Lettre à M.N. Lienemann, B. Hamon, A. Montebourg

Courrier à M.N. Lienemann, B. Hamon, A. Montebourg

Chers amis, chers camarades,

Le temps est désormais compté. Nous avons un point commun. Nous ne voulons pas que l’actuel Président ou son premier Ministre puissent emporter la primaire des 22 et 29 janvier. Il ne s’agit pas d’un problème de personne mais d’un problème politique.

Dans un peu plus de quinze jours les candidatures seront déposées aux primaires citoy ennes.

De l’issue de cette primaire des 22 et 29 janvier dépend la possibilité de qualifier la gauche pour le second tour de la présidentielle. Il s’agit d’écarter l’hypothèse tragique d’avoir à choisir entre la droite et l’extrême droite. Nous sommes concernés au premier chef. Mais toute la gauche est concernée pour déboucher sur une candidature unique à la présidentielle.

Comme à chaque fois dans l’histoire de la gauche il faut se rassembler pour gagner.

Gagner cette élection, tourner la page de ce quinquennat calamiteux suppose un projet commun.

2017-2022 doit être le quinquennat de l’alternative.

Il nécessite de répondre aux urgences sociales, écologiques, économiques, démocratiques, etc… Il doit aussi ouvrir des chantiers nouveaux et mettre en œuvre des orientations pour une réelle répartition des richesses, pour redonner la parole aux citoyens.

Nous le savons nous avons besoin de ruptures dans les fonctionnements politiques et institutionnels, des ruptures face à une construction européenne qui marche sur la tête, écoute les lobbys et pas la grande masse des populations.

Nous avons besoin de renouer avec plus de liberté, plus d’égalité, plus de fraternité.

La droite et l’extrême droite vont mettre le pays à feu et à sang avec des propositions de contre-révolution sociale. C’est une urgence que d’écarter ce scénario.

Nous avons des nuances, peut-être des désaccords. Il y en a toujours eu à gauche. Et il existe de nouveaux défis dont l’avenir de la planète. Pour gagner, éliminer Hollande ou Valls, se rassembler, il nous faut rapprocher sur le fond les politiques alternatives que nous proposons. Et arrêter ensemble un projet commun.

Nous devons donc maintenant engager ce débat sur les priorités, le socle commun entre nous et avec l’ensemble de la gauche.

Le Parti communiste a fait connaître ses réflexions, son souci du rassemblement et consulté ses militants. Les écologistes travaillent à leur projet avec leur candidat. Toutes les formations réfléchissent et travaillent.

Plusieurs d’entre nous, de nos proches ont signé l’appel des 100 le 1 er mai ou l’ont rejoint depuis autour des « 50 mesures ». Ce cadre unitaire regroupant politiques, syndicalistes, associatifs, universitaires… a travaillé sur une plateforme autour des principales priorités et urgence. Nous pouvons partir de ce socle.

Avec une plateforme commune, un accord de mandature – car présidentielle et législatives sont liées – nous allons soulever un nouvel espoir, engager une dynamique qui peut nous mener à la victoire.

Rencontrons-nous, le temps est arrivé, formons une équipe collective, pluraliste pour que la victoire de la gauche socialiste soit au rendez-vous les 22 et 29 janvier.

Avec mes amis, nous sommes disponibles à tout moment. Gérard Filoche

FILOCHE2017.FR        contact@filoche2017.fr

 

37 Commentaires

  1. Robert
    Posted 25 novembre 2016 at 17:18 | Permalien

    Votez Fillon
    Socialisme n’a jamais fait bon ménage avec économie
    Nous en avons encore l’illustration avec Hollande
    Avec Filoche, ce serait le communisme avec les résultats qu’on connait de l’ex Union Soviétique…
    Plus jamais de socialisme ou de communisme en France.
    Vivement la France aussi puissante que l’Allemagne avec Fillon

  2. merlin44
    Posted 25 novembre 2016 at 17:58 | Permalien

    Mdr,Mr Robert.
    Hollande ne fait pas de socialisme.
    quand au communiste de l’ex urss,c’était une dictature.peut importe qui se dis d’être de quoi,ce qui compte c’est les actes.
    Alors Fillon,serait le progrès,mais vers quoi.
    le bien commun?
    la droite depuis que le monde est monde est parti pris pour l’intérêt privé,ment sur c’est intention,ne veut pas entendre raison,même sur des sujet qui fond consensus.
    baisse du temps de travaille,smic,etc…
    Fillon veut détruire la SÉCURITÉ Sociale,modèle de notre société.
    je vous invite donc à éteindre votre télé,qui doit être sur bfm tv,et a ouvrir un dico.

    socialisme:

    Le terme de socialisme n’a au départ qu’un sens flou ; Pierre Leroux l’oppose à l’individualisme, alors que Robert Owen le conçoit comme un rassemblement d’associations.

    Les « réformateurs sociaux », tels qu’on les appelle au début, se réfèrent à l’esprit des Lumières et reprennent le concept de l’homme bon, chers à de nombreux philosophes, comme fondement de leur idéologie. Comme le mouvement des Lumières, qui a fortement contribué à l’avènement de la Révolution, les socialistes veulent provoquer un bouleversement similiaire pour atteindre leurs objectifs : il s’agirait de compléter les principes encore peu efficaces de la Révolution, afin d’instaurer une égalité réelle entre les hommes. Si la Révolution de 1789 a bien modifié les modes de représentation et le régime politique, les réformes n’ont pourtant pas changé la société en profondeur. Il était donc nécessaire de porter l’évolution de la société et de l’économie afin de créer une société plus juste et égalitaire, la liberté étant pour eux un concept secondaire. Le mouvement socialiste s’est ainsi tourné vers les classes prolétariennes en cherchant à défendre les ouvriers. Mais le mouvement ressemble originairement plus à un regroupement désorganisé qu’à une organisation reposant sur une véritable idéologie.

    Saint-Simon est considéré comme précurseur de l’idéologie socialiste ; il en a apporté en effet les fondations majeures. S’il ne refuse pas la propriété privée, qu’il considère comme base de la société, il pense qu’elle doit nécessairement évoluer avec la société. Il remet en cause le droit de succession car l’évolution amène toujours à de nouvelles formes de production de richesses. Il ne refuse pas les progrès apportés par les nouvelles techniques, qui selon lui permettent d’enrayer les violences anciennes entre les peuples propre au féodalisme. Le nouveau concept, l’industrie se définit par la production de biens, par le biais du développement des manufactures, et de l’essor de nombreux secteurs. Son optimisme l’amène à penser que chacun devant contribuer à cette entreprise, il se formera alors une solidarité. Pourtant il dénonce les visées libérales qui refusent un trop grand interventionnisme de l’Etat ; l’égoïsme des particuliers conduira à concentrer les richesses si l’Etat ne régule rien.

    Communisme:

    Le communisme (du latin communis – commun, universel) est un ensemble de doctrines politiques issues du socialisme et, pour la plupart, du marxisme, opposées au capitalisme et visant à l’instauration d’une société sans classes sociales. Plus largement, ce terme est associé au mouvement communiste international né après la Première Guerre mondiale, fruit d’une scission de la IIe Internationale provoquée par les bolcheviks. Il renvoie également, dans le contexte de la guerre froide, à une alliance géopolitique (bloc communiste) dominée par l’Union soviétique, ainsi qu’au régime politique à parti unique, dictatorial ou totalitaire, en vigueur dans les pays du bloc communiste[1].

    Dans son sens d’origine, le communisme est une forme d’organisation sociale sans classes, sans État et sans monnaie, où les biens matériels seraient partagés. Au XIXe siècle, le mot « communisme » entre dans le vocabulaire du socialisme. Il se rattache en particulier à l’œuvre de Karl Marx et Friedrich Engels – qui le reprennent à leur compte en 1848 dans le Manifeste du Parti communiste – et, par extension, à l’école de pensée marxiste.

