« Le piège » d’Alexis Corbière c’est d’empêcher des grandes primaires pour imposer plusieurs candidats – surtout le sien

 

Alexis Corbière, l’un des dirigeants du Front de gauche, vient de publier un petit livre de 72 pages, Le piège des primaires. Ce livre constitue une tentative de réponse à tous ceux qui prennent conscience que, sans une primaire de toute la gauche et des écologistes, la droite et l’extrême droite seraient fatalement au second tour de l’élection présidentielle en 2017.

Amalgames

Pour tenter de répondre à tous ceux qui n’acceptent pas une défaite qui serait inéluctable sans candidat unique de la gauche en 2017, le livre d’Alexis Corbière amalgame toutes les « primaires » : la primaire de la droite et celle de la gauche ; la primaire que veut imposer la direction du Parti socialiste (la « belle alliance populaire ») et une grande primaire citoyenne de toute la gauche.

La primaire de la droite est, pour certains, tel Nicolas Sarkozy,  une course à l’échalote à qui sera le plus sécuritaire, le plus islamophobe, le plus identitaire, le plus prompt à reprendre les thèses de l’extrême droite. Elle est pour tous les candidats de la droite une course au moins disant social qui a en ligne de mire le droit du travail, l’assurance maladie, les retraites, le droit de grève et les libertés syndicales.

Qu’y a-t-il de commun entre cette primaire et une grande primaire de la gauche qui permettrait d’élire un commun unique de la gauche après un débat qui aurait permis de confronter les programmes des différents candidats de gauche, de François Hollande à Jean-Luc Mélenchon, en passant par Cécile Duflot, Gérard Filoche, Arnaud Montebourg, Marie-Noëlle Lienemann ou Benoît Hamon ?

Qu’y a-t-il de commun entre une grande primaire de toute la gauche et la primaire que cherche à imposer la direction du Parti socialiste, la primaire de la « belle alliance populaire »  Cette dernière est taillée sur mesure pour François Hollande (ou Manuel Valls, si le premier déclarait forfait). Elle ne pourra se tenir que si le restant de la gauche (le PCF, Jean-Luc Mélenchon et EELV) ne force pas Jean-Christophe Cambadélis à accepter de co-organiser une primaire de toute la gauche comme il s’y était engagé en faisant voter (à l’unanimité) la résolution du Conseil National du Parti socialiste du 18 juin dernier. Lorsqu’Alexis Corbière écrit « Les milieux populaires ne viendront pas prêter main-forte à une désignation qui leur apparaîtra biaisée puisqu’organisée par l’équipe responsable du désastre actuel », il confond délibérément une primaire de toute la gauche et la primaire de la « belle alliance populaire » réduit au PS, au PRG et aux amis de Jean-Vincent Placé !

L’unité de la gauche et le fond politique

Alexis Corbière a raison lorsqu’il affirme qu’il faut s’adresser « à la masse des abstentionnistes » mais il a tort lorsqu’il ne tire aucun enseignement des élections législatives partielles, des élections municipales, européennes, départementales et régionales, depuis 2012. Dans tous les cas, le verdict a été implacable : une grande partie des électeurs de gauche se sont abstenus ; ils ne sont pas allés voter pour les candidats du Parti socialiste mais ils ne sont pas allés voter, non plus, pour les candidats du Front de Gauche, du Parti de gauche ou des Écologistes. Il n’est pas sûr du tout, même si l’on croit à l’homme providentiel et à la primauté du dialogue entre cet homme providentiel et le peuple, que le talent de tribun de Jean-Luc Mélenchon puisse suffire à inverser une tendance aussi lourde.

Certes, « Il faut, comme l’affirme Alexis Corbière, reconquérir des électeurs par des propositions qui répondent à leurs aspirations profondes et non croire que l’union est attrayante par nature » mais il serait profondément erroné d’en conclure que l’union est inutile. Il faut les deux pour pouvoir gagner en 2017 : l’unité de toute la gauche et  un programme de gouvernement qui réponde aux revendications et aspirations profondes du peuple de gauche.  Le seul moyen pour réunir ces deux ingrédients indispensables est  l’organisation d’une primaire citoyenne qui désignerait un CANDIDAT UNIQUE DE LA GAUCHE.

Une primaire de toute la gauche empêcherait François Hollande d’être candidat

Alexis Corbière craint qu’accepter de participer à une primaire avec le Parti socialiste n’oblige ceux qui y participeraient à faire la campagne de Hollande s’il gagnait cette primaire. La seule façon, au contraire, d’empêcher François Hollande d’être candidat à la présidentielle (et de marginaliser Manuel Valls par la même occasion) est, précisément, de l’obliger à participer à une primaire de toute la gauche. Confronté à une telle primaire, le plus probable serait que François Hollande jetterait l’éponge, tant sa défaite serait certaine. Si ce n’était pas le cas, pourquoi Jean-Christophe Cambadélis prendrait-il tant de soins à limiter la primaire de la gauche à celle de la « belle alliance populaire » ?

L’organisation d’une grande primaire de toute la gauche permettrait aux électeurs de gauche qui s’abstiennent à toutes les élections depuis 2012 de venir voter car ils verraient, enfin, la possibilité de désigner, à la fois, un candidat unique de la gauche et un candidat qui réponde à leurs aspirations.

Pourquoi Jean-Luc Mélenchon refuse-t-il une primaire de toute la gauche ?

Il est difficile de comprendre pourquoi Alexis Corbière, faisant écho à Jean-Luc Mélenchon refuse une primaire de toute la gauche. Jean-Luc Mélenchon aurait pourtant de fortes chances de gagner une telle primaire. Le sondage Odoxa pour France 2, rendu public le 17 septembre indiquait que Jean-Luc Mélenchon était vu par les sympathisants de gauche comme « le meilleur candidat pour représenter la gauche » (24 %) loin devant François Hollande (18 %) !

Jean-Luc Mélenchon ne cesse de répéter qu’il est majoritaire et que Hollande est minoritaire à gauche. Pourquoi, alors, refuse-t-il obstinément d’en apporter la preuve pratique dans une primaire de toute la gauche qui aurait l’énorme avantage de ne pas laisser s’affronter la droite et l’extrême droite au second tour de 2017 ? A-t-il aussi peu confiance en ce qu’il ne cesse d’affirmer ?

Jean-Christophe Cambadélis avait déjà été obligé, au vu du bilan catastrophique du quinquennat, de reconnaître que François Hollande n’était pas le « candidat naturel » de la gauche. Avec une grande primaire de toute la gauche, la direction du PS serait prise au piège

EELV, sous peine de se retrouver complètement marginalisé, serait obligé de se rallier à cette primaire.

Cette grande primaire serait co-organisée par toutes les organisations qui y participeraient, comme le prévoit la résolution votée par le Conseil national du PS. Il ne serait pas possible à la direction du PS d’échapper à cette co-organisation, sous peine de complètement discréditer son candidat.

Le vote serait sous haute surveillance : il se déroulerait comme une élection ordinaire à partir des listes électorales réelles et n’aurait pas grand-chose à voir avec le vote « au canon » de bien des sections, lors des congrès du PS.

Le candidat ou la candidate unique de toute la gauche deviendrait incontournable, remobiliserait ceux qui avaient perdu l’espoir et même une partie de ceux qui, en désespoir de cause, se tournent vers Le Pen. Cela permettrait à la gauche d’être présente au second tour de la présidentielle et d’espérer remporter la victoire.

Quelle alternative Alexis Corbière et propose-t-il ?

La seule alternative que propose Alexis Corbière à la désignation d’un candidat unique par toute la gauche est la victoire de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Qui peut croire à cette victoire ? Avec la présence d’un autre candidat de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, tout comme l’autre candidat de gauche,  n’aurait pas la moindre chance de figurer au second tour de la présidentielle en 2017.

Jean-Luc Mélenchon lui-même ne prétend pas pouvoir gagner. Il ne se présente pas comme le « vote utile » mais se contente d’affirmer « Je suis le bulletin de vote stable et sûr ». Mais quel peut bien être l’intérêt d’un « vote stable et sûr » à 15 % des suffrages au 1er tour de la présidentielle, alors que le candidat des Républicains et Marine Le Pen recueilleraient plus de 25 % des suffrages ?

Dans la perspective de la victoire de la gauche à la présidentielle de 2017, la seule perspective qui importe, il est parfaitement  dérisoire que Jean-Luc Mélenchon obtienne 15 % des suffrages et François Hollande 14 %, ou que ce soit l’inverse.

Attendre 2022 ?

C’est la véritable alternative que propose Alexis Corbière.

Les salarié(e)s, les jeunes, les retraité(e)s auront à subir les attaques de la droite ou du FN, auxquelles la politique de François Hollande pendant 5 ans aura servi de tremplin. Qu’importe à ceux qui, comme Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière, ont décidé de faire l’impasse sur 2017 en espérant reconstruire la gauche et la mettre en ordre de bataille en 2022.

Pourquoi, de toute façon, vouloir attendre 2022 ? Dans tous les cas de figure, la gauche sera à reconstruire, mais elle ne se reconstruira pas de la même façon dans le cadre d’une défaite ou dans celui d’une victoire de la gauche en 2017.

Le Parti socialiste d’Epinay avait vu le jour en 1971, le programme commun PS-PCF avait été signé en 1973, car trois ans auparavant, en mai-juin 1968, notre pays avait connu la plus magnifique grève générale de son histoire (8 millions de salariés !). La mobilisation contre la loi El Khomri, malgré sa durée et les motivations des centaines de milliers de salariés et de jeunes qui y ont participé n’a pas eu cette ampleur et une défaite en 2017 entraînerait une démoraliserait du salariat et de la jeunesse difficile à surmonter.

Le long règne de la droite conservatrice au Royaume-Uni (Margaret Thatcher puis John Major) n’avait pas permis de construire un parti travailliste plus à gauche mais avait mené, au contraire, à la main mise d’Anthony Blair sur le Parti travailliste. Il a fallu attendre 36 ans pour que Jeremy Corbyn puisse, enfin, prendre la tête de ce parti. Pendant ces 36 ans, les souffrances du peuple du Royaume-Uni ont été immenses et continuent encore aujourd’hui.

Passer à la VIème République ?

En conclusion de son livre, Alexis Corbière, fixe comme débouché au peuple de gauche la VIème République : « Que faire ? Passons à la VIème République ».

Peut-on sérieusement considérer que laisser la victoire, en 2017, à la droite ou au FN est le meilleur moyen d’avancer vers la VIème République ?

Le piège n’est pas là où croit le voir Alexis Corbière mais bien dans le refus de se battre pour une grande primaire de toute la gauche et d’accepter, sans combat autre que symbolique, que la droite ou l’extrême droite l’emporte en 2017.

 

Jean-Jacques Chavigné

 

120 Commentaires

  1. Lloyd Hopkins
    Posted 25 septembre 2016 at 23:41 | Permalien

    Je comprends pas ces injonctions que l’on fait à Mélenchon pour que celui-ci participe à une primaire. Pourquoi irait-il ? Il y a déjà 4 candidats déclarés dans cette primaire à la gauche d’Hollande. Pourquoi en ajouter une 5ème ?
    Que les 4 frondeurs qui parlent depuis des années d’unité commencent par se mettre d’accord pour arrêter de disperser leur force et s’accordent pour envoyer face Hollande 1 candidat unique. Ensuite, qu’ils le battent (il parait que même « une chèvre » y arriverait) et proposent à JLM un programme commun.
    Le plus probable est malheureusement que le ailes gauches du PS soient comme souvent incapables de s’entendre et qu’Hollande gagne la primaire organisé à sa main. A ce moment là, on sera tous très content de pouvoir voter Mélenchon en avril prochain !

    PS: ce message exprime un avis argumenté, il n’a aucune raison d’être censuré, j’espère qu’il ne le sera pas.

  2. CRAYENCOUR
    Posted 26 septembre 2016 at 8:12 | Permalien

    Le piège, c’est que grande ou pas, la primaire organisée par le PS est taillée sur mesure pour Hollande ou un de ses clone libéral; Mélenchon fait l’objet d’une détestation de la part du PS, y compris de son aile gauche; il n’y a qu’à te lire pour le voir. Si certains sondages placent Mélenchon devant Hollande à la question « Lequel des deux représente le mieux la gauche », il n’a aucune chance de remporter une telle primaire avec la multiplication des candidatures de gauche(Hamon, Duflot, Montebourg, Lienemann, Filoche, Mélenchon,…). Il est là le piège et tu le sais très bien. Alors je me répète, mais gagne ta primaire socialiste, ou fais gagner un membre de l’aile gauche et ensuite, allez négocier avec Mélenchon les bases d’un programme commun et, pourquoi pas d’un gouvernement de coalition.

  3. Posted 26 septembre 2016 at 8:29 | Permalien

    mais on lutte comme on peut, faut nous aider au lieu de nous dénigrer, sinon il y aura une petite primaire et 5 candidats de gauche, et ce sera foutu…

  4. Posted 26 septembre 2016 at 8:31 | Permalien

    pourquoi irait il ? pour ne pas détruire, diviser la gauche et éviter de la conduire au désastre avec cinq candidats le 23 avril

    ensuite donner des leçons a la gauche socialiste, oui, on les entend et on les entendra, ca va décanter, ce n’est pas le problème, je parle bien de la gauche socialiste pas forcément des 4 candidats que la presse présente de façon excessive et abusive comme tels

  5. sans ressources
    Posted 26 septembre 2016 at 9:14 | Permalien

    mettez des candidats neufs, pas de ceux qui nous mènent au désastre depuis 20 ans et tu verras que tout de suite l’union se fera, mais avec une équipe qui à prouvé toute sa nocivité, l’union est impossible
    alors, je dis deux choses, tu veux la victoire de la gauche, elle ne pourra se faire qu’à deux conditions, soit le retrait pur et simple du PS pour un candidat unique de la gauche, pas forcément JLM, mais pas un PS, soit vous trouvez un homme neuf sans la tache de la trahison de 2012, et on pourra s’entendre
    mais en aucune manière un membre de l’équipe qui perd, sans cela vous serez pleinement responsable du désastre
    pour revenir à la candidature de JLM, dans le cas présent c’est sur il ne sera pas élu, vous ferez tout pour saboter sa candidature et préfèrerez conduire la France au désastre que de constater qu’il a raison, c’est ce qui transpire de ton intervention ci dessus, l’intérêt de la France et du petit peuple de France mérite mieux que cela et demande un dépassement de soi, ce qui n’est pas votre position, la logique de parti vous aveugle, incapable de passer outre, c’est une primaire du PS, pour le PS, par le PS, qui adoubera celui que le PS veut, c’est à dire Hollande, ne pas le voir est la pire faute que tu puisses commettre

  6. Posted 26 septembre 2016 at 9:22 | Permalien

    mais ce sont les électeurs qui vont choisir bon sang,
    marre de « mettez un candidat neuf » oui, bien sur, mais QUI met ?
    - les électeurs, 3 ou 4 millions de grandes primaires
    « l’équipe qui perd », c’est celle d’hollande, ce n’est pas la gauche socialiste, nous avons combattu tout le long contre cette défaite et nous continuons pied a pied, chaque jour chaque minute,
    notre position est de dépasser tous les partis « en construisant une candidature unique de la gauche sur une plateforme commune, » nous sommes contre tous les appareils et appareillons

  7. Posted 26 septembre 2016 at 9:33 | Permalien

    Gérard Filoche Rennes
    30 septembre 2016
    logo-unidivers-bretagne
    Gérard Filoche Rennes, 30 septembre 2016, Rennes

    Conférence. La CIP Bretagne organise une conférence avec Gérard Filoche, le vendredi 30 septembre, à 20 h, aux Ateliers du Vent, à l’occasion de la Coordination Nationale des Intermittents et Précaires accueillie à Rennes, ce week-end-là. Le thème de la conférence porte sur l’historique des luttes. Vendredi 30 septembre, 20h, Les Ateliers du Vent, 59, rue Alexandre-Duval, Rennes. Gratuit. Contact : cipbretagne@gmail.com

  8. sintes
    Posted 26 septembre 2016 at 11:36 | Permalien

    Quelle facilité de taper sur quelqu’un d’honnête qui n’a pas trahis pour s’exonérer des trahison de son propre parti et de son propre candidat !

