ai voté en 2012, non pas pour le dénommé « Hollande » mais pour Madame Taubira. Mais enfin ! Quelle déconvenue!

  11. Gilbert Duroux
    Posted 6 janvier 2016 at 0:51 | Permalien

    Moi, je sais faire une analyse de classe du PS. Le PS est devenu un parti de bourgeois, d’élus ou d’aspirants à l’être. Combien d’ouvriers et de chômeurs le parti dit socialiste présente comme candidats aux élections ?

  12. Posted 6 janvier 2016 at 9:45 | Permalien

    70 % des salariés votent PS, et le second syndicat du pays soutient meme la politique archi droitiere du gouvernement

  13. crayencour
    Posted 6 janvier 2016 at 10:30 | Permalien

    Dans le bilan de ce gouvernement de trahison, il y avait une avancée sociétale; le mariage pour tous et une multitude de reculs sociaux; aujourd’hui, à l’instar de Sarkozy en 2012, il semble persuadé que son salut est dans une course effrénée toujours plus à droite et, tout en prétendant défendre des valeurs de gauche, il se montre de plus en plus réactionnaire; c’est donc un gouvernement socialiste qui va amoindrir le contrôle judiciaire sur les agissements de la police ou de la gendarmerie!!! c’est à un tel point que ce sont des hommes de droite, pour beaucoup hypocritement certes qui s’opposent le plus frontalement aux dérives antidémocratiques de Hollande, au nom des valeurs démocratiques justement!!! Finalement; qu’est-ce qui différencie Hollande/Valls de Bayrou maintenant? Tous sont libéraux, mais Bayrou, lui ne court pas après le FN par manigance et se montre donc moins réactionnaire! Pas sûr que ton argument sur la droite qui serait pire pour nous que la gauche ne tienne encore longtemps! Le seul point positif, c’est qu’après les échecs entrainés par les trahisons de ce gouvernement socialiste, la ligne libérale ne disparaisse totalement du PS Car cette ligne n’a rien à faire dans un parti de gauche. (car il ne s’agit même pas d’une ligne « sociale-libérale », mais uniquement libérale)

  14. André
    Posted 6 janvier 2016 at 10:35 | Permalien

    « le second syndicat du pays soutient meme la politique archi droitiere du gouvernement »
    cela montre clairement que ce syndicat qui en plus soutient le néolibéralisme de l’UE n’est d’aucun secours pour les salariés, il leur donne d’ailleurs des coups de poignards dans le dos. Les faits sont là.
    Votre intervention montre et laisse deviner que vous êtes entourés de godillots au sein de votre parti pour lesquels seuls comptent les places. Et bien sur tout le monde a remarqué vous êtes ultra minoritaire et impuissant à changer quoique ce soit.

  15. Posted 6 janvier 2016 at 10:50 | Permalien

    nous sommes 30 % et avons 25 000 voix.
    Quant a la CFDT elle existe et quiconque veut déclencher une grève dans sa boite sait que sans unité syndicale il n’y parvient pas

  16. Gilbert Duroux
    Posted 6 janvier 2016 at 11:19 | Permalien

    GF : « 70 % des salariés votent PS, et le second syndicat du pays soutient meme la politique archi droitiere du gouvernement ».

    Piètre argument. Démagogie ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il faut ravaler ses convictions et ne pas dénoncer le virage à l’extrême droite du parti dit socialiste ?
    Je suis fier d’être minoritaire quand la majorité, dirigée par des mauvais bergers « socialistes », réclame des mesures d’extrême droite comme « la déchéance de la nationalité pour tous ». Jusqu’où ça va aller, ces saloperies ? Pourquoi ne pas adopter, tant que vous y êtes, la méthode argentine en balançant les « terroristes » par hélicoptère au dessus des eaux internationales ? J’en connais, au PS, qui seraient heureux de pouvoir le faire.

  17. steph
    Posted 6 janvier 2016 at 11:27 | Permalien

    @GERARD : C’est bien pour cela que le patronat a copieusement financé la survie coute que coute de ce syndicat via l’uimm en particulier.
    Il est amusant que dans le monde politique on crée des seuils partout afin « d’assurer des majorités stables » et que dans le monde de la négociation syndicale, un syndicat maison avec 3 pignoufs dedans puisse signer un accord avec une direction en dépit de l’opposition des syndicats ayant réuni 75% des voix aux élections syndicales 3 mois auparavant. Bizarrement, on ne parle pas de cela au gouvernement, mais de comment approfondir le délire sécuritaire. Ou comment concéder le programme sociétal du FN, pour ne surtout pas concéder son programme économique. Faudrait pas quand même concéder quelque chose qui, correctement géré, pourrait remettre en cause la distribution inégalitaire des richesses quand même !