  3. socrate
    Posted 25 novembre 2016 at 18:12 | Permalien

    Fillon c’est l’extreme droite
    c’est un programme de casse sociale
    la majorité des français ne voudra pas cela
    n’importe qui a gauche parait socialiste face a Fillon
    c’est le piége
    mais les français ne voudront plus de Hollande ni de Valls qui sont responsables d’avoir conduit une politique de centre droit

  4. Posted 25 novembre 2016 at 18:33 | Permalien

    Stéphane Le Foll a bien tenté de siffler la fin de la récré et de recadrer son n+1 Manuel Valls, de plus en plus déterminé à empêcher une candidature du chef de l’Etat. Mais c’est visiblement un gros échec.

    Après la nouvelle et cinglante sortie de Malek Boutih contre une candidature du chef de l’Etat, Manuel Valls poursuit son travail de sape, convaincu qu’il est que lui seul peut réunir la gauche et mener le combat présidentiel (et empêcher Arnaud Montebourg de remporter la primaire du PS). « Pour ma part, je n’ai renoncé à rien », a confié en « petit comité », selon Le Parisien de ce vendredi 25 novembre, celui qui concède que si François Hollande n’y va pas, il sera candidat « dans la minute ».

    Alors que François Hollande doit annoncer d’ici le 15 décembre au plus tard ses intentions, son Premier ministre prévient qu’il ne jouera pas les colleurs d’affiche pour son patron. Ainsi a-t-il « juré à ses proches cette semaine », rapporte encore Le Parisien :

    Si le président de la République pense que de toute façon, s’il est candidat, je serai derrière lui, j’irai coller des affiches, parler dans le train, faire des déambulations, là c’est non.
    Soit tout ce que Manuel Valls faisait en 2012 lorsque, directeur de la communication de François Hollande, il avait activement contribué à la victoire socialiste contre Nicolas Sarkozy. Et d’ajouter :

    Je me poserai la question de ce que je devrai faire.
    « S’il (François Hollande, ndlr) pense que sa candidature va effacer le livre, il se trompe », jugent, pour enfoncer le clou, les proches du Premier ministre au Parisien. Depuis les confidences tonitruantes de François Hollande dans le livre Un Président ne devrait pas dire ça…, Manuel Valls se démarque ainsi de plus en plus de son boss, poussé par ses proches à prendre le premier rôle pour la présidentielle de 2017 et tenter de sauver les dégâts d’une année électorale qui s’annonce délicate pour la majorité sortante.

    Parallèlement, interrogé sur ses ambitions présidentielles pour 2017, Manuel Valls se dit « très déterminé » à « ne pas abandonner la gauche », dans une interview publiée dans le quotidien Paris-Normandie. En déplacement à Rouen vendredi, il dit également « ne pas imaginer de manquer ce rendez-vous » même s’il veut « privilégier le collectif », alors que la guerre froide qu’il livre en coulisses avec le chef de l’Etat atteint des sommets de tension.

    Quand le journal normand lui fait remarquer qu’il semble « prêt » à être candidat et que ses proches s’activent pour sa candidature, Manuel Valls n’élude rien mais ne dit rien non plus pour ne pas se mettre à la faute :

    Vous savez, je suis conscient de mes responsabilités. Je suis à la fois serein et très déterminé à ne pas abandonner la gauche, à empêcher l’extrême droite d’être au second tour, et à ne rien concéder sur la République et le progrès.
    Interrogé sur une possible candidature de François Hollande début décembre, le Premier ministre n’exprime aucun souhait en ce sens et formule même trois « exigences » pour que cette candidature soit possible : « Chaque décision qui doit se prendre dans les jours qui viennent devra tenir compte du seul intérêt de la France, de la gauche et de sa famille politique ».

    Avec la fin de la primaire de la droite, la guerre froide qui oppose en coulisses François Hollande et Manuel Valls autour de la candidature socialiste en 2017 arrive dans sa phase décisive, à moins de trois semaines de la décision du président sortant.

  5. socrate
    Posted 25 novembre 2016 at 19:17 | Permalien

    La candidature de M Valls serait n selon moi , une tres mauvaise nouvelle
    il est co responsable des 5 dernieres années et du triste bilan comme Fillon est co responsable du quinquennat Sarkozy.
    Valls va rassurer les électeurs socialistes proches de la ligne Hollande des Le Foll Leroux Leguen j’en passe et des meilleurs
    mais j’espere qu on trouvera une majorité de gens a gauche pour voter pour une ligne plus a gauche

  6. Posted 25 novembre 2016 at 20:48 | Permalien

    Pour les soumis melenchoniste a lire
    Patrick Richard
    3 h ·
    Cette fois ci, j’en ai marre. Je quitte définitivement vie la politique.
    Après 48 ans de militantisme politique et syndical je suis définitivement dégouté.
    Mon avant-dernier engagement, le PG, j’y croyais. Après 6 ans (de 2009 à 2015) comme co-secrétaire de comité et délégué au CN, résultat : démission de ce parti qui promettait tant (démocratie interne) et qui, devant « l’élite politique autoproclamée » des « cadres » du SN, est devenu un parti comme les autres (voir les départementales à Paris et ses alliances contre l’avis des militants).
    Dernier engagement en 2016, « La France insoumise ». Comme un bleu (j’ai bientôt 65 ans), je me suis dit, là c’est bon, les citoyens vont enfin pouvoir prendre la parole et le pouvoir.
    Et rebelote et dix de der. Convention, « extraordinaire » de mauvaise foi, et je pèse le mot. Manipulée dans son déroulement dans la plus grande opacité par les caciques du PG. Les citoyens n’ont eu accès à aucunes, ou très peu, de leurs revendications ou suggestions. Coupures de parole, accélération des sujets qui fâchent en prétextant le planning, prise de parole arbitraire des « organisateurs » etc. etc. Un fonctionnement anti-démocratique idem qu’au PG.
    Et maintenant, la cerise sur le gâteau, « les groupes d’appui » pour les législatives.
    Initiateur d’un groupe d’appui depuis mi-août je n’ai jamais contacté par JLM2017 malgré mon inscription sur le site depuis le début ???
    Et que vois-je à l’approche de ce 30 novembre, une multiplication de création de groupes d’appui à qui, mystère, on a donné l’organisation des réunions de circonscription.
    Je me suis posé quelques questions et j’ai cherché.
    Ayant un passé politique et connaissant beaucoup de monde en ayant négocié pour le PG dans le passé avec d’autres partis, j’ai constaté que cette multiplication soudaine de groupe d’appui était dû à l’engagement soudain de militants de partis, (dont beaucoup de PGs), afin de créer ces groupes en ayant le plus de candidats déclarés. Bien joué, il est normal, qu’ayant écrit les règles de fonctionnement de ce simulacre de démocratie, qu’ils sachent les utiliser.
    Qui désigne les « GO » (Gentils Organisateurs) des assemblées de circonscription, qui décide de la certification des groupes et lesquels, qui va décider de la « nomination » des futurs candidats, comment se fait-il que certains, et souvent des militants de partis, peuvent se présenter sans signature de la charte, etc. etc. Grands mystères ?
    Veulent-ils faire de la « France Insoumise », (beau projet de départ comme l’était le PG), une France de citoyens-nes soumis à la volonté de quelques caciques ?
    Et je m’en arrête là même si je peux modestement envisager la suite : la création d’un nouveau parti……..comme les autres.
    Citoyens, Citoyennes, malheureusement, vous n’être pas prêts de reprendre le pouvoir aux partis politiques qui l’ont confisqué et le confisqueront.
    Pour la dernière foi déçu, mais content de profiter maintenant d’une retraite à mon avis bien méritée, de mes petits-enfants, de mon potager, de mes poules, des ballades avec ma chienne Maïka, de la mer si belle vue de notre île d’Oléron, de la pêche et bien d’autres activités.
    Je voterai quand même JLM au premier comme au deuxième tour.
    Bonne continuation et plein de bonheur, malgré tout, dans votre vie à vous toutes et tous.

