Hypothèse dans Marianne : « On pourrait très bien imaginer un Hamon Président et un Mélenchon en chef du gouvernement »

Vu par Filoche
Propos recueillis par Bruno Rieth 

Publié le 24/02/2017 à 10:4
Après l’accord entre Yannick Jadot et Benoît Hamon qui ouvre la voie à une candidature commune, Gérard Filoche, figure emblématique de l’aile gauche du PS qui avait souhaité se présenter, en vain, à la primaire, invite ses camarades à poursuivre le travail avec Jean-Luc Mélenchon.

Marianne : Comment réagissez-vous à l’accord trouvé entre Yannick Jadot et Benoît Hamon qui ouvre la voie à une candidature commune à gauche ?

Gérard Filoche : C’est un grand pas en avant. Mais on ne peut pas s’arrêter là. Il faut continuer maintenant avec Jean-Luc Mélenchon. Nous devons trouver un accord entre Jadot, Hamon et Mélenchon.  C’est historique. Si on arrive à s’engager sur cette voie, nous pouvons être au second tour, c’est mathématiquement incontournable, ce sera une dynamique énorme. Au regard de la situation actuelle, nous avons même une obligation de résultat !

Ce qui a notamment permis ce rapprochement, c’est l’assurance pour les députés EELV de garder leur circonscription. Est-ce que tout ne sent pas un peu la « politique à l’ancienne » et ces « vieilles ficelles », pour reprendre une expression de Benoît Hamon lui-même ?

Il n’y a aucune interrogation là-dessus. Il n’y a pas de façon moderne de faire un accord politique ! Un accord implique tout, des questions politiques à celles électorales. Alors oui, c’est de la tambouille. Mais je préfère ça et que l’on fasse cuisine commune que l’inverse ! Faisons la même chose avec Jean-Luc Mélenchon. Proposons lui un pacte de gouvernement. C’est pas a moi de le dire, je n’ai pas autorité, mais mon avis personnel c’est qu’on pourrait très bien imaginer un Hamon Président et un Mélenchon en chef du gouvernement. Je pense que la bonne solution, ce serait d’ailleurs celle-là. Aujourd’hui, toutes les composantes de la gauche sont pour une VIe république, pour la transition écologique, pour la répartition des richesses. Imaginez que toute la gauche est unanime pour mettre en place une assemblée constituante une fois au pouvoir. C’est totalement inédit !

Alors oui, c’est de la tambouille. Mais je préfère ça et que l’on fasse cuisine commune que l’inverse !

Et pourquoi pas un Jean-Luc Mélenchon Président et un Benoît Hamon Premier ministre ? D’autant que si Benoît Hamon a bénéficié de la dynamique de la primaire un temps, depuis, les deux candidats sont revenus au même niveau dans les sondages…

J’avais bien aimé quand Benoît avait dit que le maintien de sa candidature n’était pas un préalable à la discussion. Chacun doit être sur un pied d’égalité. Et Jean-Luc Mélenchon mène depuis un an une campagne méritante, digne. Mais dans ce cas de figure, dans le PS, il y aurait à coup sûr l’émergence d’une nouvelle candidature ou pire on verrait un départ massif vers Emmanuel Macron. Mais arrêtons nous deux secondes. Si dans les dix jours, il y a un accord entre Benoît Hamon, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, alors tout le monde se rangerait derrière, y compris au PS. Le 17 mars c’est le dernier jour pour le dépôt des candidatures. Le lendemain, la manifestation à la Bastille de Jean-Luc Mélenchon. Benoît Hamon pourrait alors y être. Et le surlendemain, le meeting de Hamon où Mélenchon pourrait prendre la parole. On lancerait une dynamique exceptionnelle. Alors il y a bien sûr encore des obstacles, mais nous n’avons jamais été aussi proche d’un grand rassemblement de la gauche. On n’est plus dans le simple rêve, mais dans le domaine du possible.

On entend beaucoup que finalement, ce qui freine le plus, c’est le poids considérable des égos des uns et des autres. Est-ce que vous partagez cette analyse ?

Non je ne crois pas. C’est de la politique. A l’époque du Front populaire, il y avait aussi de sacrés égos à gauche. Ça n’a pas empêché de former un gouvernement. Et au Portugal, ils ont passé 40 ans de vie politique à se bagarrer avant de trouver en 2015, face à la menace de la droite et des politiques d’austérité, un accord en 72 heures. Nous devons penser un programme commun et un pacte de gouvernement composé de Benoît Hamon, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent. Ça règlerait d’ailleurs toutes les interrogations sur les candidatures aux législatives. Vous imaginez, si on gagne la présidentielle avec ce programme, une Myriam El Khomri faire campagne dans le 18ème alors que le projet du gouvernement est d’abroger sa loi ? Je suis même prêt à être candidat contre elle dans ces cas-là.

A l’époque du Front populaire, il y avait aussi de sacrés égos à gauche. Ça n’a pas empêché l’unité

La première chose à faire n’est-elle pas de répondre tout simplement à la lettre de Jean-Luc Mélenchon adressée à Benoît Hamon qui posait un certain nombre de jalons, finalement pas plus exorbitants que ceux défendus par Yannick Jadot ?

Je l’ai d’ailleurs publiée sur mon blog. Evidemment, c’est la première chose à faire. Benoît répondra à cette lettre. Que l’on arrête de faire parler des entourages qui tiennent des propos malheureux et qu’on parle sur le fond.

 

 

Mais rien n’est joué, cela concerne des millions d’électeurs de gauche, signez la pétition que nous avons lancée depuis le 30 janvier

Faites savoir partout votre volonté d’unité, agissez, militez

 

207 Commentaires

  1. pro-filoche
    Posted 24 février 2017 at 14:34 | Permalien

    Que Mélenchon se retire au profit de Hamon serait une bonne chose à condition que ce dernier prenne des engagements clairs. Car à l’heure actuelle, il cultive le flou artistique : il veut vaguement « augmenter le SMIC » mais de combien et quand ? Et on ne sait pas si il veut réduire le temps de travail ni de combien d’heures.

    Qu’il prenne l’engagement devant Mélenchon d’instaurer le SMIC à 1800 euros net et la semaine de 32 heures.

    Ce qui implique bien sûr de s’en prendre à la propriété privée des moyens de production.

    Question de courage politique.

  2. socrate
    Posted 24 février 2017 at 15:11 | Permalien

    Non non et non
    si Hamon arrive en tete a la primaire c’est grace aux non adhérents du PS donc laisse tomber
    Hamon doit etre premier ministre
    et Melenchon Président puisque ce sont ses idées qui triomphent

  3. sansressources
    Posted 24 février 2017 at 16:01 | Permalien

    moi je peux très bien imaginer JLM président et BH chef du gouvernement

  4. Posted 24 février 2017 at 16:11 | Permalien

    oui et ?

  5. Posted 24 février 2017 at 16:18 | Permalien

    aucun ne triomphera l’un contre l’autre
    personne n’écrasera personne,
    sinon il n’y aura pas d’alliance

  6. Médusa
    Posted 24 février 2017 at 16:29 | Permalien

    Tiens donc, l’aile gauche du Parti démocrate semble sur le départ en Italie…

  7. Gilbert Duroux
    Posted 24 février 2017 at 16:41 | Permalien

    ON attend toujours la réponse de Hamon à la lettre de Mélenchon dans laquelle il demande quelques garanties. Vu la politique du PS ces dernières années, c’est bien le moins de réclamer quelques garanties. Sinon l’accord se réduira à un marchandage pour des plaçous de députés, ce qui, on en conviendra, n’est guère ambitieux ni porteur d’un véritable changement.
    Je me doute que Gérard va répondre qu’il suffit de faire confiance en la bonne mine de Benoit Hamon.
    Par ailleurs, je ne vois pas en quoi Hamon serait plus légitime pour tirer l’attelage unitaire. Mélenchon a (au moins) gardé son score de la dernière fois tandis que le PS, qui avait tous les pouvoirs (toutes les régions, la plupart des départements et des grandes villes, l’Assemblée nationale et pour la première fois le Sénat) est en train, à force de trahisons, de tout perdre et voit ses scores diminués par deux.

  8. CRAYENCOUR
    Posted 24 février 2017 at 17:08 | Permalien

    Hamon président, Mélenchon 1er ministre; pas de problème, mais la condition, c’est qu’Hamon accorde les garanties permettant d’éviter une nouvelle trahison. La contrepartie ne peut être que dans un partage des circonscriptions qui assurerait que Mélenchon puisse garder sa fonction et que votre aile droite soit neutralisée. Vous voulez le retrait de Mélenchon; il va falloir accepter de donner en contrepartie.

  9. Anastasia
    Posted 24 février 2017 at 17:14 | Permalien

    Un départ massif du PS vers Macron, ce serait une excellente chose et ça clarifierait la situation. Donc OUI, Mélenchon président et Hamon premier ministre !

  10. ErikleRouge
    Posted 24 février 2017 at 17:44 | Permalien

    Voilà une contribution de GF très « constructive » – tu vois qu’il fallait attendre cette émission TV comme je te l’avais dit – on peut avancer – et pour cela vous à D&S, nous, les communistes, etc… on doit s’engager bien visiblement dans la constitution de cette alliance, à la fois en interne, mais aussi en externe en étant le plus transparent possible pour les millions d’électeurs qui nous regardent –
    on ne peut pas faire comme Jadot, il faut bien plus de transparence entre les forces de gauche en présence –
    Cambadelis et consorts font pression un max sur BH, on espère qu’à D&S vous faites de même ? – BH vous écoute ? car on sait que M Aubry ne vous écoute pas vraiment ….

  11. Fabien
    Posted 24 février 2017 at 17:49 | Permalien

    On va attendre dimanche ou lundi mais en lisant cela :
    https://www.challenges.fr/election-presidentielle-2017/les-intrigantes-manoeuvres-de-hamon-pour-obtenir-le-retrait-de-melenchon_456484

  12. Posted 24 février 2017 at 17:55 | Permalien

    « Hamon, Mélenchon, unissez-vous ! »
    Le réalisateur rêve que les deux candidats s’entendent pour instaurer un socialisme à la française. Mais leurs désaccords risquent de conduire le peuple de gauche à une immense désillusion.
    LE MONDE | 22.02.2017 à 10h37 • Mis à jour le 22.02.2017 à 11h30 |
    Par Robert Guédiguian (Réalisateur, prix Louis-Delluc pour son film « Marius et Jeannette »)
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    Par Robert Guédiguian, réalisateur
    Hamon et Mélenchon se voient tous les jours avec leurs équipes. Ils travaillent ensemble sur les possibilités – à notre grande stupéfaction, bien réelles – de prendre le pouvoir pour instaurer un socialisme à la française et montrer au reste du monde qu’une alternative au capitalisme mondialisé existe. Un socialisme qui réfléchit à son propre statut, un socialisme comme un chantier permanent, un socialisme hors de tout dogme, qui aurait pour seul mot d’ordre la lutte contre les inégalités entre les hommes. Ils s’aperçoivent alors qu’ils n’ont pas toutes les solutions. Ces doutes ne peuvent qu’aboutir à un accord pour chercher ensemble.
    D’autant plus qu’ils savent que les candidats qui prétendent le contraire sont des menteurs. Comme les dinosaures, qui n’ont pas de système cérébro-spinal, périssent sans même se rendre compte qu’ils n’ont déjà plus que la moitié de leur corps… électoral. Hamon et Mélenchon – parce qu’ils n’ont rien à voir avec ces animaux préhistoriques, parce qu’ils sont résolument contemporains et savent qu’il faut essayer des choses, en rater certaines, en essayer encore pour rater mieux, selon Beckett… mais en allant toujours à l’idéal, selon Jaurès – s’aperçoivent qu’il faut faire de la politique autrement (ce qu’ils prétendent en permanence sans le faire), là, tout de suite, alors que l’occasion est trop belle.
    Ce qui se passe là, très exactement sous nos yeux, c’est une manière de faire de la politique dont plus personne ne veut, avec le poids des appareils, l’influence des tendances, le poids des élus, la lenteur des vieux partis, l’angoisse des futures élections. Mon Dieu, que de soucis… Hamon et Mélenchon ne se parlent que par mots d’auteurs repris ad nauseam par l’info en continu.
    Vivre un peu mieux tout de suite

    Je vous connais un peu tous les deux et j’ai beaucoup d’admiration pour vous. Vous êtes bien au-dessus de cela. Vous vous êtes trompés parfois, mais que celui qui n’a jamais péché vous jette la première pierre. Alors je vous en supplie. J’ai 63 ans, je voudrais voir le monde changer avant mon dernier jour. Cela semble égoïste, mais, croyez-moi, des jeunes gens pensent la même chose que moi, alors que leur dernier jour est bien loin. Les gens qui souffrent ne veulent pas souffrir cinq ans de plus. Ils ne se projettent pas dans l’Histoire. Ils veulent vivre un peu mieux tout de suite.
    Unis, vous pouvez gagner, nous pouvons gagner avec l’un ou l’autre en président, à pile ou face, peu importe car vous pensez tous les deux qu’il faut en finir avec notre régime présidentiel. Les gens qui souffrent ne voteront pas pour vous si vous êtes séparés. La vague qui s’est levée se brisera sur vos bons mots et elle refluera plus loin que d’où elle était partie, chargée d’une désillusion de plus. Et vous en serez responsables. Avec mes sentiments fraternels.
    Robert Guédiguian (Réalisateur, prix Louis-Delluc pour son film « Marius et Jeannette »)

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/22/robert-guediguian-hamon-melenchon-unissez-vous_5083485_3232.html#7Z0c6YkxvTsOKKLh.99

  13. Posted 24 février 2017 at 18:05 | Permalien

    ah oui ? et dans ce cas on se débrouille pour scissionner, repousser les autres et on perd alors qu’on a tout pour gagner ?

  14. Posted 24 février 2017 at 18:07 | Permalien

    je ne vois pas le problème avec martine,
    ni avec benoit, il est le candidat il est libre, il dirige sa campagne

  15. julijo
    Posted 24 février 2017 at 18:10 | Permalien

    Oui, nous pourrions gagner, mais pas n’importe comment, et pas avec n’importe qui !

    Il est fort dommageable que le PS ne tire aucune leçon des 5 dernières années…or c’est ce qu’il va se passer.
    Ravi que Hamon ait gagné la primaire….mais ça ne suffit pas pour une alliance, un ralliement, et surtout l’abandon de la préparation de la France Insoumise ! que le candiat soit mélenchon ou dupont importe peu…il s’agit du contenu du programme.