  18. socrate
    Posted 6 janvier 2016 at 14:28 | Permalien

    Ne me dites pas que c’est pour plaire à l’opinion. Si, l’opinion pensait ça il ne faudrait pas la suivre. Mais elle ne le pense pas.

    avec de tel principe les députés sont revenus sur le votre de NON au référendum sur la constitution européenne.
    pour ma part la démocratie se respecte intégralement ou jamais

  19. Posted 6 janvier 2016 at 14:50 | Permalien

    vous faites un contre sens complet, « opinion » est utilisé là au sens sondagier,
    qui justement n’a rien à voir avec le VOTE réferendaire piétiné et violé du 29 mai 2005

  20. Posted 6 janvier 2016 at 14:52 | Permalien

    non ca signifie qu’il faut faire le travail, pour convaincre les notres, ces salariés qui sont CFDT notamment et la majorité qui votent PS d’agir ensemble dans l’unite de la gauche
    les convaincre ce n’est pas les insulter, les dénoncer, cliver, c’est les convaincre, les entrainer, rassembler dans l’action

  21. Posted 6 janvier 2016 at 19:27 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de l’intervention de notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Réforme constitutionnelle, la France de Hollande pire que les Etats-Unis de Bush ? », disponible à l’adresse suivante : http://www.bastamag.net/Reforme-constitutionnelle-la-France-de-Hollande-pire-que-les-Etats-Unis-de-Bush
    Solidairement.

  22. socrate
    Posted 6 janvier 2016 at 20:21 | Permalien

    19
    si vous parlez sondoges alors la oui c’est autre chose
    on sait ce que valent les sondages et les possibilités de revirement rapide de  » l’opinion  »

    j’ai entendu ce matin sur europe 1 et France inter que les services de la ministre du travail planchent sur un revenu universel pour chaque français d’environ 600 a 800 euros pour compenser d’apres les radios les nombreuses destructions d’emplois a venir a cause de l’informatisation et robotisation qui va s’intensifier.
    Je me demande quelle vision on pense donner a une société ou les individus seront condamnés a ne pas pouvoir travailler ; non diplomés comme diplomés.
    Est ce vraiment imaginable d’espérer faire vivre des millions de gens dans une situation de pauvreté quasi permanente ?
    d’autant que ce revenu universel sera financé par de la dette….
    a ce rythme la on se dirige donc vers une précarité des salariés et un appauvrissement des  » non actifs « 

  23. crayencour
    Posted 7 janvier 2016 at 8:19 | Permalien

    Ce n’est pas cliver la gauche que dénoncer la malhonnêteté de ce gouvernement; je ne dis pas incompétence, mais malhonnêteté; il a profité de la crise pour entériner les sales réformes que la droite avait précédemment mises en œuvre, pour transférer une partie des cotisations des entreprises sur le dos des ménages et pour rogner les droits des salariés. Comme maintenant il profite de l’inquiétude face au risque terroriste pour rogner les libertés. Ce n’est pas cliver la gauche puisqu’il ne sont pas de gauche et ne mènent pas une politique de gauche. En tout cas, il est clair que pendant que tu parles à l’électorat « traditionnel du PS », eux ils s’adressent à leur nouvel électorat; les patrons, notaires, les forces de sécurité; tous bien contents de ce passage de la « gauche » au pouvoir … L’électorat traditionnel, lui m’est avis qu’il est pressé de retrouver ses repères et de refermer la parenthèse Hollande

  24. Posted 7 janvier 2016 at 8:56 | Permalien

    Vu les derniers évènements, j’ai bien peur que votre combat ne soit perdu d’avance.
    Hollande fait tout pour avoir la légitimité d’être naturellement candidat. Si le PS veut quand même organiser des primaires, je suis quasi convaincu que Hollande n’hésiterait pas à être candidat sans le PS, même en dehors du PS, d’être un candidat à la De Gaulle.