  7. socrate
    Posted 25 novembre 2016 at 22:37 | Permalien

    je l’ai constaté la démocratie sur le blog de JLM n’existe pas
    des qu’un post remet en cause la sacro sainte parole du grand maitre Melenchon hop la censure est la
    ceux qui se plaignent de la censure sur le blog G Filoche devrait essayer de dire la meme chose sur celui de JLM et ils verront par eux meme
    ca promet pour la suite si deja on assure pas la démocratie sur un blog
    voila pourquoi je ne voterai pas Melenchon
    les faits plutot que les paroles…la France insoumise devrait y réfléchir

  8. JEAN
    Posted 25 novembre 2016 at 22:54 | Permalien

    Ce soir dans l’émission d’Yves Calvi sur LCI, Carl Meeus journaliste politique au Figaro Magazine a révèlé qu’une petite musique circulait à l’Elysée parmi les conseillers d’Hollande que celui-ci envisageait d’échapper à la primaire de la gauche pour ne pas prendre le risque d’y être battu comme cela semble se dessiner !

    La primaire serait donc supprimée !…

    Vous confirmez la rumeur monsieur Filoche ?

  9. socrate
    Posted 25 novembre 2016 at 22:55 | Permalien

    http://www.lepoint.fr/presidentielle/les-primaires/primaire-de-la-gauche-valls-et-montebourg-preferes-a-hollande-25-11-2016-2085794_3122.php

    Manuel Valls est préféré à François Hollande pour représenter la gauche avant la primaire initiée par le Parti socialiste en janvier, mais aucun des candidats en lice ne séduit les Français, selon un sondage Harris Interactive publié vendredi. À l’issue de la primaire, 65 % des Français interrogés préféreraient voir Manuel Valls désigné candidat à la présidentielle de 2017 plutôt que l’actuel chef de l’État (23 %). Les avis sont plus partagés auprès des proches de la gauche qui préfèrent Valls à 51 %, contre 43 % à Hollande, selon cette enquête pour Marianne.

    Dans l’hypothèse d’une candidature Hollande à la primaire, 64 % des Français interrogés n’expriment de préférence pour aucune des personnalités en lice. Avec 14 % d’opinions positives, Arnaud Montebourg devance cependant François Hollande (10 %) et Benoît Hamon (6 %). Auprès des seuls proches de la gauche, François Hollande recueille 25 % d’avis favorables, devant Montebourg (18 %) et Hamon (9 %), et 35 % des sympathisants socialistes expriment une préférence pour l’actuel chef de l’État.

    Des sondés partagés en cas de duel Valls-Montebourg

    En cas de candidature de Manuel Valls, 57 % des Français n’expriment de préférence pour aucune des personnalités en lice. L’actuel Premier ministre obtient 19 % d’opinions favorables, devant Montebourg (14 %) et Hamon (5 %). Auprès des proches de la gauche, Manuel Valls est crédité de 34 % de réponses positives devant Montebourg (17 %) et Hamon (9 %). L’actuel Premier ministre obtient 44 % d’avis favorables chez les proches du PS, Arnaud Montebourg 15 %.

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche. Ils sont plus partagés en cas de duel Valls-Montebourg, avec 48 % d’avis favorables pour le premier et 43 % pour le second. Manuel Valls (51 %) conserve cependant l’avantage sur Arnaud Montebourg (43 %) auprès des proches de la gauche.

    Enquête réalisée en ligne du 18 au 21 novembre auprès de 2 296 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
    Sur le même sujet
    Hollande, candidat le 10 décembre ?
    Présidentielle 2017 : la victoire de Fillon relance les ambitions de Valls
    Rififi chez les députés PS autour de la candidature de Hollande

  10. Posted 26 novembre 2016 at 0:44 | Permalien

    aucune idée de ce type ne m’est parvenue,
    cela semble impossible

  11. socrate
    Posted 26 novembre 2016 at 1:10 | Permalien

    je confirme l’info de Jean concernant une éventuelle présentation directe de Hollande a l’election présidentielle sans passer par la primaire.
    Mais ce n’est sans doute qu’une rumeur de journaliste du Figaro….

  12. Posted 26 novembre 2016 at 9:31 | Permalien

    je n’y crois pas, mais on verra

  13. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 10:07 | Permalien

    il y auras toujours de déçu.
    Rien n’est parfait.
    par compte le programme est très bien aboutit.
    c’est la constituante,qui rendra le pouvoir au peuple.la nouvelle constitution.
    Mélenchon,est la transition.
    peut être ce monsieur avais beaucoup trop d’attente,d’ailleurs on le voit dans sont écrit,il a une grosse expérience des partis.
    même si il a des différence de point de vue,il fait parti du processus,la démocratie,c’est des différence de points de vue,et la majorité l’emporte.
    venez débattre,enrichire le programme,venez nombreux…le bien commun
    comme disait madame Buffet,on va s’engeuler,et alors ,c’est ca la démocratie

  14. Mimet
    Posted 26 novembre 2016 at 10:20 | Permalien

    Finalement pour les Socrates er Cie,on pourrait appeler les commentaires de la page de G.Filoche , »des brèves de comptoir « 

  15. Posted 26 novembre 2016 at 11:22 | Permalien

    la division arrogante de melenchon va faire perdre toute la gauche

  16. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 13:06 | Permalien

    Encore une foi,vous rejeter les erreurs du PS qui on conduit à cette situation sur les alternatives concrètes.
    je crois que ce qui dérange le plus,c’est qu’il n’y auras pas de magouille pour les législatives,pas d’alliance pour sauver certains copains.
    fini le,« si je me retire,tu me donne combien de poste.»
    Vous n’avez pas de plan B,si VALLS l’emportait a cette primaire.
    dans une primaire,si on perd on l’accepte,et on soutien le vainqueur.
    Pour Melanchon ces impossible,comme voté à la primaire,c’est presque un parjure.
    les sondages annoncé,Fillon vs Le Pen au second tour.
    Et si les média se trompais,et si Melanchon étais directement au second tour.
    vous parler de primaire,de rassemblement,mais vous le PS été capable d’aucun sacrifice pour l’union.
    le Front de gauche en est un belle exemple,Melanchon quand il parlait étais obligé de dire JE,puisque personne étais d’accord avec lui,et personne ne voulais le consensus.
    alors il lui a été reproché de dire JE,et il leur a dit,si je ne dis pas JE,mais NOUS,vous serrez bien gentil de répéter ce que je dis,et ne pas dire l’inverse.
    partant de ce constat,voyant qu’un rassemblement de la gauche,se solde par un programme vague ,sans ambition.
    Il a pris ces couilles,et c’est lancé dans le mouvement de la France insoumise.

  17. Posted 26 novembre 2016 at 13:56 | Permalien

    y’a pas de parjure a sauver la gauche
    mais s’enteter dans la division qui va causer le dessaler du 23 avril c’est commettre une faute historique et lourde

  18. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 14:43 | Permalien

    y’a pas de parjure a sauver la goche,sauf quand celle si se dis de goche et fais une politique de droite.
    Vous vous entêter à vouloir une grande gauche rassembleuse des castes.
    nous dans le mouvement des insoumis,on rassemble les idées de la base,qu’on fait remonter en haut.
    Pour résultat un programme très solide,avec un projet de société solide,une protection social de haut niveau,avec comme objectif le vivre ensemble,le bien commun,la paix.
    A part vous monsieur Filoche,les autres Montebourg,hamon,sont inaudible.du vide dans le programme,avec du on va pomper chez les autres les idées pour notre programme,sans convictions aucune.
    Vous parlez de rassemblement,mais pour le moments,vous faite rêver personne.
    trop de concessions dans un partis,ou chacun va tirer la couverture vers lui,ca sera un programme a courte vue,sans objectif,puisqu.au final,personne pour faire consensus.
    je vous rappelle que la droite pendant se temps la prépare encore une révolution,la destruction de la SÉCURITÉ social.l’augmentation de la tva de 1 ou 2 point soit 150 a 300 euro en moins,avec un impôts le plus injuste.
    alors vite vite vite pour votre primaire,votre rassemblement,le peuple français est au bord de l’insurrection avec la droite.
    on ne sera jamais d’accord Mr cinoche sur la forme,mais sur le fond on combat les même énergumène.

