Cher Arnaud, cher Benoit

Paris, le 11 janvier

Cher Arnaud, cher Benoit

 

Avec mes amis nous avons bien reçu vos deux courriers et avons travaillé collectivement à partir d’eux. Dans chacun de vos projets, nous avons relevé de nombreux points convergents avec les propositions que j’ai moi-même formulées et que nous avons souvent défendues ensemble ces dernières années.

La question de la VI ème République et de la démocratie figure en bonne place, la réforme fiscale, la lutte contre la finance, la rénovation thermique des bâtiments, la nécessité de dé-carboner et de développer les énergies renouvelables, la question de l’Europe …

 

Tous les deux, vous avez pris l’engagement d’abroger la loi travail, et vous déclarez la nécessité de salaires réévalués.

 

Tous les deux vous proposez un programme de gouvernement commun avec Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon.

 

Voila qui fait que vous êtes clairement notre choix et qu’on doit gagner tous ensemble le 29 janvier.

 

Nous avons aussi – au-delà des nuances bien naturelles – des différences qui méritent débat. Pour éclairer notre choix fraternel entre vous deux pour le 22 janvier

 

 

1°) Ainsi, je ne suis pas d’accord avec la façon de donner une place centrale dans cette campagne au revenu universel d’existence.

La façon dont cette question est présentée s’apparente, à mes yeux, à, nos yeux, à une remise en cause du modèle de protection sociale auquel nous tenons. Remplacer le salaire brut, les cotisations sociales sur le travail, par la fiscalisation, l’impôt, c’est renoncer à faire payer la protection sociale par le capital, les actionnaires, les employeurs, et dériver vers un simulacre de revenu payé en fait par les travailleurs eux-mêmes. Un  revenu de 550 à 850 euros échelonné dans un lointain 2020 et qui mobilise des centaines de milliards, bien plus qu’il ne faut pour faire reculer le chômage immédiatement en haussant le smic à 1800 euros, revenant à la retraite à 60 ans, à une semaine de 32 h, à la limitation de la précarité à 5 % et au contrôle des licenciements. C’est lâcher la proie pour l’ombre. C’est la fin des principes du programme du CNR ce qui réjouit tous les libéraux. Le succès médiatique de cette réflexion devrait inquiéter  ceux qui se sont jetés imprudemment, à nos yeux, dans sa défense. Cela oppose le renforcement de notre système de protection sociale à nouveaux droits très incertains.

Il faut bien sûr en débattre, d’autant que la discussion existe dans la société. Mais cela ne peut pas être à nos yeux l’engagement majeur pour les 5 prochaines années, dans une élection présidentielle emportée dans une confusion plus proche de Milton Friedman que de John Maynard Keynes.

On peut améliorer en urgence notre système de minimas sociaux, le faire évoluer comme le Smic, créer une allocation  autonomie pour les jeunes de 18 à 25 ans sans ressources. Comme l’allocation d’études universitaires, elle devra être soumis aux cotisations sociales pour ouvrir des droits tant à la santé qu’à la retraite dans le cadre d’une Sécurité Sociale étendue et renforcée. Le montant de cette allocation sera porté à 80 % du Smic (Cf. Appel des 100).

 

 

 

2°) L’heure n’est pas, et n’a jamais été à baisser le coût du travail mais à augmenter les salaires bruts et nets, notre smic est plus bas qu’en Allemagne, qu’en Grande-Bretagne et même que dans de nombreux états aux Etats-Unis…

Nous proposons de réfléchir et de relativiser cette affaire de revenu universel, ce qui sera forcément le cas avec le reste de la gauche, en rediscutant sans préalable d’augmenter le Smic, les minima sociaux, la hausse des petits salaires et petites retraites, l’attribution à la jeunesse d’une allocation d’autonomie et aux seniors d’une allocation dépendance,  qui comptent pour la protection sociale toute la vie.

Nous sommes aussi pour supprimer progressivement le millefeuille de complémentaires, assurances prévoyances, mutuelles qui coûte cher et est injuste et inefficace, revenir à une seule cotisation universelle, proportionnée, et à une « grande sécurité sociale » gérée démocratiquement par tous les salariés.

