par Jean-Jacques Chavigné
51, 9 % des électeurs du Royaume-Uni se sont prononcés pour le « Leave », la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) et 48,1 % pour le « Remain » le maintien dans l’Union Européenne (UE). La participation était importante : 72,2 % des électeurs inscrits. Depuis 1973, le Royaume-Uni était membre de la CEE puis de l’Union européenne, même s’il n’avait cessé d’exiger et d’obtenir des « exceptions » de l’UE. Sa sortie est donc un évènement considérable.
Le Brexit ne doit surtout pas être relativisé
Le Royaume-Uni est le premier État à quitter l’UE. Le Groenland était sorti de la CEE en 1985, mais il ne s’agissait pas encore de l’UE et surtout ce pays (qui n’est pas un État indépendant) n’avait bien sûr pas le poids économique et politique du Royaume-Uni.
Le processus d’élargissement de l’UE a pris fin alors qu’il semblait irréversible. Déjà les tergiversations face à la demande de l’Ukraine de rejoindre l’UE avait marqué un coup d’arrêt à cet élargissement. Mais là, c’est bien différent, c’est la 2ème ou 3ème économie européenne (tout dépend de la valeur de la livre qui a tendance à dégringoler en ce moment), après l’Allemagne et peut-être la France, qui rompt avec l’UE.
Le scénario de la peur utilisé par les dirigeants de l’Union, « l’UE ou le saut dans l’inconnu », ne fonctionne plus. La politique de l’Union est connue et face à ce risque connu, beaucoup ont préféré choisir l’inconnu. Même si l’on est en désaccord avec eux, il est difficile de ne pas le comprendre. Et le phrase vengeresse du Parti socialiste européen : « L’Angleterre est redevenue une île » est, de ce point de vue, inepte.
Angela Merkel évacue ses responsabilités
Angela Merkel estime que le Brexit est un désastre. Elle a raison ; mais pourquoi oublie-t-elle que la responsabilité de ce Brexit incombe avant tout à la politique néolibérale européenne dont elle est le fer de lance ?
L’UE néolibérale a imposé des désastres financiers, économiques, sociaux aux peuples et en premier lieu à ceux de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie, des pays de l’Europe centrale et orientale.
Totalement aveuglée par son idéologie ordo-libérale, Angela Merkel s’étonne maintenant que les crises économiques et sociales qu’elle a créées trouvent leur expression sur le terrain politique !
Les partis d’extrême droite ou de la droite de la droite sont à la manœuvre !
En Italie, la Ligue du Nord estime que les Britanniques ont donné « une grande leçon à l’Europe ».
Aux Pays-Bas, le dirigeant de la droite de la droite, Geert Wilders, propose le « Nexit» : « Hourra pour les Britanniques ! Maintenant c’est à nous. Il est temps d’organiser un référendum aux Pays-Bas ! » 54 % des Néerlandais aimeraient s’exprimer par voie référendaire et 48 % seraient en faveur d’un Nexit.
En France, le vice-président du FN, Florian Philippot exige : « François Hollande doit annoncer un référendum en France sur notre appartenance à l’Union européenne ». Le résultat serait-il différent du référendum britannique ? Il est possible d’en douter, tant est grande l’exaspération contre l’UE d’Angela Merkel et de François Hollande. Un sondage réalisé par Odoxa pour iTélé et Paris Match indique, certes, que 64 % des Français souhaitent le maintien de la France dans l’Union européenne. Mais ce chiffre est le même que le chiffre du « oui » un an avant le référendum français de 2005, qui avait vu la victoire du « non » au référendum sur le Traité constitutionnel européen avec 54,7 % des suffrages. Et surtout, toujours selon le sondage Odoxa, seul un quart des Français voient dans l’Union européenne une source d’espoir !
De quelle UE le RU est-il sorti ?
Le Royaume-Uni n’est pas sorti d’une Union européenne démocratique où la réalité du pouvoir appartiendrait au Parlement, élu au suffrage universel dans le cadre d’élections européennes. Le Parlement européen n’est que la 5ème roue de la charrette de l’UE. Le pouvoir est aux mains des Chefs d’État ou de gouvernement réunis dans le Conseil européen, et d’institutions qui n’ont qu’un très lointain rapport avec le suffrage universel : la Commission, la Cour de Justice, la BCE …
Le Royaume-Uni n’est pas sorti d’une UE sociale avec un salaire minimum européen de haut niveau, un droit du travail européen réellement protecteur et instaurant un « principe de faveur » qui permette aux États-membres de voter des lois protégeant mieux leurs salariés que le droit européen. L’UE a accepté, au contraire, que le patronat britannique puisse, par une clause d’ « Opt out », faire travailler leurs salariés 65 heures par semaine, alors que le maximum autorisé par l’UE était de 48 heures par semaine.
Le Royaume-Uni n’est pas sorti d’une Union européenne luttant contre les inégalités, instaurant une fiscalité frappant les hauts revenus et les profits des grands groupes, combattant l’évasion fiscale, mettant les banques et la finance sous le contrôle des citoyens et édifiant des services publics de qualité.
Non : le Royaume Uni est sorti d’une Europe libérale qui s’oppose avec virulence à tout ce qui précède. Une UE dans laquelle la politique est totalement évacuée. Seuls sont pris en compte les intérêts de la Finance et des patronats européens. La possibilité d’une autre orientation politique, économique et sociale n’existe pas. C’est la définition même du néolibéralisme : « There is no alternative », le TINA de Margaret Thatcher.
La démocratie n’a plus d’existence pour cette UE néolibérale. A quoi bon, de toute façon, puisqu’ IL N’Y A PAS D’ALTERNATIVE ! Le président de l’Eurogroupe l’avait parfaitement exprimé lors de la victoire de Syriza aux élections grecques : « Il n’est pas question de changer les traités européens à chaque élection ». L’avertissement de Jean-Claude Juncker, actuel président de la Commission européenne, allait dans le sens de cette négation de la démocratie : « Un vote ne peut aller contre les traités ». La nouvelle cure d’austérité imposée à un pays, la Grèce, rendu totalement exsangue par cinq ans d’austérité, a manifesté crument le mépris de la souveraineté populaire par des institutions qui n’ont souvent qu’un rapport très lointain avec le suffrage universel. La façon dont les gouvernements français et néerlandais s’étaient délibérément assis sur les « non » au référendum de 2005, l’obligation imposée à l’Irlande de revoter jusqu’à ce qu’elle vote « oui » étaient d’autres manifestations de cette dictature de l’oligarchie qui considère l’UE comme sa propriété privée.
Il n’est qu’à lire les recommandations plus qu’appuyées de la Commission européenne sur le droit du travail dans les États européens pour comprendre que le projet de loi El Khomri est une parfaite émanation des exigences de cette Commission. Non pas que la Commission européenne ait imposé quoi que ce soit au gouvernement français ou au Medef : elle n’est en l’occurrence que l’instrument des volontés de la Finance et du Medef, et le Président et le Premier ministre français n’en sont que les exécutants.