  19. Posted 26 novembre 2016 at 16:19 | Permalien

    Vous vous entêter à vouloir une grande gauche rassembleuse des castes.

    de quelle castes ? du SALARIAT 93 % des actifs qui n’ont que leur force de travail a vendre la seule grande force sociale révolutionnaire dans ses intérêts

    nous dans le mouvement des insoumis,on rassemble les idées de la base,qu’on fait remonter en haut.

    quelle naïveté ! vous faites et ne ferez rien remonter, tout est décide d’en haut, pas de statuts, pas de tendances pas de débat, pas de savoir faire, pas d’histoire, pas d’expérience, pas d’implantation sociale, tout ça va éclater comme une bulle, ça commence déjà pour les désignations des 577 ramasseurs d’argent, le premier qui n’est pas d’accord se fera jeter sans recours possible, ça commence, comme ça s’est passé dans le PG, Dolez, Debons, Rigaudiat, Uhl, etc… c’est encore plus anti democratique que dans le PS

    Pour résultat un programme très solide,avec un projet de société solide,une protection social de haut niveau,avec comme objectif le vivre ensemble,le bien commun,la paix.

    mais tout ça, on a tous cela et depuis ;longtemps, d’ailleurs c’est du copie collé, mais pas en tout, il y emerge des questions nouvelles contradictoires : par exemple le « tirage au sort » ça c’est digne de Cro-Magnon

    A part vous monsieur Filoche,les autres Montebourg,hamon,sont inaudible.du vide dans le programme,avec du on va pomper chez les autres les idées pour notre programme,sans convictions aucune.

    Vous parlez de rassemblement,mais pour le moments,vous faite rêver personne.

    ca progresse lentement, ça frémit dans les reseaux, mais évidemment si je n’ai pas les signatures …

    trop de concessions dans un partis,ou chacun va tirer la couverture vers lui,ca sera un programme a courte vue,sans objectif,puisqu.au final,personne pour faire consensus.

    pas vrai notre programme est riche complet et clair

  20. Posted 26 novembre 2016 at 16:41 | Permalien

    Primaire de la gauche : Bartolone veut que Hollande et Valls y participent
    Le président de l’Assemblée nationale appelle également Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à se présenter à cette primaire pilotée par le PS.
    SOURCE AFP
    Modifié le 26/11/2016 à 14:06 – Publié le 26/11/2016 à 10:45 | Le Point.fr
    Claude Bartolone souhaite le rassemblement de toute la gauche en 2017 pour contrer la droite. Claude Bartolone souhaite le rassemblement de toute la gauche en 2017 pour contrer la droite. © AFP/ CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
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    Claude Bartolone a plaidé samedi pour une primaire incluant François Hollande et Manuel Valls, mais aussi Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, afin de provoquer un « électrochoc » à gauche et surtout au PS, déchiré par la rivalité au sein de l’exécutif. « Je préférerais qu’ils (Hollande et Valls) participent tous les deux à la primaire, plutôt que l’un puisse se dire : Voilà, je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m’éloigne de la campagne, je m’éloigne des socialistes, je m’éloigne de l’action gouvernementale », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, lors d’un « carrefour des gauches » organisé par Martine Aubry samedi à Bondy (Seine-Saint-Denis) et qui devait être consacré aux idées et au rassemblement.
    Mais avant même l’ouverture des débats, Claude Bartolone a appelé à l’affrontement des deux têtes de l’exécutif lors de la primaire organisée par le PS, les 22 et 29 janvier, alors même que se murmure l’idée que le chef de l’État pourrait tenter de contourner l’obstacle pour se présenter directement devant les Français.
    « Puisque depuis maintenant 15 jours, il semble y avoir un débat entre le président de la République et le Premier ministre, qu’ils aillent devant les militants de gauche et soient tous les deux candidats à la primaire » avant de « se rassembler au second tour », a poursuivi l’ex-fabiusien qui a récemment pris ses distances avec François Hollande après avoir été égratigné dans le livre de confidences Un président ne devrait pas dire ça… . « C’est un électrochoc maintenant à gauche qui est nécessaire pour sortir de cette idée que de toute façon, c’est plié », a complété Claude Bartolone, qui appelle également Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à y participer, ce à quoi le leader d’En marche ! et celui de la France insoumise sont opposés.
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    Manuel Valls, interrogé par la presse à Paris dans le cadre d’une visite à l’académie des Sciences, n’a pas souhaité commenter la proposition de Claude Bartolone. Le Premier ministre et le président de l’Assemblée doivent voyager ensemble en Tunisie lundi.
    « Ce que vient de faire Montebourg est insupportable »

    Claude Bartolone balaye ainsi l’idée que François Hollande, affaibli dans les sondages, mais dont l’annonce de candidature serait imminente, fasse finalement l’impasse sur la primaire. C’est pourtant ce que souhaite le conseiller du chef de l’État, Bernard Poignant, outré par l’appel d’Arnaud Montebourg aux électeurs de droite à participer au scrutin.
    « J’avais fini par m’habituer à l’idée que le président, s’il se présente, passe par la case primaire », a déclaré Bernard Poignant dans Le Parisien. « Mais ce que vient de faire Arnaud Montebourg est insupportable. Du coup, je ne souhaite plus que François Hollande soit confronté à quelqu’un qui demande à la droite de venir voter à notre primaire pour le battre. » « Le président a voulu (la primaire), elle est annoncée, elle va être organisée », a répondu Claude Bartolone samedi, y voyant le moyen parfait de régler « de manière ouverte » la guerre froide entre le chef de l’État et son Premier ministre. « Donc, faisons de cette primaire un grand moment. On ne peut pas continuer avec les petites phrases du Premier ministre qui indique sa volonté et sa vision pour le pays, les moments où l’on nous annonce toutes les 48 heures l’entrée en campagne du président de la République », a-t-il poursuivi.
    Interrogé sur la nécessité pour Manuel Valls de démissionner s’il était candidat, Claude Bartolone a éludé. Martine Aubry avait auparavant affirmé ne pas savoir pour qui elle voterait à la primaire, prévue les 22 et 29 janvier. « Chacun me connaît, j’ai toujours pris des positions en fonction de mes convictions. Aujourd’hui, je ne sais rien, j’attends les programmes, les projets. Pour certains, je sais que je ne pourrais jamais être avec eux : Emmanuel Macron par exemple, lui, c’est le seul que je citerai aujourd’hui, car il n’est pas à gauche. »

  21. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 18:16 | Permalien

    l’avenir me donnera raison.
    par compte,vous aurez tous fait pour maintenir le système en place.
    trembler membre du PS,la fin arrive.
    Vous (PS) avez tarie la sève de l’espérance,
    Vous avez laissez s’installer les Castes qui font maintenant parti de vos rang.
    les castes,ceux qui fond rien pour le peuple,pour l’intérêt général,ceux qui protège leurs postes,les cumulards,ceux qui ne veulent pas laissé leurs places,car trop avantageuses.
    Mère teresa par le passer avais écrit au pape pour lui demander d’abandonner, richesse ,abondance ,bien de propriété afin de servir la cause des miséreux parmis les chifonniers.ca lettre est bien sûre rester sans réponse…
    voilà le décalage de certain de vos membres.
    honte à tous ceux au partie socialiste qui fond retourner Jaurès dans ca tombe.
    Allez vous même Mr Filoche voir le bilan du parti ssocialite.
    http://www.bilan-PS.fr

  22. CRAYENCOUR
    Posted 26 novembre 2016 at 18:24 | Permalien

    Stupidité du commentaire n°1; le libéralisme, lui n’a jamais fait bon ménage avec l’humanisme (voir Pinochet au Chili ou Thatcher matraquant les mineurs pour engraisser la City).
    Ce dont vous rêvez c’est une société dans laquelle les pauvres toujours plus pauvres ne pourrons même plus se soigner? Dans laquelle ils n’auront plus accès à aucun service public car ils auront été privatisés et n’auront plus pour but d’apporter un service, mais d’enrichir toujours les mêmes?
    Il n’y a que 2 sortes de soutiens à Fillon; les égoïstes qui pensent y avoir à gagner encore plus financièrement et les imbéciles qui ne comprennent pas ou ne cherchent même pas à savoir.