    Mais de toutes façons, ce système de primaire me déplaît fortement. On n’a pas besoin de cette américanisation de la politique, les partis doivent savoir prendre leur responsabilité, c’est leur rôle de choisir leur candidat et leur programme. Ceci n’est bien sûr que mon avis personnel.

  25. André
    Posted 7 janvier 2016 at 9:56 | Permalien

    Je n’insulte personne, quand je dis que la CFDT fait le jeu du patronat sciemment. C’est la réalité mainte fois constatée. C’est bien pour cela qu’il ne peut y avoir de mouvements sociaux en autre.
    Et votre unité de la gauche au 1er tour comme le PS est majoritaire par rapport aux écologistes et au front de gauche, c’est nécessairementse ranger derrière Hollande ou Valls comme candidat et forcément continuer et amplifier ce qui se fait depuis 2012.
    C’est votre droit le plus strict de souhaiter celà en tant que codirigeant du PS, mais ce serait plus honnête de le dire clairement sur ce blog.
    Et la défense du code du travail, vous savez bien que vous êtes impuissant vis à vis des députés PS appuyé eventuellement par une partie des républicains pour le « casser »

  26. steph
    Posted 7 janvier 2016 at 11:47 | Permalien

    @GERARD: Mais vous parlez des électeurs PS/CFDT ou de la direction du PS/CFDT ?

    Si vous parlez des électeurs, ils sont déjà convaincus, et la plupart restent à la CFDT (ou au PS..) par flemme d’aller voir ailleurs. De toute façon qu’ils le veuillent ou non, si la direction ne souhaite pas le rapprochement, il n’y aura pas de plan commun.

    Si vous parlez des dirigeants du PS… vous croyez que ces gens agissent en fonction de convictions ou d’intérêts? Vous pourriez danser le sirtaki devant eux que cela ne changerai rien. Leur conviction repose dans leur chéquier. C’est pas les entrainer qu’il faut songer de faire, c’est leur tordre le bras ou s’essuyer les chaussures dessus. Vu que payer c’est hors de portée de nos bourses, ce sont les arguments à notre portée qu’ils peuvent comprendre. Les seuls.

    D’ailleurs le sirtaki vous le faite déjà visiblement à chaque BN, parfois avec talent. Je ne doute pas qu’ils doivent vous concéder quelques regards humides et complaisants en souvenir de leur jeunesse, quand eux aussi s’égaraient au nom de « grandes valeurs ».

  27. Gilbert Duroux
    Posted 7 janvier 2016 at 19:00 | Permalien

    Je n’arrive pas à comprendre la logique de Gérard. D’un côté, pour lui, il y a deux camps : la droite et la gauche. Un camp qui est le nôtre, qu’il faut convaincre. Et l’autre qu’il faut combattre.
    Mais alors, puisque les socialos sont parfois devenus plus droitiers que la droite, surtout lorsqu’ils piquent leurs idées à l’extrême droite, pourquoi ne faudrait-il pas convaincre la droite et le MEDEF, plutôt que les combattre ?

  28. socrate
    Posted 8 janvier 2016 at 21:39 | Permalien

    comment Me TAUBIRA peut continuer a etre contre la déchéance elle qui va devoir présenter la loi ?

    a un moment ou elle a des convictions et s’en va ou elle se tait

  29. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2016 at 0:26 | Permalien

    Petite leçon de cohérence au vu des positions de Gérard Filoche :
    1) Gérard Filoche, membre éminent quoique minoritaire du parti prétendument socialiste, préconise une alliance de toute la gauche (derrière qui, il ne le dit pas, mais ça ne peut être que derrière un PS vu que ce parti est hégémonique et vu que nos institutions sont monarchiques).
    2) Pour parvenir à cette alliance de toute la gauche, il faut un programme commun.
    3) La ligne du gouvernement, droitière, voire extrême droitière, ne permet pas d’élaborer un programme commun.
    4) Elle le permet d’autant moins que le parti dit abusivement socialiste ne s’oppose pas vraiment au gouvernement. On l’a encore vu avec les frondouilleurs qui ont laissé passer comme qui rigole le projet de budget concocté par Valls et Macron à la plus grande satisfaction de Gattaz, le patron des patrons.
    5) Dans ces conditions, parler d’union de toute la gauche en se rangeant sous la coupe de ceux qui ne s’opposent pas sérieusement à la politique du gouvernement, c’est se moquer du monde.
    Je n’apprécie pas, Gérard, quand tu te moques du monde. Je préfère quand tu fais du syndicalisme lutte de classe.