L’Europe sociale a toujours été repoussée à des lendemains qui chantent. Au milieu des années 1980, il fallait d’abord assurer la libre circulation des capitaux, initiée par l’« Acte unique ». En 1992, la priorité était à la création de la monnaie unique européenne. Au début des années 2000, elle était à l’élargissement de l’UE. A chaque fois l’Europe sociale devait suivre, promettaient les dirigeants sociaux-libéraux dont l’un des lors, Jacques Delors avaient pourtant présidé la Commission européenne pendant 10 ans. Or cette Europe sociale n’a jamais vu le jour. Au contraire, avec les cures d’austérité imposées aux pays du Sud et de l’Est de l’Union, les droits sociaux ont été écrasés. Avec le projet de loi El Khomri en France et son équivalent belge, la loi Peters, l’UE continue son œuvre de démolition des droits sociaux. Matteo Renzi, en Italie, avec son « Jobs act » tant vanté par François Hollande, vient de perdre Rome et Turin. Les candidats du Parti démocrate ont été battus, aux dernières élections municipales, par ceux du Mouvement 5 étoiles (M5S).
C’est cette Europe là, celle d’Angela Merkel et de François Hollande, qu’il est nécessaire de radicalement changer si nous voulons sauver l’Union européenne. Les États européens, pris isolément n’ont pas un poids suffisant pour s’opposer à la mondialisation libérale. Seuls, le poids économique de l’UE, la taille de son marché des capitaux impossibles à contourner, l’importance de son marché intérieur, peuvent permettre de résister à la mondialisation libérale. À une condition toutefois, c’est qu’elle n’en soit pas, comme aujourd’hui, le vecteur.
Le Brexit va-t-il améliorer le sort des salariés du Royaume-Uni ?
Le vote des salariés du Royaume-Uni (plus de 90 % de la population active, comme en France) est compréhensible, et il serait erroné de le ramener à un « vote anti immigration », à un seul « vote de repli sur soi ». Cependant, cette dimension a malheureusement sans doute été déterminante, même si les salariés britanniques qui ont vu en l’immigré plutôt que dans leur patronat les responsables de leurs problèmes se sont trompés de cible.
Les salariés britanniques qui ont voté pour le « Leave » ont, en grande partie, voté pour sortir de l’étau de l’UE libérale, mais ils se retrouvent, aujourd’hui, dans l’étau de la mondialisation libérale. Ils sont sous la coupe de la City, de Conservateurs à la Boris Johnson, partisans d’une politique ultralibérale et de la destruction des derniers droits sociaux qui subsistent au Royaume-Uni. Ils subissent également l’influence de l’UKIP de Nigel Farage et de son discours anti-immigration. Leur vote n’apporte pas de solution, au contraire, aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
La même question se poserait en France, Allemagne, Italie, Espagne, bref dans tous les États-membres de l’UE.
Une chance pour les nations qui souhaitent leur indépendance tout en restant dans l’Union européenne
Les électeurs d’Écosse et d’Irlande du Nord ont voté en majorité (62 % en Écosse, 56 % en Irlande du nord) pour le maintien dans l’UE. C’est aussi parce qu’ils voyaient dans le vote contre le Brexit, un moyen de parvenir à l’indépendance, si le Brexit l’emportait.
La Première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, déclare que l’Écosse voit « son avenir au sein de l’Union européenne » et souhaite réorganiser un second référendum sur l’indépendance écossaise. En Irlande, le Sinn Fén a aussitôt appelé à un référendum sur une Irlande unifiée, dans le cadre de l’UE, après la victoire du Brexit.
Le président indépendantiste de l’Assemblée nationale de Catalogne, Jordi Sanchez, s’est appuyé sur la demande de Nicola Sturgeon pour réclamer une nouvelle fois la tenue d’un référendum sur l’indépendance catalane : « Alors que l’Écosse se prépare pour discuter avec l’UE d’un second référendum, nous devons dire sans peur que l’heure de NOTRE référendum est arrivée aussi« .
Le président de la République appelle à un « sursaut »
Il est vrai qu’il est obligé de tenir compte d’un sentiment largement partagé « Il n’est pas possible de continuer comme avant », mais c’est pourtant ce qu’il est en train de faire, en pire.
Le « sursaut » en question ressemble plutôt à une convulsion. Ce qu’il propose, une nouvelle fois, c’est de différer l’Europe sociale. Ce coup-ci, ce sera au nom de la sécurité européenne et de la protection des frontières contre l’immigration. Sa priorité est clairement exprimée : « la sécurité et la défense de notre continent pour protéger nos frontières et pour préserver la paix face aux menaces ». « L’investissement pour la croissance et l’emploi » n’arrive qu’en 2ème position et « l’harmonisation fiscale et sociale » en 3ème position seulement. Les deux dernières ne sont là, comme d’habitude, que pour le décorum.
Rien décidément ne peut servir de leçon à François Hollande : le refus de l’UE d’assumer un minimum d’humanité lors de l’arrivée de millions de réfugiés à ses frontières, sa propagande contre les « passeurs » qui n’étaient que le produit de la fermeture des frontières, tout cela a encouragé les Britanniques à voter pour le Brexit. L’alignement de François Hollande sur les positions sécuritaires du FN (déchéance de la nationalité) ne cesse de faire progresser l’organisation d’extrême droite, mais il continue de plus belle. En essayant de donner une réponse aux préoccupations de ceux qui sont de plus en plus tentés par un vote xénophobe ou un repli identitaire, sa politique renforce leurs convictions.
Alain Juppé affirme : « Faire entrer aujourd’hui la Turquie dans l’Europe, c’est la disloquer définitivement ». Nicolas Sarkozy demande un « nouveau traité » européen, qui prévoit notamment le rétablissement des contrôles aux frontières et l’arrêt du processus d’élargissement de l’Union européenne. Avec ses déclarations sur la sécurisation des frontières de UE, François Hollande participe activement au « concours Lépine » sécuritaire de la droite.
Dans son discours du 24 juin, Jean-Christophe Cambadélis appuie cette orientation suicidaire : « Recommencer l’Europe, c’est concentrer son action sur les questions qui nécessitent la mutualisation des nations : la sécurité, la défense face au terrorisme ». Il ne dit pas un mot, lui non plus, sur l’Europe sociale, mais ajoute : « Nous voilà instruits, en revanche, de ce qui arrive lorsqu’on sème le vent du populisme, on récolte la tempête du nationalisme. Lorsqu’on agite l’immigration on récolte la xénophobie. L’expérience des conservateurs britanniques devrait inspirer la droite française ». Il devrait expliquer tout cela à Manuel Valls et à François Hollande.
JJC
30 Commentaires
Bonsoir à tous,
En complément de ce qu’a écrit notre camarade Jean-Jacques Chavigné, je vous invite à lire l’article de John Pilger intitulé « Pourquoi les Britanniques ont dit non à l’Europe », disponible à l’adresse suivante : http://www.legrandsoir.info/pourquoi-les-britanniques-ont-dit-non-a-l-europe.html
Solidairement.
le ras bol des européens face a la technocratie européenne a conduit a ce désamour .
Depuis longtemps l’europe na pas de solution pour les problèmes concrets des européens , chomage , injustice fiscale ; absence de démocratie…
je suis pour l’europe mais contre l’europe telle qu’elle est aujourd’hui et comme elle est irréformable il faut en sortir malgré la crainte que les médias font vivre aux citoyens actuellement.
On ne peut pas continuer avec le système actuel uniquement a visée économique et commercial.
nul ne « sort » de l’europe,
mais on combat pour qu’elle soit autre
Michel,
Nous nous réunissons les 2 et 3 juillet pour organiser la campagne.