La question de la « raréfaction » du travail est discutable et discutée. Il nous semble plutôt que le travail est une comète en expansion, il y en a pour toutes et tous s’il est partagée, ainsi que les richesses qu’il produit. Ce qui est certain c’est que la réduction massive du temps de travail interrompue au début des années 2000 doit se poursuivre. Elle est un marqueur de gauche ! Le travail humain – quand bien même sa quantité peut évoluer à la baisse – va rester une constante des prochaines années parce qu’il est la source des profits de quelques-uns.

Or nous connaissons les effets d’un boom démographique avec environ  850 000 naissances annuelles depuis l’an 2000. Mécaniquement, cela va amener, en tenant compte des jeunes en formation, 350 000 demandeurs jeunes sur le marché du travail chaque année. Si rien n’est fait, ces jeunes s’ajouteront aux 1,3 millions de demandeurs d’emploi de plus que connaît notre pays depuis 2012. Le partage du travail est donc urgent et impératif, non seulement vers 32 h mais vers 30 h, etc. Voila ce qu’il faut indiquer comme direction générale. Travailler mieux, moins, tous et gagner plus.

Le projet à porter doit, à mon sens, à notre sens, à D&S, parler aux millions de salariés (jeunes ou moins jeunes) avec ou sans emploi, aux millions de retraités. Il doit se concentrer en quelques points en travaillant leur visibilité.

Salaires et retraites font partie des premières questions qui intéressent des millions de nos concitoyens car c’est leur vie au quotidien.

De ce point de vue, je ne crois pas qu’il faille augmenter le salaire net des feuilles de paie ou des pensions en réduisant la CSG ou les cotisations sociales. Le salaire brut est en réalité un ensemble de droits et besoins : immédiats pour les uns, indirects pour les autres.

Je crois nécessaire de parler davantage du salaire. Augmenter les salaires au delà de l’évolution du coût réel de la vie est nécessaire pour celles et ceux qui ne parviennent pas « à joindre les deux bouts ». A prendre sur les dividendes et le capital comme moyen de redistribuer les richesses d’abord. Les profits ont pris 7 points aux salaires, il s’agit de corriger cela

L’Etat doit donner le « la ». Cela peut passer par une initiative à l’échelle européenne. Ce niveau d’action est de toute manière indispensable ! Mais il faut annoncer qu’au-delà d’un délai court, des mesures unilatérales seront prises pour le Smic, les minima de branches, l’égalité femmes-hommes, le point d’indice de la fonction publique, les pensions de retraite etc. …(Tout comme pour dénoncer immédiatement la directive « travailleurs détachés »).

Pour avoir l’oreille des salariés, il faut ce type de proposition forte sur les salaires et les pensions de retraite ainsi que sur une réelle allocation dépendance. Pour avoir l’oreille de la jeunesse, il faut lui assurer les moyens de son autonomie dès 18 ans. La question d’un service civil ou national obligatoire ne constitue pas une attente de la jeunesse. Sa faisabilité et son coût sont discutables. Le développement d’un service civil et national sur la base du volontariat avec des formations qui lui soient liées me semble amplement suffisant pour la prochaine législature.

 

3°) Quant à l’union de la gauche, il me semble qu’il faut préciser que l’objectif est d’aboutir à un socle commun de propositions pour gouverner.

On ne résoudra pas toutes les divergences, il faut un programme commun de gouvernement. Quelques axes clairs pour toutes et tous. Dégagés au consensus. Dès le lundi 30 janvier.

Cette méthode pour faire l’unité à gauche permet de conduire à la candidature unique sans laquelle la gauche ne peut gagner en 2017. Et de régler le « casting » qui va avec.

Un tel rassemblement ne peut se construire en allant jusqu’à Macron. Emmanuel Macron lui-même ne se dit pas de gauche. Nous ne combattons pas pour une unité de la gauche avec le centre, une partie de la droite, car cela nuit immédiatement à l’unité de la gauche elle même. Il faut écarter, minoriser Macron l’homme du centre tout autant que Valls, l’homme de la droite de la gauche. Ils sont les deux visages d’un même projet qu’ils ont appliqué en commun !

