Cela fera date dans la série des grands procès historiques iniques : l’inspectrice du travail Laura Pfeiffer à été jugée le vendredi 16 octobre 2015 à Annecy à la place du patron de Tefal, de son directeur du travail et… du procureur. C’est un procès à front renversé : elle a raison à 100 % tout le monde le sait, mais la machine des puissants s’est retournée contre elle.
Figurez-vous qu’elle avait établi que l’entreprise Tefal commettait de nombreuses infractions. Elle rédige procès-verbal comme il se doit. Le patron de Tefal entreprend le directeur du travail pour lui demander de la museler. Celui-ci y répond favorablement : il réussit même en échange à obtenir un stage pour l’une de ses parentèles chez Tefal. Voilà l’inspectrice obligée de se défendre à la fois de son directeur et du patron Tefal.
A ce moment-là un salarié de Tefal découvre des documents dans une photocopieuse de l’entreprise le visant lui (« faut-il lui fixer des objectifs inatteignables ? ») pour le licencier. En même temps, il découvre les échanges de mels entre Tefal et le directeur du travail sur la possibilité d’écarter Laura Pfeiffer et il les transmet.
Laura Pfeiffer saisit le « Conseil national de l’inspection du travail » qui lui donne raison. Mais les documents se retrouvent sur internet et devenez ce qui arrive : c’est Téfal qui porte plainte contre l’inspectrice « pour violation du secret professionnel et recel de courriels », et il se trouve un procureur qui décide de poursuivre l’inspectrice et non plus Tefal : il déclare que c’est l’occasion « de faire le ménage à l’inspection du travail ».
Au point que même le directeur général du travail, Yves Strouillou est obligé de lui faire une mise au point le 26 mai 2015: « Vos propos ont suscité un émoi légitime… compte tenu de leur contenu, de leur portée, – eu égard à vos hautes fonctions – et de leur large publicité. » « Le caractère familier et la généralité de vos propos est choquante (…) C’est de nature à favoriser des pressions sur les agents au motif tiré de la nécessité de « faire le ménage ». C’est tout à fait contraire aux dispositions combinées de l’article 4 de la convention 81 de l’OIT du 11 juillet 1947 et de l’article R.8121-13 du code du travail et de l’article 6 de la dite convention : « Le personnel de l’inspection sera composé de fonctionnaires publics dont le statut et les conditions de service leur assurent la stabilité dans leur emploi et les rendent indépendants de tout changement de gouvernement et de toute influence extérieure indue ».
Hélas, le 16 octobre, le procureur a osé requérir 5000 euros d’amende et une inscription au casier judicaire susceptible de faire perdre son poste à Laura Pfeiffer. Elle a été condamnée à 3500 euros et inscription au casier judiciaire ce qui lui fera perdre son poste si l’appel du mercredi 14 septembre 2016 le confirme.
On est dans le domaine de la conjuration odieuse : les puissants de Haute-Savoie, patronat, haut fonctionnaire, magistrat se sont ligués pour faire oublier les fautes de Tefal, il n’ont pas hésité à se coaliser pour accuser de tous les maux la courageuse inspectrice qui avait pour mission républicaine de les combattre. Nous étions 1000 à Annecy ce jour là pour soutenir Laura Pfeiffer, mais ce sont des millions qui doivent se soulever contre une aussi grossière et énorme imposture. Jugement le 4 décembre.
Nous serons tous mobilisés, et j’y serais le mercredi 14 septembre à Chambéry à 14 h devant le Palais de justice pour Laura Pfeiffer et les droits internationaux du travail, le respect de la convention 81 de l’OIT.
Gérard Filoche, le 12 septembre 2016
23 Commentaires
quand même, on peut le; dire bienvenue dans le monde enchanté du pouvoir PS
et tu voudrais qu’on reprenne les mêmes, même pas en rêve, entend le
Affaire Tefal, procès en appel de l’Inspectrice du Travail et du salarié lanceur d’alerte.