Gérard est interviewé régulièrement, voici celle du 21 juin à BFM-TV :
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/gerard-filoche-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-836593.html
Problème tactique qui nous est posé : à l’unanimité le CN du PS s’est prononcé pour une primaire de toute la gauche (4 & 11 décembre 2016) afin de déboucher sur un candidat unique de la gauche afin que la gauche soit représentée au second tour de le présidentielle. Mais si cette primaire de toute la gauche n’est pas organisée, le PS se repliera sur une primaire interne à la « Belle Alliance Populaire » (PS + PRG + Benhamias + R. Hue… & 22 & 29 janvier 2017). Probablement, F Hollande trouvera une raison pour ne pas participer à la primaire de toute la gauche (de décembre) mais seulement à celle de la BAP (de janvier). Pour nous, la primaire qui fait autorité est celle de toute la gauche. Si elle est organisée, François Hollande ne s’y présentera pas parce qu’il sait qu’il y serait battu. Il faudrait alors que Hollande (et Valls et Macron) renonce(nt) à se présenter à la primaire de janvier pour que la candidature issue de la primaire de décembre, soit la candidature unique de la gauche. Il faudrait aussi que le PC et Ensemble renoncent à ériger en principe le refus de la participation de F Hollande à la primaire de décembre : ce refus aiderait à dé-légitimer la candidature issue de cette primaire.
Amicalement,
Pierre
Le 27/06/2016 à 19:32, Christian écrit
Je suis en général assez d’accord avec ce que produit D&S, mais là j’ai du mal :
“Les États européens, pris isolément n’ont pas un poids suffisant pour s’opposer à la mondialisation libérale. Seuls, le poids économique de l’UE, la taille de son marché des capitaux impossibles à contourner, l’importance de son marché intérieur, peuvent permettre de résister à la mondialisation libérale.”
Je vais être mal poli, mais je me fous totalement que les Etats européens n’aient pas “le poids suffisant pour s’opposer à la mondialisation libérale”, notamment parce que les Etats européens qui sont, faut-il le rappeler, des Etats bourgeois n’ont aucunement l’intention de s’opposer à quelque forme de mondialisation libérale ou à ses effets. Quant à la taille de son marché des capitaux, étant partisan personnellement de la NON libre circulation des capitaux, l’argument me laisse de marbre. Cette Europe n’est en aucune façon la nôtre, ce qui n’empêche pas d’apprécier le danger représenté par les forces centrifuges dans la mesure où ce sont des forces d’extrême droite. Il se pourrait tout aussi bien que ces forces centrifuges soient de gauche. Et toute nation européenne qui remettrait en cause l’ordre capitaliste se verrait menacée immédiatement d’exit et forcée probablement à se réfugier dans une forme d’autarcie au moins temporaire. Dans ce cas, que dirions-nous ? Qu’elle à tort ? Je rappellerai seulement que la Russie révolutionnaire dut en son temps se déconnecter, bon ou mal gré, du marché capitaliste. Ce qui lui a d’ailleurs plutôt réussi au moment de la crise de 1929. Posons nous la question autrement (et je n’ai pas la réponse) : quel est l’intérêt du prolétariat en ce domaine ? L’Europe ? Oui, celle des Etats-Unis socialistes d’Europe !
Amitiés,
Christian
Bonjour,
Je n’ai pas pu développer en quelques lignes pourquoi, à mon avis, il fallait que la France reste dans l’UE et dans l’euro parce que ce n’était pas le sujet de l’article. L’intérêt pour l’UE d’avoir un marché des capitaux aussi important c’est qu’elle pourrait, si elle en avait la volonté politique, fixer les limites qu’elle souhaite à l’entrée et à la sortie des capitaux sans avoir à craindre des mesures de rétorsions qui la laisserait exsangue. Cet argument ne devrait donc pas te laisser de marbre puisque son but est, justement, de s’opposer à la libre circulation des capitaux. L’UE pourrait, alors, utiliser ces capitaux pour le développement de son économie (créations d’emplois, réponses aux besoins sociaux, financement de la transition énergétique…) tout en les contrôlant.
Cette Europe n’est pas la nôtre, écris-tu, et tu as raison, je crois que je le développe dans cet article sous l’angle de « voilà l’UE que le Royaume-Uni et particulièrement son salariat ont choisi de quitter ». Mais la question qui est posée est la suivante : voulons-nous essayer de transformer l’UE telle qu’elle est où souhaitons-nous qu’elle éclate ? Si nous souhaitons qu’elle éclate, la logique de cette orientation serait de prendre la tête de la sortie de l’UE, de ne pas laisser ce créneau à l’Extrême-droite et, au contraire de lui disputer la direction du salariat dans cette optique.
C’est une question qui, bien évidemment mérite réflexion et la réponse à y apporter n’est pas évidente. La réponse que nous avions, jusqu’à maintenant, donné à cette question était qu’il fallait utiliser l’euro comme protection contre les dévaluations spéculatives qui ont la tendance fâcheuse de faire payer la note au salariat, qu’il fallait également rester dans l’UE pour la changer mais en ne restant pas les deux pieds dans le même sabot, en considérant que la France n’avait pas le même poids économique et politique que la Grèce, que sans elle, l’UE volerait en éclat et qu’il lui était possible d’imposer un changement radical de la construction de l’UE. D’abord en prenant toute une série de mesures en faveur du salariat et contre le capital et un protégeant (notamment au moyen de barrières tarifaires) ces mesures mais sous forme de protectionnisme coopératif, c’est-à-dire en proposant de lever ces barrières pour les États qui adopteraient les mêmes mesures. Ensuite en nous appuyant sur tous les changements politiques que les mesures prises en France pourraient susciter en Europe. Le Portugal, la Grèce, l’Espagne et d’une certaine façon l’Italie montrent que ces forces existent et peuvent s’étendre à beaucoup d’autres pays. Enfin, en suscitant la mobilisation du salariat pour revendiquer ce que nous aurions mis en place (1800, 60, 32, 20, 5…)
Il est possible, bien sûr, de penser que la seule propagande pour un État ouvrier en France ou pour les États-unis socialiste d’Europe serait suffisante, sans prendre la peine de de développer un quelconque programme de transition. dont la fonction serait de servir de pont entre l’état d’esprit du salariat et l’objectif du socialisme en France et en Europe. Sans trop insister sur le fait que donner en modèle l’URSS de 1929 ne me paraît pas des plus judicieux, il me paraît difficile de vouloir convaincre beaucoup de monde de l’intérêt de déconnecter notre pays du marché capitaliste. Le blocus contre Cuba n’a guère aidé au développement économique et démocratique de ce pays et D&S a toujours pris position contre ce blocus. L’intérêt de l’UE est que sa taille ne lui permet pas d’être traité comme Cuba. C’est un élément déterminant du rapport de forces, à condition, bien évidemment de changer radicalement la construction européenne. Cela ne se fera pas sans des batailles politiques et sociales très difficiles.
Il est possible, également, de considérer que l’UE et en particulier la zone euro n’est pas réformable et qu’il n’est pas possible d’y rester. Mais il faut alors expliquer les difficultés qui se présenteront. Si Tsipras n’a pas choisi cette voie, ce n’est pas parce que c’est un traitre mais parce qu’il considérait que c’était encore pire que rester dans l’UE et la zone euro. Il s’est peut-être trompé mais il faudrait en discuter de manière approfondie. Cependant, la France n’est pas la Grèce qui ne pesait que 3 % du PIB de la zone euro contre 20 % pour la France. Un gouvernement de gauche, décidé à changer le cours de la construction européenne et de la mettre au service du salariat aura un tout autre poids.