  30. Posted 9 janvier 2016 at 11:26 | Permalien

    ras le bol encore une fois de tes idioties (voulues, ou par betise pure, ou par malhonneteté ?)
    1°) oui à une plateforme commune de toute la gauche, sans préalable, sans exclusive, des primaires de toute la gauche, un candidat unique de la gauche en 17 sinon on perd
    2°) oui, c’est un programme de gouvernement pour 5 ans, type reforme fiscale et bancaire, redistribution des richesses, hausse des salaires, taxation des dividendes, renforcement code du travail, 32 h, contrôle des licenciements, emplois publics et services publics renforcé étendus en priorité, reformes démocratiques vers 6° République (laïque, parlementaire, écologique, féministe, internationaliste, pacifiste…) a discuter entre toutes les composantes de la gauche qui le voudront, plateforme forcément de compromis, ni libérale ni gauchiste, orientée au coeur de la gauche
    3°) rien a voir avec la ligne de droite perdante de l’actuel gouvernement, que nous combattons chaque jour, comme tu le sais fort bien, bien sur
    4°) la gauche socialiste s’engagera quoiqu’il arrive dans cette discussion a condition bien sur qu’il n’y ait aucun préalable ni exclusive a gauche (donc vis à vis du PS dont elle est membre)
    5°) 3 mois pour la méthode, 3 mois pour le texte, 3 mois pour les primaires, voila le calendrier proposé en 2016
    6°) une fois la plateforme adoptée mise en p)lace de primaires ou tous les candidats qui voudront la défendre pourront se présenter
    7°) désignation en deux tours d’un candidat unique de la gauche sur cette plate forme, par, nous l’espérons des millions d’électeurs mobilisés
    c’est la seule chance de ne pas perdre en 17 et de ne pas se trouver devant un choix…au 2° tour entre LR et FN

  31. socrate
    Posted 9 janvier 2016 at 13:22 | Permalien

    il me semble que la majorité du congrès est derriere Valls
    donc les espoirs de changement de politique me semblent infondés et utopiques
    meme s’il faut etre optimiste a moins d’un tsunami politique cette année je ne vois pas comment 2017 pourrait etre une année de changement de ligne au PS
    De plus tous les événements terroristes que l on connait sont utilisés par les gouvernants en place pour valider leurs thèses sécuritaires et droitières.
    Le plus triste pour ceux qui sont vraiment de gauche c’est qu’il n’y a personne en ce moment pour incarner une chance de changement
    EELV et le FDG ont montré leurs limites

  32. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2016 at 13:32 | Permalien

    Tu n’es toujours pas clair et tu ne sais qu’accuser les autres de bêtise ou d’intentions malhonnêtes. On peut te retourner le compliment. Quelles sont tes intentions si tu refuses de dire ce qui se passera si le PS, TON parti, ne veut pas d’une union de la gauche sur un programme de gauche ?
    Le refus d’un préalable minimum, à savoir que le programme soit bien un programme de gauche, laisse suspecter toutes sortes de petits arrangements. Tu n’as pas compris que les gens en ont marre de la politicaillerie et qu’ils veulent de la clarté ?

  33. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2016 at 13:36 | Permalien

    Par ailleurs, tu sais très bien que le PS ne marchera jamais pour élaborer une plateforme de gauche avec les partis de gauche. C’est inimaginable que du jour au lendemain (2017, c’est demain) il fasse un virage à 180°. Ce ne serait pas crédible (même électoralement). C’est mentir que de faire croire le contraire.

  34. Posted 9 janvier 2016 at 13:38 | Permalien

    non y ‘a pas les 3/5° ?

  35. Posted 9 janvier 2016 at 13:39 | Permalien

    la tu te demasques aucun aucun aucun argument
    bien sur que le programme sera de gauche s’il est fait sans exclusive à gauche sinon y’en a aura pas

  36. Posted 9 janvier 2016 at 13:40 | Permalien

    l’occasion lui en sera offerte, aucun préalable, aucune exclusive, si le PS ne participe pas, il ne participe pas, point
    nous, nous participerons
    evidemment dans le cadre d’une demarche unitaire sans exclusive, ni préalable

  37. bugsy
    Posted 9 janvier 2016 at 16:21 | Permalien

    oui à une plateforme commune de toute la gauche
    3 mois pour la méthode, 3 mois pour le texte, 3 mois pour les primaires, voila le calendrier proposé en 2016
    à discuter entre toutes les composantes de la gauche
    bien sur que le programme sera de gauche s’il est fait sans exclusive à gauche sinon y’en a aura pas
    si le PS ne participe pas, il ne participe pas, point
    nous, nous participerons

    Qui lance cette initiative de plateforme commune ?
    Quelles sont les composantes de la gauche intéressées ?
    Qui propose ce calendrier ?