  9. sans ressources
    Posted 26 septembre 2016 at 11:42 | Permalien

    vous avez combattu dis tu, oui mais combattre ne suffit pas, où sont vos victoires, avez vous empêché le moindre recul, non!!!!
    le combat se juge aux résultats et le résultat se pose là, et puis nous aussi on combat, et a-t-on vu un seul PS (se revendiquant comme tel) dans une manif contre la loi travail? et que tu le prennes comme tu veux, tu fais partie de l’équipe qui perd, tu persistes dans la logique de parti, il faut en prendre et en assumer le bilan
    et enfin, si un parti n’est pas capable de dégager un homme neuf et qu’il n’a à nous proposer que du réchauffé, c’est qu’il est bien malade qu’il est sclérosé et plus capable du moindre rebond

  10. Gilbert Duroux
    Posted 26 septembre 2016 at 12:17 | Permalien

    GF : « mais ce sont les électeurs qui vont choisir bon sang, »
    Pas n’importe quels électeurs ! Tu sais très bien qui vote à ce genre de primaire. Déjà que le taux d’abstention des classes populaires est énorme dans les vraies élections…
    En plus, faut pas imaginer que la direction magouilleuse du PS va accepter de laisser l’organisation de cette « grande primaire » fantasmée à d’autres.

  11. Medusa
    Posted 26 septembre 2016 at 12:49 | Permalien

    Primaires = américanisation de la vie politique, politique-spectacle, course de chevaux, PMU dopé aux sondages, possibilités de manip’ tacticiennes vu l’ouverture de l’électorat (= plein d’électeurs centristes peuvent venir voter pour des candidats type Hollande-Valls-Macron), sans compter les manip’ médiatiques.

    Vous n’avez tiré aucune leçon de la défaite de Sanders aux États-Unis ? Malgré une campagne bien supérieure, le parti était là pour tenir les rênes et veiller à ce que l’appareil reste aux mains de la bonne candidate… Ensuite, il suffit d’utiliser l’argument « Regardez le monstre en face ! » (ici, « Au secours, la droite revient ! ») et hop, avec la caution de gauche on pourra mener tranquillement une politique de droite…

    Même Corbyn, dont la base a sèchement balayé l’option « troisième voie, » devra composer avec le nid de vipères blairistes qui n’auront de cesse de lui savonner la planche.

    Il n’y a aucun intérêt à se baser sur les résultats actuels des sondages, on ne sait même pas qui sera le candidat UMP, on ne sait même pas si Macron ou Bayrou seront présents, etc. La porte d’entrée au second tour pourrait très bien se situer aux alentours de 18-19% selon les scénarios. Inutile de dire que « la gauche » est perdante d’office si le premier candidat de gauche ne fait pas au moins 25%, vous n’en savez rien.

    Tant les stratégies que le fond sont incompatibles les unes avec les autres. Imaginer les perdants faire campagne pour le gagnant qu’ils n’ont eu de cesse de dézinguer pendant des mois, il faut vraiment être sur une autre planète pour y croire…

    Le pari de changer les choses de l’intérieur est perdant depuis des DÉCENNIES, vous êtes MINORITAIRES dans votre propre parti, vous vous êtes complètement plantés sur ce que ferait Hollande au pouvoir, et maintenant vous hurlez sur le type qui essaye quelque chose de différent en utilisant la menace de l’apocalypse droitière et en le désignant par avance comme responsable d’une possible défaite… Trop facile…

  12. Posted 26 septembre 2016 at 12:56 | Permalien

    oui, et je suis habitué a polémiquer contre les gauchistes anti front unique, toujours les mêmes depuis les années 7à, aussi sectaire et vains, ils donnent des leçons et depuis 50 ans ils n’ont rien prouvé en cognant sans cesse sur les organisations traditionnelles

    sans unite de la gauche rien de grand ne se fera

  13. Posted 26 septembre 2016 at 12:58 | Permalien

    mais mon vieux, t’as combattu toi ?
    dehors ? hors de la logique de parti comme tu marmonnes, t’as fait mieux ?
    t’as empêché le moindre recul ?
    quand ce sera le cas… fais nous signe !
    t’as un homme neuf ( a part moi ?) dis le vite

  14. Posted 26 septembre 2016 at 13:06 | Permalien

    « Le pari de changer les choses de l’extérieur est perdant depuis des DÉCENNIES,
    vous êtes MINORITAIRES dans la gauche,
    vous vous êtes complètement plantés, quand le PS perd, vous reculez encore plus,
    vous ne parvenez pas a gagner l’électorat socialiste, des millions de voix de salariés, qui préfère s’abstenir que de voter pour vous,
    a force de polémique et de mépris, d’ignorance sectaire, vous etes un repoussoir permanent pour ces millions de voix socialistes
    ils s’abstiennent depuis 5 elections, depuis 3 ans, au lieu d’aller vers vous,
    vous êtes tellement excessifs que vous êtes le dernier grain à moudre de Cambadelis, celui ci est tellement affaibli qu’il serait incapable de vous résister si vous meniez seulement un peu de bataille unitaire
    et en plus, alors qu’il y a une fenêtre de tir, une chance de candidat unique, une possibilité d’union et de victoire, vous vous acharnez non seulement a la saboter, à créer le choix dramatique LR FN, mais vous bataillez en meute contre les seuls qui essaient de sauver la gauche d’empêcher le désastre, vous etes une calamité
    Sanders a été obligés à son corps défendant d’entrer dans la parti démocrate pour mener campagne, et se faire entendre dans une magnifique campagne sans précédent ou le mot socialisme a été réhabilité, là bas il ne s’agissait pas de gagner comme ca pourrait être tout à fait possible en France mais d’influencer, il l’a fait comme jamais

  15. Medusa
    Posted 26 septembre 2016 at 13:37 | Permalien

    Je ne suis pas au PG ou soutien de Mélenchon, donc ce n’est pas la peine de m’aboyer dessus, hein…

    Ensuite, depuis quand les élections locales/intermédiaires sont-elles pertinentes pour juger de l’émergence d’une nouvelle force ?

    Cela dit, si Mélenchon est un « repoussoir permanent pour les millions de voix socialistes, » on se demande bien pourquoi ces sacro-saints sondage que vous invoquez en permanence pour lui mettre le couteau sous la gorge… le donnent en progression par rapport à 2012 ! C’est quand même bizarre si sa stratégie est à ce point « vaine, sectaire et calamiteuse » pour reprendre vos très mesurés propos…

    Non, il n’y a aucune chance de candidat unique à part dans vos fantasmes, puisque personne n’est d’accord sur les caractéristiques que devrait avoir ledit candidat unique, personne ne veut jouer selon les mêmes règles, et que tout le monde avance déjà ses billes chacun dans son coin. Les uns veulent la continuité, les autres une petite bifurcation, d’autres encore une rupture complète. La gauche « de Macron à Mélenchon » c’est une bouillie pour éditorialistes. On ne fait pas d’unité à partir de cela.

    Le désastre est déjà arrivé, il s’appelle Hollande et laissera en effet un champ de ruines derrière lui. Après le passage d’un ouragan de ce genre, il y en a pour 10-15 ans à reconstruire. Regardez l’héritage de Blair ou de Schroëder, ce n’est pas beau à voir…

  16. andré
    Posted 26 septembre 2016 at 13:39 | Permalien

    quand on échoue on doit être plus modeste. Votre courant ultraminoritaire au PS n’a jamais rien changé, bien au contraire.
    Et quand on voit que les candidats PS à l’aile gauche de Hollande ont des programmes différents, ne parlons pas de candidat unique.
    Vous auriez été plus crédible si vous aviez pu présenter un candidat unique à la gauche de Hollande avec une plateforme commune, ce qui n’est pas le cas.

  17. Naïm
    Posted 26 septembre 2016 at 13:51 | Permalien

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/09/26/sarkozy-rattrape-juppe-macron-bouscule-le-paysage-politique_5003430_4854003.html

    Alors Monsieur Filoche, l’unité de la gauche c’est Hollande ou Montebourg?

    Soyez clair: vous serez derrière Montebourg si celui-ci gagne?
    Une réponse franche aura le mérite de vous rendre le blog moins « pollué »: je vous garantis que ceux que vous appelez les « sectaires » ne viendront plus vous ennuyer si vous assumez être prêt à le soutenir. Car ils sauront que votre ligne politique n’est définitivement pas la leur.

  18. sans ressources
    Posted 26 septembre 2016 at 13:52 | Permalien

    à GF 13
    mais moi je ne suis pas dans le parti qui gouverne, je n’avais pas tous les pouvoirs, assemblée, sénat, régions, villes etc, je n’étais pas en position de faire échouer le moindre recul sauf à dépenser des sommes folles en chaussures à force de faire manif, il ne nous restait que la violence face à tes copains, violence dans laquelle nous ne sommes pas tombés, malgré les provocations, alors un peu de respect
    tu es membre, et même plus du parti qui gouverne et tu voudrais que ce soit nous qui changions les choses, si tu es sincère, alors que ton parti nous laisse gouverner, et alors si on échoue tu pourras dire que l’on a rien fait, d’ici la c’est ton parti qui met les Français à genou, alors assume le bilan

  19. Posted 26 septembre 2016 at 14:14 | Permalien

    ce sont les elections locales qui font et assurent toutes les elections nationales y compris présidentielles

    JLM progresse a peine depuis 2012, il était à 11 (soit le total des voix trotskistes, LCR LO POI du 21 avril 2002, 11,5 %) il n’est pas sur qu’il soit beaucoup au dessus,
    et l’électorat non socialiste a une base qui tourne autour de 5 à 10 et parfois, c’est vrai jusqu’à 17 % des voix selon l’offre
    et ce depuis cinq décennies (y compris Duclos à 20,5 % le record en 1969 excepte l’ apres guerre)
    impossible de gagner une élection sans l’électorat socialiste, très attaché a son parti, et qui OSE s’abstenir quand ca fait trop mal, ce qui est le cas avec Hollande

    Dans notre pays, il y a peu d’abstentions structurelles, moins de 15 % en tous cas. Le reste des voix est partagé grosso modo entre droite et gauche, avec un avantage confirmé mais net pour la gauche depuis 1981. D’une élection à l’autre il y a peu de changements peu de basculements, les gens sont très fidèles a leurs premiers votes. Par contre quand ils ne sont pas contents de leurs partis et de leurs camps, ils ne vont pas voter ailleurs ils s’abstiennent. La seule évolution significative qui contredit cela, c’est le glissement interne à leur camp des électeurs de droite pour l’extrême droite, du RPR pour le FN.

    Mais dans le rapport droite gauche, ca reste a peu près pareil. Ainsi en 1993, quand la gauche a perdu (il restait 52 députés) la droite a gagne avec moins de voix en chiffre absolu que ce qu’elle avait en 1981 quand elle avait perdu. Elle n’avait pas gagne en fait, la gauche s’était effondrée. En 1997 a peine 4 ans plus tard, le PS balayé de 1993 a retrouvé toutes ses voix. Cela peut encore arriver. Le nier, de votre part, est ignorance ou aveuglement. C’est confirmé et à méditer, car dans les 5 scrutins depuis 2012, il n’y a pas eu basculement à droite mais abstention massive à gauche, les électeurs PS ne sont pas allés ailleurs ni plus à gauche. L’électorat PS n’a pas franchi de pas ni vers le PCF ni vers la gauche de la gauche. Pour gagner en 17 il faut comprendre cela, et s’il n’y a pas de candidat commun associant /incluant la gauche du PS au nom du PS, cela ne fonctionnera pas. Cela vaut d’être médité pour gagner en 2017. Le Ps seul perd. Le reste de la gauche ne gagne pas. Pour gagner il faut une alchimie que seule une primaire de toute la gauche choisissant un candidat unique peut permettre.

    exemple de schroder est parfait, le SPD a garde ses bases électorales et a meme progressé devant merkel le 22 sept 2013

    le PSOE est devant l’alliance podemos UI

    le PSP apres Socrates (Hollande !!!!) est revenu majoritaire et dirige a nouveau, allie a PCP et BdG

    et le labour, corbyn a sauve la mise a ce parti pourri par le blairisme (encore « pire » qu’en france)

    réfléchissez a tout ça

    moi j’ai cru en 1968-73 que le PS était mort, j’ai bien compris et analysé depuis !!! (cf mai 68 histoire sans fin ou je relate tout le debat de fond que nous avions eu…), c’est la reaaprition du PS et du PCF en )line révolution portugaise en 1974 75 qui m’a fait tout comprendre (cf printemps portugais mon livre de 1984)

  20. Posted 26 septembre 2016 at 14:19 | Permalien

    mais toi, c’est toi,
    moi, je parle au nom d’un collectif, D&S, motion, B 25 000 militants, 30 % du PS
    qui laisser gouverner ? un gouvernement ca se batit, c’est une majorité, comment on fait une majorité de millions et millions de citoyens salariés
    mon parti est pluriel, c’est le SEUL democratique de toute l’europe qui respecte le droit de tendance,
    et nous on parle au nom de notre tendance,
    pas au nom de qu’on n’ a pas voté
    nous ne sommes comptables que de ce que nous défendons : lire D&S depuis 23 ans, et critique nous la-dessus, et pas sur ce que nous avons combattu et refusé de voter
    nous avons refusé toute synthèse même et surtout celle du Mans en dec 2005 (que Mélenchon avait voté, lui… bien apres le « non » au referendum sur le TCE)

  21. Posted 26 septembre 2016 at 14:21 | Permalien

    ni l’un ni l’autre, c’est pour cela que je suis candidat figurez vous : votez pour moi

    je ne soutiendrai ni l’un ni l’autre

  22. Posted 26 septembre 2016 at 14:23 | Permalien

    mais mon vieux, quand on échoue vous échouez aussi,
    même au plan électoral quand le PS recule vous avez reculé encore plus
    vous êtes aussi incapables, incompétents, inactifs, en déroute, en échec, vous n’avez rien réussi de plus ni de mieux, vous dehors que nous dedans
    la seule question est est ce que vous avez tenté ?
    nous, oui !
    apres je prétends que nous bossons plus, inventons plus, produisons plus d’idées que vous, lisez D&S chaque mois depuis 23 ans vous en serez convaincus

  23. socrate
    Posted 26 septembre 2016 at 14:55 | Permalien

    il faut comprendre les gens.
    Ceux ci ont voté Hollande plus par repoussoir anti sarko que pour l’attirance envers la personne de F Hollande.
    Finalement ils se sont fait une raison et ont voté pour lui , un petit peu aussi par rapport a son  » programme de gauche » : mon ennemi c’est la finance ; je renégocierai le traité avec madame Merkel etc ….
    et au final rien de tout ça mais plutot des lois iniques qui visent le salariat tandis qu’en face on fait des cadeaux au medef…
    qui s’est opposé a ces lois ?
    quasiment pas d’élites du PS
    c’est la vérité
    alors penser attirer tous les millions de déçus du ps sur un remake de la primaire de 2012 qui est une farce qui n’engage en rien le candidat…..faut comprendre les gens.