J’avais écrit au départ de l’article toute un paragraphe sur ce que je viens d’évoquer mais je l’avais retiré parce que l’article était déjà long et qu’il n’est pas possible de tout dire en un seul article. J’avais écrit un autre paragraphe (que j’avais retiré pour les même raisons) qui faisait écho à ce qu’écrit Manuel : « La sortie du RU risque d’être laborieuse ». Ce paragraphe essayait de montrer la contradiction entre les rodomontades des dirigeant européens (Ayrault, notamment) qui ont peur que le RU fasse des émules et les intérêts des entreprises européennes qui trouvent des débouchés importants au RU. Il va y avoir une lutte d’influence entre, d’un côté, les places boursières (Paris, Francfort) qui ont tout intérêt à l’affaiblissement de la City ainsi que les banques du continent qui ont tout intérêt à ce que les banques britanniques n’aient pas de « passeport » bancaire et voit leur développement entravés dans l’UE et de l’autre côté, les entreprises qui, comme les entreprises agro-alimentaires françaises risquent, de perdre d’importants débouchés. Tout ce petit monde devra trouver des compromis et on peut être certain que ces compromis se feront sur le dos des salariats britanniques aussi bien que sur ceux du continent. La classe dominante du Royaume-Uni a très mal pris, dans sa grande majorité, le Brexit : il n’est pas impossible qu’elle essaie de faire comme l’avait fait Sarkozzy et Hollande pour le référendum français sur le TCE. Mais cela sera beaucoup plus difficile, la question n’était pas exactement la même.
Seuls les éditoriaux engagent D&S, pas les articles signés. Ce n’est donc que mon point de vue qui a été publié. Il est bien évidemment (encore plus que les éditoriaux qui font le plus souvent l’objet d’un compromis) tout à fait discutable.
Amicalement,
JJ
Le texte ne dit pas exactement cela si on le cite complètement … notamment avec la phrase que je mets en gras.
« C’est cette Europe là, celle d’Angela Merkel et de François Hollande, qu’il est nécessaire de radicalement changer si nous voulons sauver l’Union européenne. Les États européens, pris isolément n’ont pas un poids suffisant pour s’opposer à la mondialisation libérale. Seuls, le poids économique de l’UE, la taille de son marché des capitaux impossibles à contourner, l’importance de son marché intérieur, peuvent permettre de résister à la mondialisation libérale. À une condition toutefois, c’est qu’elle n’en soit pas, comme aujourd’hui, le vecteur. »
Pour autant, on peut sans doute réécrire cette partie de la façon suivante (en rouge suppressions, en bleu ajouts
« C’est cette Europe là, celle d’Angela Merkel et de François Hollande, qu’il est nécessaire de radicalement changer si nous voulons sauver l’Union européenne. Les États européens, pris isolément n’ont pas un poids suffisant pour s’opposer à la mondialisation libérale. Seuls, le poids économique de l’UE, la taille de son marché des capitaux impossibles à contourner, l’importance de son marché intérieur, peuvent permettre de résister à la mondialisation libérale. La taille de l’Europe, son marché intérieure, ses capacités d’épargne et de financement peuvent permettre de résister à la mondialisation libérale et de construire un autre modèle conforme aux attentes des peuples. À une condition toutefois, c’est qu’elle n’en que l’Europe ne soit pas, comme aujourd’hui, le vecteur du libéralisme et de la financiarisation.. »
On peut certainement encore améliorer …
jc
Bonjour monsieur Filoche,
J’ai une question pour vous:
Est-ce que la perception Française de ce que doit être un socialiste est la même pour les autres pays d’Europe?
Car dans le cas contraire on est devant un très gros problème!
Bon courage
Toujours la même musique: le capitalisme serait beaucoup plus juste si on partageait mieux le gâteau pourri. Quelles que soit les politiques, ce qui nous gouverne est la société de la marchandise.
Ne pas voir que l’évolution du capitalisme est liée à sa lente agonie ne peut apporter de bonnes réponses.
Ce ne sont sûrement pas les fonctionnaires de la politique qui nous sortirons de cette impasse.
Le capitalisme des 30 glorieuses et révolu et vous pourrez faire ce que vous voulez, il n’ y aura pas de réindustrialisation§ En effet, les gains de productivité ont été tellement énormes que il n’ y a aucune rentabilité dans les pays dits développés.
La croissance est tirée par la financiarisation. S’il n’ y avait pas eu cette financiarisation, le système se serait effondré depuis bien longtemps.
Nous ne sommes plus du temps de Marx où la production industrielle pouvait compenser les crises sur quelques années.
Les technologies liées à la micro électronique détruisent le travail humain concret qui seul génère la valeur économique. Donc, plus de productivité = moins de travail généré dans la marchandise quelle qu’elle soit = plus de débouchés à trouver.
Nous vivons une crise sans précédent du capitalisme qui ne peut plus valoriser la valeur dans la sphère de l’économie productive et ne peut le faire que dans la sphère du capital fictif.
D’autre part, la quête de toujours plus de débouchés fait que les services publics sont détruits, que l’on transforme en marchandise des pans entiers de nos vies.
La crise actuelle perdurera et la prochaine déflagration sera autre chose que le pétard mouillé de 2008.
Sur accumulation et surproduction sont le lot du capitalisme aujourd’hui et demain puis après-demain.
Et quelle que soit l’option choisie, nous ne nous sortirons pas de ces contraintes.
Il vaut mieux la relance bien entendu, mais cela ne fera qu’ajourner l’effondrement.
Et puis, allons-nous continuer à nous faire exploiter et aliéner au travail?
Allons-nous encore produire n’importe quoi pour satisfaire la valorisation de la valeur?
Allons-nous continuer à courber l’échine devant le système qui nous consume, qui nous enserre de plus en plus dans la méga machine?
Continuerons-nous à nous lever sans savoir pourquoi on se lève? Dans quel but? Pour fabriquer des objets nuisibles, mortifères?
Il ne faut pas que supprimer la loi travail, il faut supprimer le travail qui n’est qu’une construction sociale liée à la société marchande.
Défilez pour demander du vrai travail est assez pathétique! Oui, je veux être bien exploité, aliéné!
Je sais que je suis absolument inaudible car nous sommes toutes et tous conformés au système.
Cependant, il faudra bien un jour regarder en face cette société absurde qui nous embrigade pour valoriser le capital (quelle que soit le type d’ économie) sans se soucier du pourquoi on produit.
On peut largement fournir les richesses matérielles à tout le monde sur terre en produisant des biens et des services nécessaires et vitaux. Au contraire, la « logique » capitaliste ne produit que ce qui est rentable; donc, on produira des armes au lieu d’ assurer le nécessaire par ex.
Dans la lettre postée ci-dessus, il est question de « protectionnisme ». Mais une telle politique est une ineptie économique, déjà parce que le monde est aujourd’hui des centaines de fois plus mondialisé qu’au 19è siècle. Revenir en arrière est impossible. Il paraît que les USA appliquent le protectionnisme : pour quel résultat ? =>25% de chômage.
De plus, tous les rapports prouvent que seulement 10% des pertes d’emploi dans l’industrie sont liées aux délocalisations. 60% viennent des gains de productivité.
Mais ces derniers s’étalent dans le temps, alors ça se voit moins.
Quand survient une délocalisation, ça révolte les gens (à juste titre !), les médias en parlent… mais c’est l’arbre qui cache la forêt.
Solution pour retrouver les usines : diminuer le temps de travail.
Le président indépendantiste de l’Assemblée nationale de Catalogne, Jordi Sanchez, s’est appuyé sur la demande de Nicola Sturgeon pour réclamer une nouvelle fois la tenue d’un référendum sur l’indépendance catalane : « Alors que l’Écosse se prépare pour discuter avec l’UE d’un second référendum, nous devons dire sans peur que l’heure de NOTRE référendum est arrivée aussi« .