    Comment gouverner la france à partir de mai avec la bande de députés prévue par le PS…les investitures ne sont pas terminées peut être, mais on sent déjà que le noyau dur
    « liberal »"hollandiste » « vallsiste » sera là et bien là.
    Et bien moi, je pense qu’on ne peux pas oublier les 5 années passées…et ce n’est pas une question d’ego…le recyclage de certains députés est voué à l’échec.
    les éléphants, les dinosaures du ps ne soutiennent hamon que du bout des lèvres, en se disant je suppose que c’est juste une difficulté dans leur parcours perso….mais qu’ils vont bientôt reprendre le cours du match, avec leurs « primes »
    Nous ne sommes pas dans les années 80 – 90…2007 où il y avait encore un peu d’espoir et où le ps représentait autre chose. Il y a eu 2012, le discours du Bourget, et la suite…..lamentable !

    Tous les citoyens français, les électeurs, n’ont pas tous la mémoire qui flanche et hamon n’est pas non plus un perdreau de l’année !

  16. Ffbre
    Posted 24 février 2017 at 18:12 | Permalien

    Pour ma part, si JLM se range derrière BH après une petite tambouille politique…J’irais à la pêche !

    Le traitre c’est le PS ! Qu’il se range derrière JLM !

  17. Posted 24 février 2017 at 18:40 | Permalien

    t’es un agent de qui le pêcheur ? de fillon ou de le pen ?
    parce que franchement a quoi ça sert ton post ?
    et si c’est une très grande tambouille avec un bel accord politique et avec une dynamique derriere ???

  18. Fabien
    Posted 24 février 2017 at 18:41 | Permalien

    Tout cela est très bien mais il n’y aura pas d’alliance tous les gens sérieux l’ont bien compris. À plus forte raison avec un candidat unique comme Hamon qui n’inspire guère confiance.
    Qui peut croire un instant que Melenchon se retire après tout ce qu’il a fait et dit depuis 2012 et qui peu croire que Hamon puisse être élu après une telle politique de reniements du PS et de ses élus.
    Il faut avoir un peu de bon sens, les belles phrases basées sur la peur n’auront aucun effet sur le vote utile cette fois sauf à la marge et encore.
    Oui 2017 est perdu à cause de la tromperie de Hollande, Valls, des frondeurs qui n’ont jamais rien frondé de concret et d’un PS resté totalement inerte durant 5 ans devant toutes ces trahisons.
    Perdu pour perdu et c’est inévitable, que au moins en consolation la justice electorale passe et le fasse payer très cher à tous ces réponses qui ont trahis.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 24 février 2017 at 18:43 | Permalien

    La naïveté de Guédiguian n’a d’égale que la rouerie et la mauvaise foi de Filoche, qui ne cesse de faire prendre des vessies pour des lanternes en exonérant son parti de toutes ses responsabilités.

  20. CRAYENCOUR
    Posted 24 février 2017 at 19:08 | Permalien

    Non, on n’a pas tout pour gagner; on a le bilan du quinquennat qui nous colle à la peau; il faut le rejeter avec ceux qui l’ont imposé par la force ou bien tant pis; mais il n’y a aucun point commun entre les électeurs de Mélenchon et ceux de Valls; donc aucune raison de gouverner avec lui. Oui il faut sans doute une rupture pour les déçus de ces 5 dernières années reviennent …

  21. CRAYENCOUR
    Posted 24 février 2017 at 19:13 | Permalien

    Tes efforts si louables soient-ils ne font que nous amener à soutenir une fois de plus un candidat de la synthèse du PS, alors que l’on veut un candidat de la rupture avec ce quinquennat misérable et de la synthèse entre les forces de gauche. Ton problème est de maintenir l’aile droite du PS derrière Hamon car tu penses son soutien nécessaire; je pense qu’il faudrait plutôt s’en débarrasser pour créer un choc et montrer que le PS a changé et qu’il est prêt pour une politique de gauche. C’est à ce prix que les déçus du quinquennat reviendront et ça compensera bien la perte de quelques Valls, Elkhomri, Cambadélis, …

  22. VINCENT
    Posted 24 février 2017 at 19:29 | Permalien

    En tout cas, par respect pour votre personne, je suis content de vous voir en phase avec votre parti en ce moment ! Profitez en, le PS n’est de gauche qu’en campagne électorale ou dans l’opposition ! Je vous taquine car je pense que vous ne vous rendez pas compte à quel point le PS de ces 5 dernières années n’inspire que le dégoût aux écœurés du système non encarté comme moi. Alors Pourquoi ? Le PS est depuis trop longtemps un monstre à deux têtes dont la plus grosse n’est pas celle que vous représentez (ni Benoit Hamon d’ailleurs) ! Impossible pour moi d’occulter le fait que votre courant ne représente au mieux que 30% de votre parti. Comprenez que je veuille me préserver du moindre schéma politique qui pourrait me faire de nouveau subir les autres 70%. Trop de souffrance et de colère ressenti, comme vous je crois.
    Je regrette que depuis 2002 et plus encore depuis 2012, le fait qu’au nom du PARTI, ou par peur des possibles conséquences, les évidentes incompatibilités aient été poussées sous la tapis. Que de temps de perdu, ou pas, mais il est trop tard !
    Ou alors, l’occasion est là de refonder un grand parti socialiste de gauche mais pas sous la bannière de ce qu’il est aujourd’hui……
    Un insoumis rêveur

  23. Posted 24 février 2017 at 19:37 | Permalien

    que le PS ne tire pas de leçons… mais le PS est éclaté et n’en est pas capable
    sauf s’il est repris en main par sa gauche socialiste dans une unité de toute la gauche

    sans reussir ce processus, ce qui est notre travail, tout le reste de la gauche échouera
    mais si on a un accord, sa dynamique ira a gauche, pas vers la droite

  24. socrate
    Posted 24 février 2017 at 19:39 | Permalien

    on va donc attendre que fasse paraitre la réponse de Hamon a la lette de Melenchon
    apres il y a 2 possibilités
    1 Melenchon accepte les réponses de BH et dans ce cas il se rangera derriere lui
    2 Melenchon n’accepte pas et chacun gardera sa liberté

  25. Lucas Gautheron
    Posted 24 février 2017 at 19:52 | Permalien

    Tu es conscient que personne au PS ne veut vraiment d’accord gérard j’espère ?

  26. Alain65
    Posted 24 février 2017 at 19:54 | Permalien

    Il n’est pas bien Monsieur Filoche de penser que FFBRE serait une personne autre que de gauche.C’est à Hamon de se ranger derriere la FI et JLM.Faut- il le rappeler encore une fois que le programme de la FI est en place depuis des mois alors que du coté du PS rien.Il ne peut y avoir d’accords si un certains nombre de députés seront reconduits aux législatives.Ces mémes qui ont approuvé la politique dégueulasse de 5 années de Hollande et sa clique avec leur minable légion d’honneur en l’occurence BH.

  27. Posted 24 février 2017 at 20:00 | Permalien

    il y aura alliance c’est forcé nous avons l’obligation de résultat
    encore faut il qu’elle se fasse sur une solide base

  28. Posted 24 février 2017 at 20:04 | Permalien

    mais si il y a enormement de points communs entre LES ELECTEURS DE VALLS ET DE MELENCHON,
    le salariat comme la gauche sont pluriels
    ce sont dans leur très grande majorité des salariés, sans doute, CFDT et FO CGT
    ce qu’il faut c’est les gagner les entraîner leur montrer une issue et une force attractive : on en a besoin pour atteindre 20 % puis 50 %…

  29. Posted 24 février 2017 at 20:05 | Permalien

    non Hamon a battu Valls et c’est une victoire et une clarification politique historique,
    la premiere fois depuis cent ans que la gauche socialiste est majoritaire conte l’appareil ça n’était pas arrive… a Marceau Pivert ni à Chevenement

  30. Posted 24 février 2017 at 20:08 | Permalien

    liberte ?
    desastre oui…

  31. Posted 24 février 2017 at 20:09 | Permalien

    alors la t’y connais rien,
    justement il y’a une fenêtre ouverte
    pourquoi la laisse se refermer ?
    militons de toutes nos forces pour imposer cette unité !

  32. Posted 24 février 2017 at 20:09 | Permalien

    langage de sectaire = langage de perdant

  33. Gilbert Duroux
    Posted 24 février 2017 at 20:11 | Permalien

    Des Verts en colère après la trahison de Jadot :
    http://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/yannick-jadot-nous-a-trahis-la-colere-de-certains-militants-eelv-apres-l-accord-avec-benoit-hamon_2071157.html#xtor=AL-79-article-connexe

    À leur place, je l’aurais mauvaise moi-aussi. Ils n’ont pas participé à la primaire du PS. Ils ont choisi un candidat. Et celui-ci les largue sans même les consulter au préalable.
    Ça plus la trahison de de Rugy, qui rejoint Macron, ça montre que le système des primaires, c’est de la c… en barre. Mélenchon a bien fait de ne pas s’y frotter.

  34. Dominique Babouot
    Posted 24 février 2017 at 20:12 | Permalien

    En fin ca bouge au ps!

    Il semblerait quand on observe les derniers évènements que ca bouge au ps!
    La clarification qui aboutit à une scission de fait entre gauche et droite semblerait avoir repris, j’explique pourquoi:

    Au soir de la primaire, à l’instar de Manuel Valls une forte proportion de secteurs proches de l’aile droite, jouait encore l’unité et le sauvetage du parti. La perspective de sauver les meubles en se regroupant derrière Macron dont la perspective de victoire devient crédible, accentue le phénomène de fuite des socialistes réformateurs ou socio-libéraux vers cette solution et le phénomène a eu tendence à s’accentuer. Des phénomènes extérieurs au ps semblent l’indiquer, par ex le ralliement de de Rugy à Macron est très clair.
    La baisse de Benoit dans les sondages confirment ces départs, on pourra remarquer que ce n’est pas un retour vers Mélenchon puisque celui-ci est stable
    Les apparetchniks du parti ont sans doute abandonné l’idée de maintenir un parti socialiste de type social-démocrate comme on le connait depuis Epinay et comme il veulent sauver l’appareil dont ils vivent sans doute se résolvent-ils à laisser la bride sur le coup à l’aile gauche pour sauver leur peau, d’ou l’amélioration brutale du climat, alors que 24 heures Lefoll annoncait qu’il fallait arreter les négociations avec Jadot, le coup de théatre se produit et Jadot rejoint Mélenchon!
    Il n’y a pas que celà la plate_forme programmatique négociée vraisemblablement après l’accord se rapproche sur le plan constitutionnel de la constituante de Mélenchon, elle annonce un référendum et de nouvelles élections, c’est exactement ce que prévoit FI. En lisant celà Mélenchon a du etre satisfait le programme Hamoniste continue à se rapprocher du sien avant meme que les négociations aient commencé, Hamon n’arrivera pas les mains vides! De plus il semble vouloir faire de la question écologique le coeur du rapprochement, rien d’étonnant à celà Benoit a commencé à parler de décroissance dès 2014, la proximité entre lui-meme et Cécile Duflot lors de l’université d’été de son courant à vieux Boucaut semblait évidente.
    De son coté JLM a ammorcé le virage dès sa brouille avec les communistes au moment des dernières municipales, c’est alors qu’il avait parlé pour la première fois d’éco socialisme!
    L’accord peut donc etre trouvé sur la sortie du nucléaire et la transition énergétique et Yannick Jadot peut faire le lien entre BH et JLM.

    Reste la question de l’europe qui pour l’instant n’est pas abordée, pourtant elle est primordiale, car Manuel Valls avait raison quand il disait qu’en l’état le programme de Benoit Hamon n’était pas réalisable!
    Pour qu’il le devienne il est indispensable que la question europénne soit abordée à peu pret comme c’est décrit dans l’avenir en commun, préconisations concoctées et réfléchies depuis 2012 entre autre par l’économiste Jacques Généreux et expliqué en détail dans son livre « Nous on Peut! »

  35. thomine
    Posted 24 février 2017 at 20:15 | Permalien

    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/24/35003-20170224ARTFIG00196-benoit-hamon-consent-volontiers-a-rencontrer-jean-luc-melenchon.php
    Vu l’ego de Melenchon il va s’étouffer avec cette idée de devenir PM.

  36. thomine
    Posted 24 février 2017 at 20:17 | Permalien

    Tour ralliement derriere Mélenchon créeras une fuite énorme de voix vers Macron.

  37. Dominique Babouot
    Posted 24 février 2017 at 20:20 | Permalien

    Erratum Il fallait lire Jadot rejoint Hamon Naturellement!

  38. michel
    Posted 24 février 2017 at 20:26 | Permalien

    Le député Yannick Trigance (PS, Seine-Saint-Denis) devient conseiller politique « École » au sein de l’équipe de campagne de Benoît Hamon, annonce-t-il par communiqué, mercredi 22 février 2017. Ancien enseignant, (…) il a été déjà été conseillé de Hollande pour les questions d’éducation en 2012 (…) Lors de la primaire à gauche en janvier 2017, qui a désigné Benoît Hamon, Yannick Trigance était un soutien du candidat Manuel Valls. AEF 23/02/17

  39. Anastasia
    Posted 24 février 2017 at 20:29 | Permalien

    Mélenchon président, Hamon premier ministre, au contraire, c’est très bien.
    Les libéraux partent chez Macron, bon débarras, vous les excluez du PS, et refaite une nouvelle liste d’investitures pour les législatives sur des bases claires et la gauche peut gagner. C’est la droite du PS, les vallsistes et les macroniens, qui sèment la confusion au niveau des électeurs majoritairement contre les pro loi travail.
    La situation est clarifiée et la victoire est possible.

  40. Posted 24 février 2017 at 21:04 | Permalien

    non ils le savaient tous en leur for intérieur
    évidemment il fallait l’unité et pas 2 ou 3 % a quoi ça servait ?

  41. Posted 24 février 2017 at 21:04 | Permalien

    au contraire ce sera tellement attractif que ça fera un tsunami a gauche

  42. Posted 24 février 2017 at 21:05 | Permalien

    oui bah t’inquiètes pas ça va pas changer grand chose a la campagne de notre camarade hamon, il est libre,

  43. Posted 24 février 2017 at 21:07 | Permalien

    mais on veut exclure personne ce serait idiot, on est en campagne électorale, on veut gagner 20 puis 50 % en rassemblant sous notre direction collective a gauche, c’est à dire derrière un gvt Hamon jadot laurent melenchon

  44. CRAYENCOUR
    Posted 24 février 2017 at 21:30 | Permalien

    Navré mais non; Valls est un ennemi ; au même titre que Macron ou Fillon !