    Peux-tu nous en dire plus ?

  38. pascal
    Posted 9 janvier 2016 at 16:27 | Permalien

    Evaluation des députés de « gauche »: un bon test (texte)

    http://www.huffingtonpost.fr/denis-dupre/comment-97-des-deputes-ont-fait-capoter-la-loi-pour-lutter-contre-levasion-fiscale_b_8911440.html

  39. pascal
    Posted 9 janvier 2016 at 16:30 | Permalien

    Il me semble qu’il y a un probléme dans tes prévisions, Gérard: le PS pour la majorité des français est ce problème, pas la solution…

  40. Posted 9 janvier 2016 at 21:20 | Permalien

    36
    Là je ne comprends plus
    Je cite
    « si le PS ne participe pas, il ne participe pas, point
    nous, nous participerons »
    1) Qui « nous » ? Vous êtes encore au PS il me semble.
    2) SI le PS ne participe pas, ça ferait donc 4 candidatures importantes, FN, LR, PS et gauche.
    C’est à peu près ce qui se dit dans les commentaires depuis des semaines, et ça amène à un deuxième tour FN-droite (droite étant LR ou PS)

  41. 1956
    Posted 9 janvier 2016 at 22:03 | Permalien

    Chacun est convaincu qu’il faut une union des forces politiques sur un programme de gauche.
    A mon sens les points préalables à lever sont de trois natures:
    -comment rendre crédible aux autres la démarche proposée par GF, sans exclusive, alors que la direction du PS reste sur « une ligne droitière » et ne partage en rien le début d’un programme de gauche ?
    -comment construire le programme (cf 2 du post 30) sans le PS qui va pourrir le débat démocratique?
    -que faire des élus qui soutiennent le gouvernement actuel par leurs votes (positifs ou abstention)?
    J’avoue que je n’ai pas les réponses…
    Je ne vois qu’une solution:
    Que la rue fasse un premier tri de ceux qu’elle reconnaît pouvoir participer et de ceux qu’elle disqualifie pour cette union. Cela ne suffira peut être pas pour gagner 2017 mais aura l’avantage d’empêcher de reproduire la « victoire » catastrophe de 2012. La gauche en sortira la tête haute prête pour les combats futurs.
    Alors construisons une union de la gauche dans la rue avant 3 mois.

  42. Gilbert Duroux
    Posted 9 janvier 2016 at 22:16 | Permalien

    GF : « l’occasion lui en sera offerte »
    Des occasions, il en a eu 10 000. Tu n’arrêtes pas de dire que toi et les tiens vous pesez énormément au sein du parti dit socialiste. Toi et les tiens, vous n’arrêtez pas de sommer les dirigeants félons du parti prétendument socialiste de changer de politique. C’est comme si vous pissiez dans un violoncelle. Ce n’est pas à la veille des élections présidentielles que le PS peut faire un virage à 180°. Ce ne serait pas crédible. Il est déjà trop tard pour la présidentielle. Essaie d’être un peu réaliste.
    Le seul espoir d’un changement, c’est un mouvement social.

  43. Posted 10 janvier 2016 at 12:25 | Permalien

    y’a qu’a

    en attendant on agit

  44. Posted 10 janvier 2016 at 12:25 | Permalien

    y’a qu’a

  45. Posted 10 janvier 2016 at 12:27 | Permalien

    des lors qu’une dynamique unitaire se produit à gauche la position de FH est remise en cause, au point de passer quatriéme ? au point de ne plus pouvoir pretendre a coup sur etre au 2° tour ? au point que se rediscuter et s’impose une seule gauche ?