Enfin, permettez-moi de vous dire qu’il faut commencer à travailler la convergence entre vous, entre nous, pour préparer la victoire le 29 janvier. Afficher ces convergences aidera à préparer les discussions avec Yannick Jadot et Jean Luc Mélenchon dès le 30 janvier auxquelles toute la gauche doit être associée – condition de la dynamique et de la réussite.

Je suis disponible pour discuter avec vous, de tout cela, ce serait le mieux.

Et pour m’engager davantage, avec tous mes amis de D&S, participer à des réunions publiques dès maintenant.

J’ai bien conscience qu’en fonction de nos échanges, cela peut signifier l’engagement auprès de l’un de vous deux seulement d’ici le 22 janvier. C’est pourquoi je pose, nous posons dès maintenant toutes les questions de convergences entre nous.

 

Pour qu’on se comprenne tous bien, je défends avec clarté, franchise, nos idées, celles de Démocratie & socialisme et de ses militants, mais je n’en fais évidemment pas des préalables à l’action commune. Un accord restreint mais clair vaut mieux que mille discussions pourvu que ce soit franc. A quoi serviraient des programmes aussi excellents soient ils qui resteraient dans les tiroirs si nous n’avons que le choix entre LR et le FN au 2° tour ?

Il faut rassembler et donc choisir donc les axes qui peuvent le permettre. L’unité est impérative et ne peut se faire qu’avec cette méthode du consensus gagnant et dynamique.

Notre préoccupation principale est, au delà du débat, de sélectionner ce qui permet de parvenir à une entente : c’est la seule façon de gagner le 23 avril en additionnant assez de voix pour être et gagner au deuxième tour du 7 mai.

De la même façon, je veux vous dire notre disponibilité pour le travail nécessaire et les discussions pour rassembler toute la gauche sans Valls…  ni Macron. Le travail engagé au sein de l’Appel des 100 (et ses 50 mesures) peut s’avérer utile en ce sens.

Je souhaitais vous faire ce retour avant le premier débat télévisé et me tiens à votre disposition pour poursuivre ces échanges.

 

Dans l’attente, je vous adresse, cher Arnaud, cher Benoît, l’expression de mon amitié socialiste, unitaire et combattive et aussi celle de tous mes amis de D&S.

 

Gérard Filoche

 

 

15 Commentaires

  1. Pro-Filoche
    Posted 12 janvier 2017 at 0:48 | Permalien

    Mélenchon semble faire des émules Outre-Manche : Corbyn vient de déclarer que l’immigration devait être « maîtrisée ». Et autres perles. Il a considérablement changé depuis le Brexit, vis-à-vis duquel il s’était opposé.

    Ici comme au Royaume-Uni, ce n’est pas sur un politicien qu’il faut compter pour améliorer notre sort.

    C’est sur la lutte collective.

  2. Michel - Pierre
    Posted 12 janvier 2017 at 1:40 | Permalien

    Ce texte semble porteur d’un point de vue probablement partagé par la quasi totalité des 15 000 qui ont exprimé leur soutien à la candidature GF.
    En soumettre les grandes lignes à leur approbation et à celle de leurs contacts n’aurait-il pas l’avantage de produire un effet mobilisateur susceptible d’aider Montebourg et Hamon à se qualifier TOUS DEUX pour le 29 ? …
    En finir dès le 22 avec le principal artisan de la dérive droitière du PS (son « modemisateur » en quelque sorte) constituerait un résultat sacrément prometteur pour la suite, non ?

  3. Posted 12 janvier 2017 at 3:44 | Permalien

    J’approuve votre intelligence et vos propositions Gérard Filoche. Il y a quelques mois encore je ne vous connaissais pas et Je n’avais même jamais entendu parler de vous. C’est en me demandant qui vous étiez au sein de la gauche, quelles étaient les idées socialistes que vous souteniez que j’ai tapé votre nom sur internet, afin d’en apprendre davantage sur vos positions politiques.