  45. Dominique Babouot
    Posted 24 février 2017 at 21:54 | Permalien

    @Thomine
    « Vu l’égo de Mélenchon il va étouffer à devenir PM »

    Encore des ragots des médias, c’est vrai qu’il a mauvais caractère mais je ne suis pas sur qu’il cherche des places, si c’était exact, il serait resté au ps, en plus c’est actuellement l’adn du parti!

    En suite si tu avais quelque peu lu et écouté ce que dit JLM tu saurais que dans son programme il prévoit la convocation d’une constituante constitué de délégués élus, aucune personne ayant exercé des fonctions électives dans les assemblées de la république n’aurait le droit de se présenter comme délégué à cette assemblée.
    La nouvelle constitution ainsi rédigée serait ensuite ratifiée par le peuple par référendum.
    En suite Jean-Luc Mélenchon démissionerait de son poste de président, il serait le dernier président de la république, il n’a pas indiqué s’il souhaitait exercer une fonction politique dans la nouvelle république.

    Je ne sais pas d’ailleurs si cela l’interesse réellement de gouverner, j’en doute!

    Pour quelqu’un qui aurait soit disant un égo surdimensionné, il y a pire!

  46. Posted 24 février 2017 at 22:04 | Permalien

    non

  47. Posted 24 février 2017 at 22:04 | Permalien

    Emmanuel Macron vient d’engranger le ralliement de Bayrou, ce qui a paraît-t-il plu en bourse et fait monter le CAC 40. Dans la foulée, il a annoncé qu’il faudrait selon lui supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. M. Macron est le candidat que le MEDEF espère voir au second tour devant Mme Le Pen afin qu’il soit élu.
    Voici un mois, ce candidat était François Fillon. Il est, dit-on, vitrifié. Certes. Mais dans ces conditions le plus remarquable est son maintien : tout en hurlant au « coup d’Etat », c’est lui qui a fait de sa campagne un coup d’Etat permanent.
    Mme Le Pen au second tour fâce à M. Macron ou à M. Fillon, peut l’emporter car le vote populaire ne sera tenté de se porter ni sur l’un ni sur l’autre, et parce qu’un second tour excluant tout candidat issu de ce que l’on appelle « la gauche », c’est-à-dire issu, directement ou indirectement, de forces provenant du mouvement ouvrier, serait déjà en lui-même une défaite sociale : ce serait le couronnement du sale travail de tout un quinquennat, son accomplissement.
    De plus, les premières semaines de l’expérience Trump aux Etats-Unis, tout en maximisant l’instabilité et en accélérant mobilisations sociales, réflexions et maturations politiques, ont aussi montré que Wall Street, pour l’instant, s’en accommode bien, et que le capital financier peut envisager de gérer une présidence Le Pen en mode « stratégie du choc ». Jusqu’à présent le FN, sorte d’institution de la V° République, a toujours servi d’épouvantail et de machine à faire voter, mais un dérapage causé par la crise sociale et la crise de régime est pleinement dans l’ordre du possible.
    Ressentant cela, des millions et des millions, de ceux qui ont fait grève et manifesté contre la loi El Khomri, parmi celles et ceux qui ont soutenu jusque là la candidature de JL. Mélenchon, avec le gros million qui a battu Valls à la primaire du PS, et d’autres encore qui jusque là regardaient ces présidentielles avec méfiance, veulent maintenant intervenir : le besoin social majoritaire qui se dessine est celui de l’unité Hamon-Mélenchon pour nos revendications et pour barrer la route à Le Pen et donc au second tour Macron/Le Pen ou Fillon/Le Pen.
    Ce mouvement profond, exprimé par quantité de pétitions et d’initiatives mais d’abord et avant tout massivement ressenti dans les conversations, dans la réflexion, dans la maturation collective, n’a sur le fond rien à voir ni avec un réflexe de « vote utile malgré tout » ni avec un quelconque front « républicain » à la façon du vote Chirac au second tour des présidentielles de 2001.
    Son contenu est social et son origine immédiate réside dans les grands mouvements sociaux de l’année 2016 qui sont d’ailleurs à l’origine de la non-candidature de François Hollande et de la défaite de son premier ministre Valls aux primaires. Il ne tend pas à rétablir « le PS » ou la gauche traditionnelle, mais à empêcher ce qui serait le fruit final de ce qu’ils ont fait au pouvoir. Du coup, c’est la perception de ce mouvement réel comme une manipulation ou un alignement de type « vote utile pour le PS » par une partie des couches militantes qui soutiennent notamment JL Mélenchon qui est une perception d’appareil s’opposant aux travailleurs. .
    Le paradoxe de JL Mélenchon est que son capital politique de 2012, lorsque par une campagne unitaire il avait contribué de manière probablement décisive à la défaite de N. Sarkozy, lui aurait permis de s’imposer comme le candidat unitaire du mouvement social et de ce que l’on appelle « la gauche », notamment en investissant la primaire du PS ou en appuyant par avance la défaite de Valls à celle-ci. L’unité qu’il aurait dû préconiser n’est pas cette « unité avec le PS » ou derrière lui contre laquelle il ne cesse de se récrier, mais l’unité pour nos revendications, pour l’abrogation de la loi El Khomri. Il pouvait l’imposer. Ce ne sont pas tant des raisons « d’ego » qui l’en ont empêché qu’une orientation politique consistant à prendre la posture de sauveur de l’impérialisme français dans l’union des classes contre la seule « oligarchie ». Son passage en tête et sa présence au second tour requerraient une orientation unitaire s’appuyant sur la classe salariale, et donc sur le rassemblement de courants divers et les débats entre eux, et pas l’alignement vertical de supporters dans une formation de type bonapartiste – la « France insoumise ». Il a ainsi lui-même créé les conditions politiques de deux autres scenarios :
    - celui par lequel un partage à peu près égal de ses voix avec Hamon conduirait à leur absence à tous deux au second tour et, par cette défaite sociale, ouvrirait la voie à Mme Le Pen.
    - celui où B. Hamon apparaissant comme plus en mesure d’aller au second tour siphonnerait ses voix, tout en récupérant une bonne partie de celles de Macron, ce qui pourrait lui permettre de gagner.
    S’il se produit, ce second scénario ne fera pas de B. Hamon autre chose que l’héritier politique de M. Rocard et de M.Aubry investi par un mouvement qui, lui, voulait rompre avec l’ensemble de la politique de Hollande et Valls. Mais il ne fera pas non plus de la masse de ses électeurs l’équivalent d’un électorat « socialiste » reconstitué. Ceux-ci n’auront guère d’illusions et seront les agents de la défaite de Le Pen, Fillon et Macron, et de la mise en déroute du dernier acte du sale travail de Hollande et Valls, ayant utilisé le dernier instrument à leur disposition.
    Dans la présente bataille pour l’unité, et pour barrer la route à Le Pen, Fillon et Macron, la question de l’organisation politique représentant réellement, démocratiquement, les exploités et les opprimés, doit se poser. Rassemblant différents courants, cette organisation doit notamment :
    préparer les affrontements sociaux les plus immédiats dans la totalité des issues envisageables pour la présidentielles (et la meilleure manière de préparer l’affrontement avec une éventuelle présidence Le Pen consiste donc dans la bataille unitaire actuelle)
    préparer les élections législatives sur la base de la rupture avec la V° République, pour faire de la prochaine assemblée une constituante véritable n’ayant à obtempérer aux ordres d’aucun exécutif (et, dans l’hypothèse Le Pen, pour priver immédiatement la présidente de toute représentation parlementaire ! )
    élaborer par la discussion collective les issues positives sortant du capitalisme aux grandes questions actuelles : rupture avec l’Union Européenne certes mais par pour faire un Brexit à la Trump-Le Pen mais pour la vraie union des peuples, rupture avec l’OTAN certes mais aussi avec toute la politique impérialiste française de la bombe à l’Afrique, sujets sur lesquels il faudra revenir.
    Dans l’immédiat, exigeons haut et fort :
    Hamon, Mélenchon, rencontre immédiate, assez de ronds-de-jambes et pas d’obstacles « programmatiques » : pour battre Le Pen, Fillon et Macron, pour nos revendications et l’abrogation de la loi El Khomri, un seul candidat pour en découdre.
    Vincent Présumey.

  48. Lyonnais
    Posted 24 février 2017 at 22:26 | Permalien

    Benoît Hamon, voiture-balai d’un PS vermoulu
    legrandsoir.info/benoit-hamon-voiture-balai-d-un-ps-vermoulu.html
    23 février 2017
    Bruno GUIGUE

    Que certains aient appelé de leurs vœux un compromis gribouillé sur un coin de table entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, rétrospectivement, donne des sueurs froides ! Si « La France insoumise » s’est donnée la peine de bâtir un programme, on suppose que ce n’est pas pour se livrer, en catimini, à des marchandages pré-électoraux avec une social-démocratie moribonde. Le péril semble écarté, mais c’est le moment de rappeler quelques évidences.

    Il faudrait l’admettre une fois pour toutes : M. Hamon n’est qu’un margoulin chargé de recycler la vieille garde d’un parti vermoulu qui contamine tout ce qu’il touche. Ni son programme de bric et de broc, ni ses concessions aux caciques solfériniens, ni le ralliement alimentaire des girouettes écologistes ne viendront démentir cette analyse. Ceux qui ont combattu la Loi-Travail sous les crachats combinés du « Figaro », du FN, du MEDEF et de Manuel Valls, par contre, en savent quelque chose.

    Le pouvoir socialiste a trahi ses engagements, il a failli à sa mission et berné le peuple. La démonstration est plus que suffisante. Que M. Hamon se présente aujourd’hui la bouche en cœur n’y changera rien. Durant toutes ces années, que l’on sache, il a été ministre et député socialiste. Il vient d’investir pour les législatives ceux qui ont poignardé dans le dos les travailleurs de ce pays et ruiné l’indépendance nationale. Sa candidature est une supercherie, une arnaque. C’est la voiture-balai des rescapés d’un quinquennat de trahison.

    Depuis 2012, ce dirigeant socialiste a approuvé la politique étrangère d’une présidence qui a battu tous les records de servilité atlantiste, d’arrogance néo-coloniale et de veule soumission à la politique sioniste. M. Hamon se réjouit de notre allégeance à l’OTAN, il répète comme un perroquet les poncifs néo-cons sur la Syrie, il est un chaud partisan de l’intégration européenne et ne voit aucun inconvénient à la politique dictée par l’ordolibéralisme allemand puisqu’il se garde bien d’indiquer comment y mettre fin.

    Ses propositions en témoignent. Alors que la monnaie unique européenne est une usine à chômage et qu’il est urgent d’en sortir, M. Hamon veut la sauver. Comment ? En créant un parlement de l’euro. Avec qui, et pour quoi faire ? Il paraît qu’on en rit encore à Berlin. Il veut instituer le revenu universel, mais cette marotte électorale signifie en réalité l’acceptation du chômage de masse. C’est une idée néo-libérale déguisée en lubie progressiste, dans laquelle le secrétaire général de la CGT, à juste titre, voit la « négation du travail ».

    Pour exécuter les diktats de la Banque centrale européenne et asservir le pays aux multinationales, le PS a poursuivi sous la présidence de François Hollande une démolition en règle des acquis de la Libération que la droite n’avait jamais osé entreprendre. Redoublant de zèle, les socialistes ont mené aussi loin que possible la mise en cause des droits collectifs, chaque régression permettant de franchir un nouveau seuil symbolique. M. Hamon a la bouche en cœur, mais il est socialiste. Demain, s’il est élu, il fera la même chose.

    Pour ceux qui ont la mémoire courte, il faut rappeler que les droits des travailleurs français ont été conquis de haute lutte. Sans les occupations d’usines de l’été 36, les salariés ne partiraient jamais en congés payés. Sans les combats héroïques de la Résistance et de la Libération, la Sécurité sociale et les comités d’entreprise n’auraient jamais vu le jour. Sans les grèves ouvrières de juin 68, la revalorisation salariale exigée par la croissance des Trente Glorieuses serait restée un vœu pieux.

    Le parti socialiste, lors de ces combats historiques, était aux abonnés absents. Léon Blum a pris acte du rapport de forces en mai-juin 1936, puis il a saboté le Front populaire en trahissant la République espagnole. La SFIO n’a joué qu’un rôle secondaire à la Libération, où le général de Gaulle confia les postes-clé aux communistes, qui ont créé la Sécurité sociale et promu l’effort de reconstruction économique. En 1968, le PS était inexistant, et c’est la CGT de Georges Séguy qui a négocié les accords de Grenelle. Quant aux avancées de 1981, le PS les a reniées, en même temps qu’une souveraineté dont il est avec la droite le principal fossoyeur.

    L’expérience historique sert quand même à quelque chose. Le rôle des socialistes, c’est d’organiser une alternance au pouvoir purement cosmétique, dont le principal résultat est d’empêcher une véritable alternative à la tyrannie du capital. C’est de nous distraire de l’essentiel pour garantir la pérennité d’un système dont la caste politicienne reçoit ses prébendes. C’est de substituer à la véritable question, celle de la répartition du produit social et de l’exercice de la souveraineté populaire qui en est la condition, toute une série de contre-feux et de querelles grotesques.

    De la théorie du genre à l’antisémitisme, du mariage pour tous au voile islamique, de la réforme de l’orthographe à la gestation pour autrui, de la dépénalisation du cannabis au revenu universel, le PS adore les controverses périphériques. Illusionniste par goût et par profession, il a une dilection particulière pour ces écrans de fumée qu’on jette aux yeux des citoyens médusés. M. Hamon va nous en servir, de la poudre aux yeux, vous allez voir. La voiture-balai de ce quinquennat d’imposture, elle aussi, est « en marche ».

    Bruno GUIGUE

  49. Anastasia
    Posted 24 février 2017 at 23:33 | Permalien

    N’oubliez pas Gérard que nous étions 70℅ contre la loi travail, donc bien plus nombreux que les pro. S’il n’y a pas de clarification, il n’y aura pas d’unité, vous pourrez faire toutes les tambouilles que vous voulez, les électeurs en nombre contre cette loi scélérate, ne suivront pas et ce n’est pas par la peur, que vous les attirerez, ça ne marche plus. C’est comme ça et d’un côté, ce n’est pas plus mal.
    Le PS n’est plus en mesure aujourd’hui ni d’imposer sa suprématie ni de fournir à la gauche son moteur.