  46. Posted 10 janvier 2016 at 12:27 | Permalien

    il n’y a AUCUNE solution sans entrainer le PS a gauche

  47. Posted 10 janvier 2016 at 12:29 | Permalien

    Qui lance cette initiative de plateforme commune ? les premiers contacts se prennent cela concerne toute la gauche sans exclusive ni préalable
    Quelles sont les composantes de la gauche intéressées ? toutes
    Qui propose ce calendrier ? D&S mais aussi motion B

  48. socrate
    Posted 10 janvier 2016 at 13:33 | Permalien

    bien qu’étant souvent critique sur la position inconfortable de Gérard ( en désaccord avec le gouvernement tout en restant membre du BN) je ne veux pas par avance condamner le rassemblement des forces de gauche qu’il veut réaliser pour qu’une petite chance que la gauche ; la vraie , puisse survivre a 2017.
    Il est évident que les gouvernants Hollande Valls et la tete du PS ne changeront pas de cap politique ou vraiment a la marge…donc il faut renverser la table et dépasser l’institution politique pour établir un programme de gauche le plus rassembleur possible , meme en dehors de la classe politique habituelle .
    Inutile de faire trop de promesses mais s’engager a tenir coute que coute celles qu’on prendra.
    En premier une amorce complétement différente de l’emploi pour redistribuer le travail , rendre au salariat sa fierté , sa place.
    Remettre en cause les traités qui empêcheraient au futur gouvernement de prendre les décisions correspondantes aux engagements.Inutile de reproduire l’effet Tsipras….
    Il faut redonner espoirs aux français chômeurs et salariés qui sont eux aussi brimés en cette époque ou nos gouvernants ont laissé entendre que le problème était le code du travail…
    Le peuple attend un sursaut des hommes de gauche de valeur et il n’en manque pas meme si hélas ceux ci sont peu médiatisés et mis en avant

  49. 1956
    Posted 10 janvier 2016 at 16:18 | Permalien

    Suite post 38

    Comment pouvons nous concevoir le moindre appui de gauche avec de telles pratiques venant des élus PS.
    Un discours: Mon ennemi c’est la finance.
    Un vote: Mon ennemi c’est le peuple de gauche.
    A cours terme, tant que la rue n’aura pas nettoyé les écuries parlementaires, toute initiative de rassemblement pour un programme de gauche est vouée aux plus basses manœuvres des dirigeants du PS.
    Il n’est pas suffisant « d’agir », il est nécessaire de comprendre pour quoi et pour qui, sinon nous serons à nouveau les trompés de l’histoire.

  50. Gilbert Duroux
    Posted 10 janvier 2016 at 16:46 | Permalien

    « il n’y a AUCUNE solution sans entrainer le PS a gauche ».
    Ton obstination à ne pas vouloir admettre que le parti prétendument socialiste est passé de l’autre côté fait que vous finirez comme le PASOK grec.

  51. Posted 10 janvier 2016 at 21:57 | Permalien

    Entre la déchéance de nationalité, la prolongation de l’état d’urgence et l’instauration d’un état policier, vous allez avoir des occasions de compter les élus du PS qui sont encore de gauche.
    Sans vouloir être exagérément pessimiste, j’ai bien peur qu’il n’y en ait pas beaucoup.

  52. Posted 10 janvier 2016 at 22:21 | Permalien

    ca fait quatre ans que tu me dis cela et ce n’est pas le cas
    comme au portugal et en espagne et en GB
    le PS a fait 24 % et 6 millions de voix, plus que je ne pensais car beaucoup sont revenus voter contre LR et FN, sans soutenir valls, medites !

  53. Posted 10 janvier 2016 at 22:22 | Permalien

    “Avant, il y avait les esclaves. Et puis, leurs propriétaires calculèrent que c’était du travail trop cher : il fallait les nourrir et les loger de la naissance à la mort, eux et leurs chiards. Mieux valait leur payer un salaire – le minimum nécessaire à l’entretien et à la reproduction de la force de travail – proportionné au nombre d’heures effectivement travaillées. Ils virèrent leurs esclaves et leurs chiards. Les niais appelèrent ça « Emancipation » et se réjouirent de cette avancée des Droits de l’Homme.

    A partir de là, les propriétaires ne cessèrent de réduire toujours davantage ce « minimum nécessaire » en reportant sur l’Etat la charge des coûts annexes : l’éducation, la santé, la famille, le chômage, la retraite… Les niais appelèrent ça « Progrès social » et se réjouirent de cette avancée des Droits de l’Homme.