  23. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 18:46 | Permalien

    Natacha Polony : «Le système de la globalisation néolibérale craque de toute part»

    Publié le 25/11/2016 à 20:13

    FIGAROVOX. – Vous publiez avec le Comité Orwell que vous présidez l’essai Bienvenue dans le pire des mondes. On pensait après 1991 être débarrassé des totalitarismes idéologiques. Sommes-nous plongés de nouveau dans les mondes de George Orwell et d’Aldous Huxley?

    Natacha POLONY. – Les concepts qu’ont mis en place Orwell et Huxley permettent de penser un monde qui en apparence est totalement différent. Evidemment, notre monde n’a rien à voir avec celui de 1984. A la limite, avec toutes les manipulations de l’être humain permises par les avancées scientifiques, il a peut-être plus à voir avec celui d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. En revanche, nous sommes bien dans des concepts forgés par Orwell utilisés à l’époque dans des contextes différents. Il ne s’agit pas de dire que le totalitarisme que nous vivons serait aussi violent et comparable aux véritables totalitarismes soviétique, maoïste ou nazi, bien sûr que non. C’est justement ce que nous appelons dans le livre le soft totalitarisme parce qu’il ne repose pas sur la coercition. Pour autant, il est tout aussi aliénant par certains côtés. Il faut absolument remettre en vigueur ces concepts marxistes d’aliénation et d’émancipation. Le système auquel nous faisons face remet en cause l’émancipation des peuples et des individus.

    Quel est ce système dont vous parlez?

    Nous avons cru être débarrassés des idéologies

    Nous avons cru être débarrassés des idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. C’est celle du libre-échangisme qui s’est développée à partir des années 1970 et qui a remis en cause petit à petit tous les acquis sociaux non seulement des classes populaires mais aussi des classes moyennes, notamment en France les acquis sociaux du Conseil national de la résistance. Cette idéologie s’est mise en place à partir de Reagan et Thatcher mais elle a vécu son ère de toute-puissance lorsque des sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir, aux Etats-Unis avec Bill Clinton, en Angleterre avec Tony Blair, des élus qui ont libéralisé les flux de capitaux, ont remis en cause la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement, toutes ces mesures qui permettaient de protéger les citoyens contre le capitalisme prédateur.

    Le capitalisme est-il forcément prédateur?

    Tout au long du 20e siècle, le capitalisme a été contenu par le fait qu’il avait un ennemi : le communisme.

    Pour le dire simplement, tout au long du 20e siècle, le capitalisme a été contenu par le fait qu’il avait un ennemi: le communisme. Il fallait alors que les classes dominantes nouent un contrat avec les classes populaires, c’est-à-dire qu’elles abandonnent une part de leur domination – ascenseur social, règles de protection, bref, modèles sociaux qui étaient ceux des pays occidentaux – pour que ces classes moyennes adhèrent à la démocratie libérale. A partir du moment où le capitalisme n’a plus eu d’ennemi quand le mur de Berlin est tombé en 1989, on a vu réapparaître le vrai visage d’un capitalisme déconnecté de l’économie réelle, qui n’existe plus que pour lui-même. Il ne sert plus à financer l’économie, mais il sert seulement à produire encore plus de capital. Ce système a abouti finalement à la crise de 2008. Avec le comité Orwell, nous disons qu’il s’agit d’un soft totalitarisme car il s’impose contre la volonté des peuples, tout en gardant les apparences de la démocratie. Nous rappelons dans le livre la phrase de David Rockefeller, fondateur du groupe Bilderberg et président de la Commission Trilatérale, deux groupes d’influences au service des multinationales, dans Newsweek en 1999: «Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’identité adéquate pour le faire.»

    On peut comprendre la logique d’un «capitaliste» à préserver un tel système… mais qu’est-ce qui fait que les citoyens l’acceptent bon gré mal gré? Pour reprendre le langage d’Huxley, quel est le somma qui peut endormir les citoyens?

    C’est ce droit des peuples à disposer d’un écran plat et d’un iPad qui permet l’assentiment de tous.

    Il y a d’abord la société de consommation et son pendant, la société du bien-être. Elle agit à travers une idéologie du progrès qui est totalement détachée de l’idée de progrès moral de l’humanité, de progrès de la liberté, de progrès de l’émancipation. Cette idéologie s’est entièrement consacrée au progrès du bien-être. C’est ce droit des peuples à disposer d’un écran plat et d’un iPad qui permet l’assentiment.

    Et y a-t-il une novlangue?

    On ne dit pas libre-échange contre protection. On dit ouverture contre fermeture. Qui serait contre l’ouverture ?

    Oui, elle est efficace parce qu’à travers une forme de manipulation du langage, tout ceci est présenté sous les aspects de l’objectivité pure et s’est détaché de tous les attributs habituels de l’idéologie. Il suffit d’ailleurs de regarder comment sont présentés les débats idéologiques dans les médias. On ne dit pas libre-échange contre protection. On dit ouverture contre fermeture. Qui serait contre l’ouverture? Evidemment, dit ainsi, l’ouverture, c’est bien, la fermeture, c’est mal. Tout le langage est manipulé pour essayer de faire croire que les tenants de régulation de ce système veulent revenir à la nation, au renfermement des peuples sur eux-mêmes. Ils n’aimeraient pas l’Autre parce que – grande manipulation suprême – tout ça se fait finalement au nom de l’Autre, au nom du sympathique migrant. C’est une instrumentalisation du sort de malheureux qui fuient la misère, mais qui permet d’imposer aux classes moyennes et populaires des pays développés un système qui creusent les inégalités. Il suffit de voir comment a été reçu notre livre. Immédiatement, on nous a accolé des adjectifs comme «identitaire», «populiste» et même «complotiste»…

    Quel est le rôle des médias dans la transmission de cette novlangue? Dans les salles de rédaction, il n’y a pas de grand marionnettiste qui tire les ficelles et impose ce système libre-échangiste à tendance softement totalitaire!

    Il y a ce qui relève de ce que Pierre Bourdieu appelait un « procès sans sujet », c’est-à-dire que personne n’est coupable immédiatement.

    Il y a ce qui relève de ce que Pierre Bourdieu appelait un «procès sans sujet», c’est-à-dire que personne n’est coupable immédiatement. Chacun de leur côté, les journalistes tentent de faire leur travail au mieux, mais il se trouve que chacun, malgré lui, participe à ce processus sans sujet. Nous avons fondé le comité Orwell avec Jean-Michel Quatrepoint, Alexandre Devecchio, Emmanuel Lévy, Gérald Andrieu, des journalistes qui venons de différents médias et qui n’avons pas les mêmes opinions politiques et venons d’horizons différents (Le Monde, Marianne, Le Figaro, Causeur). Mais nous l’avons fondé parce qu’il nous semblait que certains sujets n’étaient jamais traités dans les médias ou étaient totalement sous-traités ou seulement selon un prisme qui était au service de cette seule idéologie libre-échangiste et qui ne laissait jamais apparaître les problématiques à l’œuvre en profondeur. Là aussi, revenons-en à Marx et à la différence qu’il établit entre infrastructure et superstructure. On nous vend toujours un débat quasiment moral, sur l’immigration, sur l’ouverture, sur le protectionnisme, et on ne va jamais voir les infrastructures, c’est-à-dire les questions économiques qui fâchent: à qui profite ce système? Le système profite évidemment aux grandes multinationales qui ont confisqué l’économie à leur seul profit, multinationales qui sont en grande majorité anglo-saxonnes et même américaines, en particulier ce que l’on appelle les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dont la capitalisation boursière atteint les 600 milliards de dollars. Google dispose aujourd’hui d’à peu près 250 milliards de dollars en cash dans des paradis fiscaux.