  50. Posted 25 février 2017 at 2:18 | Permalien

    le ps doit etre environ 66 % de la gauche si l’on se réfère au dernier scrutin et meme si c’est moins depuis a coup sur
    la gauche ne eptu gagner sans lui
    ni lui sans la gauche
    oui ou non comprenez vous qu’il faut l’unité pour etre au 2° tour ?

  51. Posted 25 février 2017 at 2:20 | Permalien

    bon vous est pour le choix entre LR et FN …
    a quoi sert le reste
    si vous voulez deliberement confondre hamon qui a battu Valls avec… valls, achetez des lunettes ou renoncer a votre mauvaise foi, ça n’ aucun intérêt votre genre de tirade insultante et les lecteurs en s’y tromperont pas

  52. Toto
    Posted 25 février 2017 at 5:16 | Permalien

    Si il y a accord acceptable: je voterais PS et donc JLM!
    Si l’accord ne l’est pas: Je voterais JLM!

    Ce qu’il y a de malheureux dans la France d’aujourd’hui c’est que c’est les tricheurs qui font la morale aux honnêtes gens!
    Non monsieur tout les moyens ne sont pas bon pour gagner, où est votre dignité, votre sens de l’honneur?

  53. Carlos hermo
    Posted 25 février 2017 at 9:07 | Permalien

    Gérard, Il me semble que Melenchon a clairement fait, devant des millions de français, le 1er pas vers Benoit Hamon… Et 2 fois!
    - La 1ere avec sa lettre envoyée et restée sans réponse de la part du candidat socialiste… Ou plutot totalement ignorée par lui.
    - La seconde devant les telespectateurs de l’emission politique de France2 avec ses 3 propositions de rencontre.

    Comme depuis maintenant… Un nombre de semaines qu’on ne compte plus… La balle est dans le camp de Benoit Hamon! Mais je peux dire sans risque que les choses ne se passeront pas avec J.L. Mélenchon comme elles se sont passées avec Y. Jadot!

    Nous savons tous, pour l’avoir répété plus d’une fois, que Jadot était loin de pouvoir rassembler les parrainages nécessaires à la validation de sa candidature à la presidentielle… Son attitude, si elle est attéranre pour ceux qui ont été voir le contenu de l’accord entre les candidats écologiste et socialiste (très peu de points abordés et de manière très générale), n’est donc pas étonnante! Et je me demande comment les militants écologistes, après la manière dont le PS s’est assis sur un accord similaire en 2011, seraient en mesure de tolérer que leur représentant leur fasse à tous tendre l’autre joue pour garantir la carriere politique de quelques uns des cadres de leur parti!
    Mais je sous-estime peut être le pouvoir du syndrome du poisson rouge…

    Bref, il ne semble toujours pas clair ni evident pour toi qu’Hamon est dans la posture en demandant l’unité de la gauche… Son inaction latente et sa propension à se trouver des excuses pour ne pas répondre aux sollicitations apparaît de plus en plus flagrante à mesure que le temps passe…

    Serait-il lui aussi un agent du FN ou de Fillon? Ton aveuglement et ton obstination à traiter tous ceux qui te préviennent que le salut de la gauche en 2017 est compromis à cause de la situation au PS… Ces mêmes qui se sont battus dans la rue contre la loi travail… comme des moins que rien, sectaires incultes et frontistes, restent pour beaucoup quelque chose d’incomprehensible et d’inexcusable. Ton candidat est le seul responsable de la situation actuelle… Et probablement de la dispersion attendue au 1er tour!

    Je ne connais en effet personne autours de moi qui fait confiance à Hamon pour assurer la « rupture » attendue par les sympathisants de gauche… et par les français en général!

  54. Fabien
    Posted 25 février 2017 at 12:46 | Permalien

    Jadot aurait dû attendre dimanche avant de s’engager dans attendre le vote de ses militants.

    http://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/yannick-jadot-nous-a-trahis-la-colere-de-certains-militants-eelv-apres-l-accord-avec-benoit-hamon_2071157.html

    Moralité l’accord Hamon – Jadot n’est encore qu’une initiative personnelle sans intérêt qui va se retourner contre ses auteurs et va finir de faire exploser EELV.

  55. Léa Vaché
    Posted 25 février 2017 at 13:45 | Permalien

    Le PS est mort vive la France des Insoumis. *

  56. MICHEL PAVIEAU
    Posted 25 février 2017 at 16:02 | Permalien

    « mais si il y a enormement de points communs entre LES ELECTEURS DE VALLS ET DE MELENCHON »

    Je ne pense pas non, il y a un vrai fossé entre les deux… Vous voulez une union même avec les députés vallsistes ?? Un peu de sérieux, ça ne se fera jamais, à moins de vouloir un autre quinquennat à la Hollande.

    Hamon doit de se ranger derrière Mélenchon. Le programme de Hamon est assez flou. Faut être sérieux quand même, le programme de Mélenchon a été travaillé pendant des milliers d’heures, il est chiffré et complet. On va pas balancer tout ça à la poubelle pour faire un programme sur un coin de table qui ménage la chèvre et le choux…

    Le manque d’organisation des hommes politiques actuelles me sidère. C’était évident qu’avec une primaire organisée si tardivement que ce problème allait arrivé. Fallait vous organisez avant si vous vouliez une belle union des forces de la « vraie » gauche. Là, tout se fait dans la précipitation, en gros c’est : « vite vite, il faut s’unir sur l’essentiel et les questions qui divise on verra plus tard ». Est-ce sérieux de faire ça ? Les électeurs vont sanctionner ce genre de comportement.

    On est à moins de deux mois du premier tour des élections, il faut que Hamon se range derrière Mélenchon. C’est la seule solution réaliste vu la situation actuelle… Tout ça (union sur un programme, candidat commun etc), il fallait le faire bien avant si vous vouliez une belle et vraie union de gauche.

    Les négociations sont complètement inéquitable :
    - Mélenchon a un vrai programme et un socle électoral stable
    - Hamon a un programme flou, des soutiens étranges et on ne sait pas vraiment quel pourrait être son score.

    Si aujourd’hui il y a quelqu’un qui a une position centrale et cohérente à gauche, c’est bien Mélenchon et pas Hamon.

  57. pro-filoche
    Posted 25 février 2017 at 16:14 | Permalien

    Le fait que Hamon ait battu Valls est un appel du peuple de gauche (même si je n’aime guère l’expression) à l’unité, qui aurait été impossible avec un Valls.

    Le respect du verdict des urnes serait l’union avec Hamon qui a rassemblé 400 000 puis 1 100 000 voix sur son nom.

    Mais Mélenchon ne veut pas faire gagner la gauche, tout ce qui l’intéresse est de faire un score supérieur au PS au premier tour pour pouvoir s’imposer ensuite comme le leader de l’opposition de gauche à Fillon.

    Hamon doit s’engager pour les 32h, le SMIC à 1800€ et la retraite à 60 ans.

  58. Posted 25 février 2017 at 16:44 | Permalien

    entre valls et melenchon il y a un vrai fossé oui`
    mais apprends à lire : je dis « mais si il y a enormement de points communs entre LES ELECTEURS de valls et de mélenchon »
    a ne pas négocier, ni l’un ni l’autre n’auront une position en tete ou centrale, ils perdront tous les deux

  59. Posted 25 février 2017 at 16:45 | Permalien

    stupide enfantillage

  60. Posted 25 février 2017 at 16:48 | Permalien

    mais crois moi, hier apres midi, c’était joué, on y croyait, hamon avait dit oui, et en début d’après midi, c’est melenchon qui change et revient sur l’invitation qu’il avait lancé, j’ai pas compris encore pourquoi

  61. Posted 25 février 2017 at 16:48 | Permalien

    s’il y a pas accord, on perdra
    IL FAUT SE BATTRE POUR

  62. Anna Nazareth
    Posted 25 février 2017 at 16:55 | Permalien

    je me demande si c’est bien sain que le PS, avec ses courants contradictoires, avec son appauvrissement en voix puisse occuper une position centrale. Ce temps-là est fini. je doute fort que les électeurs puissent suivre une telle orientation…

  63. Posted 25 février 2017 at 17:04 | Permalien

    tu penses ce que tu veux
    mais sans les électeurs socialistes, pas de victoire possible !

    c’est comme en 2005, sans la campagne de la gauche socialiste pour le non, le non n’aurait pas gagné

  64. Posted 25 février 2017 at 17:21 | Permalien

    Une réunion débat s’est tenue hier 21 Février 2017 a l’appel du PCF, d’Ensemble et de République et Socialisme. Une cinquantaine de personnes y assistaient, membres du PCF, d’Ensemble, et de République et Socialisme, ainsi que des militant-e-s et responsables du PS 20ème . Le débat a permis de constater un très large accord sur l’analyse de la période, et notamment, écho de la mobilisation contre la loi travail, le rejet des politiques social libéral. L’accord s’est aussi fait sur le danger représenté par la mise en place de lois comme la Loi travail ou la loi Macron sur le travail du Dimanche. Mais pour nous, le danger principal serait le retour au pouvoir d’une droite néo-thatchérienne dont le programme se résume à la liquidation des acquits sociaux obtenus depuis 1945. Pire encore serait l’arrivée au pourvoir du Front National. Les participants-e-s, PCF, Ensemble, RS, et PS comme inorganisé-e-s se sont prononcé-e-s avec force et constance contre la division de la gauche tant aux présidentielles qu’aux législatives, soulignant dans ce dernier cas le risque des présentations multiples parce que fratricides. Ils et elles soulignent l’urgence de se regrouper autour d’une plate forme commune dont la discussion a montré que les éléments étaient largement partagés. Dans ces conditions, les participant-e-s appellent a rejeter la division et retenir l’Unité, tant programmatique que de candidature, et se sont engagé-e-s à tout faire pour faire connaître cette exigence sur les marchés, manifestations, etc.. du 20ème et au niveau national.

  65. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2017 at 17:39 | Permalien

    GF : « c’est comme en 2005, sans la campagne de la gauche socialiste pour le non, le non n’aurait pas gagné ».

    Où as-tu vu que le non a gagné ? Le PS a trahi dans la foulée en faisant passer autrement toutes les dispositions contenues dans le TCE.

  66. Dim
    Posted 25 février 2017 at 17:45 | Permalien

    @Gerard Filoche

    « mais crois moi, hier apres midi, c’était joué, on y croyait, hamon avait dit oui, et en début d’après midi, c’est melenchon qui change et revient sur l’invitation qu’il avait lancé, j’ai pas compris encore pourquoi »

    Qu’est ce que tu racontes ? l’invitation tient toujours. Elle fait suite à une première (refusée par Hamon) et a une lettre restée sans réponse etc Hamon ne veut finalement plus rencontré JLM, il a changé d’avis ?

    Enfin ce n’est pas la première fois que le ps va a droite dans son histoire depuis Marceau Pivert, rappelle toi que Mitterand avait pris le pas sur Rocard.

  67. Posted 25 février 2017 at 18:01 | Permalien

    non la chronologie c’était oui des deux cotes le matin, JLM a change en début d’ am et hamon a dit bon on annule
    a quoi on joue, on se demande

  68. Posted 25 février 2017 at 18:01 | Permalien

    mais rocard était droitier par rapport au mitterrand de 1974 1983 !

  69. Posted 25 février 2017 at 18:02 | Permalien

    le non a gagne à 55 % des voix le 29 mai 2005

  70. Médusa
    Posted 25 février 2017 at 19:20 | Permalien

    @GF60/67 « mais crois moi, hier apres midi, c’était joué, on y croyait, hamon avait dit oui, et en début d’après midi, c’est melenchon qui change et revient sur l’invitation qu’il avait lancé, j’ai pas compris encore pourquoi »

    Hein ? Sur quoi est-il revenu ? Il a juste dit qu’il ne fallait pas trop se faire d’illusions…

    « non la chronologie c’était oui des deux cotes le matin, JLM a change en début d’ am et hamon a dit bon on annule
    a quoi on joue, on se demande »

    ??? Source ?

  71. Fabien
    Posted 25 février 2017 at 19:22 | Permalien

    (la chronologie c’était oui des deux cotes le matin, JLM a change en début d’ am et hamon a dit bon on annule)

    Tu as vu ça où ?
    C’est nulle part en info, encore une excuse pour Hamon.

  72. Posted 25 février 2017 at 19:29 | Permalien

    j’ai été ITV vers 18 h hier soir par une journaliste de laurence ferrari qui recevait les infos en directe et m’a mentionne cette chronologie en m’interviewant me disant que melenchon soufflait le chaud et le froid,
    il venait de claquer la porte qu’il avait ouverte, elle a lu la phrase devant la camera, et j’ai été « saisi » en direct en étant moi meme surpris de cela
    puis depuis hier tout apparaît fermé encore,
    plus de rv dimanche lundi,
    je ne sais pas pourquoi

  73. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2017 at 19:41 | Permalien

    GF : « non la chronologie c’était oui des deux cotes le matin, JLM a change en début d’ am et hamon a dit bon on annule
    a quoi on joue, on se demande »

    Oui, à quoi jouez-vous ? Tu reconnais toi-même que c’est Hamon qui a annulé. le fait de dire qu’il n’y avait pas d’illusions à se faire ne constitue en aucun cas une raison d’annuler. Vous cherchez décidément tous les prétextes. Quand ce n’est pas le corbillard, c’est autre chose.
    Qu’est-ce que vous cherchez à la fin ? S’il y a 2 candidats, Hamon va faire deux fois moins que Hollande. les droitiers du PS vont revenir en force et vous serez balayés. Tout ce que vous avez construit pour devenir majoritaires au PS va disparaître du jour au lendemain.

  74. Dim
    Posted 25 février 2017 at 19:53 | Permalien

    @Gerard Filoche

    Bon ça fait deux fois que Hamon annule à la dernière minute une rencontre que Mélenchon lui propose. A quoi joue-t-il ?

    « mais rocard était droitier par rapport au mitterrand de 1974 1983 ! »

    Oui c’est ce que je te dis, ce n’est donc pas la première fois que la gauche du ps gagne dans le parti comme tu le dis.

  75. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2017 at 19:56 | Permalien

    GF : « le non a gagne à 55 % des voix le 29 mai 2005″.

    Comme si je ne le savais pas que le non a gagné dans les urnes. Je me suis assez battu pour ça. Tu sait très bien de quoi je parle. Une fois de plus, tu joues au con. Tu sais très bien que je parle du fait que le PS nous a volé notre victoire.