  24. Posted 26 septembre 2016 at 15:24 | Permalien

    c’est faux le PS n’a vote ni la loi Macron ni la loi el khomri, et 30 % s’y est opposé franchement, nous
    et 30 % s’et opposé un peu, les aubrystes,
    et il y a toujours 5 % de valssistes au BN
    ceci dit le PS est responsable au moins par son dirigeant actuel, du « blairisme » qui règne
    nous cherchons faire comme corbyn

    et ca suffit, on veut ni remake de 2012, ni de Hollande, on veut battre hollande pour parvenir à une candidature unique de toute la gauche

  25. Lyonnais
    Posted 26 septembre 2016 at 18:52 | Permalien

    Il faut un certain culot pour oser dire que le PS n’a voté ni la loi Macron ni la loi El Khomri…
    C’est ce qui s’appelle jouer sur les mots.
    Ce n’est pas digne de vous M. Filoche.

  26. Posted 26 septembre 2016 at 18:57 | Permalien

    il faut un certain culot, mauvaise foi ou ignorance pour prétendre cela, nulle part a aucun moment aucune instance du PS n’a voté ni la loi Macron, ni la loi el khomri, c’est ainsi, c’est la V° république,
    car nul ne l’a votée dans ce pays… ni dans le parti, ni dans l’assemblée,

    j’ajoute@ que si le BN au moins du PS avait été saisi, les deux lois n’y auraient pas obtenu la majorité… donc ils ne l’ont pas saisi,

  27. 1956
    Posted 26 septembre 2016 at 19:05 | Permalien

    Hollande et son PS ont perdu toutes les élections depuis 2012.
    Hollande et son PS ont mis le FN en situation d’être au second tour avec une droite affirmée.
    Dans ce contexte, GF refuse d’admettre qu’une partie de la gauche et des salariés veuillent éliminer cette fois tout candidat PS et tout parlementaire PS aux motifs de leurs bilans et du mépris envers eux.
    « 49 fois NON, 3 fois dehors »
    D’ailleurs leur conception de l’union à tous reste celle de ce PS égemonique, « toute la gauche derrière le PS » même après 5 ans de trahisons.
    Et bien des français n’en veulent plus, vous pouvez toujours les insulter, plus rien n’y fera.
    L’histoire retiendra:
    les trahisons et l’entêtement de l’ensemble du PS,
    que votre sociale démocratie n’a rien de social (loi El Komhri) ni rien de démocratique (49/3)
    et que c’est le PS qui est le désastre de la gauche.
    On attendrait, au moins de la gauche du PS, un geste d’union envers les autres plutôt que des insultes et l’obligation de se soumettre à votre primaire.

  28. Posted 26 septembre 2016 at 19:13 | Permalien

    bien sur Hollande a perdu toutes les elections à cause de sa politique
    mais vous avez perdu en même temps, vous n’avez rien gagné ce qui démontre l’inanité de votre politique agressive et dénonciatrice envers les millions d’électeurs socialistes qui se sont abstenus

    le reste de votre post là c’est du blabla répété mille fois ici, par tous les gauchistes qui méconnaissent la réalité des rapports de force, de l’histoire, de la sociologie, du syndicalisme et des classes sociales réelles

    ensuite une primaire de toute la gauche et des écologistes, c’est justement l’offre unitaire qu’il faut saisir

  29. Gilbert Duroux
    Posted 26 septembre 2016 at 20:00 | Permalien

    GF : « nous avons refusé toute synthèse ».
    Alors là, il faudra nous expliquer. Tu as refusé toute synthèse au sein du PS qui serait, en effet, un brouet indigeste. Et tu prétends, pour des raisons électoralistes, qu’il serait possible de faire une synthèse entre Hollande-Valls-Besancenot-Mélenchon qui prendrait la forme d’une plateforme commune. Personne ne peux y croire. D’autant que le parti prétendument socialiste, en ne s’opposant pas à un gouvernement qui a fait la loi « travaille ! » et repris les propositions de l’extrême droite sur la nationalité, a tout fait pour que l’idée qu’il y a deux deux gauches se concrétise.

  30. Posted 26 septembre 2016 at 21:03 | Permalien

    demande bien a mélenchon pourquoi apres le TCE et le Non de 2005 il a fait synthèse avec hollande, demande lui, pas à moi, je (nous) me suis fait virer du Bn par Emmanuelli et Hamon six ans, de 2006 à 2012 a cause de cela

    oui nous ne défendons depuis 23 ans que ce qu’il y a dans D&S et ne sommes comptables que de cela, malgré les salauds assez cons et sectaires, pitoyables intellectuellement, inhumains et cons en genéral, et aussi nuls au terrain militant, dont le passe temps est de nous accuser ici et là de ce que fait la direction du PS

  31. sans ressources
    Posted 26 septembre 2016 at 22:13 | Permalien

    à GF 24 et 28
    il est vrai que tu joues sur les mots, alors mettons les choses au point, ceux qui ont voté tous les reculs étaient tous encartés PS, tu ne peux le nier, maintenant si le parti n’était pas d’accord, et d’un pourquoi il ne leur a pas retiré l’investiture et de deux pourquoi on a pas vu le PS dans la rue?
    et puis tu es victime d’un aveuglement certain, ou d’une automotivation, tu nous parles des millions d’électeurs socialistes qui se sont abstenus, mais comment tu sais tu qu’ils sont socialistes puisqu’ils se sont abstenus, comment peux tu t’accaparer leur intention de vote, tu n’en sais rien, et puis tu pourrais te demander pourquoi ils se sont abstenus et surtout pourquoi ils ne continueraient pas à s’abstenir vu le plat réchauffé que tu nous proposes

  32. Gilbert Duroux
    Posted 27 septembre 2016 at 2:19 | Permalien

    Tu ne peux pas dire en même temps que tu ne soutiens que ce qu’il y a dans D & S et demander à Valls et consorts de signer une plateforme commune élaborée à partir de tes propositions. Ça ne peut pas marcher. Tu dois bien t’en rendre compte, tout de même, qu’il y a une partie du PS qui est passée de l’autre côté.

  33. andré
    Posted 27 septembre 2016 at 7:01 | Permalien

    « oui nous ne défendons depuis 23 ans que ce qu’il y a dans D&S et ne sommes comptables que de cela »
    Mais non en temps que membre du BN du PS vous êtes co-responsable de ce qui se passe.
    Et soyez logique, si de l’intérieur du mouvement vous êtes impuissant à changer quoi que ce soit du PS, les gens à l’extérieur ont encore moins de pouvoir.
    Dans 3 mois, vous serez derrière Hollande, c’est votre droit en tant que membre de l’appareil, mais je comprends que si cette vérité vous gêne, elle ne vous autorise pas à insulter les autres qui ne pratiquent pas votre grand écart.

  34. socrate
    Posted 27 septembre 2016 at 8:54 | Permalien

    le ps n’a pas voté la loi Travail a cause du 49-3 certes
    mais combien de députés PS ont voté une motion de censure ?
    seuls les actes ont de la valeur ; les intentions de résister moi ça me suffit pas
    et pour moi l’essentiel du Ps a fait preuve de laxisme vis a vis du gouvernement .
    et c’est un euphémisme….
    jamais plus il faut apporter une voix pour un député ou un sénateur de cette mandature qui a trahi lui aussi
    car la primaire c’est une chose mais le choix des députés est aussi important
    et la on va avoir droit a un drole de combat de catch

  35. Clément Bernard
    Posted 27 septembre 2016 at 9:20 | Permalien

    Mélenchon et Laurent ont coulé le Fdg en 3 ans et demi, c’est quand même une belle victoire.Un candidat neuf chez les Insoumis !!!
    Dans toute ces réactions ultra militantes, je ne vois que du voter pour moi, sans se soucier de la grande masse des travailleurs qui tombent dans la précarité.
    Bonne continuation

  36. Janusz
    Posted 27 septembre 2016 at 11:53 | Permalien

    6%
    C’est, sur les deux tours, le % du corps électoral ayant participé aux primaires $ocialistes en 2012. 6% (c’est 9% aux US).
    Et à la fin ce sont les sondages et les bobos qui choisissent.
    Pour les restent les invectives, les insultes… du classique chez le fan club de Filoche.
    Filoche qui viendra faire les pleureuses sur les plateaux TV en accusant Mélenchon, mais jamais le P$ ce parti d’élus, loin des classes populaires et qui laissa passer toutes les merdes de Hollande, Valls, Macron & Co.
    Pitoyable…

  37. CRAYENCOUR
    Posted 27 septembre 2016 at 13:14 | Permalien

    Trop c’est trop; le PS a choisi Hollande comme candidat en 2012 et jusqu’à présent, il le soutient; le dernier congrès n’a pas réussi à le mettre en minorité; loin de là! donc le PS est responsable. DetS est une tendance du PS et a appelé à voter Hollande au 1er tour en 2012; donc vous êtes aussi responsables!
    Si en plus de cette mauvaise foi il faut subir tes insultes et se faire traiter de gauchiste, comme si c’était une tare ! Habituellement c’est à la droite et même à la droite extrême que l’on entend ce qualificatif comme une injure!!!

  38. Posted 27 septembre 2016 at 16:11 | Permalien

    n’importe quelle etude un peu sérieuse et méticuleuse te démontrera que les bureaux vote en majorité socialiste sont devenus en majorité abstentionnistes

    et pas seulement meme on a pu noter que le 6 dec 2015 nombre de voix communistes ou plus de gauche sont venus en renfort du PS contre la droite,

  39. Posted 27 septembre 2016 at 16:13 | Permalien

    si c’est parfait,
    Valls refusera mais ses soutiens et électeurs seront frappés par notre offre et eux, ils viendront,
    c’est ca que je recherche exactement
    je n’ai aucun préjugé sur les gens, je leur propose des plateformes c’est eux qui refusent et se minorisent,
    ca fait démonstration auprès de ceux qui les suivent tout en appréciant nos plateformes,
    vieille théorie trotskiste du front unique

  40. Posted 27 septembre 2016 at 16:15 | Permalien

    non on n’est pas co responsables, ce partie est pluriel, et quand je vote contre, mes amis aussi, on vote contre
    nul
    ne peut nous attribuer ce contre quoi on a voté, sauf a avoir une conception stalinienne des partis monolithiques

  41. Posted 27 septembre 2016 at 16:17 | Permalien

    zero deputes,
    pas un seul n’a vote la loi el khomri
    cette loi est un coup de force qui n’a été vote par personne, et le PS ne l’a pas votée

  42. Posted 27 septembre 2016 at 16:21 | Permalien

    n’importe quoi, les bobos, ca n’existe pas expression réac, du figaro
    3 millions de personnes c’est du réel, plus réel que l’auto-proclamé sur TF1, ou que l’appareil ou l’appareillon qui divise et provoque le désastre
    oui j’accuserais mélenchon s’il n’a pas fait ce qu’il faut a temps pour l’unité qui evite la défaite

  43. Posted 27 septembre 2016 at 16:24 | Permalien

    mais on eu mille fois raison de voter Hollande en 2012, nul ne savent ce qui allait exactement arriver, il fallait battre sarkozy
    oui, c’est une tare d’etre gauchiste, c’est meme une maladie infantile disait lenine
    meme la majorité du dernier congres du PS a Poitiers a vote qu’il fallait rétablir la hiérarchie des normes dans la droit du travail… et au BN, Valls n’a que cinq membre pour le soutenir, quand el khomri est venue au Bn sur 35 interventions, 33 étaient contre elle

  44. Posted 27 septembre 2016 at 17:22 | Permalien

    GF : « cette loi est un coup de force qui n’a été vote par personne, et le PS ne l’a pas votée ».

    C’est du sophisme. Quand l’abstention permet de faire passer une loi qu’on aurait pu empêcher en votant contre ou en déposant une motion de censure, c’est de la complicité. Assez d’hypocrisie.

  45. Hugo
    Posted 27 septembre 2016 at 20:24 | Permalien

    M Filoche,

    Pitié ne vous énervez pas ; j’ai que 18 ans et je n’aurai pas la répartie de vous répondre.

    Je voulais juste vous dire que jusqu’à aujourd’hui je vous trouvais sympathique et je m’interrogeais sur quel candidat Ps j’allai voter pour la primaire. Ma famille est Ps depuis deux générations. Mais depuis 2012 on soutient en majorité Mélenchon car vous ne vous rendez pas compte à quel point la trahison de Hollande est horrible à vivre pour les gens. Par exemple j’ai des dreads depuis 13 ans. Sous Hollande, je vous assure que le contrôle au faciès et encore pire que sous Sarkozy ! Je me fais constamment arrêté par la police qui me prennent pour « un terroriste ecologiste ». Imaginez qu’avant 2012 je n’avais jamais entendu ce mot. Et c’est sous hollande que je l’ai découvert… BREF je me disais que quand même au cas où JLM n’est pas élu, mieux vaut garder une seconde chance et choisir son candidat Ps. Et jusque là j’hésitais entre Lienneman et vous. Mais à la lecture de votre Blog, vous êtes tellement injuste avec Mélenchon qui nous comprend et nous représente si bien que soyez sûr que je n’irai pas voter voter à votre satané primaire. Très franchement, c’est perdu d’avance. Le peuple ne s’intéresse pas du tout à votre primaire : j’ai aucun ami ni aucune connaissance qui se sent concerner. Alors si vous voulez continuer d’exister politiquement, je sais même pas si ça vaut encore la peine, mais faites le autrement qu’en tirant des balles dans les pieds du camp des progressistes.