    Auparavant, les journalistes étaient des spécialistes de leurs sujets, ils pouvaient parler d’égal à égal avec leurs interlocuteurs et avec leurs sources.

    Ces problèmes ne sont absolument pas abordés dans les médias parce qu’il y a aujourd’hui une concentration des médias dans les mains de groupes capitalistes qui achètent de l’influence. Les journalistes sont aujourd’hui soumis à un pouvoir économique. Ils subissent une pression pour traiter leurs sujets trop rapidement, selon un rythme qui est celui des chaines d’information en continu, qui ne leur permet pas d’adopter un point de vue éclairé. On pourrait d’ailleurs multiplier les analyses sur le monde médiatique, parler ainsi de la déstructuration dans beaucoup de journaux des différents services. Auparavant, les journalistes étaient des spécialistes de leurs sujets, ils pouvaient parler d’égal à égal avec leurs interlocuteurs et avec leurs sources. Tout ceci a été démantelé au profit d’un journalisme qu’on a voulu axé dans les années 1990 vers ce que l’on appelle l’investigation, avec un roulement dans les services qui les empêche d’acquérir un recul historique.

    Traditionnellement, dans les totalitarismes, la propagande, les médias, sont importants, mais il y a aussi un autre levier qui est celui de l’éducation. Comment l’Education nationale par exemple, qui est encore un organisme étatique, peut-elle être imprégnée par cette globalisation idéologique libre-échangiste?

    Il y a depuis trente ans un mouvement d’uniformisation des systèmes éducatifs sous les conseils des grandes instances internationales.

    On nous présente l’éducation comme l’un des derniers domaines régaliens, ce qui signifierait d’ailleurs que l’échec absolu de l’école française relèverait finalement de la défaillance de notre système étatique trop élitiste. C’est une idée fausse. Il y a depuis trente ans un mouvement d’uniformisation des systèmes éducatifs sous les conseils des grandes instances internationales qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OCDE, à travers notamment les textes qui accompagnent les fameuses études PISA. Ces textes dictent aux différents pays ce que devrait être un bon système éducatif. Ces recommandations vont toujours dans le sens d’un utilitarisme qui ferait de l’éducation – pour reprendre d’ailleurs une phrase d’un lobby européen – un «service rendu aux entreprises». On veut faire des élèves de futurs salariés, employables à volonté et pour cela adaptables. On oublie totalement la dimension culturelle, patrimoniale, civilisationnelle de l’éducation. Et évidemment la dimension essentielle de l’éducation qui est l’émancipation des individus. Les connaissances, le savoir sont vus dans cette idéologie seulement comme un capital que chaque individu va pouvoir faire fructifier pour participer à la croissance globale. On ne se rend pas compte qu’on détruit ainsi ce qui fait la richesse de l’école, sa capacité à transmettre des savoirs universels qui donnent cette capacité aux individus de lire le monde. C’est ce qui a fait autrefois la grandeur de l’école française et qui a permis de perpétuer l’histoire des nations, une certaine idée de la France, comme il y avait une certaine idée de l’Angleterre ou une certaine idée de l’Allemagne. Il y a bien une globalisation à l’œuvre dans l’éducation, au service de ce système économique.

    Qu’en est-il de l’hyperindividualisme? Vous évoquez la course aux droits individuels et, à la fin de l’ouvrage, vous parlez de la victoire du «minoritarisme». Comment cette propension à accorder des droits individuels participe à alimenter ce totalitarisme soft?

    On détourne la démocratie de son véritable rôle qui est de permettre l’expression de la souveraineté des peuples.

    Il ne s’agit évidemment pas de nier les avancées nécessaires des droits telles qu’on les a connues depuis la Révolution française. Nous sommes bien d’accord que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est une avancée majeure dans l’humanité – encore ne faut-il pas oublier le terme de citoyen… Mai 1968 a apporté des droits absolument fondamentaux pour les êtres humains. Il était nécessaire que cette avancée se fasse dans certains domaines, notamment en matière d’égalité homme-femme. Mais ce que l’on observe aujourd’hui est différent. C’est l’idée que la démocratie se réduirait au progrès indéfini des droits individuels. Se faisant, on détourne la démocratie de son véritable rôle qui est de permettre l’expression de la souveraineté des peuples et, à travers cela, de la souveraineté de chaque individu en tant que citoyen, qui permet à ceux-ci de décider en commun de leur destin. Cette avancée des droits individuels se fait sous l’apparence du beau, du bien et du bon. Là encore, qui serait contre accorder davantage de droits? Si on le présente ainsi, bien sûr que ce processus apparaît comme la victoire du camp du bien. Sauf que là encore, c’est une façon très particulière de présenter les choses puisqu’il s’agit avant tout de découper la communauté nationale de chaque pays en tranches d’individus ou de petites communautés qui vont être traités comme un cœur de cible marketing. Les individus sont ainsi empêchés de se forger une volonté citoyenne nécessaire à la lutte contre les grands intérêts privés. En démantelant la pensée majoritaire qui est l’essence même de la démocratie, on tue la capacité à lutter contre l’appropriation de l’espace public par des intérêts privés.

    Donald Trump aux Etats-Unis, Brexit au Royaume-Uni, explosion des différents «populismes» en Europe… Ce monde du totalitarisme soft que vous décrivez n’est-il pas gravement secoué? N’y a-t-il pas dans tous ces phénomènes politiques récents un même rejet d’une globalisation néolibérale qui augmente les inégalités socio-économiques et qui uniformise culturellement le monde?

    Il y a dans ces insurrections par le vote quelque chose qui ressemble à une fronde contre un système dont les citoyens de tous les pays occidentaux voient bien qu’on le leur a imposé.

    Bien sûr! Il y a dans ces insurrections par le vote quelque chose qui ressemble à une fronde contre un système dont les citoyens de tous les pays occidentaux voient bien qu’on le leur a imposé. Ce n’est pas forcément pour le meilleur d’ailleurs… Car personne ne peut trouver formidable Donald Trump avec ses excès, avec tout ce qu’il peut dire d’absolument consternant. Mais justement, sortons des fausses alternatives! De même que ce n’est pas parce que nous sommes attaqués par un totalitarisme bien plus dangereux, frontal et brutal qu’est le totalitarisme islamiste qu’il faut refuser de voir ce soft totalitarisme dont nous parlons. Ne serait-ce que parce que ce soft totalitarisme fait le lit du totalitarisme islamiste. D’abord parce qu’il déstabilise les Etats-nations, ensuite parce qu’il détruit tous les anticorps des individus qui permettent de lutter contre la radicalisation. Encore parce que cette mondialisation financière et néolibérale s’appuie sur le consumérisme, sur l’abrutissement généralisé des populations et finalement sur leur enfermement dans la simple consommation et dans une misère sociale de plus en plus grande. Sous prétexte qu’il y a un danger islamiste, il ne faut pas refuser de remettre en cause le système tel qu’il est. C’est la raison pour laquelle l’insurrection par le vote que l’on observe un peu partout est une des formes de la colère des peuples. Il faudrait mieux que l’on prenne en compte cette colère, qu’on la comprenne et qu’on y réponde, plutôt que de laisser bouillir la marmite. Au lieu de cela, la réaction depuis quelques années consiste à transformer petit à petit nos institutions pour tenter de verrouiller le système démocratique. On voit très bien comment le système a exclu Bernie Sanders, comment l’establishment démocrate a d’ailleurs ouvertement triché pour favoriser Hillary Clinton. Ça leur a évidemment explosé à la figure, mais pour autant il y a bien là une forme de confiscation de la démocratie. De même en France, on voit comment le mécanisme des primaires essaie de contenir tout ce qui pourrait remettre en cause le système.