Le 4 décembre 2015 le Tribunal Correctionnel d’Annecy a condamné Laura Pfeiffer, Inspectrice du Travail, pour recel et violation du secret professionnel à 3500 euros d’amende avec sursis. Le Tribunal lui reproche d’avoir contacté les syndicats de son Ministère pour se défendre et dénoncer les pressions qu’elle a subies, exercées par l’entreprise TEFAL et relayées par sa hiérarchie. Le salarié, lanceur d’alerte de l’entreprise, a également été condamné.
Ce jugement a provoqué parmi l’ensemble des agents du Ministère du Travail et des syndicats de salariés un sentiment de stupéfaction et d’indignation. Aujourd’hui comme hier, l’Union Syndicale Solidaires réaffirme avec force que :
- Il n’est pas possible de condamner une Inspectrice du Travail qui, dans le cadre de son travail, a dénoncé auprès de nos organisations syndicales les pressions visant à faire obstacle à ses missions ;
- Il n’est pas possible de condamner un lanceur d’alerte pour avoir joué ce rôle essentiel de dénonciation d’un délit de son entreprise ;
- Il n’est pas acceptable d’être condamné pour recel de documents confidentiels alors que les documents qui ont été transmis démontrent les pressions indues exercées par l’entreprise pour écarter l’Inspectrice du Travail gênante ainsi que le relais de sa hiérarchie.
Ce jugement est en opposition totale avec la Cour de Cassation qui, dans un arrêt du 30 juin 2016, s’est prononcée clairement en faveur d’une immunité des lanceurs d’alerte et ceci « non seulement lorsque les faits illicites sont portés à la connaissance du Procureur de la République mais également, de façon plus générale, dès lors qu’ils sont dénoncés à des tiers ».
Cette condamnation s’inscrit dans un contexte plus large de criminalisation des mouvements sociaux (Goodyear, Continental, Air France, La Poste…) et de répression des mobilisations (Loi Travail). Elle vient ainsi s’ajouter à la liste déjà longue des injustices sociales et des attaques contre les droits des salariés couverte par un Gouvernement au service exclusif du patronat.
L’Union Syndicale Solidaires exige la relaxe de l’ex-salarié lanceur d’alerte et de l’Inspectrice du Travail de tous les chefs d’accusation retenus en première instance et appelle à un rassemblement devant le Palais de Justice de Chambéry le mercredi 14 septembre 2016 dès 12 heures.
Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 6 septembre 2016.
vive le hollandisme. il se mobilisera moins pour cette courageuse inspectrice que pour sa réélection .
flamby dehors. y-a-t-il une pétition en ligne pour soutenir cette dame,,,,?
il y avait beaucoup de syndicats mais la cfdt était où
je suppose que le pouvoir PS en place ne fera rien pour l’inspectrice. Par contre d’un point de vue légal, il me semble possible de demander la délocalisation du procès, histoire d’échapper au cloaque local.
Quand à la « protection » des lanceurs d’alertes, je parie un bras qu’elle ne sera jamais ni structurée légalement ni effective. La plupart de ces personnes gênent les pouvoirs en place, ce qui n’est le cas d’aucun « parti de gouvernement » (y compris FN) qui pratiquent depuis plusieurs décennies la servilité la plus totale, ni d’aucun média, aux mains d’une demi-douzaine de grands patrons.
Voilà le bilan démocratique de ces 20 dernières années avec les partis actuels. On est sensé continuer avec les mêmes en 2017 ?
Si Jean-Luc Mélenchon pense réellement passer le premier tour tout seul alors pourquoi refuse t-il d’œuvrer activement et de participer à une large primaire de gauche dont il devrait donc être certain de sortir vainqueur ?
Je parle évidemment d’une vraie primaire à négocier fraternellement dans toute la gauche, pas de la caricature proposée par la « BAP » de Cambadélis et autres fayots du pouvoir.