    Un jeune que vous avez définitivement déçu et qui sera bien heureux de voter la France Insoumise en 2017 parce que même contre le F-haine, il n’oserai pas voter ps et s’abstiendrais

  46. Pascal Etienne
    Posted 27 septembre 2016 at 21:42 | Permalien

    Question suscitée par le commentaire 21 de Gérard Filoche:
    Donc, si vous ne soutenez ni Montebourg, ni Hollande, qu’iriez-vous faire dans une primaire de toute la gauche, puisque pour cela il faudrait vous engager avec le vainqueur, qui pourrait bien être l’un des deux dans un tel suffrage censitaire où sondages et médias font le vainqueur (sans compter le pognon- qu’ils auront, eux!)
    Je suis bien plus sensible aux arguments d’Alexis Corbières, que d’ailleurs vous ne discutez pas ici…

  47. Posted 27 septembre 2016 at 21:48 | Permalien

    non,
    ne pas pouvoir censurer ce n’est pas la meme chose que de refuser de voter une loi

  48. Posted 27 septembre 2016 at 21:51 | Permalien

    je ne m’énerve pas, mais c’est mélenchon qui n’est seulement décevant mais mene la gauche au desastre
    que voulez vous nous ne sommes pas d’accord, pas du tout, donc pas la peine de me faire cette scène de vrai faux regrets,
    je combats pour l’unité de la gauche et pour un candidat unique, ca me mène a combattre le diviseur qui va nous obliger à choisir entre LR et FN le 23 avril

  49. Posted 27 septembre 2016 at 21:56 | Permalien

    faux nous avons réfuté entièrement alexis corbiere et son tres mauvais livret, il vous suffit de faire l’effort de lire l’article un peu en amont sur ce blog
    ensuite, hollande sera battu il est perdant et perdu, pourquoi tenez vous tant a le grossir, a le proteger a l’agiter comme un épouvantail, quand, il est en déroute, et qu’en même temps vous jouez a dire que mélenchon sera devant lui au 2° tour… ???
    nous ne craignons pas Hollande, nous ne ferons pas campagne pour lui, nous le combattons bien mieux que vous pour l’écarter,
    vous le savez et vous êtes hypocrite de chercher a faire penser le contraire,
    vous vous en servez, VOUS, comme d’un vis à vis, d’un faire-valoir, un miroir, vous le confortez vous lui permettez d’essayer de passer à de petites primaires en nous faisant tous perdre,
    tout ca pour servir l’ego vain et les calculs politiciens désastreux de VOTRE candidat,
    alors votre fausse question à son sujet ne nous interesse pas

    que faisons nous, nous ? il ne vous a pas echappé que j’étais candidat, je (nous défendons) défend donc un programme et une stratégie et jusqu’à nouvel ordre je (nous on) compte gagner

  50. 1956
    Posted 27 septembre 2016 at 23:14 | Permalien

    GF43:
    Vous avez bien résumé pourquoi le PS n’inspire plus aucune confiance à gauche :
    1/On annonce haut et fort que la majorité du PS est contre l’inversion de la hiérarchie des normes et contre la loi travail.
    2/Les parlementaires PS ne s’y opposent pas, ou à tour de rôle pour rester sciemment inefficaces.
    3/La régression sociale est votée.
    Ce qui permet à chacun d’échapper à reconnaître ses responsabilités.

  51. Posted 28 septembre 2016 at 0:36 | Permalien

    Tu ne réfutes rien du tout. Tu n’a que des arguments d’autorité à opposer à ceux, très pertinents, exposés par Corbière. Toutes les analyses, toutes les enquêtes montrent que les classes populaires, qui déjà s’abstiennent lors des « vraies » élections, participent très peu aux différentes primaires, contrairement aux CSP +, l’électorat naturel des socialos en peau de lapin. Il est également évident que les médias aux ordres jouent un rôle énorme dans le choix du « bon » candidat (Mélenchon a bien raison de dire que les médias dominants, c’est la deuxième peau du système). Et vous, contre toutes les évidences, vous essayer de faire croire que Mélenchon pourrait gagner.
    Chaque jour qui passe montre qu’il a eu mille fois raison d’éviter ce piège à c… dont vous vous faites le propagandiste.
    Je rappelle au passage, puisque Mélenchon est ta cible n° 1, que les Verts et le PCF refusent également de participer à ce piège à c…
    Fais toi une raison, il n’y aura pas une primaire réunissant la gauche et ceux qui ont trahi toutes les valeurs de la gauche.

  52. Posted 28 septembre 2016 at 7:12 | Permalien

    faux, les 3 millions de votants étaient en immense majorité des salariés sans doute à plus de 90 %
    je ne sais pas ce que toi et Corbieres appelez « les classe populaires » (sic) mais pour moi cette sociologie n’a aucun sens,
    comme tous les néophytes, vous avouez vous mêmes dans l’expression « les classes populaires » que vous ne savez pas ce que c’est,
    sinon pourquoi mettez vous un pluriel,
    combien y en a t il ?
    décrivez les ?
    impossible,
    car il n’y a que deux classes fondamentales dans notre pays, patronat et salariat, ceux qui achètent et ceux qui vendent leur force de travail, exploites et exploiteurs,
    le salariat c’est 93 % des actifs, et 98 % des salariés gagnent moins de 3200 euros,
    les jeunes sont des salariés en formation, les chomeurs des salariés privés temporairement emplois, les retraites vivent des salariés
    les « bobos » de Corbieres n’existent pas sauf dans la presse people et dans la legende de l’extreme droite, en fait il existe O,01 % de cadres supérieurs,
    et les 3,5 millions de cadres sont « prolétarisés » depuis longtemps, les salaires ont été compactés de 1 à 6 en 68… à 1 a 2,2 aujourd’hui
    ceux qui sont venus voter en 2011 ressemblent à l’électorat de gauche qui vient voter
    il n’existe pas davantage de classe moyenne en France, ou alors une très petite couche « d’indépendants » libéraux comme on dit et je ne parle pas là des VTC artisans ou auto-entrepreneurs misérables
    alors garde pour toi cette expression d’ignorant sur ‘l’électorat naturel des socialos en peau de lapin », (sic) elle traduit (mal) des vieux cliches de la sociologie bourgeoise charlatane orientée et nulle
    et là tu radotes en sus des mots forgés pour une cause indicible
    90 % de salariés venus voter en 2011, c’est le salariat, un échantillon plus mobilisé sans doute plus actif plus politisé et plus conscient que les autres, a un niveau de 3 millions, c’est fiable et non manipulable
    en tout cas, 3 millions c’est mieux que la poignée d’apparatchiks qui dirigent le PS ou le PG, le NPA ou le MRC… ou qu’un gourou autoproclamé sur TF1
    cette élection présidentielle est de toute façon un scandale mais quitte à la subir, je préfère limiter les désignations sous controle de 3 millions de personnes de gauche que de les laisser aux gourous autoproclames, les primaires s’avèrent un progres démocratique, une irruption des citoyens pour dire leur mot à temps avant d’être soumis au choix…
    avec le BN du PS un candidat de la gauche socialiste n’a aucune chance, avec des primaires il en a une, comme l’exemple de Corbyn vient encore de le prouver en Grande-Bretagne
    ensuite se plaindre de la manipulation des médias dominants est un cliché de niveau faible : évidemment qu’elle existe, évidemment qu’elle nuit et perturbe gravement, mais alors il faut boycotter l’élection entière !
    … ou essayer de se battre
    Verts et PCF ? les Verts ont été pour, c’est une bataille interne difficile qui les retient
    PCF ? il a été partagé Pierre Laurent était pour, et le vote a été 48 %, 52 % mais depuis, en refusant des primaires et en voulant une candidature unique, ils sont paralysés et condamnés a ne pas choisir
    je ne me ferais pas une raison et me battrais jusqu’au bout contre les arguments sectaires qui refusent une GRANDE primaire de TOUTE la gauche et des écologistes
    y compris contre Cambadelis qui veut la réduire a une petite primaire qu’il aurait en main, non unitaire, pour essayer d’y sauver le soldat perdu Hollande
    vous en refusant une grande primaire vous faites le jeu de Cambadelis et Hollande, donc de la division, donc du choix final tragique LR FN
    car s’il n’y a pas candidat unique, il y aura choix entre LR et FN nul ne peut le nier, refuser de le voir (ou mentir de façon grossière sur Mélenchon au 2° tour !!!)
    et personne de ceux là ne semble imaginer ce que ça va vouloir dire, dans les médias, dans l’idéologie, dans les choix politiques après…
    c’est là que les imbéciles qui s’auto-intoxiquent bêtement en survalorisant leurs oppositions à Hollande (et chacun sait si je combat sa politique orientée à droite, pro patronale) vont découvrir ce que sera la droite LR FN, et la destruction torrentielle de ce qui nous reste encore comme droits et libertés

  53. Posted 28 septembre 2016 at 7:26 | Permalien

    dit comme ça c’est vrai

  54. Lyonnais
    Posted 28 septembre 2016 at 7:31 | Permalien

    Monsieur Filoche, au cas où tout cela vous aurait échappé voici les raisons pour lesquelles un très grand nombre de français refusent d’apporter leurs voix a un candidat PS quel qu’il soit :

    https://www.bilan-ps.fr/liste

  55. Posted 28 septembre 2016 at 7:57 | Permalien

    mais nous avons fait un bilan détaillé chaque année de hollande depuis quatre ans, cf D&S mensuel en général a chaque mois de mai
    et ils ont été reproduit sur ce blog

  56. Posted 28 septembre 2016 at 8:17 | Permalien

    ABDOULAYE, UN ETUDIANT SANS-PAPIER ET OPPOSANT POLITIQUE QUI RISQUE L’EXPUSION

    Originaire de Guinée, Abdoulaye est étudiant à Paris 1. Il a fui son pays en 2013 après avoir reçu des menaces de mort car il est membre du principal parti d’opposition et a co-organisé une grande marche pacifiste fortement réprimé en avril 2013. Menacé de mort pour au fond avoir demandé, simplement, plus de démocratie et de liberté. Il est arrivé en France il y a quelques mois et mal conseillé, il n’a pu déposer de demande d’asile, la Préfecture de Créteil lui disant toujours de repasser un autre jour. A la suite d’un contrôle d’identité, il s’est fait arrêter à Gare de Lyon le mardi 13 septembre 2016. Actuellement en Centre de rétention administrative, il risque l’expulsion dans les tous prochains jours, et donc une répression politique mortelle.
    C’est un problème humain évident, mais aussi un problème politique. Car quel est ce pays qui s’attaque aux plus faibles plutôt qu’aux quelques nantis qui s’enrichissent sur notre dos ? On a pas voté pour ça !
    Une mobilisation étudiante se construit et j’en suis totalement solidaire. J’invite aussi les autorités à lui délivrer un titre de séjour afin qu’il puisse rester en France. Tel est son souhait.
    N’hésitez également pas à signer la pétition du Collectif de soutien : chn.ge/2cQMpaz

    Lundi 3 octobre prochain à 18h30 va être organisé un rassemblement de soutien devant le Centre de rétention administrative de Joinville où il est détenu. Allons-le soutenir, il compte sur nous.

    Plus d’informations sur la page @RUSF Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

  57. Posted 28 septembre 2016 at 13:27 | Permalien

    Ainsi donc, « classes populaires », ça n’a pas de sens pour toi. C’est une insulte à Pierre Bourdieu et à ses épigones, qui ont très bien défini ce que recouvrait cette notion sociologique.
    On trouvera, en cliquant sur le lien ci-dessous, un article d’Alain Accardo, qui en parle et qui explique que les principaux partis, et notamment le PS, s’en sont éloignés, des classes populaires, eux qui voudraient une démocratie sans le peuple. On ne pourra pas soupçonner Accardo d’être un dévot mélenchonnien (comme tu accuses tous ceux qui t’apportent la contradiction, quand tu ne les insultes pas) puisque lui aussi en prend pour son grade :
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5215

  58. Posted 28 septembre 2016 at 16:37 | Permalien

    non, nul ne definit « les classes populaires » pourquoi il y en a combien ?????
    par contre le salariat je sais,

  59. Posted 28 septembre 2016 at 18:15 | Permalien

    L’exploitation ne se résume pas au salariat. Les auto-entrepreneurs, par exemple, s’auto-exploitent parce qu’on leur a fait croire que c’était une façon de s’en sortir. Et bien entendu, le parti dit socialiste au pouvoir encourage les chômeurs à « créer leur entreprise » avec des mesures provisoires comme les exonérations de « charges » les premières années. L’ubérisation à la sauce Macron, c’est aussi un mauvais coup des socialistes.
    Tous ceux qui se font avoir ne sont pas des nantis, même s’ils ne font pas partie du salariat.
    Les petits artisans ne sont pas non plus forcément des nantis. Ton logiciel est dépassé.

  60. Posted 28 septembre 2016 at 18:23 | Permalien

    La notion de « classes populaires » est une notion sociologique qui n’est plus contestée par personne. Les définitions ne manquent pas, comme par exemple ici :
    http://www.changement-egalite.be/spip.php?article2338
    Ça ne s’oppose pas à la lutte des classes, qui suppose d’avoir une conscience de classe.

  61. Posted 28 septembre 2016 at 18:30 | Permalien

    je ne sais pas qui n’est « personne » , je ne le connais pas
    mais je ne sais pas pourquoi M. Personne met au pluriel « les classes populaires » combien y en t il ?
    pour moi, il y a deux classes, le salariat et le patronat
    lire « salariés si vous saviez… » de 2007 Ed. la decouverte

  62. Posted 28 septembre 2016 at 18:34 | Permalien

    il y a 93 % de salariés parmi les actifs,

    et 7 % d’indépendants est-ce ceux dont tu parles ?

    je ne comprends pas ton post

    de quel logiciel tu parles ?
    tu veux me dire que les indépendants ne sont pas tous riches, c’est sur, une partie d’entre eux sont plus misérables que le bas du salariat

    mais quel était le sujet ? de savoir si « les bobos envahissaient les primaires du PS » ? … non, mille fois non, y’a pas de bobos, et pas de classe moyenne,

    et il y a une seule grande classe sociale, le salariat qui vend sa force de travail
    l’autre classe l’achète
    t’en vois une troisième toi ?