    N’y a-t-il pas lieu d’être optimiste puisque François Fillon par exemple n’était pas le candidat de l’establishment et a fait mentir les prévisions tant politico-médiatiques que sondagières?

    Oui, effectivement, on a François Fillon d’un côté. On a de l’autre Jean-Luc Mélenchon qui refuse d’entrer dans le cadre des primaires. On voit bien que ce système ne marche pas et qu’il craque de tous les côtés. Mais le tout est de savoir si l’on arrivera à remettre en cause ce qui est la base de ce soft totalitarisme, à savoir le pouvoir des multinationales à travers l’idéologie libre-échangiste.

    Les peuples peuvent s’exprimer par leur vote, mais encore faut-il ensuite que les élus puissent agir conformément à leur mandat. Dans un monde de plus en plus complexe, global, rapide, interconnecté, n’y a-t-il pas une impuissance naturelle du politique? Est-ce à l’échelon national que le politique peut être vraiment en prise avec le réel?

    Ce n’est pas à l’échelon national que les problèmes se règleront, mais l’échelon national sert prioritairement à exprimer la volonté des peuples.

    Ce n’est pas à l’échelon national que les problèmes se règleront, mais l’échelon national sert prioritairement à exprimer la volonté des peuples. Pour le reste, nous avons laissé faire cette impuissance politique, elle a été organisée. Notre rôle de citoyen est d’imposer à nos politiques une obligation de puissance. Il s’agit pour nous de choisir les politiques qui auront la volonté de lutter contre ce système. Ça s’appelle la souveraineté. Lutter contre cette globalisation qui privatise la démocratie, cela peut se faire grâce à des politiques qui sauront refuser ce qui leur semble inacceptable, par exemple refuser les traités de libre-échange dans la mesure où ceux-ci sont une renonciation totale au modèle civilisationnel européen. Et pardon, ce n’est pas si compliqué de le refuser! J’ai le souvenir des propos du Général de Gaulle cité par Alain Peyrefitte dans C’était De Gaulle. Ce dernier lui parlait du traité de Rome et lui faisait remarquer que rien n’était prévu pour en sortir. De Gaulle répondait en substance: «C’est de la foutaise. Avez-vous déjà vu un grand pays être couillonné sous prétexte qu’il n’y a rien de prévu pour qu’il arrête d’être couillonné?». Il continuait en disant: «Quand on est couillonné, on dit «je suis couillonné, je m’en vais. C’est tout». C’est une question de volonté. Ça ne veut pas dire de se renfermer dans ses frontières comme on veut nous le faire dire. Mais ça veut dire réguler ce système. Il s’agit d’une juste régulation pour préserver les intérêts des citoyens.

    Votre ouvrage se conclut par un appel à passer d’une gestion globale des choses à une gestion locale. Le Small is beautiful publié en 1979 par l’économiste Ernst Schumacher est-il encore vraiment possible à l’heure des grandes ruptures technologiques que nous connaissons? N’est-ce pas utopique?

    Le local n’est non seulement pas utopique, mais ce sont même les nouvelles technologies dans ce qu’elles ont de positif qui peuvent nous aider.

    C’est non seulement pas utopique, mais ce sont même les nouvelles technologies dans ce qu’elles ont de positif qui peuvent nous aider. C’est par là qu’on peut retrouver une pleine souveraineté sur notre façon de vivre, de consommer, de nous mouvoir, etc. Tout achat est un acte politique. Par ces choix de consommation, on choisit de soutenir un système ou un autre. C’est par le retour à une échelle locale que nous allons de nouveau pouvoir maitriser les flux économiques et retrouver un poids qui nous permettra de décider de notre avenir, de faire face à ce qui jusqu’à présent n’est qu’une concurrence déloyale. Reprendre une échelle locale permettra au citoyen d’avoir une prise et de répondre ensuite aux grands enjeux internationaux. Le système craque et l’on voit tout à coup l’Europe imposer à Apple une amende de 13 milliards d’euros pour tout ce dont elle a bénéficié comme largesses fiscales de la part de l’Irlande. Ça ne s’est fait que pour une raison: parce qu’il y a eu le Brexit et parce qu’il y a eu la remise en cause populaire des traités de libre-échange. C’est la voix des peuples qui a permis à l’Europe de retrouver son rôle. Il faut que l’Europe retrouve ce pour quoi elle a été fondée, à savoir la préférence communautaire. Au départ, il s’agissait de créer un marché intérieur, d’échanger entre pays qui auraient les mêmes conditions et qui œuvreraient ensemble parce qu’ils auraient la même vision et la même culture de ce que seraient les droits sociaux. Ceci a été complètement brisé en élargissant l’Europe de façon folle, en ouvrant les frontières au nom d’une idéologie libre-échangiste que ne pratiquent pas les autres grands ensembles du monde. Avec le Comité Orwell, nous avons voulu mettre des mots sur ce que les citoyens ressentent, parce qu’ils savent qu’on est en train de leur confisquer leur liberté, leur voix, leur souveraineté.

  24. socrate
    Posted 26 novembre 2016 at 19:02 | Permalien

    il ne faut pas oublier que gagner la primaire est une chose mais la finalité c’est la présidentielle
    ce qui se passe a droite devrait faire réfléchir a gauche
    le candidat de droite (par exemple Fillon) qui plait a son électorat de vieux bourgeois , de patrons , de traders etc comment compte t’il rassembler¨51 % des voix avec un programme de destruction d’emplois , de conditions de travail ; du système de la sécurité sociale etc etc ?
    Meme chose arrivera a gauche si on va dans l’outrance de propositions qui ne peuvent rassemble une majorité du peuple français.

  25. Posted 26 novembre 2016 at 22:10 | Permalien

    @MERLIN44
    Quand on voit le pedigree des rebelles* qui ont créé le Comité Orwell, je me dis que si le but est de ce battre pour le pluralisme des idées, qu’il vaut mieux rejoindre directement Acrimed.
    Dans le premier colloque organisé par le Comité Orwell, qui tenait le crachoir ? : d’abord Laurent Joffrin et Élisabeth Lévy, du site bougnoulophobe Causeur,

    *Natacha Polony, chroniqueuse au Figaro, Alexandre Devecchio, journaliste en charge de FigaroVox, la rubrique « idées et débats » du Figaro.fr, Jean-Michel Quatrepoint, ancien journaliste du Monde et ancien dirigeant de La Lettre A, Emmanuel Lévy, journaliste à Marianne, Franck Dedieu, rédacteur en chef adjoint à L’Expansion, et Benjamin Masse-Stamberger, journaliste à L’Express.