    C’est de cette façon que je suis tombée sur votre blog et je dois avouer que sa lecture et les idées que vous y développez ont fait écho aux miennes et aux analyses que je fais de la situation de notre pays. Depuis je parle de vous et encourage mes amis et mes proches à lire votre blog, ainsi que toute les personnes que je croise dans des réunions citoyennes, associatives et politiques, et qui se mobilisent pour qu’un changement radical ait lieu en notre pays, car la souffrance des citoyens de la France d’en bas réduits à la survie permanente, les poussent à rechercher comment s’y prendre pour vraiment changer leurs vies et leurs abominables quotidiens.

    Beaucoup d’entre eux viennent de la société civile et se disent novices dans l’engagement politique et le militantisme, mais sont déterminés à ne plus laisser faire la politique telle qu’on la voit pratiquée depuis tant d’années, sans que jamais rien ne s’améliore pour des millions de citoyens, salariés, retraités, jeunes et séniors non encore retraités, débarqués brutalement et irréversiblement du droit de travailler pour vivre, par des licenciements crapuleux imposés par des employeurs voyous et pervers.

    J’appartiens désormais et malheureusement à cette catégorie de citoyens, exclus de tout, du droit d’accéder aux soins, aux médicaments, à la culture, aux loisirs , aux transports et voyages par insuffisance de revenus et une pauvreté monétaires conjuguée à une précarité qui m’a accompagnée durant toute ma vie professionnelle, en raison de CDD d’intermittente du spectacle à employeurs multiples d’abord, et ensuite titulaire d’un mi-temps subi qui n’a jamais évolué vers le plein temps promis à l’embuche, en 25 ans de carrière dans la fonction publique territoriale.

    J’ai été abusivement radiée des cadres de la FPT sans jamais avoir commis la moindre faute professionnelle au sein de ma mission de service public, par un licenciement pour une « inaptitude définitive à mon poste actuel » dont mon ex-collectivité est entièrement coupable et lourdement fautive puisque que l’arrêt maladie résulte des maltraitances subies au travail sans qu’aucun contrôle du CHSCT, des acteurs de prévention, ni de la médecine du travail ne protègent l’intégrité physique et mentale de ma santé !

    Les salariés sont des proies faciles à la merci d’employeurs pervers qui dégraissent leurs effectifs au plus économique et la justice et les contrôles de légalités sont, par leurs silence et leur complicité tacite, des soutiens implicites de pratiques véreuses que la LOI El Khomri ne va faire qu’aggraver …

    Je souhaiterais faire de la souffrance au travail une grande cause nationale, afin que les salariés n’en viennent pas à se suicider, ou à sombrer dans de graves dépressions qui leur font perdre leur travail et leurs moyens de subsistance, en raison de pratiques managériales vicieuses et pathogènes d’un autre âge auxquelles les pouvoirs publics frappés de cécité feinte, refusent de d’apporter des corrections et interdits indispensables . Les employeurs voyous et crapuleux, qu’ils soient du public ou du privé, doivent être traduits en justice pour  » assassinat psychique » symbolique, et condamnés fermement et de façon exemplaire afin que l’on ne voit plus se propager dans le monde du travail, ces innombrables vies et familles détruites !

  4. Posted 12 janvier 2017 at 6:11 | Permalien

    Cette réponse structurée, mesurée et argumentée.
    Le marché n’est pas le diable : c’est ce qu’on en a fait, contraire aux idéaux du libéralisme, qui ne va pas.
    Aucun discours sur la compétitivité des entreprises n’est de bonne foi tant que le préalable du respect de règles du jeu ne sera pas solutionné. Aujourd’hui il n’y a plus de règles avec un marché devenu sans foi ni loi y compris dans le non respect des salariés.

  5. Posted 12 janvier 2017 at 10:09 | Permalien

    Comme chantait Dalida : « Paroles, paroles, paroles, encore et toujours ! » Plutôt que du bla-bla, on veut des actes !

  6. Posted 12 janvier 2017 at 11:32 | Permalien

    non, le marché, c’est la gabegie, l’anarchie, la concurrence faussée et pas libre, le pillage, l’exploitation, la guerre …

    mais il peut exister des sociétes mixtes, ou le marché soit encadré par l’intérêt général public, ou la main visible de la democratie remplace la main invisible antidémocratique du marché

  7. Posted 12 janvier 2017 at 11:35 | Permalien

    facile 1800 60 32 20 5

  8. Posted 12 janvier 2017 at 14:30 | Permalien

    A Kathara (commentaire 3)

    Je retrouve largement dans votre témoignage et expérience ma vie antérieure de salarié.
    Là où j’ai une divergence avec D&S/Gérard Filoche est que je ne récuse pas la légitimité du besoin de respiration des entreprises par de la flexibilité : mais force est de constater que es soi-disant réformes pour la compétitivité des entreprises manquent de légitimité dès lors que le management transgressif n’est pas sanctionné par qui de droit.