  63. Naïm
    Posted 28 septembre 2016 at 20:20 | Permalien

    Franchement ça manque de sérieux vos propos. Qu’importe même que vous ayez raison, qu’il n’existe réellement qu’une seule grande classe sociale, celle des salariés, ce n’est pas ça qui déterminera les votes.
    La classe moyenne, petite bourgeoise existe, même si elle se précarise. Il faut être sacrément aveugle pour ne pas voir qu’elle se considère comme n’appartenant pas à la même classe que les plus précaires.
    Cela détermine sa façon de voter, parce qu’elle considère qu’elle a trop à perdre pour prendre des risques. Alors elle vote pragmatique, le moins pire, le plus certain de gagner, le plus réaliste par rapport au monde dans lequel on vit. Bref elle vote en fonction des sondages.

    Vous avez vu ce qu’ils donnent actuellement? Hollande et Montebourg loin en tête, vous à 3%!
    Alors vous pouvez bien dire que Corbière se trompe, en attendant les résultats lui donneront raison!

  64. Posted 28 septembre 2016 at 21:46 | Permalien

    Il me semble que « le salariat » n’est pas vraiment une classe homogène. Entre un ouvrier au SMIC et un cadre à 3200 € par mois, on n’a pas les mêmes difficultés, ni la même façon de voter.
    Le PS ratisse plutôt dans la partie « haute », pas de chance c’est aussi celle qui va voter aux primaires pour Hollande.

  65. Posted 28 septembre 2016 at 21:57 | Permalien

    le salariat n’a jamais été aussi homogène de son histoire, les salaires ont été compactés depuis 50 ans, il n’y a plus de différence cols blancs et bleus, etc. l’exploitation s’est densifiée,
    j’ai fait un livre théorique entier la-dessus, « salariés si vous saviez… »

    mais c’est vrai, le salariat ne le sait pas, c’est donc une bataille théorique aux effets très pratiques

    les ennemis du salariat passent leur temps a démontrer son heterogeneité, et à la cultiver comme Strauss-Kahn… qui concluait a sa mort, et a son intégration dans le capitalisme (cf la flamme et le cendre 2006)
    les défenseurs du salariat passent leur temps à lutter pour le rendre conscient et homogène, j’en suis

  66. Posted 28 septembre 2016 at 22:04 | Permalien

    Franchement vous écrivez sans connaitre ni avoir réfléchi

    il n’existe ni de petite bourgeoisie, (c’était du temps de marx au 19° ou dans des sociétés moins développées que la notre) ni de « classe moyenne » nul n’est capable de les décrire ni de les cerner
    il n’y pas de « centre » politique non plus

    la salariat est LA grande classe sociale de notre pays, l’unifier c’est gagner le pouvoir , le diviser c’est courir a l’èchec voila le fondement théorique de ma resistance a l’ephémere mélenchon

    il y a un milliard de salariés de plus sur la planète depuis trente ans, l’economie informelle recule partout sauf dans la tete a macron

    je n’ai jamais été ministre, ni notable, toujours fils d’ouvrier et ouvrier et je figure sur le tableau de la course c’est déjà énorme, je résiste, je lutte, je ne lâche rien, ca paiera,

    ferme pour l’unité de la gauche : ca va croiser un sentiment archi majoritaire, contre tous les gourous et tous les médias il n’y a pas d’autre voie

  67. Naïm
    Posted 28 septembre 2016 at 22:34 | Permalien

    Vous ne voulez pas comprendre, c’est dingue.
    Ca vous échappe qu’une partie de la population, qui possède encore suffisamment pour vivre correctement, n’accepte pas l’idée de faire partie du même corps social!

    Qu’importe qu’elle ait tort et que ce soit de l’imaginaire, ça compte l’imaginaire en politique! Tant qu’elle pense qu’elle pourra se maintenir, voire qu’elle pourra monter dans la hiérarchie sociale, cette part de la population votera toujours pour l’ordre et la sécurité. Et donc jamais pour la vraie gauche, parce qu’ils sont bien conscients qu’une politique pareille générera de gros rapports de force et un futur incertain. Et l’incertitude, ça leur fait peur. C’est moins le cas quand on a de toute façon plus rien…

    Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur. Cela taraude donc toute la classe sociale du bas en haut du salariat
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/29/un-sans-abri-sur-dix-est-diplome-de-l-enseignement-superieur_5005137_3224.html#GYCRs7hPOvoproZx.99

    Vous prétendez que je parle sans connaître ni réfléchir, ça me fait marrer. Vous avez pas dû en croiser beaucoup de ces cadres sup qui méprisent les pauvres alors que c’est ce qui leur pend au nez.
    Et vous pensez qu’en disant simplement « unité de la gauche! », ces gens vont changer leur rapport au monde!

  68. Posted 28 septembre 2016 at 23:06 | Permalien

    Carlos Ghosn, le PDG de Renault, est un salarié. Comme ses collègues patrons des entreprises du CAC 40. Considérer le salariat dans son ensemble comme une seule classe n’a pas de sens.

  69. Posted 29 septembre 2016 at 7:18 | Permalien

    ca c’est la « réponse » creuse et stupide, inventée notamment par les réactionnaires pour dissuader les salariés d’être unis, or 98 % des salariés gagnent moins de 3200 euros nets,
    les cadres salariés sont O,O1 % des cadres, cette poignée là ne change évidemment rien a l’analyse du salariat dont la définition est simple et rédhibitoire « n’avoir que sa force de travail a vendre »
    le salariat dans son ensemble est LA classe révolutionnaire, elle est majoritaire et puissante, homogène et capable de prendre le pouvoir si elle s’unit

  70. Posted 29 septembre 2016 at 7:26 | Permalien

    vous vous acharnez contre les nôtres,
    mais les nôtres n’ont que leur force de travail à vendre, c’est leur point commun, 93 % des actifs, dont 98 % gagnent moins de 3200 euros, 85 % en CDI etc même 95 % de CDI entre 29 ans et 54 ans, tendance aux mêmes conditions de travail, même exploitation, même menace sur l’emploi, même menace sur le droit du travail qui concerne 100 % des salariés

    il n’existe pas de « vraie « gauche » c’est une bêtise crasse inventée par des sectaires pour s’auto-valoriser, il n’existe qu’une gauche et un seul salariat,

    fils d’ouvrier et d’aide soignante, mari d’infirmière, j’ai travaillé moi-même dans 12 boulots différents pendant plus de 15 ans et j’ai visité 9 à 10 000 entreprises à fond, j’en ai vu des situations et des cadres, d’ailleurs il existe 3,5 millions de cadres à tendance fortement et de plus en plus prolétarisés, et seulement quelques dizaines de milliers de cadres « supérieurs » dits « autonomes »qui ne sont pas de droit commun,

    Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur. Cela taraude le haut du salariat comme le bas du salariat
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/29/un-sans-abri-sur-dix-est-diplome-de-l-enseignement-superieur_5005137_3224.html#GYCRs7hPOvoproZx.99

    oui vous parlez sans savoir, sans étudier, pour nier la réalité de notre classe sociale (pourquoi ????) , et la nécessité de la rassembler

    hors du salariat il existe 7 % d’indépendants, chouchous de Macron, mais dedans il y a plusieurs millions d’artisans, d’auto entrepreneurs pauvre et paumés qui s’auto-exploitent, et il y a des patrons, médecins, consultants, commerçants, agriculteurs, groupe non homogène donc, il faut leur supprimer le RSI et les faire entrer tous à la Sécu, la moyenne des salaires des patrons est de 4500 euros,

    il existe 1,2 million d’entreprises, mais comme chez les poissons, il y a les requins et les sardines
    1000 entreprises font 50 % du PIB, elles décident de tout, tout, tout et font travailler 3,2 millions de salariés
    1 million d’entreprises de moins de 11 salariés, son travailler 4,2 millions de salariés mais ne décident rien et subissent tout
    97 % des entreprises ont moins de 50 salariés (pas de CE, pas de Ds, pas de CHSCT…)
    200 000 entreprises font le reste des 17,5 millions de salariés, du privé, et sont entre 11 et 1000 salariés
    ces PME PMI ETI pour 80 % d’entre elles sont sous-traitantes des grandes, et même 50 % n’ont qu’un seul donneur d’ordre donc sont « externalisées » des grandes qui décident totalement de leur sort
    5 millions de fonctionnaires et assimilés dont 900 000 précaires, et un pourcentage de cadres plus élevés, (pareil, un très petit nombre de cadres « supérieurs », des dizaines de milliers) près de 50 %, mais le statut de la fonction publique est attaqué comme le statut du code du travail

    lire « salariés si vous saviez… » ed la decouverte

  71. Posted 29 septembre 2016 at 7:59 | Permalien

    Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur. tout le salariat est taraude par les attaques de la finance, du bas en haut
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/29/un-sans-abri-sur-dix-est-diplome-de-l-enseignement-superieur_5005137_3224.html#GYCRs7hPOvoproZx.99

  72. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 10:39 | Permalien

    Je pense que le clivage gauche-droite est terminé depuis longtemps. S
    Si vous êtes un lecteur attentif de jean claude miches, vous devriez savoir que la gauche a toujours été pour le capitalisme dans le sens de la gauche bourgeoise; Le socialisme n’a jamais été mis en oeuvre, enfin du moins le socialisme originel.

    Il convient dans ce cadre de ne pas aller se fourrer dans des primaires que vous perdrez d’avance, maismarchez indépendamment en tentant de nouvelles choses.

  73. Posted 29 septembre 2016 at 11:30 | Permalien

    jamais il n’y eu autant de raisons d’opposer gauche et droite, classe contre classe,

  74. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 11:52 | Permalien

    Faux M. Filoche; La gauche et la droite représentent la même pièce mais ont 2 faces différentes mais au final ont un but en commun: la destruction du code du travail et l’élargissement du libéralisme sauvage.

    Si vous parlez de gauche dans le sens lutte ouvrière, il convient quand meme, et malheureusement, de dire que celle-ci a été écrasée par des nuisibles technocrates bourgeois.
    Si vous restez dans ce clivage, personne s’en sortira et le libéralisme triomphera au profit de la finance.

    Je rappelle que benjamin constant était de gauche et un libéral convaincu sur le point eco. C’est tiers qui a écrasé la commune; Et ils étaient de gauche. Ce qui n’enlève rien à la droite des affaires de Sarkozy et juppé.

  75. Posted 29 septembre 2016 at 12:12 | Permalien

    arrêtez ces bêtises, svp
    c’est la meme chose depuis un siècle,
    lenine parlait déjà de lloydgeorgisme a propos du labour en 1910
    il parlait de parti ouvrier bourgeois,
    il y a toujours eu des appareils dans la gauche qui ont détourné ou trahi les attentes de leurs bases sociales,
    et parfois ces memes appareils étaient obligés de céder aux dites bases sociales, ca dépend du rapport de force
    en 36
    en 45
    en 68
    et parfois c’est Blair parfois c’est Corbyn
    parfois c’est jospin et parfois c’est hollande .. tout dépend de l’occupation des rues et ou des entreprises
    je suis pour l’unité de la gauche contre la droite
    avec la droite tu as tout ce qu on ne veut pas
    avec la gauche tu peux avoir ce que tu veux si tu te bats… sinon elle cede a la droite

  76. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 12:18 | Permalien

    Il n’y a pas de betise à voir. Vous niez la réalité. La gauche ouvrière et le socialisme originel a toujours été écrasé. Ecrasé par mitterand, écrasé par hollande.
    Allez (re)lire jean claud emichéa et michel clouscard dans ce cadre. Le libéralisme est aussi de gauche, c’est un libéralisme culturel mais il est de gauche; Il ne faut pas nier ces 4 familles de gauche comme il existe 3 familles à droite.

    La gauche et le socialisme n’ont rien à voir, vous le savez très bien.
    Un peu comme marx et les marxistes et la célèbre phrase de marx qui dit « tou ce qu je sais, c’est que je ne suis pas marxiste ».

    Tout a été détourné.
    Les gens veulent sortir du clivage gauche droite. Vous resterez toujours perdant malgré vos bonnes idées en restant dans ce clivage.

  77. Posted 29 septembre 2016 at 12:23 | Permalien

    on est en radical désaccord, pour moi la gauche c’est le salariat et celui ci est exprimé de façon déformée par 19 partis de gauche et 8 syndicats, qui comprennent au moins 30 orientations en leur sein
    ne pas partir de la c’est être hors sol, sans base, niant la vie militante organisée, et sans entrainer associer, dépasser, recomposer ces partis, groupes, associations, syndicats, rien ne se produira de victorieux

    un point m’intrigue : vous ne parlez pas de la pire et plus violente des contre révolutions qui a écrasé le parti bolchevik et la III° internationale ni des ravages qu’elle a provoqué dans le monde entier seulement de la social democratie (II° internationale ?), est ce par négligence ou manque de temps, une phrase aurait suffi, non ?

  78. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 12:29 | Permalien

    Non du tout, on n’est pas en désaccord sur le constat. On est en désaccord sur qq principes philosophiques et sur le principe de comment en sortir.

    Il faut déjà fair elle distinguo des gens de base del’élite dirigeante.

    Question: bcp de réformes libérales ont été effectuées sous la gauche.

    Et je dirais meme qu’on traverse au delà des crises économiques, une crise de civilisation, notamment du matérialisme.
    C’est comme incroyable que 23 millions de salariés n’arrivent pas à se mettre d’accord.
    Car le vrai enjeu mtn c’est de sortir de ce matérialisme de merde. Et ça ça été la grande victoire du capitalisme de rendre les gens capitalistes, notamment les moins aisés.

    Puis il faut aussi ben distinguer quel peut y avoir des points communs entre un petit patron et un salarié qu’entre deux salariés à valeur égale.