Je me permets d’intervenir car je m’intérèsse au devenir de l’espagne, j’y vais souvent et je reve de m’installer pour finir ma vie comme bin nombre de retraités, je vais donc indiquer des infos sur l’indépendantisme catalan.
Qui sont-ils?
Ils sont divisés en trois partis:
La CUP: Il s’agit d’un parti politique d’extrème gauche anti-libéral dont le but est de sortir de l’europe et d’aller vers une république socialiste indépendante à la fois de l’europe et qui rompt tout lien avec le reste de l’espagne
L’ERC : Formation indépendantiste de gauche partisane de la création d’une république catalane qui demande son adhésion à l’union européenne
La CIU : Groupement de partis politique de centre-droit longtemps adversaires de l’indépendance plutot partisans d’une autonomie renforcée, ils se sont découverts une fibre indépendantiste pour des raisons que j’expliquerai plus loin.
Outre les formations spécifiques à la catalogne, il y a aussi en catalogne l’émanation des formations qu’on trouve dans les autres régions, c’est à dire le pari populaire, comu podem qui est la version catalane de podemos et le parti socialiste catalan version catalane du psoe espagnol, enfin ciudanos nouvelle formation libérale qui s’est créée aussi dans le reste de l’espagne en réaction à la corruption dans la quelle est entrainée le parti populaire comparable aux républicains en France, à la CDU allemande ou aux tories au Ru.
Tous ces partis y compris le PP sont très pro-européens saus les CUP.
Aux dernières élections régionales, la CIU a constitué un front pour l’indépendance autour d’elle et la liste Ensemble pour le OUI obtient la majorité des sièges au parlement régional, de là ils proclament que l’indépendance a la majorité du peuple catalan et manifestent l’intention de mettre en route un processus d’indépendance totale progressive qui doit arriver à son terme en 2018 et cela sans passer par le référendum.
Leur proclamation est contestable à plus d’un titre:
1 sur la forme, si les partis indépendantistes sont majoritaires en siège, ils ne le sont pas en voix et c’est de plus hors des villes qu’ils le sont.
2 La consitution espagnole ratifiée par le peuple espagnol dans son entier à la mort de Franco et lors du rétablissement de la démocratie, ne prévoit pas la possible sécession d’une des communauté autonome qui constitue désormais l’espagne, c’est sur cela que le gouvernement central de Madrid s’est toujours appuyé pour refuser les propositions du parlement catalan, la souveraineté sur une portion du territoire espagnol n’appartiens pas aux seuls habitants locaux mais à l’ensemble des citoyens espagnols.
3 sur le fond le principal argument avancé par le parti majoritaire de droite de la coalition indépendantiste pour réclamer l’indépendance est le refus de la solidarité avec les régions les plus pauvres de l’état espagnol. UN peu d’ailleurs comme le raisonnement de ceux qui ont voté la sortie de l’europe en angleterre et au pays de galle. La ciu qui était autonomiste est devenue indépendantiste lorsque le gouvernement central a retiré à Barcelone l’indépendance budgétaire en donnant le prétexte qu’elle donnait lieu à des gaspillages mais en s’abstenant naturellement de donner le seul argument valable qui est la nécessaire solidarité entre les territoires, dont le contraire est mis en avant par l’égoisme droitier des independantistes qui sont au pouvoir à barcelone.
Suite aux élections de septembre, la catalogne n’avait pas de président car la CUP refusait d’appuyer Artur Mas le leader de la CIU, la crise a duré jusqu’en janvier, finalement Mas, l’artisan de la victoire indépendantiste de septembre a du laisser la place à Carles Puigdemont président de l’uion des communes pour l’indépendance de Catalogne, parallèlement, les élections générales de décembre voyaient le recul des indépendantistes et celles de juin une légère poussée du parti populaire et le maintien en deuxième position du psoe qui contrairement à podemos s’oppose aussi à tout referendum d’auto-determination en Catalogne.
Le rapport droite gauche favorable à la droite dans le parlement de juin et contrairement aux attentes le tassement de podemos, ne devrait pas favoriser les affaires des indépendantistes catalans. L’euphorie et l’enthousiasme est d’ailleurs retombé en catalogne, on voit moins la bandera à bande rouge et jaune accrochée au fenetres et terrasses, les drapeaux espagnols qui avaient disparus de bon nombre de mairie de village et de batiment public réapparaissent petit à petit. Le catalan moyen semble à nouveau reprendre plaisir à parler l’espagnol avec les étrangers, en un mot la population commence à comprendre que cette aventure dans la quelle voulait les entrainer les politiciens libéraux, corrompus qui siège à Barcelone n’est pas leur salut, que la lutte contre l’oligarchie financière qui en Catalogne comme ailleurs est la vraie responsable de la crise.
ils le comprennent d’autant mieux que les nouveaux indépendantistes de droite de la CIU ont découvert leur vocation de fraiche date!
GF
nul ne « sort » de l’europe,
mais on combat pour qu’elle soit autre…
Ah oui.
On fait comment?
une grande manif ?
soyons sérieux le prochain qui sera élu président se verra immédiatement mis devant la vérité des traités signés par la France
le déficit a 3%
la réforme du travail
l’ouverture accrue a la concurrence
la déréglementation
tout cela est voulu par la commission européenne.
Ne pas respecter cela ne peut se faire que par le départ français de l’U E
sinon ce sera du Hollande bis
« Je n’imagine pas qu’un gouvernement ne respecte pas le choix de son peuple » François Hollande ! Mais, rassurez vous, pas à propos de sa trahison vis à vis de notre choix référendaire de 2005 !!! Non, non, non…
A propos des tergiversations du gouvernement britannique pour mettre en oeuvre l’article 50, propos tenu ce jour, mardi 28 juin 2016 !!!
Quelle bassesse de la part d’un aussi petit homme !!!
Ce soir 28/06 sur la chaîne Public Sénat le député socialiste Caresche demande au député LR Fenech de l’aider à tenir bon sur la loi travail.
Voilà ou en est arrivée cette gauche de gouvernement !
Définitivement, une primaire de toute la gauche avec de tels individus, c’est une escroquerie.
Cambadelis devrait demander à Sarkozy de fusionner leurs primaires. Ce serait plus cohérent avec la politique menée par ce PS. Son seul problème est que les électeurs libéraux préfèrent l’original à la copie et que les investitures sont déjà publiées.
Et si on faisait un peu de politique ?
L’EU, aujourd’hui, c’est le bras armé qui assure la domination sur notre continent de la droite allemande. A savoir, la CDU-CSU avec le soutien actif du SPD, qui préfère gouverner avec Merkel qu’avec Die Linke. Parce que ça correspond en tous points à leur « idéal », des gens comme Rajoy, Renzi ou Hollande servent la soupe à Mme la Chancelière. Il n’y a rien d’autre à dire.
Personne ne veut « sortir de l’Europe », une absurdité géographique. En revanche, nous sommes beaucoup à vouloir faire exploser l’EU.
En 1789, auriez-vous dit que les révolutionnaires désiraient « sortir de la France » ? Pourtant, ils aspiraient bel et bien à rompre avec la monarchie. En 1941, auriez-vous parler de « réformer le IIIe Reich » ? A force de nier l’importance et la pesanteur des infrastructures, vous en arrivez à écrire que le fer de lance de la mondialisation libérale est… la meilleure arme pour lutter contre la mondialisation libérale!