    Ensuite, Monsieur Gattaz au nom des propriétaires exigea qu’on aille plus loin dans le « Progrès social » en supprimant toute contrainte sur le travail, comme les limites au licenciement ou la notion même de « minimum nécessaire ». Les niais appellèrent ça « Emancipation des entrepreneurs » et se réjouirent de cette avancée des Droits de l’Homme.

    Aujourd’hui, certains think tanks proposent de viser hardiment le stade ultime du « Progrès social » en supprimant toutes les aides à la personne et aux ménages – allocations familiales, logement, chômage après la première année, retraites de la CNAV, RSA, aides pour l’emploi, etc. – et en les remplaçant par une allocation unique à peine suffisante pour assurer la survie des « bénéficiaires ». Les propriétaires pourraient ainsi disposer d’un réservoir de gueux prêts à accepter à n’importe quel prix n’importe quel job précaire, juste pour compléter leur allocation. Les niais appellent ça « Revenu universel de base » et se réjouissent de cette avancée des Droits de l’Homme.

    S’il vous plaît, Monsieur Hollande, au nom de l’Humanité, stoppez l’avancée des Droits de l’Homme. Arrêtez le Progrès social. Rétablissez l’esclavage.”

  54. Gilbert Duroux
    Posted 11 janvier 2016 at 0:05 | Permalien

    Pour réclamer des primaires à gauche, Gérard Filoche vient d’être rejoint par le libéral Cohn-Bendit et le néo-conservateur Romain Goupil (premier supporteur de Bush pour réclamer l’intervention américaine en Irak). Ça veut tout dire ! Si ces gens là s’engagent ainsi, c’est qu’ils ne doutent pas qu’un qui leur ressemble va sortir de cette grande farce qui sera, sans nul doute, organisée avec l’aide des médias qui mentent.
    Ça me renforce dans l’idée qu’il qu’il a rien à attendre de ces grandes manœuvres lorsqu’on est de gauche.

  55. 1956
    Posted 11 janvier 2016 at 4:20 | Permalien

    La contrepartie de l’émancipation est la juste contribution de tous à l’impôt.
    L’émancipation sans contribution sur la valeur ajoutée et sans reaffectation aux besoins communs peut effectivement être pire que l’esclavage.
    La protection des paradis, de l’optimisation et de l’évasion fiscale en faveur des multinationales, soutenu par nos parlementaires, est l’illustration des réelles motivations poursuivies par ce gouvernement:
    J’aime l’entreprise libérale et ses dirigeants courageux.
    Mon ennemi c’est le socialisme et le peuple voyou.

  56. Posted 11 janvier 2016 at 6:47 | Permalien

    c’est excellent cet appel, tout ce qui ira dans ce sens rendra impossible l’ignorance de la pertinence d’une primaire, cela en fait un défi pour des millions de militants de gauche et tant mieux, victoire

    toi t’es comme un escargot, tu replies les antennes au moindre frémissement

    mais pour une plateforme de toute la gauche, pour des primaires de toute la gauche, et un candidat unique sur cette plateforme il faut mettre en mouvement toutes les forces de la gauche, tous ses partis et tous ses syndicats

    nous allons y parvenir

  57. socrate
    Posted 11 janvier 2016 at 12:24 | Permalien

    http://www.liberation.fr/france/2016/01/10/pour-une-primaire-a-gauche_1425509

    «Nous refusons la passivité face à l’abstention, au vote Front national et à la droitisation de la société. Nous refusons les renoncements face aux inégalités sociales, à la dégradation environnementale, aux discriminations et à l’affaissement démocratique. Nous refusons la paralysie de nos institutions.

    «Nous n’acceptons pas que la menace du FN, le risque terroriste et l’état d’urgence permanent servent de prétexte pour refuser de débattre des défis extraordinaires auxquels notre société est confrontée. Il n’y a pas de fatalité à l’impuissance politique. La France est riche de son énergie vitale et de ses talents qui aspirent à forger un avenir bienveillant. Nous voulons faire de la prochaine élection présidentielle la conclusion d’un débat approfondi qui est passionnément désiré et attendu dans le pays.«Nous voulons du contenu, des idées, des échanges exigeants. Nous appelons à une grande primaire des gauches et des écologistes. Notre primaire est la condition sine qua non pour qu’un candidat représente ces forces à l’élection présidentielle en incarnant le projet positif dont la France a besoin pour sortir de l’impasse. Elle est l’opportunité de refonder notre démocratie. En signant cet appel, je m’engage à voter lors de la primaire des gauches et des écologistes. Je participerai dans la mesure du possible aux débats qui seront organisés pour la nourrir. Signez et faites signer, pour réanimer le débat politique, pour se réapproprier l’élection présidentielle, pour choisir notre candidat-e !»

