50 200 chômeurs de plus dans la seule catégorie A. Du jamais vu.
Ce ne sont pas des chiffres, ce sont des peurs.
Ce ne sont pas des explications bidon et sirupeuses d’en haut, c’est de la misère brute.
C’est de la souffrance pour notre société entière. Les salariés et leurs familles sont touchés, frappés durement comme à Alstom, HSBC, PSA, Sanofi, à la Poste, à la SNCF, et partout en France.
C’est le fruit désastreux de cette politique absurde dite « de l’offre » de MM Hollande Valls et Macron, qui a consisté à donner 41 milliards à Gattaz et Cie au lieu de faire des emplois, à commencer par des centaines de milliers d’emplois publics dont nous avons tant besoin dans nos hôpitaux, nos écoles, les services publics.
Nous aurions eu des emplois sûrs sans attendre les actionnaires, les rentiers, tous ceux d’en haut qui préfèrent mettre leur argent au Luxembourg et à Panama que dans l’emploi. Au lieu de cela ils se sont goinfrés en haut : les licenciements ont été facilités au lieu d’être contrôlés, et ils n’ont pas embauché, ils ont licencié encore plus. Le code du travail a été cassé de plus en plus depuis 2013, et ils en profitent contre les salariés, en les faisant travailler plus, gagner moins et virés plus vite.
Les dividendes n’ont jamais été aussi importants de l’histoire de France qu’en 2015. Il faut les reprendre par l’impôt, et augmenter les salaires, le Smic, afin d’inverser la courbe du chômage, que les salariés puissent vivre, consommer et les carnets de commande se remplir au lieu de s’assécher.
Il faut immédiatement un « état d’urgence » social et interdire les patrons français de surexploiter les 450 000 « travailleurs détachés » en dessous du smic, contrôler le milliard d’heures supplémentaires dissimulées équivalent de 600 000 emplois, embaucher des dizaines de milliers de fonctionnaires dont toute la société et les entreprises ont besoin pour fonctionner, instaurer une nouvelle réduction et partage de la durée du travail, 32 h par semaine, 40 ans sur la vie, et fixer un plafond de 5 % à la précarité dans chaque entreprise, pour en limiter les odieux abus.
Gérard Filoche le 26 septembre 2016 à 18 h
8 Commentaires
de tel chiffre devrait conduire a la démission collective du gouvernement qui non seulement a trahi les salariés mais a fait la preuve de son incompétence totale en matière de lutte contre le chomage…
et au lieu de ça ils voudraient se représenter pour un second mandat
quelle honte!!!
mais l’état d’urgence sociale existe c’est la loi belle connerie, elle est faite pour qu’il y ait des millions d’emplois, c’est bien simple, et c’est d’une évidence qui ne se discute pas, pour embaucher il faut pouvoir licencier, avec tous ces licenciements, vous allez voir ces embauches!!!!!!
Mon bon Gérard, tu fera comment pour appeler à voter pour l’un de ces affreux politiciens inféodés au capitalisme : Hollande, Valls, Macron ?
Vous n’inverserez pas la courbe du chômage en augmentant les salaires!
Le capitalisme détruit le travail. Le résultat du chômage, c’est cela.
Reprendre les dividendes via les impôts, oui, faisons-le et redistribuons seulement, le système est grippé et ce n’est pas cette rustine sur une jambe de bois qui fera que nous sortirons d’affaire.
Les dividendes reposent sur du vent. Ce n’est plus depuis longtemps le travail productif de marchandises qui assure la plus-value, mais l’industrie financière donc les marchandises d’ordre 2. C’est cela qui depuis 40 ans maintient vaille que vaille le système.
La plupart des firmes industrielles ont un bilan flatteur grâce à la part financière de ce bilan. L’industrie automobile ne tient que par cela par exemple.
D’autre part, ce n’est pas l’économie immatérielle qui permettra de pallier la baisse continue du taux de profit et encore moins les nouvelles technologies.
Par contre, il faut effectivement donner les moyens à toutes et à tous de pouvoir survivre dans ce système qui ne sert à valoriser que k’argent.
Cependant, la consommation pourrira toujours plus les fondements de notre survie sur la planète. Il est en effet illusoire de penser que nous pourrons concilier l’écologie avec l’économie.
Ce système est aberrant et absurde. En effet, nous avons tous les moyens pour produire ce qu’il faut à l’ Humanité et ce n’est pas le cas pour des milliards de personnes. Parce que, je le redis, le but du capitalisme n’est que de valoriser l’ argent peu importe les marchandises qui le permettent.
Les conditions de valorisation ne sont plus effectives. Le système est basé sur le crédit et l’endettement et la croissance se fait en grande partie par la finance.
Vouloir taxer la finance, c’est ne pas comprendre que cela engendrera l’éclatement de bulles qui ne demandent que cela. De plus, le capital fictif ainsi « lâcher » pour relancer l’économie dite productive ne pourra se faire car un capitaliste n’investit pas à perte et cela engendrerai de l’inflation.
Je partage avec vous la redistribution immédiate pour que tout à chacun puisse vivre dignement. Cependant, après ce présupposé, vous ne réglez en rien la déliquescence du système capitaliste.
De plus, augmenter les salaires pour consommer, c’est nous aliéner à la marchandise et détruire encore plus nos conditions de survie.
oui et alors ? comment veux tu convaincre 6 millions d’électeurs qu’ils ont tort ? pas en les insultant mais en démontrant en pratique, dans l’action qu’une candidature de toute la gauche permettrait de gagner là ou, eux, ils veulent nous faire perdre
dis coulomb comment tu vas faire le soir du desastre le 23 avril, pour choisir entre LR et FN ?
moi j’aurais tout fait pour éviter ça, pas toi
j’ai bien compris que vous étiez contre la hausse des salaires comme Hollande Gattaz et juppé, j’ai pas compris ce que vous proposiez de différent
Bonsoir à tous,
En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite de nouveau à lire l’article intitulé « Réduire le temps de travail : personne n’a encore fait mieux pour combattre le chômage », disponible à l’adresse suivante : http://www.bastamag.net/Reduire-le-temps-de-travail-personne-n-a-encore-fait-mieux-pour-combattre-le
Solidairement.