  76. Posted 25 février 2017 at 20:08 | Permalien

    j’ai fait 80 meetings en 60 jours dans 20 régions avec Dolez et Genereux devant 36000 personnes
    le PS a rien vole du tout,
    c’est sarkozy qui a gagné l’élection et fait voter la ratification de lisbonne, il avait la majorité
    a ce moment là, le PS s’est clivé, c’est vrai, mais comme en 2004 2005 comme il s’était clive dans son referendum interne du 4 dec 2004, environ 58/42

  77. Anastasia
    Posted 25 février 2017 at 20:30 | Permalien

    Ce tweet a été posté ce jour 25/02/2017 sur le compte d’Alexis Corbière qui définit les contours d’une discussion sérieuse, clair et cohérent :

    https://youtu.be/lLeXjV_kl4Y

  78. Posted 25 février 2017 at 20:32 | Permalien

    m… je ne reconnais rien de ce que tu prétends, c’est l’inverse hamon etait pour et ravi du rendez vous
    et c’est melenchon qui a refait une polémique
    et ça a ferme de la séquence

  79. Posted 25 février 2017 at 21:11 | Permalien

    @GF76
    Il y a eu assez de PS pour voter la révision de la constitution nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne.
    Mais là n’est pas la question, aujourd’hui il s’agit d’être sûr que Hamon est plus fiable que tous ses prédécesseurs.

  80. Fabien
    Posted 25 février 2017 at 21:17 | Permalien

    Ce que tu dis n’est écrit nulle part, c’est encore du vent ça.
    Vous y tenez à rendre Melenchon responsable encore une fois mais ça ne marchera pas.

  81. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2017 at 21:19 | Permalien

    Un mensonge 1000 fois répété ne fait pas une vérité. Tu mens en niant la responsabilité du PS dans la ratification du traité de Lisbonne. Ce moment a montré toute l’hypocrisie dont était capable ce parti. D’abord, il faut savoir que pour ratifier le traité de Lisbonne, on devait en passer par une révision de la Constitution. les socialistes ont fait semblant de s’opposer à cette révision. Si les parlementaires des deux chambres avaient voté contre, cette révision aurait été impossible. Il aurait fallu faire un référendum.
    Ensuite, lors de la révision proprement dite, il y a eu 121 socialistes qui ont voté POUR et 25 CONTRE, soit 82,9 % d’approbation.
    Alors, qui ment ?

  82. Greg
    Posted 25 février 2017 at 22:51 | Permalien

    Peut on avoir un lien sur le commentaire 47 de Vincent Présumey ? J’ai cherché sur internet je n’ai rien trouvé, son point de vue est très bon.

  83. socrate
    Posted 26 février 2017 at 0:18 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 25 février 2017 at 20:08 | Permalien

    j’ai fait 80 meetings en 60 jours dans 20 régions avec Dolez et Genereux devant 36000 personnes
    le PS a rien vole du tout,
    c’est sarkozy qui a gagné l’élection et fait voter la ratification de lisbonne, il avait la majorité
    a ce moment là, le PS s’est clivé, c’est vrai, mais comme en 2004 2005 comme il s’était clive dans son referendum interne du 4 dec 2004, environ 58/42

    le PS a massivement voté pour la ratification
    GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE (205)

    Pour: 121

    Mme Patricia Adam, MM. Jean-Marc Ayrault, Dominique Baert, Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Mmes Marie-Odile Bouillé, Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Mme Marie-Françoise Clergeau, M. Pierre Cohen, Mmes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, MM. Michel Debet, Pascal Deguilhem, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Tony Dreyfus, Mme Laurence Dumont, M. Yves Durand, Mmes Odette Duriez, Corinne Erhel, Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, MM. Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Paul Giacobbi, Jean-Patrick Gille, Mme Annick Girardin, MM. Jean Glavany, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle Hoffman-Rispal, M. François Hollande, Mme Monique Iborra, MM. Jean-Louis Idiart, Eric Jalton, Armand Jung, Mme Marietta Karamanli, MM. François Lamy, Jack Lang, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Jean-Yves Le Déaut, Michel Lefait, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, M. Patrick Lemasle, Mme Annick Lepetit, MM. Bruno Le Roux, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. Albert Likuvalu, Victorin Lurel, Louis-Joseph Manscour, Mmes Jacqueline Maquet, Jeanny Marc, M. Jean-René Marsac, Mmes Martine Martinel, Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, George Pau-Langevin, Marie-Françoise Pérol-Dumont, Sylvia Pinel, Martine Pinville, M. François Pupponi, Mme Catherine Quéré, MM. Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Simon Renucci, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Bernard Roman, René Rouquet, Alain Rousset, Michel Sainte-Marie, Michel Sapin, Christophe Sirugue, Pascal Terrasse, Mme Marisol Touraine, MM. Jean-Louis Touraine, Philippe Tourtelier, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Françoise Vallet, André Vallini, Manuel Valls, André Vézinhet, Jean-Claude Viollet et Philippe Vuilque.

    Contre : 25

    MM. Thierry Carcenac, Marc Dolez, Jean-Pierre Dufau, Jean-Paul Dupré, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Albert Facon, Michel Françaix, Joël Giraud, Christian Hutin, Serge Janquin, Jean-Pierre Kucheida, Patrick Lebreton, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, MM. Gilbert Mathon, Jean Michel, Germinal Peiro, Jean-Claude Perez, Mmes Marie-Line Reynaud, Christiane Taubira, MM. Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier et Alain Vidalies.

    Abstention : 17

    M. Christian Bataille, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, MM. Serge Blisko, Jean-Michel Boucheron, Gérard Charasse, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Mme Valérie Fourneyron, MM. Jérôme Lambert, Gilbert Le Bris, Mmes Catherine Lemorton, Frédérique Massat, M. Didier Migaud, Mme Dominique Orliac, M. Christian Paul et Mme Odile Saugues.

  84. fanto
    Posted 26 février 2017 at 0:43 | Permalien

    J’ai beau chercher j’ai pas trouvé l’info comme quoi la discussion était annulée. Quelqu’un pourrait me transmettre ça ?

  85. Posted 26 février 2017 at 1:23 | Permalien

    Rencontre avec Hamon. Mélenchon appelle à ne pas trop « se faire d’illusions »
    Modifié le 24/02/2017 à 16:01 | Publié le 24/02/2017 à 16:01 – 0

    Même s’il s’est déclaré ouvert à une rencontre avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon prévient qu’il ne faut pas compter sur une « carabistouille à la sauce Verts-PS ». Même s’il s’est déclaré ouvert à une rencontre avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon prévient qu’il ne faut pas compter sur une « carabistouille à la sauce Verts-PS ». | AFP

    Jean-Luc Mélenchon a prévenu ce vendredi qu’il ne faudrait « pas trop se faire d’illusions » sur le résultat d’une rencontre avec Benoit Hamon qu’il a présentée comme un geste de « bonne volonté » à l’égard des électeurs.

    Le candidat de la France insoumise s’est réjoui devant les journalistes « de voir que le fait qu’il ait dit que la porte n’était pas fermée a été entendu » par Benoit Hamon qui a répondu ce vendredi matin favorablement à la demande de rencontre « dimanche ou lundi » formulée par Jean-Luc Mélenchon.

    « Il ne faut pas qu’on aille non plus ici ou là se faire trop d’illusions, je suis toujours le même homme, aussi exigeant », a-t-il déclaré à l’issue d’un déjeuner avec le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent.

    « Carabistouille à la sauce Verts-PS »

    « Je le fais avec bonne volonté. Ce ne serait pas compris qu’on n’ait pas cette démarche […] Les gens ont besoin de comprendre », a-t-il indiqué. « Mais il ne faut pas trop compter sur nous pour une carabistouille à la sauce Verts-PS », se disant un peu « amusé » de la reconstitution d’une « majorité PS-Verts de 2012, ce qui n’est pas de la première fraîcheur ».

    À ses côtés, Pierre Laurent, que Benoit Hamon a proposé d’associer à cette rencontre tout comme Yannick Jadot, a indiqué que pour les communistes « la boussole restait l’exigence d’un contenu qui garantisse une politique de changement ». Il a indiqué ne pas avoir connaissance du texte d’accord Jadot-Hamon, déplorant un manque « de transparence ».

  86. Posted 26 février 2017 at 1:25 | Permalien

    Rencontre avec Hamon. Mélenchon appelle à ne pas trop « se faire d’illusions »
    Modifié le 24/02/2017 à 16:01 | Publié le 24/02/2017 à 16:01 – 0

    Même s’il s’est déclaré ouvert à une rencontre avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon prévient qu’il ne faut pas compter sur une « carabistouille à la sauce Verts-PS ». Même s’il s’est déclaré ouvert à une rencontre avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon prévient qu’il ne faut pas compter sur une « carabistouille à la sauce Verts-PS ». | AFP

    Jean-Luc Mélenchon a prévenu ce vendredi qu’il ne faudrait « pas trop se faire d’illusions » sur le résultat d’une rencontre avec Benoit Hamon qu’il a présentée comme un geste de « bonne volonté » à l’égard des électeurs.

    Le candidat de la France insoumise s’est réjoui devant les journalistes « de voir que le fait qu’il ait dit que la porte n’était pas fermée a été entendu » par Benoit Hamon qui a répondu ce vendredi matin favorablement à la demande de rencontre « dimanche ou lundi » formulée par Jean-Luc Mélenchon.

    « Il ne faut pas qu’on aille non plus ici ou là se faire trop d’illusions, je suis toujours le même homme, aussi exigeant », a-t-il déclaré à l’issue d’un déjeuner avec le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent.

    « Carabistouille à la sauce Verts-PS »

    « Je le fais avec bonne volonté. Ce ne serait pas compris qu’on n’ait pas cette démarche […] Les gens ont besoin de comprendre », a-t-il indiqué. « Mais il ne faut pas trop compter sur nous pour une carabistouille à la sauce Verts-PS », se disant un peu « amusé » de la reconstitution d’une « majorité PS-Verts de 2012, ce qui n’est pas de la première fraîcheur ».
    .
    À ses côtés, Pierre Laurent, que Benoit Hamon a proposé d’associer à cette rencontre tout comme Yannick Jadot, a indiqué que pour les communistes « la boussole restait l’exigence d’un contenu qui garantisse une politique de changement ». Il a indiqué ne pas avoir connaissance du texte d’accord Jadot-Hamon, déplorant un manque « de transparence ».

  87. Posted 26 février 2017 at 1:27 | Permalien

    dans le PS, 42 % avait vote « non » en interne
    malgré ce referendum nous avions fait campagne, et on a fait donc été déterminants dans le succès du non à 55 %
    mais chez les deputes, 25 % environ avaient vote contre + des abstentions que tu ne mentionnes pas (17%) soit 42 % quand meme

  88. fanto
    Posted 26 février 2017 at 2:00 | Permalien

    Ça m’a pas l’air abandonné ce rdv… Mais concrètement ya une date un lieu et une heure ?

  89. socrate
    Posted 26 février 2017 at 2:52 | Permalien

    les chiffres sont tirés du site de l’assemblée nationale
    ont votés contre 25 se sont abstenus 17 députés socialistes…..

  90. socrate
    Posted 26 février 2017 at 3:03 | Permalien

    Ouest-France

    La manifestation anti-FN, voulue pourtant pacifique, a dégénéré à Nantes, ce samedi, en centre-ville. Des images de violences urbaines tristement répétées. À mi-parcours, des heurts ont éclaté entre des groupes d’extrême-gauche et les forces de l’ordre, très nombreuses pour encadrer le cortège. Bilan : des dégradations, des vitrines brisées. Quatre manifestants sont ce samedi soir en garde à vue. Treize CRS et gendarmes mobiles sont blessés, annoncent les autorités.

    À la veille du meeting de Marine Le Pen, ce dimanche, au Zénith de Nantes, un Collectif unitaire contre l’extrême-droite organisait, ce samedi, une manifestation anti-FN, dans le centre-ville. Ils étaient entre 2 200 et 3 000 dans le défilé.

    L’appel était lancé par des partis politiques (PCF, NPA, Ensemble), des syndicats (CGT, Solidaires) et des associations d’extrême-gauche et antifascistes.

    Manif était annoncé à haut risque. Après un départ dans le calme, sous les slogans anti Front National, des heurts ont éclaté à mi-parcours, en milieu d’après-midi, entre des groupes d’extrême-gauche, anti-fa, et les très nombreuses forces de l’ordre. 500 à 600 policiers, CRS et gendarmes mobiles étaient mobilisés. Des jeunes des cités nantaises se sont mêlés aux affrontements. Ces dérapages étaient prévisibles.

    Les forces de l’ordre ont mis trois heures pour disperser les groupes violents décidés et préparés à en découdre. Bilan des violences : des dégradations en ville (beaucoup de tags), des vitrines de commerces brisées, des vitres d’abribus cassées.

    Ce samedi soir, quatre manifestants sont en garde à vue pour violences sur policiers et détention de mortier. Les autorités annoncent treize blessés dans les rangs des CRS et gendarmes mobiles. Dont un brûlé aux jambes par un cocktail Molotov et deux transportés au CHU pour des traumatismes auditifs.

    Du côté des manifestants, aucun bilan n’a été donné sur d’éventuels blessés.

    Dimanche, des anti-FN ont l’intention de « saboter » le meeting de Marine Le Pen au Zénith de Nantes, en organisant une opération escargot sur les routes d’accès.

  91. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2017 at 5:44 | Permalien

    Par ailleurs, on s’en fout de vos votes internes, ce qui compte c’est ce que vous faites quand vous êtes au pouvoir, c’est ça qui pèse sur nos vies, pas vos petites tambouilles internes.
    S »il suffisait d’être « presque » majoritaire. Ça fait 30 ans que vous êtes « presque » majoritaire. Et le jour où vous êtes majoritaires,vous faites la même politique que les petits copains parce que vous ne jurez que par le très révéré « Saint Thèse », votre saint patron garant de l’unité de la boutique et n’osez jamais les ruptures nécessaires.