Filoche a trop d’humanité pour parler « avec mépris » de Mélenchon. Par contre en terme de mépris pour toutes les composantes de la gauche le « petit chef » JLM se pose bien là, en particulier avec ses ex partenaires communistes.
Pour rappel quand, en 2002, Chevènement (dont JLM est un peu une sorte de clone) avait divisé les voix de gauche. Les 5% obtenu par cet égotiste ont suffit à l’avènement de la droite chirachienne et ensuite sarkozyste.
On a vu ce que cela à donné: 3 quinquennats de droite, soit plusieurs générations sacrifiées, livrées aux exploiteurs de tous bords !
Pour 10 ou même 20% qui flatteront certainement son ego, Jean-Luc Mélenchon qui surfe sur un dangereux discours sectaire et teinté de nationalisme nous offre indiscutablement le même scénario. On ne peut pas gagner tout seul !
Bien sûr, après l’euphorie des 35 heures puis le virage à droite des socialistes au pouvoir, c’est leur politique de soumission « aux lois du marché » et le mythe de « la réduction du déficit public » qui reste la cause principale de cette défaite.
Mais le retour de la droite au pouvoir a surtout créé la démoralisation du peuple de gauche.
Hollande et ses sbires ont fait encore pire (ça rime!) avec leur incompétence, avec tous leurs cadeaux sans contrepartie à la finance et au patronat ainsi qu’avec leurs ignobles agressions contre les acquis sociaux et le Droit du Travail et donc le résultat sera le même qu’après l’épisode Jospin: désillusion, démoralisation, démobilisation, accentuation de la dérive du peuple vers l’extrême-droite et dans le « chacun pour soi », la soumission généralisée au capital.
Si JL Mélenchon accepte déjà l’idée de la victoire de la droite (ou pire, de l’extrême-droite) et que dans ses « calculs » il pense créer un large parti d’opposition dans ce climat de défaite, il se trompe et trompe lourdement tous ceux qui croient en lui.
Oui, il s’agit bien là d’un égoïste « calcul politicien » et tous ceux qui le suivent sans UNE VRAIE PRIMAIRE DE TOUTE LA GAUCHE seront les premiers désillusionnés !
Les mêmes n’iront probablement pas voter au deuxième tour et peut-être que cette fois on aura le pire du pire: c’est totalement irresponsable !
En parallèle avec les luttes sociales sur le terrain, la seule voie politique possible est de construire dans l’urgence une vraie UNITÉ DE LA GAUCHE sur un véritable programme de gauche tel qu’incarné aujourd’hui, avec sincérité, par Gérard Filoche !
Il est impératif de CONVERGER, pas de nous diviser!
Mauro Soldani
Membre occasionnel de Nuit debout Marseille et d’Avignon
Bonjour Monsieur Filoche,
Je voulais juste vous écrire un grand merci.
A chaque fois que je vous entend, je me dis en voilà un qui en a. Et dieu sait que j’en ai croisés qui n’en avaient plus. 25 ans de Caisse des dépôts, je vous assure que cela vous donne des ailes. A défaut de couilles.
J’admire votre courage, l’énergie que vous déployez, votre amour pour tous ces gens qui souffrent (et ils ne sont pas tous au RMI ou à la CMU et peu importe au fond), votre passion pour la gauche du coeur, celle qui donne, pas celle qui offre.
Merci.
Frank Doucet
Voilà le bilan démocratique de ces 20 dernières années avec les partis actuels. On est sensé continuer avec les mêmes en 2017 ?
hé oui, c’est le but de la primaire PS
j’ajoute que c’est pas beau de taper sur JLM et ainsi s’exonérer de la politique depuis 5 ans, c’est pas beau de comparer avec Chevènement en oubliant de dire que Jospin avait annoncé que son projet n’était pas socialiste, il reste quand même aux électeurs un peu de mémoire
le désastre c’est le PS depuis 5 ans et comme dans une cour de récréation, pris la main dans le pot à confiture, il dit c’est pas moi c’est l’autre
de plus, sachant qu’il courre au désastre il prend les devants en mettant la faute sur les autres, s’il n’y avait qu’une chose à faire c’est se retirer tout simplement et laisser les autres tenter de réussir la ou il a pitoyablement échoué
Mauro Soldani : « Pour rappel quand, en 2002, Chevènement (dont JLM est un peu une sorte de clone) avait divisé les voix de gauche. Les 5% obtenu par cet égotiste ont suffit à l’avènement de la droite chirachienne et ensuite sarkozyste ».