Peut-on espérer un changement en Allemagne ? Hélas, non, en tout cas pas dans un avenir proche. Après avoir subi sous Schroeder une dégradation importante de leur niveau de vie (en partant de très haut, il est vrai) les Allemands se croient protégés par Merkel parce qu’elle leur « évite de payer pour les pays du Sud ». En réalité, elle joue du dumping social comme Billy le Kid jouait de son six-coups, mais nos amis Teutons, comme d’habitude, s’en apercevront quand ils seront dans la merde jusqu’au cou.
A nous de sortir du merdier avant d’en crever. Si paradoxal que soient leur exemple, puisqu’en matière d’ultra-libéralisme, ils ont commencé avant tout le monde, les Britanniques nous montrent le chemin. Tant que Bruxelles sera le paravent de dirigeants réactionnaires désireux d’échapper à la démocratie via des « instances supérieures », il n’y aura qu’un seul plan A : se tirer le plus vite possible du traquenard fédéral.
oui caresche c’est valls, très médiocre, mais valls
ce n’es pas le PS, ils ont moins de 10 % au BN
je vais te le dire avec clarté et force : on fait 1800 60 32 20 5
et on voit ce qu’ils disent
et on a le soutien de tous les peuples d’europe
non on fera ce qu’on veut
Comment ne pas éprouver de la haine contre hollande quand les images nous montrent la fouille d’une femme de Solidaire devant la bourse du Travail ?
Si les frondeurs s’abstiennent et laissent passer le 49.3 , ils sont foutus aux législatives .
Baisse d’impôts mais nouvelle taxe pour les régions alors que le regroupement de ces régions devait créer des économies de 3 milliards selon Vallini .
Chat échaudé craint l’eau froide !
C’est vrai, il faut etre honnete, c’est particulièrement, troublant de participer au mouvement social avec nos syndicats, d’aherer entièrement à ses objectifs, de faire la promotion des revendications sur la loi travail à la fois à l’extérieur du ps et dans les débats qui nous opposent à nos adversaires politiques à l’intérieur du ps, d’une part et d’autre part entendre nos responsables du parti critiquer le mouvement social aussi bien sur le fond que sur la forme des actions et défendre une position à l’exact opposé de la notre. Mais on peut se contenter et pousuivre en ignorant cet état de fait comme le fond les politiques socialistes proches des frondeurs, qui se contentent d’appeler à un compromis tout en sachant que Valls et Hollande n’en ont aucune envie, puisqu’ils ont les moyens consitutionnels bien qu’anti-démocratiques d’imposer leur point de vue en utilisant le 49-3.
Cela peut se concevoir jusqu’à que le candidat que soutiendra notre parti sera désigné, après il s’agira d’une toute autre affaire, que feront-ils si celui-ci est sur la meme ligne que l’actuelle direction du parti. Ils ne pourront pas décemment appeler à voter pour le candidat ou la candidate tout en continuant à marquer leur désaccord sur le programme qu’il proposera. Il leur restera alors deux solutions, soit celle de claquer la porte et de prendre le large, soit se taire et se retirer sous la tente en attendant des jours meilleurs.
Personnellement je l’ai déjà dit, je ne me priverai pas d’intervenir dans la campagne présidentielle et donc je serai amener à soutenir d’éventuels candidats plus conforme à mes idées qui soit aurait refusé de participer à la primaire, soit rompraient l’engagement de soutenir le vainqueur. Dans ce dernier cas, il seraient exclus du ps si ils sont membres du parti et disqualifiés pour des primaires ultérieures pour avoir violé la règle d’organisation de la consultation.
Tous les militants du ps, qui soutiendraient publiquement un autre candidat que celui désigné par le parti après le résultat de la primaire seraient l’objet de procédure d’exclusion, comme les statuts du ps l’indique.
En attendant, c’est Hollande et Valls qui font ce qu’ils veulent et assument avec fierté leur autocratisme. L’arrogance de Cameron enjoignant à Corbyn de partir n’a d’égal que celle de Hollande qui, persuadé de la stupidité du peuple s’arroge le droit de gouverner contre ceux qui l’ont élu. Les Anglais quittent l’UE; c’est pour lui le signe qu’il faut la réformer … Quelles pistes propose-t-il? Mettre en place une sécurité renforcée et une coopération militaire étroite! Quid de l’Europe sociale avec laquelle le PS a fait gober à beaucoup le traité de Maastricht? Rien; même pas un mot …
Que ce soit en Grèce, en Allemagne, en Italie ou en Espagne, les PS se sentent plus d’affinités avec le centre droit qu’avec la gauche non libérale … Alors non il ne peut pas y avoir d’alliance avec ce que tu appelle l’aile droite du PS qui, d’après toi ne représente que 10% du BN, mais qui est tout de même au pouvoir depuis 5 ans avec l’aval de ton parti.
Je rappelle que le PS a soutenu tous les traité ultra libéraux mettant en place cette UE ultra libérale qui nous maintient dans une austérité et une régression sociale sans fin.
Comment faire pour que ce scénario de cauchemar ne se produise pas?
Faire tout pour que tous les candidats socio-libéraux soient éliminés lors de la primaire.
Pour que cela ait des chances de se produire, il faut parvenir à créer un rapport de force à l’intérieur du pays défavorable à ce que la machine politico-médiatique libérale va essayer de provoquer une fois de plus, la division, l’éparpillement et la démobilisation des forces anti-libérales pour que le candidat social-libéral soit désigné meme si ce n’est ni Hollande, ni Valls mais Macron par exemple.
Les socialistes de gauche ne peuvent y arriver seuls, ils doivent avoir l’aide active des communistes, des écologistes et de tous ceux hors-parti qui veulent y parvenir.
Il y a un phénomène très encourageant, c’est le mouvement social qui persiste depuis des mois contre la loi travail, ce mouvement ne saurait etre seulement revendicatif comme tous les mouvements sociaux, l’entetement du pouvoir politique entraine mécaniquement la mise en cause de celui-ci.
Si on est habile, nous autres militants politiques on peut prendre appui sur celui-ci pour parvenir à générer une dynamique pour ces primaires, si elle est suffisament forte, on pourra alors, déjouer l’opération enfumage de Mr Cambadelis et tordre le bras de Mélenchon pour le contraindre à participer, d’ailleurs s’il sent qu’il peut sortir gagnant et s’appuyer dessus pour la campagne présidentielle, il n’aura aucune raison de s’enteter et de se tirer une balle dans le pied, il ne le fera pas, pas plus que bien que je suis persuadé qu’il en avait une forte envie il n’appelé à s’abstenir pour le deuxième tour de 2012 alors que Hollande et Sarkozy étaient face à face!
Alors hier j’étais à un meeting du parti communiste. Le pcf reste sur la réserve, mais je crois qu’il est conscient du danger, le risque de la multiplicité des candidatures anti-libérales à la primaire a été clairement dénoncé et ils ont raison. Marie-Noelle Linemman a déjà tout mis en place pour y aller, d’autres ténors de la gauche du ps laissent entendre qu’ils sont prets, ce n’est pas la bonne méthode, ce serait le meilleur moyen pour que Hollande, Valls, Macron etc … soient désignés par effet d’éparpillement des voix.
De meme si la candidature de Jean-Luc avait quelques partisans, elle a été accueillie avec méfiance par la plupart des intervenants.
Le risque de voir s’affronter Hollande et Mélenchon lors du premier tour meme si le second ne parvient à dépasser le premier n’enchante pas les communistes, car ils savent pertinamment que dans ce cas non seulement la gauche ne serait pas présente au second tour mais que le nombre de députés de gauche serait réduit comme peau de chagrin.