    Pour signer et faire signer l’appel, rendez-vous sur le site
    http://notreprimaire.fr/

  58. Posted 11 janvier 2016 at 12:33 | Permalien

    Aux dernière informations, Cambadelis trouve « difficile » une primaire pour 2017.

  59. jean-jacques
    Posted 11 janvier 2016 at 12:41 | Permalien

    Cambadélis n’est pas tellement d’accord !

  60. Gilbert Duroux
    Posted 11 janvier 2016 at 13:06 | Permalien

    Les primaires, c’est le modèle américain. C’est la négation de la démocratie. Remarquez, au parti prétendument socialiste on a l’habitude de bafouer la démocratie. C’est le guignol qui a fait moins de 5 % à la primaire qui se retrouve chef du gouvernement de la France. Et çui qu’a gagné les primaires, c’est juste parce qu’il était au bon endroit au bon moment quand l’autre a eu des problèmes de quéquette en Amérique. Comme il était aussi libéral et aussi peu à gauche que le chef du FMI, il a pu prendre sa place sans problème.

  61. Gilbert Duroux
    Posted 11 janvier 2016 at 13:10 | Permalien

    T’as même pas compris que la guignolade de Libération n’a rien à voir avec l’élaboration d’une plateforme commune. C’est juste la désignation du chef à plumes, sans aucune remise en cause des institutions qui nous font tant de mal par leur côté monarchique.

  62. André
    Posted 11 janvier 2016 at 15:39 | Permalien

    « il n’y a AUCUNE solution sans entrainer le PS a gauche ».
    ça fait 30 ans que c’est l’échec complet, Et cela na va pas changer d’ici 2017 bien au contraire.
    « si le PS ne participe pas, il ne participe pas, point nous, nous participerons »
    Il faut savoir, contradiction avec la proposition précédente.
    En plus des libéraux comme Cohn Bendit là derrière, pour quoi pas Bayrou? ça va peut être arriver d’ailleurs.
    Tout cela pour entériner la candidature de Hollande ou Valls si le premier ne se présente pas.

  63. Posted 11 janvier 2016 at 15:42 | Permalien

    t’as rien compris ou tu fais semblant ?
    fatiguant

  64. Posted 11 janvier 2016 at 15:42 | Permalien

    je m’en fou, ils appellent a des primaires c’est déjà ça

  65. Posted 11 janvier 2016 at 15:43 | Permalien

    mais non pas forcément,

  66. 1956
    Posted 11 janvier 2016 at 16:04 | Permalien

    Post 56:
    Le principe de l’union est qu’il faut composer une plateforme commune à partir de conceptions multiples. Comme je l’ai exprimé précédemment, les embûches seront nombreuses, mais ne pas tenter est se résigner à une candidature sur la ligne Hollande/Valls et ses parlementaires comme cherche à l’imposer Cambadelis.
    Les étapes doivent être poursuivies les unes après les autres:
    -1/ sortir la gauche de la candidature imposée par la direction du PS.
    -2/dresser le bilan critique des années Hollande/Valls et ses parlementaires.
    -3/orienter et mobiliser sur la possibilité d’un programme de gauche mobilisateur.
    -4/sortir le peuple de la résignation et mobiliser la rue pour qu’un nouvel espoir démocratique soit possible.

    Cette tâche est dejà immense compte tenu des alliances adverses de classe (droite, Medef, gouvernement, parlementaires PS, direction du PS, …) qui s’ expriment.
    J’ai donc signé, sans naïveté, la pétition de rassemblement pour premier engagement à vouloir sortir du bourbier dans lequel veulent nous maintenir ces alliances adverses.
    Sans combat et sans recherche d’union, ne reste plus qu’à pleurer sur les décombres laissés par les cyniques.

  67. Posted 11 janvier 2016 at 19:55 | Permalien

    sans prealable ni condition, plateforme au consensus au coeur de la gauche

  68. Posted 11 janvier 2016 at 19:56 | Permalien

    entrainer le PS peut se faire de diverses façons

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