  79. Posted 29 septembre 2016 at 12:33 | Permalien

    DSK et les couches moyennes « La flamme et la cendre »

    A propos de « La flamme et la cendre », réflexion sur le salariat… (2002)
    Que dit DSK, dans son livre, sur les classes sociales ?
    En gros, le livre se veut théorique, explique que notre société est dorénavant structurée en un grand corps central, une grande couche moyenne… composée des salariés.
    Il n’y aurait plus qu’environ 20 % d’exclus, de chômeurs en fin de droits, et non ré-insérables, de Rmistes, de travailleurs pauvres et précaires, de marginaux sociaux. Cette catégorie de pauvres et d’exclus serait l’ancien prolétariat révolutionnaire, le résidu de la division en classes antagonistes, cette ultime partie du peuple surexploitée et humiliée.
    Il faut, dit DSK, avoir une politique adaptée à cette couche sociale écrasée, il faut la réintégrer au maximum de façon volontariste, et, pour cela prendre courageusement des mesures humanitaires, économiques et sociales, pour lesquelles elle n’a plus les forces de combattre par elle-même. Car, bien sûr, cette couche d’exclus, ne vote pas et ne lutte guère, elle est dépossédée de la puissance d’agir socialement, la droite l’ignore à cause de cela, elle ne fait plus peur, il n’y a pas de risque de révolution à cause d’elle.
    Cependant les socialistes, parce qu’ils sont socialistes, doivent s’en préoccuper et soulager sa misère, l’aider, diminuer l’impact qu’elle a, malgré tout en tirant la société vers le bas, en menaçant son bien-être et son équilibre général.
    Sans doute, faut-il mettre en place la Couverture maladie universelle, et la couverture-logement universelle. Sans doute faut-il lutter en priorité contre le chômage. Sans doute, faut-il faciliter les mesures de réinsertion, de formation sur toute la vie.
    La partie volontariste de la politique, c’est de donner la main à ces exclus. Cette politique qui en résulte peut même prendre des formes « communicantes » spectaculaires : « zéro SDF. »
    Alors que sont les larges couches moyennes de DSK ?
    Simple comme bonjour : il y a 88 % de la population active qui est salariée. L’éventail des salaires est entre 1 et 3 pour l’essentiel, 9 contrats sur 10 sont à durée indéterminée, mais pour DSK, c’est là ce qui constituerait… la « grande couche moyenne centrale ».
    Car selon DSK, ce salariat bénéficie des bienfaits du système (capitaliste) et ce qu’il veut, ce à quoi il aspire, c’est à en bénéficier mieux, davantage.
    Le salariat est intégré, il n’est pas opposé au système, il s’y fond, il n’y est pas hostile, au contraire il le veut plus rentable, plus efficace… Voilà le nouveau boulot des socialistes en dehors de l’aide aux exclus.
    L’horizon du système capitaliste est indépassable. Ce que doivent faire les socialistes, c’est donc faire mieux marcher l’industrie, le commerce, les échanges, l’innovation, la production, c’est rendre le capitalisme meilleur, afin de satisfaire les souhaits fondamentaux de cette grande couche sociale moyenne qui ne demande que cela.
    C’est vrai que le salariat est le grand corps social dominant :

    Évidemment, le changement social fondamental de toutes ces dernières décennies, c’est le développement de la puissance économique et sociale du salariat !
    Au début du 20° siècle, nous avions 3 millions de salariés, en 1945, il y avait 50 % de la population active qui était salariée, et aujourd’hui il ne reste plus, parmi les actifs, que 12 % de non salariés. Le contrat de travail est devenu la norme sociale dominante. Nous sommes un pays de salariés : il y en a 15 515 703 dans le privé et 5 500 000 dans le public et para public. Les socialistes devraient effectivement être le parti des salariés : PS, parti socialiste, PS, parti des salariés.
    Rien à voir avec la France paysanne de la 3° République, encore moins avec celle de la Commune.
    Rien à voir non plus avec la révolution russe, bannissez toutes les confusions de vos têtes !
    Ce ne sont plus les paysans, les libéraux, qui sont majoritaires mais ceux qui sont liés par un contrat de travail et qui n’ont que leur force de travail à vendre !
    Ce ne sont pas, non plus, les « télétravailleurs » libéraux, free-lance, les atypiques, flexibles, ou « indépendants » rêvés par certains…
    Le salariat ce n’est ni les exclus, ni les free-lance, ni les précaires, ou « sans statuts », les « mobiles », au contraire, il y a un droit du travail, il y a encore 8,5 CDI sur 10, la durée des CDI (nous avons bien dit CDI, contrat à durée indéterminée) s’allonge, elle est passée de 10,5 ans à 11, 4 ans ! Même si la précarité augmente et menace, elle est, fort heureusement encore minoritaire.
    Mais ce corps social dominant est en confrontation avec le système :

    Mais le salariat n’est pas intégré au système capitaliste contrairement à ce que dit DSK, il n’est pas une « grande couche moyenne », il est LA couche spoliée, subordonnée, surexploitée du système.
    Les inégalités se creusent et c’est la faute au système qui ne peut les résoudre. En vérité, il n’y a pas de « couche moyenne », il y a ceux qui possèdent et contrôlent les moyens de production, les 5 % de la population, les employeurs, actionnaires, rentiers, libéraux qui possèdent 50 % du patrimoine du pays. Si l’on veut simplifier : il y a 15 à 20 % d’exclus, 75 à 80 % de salariés, et 5 % de possédants.
    Ceux qui produisent toute la richesse de ce pays, ce sont les 75 à 80 % de salariés, et pourtant ils n’en reçoivent qu’une part minoritaire, trop limitée, ils sont menacés de chômage en permanence, ils sont stressés, soumis à des cadences de plus en plus fortes. On leur fait du chantage à l’exclusion. Il n’y a plus de « coupure » entre « cols blancs » et « cols bleus », entre industrie et services, les cadres sont « prolétarisés », les « employés » aussi, autant sinon davantage que les « ouvriers », quelles soit leur qualification. Tous sont diversement exploités et concourent à l’extraction de la plus-value. Pour des salaires qui baissent alors que le capital ne cesse de spéculer, de fructifier sauvagement, éhontément.
    Un salarié sur deux gagne moins de 8 600 F. 14 millions de salariés gagnent moins de 10 000 F. 17 % des salariés sont des « travailleurs pauvres ». 9 % sont des précaires. Même les cadres ont vu leurs salaires baisser et 98 % des salaires sont inférieurs à 21 000 F. D’où le fait que le salariat est adversaire objectivement du système qui l’exploite.
    Alors n’écoutez pas DSK, ni « le socialisme des pauvres », ni celui des « couches moyennes » par contre parlons du salariat, massif, nombreux, adressons nous à lui comme il l’attend de nous :
    Le « montage », qui tient lieu d’analyse sociologico-politique de DSK ne tient pas : il reviendrait à marginaliser l’idéal socialiste, à le réduire à une charité d’une part, à une recherche de rentabilité rationalisée d’autre part, et il prétend qu’il n’y a plus de force sociale pour imposer un vrai changement.
    Faux ! Nous sommes en France le pays de deux grèves générales en 30 ans, celle de 68 et celle de novembre décembre 95. Deux gréves où le salariat a montré sa puissance. Les 400 000 de Barcelone et les 3000 000 de Rome montrent aussi que le salariat européen est fort et sait, saura se faire entendre. Ces grands mouvements de grève et de mobilisation sont des prémices, comme Seattle, ou Porto Alegre. Il y a majoritairement dans le grand salariat, des exigences croissantes d’une rupture avec le systéme libéral, le salariat des pays riches est le mieux, placé, le plus nombreux, le plus conscient, le plus cultivé, le plus capable techniquement, économiquement, démocratiquement pour le faire savoir.
    Pour reconstruire la gauche, il faut gagner les voix du salariat, en le comprenant, en le rassemblant, en le mobilisant. Ce qui compte, ce sont les salaires, les retraites, la santé, l’éducation, le droit du travail… Des mesures phares pour le salariat. Il faut redistribuer les richesses, ne pas laisser aux actionnaires, aux 5 % de rentiers-actionnaires-spéculateurs, le pouvoir. Il faut s’opposer au Medef, pas le prendre dans le sens du poil en feignant de croire que ce sont de bons amis, mais mal informés, et qu’on va faire mieux qu’eux. Il faut tenir le langage de la transformation sociale.
    Gérard Filoche (écrit et publié en 2002)
    lire aussi dans « Salariés si vous saviez… » Ed. La Découverte »

  80. Posted 29 septembre 2016 at 12:40 | Permalien

    Encore et encore sur la nature de classe du PS :
    Tout parti a une « nature de classe ». A ne pas confondre avec sa ligne politique. Parti républicain et parti democrate aux USa sont tous deux des « partis bourgeois » aucun des deux n’est le produit du mouvement ouvrier, ni situé a gauche. Ce n’est pas le cas en France, il y a deux camps : la droite est composée de l’UMP, d l’UDF, du FN. La gauche est composée du PS, du PCF, et d’autres partis, EELV, PG, MRC, NPA, LO… Un parti s’analyse au moins selon cinq critères : sa genèse historique et origine de classe, sa continuité organisationnelle et programmatique, ses liens avec le salariat, ses liens avec les syndicats, sa place dans les luttes sociales. Du point de vue de ces critères, la nature de classe du PS est hors de doute. Tenez, lisez le livre fait et édité par le PS lui même lors de son centenaire 1905-2005. (Lire aussi « Mai 68 histoire sans fin » qui est aussi le récit d’une expérimentation militante sur 30 ans entre 1964 et 1994 a propos de cette question).
    Des camarades venus du PS, qui y ont milité sincèrement de longues années sont devenus parfois, les plus hostiles à ce parti. On peut comprendre leurs impulsions, mais il reste nécessaire d’éduquer, de préciser, de d’analyser la situation concrète.
    Ils ont droit de changer d’avis, je ne les conteste pas… Mais pas forcément de sauter de l’autre côté du cheval. Pourquoi tomber dans un excès inverse ? Car on peut vouloir adopter une autre stratégie sans tomber dans l’erreur de manquer complètement d’analyse à propos de l’ancienne au sein du PS. Croire qu’il vaut mieux agir hors du PS pour « peser » n’implique pas forcément que ce parti à changé de nature (quand, comment ?) ou qu’on s’est trompé sur la nature de ce grand parti… de gauche. Et dès lors, il vaut mieux respecter ceux qui continuent…non ?
    Le PS, écrit un interlocuteur, ne serait pas « le parti de la classe ouvrière ». Certes d’ailleurs aucun parti n’a représenté jusque-là, à lui seul, la classe ouvrière ». D’abord il vaut mieux dire à ce jour, le « salariat » c’est une meilleure expression que « classe ouvrière » (vu qu’il y a 6 millions d’ouvriers dont 2 millions d’industrie sur 23 millions de salariés actifs et… (lire « Salariés si vous saviez… » Ed. La Découverte)
    Ensuite, le mot « représente » est en effet discutable : il y au moins 19 partis de gauche qui prétendent « représenter » le salariat : sans doute une partie de tous le « représente »… Le salariat est à la fois unique et divers… Il n’y a qu’un salariat, il ne devrait y avoir qu’un parti. Il n’y a pas « deux gauches » de nature différente ? Réforme et révolution ne s’opposent pas. Mais il n’y a pas non plus « unité de pensée », il y a des courants, des sensibilités diverses. Démocratie ! Il faut accepter de reconnaître les sensibilités qui existant dans la gauche… et dans chaque parti, y compris le PGbien sûr. On pourrait être tous dans le même parti.
    Je comprends (sans les approuver) ceux du PS qui ont rompu avec l’idée qu’il faut « peser » en priorité au sein du PS, Mais qu’ils ne « cartonnent » pas violemment et de façon obstinée, en priorité, ceux qui, comme D&S, la défende toujours. Ainsi il y a aussi 8 syndicats : tous sont représentés dans les 8 partis de gauche et tous aussi sont représentés dans le PS. Même si parfois la direction de la CFDT parait avoir plus d’influence dans la direction du PS, elle n’est pas seule, la CGT fut parfois applaudie davantage (lors du congrès de Dijon de mai 2003) lorsque François Hollande appelait encore à une retraite à 60 ans à taux plein

  81. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 13:36 | Permalien

    Justement!! quels points communs entre un laicard de cheminement et l’extreme gauche libérale de besancenot? entre l’ancien résident du FMI ou pascal lamy et le créateur du CERES??

    aucun
    Le clivage est de l’ordre du libéralisme. Le clivage gauche droite est dépassé depuis très longtemps; Vous niez la dimension profonde du libéralisme malheureusement

  82. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 13:37 | Permalien

    Le militantisme étant une des formes les plus concrètes de ce libéralisme et de ce conditionnement; Au fonds, l’anarchie, la vraie restera la meilleure forme de gouvernement possible, et où les robert macaire ne verraient pas le jour.

  83. Posted 29 septembre 2016 at 13:39 | Permalien

     » Il n’y a qu’un salariat, il ne devrait y avoir qu’un parti »

    Ça c’est la meilleure.
    Au hasard le PS comme parti unique ?

  84. Posted 29 septembre 2016 at 13:50 | Permalien

    parfaitement !

    nous sommes pour un seul grand parti de toute la gauche, avec droit de tendance, et un fonctionnement démocratique, qui ne donnerait a coup sur pas la majorité à l’actuelle direction du PS (qui siege en marge a l’extreme droite de la gauche), mais a une direction « au coeur de la gauche »

  85. Posted 29 septembre 2016 at 13:50 | Permalien

    Rien de grand ne s’est jamais fait dans le monde sans militant. A l’origine de tous les progrès sociaux, il y a un geste engagé. Ceux qui vont courageusement à contre courant arrivent souvent avant les autres, pourvu qu’ils aient une ambition sociale universelle. Non pas au nom d’une vocation avant-gardiste, mais du simple fait qu’ils expriment de façon vivante les aspirations de millions d’humains semblables à eux.
    Le monde entier se souvient de Spartakus mais pas du nom du gouverneur qui l’a supplicié. La Commune de Paris est célèbre dans le monde entier, Thiers est révélé traître à son pays. Trotski fut paria et assassiné mais c’est Staline qui est banni par l’histoire. Le nom de Jean Jaurès est couvert de gloire, son assassin Vilain a mal fini. Guevara est célébré, son assassin, couvert de lie. Le nom de Mandela l’a emporté sur celui du fondateur de l’apartheid.
    La force des militants c’est de renverser les exploitations et les oppressions, en partant de peu. Le courage et l’opiniâtreté sont leur lot. Humbles ou célèbres, ils comptent finalement toujours plus dans l’histoire des sociétés humaines que les César, les Empereurs, les Caudillo. Il y a toujours eu des Jacquou le croquant, des sans-culottes, des communards, des résistants, des syndicalistes, des indignés. Toutes celles et ceux qui luttent contre l’exploitation des humains par d’autres humains.
    Y aurait il de la démocratie sans résistants aux tyrannies ? Y aurait il des congés payés, des retraites, une sécurité sociale, des droits du travail sans syndicalistes ? Y aurait il des progrès de l’égalité entre sexes sans féministes ? Pour sauver la banquise il faut s’en prendre aux banquiers : mais pas sans écologistes convaincus. La paix n’est pas naturelle aux sociétés humaines sans action des antimilitaristes.
    Les gestes des militants sont simples mais ambitieux. Souvent, trop souvent ils apparaissent inefficaces, vains, répétitifs : et puis la parole est entendue, le tract est lu, le film est vu et compris, internet s’embrase, l’explosion sociale est là – comme en mai 68. Alors les militants font faire aux autres le chemin qu’ils ont eux mêmes parcouru : de l’éveil de quelques consciences à la conscience de masse : là où il y a une volonté collective il y a un avenir collectif progressiste.