Un mensonge 1000 fois répété ne fait pas une vérité. Pas plus Chevènement que Taubira n’est responsable de la défaite de Jospin. Il serait temps, au lieu de le dédouaner comme vous le faites, d’admettre sa propre responsabilité.
Le seul responsable de la défaite de Lionel Jospin… c’est Lionel Jospin. Avec son « mon programme n’est pas socialiste », il a mené une campagne de deuxième tour au premier tour. La bonne méthode, toujours vérifiée, c’est de s’adresser à son camp au premier tour, pour le rassembler, et élargir au 2ème tour.
Non, il n’y avait pas plus de dispersion à gauche en 2002, comparativement à la dispersion à droite, que lors des élections précédentes. Il se trouve que Jospin, à cause de l’erreur stratégique signalée plus haut, a fait un score particulièrement bas pour un score de premier tour. C’est la raison de sa défaite. Mais c’est plus facile de se défausser en accusant les autres.
oui mais non, mélenchon ne veut pas etre candidat unique, il veut tuer la gauche unie,
Curieuse démarche de ce blog , un bon texte sur une démarche militante pour défendre une personne en procès,mais bing un coup sur la tête de JL Mélenchon ( mauro soldani ) et un petit rajout de Filoche….mais putain de merde faîte-le votre candidat de la gauche unie , parce que jusqu’à présent faut que vous attendiez décembre pour vos primaires ? Mélenchon ne vous demande rien , il ne veut pas s’acoquiner avec qui que ce soit du PS , c’est son droit le plus absolu et encore moins Cambadélis qui lui prône le candidat Hollande.
Je voudrai bien assisté à un débat Filoche-Mélenchon même si le degré d’incompétence est différent, sans arrière pensée bien sur.
quel mépris et quelle bêtise réunis ! trop drôle cette défense d’un mec qui divise et s’isole délibérément en pensant entrainer tout le monde dans sa chute le 23 avril
le debat avec mélenchon, t’inquiètes pas, on l’a fait tous les jours pendant 8 ans de 1995 à 2003,
mais t’es trop bête, a faire l’âne ainsi, personne ne lui demande de « s’acoquiner avec Cambadelis » sic (vous choisissez vos mots mortifères avec un sens aigu du non-debat) , tout le monde lui demande de se soumettre a un cadre démocratique d’une grande primaire avec des millions d’électeurs pour choisir un candidat unique, aurait il peur ?
quant a la compétence ou l’incompétence, je te suggère de ne pas la définir en fonction de qui a été ministre
Il faut empêcher Hollande d’être candidat
François Hollande a le droit de se présenter aux élections, mais nous, gens de gauche, n’avons pas envie d’être “suicidés” avec lui. Or c’est ce qui se produira: Hollande n’arrivera pas au second tour. Il ne pourrait y arriver que dans un cas extrême: une multitude de candidats à droite les empêchant tous d’accéder au second tour, une multitude à gauche autorisant très éventuellement Hollande à être le mieux placé, le tout face à Marine Le Pen. D’innombrables gens de gauche ne voteront à nouveau pour Hollande que dans ce cas extrême: s’il est opposé à M. Le Pen.
Mais notre souhait ne peut être de remettre en selle celui qui a trahi la gauche et l’hypothèse évoquée ci-dessus est très incertaine. La droite saura se ressouder autour d’un candidat majeur et le plus probable sera un duel droite-extrême-droite.