  92. CRAYENCOUR
    Posted 26 février 2017 at 8:56 | Permalien

    Socrate a donné les chiffres précis et les noms et c’est édifiant; il suffit de lire!
    Sur le sujet; je suis d’accord sur le fait que pour avoir une chance de l’emporter, c’est Mélenchon qui doit se désister car trop marqué à droite et trop détesté au PS, il n’a que peu de chances d’être élu. Mais la fonction de 1er ministre doit lui être garantie, ainsi que la capacité à mener sa politique. En l’occurrence, c’est Hamon qui est demandeur; c’est donc à lui de faire des avances; il ne veut pas se débarrasser des traitres du quinquennat; d’accord, mais au lieu de jouer la montre et de tergiverser; tu répètes qu’il est libre; pourquoi ne propose-t-il pas directement un tel « ticket » publiquement? Soit il ne le veut pas, soit il sait bien qu’en ce cas, votre aile droite et Cambadélis lui voleront dans les plumes! En réalité, Hamon n’a rien à proposer à Mélenchon; c’est là le problème. Hors son ralliement risque d’être plus difficile à obtenir que celui de Jadot car lui a ses parrainages et ne se contentera pas de quelques sièges à l’Assemblée et de vagues promesses.
    Un article de Challenge énonce un point de vue qui ne me semble pas stupide selon lequel, Mélenchon ne veut pas d’alliance car son but est de casser le PS pour devenir central à gauche et Hamon non plus car il a intégré que c’était perdu pour 2017 et vise surtout le poste de Cambadélis!
    Une dernière chose; les attaque des socialistes sur Mélenchon sont contre productives et pitoyables; que des attaques ad hominem; pas de critique de son programme; évidemment vous vous feriez répondre que le PS et son candidat n’en ont pas de programme. Ses mesurettes à géométrie variable en fonction de ses alliés ne sont pas un programme et ne font pas un tout cohérent et je doute que les ouvriers puissent être séduits par un RSA jeunes et la légalisation du cannabis et reviennent ainsi vers ton parti (je reviens aux ouvriers puisque par un magnifique oxymore tu décris le PS comme un parti « ouvrier-bourgeois »! figure toi que les ouvriers, aujourd’hui, déçus du PS sont surtout chez Le pen ou à la pêche: en 1981, 66% des ouvriers ont voté Mitterrand; en 2012, 21 à 27% Hollande en 2012 et 28 à 37% Le pen; vous auriez peut-être du jeter à la poubelle les analyses de terra nova!!! Mais non; dans votre croyance en en l’arithmétique électorale, vous cherchez à ratisser au plus large, quitte ensuite à en être paralysés).

  93. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 10:48 | Permalien

    Le Figaro, journal réactionnaire se mele maintenant de donner des confidences sur ce qui se passe à l’intérieur de la gauche!
    Selon le journal, il paraitrait que le pcf fait pression sur Mélenchon pour qu’il se rapproche de Hamon.
    A l’issue de sa rencontre avec Mélenchon Pierre Laurent a été clair!

      »la boussole restait l’exigence d’un contenu qui garantisse une politique de changement ». Il a indiqué ne pas avoir connaissance du texte d’accord Jadot-Hamon, déplorant un manque « de transparence ».

    Tout cela prouve bien que les communistes ne sont pas plus décidés que JLM a faire l’union sans contrepartie et à recommencer la comédie de 2012!

    L’argument qui consiste à dire qu’il ne faut pas qu’on se retrouve au soir du 23 avril à devoir choisir entre Lepen et Fillon ou entre Lepen et Macron est un très mauvais argument mis en avant par Gérard Filoche depuis le début de cette campagne!

    Elle permet de se soulager sur le coup tout en rapprochant l’issue néfaste inéluctable par la suite, si on ne change pas de paradigme Lepen sera présidente de la république tot ou tard!

  94. Posted 26 février 2017 at 11:24 | Permalien

    t’as meme pas suivi la polémique de Libé contre moi, parce que je prétendais que les ouvriers votaient a gauche ! remonte sur ce blog

  95. Posted 26 février 2017 at 11:26 | Permalien

    personne ne veut faire l’union sans garantie, pas meme moi,
    pas meme d&s
    pas meme MLG,
    pas meme montebourg
    pas meme la gauche socialiste entiere
    et moi je suis CONTRE des mesures droitieres dans la fusion IR-CSG voulue a la fois par Jadot et Mélenchon
    tout le monde avale ça sans regarder de près la menace

  96. Posted 26 février 2017 at 11:41 | Permalien

    Johan Faerber 26 février 2017 Actualités L’important

    Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont longuement vus vendredi soir en plein Paris

    Benoît Hamon, vendredi 24 février 2017, au Moai Bleu à l’issue de son dîner avec Jean-Luc Mélenchon © Diacritik

    Alors que dans la journée même chacun prétendait avoir un agenda chargé et contrariant, ne leur permettant pas de pouvoir songer à se rencontrer avant lundi, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés avant-hier soir, vendredi 24 février, au cœur de Paris assez longuement. Les Gauches commenceraient-elles à s’unir ?

    Au cœur de Ménilmontant, dans le restaurant chilien du Moai Bleu, les deux hommes sont arrivés séparément dans une discrétion discutable. Jean-Luc Mélenchon, tout d’abord, sur les coups de 21 heures, ceint de son écharpe rouge bientôt prophétique, qui s’engouffre en ne saluant personne vers la salle du 1er étage. La salle amusée ne voit là qu’extravagance d’un homme pressé, presque coupé du peuple qui, dans la salle, s’étonne de si peu de manières. Mais les trois gardes du corps disposés à l’entrée finissent de rassurer ceux qui pensaient avoir vu filer à toute allure un hologramme. Jean-Luc Mélenchon est bel et bien monté à l’étage.

    Tout ceci n’aurait pu passer que pour une extravagance de plus si, une dizaine de minutes plus tard, n’avait pas surgi, sortant d’une berline noire l’improbable lui-même, l’homme qui ne répondrait pas aux coups de fils ou encore moins aux lettres postées sur les blogs : Benoît Hamon lui-même. Ceint de son caban bleu marine de campagne, prêt à affronter tous les embruns, il traverse alors à l’enseigne de son rouge prédécesseur une salle bientôt éberluée qu comprend que dans ce restaurant va se jouer le premier chapitre d’une possible union de la Gauche.

    La salle dès lors se prend à rêver tandis que les deux hommes sont montés à l’étage. Les gardes du corps, comme sortis d’un film italien des années 1970, montent la garde au pied de l’escalier, eux-mêmes comme frappés d’étonnement de voir se dessiner un moment décidément comme toujours avec Hamon, coupé de tout média, hors caméra. Macron et Bayrou sont déjà entrés dans une folle farandole : le temps presse pour que les deux hommes s’unissent mais les enjeux résonnent de terribles conséquences : comment surmonter la crise des égos ? Comment réunir deux hommes dont les destins se veulent unanimement nationaux ? Comment Hamon peut aller au-delà de l’investiture socialiste ? Comment peut-il faire oublier l’investiture d’El Khomri ? Comment se couper sans soi-même disparaître devant notamment Mélenchon, à peine sorti de la catastrophique Émission politique de France 2 la veille où Valérie Pécresse a montré combien elle avait perdu son bronzage ?

    La salle n’entendra hélas rien de ces tractations mais applaudira une heure plus tard quand un vendeur de roses entrera : « il faudrait les donner aux deux hommes au premier étage », crie-t-on hilare. Deux heures plus tard, le repas achevé, Benoît Hamon, fort réjoui, sort et se prête au jeu des selfies devant des gardes du corps littéralement blasés. L’homme ne dira évidemment rien tant que rien ne sera scellé. On n’y coupera pas.

    Il faudra, à la suite de Benoît Hamon déjà reparti depuis une dizaine de minutes, voir descendre Jean-Luc Mélenchon, très préoccupé qui ne dira lui non plus aucun mot pas même un au revoir, disparaissant décidément comme un hologramme. Il s’agit visiblement d’être indéfectiblement fidèle aux quelques plaisanteries qui courent sur vous avant de disparaître à son tour en berline noire.

    De cette entrevue qui a donc eu lieu avant-hier, tout peut ainsi émerger, une alliance peut surgir qui n’enfonce pas la Gauche dans l’irrémédiable mais redonne à tous les « nous » aperçus par Jean-Luc Nancy la matière vive de conquête.

    La salle s’est vidée, les clients étonnés repartent un à un mais à l’étage, un détail ne manque pas de nous frapper : où est passé le portrait d’Allende qui orne cette salle ? Gageons que l’un des deux candidats est reparti avec le portrait de ce qui pourra redonner enfin à la Gauche ses lettres de noblesse trop longtemps perdues.

  97. Médusa
    Posted 26 février 2017 at 12:50 | Permalien

    @GF95 « et moi je suis CONTRE des mesures droitieres dans la fusion IR-CSG voulue a la fois par Jadot et Mélenchon »

    Hein ? C’est Hamon et Jadot qui la veulent, pas Mélenchon. Il est justement contre.

  98. fanto
    Posted 26 février 2017 at 13:11 | Permalien

    heu c’est en vrai ? oO
    étonnant qu’ils le fassent pas face cam’, comme promis. M’enfin, c’est bien.
    Moins bon signe que JLM fasse la gueule en repartant…
    Tu n’as pas eu d’echo de ce qu’ils se sont dit Gérard ?

  99. Carlos hermo
    Posted 26 février 2017 at 13:20 | Permalien

    On sait deja qui a choisi le restaurant…

  100. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 13:29 | Permalien

    « personne ne veut faire l’union sans garantie, pas meme moi,
    pas meme d&s
    pas meme MLG,
    pas meme montebourg
    pas meme la gauche socialiste entiere
    et moi je suis CONTRE des mesures droitieres dans la fusion IR-CSG voulue a la fois par Jadot et Mélenchon
    tout le monde avale ça sans regarder de près la menace »

    Le problème c’est que quand Camba, Caseneuve, Marisol Touraine ou un « représentant » de Valls disent que le programme des primaires de Benoit Hamon devra etre revu parce qu’il n’est pas faisable que s’il ne le fait pas, ils ne le soutiendront pas, qu’il ne sera pas élu, toi et tes amis vous ne dites rien, vous ne dites pas que vous exigez vous que le programme qui a été validé par les électeurs de la primaire soi au moins respecté c’est un minimum!
    Vous n’exgigez pas non plus que le ps retire l’investiture pour les législatives à ceux qui défendent encore la loi El-Khomery

    Pour vous il y a un avant la défaite de Valls et un Après, comme toujours ce qui était scélérat et rebutable avant devient un détail après!
    Tu dis que tu es contre les mesures droitières de la fusion IR/CSG chiche!

    Et la récriture de la constitution par des personnes qui n’auront siègé dans aucune assemblée de la cinquième république, tu es pour mais tu te gardes bien de le dire, de peur de gener Benoit qui préfères sa timidité programmatique pour ne pas déplaire à Marisol Touraine qui dit « j’observe et si on ne fait pas ce que je veux j’irai à la peche…. »

    Et plus grave la question européenne, l’euro, la bce, etc, la politique économique et monétaire de la France face à l’europe dont le programme de Hamon ne parle presque pas, Jean Jacques Chavigné quand il écrit la dessus reprend l’essentiel de ce que Jacques Genereux a écrit dans « nous on peut »

    Et toi qu’est que tu en dis dans les médias?

    Presque rien! tu as bien trop peur de gener Benoit Hamon qui lui meme a une peur panique qu’on l’accuse de vouloir sortir de l’euro et de l’union européenne…

    Alors oui, bien que j’hésite parce que je suis troublé par ce que vous avez réussi à me mettre dans la tete  » le vote utile  »

    Je me dis que si tout bouge, ce n’est pas grace à vous, c’est parce que le peuple gronde ….

    Alors oui des garanties, des garanties et que ce ne soit pas comme Louis XVI pour renier ce qu’il a promis une fois les sans-culotte partie de son chateau!

    Ce n’est pas les hommes politiques qui font l’histoire, ce sont les peuples!

    Le torrent est sorti de son lit, la rancoeur contre les artisans de ce quinquennat est immense!

    Vous aurez du mal à nous ramener vers le « raisonnable » parequ’on n’en a plus envie…

    Vous nous avez trop trompé…

    Meme Méluche est sous haute surveillance Fugures-toi

    Une dame qui distribuait des tracts de la France insoumise l’autre fois sur le marché me l’a dit, JLM ne fera pas ce qu’il veut et il sera surveillé à chaque instant!

  101. Fabien
    Posted 26 février 2017 at 14:09 | Permalien

    Encore un article qui sur le fond nuit à JLM pour ne pas changer, on verra ce qui suivra puisqu’Hamon laisse penser en sous entendu qu’il y aurait un accord à sceller.

  102. désirdechangement
    Posted 26 février 2017 at 14:41 | Permalien

    M.Macron n’a pas le niveau pour pouvoir bien gouverner la France dans les années à venir.Si l’on suit ces gens qui ont une très haute idée d’eux-mêmes (alors qu’en fait la trace qu’ils laissent dans la mémoire collective est insignifiante)il n’y a pas de problème dans les hôpitaux,dans les campagnes,dans la police,dans l’enseignement (y compris supérieur),dans la jeunesse.Tous les enjeux majeurs qui nous occuperont demain,qui mobilisent pourtant déjà la réflexion,l’énergie,l’intelligence de très nombreux Français sont tout simplement passés sous silence,oubliés,escamotés.C’est la raison pour laquelle ces « responsables » amusent les électeurs depuis déjà assez longtemps.Non seulement les problèmes ne sont jamais pensés mais en plus de cela les préconisations ne peuvent que faire empirer la situation.Un exemple:l’idée absurde consistant à ne plus faire peser les prélèvements sociaux sur les revenus du travail mais sur la fiscalité (directe & indirecte).Le démantèlement de la Sécurité sociale (à laquelle pourtant même la droite s’est ralliée),envisagé à terme inévitablement est d’une stupidité sans nom.Ces « responsables » politiques dont la légitimité ne repose même pas sur le suffrage universel sont d’un niveau tellement affligeant qu’ils portent atteinte à la dignité du peuple français.C’est une source de désespoir.Nous devons renouer avec la politique en nous appuyant sur des leaders dignes de ce nom,à la hauteur des enjeux,des évènements,des défis.Yannick Jadot,Benoït Hamon,Jean-Luc Mélenchon ont le niveau pour faire face à une situation difficile pour la France :de nombreux problèmes trouvent des solutions,les vrais enjeux sont dits et pensés.Des millions et des millions de Français vous soutiennent.Nous pouvons changer le cours des choses.