  26. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 22:30 | Permalien

    @socrate

    Meme chose arrivera a gauche si on va dans l’outrance de propositions qui ne peuvent rassemble une majorité du peuple français.

    même si cette facilité de pensé,à du bon sens,elle est néanmoins dépourvu d’ambition.
    l’outrance des propositions? quelle sont d’elles?Ou est la limite?
    quand Ambroise Croizat créa le régime général de la SÉCURITÉ Sociale,était t’il trop outranciers.
    Quand du créé le ministère du travaille,et sont code,est ce que c’était outranciers?

    avoir comme ambition la petit,et nous nous feront dévorer.

    il faut voir Grand,si une mesure est pour le bien commun du peuple,celle ci sera accueilli les bras ouvert.

    diminuer le temps de travail a 32 heures.
    augmentation du smic.
    constituante pour redonner le pouvoir au peuple.
    amnistie pour tous les condamné en rapport avec la loi travail,manifestation,et aussi ceux qui défende leur emplois.
    sortir du nucléaire.
    augmentation des fonctionnaire.
    augmentation des retraité.
    souveraineté sur l’économie.

    rien est trop grand pour la France ,tous est possible.chaque mesure est bonne.
    il faut un programme ambitieux,pour le peuple.
    Proposer des mesurettes en urgence comme veulent le faire le PS,c’est un leurre,qui fera gagner nos adversaire.

  27. merlin44
    Posted 26 novembre 2016 at 22:35 | Permalien

    Monsieur Filoche ,ca y est,le PRG se présente a la présidentielle.Votre stratégie s’écroule.
    les communistes soutienne Jean Luc Mélenchon.
    Alors ranger vos égos,et venez avec nous pour le bien commun de la France.la France insoumise et sont programme de qualité.
    il ne faut pas avoir des retissance,vous aussi vous apporterez vos idées.VIVA Jean Luc Mélenchon

  28. Posted 26 novembre 2016 at 23:32 | Permalien

    À gauche, personne n’en veut de la petite primaire qui n’a pour but que de remettre en selle le parti prétendument socialiste. Les radicaux de gauche ont décidé de faire cavalier seul, tandis que les communistes ont choisi une candidature unitaire de gauche en soutenant celle de Mélenchon. Les frondeurs et la gauche du parti dit socialiste, eux, préfèreront sans doute soutenir quelqu’un qui a été au gouvernement, avec toutes les conséquences dénoncées ici même par Gérard Filoche. Va comprendre, Charles !.

  29. Posted 27 novembre 2016 at 6:58 | Permalien

    c’est lassant meme ecoeurant
    il est attendu 1,8 million de votants ce n’est pas « personne »
    soi c’est exagéré et ce sera un ecce pour toute la gauche, car alors hollande gagnera
    soit nous devons nous battre pour qu’il y ait le mcimim de gens qui viennent dans le but de battre Hollande
    mais faut etre vraiment nul d’ecrire que « personne » ne veut de cette « petite primaire » fraisant ainsi le jeu de la droite socialiste
    les pires imbéciles sont des ces gauchos qui ont l’occasion de battre hollande mais la méprisent et la sabotent (on se demande pour quel but obscur d’ailleurs)

  30. Posted 27 novembre 2016 at 7:03 | Permalien

    mais la stratégie unitaire n’est pas MA stratégie, c’et la seule stratégie qui permet a la gauche d’espérer gagner
    vous dites qu’elle peut échouer ? oui, hélas, et ce sera desastre en ce cas, mlelenchon aura son ego et sera porteur d’une des pires défaites de l’histoire de la gauche

  31. Roubachoff
    Posted 27 novembre 2016 at 7:56 | Permalien

    De toute façon, la victoire probable de Fillon fera tout exploser. Pour la droite, c’est un très bon candidat de primaire, mais un très mauvais candidat en 2017. Plus les gens découvriront son programme, et plus ils seront terrifiés. En supposant que la bulle Le Pen explose (comme la bulle Juppé) on se retrouvera avec
    Fillon
    Macron (peut-être)
    Le Pen
    Bayrou (probablement)
    Mélenchon
    Un candidat PS (inutile et de toute façon trop tardif, mais ça fait partie de la stratégie de Hollande : avec deux mois pour faire campagne, seuls lui ou Valls seront « crédibles »)
    soit cinq ou six candidats dont le seuil de qualification pour le second tour se situera (à la louche) entre 18 et 22%.
    Bref, contrairement à ce que prévoient les sondages (comment peut-on encore s’y référer, après tant de plantages ?) tout peut arriver, y compris le meilleur et le pire.

  32. socrate
    Posted 27 novembre 2016 at 10:06 | Permalien

    réponse a 26 merlin

    une chose t »échappe camarade c’est la mondialisation.
    Quand la France dirigeait son économie et que les échanges internationaux ne pesait pas dans l’économie on pouvait décider librement de ce qu on voulait faire.
    Aujourdhui quand un pays ; la France emprunte 500 millions d’euros chaque jour pour faire la fin de mois , les paies et retraites des fonctionnaires ; les indemnités crois tu que les créanciers te laisseront faire ce que tu veux avec leur argent ?
    Ou alors il faut revenir sur les accords signés , sortir de l’euro et abandonner la dette.
    Mais encore en restant a l’équilibre budgetaire sinon c’est la catastrophe.
    Moi aussi je voudrais bien que chaque français gagne 2500 euros par mois , qu on augmente les retraites etc etc il faut juste savoir avant qui finance …?

  33. merlin44
    Posted 27 novembre 2016 at 10:23 | Permalien

    Bien sûre,entièrement d’accord avec Roubachoff,et si les sondage ce trompais.
    et si au second tour de la présidentielle on avais:

    Mélenchon/Le Pen
    ou
    melanchon/Fillon
    ou
    Melanchon/Valls
    ou
    Melanchon/baillerou
    si Juppé est éliminé,François baillerou devrai ce présenté,ces ce qu’il a dit.
    du coup le voie de ma droite vont ce dispersé,une occasion en or pour la gauche.

  34. Posted 27 novembre 2016 at 11:04 | Permalien

    et tout ça vous rejouit ? vous avez une idée du prix à payer par tous les salariés du desastre le 23 avril à 20 h

  35. phil
    Posted 27 novembre 2016 at 11:24 | Permalien

    salut,
    vous êtes tous là, à déblatérer contre la primaire de gauche, alors que les programmes
    de « la fi » et « l’appel des 100″ sont pratiquement compatible, vous étiez dans la rue
    contre la loi travail, contre l’état d’urgence et bien d’autres luttes, vous laissez pour
    compte les abstentionnistes de entre 2012 et 2016, vous envoyez 1/2 million de
    votants de gauche incertains de la voir au second tour (dont ma fille, j’enrage), votre
    prétention à faire prendre aux travailleurs l’énorme risque de perdre encore plus
    sous la droite ou/et l’extrême droite en pensant que dans 10 ans, là il n’auront plus
    rien dans leur frigo et jlm sera leur sauveur, j’en pleure par avance.
    mais voyez comme la droite se raille de nous, de nos divisions, les propos de
    warren buffett aurait du vous alerter quand la gauche n’énonçait même plus cette
    lutte de classe
    « Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi
    prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner ».

    au second tour des présidentielles de 2017 on aura plus qu’à reconnaitre que la
    droite est la championne de la lutte de classe ! et je vous dis pas l’état d’esprit des
    électeurs de gauche pour se retrouver dans la gauche.

    si la primaire de gauche se réalisait normalement et que jlm en sortait victorieux,
    là serait réellement le courage de gauche et les sueurs froide de la droite, comme le
    dit si bien gérard un seul salariat une seule gauche et le ps de gouvernement actuel
    disparait, atomisé.

    mais malheureusement la gauche plurielle rassemblée je ne la verrais jamais, que
    du vent…à qui profite le crime ? pas à nous les prolos.

  36. Posted 27 novembre 2016 at 12:02 | Permalien

    qui commet le crime ?
    ceux qui nous on trahi depuis cinq ans
    et ceux qui parient sur la défaite de la gauche
    qui ont choisi la division plutôt que l’unité
    pourquoi ? pour présenter 577 candidats et avoir de l’argent ?

  37. ANTOINE GARCIA
    Posted 28 novembre 2016 at 2:13 | Permalien

    Bravo Gérard cet appel à Benoit Hamon, Arnaud Montebourg et Marie-Noëlle Lineman.

    J’ai juste une question : quelle est leur réponse ?
    En sachant que pas de réponse = réponse.

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