  86. Posted 29 septembre 2016 at 13:53 | Permalien

    mais avec tes clivages, a toi, tels que tu les présentes, il y a 500 positions a gauche et 500 nuances dans chacune et jamais rien ne change et ne changera dans le monde,
    la gauche est plurielle et doit l’être, si elle veut gagner et faire bouger les choses
    on doit emporter la majorité de 24 millions de salariés, de millions de jeunes, de chomeurs et de retraites pour changer la société,

  87. Benjamin Prince
    Posted 29 septembre 2016 at 16:23 | Permalien

    Je pense que vous confondez un peu tout, entre militantisme occidental-politique et militantisme de causes touchant directement la personne, la dignité humaine;
    Dans le cas de mandela, ce n’est plus du militantisme, mais la révolte de gens ordinaires de ce qu’appeler orwell.

    Gens ordinaires que l’on retrouvait c’est vrai dans le militantisme

    Mais croire qu’il n’y qu’une gauche unique, c’est méconnaitre la science politique et la philosophie du libéralisme; Donc à la gauche on pourrait discuter avec des valls DSK ou des gens qui célèbrent che guevara comme besancenot.
    Et bien je dis non.

    Arretez e confisquer le mot socialisme et de confondre gauche et socialisme.

    Le socialisme est écologique naturellement puisqu’il est humaniste et républicain. En quoi la gauche de pascal lamy et de macron est écologique??
    Je n’irai jamais prendre ma carte dans un parti où se côtoient des gens qui ont toujours été bien élevés et sont indécents dans leur manière de gouverner.

    Ce ne sont pas mes clivages, ce sont des clivages de bcp de philosophes (michel, david harvey, constant prenze).

  88. Posted 29 septembre 2016 at 18:04 | Permalien

    mais je suis en opposition totale avec ces écoles de pensée,
    je suis pour un grand parti de gauche avec droit de tendance et fonctionnement démocratique
    car en fait nous avons vocation a défendre le salariat contre l’exploitation qu’il subit et à imaginer une société ou il ne la subisse plus
    je suis anarchiste, trotskiste, communiste, socialiste, à la fois
    le socialisme est le premier stade du communisme, on donne à chacun selon ses capacités et ensuite à chacun selon ses besoins, à la fin il n’y a plus d’état, la démocratie est poussée jusqu’au bout, sans démocratie pas de socialisme, et les citoyens ont trouvé les formes pour gérer et contrôler leur société commune

    L’histoire de l’humanité est l’histoire de la conquête de l’égalité entre les peuples, entre les classes sociales, entre les individus. Egalité des droits, égalité des chances, égalité réelle.
    Au début, il y a deux humains et un morceau de viande. L’un des deux humains tue l’autre pour avoir le morceau de viande. C’est la « concurrence libre ». Ensuite, il y a partage du morceau de viande sans que l’un tue l’autre : mais c’est le plus fort qui prend le plus gros morceau. C’est la concurrence pas faussée. Après, c’est le partage du morceau de viande à égalité. C’est le début de la fin de la concurrence sauvage. Enfin, le principal du morceau de viande pourra être donné à celui des deux qui en a le plus besoin : c’est la sécurité sociale. C’est l’histoire résumée du progrès des civilisations, l’humanité passe ainsi de la concurrence primate à l’intelligence collective sociale.
    Une société rongée par les cancers des inégalités ne peut être digne et durable. 500 familles richissimes d’un côté et 10 millions de pauvres de l’autre, c’est intolérable. Trois hommes sur la planète possèdent plus que les 48 pays les plus pauvres. 87 hommes possèdent autant que la moitie de l’humanité. 1% possède 50 % des richesses de la planète. 2 français possèdent plus que 20 millions de français. Certains gagnent 300 ou 600 smic en suçant le sang du labeur des autres. Comment être riche dans un océan de misère ? Comment être pauvre sans se révolter contre le pillage des riches ?
    Pas de liberté sans égalité, car sinon c’est la liberté du renard dans le poulailler. Pas de fraternité sans égalité car sinon, les individualismes les plus féroces l’emportent. Pas de socialisme sans égalité dans l’éducation, la création, la production, l’échange, la communication, l’information, l’expression, la décision, l’action collective – sans démocratie.
    La marche à l’égalité implique de passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle. Elle implique abondance et répartition des richesses. De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins. L’égalité réelle libère autant les oppresseurs que les opprimés : contre toutes les haines, les racismes, les préjugés, les tabous. Elle apaise, sans les supprimer, et, au contraire, en les valorisant, les milliards de milliards de différences entre les milliards d’humains. L’égalité est le contraire de l’égalitarisme, elle ne nivelle pas, elle épanouit, elle ne réduit pas, elle exalte. Elle est la condition de l’émancipation humaine.

  89. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 8:39 | Permalien

    Samedi va avoir lieu un conseil national crucial.
    Ces salopards de médias (tous sur la meme ligne sauf un l’humanite) se mettent en branle pour commencer leur campagne de désinformation récurrente.
    Ils nous parlent d’Arnaud Montebourg, et font des articles en citant en citant ce que des « sources proches » d’Arnaud leur auraient parait-il confié.
    Ils essaient d’influencer la campagne pour qu’elle prenne la tournure qu’ils souhaitent, c’est à dire une primaire interne au parti socialiste ou à son avatatar inventé par Camba pour faire croire à l’union de la gauche, la bap!
    Ils parlent naturellement d’une primaire au mois de janvier, pas un mot sur décembre!
    Bande de fumiers!
    Et devinez qui est à la manoeuvre, le journal de celui qui a tourné sa veste soixantutarde Laurent Joffrin!
    Et en plus ce lamentable, torchon, symbole de la trahison des idées de 68 est tellement discrédité qu’il en est réduit à faire payer son édition web!
    Mais qu’il disparaisse, cela fera un traitre de moins!
    Bande de salopards de magouilleurs de socio-traitres de libéraux camouflés, on vous a à l’oeil!
    De toute facon si vous réussissez votre coup si vous parvenez a faire adouber Hollande alors on va se charger de lui pourrir sa campagne pour qu’il se rapproche du seuil fatidique des 5 pour cents!
    Faute d’avoir gagné on aura commencé à faire le ménage à gauche, comme Corbyn est en train de le faire si bien en Angleterre!

  90. Posted 30 septembre 2016 at 9:30 | Permalien

    Motion
    Pour la Primaire de toute la Gauche

    De Conseil Fédéral du Gard

    Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire

    Cher Jean-Christophe,

    Une situation catastrophe
    Alors que l’échéance des présidentielles se rapproche à grands pas, alors que la Droite s’apprête à tenir ses primaires pour passer de douze candidats à un seul avec un programme dévastateur pour les plus vulnérables, notre camp, celui de la Gauche, en ordre dispersé, ne peut offrir à son électorat que la perspective d’une défaite annoncée.
    La désorganisation actuelle semble désormais conduire les groupes, Partis et courants de gauche à des primaires « chacun dans son coin », ce qui, à l’inverse de la Droite, nous amènera logiquement à 3, 4, 5… voire jusqu’à 7 candidats, tous « légitimes » pour eux-mêmes !
    Dans une telle foire d’empoigne, pas besoin d’être grand clerc pour anticiper la suite : si rien ne se passe, nous ne serons pas représentés au second tour et balayés des législatives !

    Pourtant rien n’est perdu et notre Parti peut agir

    Rappelons nous : concernant précisément cette campagne des présidentielles, après de nombreux débats et réflexions, le Parti Socialiste, a décidé à son Conseil National du mois d’avril dernier, d’une position très forte :

     » Le Parti Socialiste reste disponible pour une primaire de toute la Gauche, les deux premières semaines de décembre comme cela avait été envisagé. »

    Contre tous ceux qui, tout acquis aujourd’hui à leur seul plan de carrière, se projettent déjà dans une hypothétique refondation pour en être les seuls leaders…nous, socialistes, leur disons qu’il n’est pas responsable de parier une carrière personnelle sur la défaite de son propre camp.
    Nous disons au contraire que cette pagaille catastrophique n’est pas inéluctable :
    - Nous sommes toujours, et de loin, la force principale à Gauche et nous savons fort bien que, de ce fait, nos décisions ont une influence majeure sur nos partenaires de gauche.
    - Nous sommes conscients que seule l’unité de notre famille et le rassemblement, dès le premier tour, autorisera le camp de la Gauche à envisager de challenger au second tour de ces élections.
    - Nous savons très bien que, partout, dans tous les petits états majors de campagne, tout changera dès que nous mettrons en œuvre l’organisation de ces Primaires de la Gauche, ouverte à toute la Gauche et que les sondages commenceront alors, pour les uns et les autres, à dépeindre un tout autre paysage.

    En conséquence, pour réorienter la campagne et mettre un terme au brouhaha, nous te demandons d’une part,
    1/ de rappeler fortement, aux partenaires habituels, à l’opinion publique et aux médias, la position de notre Parti quant aux Primaires citoyennes de toute la gauche.
    2/ Enfin, rappelant que l’organisation de ces primaires a été décidée par les instances nationales du Parti Socialiste, nous te demandons aussi de bien préciser aux candidats issus de nos rangs que leur refus éventuel de concourir en contournant cette étape, serait incompatible avec leur maintien en son sein.

    Le Conseil Fédéral du Gard du 29 septembre

  91. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 9:30 | Permalien

    D’apres « les indiscrétions » du journal Libération, Arnaud Montebourg négocierait avec la direction du ps pour participer à la primaire de janvier. Parmi ses exigences se trouverait la sincérité du scrutin avec un nombre suffisament significatif de bureaux de vote.
    Un autre sujet serait en litige, une somme d’argent serait attribuée par le parti à chaque candidat, Camba propose 50000 euros, Montebourg et aussi Hamon qui négocierait aussi demandent 1000000!

    Alors l’engagement qu’on a signé à Larochelle on s’apprete à le trahir pour un plat de lentille!
    Car que je sache, la primaire de toute la gauche coorganisée par toute la gauche, c’est en décembre pas en janvier, en suite qui peut croire à une sincérité d’un scrutin ou d’avance l’appareil d’un seul parti serait habilité à distribuer des ressources aux candidats pour la campagne!

    Plus ca va, plus j’ai l’impression que s’il s’agit d’une primaire de la bap, qu’il y ait des candidats de l’aile gauche du ps, ou pas, je n’y participerais pas!

    Mais bien sur me dit-on dans ma section, les autres ils ne veulent pas y participer!

    Et alors, il est bien compréhensible qu’on ne veuille pas se lier les mains dans un jeu de dupe destiné à plumer d’abord la volaille non socialiste en suite meme pour ce qui est socialiste, tout ce qui n’est pas social-libéral!

    Depuis des années on prend les gens pour des cons, le quinquennat Hollande, pour moi c’est la goutte d’eau qui a fait débordé le vase!

    Ras le bol du moins pire qui est en fait aussi pire que les autres!

  92. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 9:35 | Permalien

    Cette fois l’occasion est trop belle de pouvoir leur donner une bonne lecon en ne les accompagnant pas dans un naufrage qu’ils sont les seuls à avoir mérité pour la trahison dont ils font preuve depuis des dizaines d’années!

    Ils se sont foutus de notre g… maintenant ils vont devoir payer!

  93. Posted 30 septembre 2016 at 9:43 | Permalien

    Bonjour,

    Motion voté à l’unanimité (moins 1 contre et 1 abstention) par le Conseil Fédéral du Doubs mercredi soir :

    Afin d’éviter le scénario de l’éclatement et de la défaite de la gauche annoncé aux élections présidentielles, le CF du Doubs demande instamment à notre secrétaire national , d’appliquer les décisions du BN du 18 juin et de reprendre contact avec le PCF et EELV  » pour se rassembler à travers un débat loyal dans une primaire de toute la gauche afin de désigner dés les deux premières semaines de décembre un candidat commun .

    On attend Gérard quand il veut.

    a+

    Hervé

  94. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 10:19 | Permalien

    Oui on attend pour voir!

    Hier à la manif sur la revalorisation des retraites (zero euros pour cette année!), il y avait de la musique en attendant le résultat de la délégation à la préfecture.

    Les chansons répétaient toutes le meme refrain: Tous ces politiciens pourris qui donnent du « mes chers compatriotes » pour ternir leurs engagements.

    Les camarades syndicalistes de la cgt de la haute-garonne ne croient plus à la politique depuis longtemps.

    J’avais un peu laisser tomber le syndicalisme parce que je pensais que seul le politique pouvais règler durablement le sort des plus défavorisés. J’avais à la fois tort et raison, tort pour ne plus avoir d’activité syndicale, raison sur le deuxième point.

    Lors de la première réunion syndicale retraité cgt à la quelle j’assistais depuis 2009, j’ai évidemment indiqué mon appartenance militante au ps, j’ai du essuyé les sarcasme et répété que cett engagement n’était pas soutien à l’exécutif que je combats et qu’il n’était nullement en contradiction avec mon engagement à la cgt.
    Je n’ai pas convaincu,à l’agressivité à peine dissimulée et aux sarcasmes a succédé la condescendance!
    Comment peux-tu participer à quelquechose que tu ne partages pas m’a-t-on dit?

    Alors honnetement j’ai indiqué que si j’étais depuis quarante ans à la cgt et sur d’y rester, mon engagement au ps était d’une dizaine d’années et éphémère par nature, parceque c’est vrai j’hésite depuis 2006, date ou j’ai rejoint ce parti.
    J’ai indiqué que je venais pour avoir une activité syndicale mais que je n’avais pas voulu camoufler mon activité politique par soucis d’honneteté mais qu’il n’était pas dans mon intention de faire adhérer quiquonque au ps!

    Et c’est vrai comment convaincre des citoyens sincères engagés à gauche de venir nous aider, si chaque jour apporte la preuve de l’inutilité de ce combat!

  95. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 10:21 | Permalien

    ERRATUM

    Je voulais écrire ne pas tenir leurs engagements naturellement

  96. Dominique Babouot
    Posted 30 septembre 2016 at 13:37 | Permalien

    « Contre tous ceux qui, tout acquis aujourd’hui à leur seul plan de carrière, se projettent déjà dans une hypothétique refondation pour en être les seuls leaders…nous, socialistes, leur disons qu’il n’est pas responsable de parier une carrière personnelle sur la défaite de son propre camp. »

    Extrait de la motion du conseil fédéral du Gard

    Là est bien le problème, la raison du blocage de la candidature commune, tout au moins au niveau AGPG est bien là, Benoit, Arnaud et peut etre bien Marie-Noelle bien qu’elle le nie, sont dans la recherche légitime de se mettre en avant pour progresser dans leur carrière, c’est d’autant plus légitime que tout au moins en ce qui concerne Benoit, il a du laisser la place des dizaines de fois.