  103. Posted 26 février 2017 at 14:42 | Permalien

    c’est faux il est pour aussi… helas

  104. Posted 26 février 2017 at 14:43 | Permalien

    ce sont deux héros, ils sauront faire

  105. Posted 26 février 2017 at 14:44 | Permalien

    ouais ouais préparés toi à l’unité
    et milite
    parce qu’on va gagner
    gouvernement Hamon Jadot, Laurent Mélenchon

  106. Posted 26 février 2017 at 14:45 | Permalien

    et déjà ou encore, tu grognes

  107. Posted 26 février 2017 at 14:46 | Permalien

    c’est pas une question de niveau, macron est plus a droite que Le pen Fillon

  108. Anastasia
    Posted 26 février 2017 at 14:56 | Permalien

    Un brin partisan pour Hamon, cet article, lol, rien d’étonnant venant d’un journal dont le président et fondateur de l’association « La Transition », Claude Posternak, roule ouvertement pour Macron, alors qu’une grande majorité de l’appareil PS est à la disposition de Macron, la parenthèse Hamon n’a pour unique objet que d’affaiblir l’électorat de melenchon. Cf voir la lettre qui circule, signée par Cambadélis et Bartolone, qui témoigne du malaise au PS http://www.lejdd.fr/Politique/Presidentielle-les-lettres-qui-temoignent-du-malaise-au-PS-850202#xtor=CS1-4 et l’article sur NVB qui s’alarme du manque de soutien de l’appareil pour Hamon http://www.lejdd.fr/Politique/Pour-Najat-Vallaud-Belkacem-les-choses-seraient-plus-simples-sans-Macron-850430#xtor=CS1-4

  109. Anastasia
    Posted 26 février 2017 at 15:13 | Permalien

    Et vous demanderiez à Jean-Luc Mélenchon de vous rejoindre, non franchement prenez-vous pour des abrutis, personne n’est dupe ni JLM ni la FI, du petit jeu hypocrite qui se joue à Solférino.

  110. jean-jacques
    Posted 26 février 2017 at 15:17 | Permalien

    Caresche rejoint Macron , encore un beau socialiste !

  111. Anastasia
    Posted 26 février 2017 at 16:10 | Permalien

    Article clair sur le petit jeu malsain des apparatchiks du PS :

    Benoît Hamon : l’ennemi autorisé du capital
    PAR AU RL LE 30 JANVIER 2017 • ( 8 COMMENTAIRES )
    Ancien ministre de l’Éducation sous le gouvernement de Manuel Valls, Benoît Hamon a surpris son monde en remportant la primaire socialiste avec un programme plus novateur et davantage ancré à gauche que ses concurrents. Pour de nombreux électeurs de gauche, il s’agit du candidat PS en mesure de porter leurs idéaux, contrairement à un Mélenchon dont la réputation d’aboyeur et la radicalité font craindre le pire à une classe moyenne supérieure en manque de repères. Pourtant, à y regarder de plus près, Hamon reste un candidat dans la pure tradition sociale-démocrate.

    Dans cette primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon a voulu se positionner avec une nouvelle manière de faire de la politique, loin des combines des partis. Pourtant, l’ancien du MJS (Mouvement des jeunes socialistes) est un apparatchik de premier ordre, lui qui a fait l’ensemble de sa carrière politique dans toutes les écuries PS. De l’Unef (Union nationale des étudiants de France) en passant par le MJS, il a bourlingué entre les différentes motions et a su faire alliance au bon moment pour se faire parachuter en tant que candidat à la députation dans pas moins de quatre circonscriptions différentes.

    Un apparatchik modèle
    Longtemps, le positionnement de Benoît Hamon au sein du Parti socialiste lui a assuré une place d’outsider à la gauche du parti. Au sein du mouvement Un monde d’avance, il fallait le voir s’étriper avec Michel Sapin sur l’austérité en Europe, sur la politique injuste de Sarkozy ou encore défendre la réduction du temps de travail. Son opposition frontale au secrétaire national du PS chargé de l’économie de l’époque – défendant déjà l’idée qu’un programme économique de gauche doit reposer sur la baisse du déficit public – pouvait donner l’illusion d’un Benoît Hamon ne souhaitant pas faire du PS un parti social-démocrate à la SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne). Pourtant, il fut catapulté porte-parole du parti en 2008, où on a davantage retenu la qualité de sa langue de bois que son courage politique.

    dsc_02671Lorsque le candidat à la primaire défendait une posture critique, il servait en quelque sorte de caution de gauche à un parti sombrant dans les dérives du libéralisme économique et culturel depuis des décennies. Pourtant, certains cadres de son mouvement, comme l’économiste hétérodoxe Liem Hoang Ngoc (parti depuis chez Jean-Luc Mélenchon), avaient déjà compris que la défense d’une politique économique en faveur du peuple n’avait aucune chance d’éclore rue de Solférino. Le mot “peuple”, d’ailleurs, est remplacé dans la bouche de Hamon par l’expression “classes populaires”, comme s’il s’agissait d’une petite catégorie un peu en marge de la population, alors que 50 % des salariés gagnent moins de 1800 euros par mois. Ceux-là et bien d’autres sont les grands perdants de la mondialisation.

    Un ministre au pas
    Hamon a attendu patiemment son heure afin d’atteindre l’un des Graal que son “métier” d’homme politique pouvait lui offrir : un poste de ministre. Ce fut chose faite dans un des gouvernements les plus libéraux de la Ve République.

    Il fut ainsi dans le gouvernement qui a mis en œuvre le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), un symbole fort de la politique économique engagée par les socialistes en faveur de l’offre et des entreprises. La générosité de l’État a permis aux entreprises d’économiser plus de 20 milliards d’euros, réduisant d’autant plus les caisses de notre Sécurité sociale pour un effet sur l’emploi nul. En effet, l’augmentation des marges des entreprises (le fameux théorème de Schmidt selon lequel les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain qui feront les emplois d’après-demain) ne peut pas relancer l’emploi et l’investissement dès lors que celles du CAC 40 distribuent la moitié de leurs dividendes à des actionnaires du monde entier. Un tel mécanisme fonctionne d’autant moins pour les petites et moyennes entreprises car une bonne partie des multinationales sont leurs donneuses d’ordre.

    Sa défiance vis-à-vis de la loi El-Khomri l’a porté aux avants postes de l’opposition contre la politique de son adversaire Manuel Valls. Malheureusement, à l’instar des frondeurs, il n’a pas eu le courage de quitter un parti qui ne lui ressemble plus depuis longtemps. Un choix réfléchi par opportunisme.

    Le Parti socialiste est une machine de guerre électorale. Il dispose des réseaux d’influence et de moyens logistiques importants pour faire campagne. Le fait que Benoît Hamon soit encore au PS est l’aveu implicite d’un ralliement à une gauche renonçant à défendre une politique de transformation sociale. Certains cadres et parlementaires du parti n’excluaient pas l’idée de soutenir Emmanuel Macron dans l’optique d’une victoire de Benoît Hamon à la primaire. On comprend alors mieux la faiblesse programmatique de Hamon pour ne pas sortir du cadre social-démocrate imposé par son appartenance au parti. L’ancien de l’Unef est dans la droite ligne de cette gauche qui se croit solidaire et proche des problématiques du peuple, en faisant de la légalisation du cannabis une mesure phare.

    L’arnaque de l’Europe sociale
    Hamon s’inscrit également dans cette obsession de la construction européenne et du fameux mirage de l’Europe sociale, que la gauche française nous promet depuis des années. Pour rappel, lors de la cohabitation de 1997, lorsque les partis démocrates représentaient 75 % des gouvernements du Conseil européen, la France n’a jamais autant privatisé sans mettre sur la table aucun nouveau projet européen, préférant être obnubilée par l’entrée dans l’Euro. La trahison continue en 2012, lorsque le président Hollande, après avoir promis la renégociation du traité budgétaire avec l’Allemagne, se couche dès le lendemain du second tour des élections présidentielles.

    Benoît Hamon a fait partie de ce gouvernement incapable de réagir lorsque l’Allemagne a décidé de faire subir au peuple grec une terrible cure d’austérité, incapable de la moindre critique à l’encontre de Bruxelles. Un gouvernement qui a préféré s’investir dans les problématiques identitaires et a réprimé son peuple à coup de tonfa. Les socialistes au pouvoir ont démontré leur renoncement et accepté leur alliance passive avec le culte du Marché unique et de la concurrence libre et non faussée.

    Quelle est la valeur ajoutée du candidat Hamon sur ces sujets ? Elle est nulle et non avenue, car il fait inexorablement partie de ce consensus mou laissant à l’Allemagne et aux forces du capital le loisir de décider des réformes à appliquer. Il est membre à part entière de cette gauche qui a baissé les bras face à la mondialisation et la financiarisation prédatrice.

    Le leurre du revenu universel
    Pour se différencier de la concurrence au sein du PS, Benoît Hamon porte comme un étendard son idée de revenu universel. Pourtant, au vu des contours du projet, il s’agit d’un leurre visant à donner l’illusion d’une révolution sociale et sociétale, sans toucher aux contradictions fondamentales du système capitaliste.

    On peut dénoter un positionnement assez ambigu sur cette question tant son projet a été fortement modifié entre le début et la fin de campagne. Certains supporters parlent d’une révolution à la hauteur de la création de la Sécurité sociale, nous pensons au contraire qu’il s’agit d’une contre-révolution.

    Le revenu universel a vocation à remplacer une bonne partie des prestations sociales en fournissant aux individus une allocation inconditionnelle pour tous. Pourtant, la multiplication des prestations sociales a justement pour but de répondre à des besoins bien spécifiques. Un bénéficiaire de l’allocation handicapé ou de l’allocation pour mère isolée n’a pas les mêmes besoins financiers qu’un couple de cadres dynamiques. La création d’un revenu universel autour de 700 euros risque de défavoriser ceux qui ont le plus besoin de la solidarité nationale. Enfin, la mise en œuvre par l’État d’un tel revenu est une totale remise en cause du consensus issu de 1945, qui permettait une gestion paritaire de la Sécu entre les partenaires sociaux. Si les gouvernements possèdent les pleins pouvoirs sur la fixation ou les modalités du revenu de base, comment sera-t-on en mesure d’assurer sa pérennité et un niveau décent lors de l’élection d’un gouvernement ultra-libéral ?

    Plus grave encore, comme l’indique l’économiste atterré Dany Lang : « C’est une proposition qui acte l’idée de la fin du travail, c’est-à-dire que le plein emploi ne pourra plus être assuré pour tous. Or, dans une société où il y a beaucoup de besoins sociaux non satisfaits, parce que les mécanismes du marché n’arrivent pas à les satisfaire et parce que l’État et les collectivités ne prennent pas leurs responsabilités, il y a de la place pour davantage de travail et pour un travail mieux partagé. Acter l’idée de la fin de la possibilité du plein emploi au vu de l’immensité des besoins sociaux non satisfaits me paraît quelque peu curieux. »

    Enfin, face aux critiques sur le financement de ce revenu universel, Hamon a dû reculer pour rassurer une partie de l’électorat de gauche – les fameux “gagnants de la mondialisation” – appartenant à la classe moyenne et frileuse à l’approche de tout changement radical. Le chiffrage de sa proposition est, par ailleurs, caduc car, s’il souhaite conserver une partie des régimes de retraite, des allocations chômage ou logement, cela conduira inexorablement à augmenter les impôts, comme a pu le souligner le Mouvement français pour un revenu de base. Dans le cadre rigoriste européen non renégocié, de nouvelles dépenses sociales ou une augmentation des impôts ne sont évidemment pas envisageables.

    Le combat des “deux” gauches pour “un” seul PS
    Le concurrent de Benoît Hamon, Manuel Valls, a au moins eu le mérite de la “clarté” comme il aime à le rabâcher souvent. Ce dernier, du haut de ses quatre mots clés (laïcité, autorité, responsabilité, république), répétés à tort et à travers comme le feraient les grandes marques dans leurs stratégies de placement produit, nous propose une vision politique réduite à un repli sur soi de la communauté française et exclut, au passage, tout projet de transformation sociale sous couvert de “réalisme”. « Monsieur 4 % », comme on l’appelait après la primaire socialiste de 2011, n’a eu de cesse de vouloir faire imploser le PS pour mieux exclure ce mot “socialiste” qu’il ne saurait voir.

    Entre un candidat de gauche light sans projet de transformation et un candidat hard qui nous promet cinq ans à serrer les dents face au communautarisme et au chômage, il devient aujourd’hui impossible de voter PS quand on est un homme de gauche.

    Au moment où le Parti socialiste est moribond, toute l’ambiguïté qui reposera sur Benoît Hamon – et qui risque de jouer en sa faveur – est qu’il a été “choisi” plutôt qu’un autre par des électeurs. Toute la stratégie des primaires est résumée ici : en ayant l’impression de choisir leur candidat, une partie des électeurs de gauche le verra comme légitime et votera pour lui au premier tour des présidentielles. Ceci est sans doute le résultat d’une stratégie élaborée au PS pour sa propre et seule survie – enterrer le bilan quinquennal de Hollande en en supprimant tous les acteurs les plus détestés. Et cela risque bel et bien de saper la candidature de Jean-Luc Mélenchon, dont la campagne est peu couverte par les grands médias – sauf quand il s’agit d’écorner un peu son image – et dont la dynamique pourrait s’effacer derrière le mirage Hamon.dsc_02671Avec cette primaire, on peut dire que le PS aura réussi son coup : celui d’empêcher une véritable révolution de la gauche française. Non seulement Benoît Hamon n’a aucune chance de se hisser au second tour, mais en plus, il emportera peut-être assez de voix pour que Jean-Luc Mélenchon n’y soit pas non plus. Le candidat de la France insoumise déclarait récemment : « Si vous abandonnez vos convictions à la porte du bureau de vote, il ne faut pas vous étonner si vous ne les retrouvez pas à la sortie. »

  112. Posted 26 février 2017 at 17:02 | Permalien

    tout cela est un théâtre d’ombres imaginé par un gauchiste hors sol

  113. Posted 26 février 2017 at 17:02 | Permalien

    c’est son choix de ne plus été socialiste
    Valls avait voulu changer le nom du parti socialiste parce que c’était un mot qui lui faisait penser à prison il y a renoncé

  114. Posted 26 février 2017 at 17:04 | Permalien

    personne ne rejoindra personne,
    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti. Personne ne donnera de leçons à personne. Personne n’aura raison contre personne.

    Le programme retenu ne sera ni celui de Benoit Hamon, ni celui de Yannick Jadot, ni celui de Jean-Luc Mélenchon.

    Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.

    En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022.

    Chaque sensibilité de gauche désireuse, chaque parti de gauche s’engageant à participer et soutenir la mise en oeuvre de ce programme de gouvernement sera respecté et associé.