  9. socrate
    Posted 12 janvier 2017 at 17:10 | Permalien

    malheureusement le PS a accepté le marché depuis Jospin
    ce qui a entrainé la signature des traités dont celui de Barcelone qui instaure la concurrence généralisée et la fin des monopoles de service pûblic…
    le marché c’est la concurrence sans frein ; sans limite et malheureusement tire tout cers la bas pour que quelques privilégiés le soient encore plus

  10. Pro-Filoche
    Posted 12 janvier 2017 at 17:13 | Permalien

    Le programme de Gérard Filoche est excellent mais pour l’appliquer il faudra compter sur nos propres forces et nos mobilisations pour l’imposer au patronat.

  11. Posted 13 janvier 2017 at 8:19 | Permalien

    le marché ? mais c’est depuis … le programme commun de 1971

  12. Posted 15 janvier 2017 at 18:14 | Permalien

    Gérard parle du « marché », mais il a oublié que nous faisons parti d’un marché mondial, ne lui en déplaise, c’est pas lui qui va dicter sa loi au monde entier !

  13. Posted 16 janvier 2017 at 8:55 | Permalien

    Bonjour,
    pour faire tomber la tête de con de catalan, même pas né en France, ce qui serait une honte pour notre pays d’avoir un présidént de cet acabit, je vous suggère de mettre en lumière médiatique la plainte que j’ai déposée contre Manuel VALLS pour crime contre l’Humanité à la CPI.

    http://anotow.org/plainte-contre-manuel-valls-et-stephane-bouillon-pour-crime-contre-lhumanite.html

    Salutations.

    LG pour ANOTOW ONG

  14. Sam
    Posted 18 janvier 2017 at 23:04 | Permalien

    Cher Duhamel, je vous cite:
    « Comme chantait Dalida : « Paroles, paroles, paroles, encore et toujours ! » Plutôt que du bla-bla, on veut des actes ! »


    Bel argument massue qui marche pour tout , dans tous les domaines ( et dont ne se prive d’ailleurs pas ma chère vieille mère quand j’oublie son chocolat ou que je reporte une visite, c’est ce qui m’a fait sourire avant de grogner quand j’ai lu votre petite saillie) .
    Bref, belle analyse fort argumentée, d’ailleurs poursuivie dans ce second commentaire de haute volée: « Gérard parle du « marché », mais il a oublié que nous faisons parti d’un marché mondial, ne lui en déplaise, c’est pas lui qui va dicter sa loi au monde entier ! ».
    Et oui, vous avez raison, j’ajoute même que nous faisons même partie d’un système solaire et que non Gérard ne peut pas commander l’ atmosphère des planètes… Mais il n’empêche que cela ne remet pas en question ses propositions.
    Au passage, vous nous offrez un charmant lapsus : votre confusion entre  » faire partie d’un marché mondial » et  » faire PARTI d’un marché mondial » … C’est presque une bonne blague…

  15. Sam
    Posted 18 janvier 2017 at 23:20 | Permalien

    Je viens de remarquer que vous êtes écrivain… Alors je ne me prive pas de rajouter ce que je n’osais écrire ( pour ne pas charger la mule) . Vous devez connaître la notion de performativité en bon littéraire, le verbe et l’acte se fondent ( dans les deux sens du terme) souvent. Dans certaines religions ( sans prosélytisme, je me limite à la fable) ils se confondent ( ou co-fondent) et sont à l’origine du tout.
    Bref , faites au moins l’effort, par courtoisie d’opposer plus qu’un enfantin et tonitruant  » NON » à ceux que vous tentez de dénigrer et d’exprimer des idées ( parce que non évidences et chansonnettes n’en sont pas…).

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