Cela est d’ailleurs vrai aussi bien pour Mélenchon que pour Nicolas Hulot ou tout autre candidat issu de la gauche, le seul espoir pour que la gauche ne soit pas éliminée est qu’il y ait qu’un seul candidat au premier tour. Comme il n’est pas question d’accepter que ce soit celui du système actuel avec son bilan infecte, on a tout intérêt à ce que ce ne soit pas lui!
Donc cette démarche de candidat qui se présentent en leur nom propre a été fortement critiquée, les communistes ont raison, si cette démarche est poursuivie, il y aura plusieurs candidats car aucun y compris Mélenchon n’aura la légitimité nécessaire pour empecher les autres de concourrir!
Alors les communistes insistent sur le contenu et ils ont encore une fois raison, d’abord le contenu, les candidats en suite, je suis d’accord on élit pas un candidat sur la couleur de sa cravate ou la beauté des boucles d’oreilles si c’est une femme!
Les communistes vont donc organiser une grande consultation citoyenne avec un questionnaire, j’y participerai, mais je crois aussi qu’il serait dommage de laisser aux seuls membres de ceparti, le soin d’organiser, cela, il faut s’en emparer, en parler avec eux dans les rencontres que certains de nos militants ont commencé à voir en local dans les territoires aussi bien avec le pcf que avec EELV, on pourrait tenter de faire que cette initiative du pcf soit reprise en s’organisant pour créer une vraie dynamique, entre la gauche du ps, la gauche de EELV, le pc et meme le parti de gauche s’il veut y participer, c’est une intiative intérèssante et elle doit vraiment etre mise en œuvre si nous ne voulons pas subir au début de l’année prochaine d’abord le résultat de la manœuvre de Cambadelis, en suite la plus terrible défaite électorale que l’ensemble de la gauche toute tendence confondue n’aura jamais subi:
0 députés PC, 0 députés PG, 0 députés EELV et 25 députés ps
Ce chiffre avait été annoncé ici par Gérard Filoche, il a été largement annoncé par les intervenants hier au meeting qui s’élevait devant la tentation d’ailleurs bien compréhensible de régler ses comptes avec les socio-libéraux du ps en ayant pour seul objectif de dépasser Hollande!
« ce n’es pas le PS, ils ont moins de 10 % au BN »
Toujours est-il que à l’assemblée 90% des députés sont pour la loi travail, ce sont les faits!
quand Valls est venu dans le nord, il y a peu, il a été applaudi par la grande majorité des militants, pourquoi continuez vous à dire qu’il ne représente que 10% du PS, alors que les faits le démentent?
Sur l’europe vos réponses sont un peu courtes…
Il faudra expliquer comment on peu s’opposer si on ne s’affranchit pas du diktat de la commission, si on ne retrouve pas une certaine indépendance monétaire, alors que la BCE peut couper les vivres quand elle veut (cf.La Grèce)
C’est un peu comme 2 pays en guerre dont l’un livrerait à l’autre le carburant!
« non on fera ce qu’on veut »
Ce serait bien d’apporter des éléments concrets, autres que le grand soir de tous les peuples d’Europe….la semaine des 4 jeudis
Ceux qui mettent en avant les recommandations de la Commission européenne pour faire croire que nous serions pieds et poings liés aiment à rappeler que ce sont les fameuses GOPÉ rédigées en 2014 qui nous sont imposées en échange du non respect de la « règle des 3% ».
Mais ce déficit, nous pourrions largement y mettre fin en réduisant le temps de travail. Étant donné que le déficit est creusé par le chômage de masse.
Sans compter les dépenses militaires (nous sommes en guerre dans plus de 8 pays en même temps), le pacte de « responsabilité » à 41 milliards, le CICE à 20 milliards, etc.
Et plus de GOPÉ !
M. Filoche, je vous soutiens pleinement depuis plusieurs années et je voterai pour vous à la primaire. Si vous n’êtes pas investi, je voterai LO. Mélenchon se droitise ces derniers temps : voir son passage à DPDA.
Agenda Gérard Filoche 1er semestre 2016
Tous les lundis 18 h : BN du PS
Jeudi 21 janvier : Metz 57 formation CHSCT (35)
Samedi 23 Janvier 2016 : Louviers 27 (100)
Lundi 25 janvier : Europe n°1 de 10 à 11 h
Mardi 26 janvier : conférence de presse CQFD et manif – soir France info de 20 à 21 h
Samedi 30 janvier : réunion AGPG MLG, D&S
Dimanche 31 janvier : réunion sections PS Paris Mutualité
Mardi 2 février : Lycée Agen 47 (100)
Jeudi 4 Février : Moulins UD-CGT Allier 03 14 h 21 h (150)
Samedi 6 février : + CN du PS =MLG + D&S
Mardi 9 février : Montpellier 14 h 30 + CGT Perrier 25 + Repères à Vauvert 30 (130)
Jeudi 11 février : 15 h 30 – 17 h 30 université Paris 5 (70)
Vendredi 12 février : 20 h 30 Bruyères le Châtel 91 (35)
Samedi 13 février : 20 h 30 Concarneau (300)
Lundi 15 février : France bleue Corse 12 h 10 à 12 h 58 puis BN
Vendredi 19 février : 17 h à Wizermes St-Omer (62) (35)
Lundi 22 février : RMC Bourdin 3 400 000 vues
Jeudi 25 février : Daniel Mermet ITV 300 000 vues + cinéma Louxor « merci patron » (300) Paris 19° 300
Lundi 29 février : RFI 7 h 50 + soir Bn
Mardi 1 er mars : RV gauche unitaire
Mercredi 2 mars : 20 h 30 Paris 4° cercle Utopia, CQFD (40)
Jeudi 3 mars : CR de Siné mensuel, 18 h cinéma St Michel Merci patron 21 h 30
Lundi 7 mars : BN à 18 h avec El Khomri + 20 h CQFD Bourse du travail MLG Paris
Mardi 8 mars : CQFD Morlaix 22 congrès CGT CHPM de 14 à 17 h (50)
Mercredi 9 mars : mobilisation
Jeudi 10 mars : Toulouse CGT PCF 31/ D&S 31 (250)
Vendredi 11 mars : Toulouse 31 AM Fac du Mirail (250) et le soir collectif JOB (160)
Samedi 12 mars : CQFD Tarbes 65 (9à)
Bouclage D&S 233 + Sortie du livre contre Macron el Khomri et Cie
Lundi 14 mars : BN – I télé 18 h 15 – les lundis de gauche au PCF Fabien Paris 75019 (150)
Mardi 15 mars : 12 h 13 h 30 : CE Renault-Lardy – (70) Cercle E. Pailleron Paris 19° de 19 à 21 h (15)
Mercredi 16 mars : France bleue 7 h + CQFD réunion 20 h à Sens 89 (100°