Tout se passe comme si, à gauche, nombreux étaient ceux décidés à laisser gagner la droite. Vu la différence si ténue entre elle et Hollande-Valls, il n’y aurait plus d’enjeu et donc plus d’inconvénient à ce que chaque courant présente son propre candidat. Un Mélenchon requinqué à 15%, un Hollande à 12%, une Cécile Duflot à 5%, de petits candidats d’extrême-gauche à 1%, le résultat est le même: pas de candidat de gauche au second tour.
Raisonner ainsi est erroné. Premièrement, c’est méprisant pour le peuple car si la droite revient au pouvoir, elle appliquera une politique très agressive contre les travailleurs. Même le “tempéré” Juppé a annoncé la couleur. Cela n’est pas une raison – celle du “moindre mal” – pour se rallier à Hollande car, sur cette orientation, il serait de toute manière battu (sauf dans le cas extrême énoncé plus haut). Accepter la victoire de la droite, c’est accepter sans sourciller que les travailleurs soient agressés comme jamais.
Deuxièmement, c’est s’interdire de changer la gauche. On ne changera pas la gauche dans un contexte de bérézina – situation qui provoque toujours plus de divisions entre les partis et en leur sein. On ne changera la gauche que dans une dynamique de remobilisation permise par l’émergence d’une vraie candidature de gauche. Il n’y a pas d’autre voie.
L’idéal eût été qu’existât un grand processus d’États généraux de la gauche de transformation sociale et écologique, avec des milliers de réunions locales et départementales, puis un grand congrès national, discutant à fond d’un programme et puis que, sur cette base, on examinât quelle était la personnalité la plus à même de le porter devant les électeurs. L’Appel des Cent va un peu dans ce sens : trop peu, trop tard. La première tâche est d’éliminer l’hypothèse Hollande. On ne peut rien faire sans que ne soit d’abord évacué ce handicap majeur. Une fois Hollande poussé au renoncement (cela s’applique aussi à Valls), pratiquement n’importe quel candidat qui émergera sera plus à gauche que lui. Comment faire pour l’y pousser ?
Dans le contexte actuel, il n’y a pas d’autre moyen que les Primaires (si possible celle de toute la gauche en décembre, sinon celles du seul PS en janvier). S’il y a des Primaires, Hollande sera obligé d’y participer, il y sera battu et c’est le seul moyen de le battre avant qu’il ne provoque l’irréparable : sa candidature aux élections. Nombreux sont à gauche ceux qui refusent des Primaires car elles sont fondées sur l’idée qu’à la fin tout le monde se rallie au candidat désigné, et nous ne voulons pas nous rallier à Hollande. Mais la réalité est inverse ! Il faut des Primaires pour que Hollande ne puisse pas être candidat. En 2012, pour la première édition des Primaires (du PS), trois millions de citoyens avaient participé. Aujourd’hui, il peut y en avoir plus et plus il y en aura, mieux ce sera car Hollande (Valls le cas échéant) sera battu. Et alors, le vent tournera à gauche. Le ou la candidate désigné.e, de toute manière plus à gauche que Hollande-Valls, sera pris dans la dynamique de la remobilisation et s’imposera comme le/la candidat.e unique de la gauche, d’une gauche de gauche. Et là, tout redevient possible.
Les « Primaires » ne sont pas ma tasse de thé. Je les ressens comme un processus à l’américaine ou alors gaulliste (la recherche du Sauveur). J’aurai préféré des États-généraux. Mais le temps presse. On peut encore imposer des primaires de toute la gauche – que la direction du PS a en principe acceptées – si le PC, le PG, EELV, Ensemble !, le NPA, comprennent que c’est notre intérêt à tous que de déclencher cette dynamique de remobilisation, plutôt que de rester sagement dans la file d’attente pour la guillotine. Plus il y aura de participants aux Primaires, plus elles seront subverties.
S’il y a une autre solution, alors, qu’est-ce qu’on attend pour la rendre publique?