    Donc c’est le principe qu’il faut changer et non pas exiger des personnes qu’ils ou elles se sacrifient pour la bonne cause.

    La promotion ne doit pas etre basée sur la notoriété mais sur les idées, ceux qui en changent trop souvent doivent etre systématiquement mis à l’écart!

    Mais ce sont les électeurs qui votent et ils font ce qu’ils veulent, c’est la démocratie.

    C’est la république qu’il faut changer, les règles bonapartistes de la cinquième république et la personalisation de la politique qui va avec doient etre abandonnées pour que ceux et celles qui accèdent aux postes d’élus, soient d’abord révocables à tout moment, en suite on peut trouver un système qui génère des listes sans tete et introduire de la collégialité dans toutes les structures de commandements de l’état afin d’empecher que tel ou tel prenne l’ascendant sur les autres et que ce soit les idées qui prédominent.
    La lutte contre le cumul des mandats dans le temps et par rapport aux fonctions serait aussi une excellence, un président de la république chargé uniquement d’exécuter ce qui a été décidé par les collèges vis à vis de l’étranger serait une bonne chose, pour éviter qu’il ne prenne trop d’ascendant on pourrait réduire son mandat à deux ans et supprimer son élection au suffrage direct!
    En un mot commencer par mettre fin au pouvoir personnel institué par Degaulle en 1958.

    Le problème c’est que jusqu’à présent parmi les candidats de gauche seul JLM propose de convoquer une assemblée constituante!

  97. socrate
    Posted 1 octobre 2016 at 10:34 | Permalien

    ce qui est exaspérant c’est de lire que le PS n’a pas signé les lois Macron El khomri .
    Bien sur que le 49-3 n’a pas permis ce vote.
    Mais ou sont les manifestations des députés , sénateurs élus du PS pour s’opposer a ce passage en force ?
    Quand on sait qu’il n’a pas été possible de trouver 50 députés socialistes pour déposer une motion de censure contre la loi El khomri….
    -Et si on arrêtait enfin d’etre hypocrites et d’appeler un chat un chat ?
    Comment peut on réclamer l’adésion des citoyens a un projet de primaire de gauche sans etre capable d’affronter la réalité en face?
    et que l’on me réponde pas que les membres du BN du Ps étaient majoritairement contre car ça malheureusement pour vous ça ne compte pas ou si peu….

  98. Posted 1 octobre 2016 at 17:15 | Permalien

    mais non, je suis depuis toujours pour une assemblée constituante,

    pour une VI° république… depuis 1973

  99. Posted 1 octobre 2016 at 17:17 | Permalien

    123 députes refusaient de voter le texte, c’est sans précédent
    28 députés socialistes étaient pour la censure, les deux fois, pas les mêmes, ca n’était jamais arrivé dans la V° République, mais de toutes façons elle n’aurait jamais été votée
    réjouissez vous du combat de la gauche socialiste, au lieu de le dénigrer

  100. 1956
    Posted 1 octobre 2016 at 21:47 | Permalien

    Lorsque dans un fruit il y a 70% de blet et 30% de sain, les premiers vont tout jeter, les seconds vont le découper pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être et les derniers pensent que la partie saine va sauver le reste en le retournant sur sa plus belle face.

    Les premiers se privent de ce qui a résisté. Les derniers tentent de présenter temporairement un produit frelaté avant d’en faire un tord¬boyaux dont plus personne ne voudra.
    Voilà la situation du PS dans la gauche.

  101. socrate
    Posted 1 octobre 2016 at 23:11 | Permalien

    vous vous satisfaites de peu…
    28 deputés socialistes auraient voté la motion de censure….
    c’est avec un tel bilan que vous voulez attirer les électeurs a votre primaires?
    ceux qui se verront proposer des heures supplémentaires mal payées se réjouiront de savoir que 28 députés socialistes étaient pret a voter la motion de censure…..

  102. Pro-Filoche
    Posted 2 octobre 2016 at 1:06 | Permalien

    Non, le PS n’a pas voté les maudites lois Macron et El Khomri et les parlementaires PS ne les auraient pas voté : c’est même pour ça que le gouvernement a utilisé le 49.3.

    Mélenchon a déclaré unilatéralement sa candidature sans même en avertir les cadres du PCF dont il espère ainsi obtenir le soutien sans avoir à négocier. C’est assez filou et j’espère que ça conduira le PCF à soutenir le candidat unique de la gauche.

    De plus, Mélenchon se « distingue » par des positions de plus en plus droitières et de pitoyables sorties anti-allemandes. Je n’ai pas apprécié qu’il accuse les travailleurs détachés de « voler le pain des Français » : c’est de gauche, ça ?

    À l’international, c’est pas mieux, il est aveuglé par la propagande poutinienne et nie l’existence d’une Révolution en Syrie face au despote.

    Filoche est de gauche et je veux qu’il applique son programme de gauche pour la France.

  103. Posted 2 octobre 2016 at 4:34 | Permalien

    mais on est bien obligés de se satisfaire et de valoriser de ce qu’on a fait oui !
    on aurait voulu faire beaucoup mieux, on a dépensé une énergie considérable pour réussir
    mais QUI a fait mieux ?
    Qui « dehors » a fait mieux ?
    avec 28 députés on était la moitié de 58 députés nécessaires !
    vous en aviez 28 aussi avec les Verts et le PCF
    j’adore ces gens qui ont peu, mais qui attaquent ceux qui ayant quelque chose, se battent dans le meme sens qu’eux
    vous vouliez qu’on ait les 289 députés socialistes ? nous aussi !
    et vous n’êtes pas sans savoir que même avec 58 députes (2 de plus) la motion aurait pu être déposée mais elle n’aurait pas été votée

  104. Chris1986
    Posted 2 octobre 2016 at 9:48 | Permalien

    « 123 députés ont refusé de voter le texte »
    Alors pourquoi n’ont t-ils pas voté la motion de censure ?

  105. Pro-Filoche
    Posted 2 octobre 2016 at 15:18 | Permalien

    Pendant les cinq ans de trahison des idées socialistes par FH et de déception chez les électeurs de gauche que ça a impliqué, le FDG n’a jamais électoralement capté ces déçus. Un exemple parmi d’autres le prouve : aux municipales de 2014, le PCF a réussi à perdre 38 villes ! Et ce, alors qu’il est dans l’opposition et n’est par conséquent pas responsable du marasme ambiant.

    Aux européennes, le FDG a fait un score plus que médiocre alors que le PS était en pleine déconfiture.

    Voter Filoche à la primaire puis à la présidentielle, ce n’est pas voter PS, c’est voter à gauche.

  106. Dominique Babouot
    Posted 2 octobre 2016 at 21:02 | Permalien

    Ce soir Arnaud Montebourg s’est inscrit dans la primaire de la BAP en janvier, il a eu l’honneteté d’annoncer que s’il était battu à la primaire par Francois Hollande, il ne s’opposerait pas à Francois Hollande lors de la présidentielle, ce que Gérard Filoche a jusqu’à présent refusé de dire, nulle doute que GF fera la meme chose, car faire autrement c’est accepter de quitter le ps.
    Je continue vraiment à me poser des questions sur ma participation à cette primaire, si FH ou un social-libéral risquent de la gagner, car moi je le répète en aucun cas, je ne ferai campagne pour un candidat qui n’aurait pas combattu la loi travail, si en ce qui concerne, Lienemann, Filoche ou Hamon, on ne sait pas d’ailleurs quelle est la position de Montebourg sur la loi travail.
    La victoire de Montebourg à cette primaire est d’ailleurs problématique si les militants et sympathisants des partis à la gauche du ps ne se dérangent pas pour le soutenir, comme on le voit on n’est pas sorti de l’auberge si finalement on passe par la primaire organisée par ce filou de Camba!
    Ca pue la répétition de la primaire de 2011, c’est Hollande qui sera candidat!
    Par contre pour ceux qui acceptent de s’affranchir de ce parti pourri, il y aura un joker et il faudra le saisir!

  107. Dominique Babouot
    Posted 2 octobre 2016 at 21:07 | Permalien

    ERRATUM

    Je voulais écrire qu’on savait que Lienemann Hamon ou Filoche avaient tous combattu la loi travail contrairement à Montebourg pour le quel on a des doutes, je ne me souviens pas l’avoir vu ou entendu intervenir sur ce sujet pendant le mouvement!

  108. socrate
    Posted 2 octobre 2016 at 21:51 | Permalien

    qui dehors a fait mieux?
    ça dépend qui on inclut dans ce Qui
    si c’est a gauche il me semble que le PG et PCF ainsi que les députés écols ont voté pour une motion de censure….
    apres si on parle du  » peuple » il a défilé des jours entiers contre la loi Macron et El khomri

    mais pour moi 26 députés socialistes ce n’est pas beaucoup c’est très peu et meme si la motion n’avait aucune chance de passer il fallait aller jusqu’au bout
    c’est ma vision
    et apparemment ce n’est pas la tienne dommage

  109. Posted 2 octobre 2016 at 22:37 | Permalien

    erreur gonflée : nul n’a vote de motion de censure, personne n’en avait les forces, on est tous allé jusqu’au bout

    tout comme on se bat jusqu’au bout (comme vous ?) pour un grande primaire de toute la gauche et des écologistes et un candidat unique

    et le peuple ? nous avons contribué a toutes les manifestations avec une part énorme de militants socialistes actifs dans tous les syndicats et toute les associations

    Tu devrais le savoir, j’ai fait les premières analyses de la loi scélérate Macron El Khomri en janvier, j’ai publie 300 articles, fait 130 meetings dans 70 départements en six mois, devant des milliers de militants, j’ai forme des militants des UD syndicales partout, j’ai publié un livre et fait au moins 150 médias, plus les 14 manifestations de masse..

    le reseau militant, D&S est présent dans les 101 départements et est en capacité d’agir dans 70 dpts, nous avons partout été en pointe tu veux la liste des 130 meetings ? remonte sur ce blog tu la trouves

  110. Posted 2 octobre 2016 at 22:45 | Permalien

    parce que ce n’est pas le meme vote, pardi

  111. Dominique Babouot
    Posted 2 octobre 2016 at 23:03 | Permalien

    Et ce conseil national d’aujourd’hui

    Qu’est-ce qui s’est passé?
    De quoi avez-vous discuté?

    A part le Montebourg sur TF1 qui a répété sa propagande, rien, rien, rien!!

    Ah oui bien sur il s’est bien garde de parler de la primaire de toute la gauche et pour cause, ca m’étonnerait bien que le pc fasse campagne pour lui!

    Alors Gérard compte-endu du conseil national d’aujourd’hui stp!

    Moi je suis adhérent du ps, je vais payer ma cotisation 2016, helas alors j’ai droit de savoir ce que vous fourgonnez, bien sur on aura des CR orientés bidonnés comme d’hab!

    Comment pouvez-vous qu’on vous fasse confiance!

    Vous nous manipulez, vous nous orientez, vous nous mettez devant le fait accompli!

    Et le pire, on finit, par vous cèder, on est impuissants, on se dit que c’est mieux que rien mieux que Sarkozy, mieux que le FN etc…

    En tout cas les autres qui écrivent sur ce blog, ils sont bien malins, mais ils avancent pas plus, les memes couillons impuissants!

    Bienvenue au club CAMARADES!

  112. socrate
    Posted 3 octobre 2016 at 13:57 | Permalien

    erreur gonflée : nul n’a vote de motion de censure, personne n’en avait les forces, on est tous allé jusqu’au bout

    il me semble que si les députés socialistes s’étaient vraiment mobilisés pou faire une motion de censure contre la loi scélérate dite abusivement loi travail il y avait moyen de l’empêcher de passer.

    quand j’écris que PG PCF EELV votaient pour la motion de censure bien évidement c’était s’il s’était trouvé une trentaine de  » courageux  » députés PS….
    cela n’a pas été le cas

    et c’est pourquoi aujourdhui vous aurez du mal a nous faire venir a votre primaire PS méfiants que sommes devenus envers ce parti ou se trouvent plus d’hypocrites que de courageux a l’exception de quelques personnes parmi lesquelles tu figures en ayant pris tes responsabilités contre la loi travail j’en conviens.
    Mais la majorité des  » élites  » du Ps me fait peur par son double langage….a commencer par le premier secrétaire

  113. PRO-FILOCHE
    Posted 4 octobre 2016 at 23:24 | Permalien

    Montebourg occupe une position volontairement faux-cul sur la loi El Khomri. En gros : espérant tirer un bénéfice en faisant croire qu’il a compris les travailleurs en lutte du printemps dernier, il veut la « renégocier », c’est-à-dire avec le patronat, tout en sachant très bien que celui-ci ne lâchera rien.

    Bref, il est pour. Et en toute cohérence avec sa politique passée.

  114. Posted 5 octobre 2016 at 11:31 | Permalien

    oui, je le dis, beaucoup de ceux qui viennent ici devraient s’appliquer a analyser, critiquer, contre-carrer sur le fond, les enormes erreurs, manques contradictions de la plateforme Montebourg, sinon ce sera lui qui passera – aidé par les médias
    là il y a du boulot de fond a faire sur les réseaux sociaux !

  115. Posted 5 octobre 2016 at 11:39 | Permalien

    bah non, c’est mathématiques en plus d’être politique, la motion de censure n’avait aucune chance de passer,
    d’ailleurs encore une fois, on le sait, il vaut mieux compter sur les les grèves, les luttes, les manifestations et les occupations d’entreprises

  116. thomine
    Posted 5 octobre 2016 at 17:00 | Permalien

    M Filoche
    Tout votre raisonnement politique sur les classes, le salariat est basé sur les fondements de la lutte des classes, le prolétariat. Mais tout ceci n’a plus aucun fondement. Pour preuve, Hollande a été majoritaire en 2012 auprès des professions libérales et cadres.

  117. thomine
    Posted 5 octobre 2016 at 17:09 | Permalien

    ces PME PMI ETI pour 80 % d’entre elles sont sous-traitantes des grandes, et même 50 % n’ont qu’un seul donneur d’ordre donc sont « externalisées » des grandes qui décident totalement de leur sort

    Votre source ?

  118. Posted 5 octobre 2016 at 23:16 | Permalien

    l’INSEE

  119. Posted 5 octobre 2016 at 23:17 | Permalien

    le salariat n’a que sa force de travail a vendre,
    le patronat cherche a l’acheter a bas prix,
    le salariat cherche a la vendre le mieux possible,
    quoi d’étonnant ?

  120. Posted 6 octobre 2016 at 12:27 | Permalien

    absurde si hollande n’avait eu que le petit nombre de voix des libéraux et cadres, il aurait perdu, mais fort heureusement il a gagne 70 % ds voix du salariat

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