Jeudi 17 mars : 9 h 30 – 12 h congrès architectes Paris 120 19° arrêt sur image + + 18 h Le Havre 76 200
Vendredi 18 mars : CQFD Dieppe 12 h à 14 h 150 puis 18 h CQFD Sotteville les Rouen 76 150
Samedi 19 mars : CQFD Tulle Corrèze 19 à 15 h 50
Lundi 21 mars : midi Alcatel Au Ulis Essonne 91 (90) – 18 h + Bn
Mardi 22 mars : CQFD 9 h 30 à 17 h UD CGT 34 Montpellier (220) + Ps (90)
Mercredi 23 mars : 19 h meeting central parisien Montreuil 93 CQFD (350)
Jeudi 24 mars : manif + Huma Agora 120
Vendredi 25 mars : CQFD 20 h 30 Audincourt 25 PSA-Sochaux (170)
Samedi 26 mars : PS AGPG Arras Isbergues 15 h (90)
Lundi 28 mars : 20 h 30 PCF a Ivry (70)
Mardi 29 mars : 12h Meudon sur Seine Gemalco (30), CQFD soir 19 h à Aubervilliers (70)
Jeudi 31 mars : grève manifestation + 17 h 08 vers Rennes 35 (100)
Vendredi 1er avril : PS à Brest 29 (250)
Samedi 2 avril : à Margat (50) PS puis LdH à Quimper 29 (130)
Mardi 5 avril : réunion lycée Dorian, à 9 h 30 (200) puis réunion FdG à Plessis-Trevise 78 (50)
Mercredi 6 avril : ministère du travail à 17 h avec F Ruffin + réunion CQFD salle Jean Damme Paris 75 002 (50)
Jeudi 7 avril : PS Asso citoyenne à Malaucène 84 (180)
Vendredi 8 avril : CQFD à Manosque 04 Asso citoyenne (150)
Samedi 9 avril : à Péage du Roussillon (200) CQFD
Lundi 11 avril : LCP Sénat à 15 h (diffusée dimanche soir)
Mardi 12 avril : réunion midi à université de Pontoise (170) puis soir à Nanterre (40)
Mercredi 13 avril : CQFD à Clermont-Ferrand 63 (300) + Fédé PS (70)
Jeudi 14 avril : Réunion UD-CGT du Var Toulon 83 à 14 h (70)
Vendredi 15 avril : Réunion PS 13 Marseille (65)
Samedi 16 avril : de 9 h 30 à 18 h théâtre de la Porte St Martin (500)
Lundi 18 avril : réunion 12 h DRJSCS (40) + réunion PS à Vandoeuvres (57) (50)
Mardi 19 avril : CQFD PS Noailles Oise 60 (50)
Mercredi 20 avril : réunion GRDF a Nice (75) 06 puis a Menton (90) MJS
Jeudi 21 avril : Réunion PS dans les Ardennes 08 avec Christophe Léonard (100)
Vendredi 22 avril : réunion à Nantes CGT FO Solidaires FSU Unef (400) nuit debout 500
Samedi 23 avril : réunion socialistes le matin + CQFD 14 h à La Roche-sur-Yon (100)
Lundi 25 avril : midi Snecma Evry Bras de fer (50) – CQFD Chalons en Champagne 51 (130)
Mardi 26 avril : réunion 10 à 17 h UNEF Fac de Rouen 76 – 50 ans de mai 68 + PS Bosc le Roger + soir Elbeuf
Jeudi 28 soir : Metz Briey UD CGT 57 (100)
Vendredi matin de 9 à 13 h : UL CGT Metz : formation droit travail (50)
Vendredi 29 avril : nuit debout République Paris 19 h (500)
Lundi 2 mai 7 h 50 RFI + mardi 3 sur France info + mercredi 4 sur LCI
Mardi 3 mai : CQFD à Champigny 94 (80)
Jeudi 5 mai : CR sine mensuel non car Bob est parti ce matin
Lundi 9 mai à 19 h salle mairie 2° arrondissement appel des 100 (50)
Mardi 10 mai : réunion gauche avec JP Mercier Gennevilliers 93 (80)
Mercredi 11 mai : réunion à Mende 18 h annulée pour enterrement de Bob Siné
Jeudi 12 mai : réunion à Limoges (87) (600)
Mardi 17 mai : réunion 21 h CQFD à Niort 79 (300)
Vendredi 20 mai : réunion 20 h Le Mans 72 (400)
Lundi 23 mai : formation Paris 9 h-16 h Bourse du w pôle emploi FSU (400)
Mardi 24 mai : réunion à Fontenay sous Bois 94 (130)
Mercredi 25 mai : réunion à Orléans 45 (250)
Lundi 30 mai : Bn du PS
Mardi 31 mai : 17 h EHESS (50) + Fakir soir (400)
Jeudi matin à 10 h 30 : + meeting au Havre (600)
Vendredi 3 juin : 17 h 30 : UL CGT Beauvaisis (200)
Les 3, 4 et 5 juin : congrès du PCF
Lundi 6 juin : Bn du Ps
Mardi 7 juin : 11 h RATP Pavillons sous Bois (50)
Mercredi 8 juin : réunion PS D&S à Nevers (100)
Jeudi 9 juin : réunion PS Saint Paul les Dax 40 (100)
Vendredi 10 juin : réunion avec Bizi Bayonne (200)
Dimanche 12 juin : meeting Copernic au Dejazet (350)
Lundi 13 juin : de 12 a 14 h institut Gustave Roussy (30) + Mermet + Bn du PS
Mardi 14 juin : RTL 8 h + 14 h manifestation à Paris + France 24 à18 h 30 + 20 h 21 h les informés France info + BFM
Jeudi 16 juin : LCI + H Europe 1 10 h + avion pour réunion Nice 06 (200)
Vendredi 17 juin : Attac Moret 77 (60)
Lundi 20 juin : 20 h FdG Fleury-Mérogis 91 (65)
Mercredi 22 juin : Meeting à Rouen (80)
Jeudi 23 juin : Attac Gisors 27 (70)
Vendredi 24 juin : 93 unitaire gauche Saint-Ouen (100)
Lundi 27 juin : de 10 h à 18 h séminaire de la motion B (70) + BN du PS
Mardi 28 juin : manifestation puis meeting 18 h 30 Paris 10° appel des cent (35) puis 21 h tele
Jeudi 30 juin : journée avec SAF avocats Dieppe 76 (80)
Vendredi 1er juillet : UL CGT 76 Harfleur (90)
Les 2 et 3 juillet : week-end de D&S (50)
Le 4 juillet : Vacances !!!!!
Le 5 juillet : à Rivesaltes ?
Le 8 juillet : à Avignon ?
mon analyse est celle ci ; Hollande et les dirigeants du PS ont fait le pari qu’en se radicalisant ; en ne cédant pas sur la loi travail , certes ils se couperaient de l’aile gauche PS mais ils attireraient des centristes ou meme des gens de droite qui ne veulent pas d’un programme trop saignant comme LR le prépare.
Ils partent du principe que Melenchon ne sera pas au second tour pas plus que d’autres petits candidats de gauche.
bah oui mais tu as tout faux
il n’existe pas de centre ou de centriste, ca n’existe nulle part,
ils votent a droite, et contre hollande comme tous les autres gens de droite
JLM ne sera pas au 2° tour, il fera comme Hollande , et on perdra tous, tous, tous
Bayrou avait fait 18 % des voix en 2007 et 9% en 2012
Certes c’est pas assez pour etre président mais c’est un réservoir de voix qui existe que droite et gauche convoite .
Bonsoir à tous,
Rions un peu grâce aux chiens de garde médiatiques, en lisant l’article suivant : http://www.acrimed.org/Le-meilleur-du-pire-de-la-couverture-mediatique
Solidairement.
Cher camarade modérateur,
Vous serait-il possible de publier mon message posté sur ce fil le mardi 12 juillet 2016 à 18H32 ? Merci d’avance.
Solidairement.
vous êtes un drôle de droitier… le « centre » ca n’existe pas
il n’y a que droite et gauche
Bayrou avait capté sur Ségolène royal