Michel Cahen (militant de Ensemble !, Bordeaux)
Mélenchon sait bien la détestation dont il est l’objet au PS qui en donne l’image d’un populiste autoritaire à la Chavez(alors que soit-dit en passant, l’autocratisme est le propre des socialistes en fonction; de Delanoë à Paris, à Aubry, en passant par Valls ou Hollande qui se montrent intransigeants avec les faibles); il sait bien qu’il n’a aucune chance de gagner une primaire organisée par ce parti dirigé par une meute d’énarques formatés au libéralisme et à la pensée unique. Et ce d’autant que l’on sait bien que ce sont les csp supérieures qui se déplacent pour les primaires (ceux qui sont aujourd’hui l’électorat du PS puisqu’il a renoncé aux ouvriers et est entrain de se mettre à dos les fonctionnaires). Alors il n’a aucun intérêt à se plonger là dedans; peut-être y a t il une question d’égo, mais peut-être aussi de conviction… (un peu comme au PS où le courant de la gauche minoritaire pour le moment aligne 4 candidats!!!).
Je me répète; mais faites votre primaire sans Mélenchon; gagnez la et ensuite, l’orientation du PS ayant changé, négociez avec lui et les autres composantes de la gauche un programme commun.
PS, je doute que tes agressions constantes contre JLM et ses soutiens ne puissent les amener à se rapprocher du PS.
GF : « tout le monde lui demande de se soumettre a un cadre démocratique d’une grande primaire avec des millions d’électeurs pour choisir un candidat unique, aurait il peur ? »
Mais il n’existe pas, ce cadre démocratique ! C’est le candidat des médias qui va gagner dans ce genre de tartufferie. C’est pourquoi, Mélenchon aurait des raisons d’avoir peur si c’était la peur qui l’arrête.
Tu es incapable d’analyser pourquoi c’est DSK qui aurait gagné s’il avait pu aller jusqu’au bout.
DSK aurait été battu par hollande
seul un candidat unique choisi par une primaire de 3 à 4 millions de personnes aura une dynamique et pourra gagner, c’est evident aux yeux de tous – mais cette idée rend les melenchoniens hystériques
faut arreter de parler de Melenchon
il a aucune chance d etre au deuxième tour
trop de français le juge irascible autoritaire et méprisant pour ceux qui ont des idées différentes de lui
a force de tout ramener a JLM vous montrez votre faiblesse
on ne fait que répondre, a la meute PG et cie
mais je tente de ne jamais laisser les arguties ans réponse, même si c’est une meute,
il y en a seulement qui, par leur mauvaise foi répétée, n’entendant rien, n’avancent en rien, sont exaspérants, ceux là juste, basta
Puisqu’on en est dans les procès iniques, voici ce dont est capable la grande représentante de l’aile gauche du parti dit socialiste, celle qui va appeler à voter Hollande directement, sans barguigner :
http://www.acrimed.org/La-mairie-de-Lille-intente-un-proces-a-La-Brique
alors un jour la gauche est une meute et un jour c’est un clan, jamais à cours d’insultes à défaut d’arguments, et question mauvaise foi, Gérard se pose un peu là, son seul argument, qu’il ne veut pas qu’on discute c’est on est pire, mais les autres c’est encore pire, un peu court jeune homme comme dirait Cyrano
pourtant il y en a qui lui dise, vous ne voulez pas de JLM, soit et de toute façon vous ferez tout pour qu’il échoue, préferant suicider et saborder la gauche pour avoir la satisfaction de nous dire, vous voyez, on vous l’avait dit, mais le peuple de gauche ne veut plus de cette équipe que vous allez proposer aux primaires, je veux bien abandonner JLM, qui n’est pas ma tasse de thé mais est le mieux placer, mais alors qui, qui, qui?
ah la c’est les pyromanes qui accusent les pompiers !
c’est TRES CLAIR : on veut bien de JLM s’il passe par un cadre collectif des primaires, on n’en veut pas comme gourou, comme clanique et comme faiseur de désastre
qui ? mais ma candidature est là pour cela ! grandes
primaires, je les gagnerais bien sur !