  115. Posted 26 février 2017 at 17:10 | Permalien

    Hamon sera président et melenchon premier ministre

  116. Anastasia
    Posted 26 février 2017 at 17:17 | Permalien

    VOUS êtes hors sol Gérard, rien d’imaginé, au contraire, cet article reflète une réalité que vous ne voulez pas voir tant votre désir de sauver un PS moribond est grand.
    L’appareil PS dans sa majorité 70℅ à l’aile droite, est à la disposition de Macron, la parenthèse Hamon n’a pour unique objet que d’affaiblir l’électorat de Mélenchon.
    Hamon, avec ses boulets soc lib pro loi travail, n’a aucune chance d’être au second tour, de nombreux électeurs n’ont pas une mémoire de poisson rouge et ne voteront pas pour cet équipage bringuebalant. J’en fais partie et nous sommes nombreux dans ce cas, croyez-moi. Seul JLM à gauche, a une chance d’attirer les gens de Gauche, qui ne veulent plus de ceux qui leur ont cogné dessus pendant ce sinistre quinquennat.

  117. Anastasia
    Posted 26 février 2017 at 17:25 | Permalien

    D’ailleurs sur 17 000 EELV votant-e-s à la primaire, il n’en est resté que 7400 apparemment pour ratifier un désistement déjà annoncé sur France2tv !

  118. Maximilien R
    Posted 26 février 2017 at 17:31 | Permalien

    La politique ce n’est pas des mathématiques
    Il ne suffit pas qu’un accord au sommet soit trouvé pour que les électeurs se rangent derrière le petit doigt sur la couture. C’est mal connaître les français !

  119. Inkey
    Posted 26 février 2017 at 17:43 | Permalien

    «personne ne rejoindra personne,
    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti. Personne ne donnera de leçons à personne. Personne n’aura raison contre personne. »

    C’est très contradictoire avec l’idée d’un candidat unique.

    Pour ma part, je refuse catégoriquement les solution du type « Hamon sera président et melenchon premier ministre » qui ne repose que sur le bon vouloir de monsieur Hamon.

    Qui plus est, il existe une réelle inconnue sur la composition de l’assemblée législatives.

    De fait, au delà de la question même des législative, je pense que si vous voulez rassembler la FI, cela ne pourra se faire qu’avec un candidat de confiance pour eux, qui appliquera au minimum un des points crucial : La constituante.

    Après le reste pourra se discuter en fonction des rapports de forces obtenus durant les législatives.

  120. CRAYENCOUR
    Posted 26 février 2017 at 18:24 | Permalien

    J’ai suivi la polémique et tes illusions ainsi que tes statistiques sans fondement sur le vote ouvrier; ce qui ne change rien aux faits et, en particulier à ce que les ouvriers, aujourd’hui, déçus car abandonnés par le PS depuis longtemps ne votent plus pour lui, mais préfèrent le discours démagogique de Le pen.

  121. MICHEL PAVIEAU
    Posted 26 février 2017 at 18:36 | Permalien

    « Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.  »

    Sauf que les questions qui divisent sont fondamentales :

    - Hamon n’est pas clair sur l’UE. L’entière application du programme dépend de la renégociation des traités européens. Si cette négociation échoue et qu’on ne sort pas des traité européen, on aura un autre quinquennat à la Hollande. Cette question est fondamentale. Le directeur de campagne d’Hamon envisage quand même de discuter avec Martin Schulz, c’est surréaliste…

    - Le revenu universel, quoiqu’on en dise, la vision qu’il y a de la société derrière cette mesure est contraire à l’esprit du programme de la France Insoumise. Lisez Jérémy Rifkin (« la fin du travail ») pour comprendre la société qui nous attends derrière cette mesure. C’est un des premiers à parler de salaire à vie. Et je ne veux pas de cette société.

    Et je passe bien d’autres points.

    « En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022. »

    2017 – 2022 ? Il n’y a pas un problème puisqu’on est censé faire une VIe république ?

    Il y a des points communs, mais les questions qui divisent sont fondamentales. On ne peut pas prétendre gouverner avec un tel flou sur ces questions essentielles.

    Vous partez du principe que les votes des électeurs s’additionne. Cette union est flou, si c’est vraiment ce qu’il se passe, Hamon ne fera pas plus de 20%.

    « Hamon sera président et melenchon premier ministre »

    Et pourquoi pas l’inverse ? Pourquoi cette solution ? Hamon n’est pas plus légitime que Mélenchon ! Au contraire !

  122. socrate
    Posted 26 février 2017 at 18:52 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 26 février 2017 at 17:04 | Permalien

    personne ne rejoindra personne,
    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti. Personne ne donnera de leçons à personne. Personne n’aura raison contre personne.

    Le programme retenu ne sera ni celui de Benoit Hamon, ni celui de Yannick Jadot, ni celui de Jean-Luc Mélenchon.

    Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.

    En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022.

    Chaque sensibilité de gauche désireuse, chaque parti de gauche s’engageant à participer et soutenir la mise en oeuvre de ce programme de gouvernement sera respecté et associé.
    …………………………………………..
    si on spprime ce qui divise dans chaque programme que reste t il ?
    une purge bien fade qui n’a aucune chance de séduire ce qui plaisait aux partisans de Melenchon de Hamon de Jadot …
    Non au contraire un programme commun doit reprendre le meilleur de chaque programme mais pour cela il faut que les bases soient les memes par exemple la politique vis a vis de l’europe
    sinon autant continuer a présenter chacun son programme

  123. Dim
    Posted 26 février 2017 at 19:11 | Permalien

    Ecarter ce qui divise, ça veut dire mettre la question de l’UE sous le tapis, après l’échec de Tsipras, faut avoir de sacrées oeillères pour le faire…

  124. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 19:33 | Permalien

    « Hamon sera président et Mélenchon premier ministre »

    C’est bien de répéter inlassablement ce que l’on souhaite, on finit même par y croire soi-même même si on avait des doutes au départ!

    Mais c’est mieux de faire en sorte que les conditions pour que cela se produise soient réunies!

    Hors ces conditions on les connait:

    -Exigence de clarté: Seuls les candidats aux législatives qui s’engagent pour le programme choisi dans la primaire et qui se mobilisent réellement pour l’élection du candidat Hamon doivent garder l’investiture du parti, pour les autres l’investiture doit être retirée compte tenu du vote des électeurs qui prime sur celui des 30000 adhérents du ps à jour de leur cotisation et qui se sont dérangés pour voter pour cette investiture: les investitures de décembre sont illégitimes!
    -Convocation d’une constituante pour rédiger une nouvelle constitution, les délégués autorisés à se présenter pour être élus dans cette assemblée, ne devront avoir participé à aucune des assemblées sous la cinquième république: c’est à ce prix qu’on aura une rupture avec la cinquième république, le candidat élu à l’Elysée, doit s’engager à démissioner de son poste dès que la constitution aura été adoptée par référendum.
    -Engagement de sortie des traités européens

    Il suffirait que Benoit accepte en totalité ou en partie l’une de ces trois conditions, pour que tout se débloque et qu’un programme commun Hamon Jadot, Laurent, Mélenchon commence à être mis en oeuvre et qu’une candidature unique soit même envisagée si l’enjeu en vaut la chandelle!

    Mais Hamon n’acceptera jamais aucune de ces conditions car c’est rompre avec l’actuelle majorité du parti issue du congrès de Poitiers et provoquer un phénomène de scission du parti avant même le premier tour de la présidentielle…

    En tout cas personnellement plus que la couleur politique de celui qui est candidat ce sont ces conditions politiques qui m’intéressent et nul doute que si il y a plusieurs candidatures je voterais pour celle de Jean-Luc Mélenchon car avec lui j’ai la garantie certaine qu’une fois élu président, il tentera d’appliquer la totalité de ses engagements et je suis persuadé que s’il n’y parvient pas, il fera comme Tsipras en Grèce il retournera devant les électeurs!

  125. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 19:36 | Permalien

    Je vais répéter ce qui était autrefois l’un des slogans de la gauche socialiste:

    Mon candidat c’est le programme!

  126. Posted 26 février 2017 at 20:01 | Permalien

    chaque morceau de phrase est faux et rien ne va se passer comme vous dites …

  127. Posted 26 février 2017 at 20:01 | Permalien

    vous est plus nombreux a ne pas vouloir d’unité ? et a vouloir perdre le 23 avril

  128. Posted 26 février 2017 at 20:06 | Permalien

    les français de gauche par millions ils veulent l’unité, l’unité et encore l’unité

    pour le détail ce matin sur le marche 90 % des gens prenant un tract posaient la question de l’unité, lorsque je suis déplacé sur 300 m, 7 interpellations en faveur de l’unité
    en fait le dernier sondage dit que 60 % ds lecteurs de gauche veulent cette unité, je crois que c’est beaucoup plus

    et sans unité hamon et melenchon cesseront de monter, TOUS LES DEUX

    en effet la politique ce n’est pas des maths, car s’il y a unité il y aura un tel engouement qu’on gagnera quasi a coup sur l’élection

    ne pas vouloir l’unité, c’est vouloir perdre

    ce serait un désastre ce serait le fameux « blitzkrieg » prôné par un Fillon vengeur, 6 ordonnances en 3 mois de l’été 17 pour casser tous nos droits sociaux et toute notre résistance.

  129. Posted 26 février 2017 at 20:07 | Permalien

    mais si on est éliminés le 23 avril, il n’y aura plus rien aux législatives

    20 deputes PS, zéro PCF zéro verts zéro pg, zéro !

  130. Posted 26 février 2017 at 20:08 | Permalien

    mensongère et dangereuse idée

  131. Posted 26 février 2017 at 20:08 | Permalien

    melenchon lui meme dit que nos positions sont « voisines »
    il a raison, pas toi

  132. Posted 26 février 2017 at 20:09 | Permalien

    et perdre…

  133. Posted 26 février 2017 at 20:09 | Permalien

    qui a propose ça ? personne a part toi…

  134. Posted 26 février 2017 at 20:12 | Permalien

    nos idées sont « voisines », dit melenchon
    alors aucune raison de pas faire accord

  135. Posted 26 février 2017 at 20:12 | Permalien

    oui

    il faut commencer par le commencement :

    1°) Rédiger un programme commun de gouvernement : cela doit être facile, d’ailleurs Mélenchon ne le conteste pas, il a déclaré que les positions étaient « voisines ». Et si on les étudie bien, on le vérifie.

    2°) Se mettre d’accord sur les grandes lignes de la composition de ce gouvernement correspondant au programme signé. Un gouvernement Hamon, Jadot, Laurent, Mélenchon…

    3°) Se mettre d’accord sur une liste partagée respectant chacune des sensibilités et partis de gauche, de 577 noms de candidats communs labellisés en soutien à ce gouvernement.

    Il faut aller vite car le dépôt des candidatures est le 17 mars.

  136. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2017 at 20:12 | Permalien

    Pourquoi faut-il que tu cherches à chaque fois, systématiquement, contre la vérité, à donner raison à Hamon contre Mélenchon ? Ça montre que toi aussi tu es prisonnier de ta boutique, contrairement à ce que tu dis. Ainsi sur la fusion impôt-CSG, ce n’est pas vrai ce que tu as dit. Par ailleurs, Mélenchon propose un impôt sur le revenu plus progressif, avec 14 tranches. Et Hamon ?

  137. Posted 26 février 2017 at 20:17 | Permalien

    dans capital le 212 février : Jean-Luc Mélenchon compte rapprocher l’impôt sur le revenu et la CSG, en rendant cette dernière progressive. Il souhaite aussi imposer les revenus du capital comme ceux du travail. Ce qui laisse imaginer la fin des régimes de taxation spécifique ou abattements s’agissant, par exemple, des revenus de l’assurance vie, des dividendes… De plus, il entend transformer le quotient familial en crédit d’impôt et projette de supprimer les niches fiscales « injustes, inefficaces socialement ou nuisibles écologiquement ». Du côté du quotient conjugal, alors qu’il annonçait dans son livre-programme, L’Avenir en commun, vouloir y « mettre fin », le candidat à la présidentielle compte finalement donner un droit d’option aux couples. Il sera donc possible pour ceux qui le souhaitent de conserver une imposition commune, nous a précisé un membre de son équipe.

  138. MICHEL PAVIEAU
    Posted 26 février 2017 at 20:35 | Permalien

    D’ailleurs Hamon n’est pas pour le retraite à 60 ans, alors que Mélenchon oui. Pourtant vous avez écrit le livre : « une vraie retraite à 60 ans est possible ». Pourquoi ne soutenez-vous pas le seul candidat qui propose cela ?

    Hamon n’est pas clair sur ce sujet. Je veux bien une union, mais cette union doit se faire sur un programme clair. Et pour l’instant, seul Mélenchon possède un programme clair.

  139. socrate
    Posted 26 février 2017 at 20:59 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 26 février 2017 at 20:17 | Permalien

    dans capital le 212 février : Jean-Luc Mélenchon compte rapprocher l’impôt sur le revenu et la CSG, en rendant cette dernière progressive. Il souhaite aussi imposer les revenus du capital comme ceux du travail. Ce qui laisse imaginer la fin des régimes de taxation spécifique ou abattements s’agissant, par exemple, des revenus de l’assurance vie, des dividendes… De plus, il entend transformer le quotient familial en crédit d’impôt et projette de supprimer les niches fiscales « injustes, inefficaces socialement ou nuisibles écologiquement ». Du côté du quotient conjugal, alors qu’il annonçait dans son livre-programme, L’Avenir en commun, vouloir y « mettre fin », le candidat à la présidentielle compte finalement donner un droit d’option aux couples. Il sera donc possible pour ceux qui le souhaitent de conserver une imposition commune, nous a précisé un membre de son équipe.

    bien sur qu il faut un impot plus progressif donc plus de tranches
    et surtout zero niche fiscale autre que celle favorisant les dons aux associations pour la lutte contre la misére , la faim ,l’exclusion.
    fini les niches pour les hotels en Martinique , l’achat de balayeuse ou de forets
    les œuvres d’art doivent etre taxés n’en déplaise a Fabius

  140. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2017 at 21:04 | Permalien

    GF : « mais si on est éliminés le 23 avril, il n’y aura plus rien aux législatives
    20 deputes PS, zéro PCF zéro verts zéro pg, zéro ! »

    Tu fais bien de nous montrer que c’est le PS qui a le plus à perdre (en dehors des travailleurs bien sûr). Aussi vous savez ce que vous avez à faire. Il ne vous reste plus qu’à donner les garanties minimales et nécessaires pour faire l’union de la gauche, quitte à laisser les Vallsistes rejoindre Macron.

  141. socrate
    Posted 26 février 2017 at 21:09 | Permalien

    ce soir Philippe Doucet sur BFM dit

    on est en train de perdre beaucoup de temps a vouloir chercher un accord avec Melenchon alors qu il faut aller chercher ceux qu ils veulent voter Macron

    bon alors c’est quoi la ligne Hamon rassembler Melenchon et Mcron
    une nouvelle entourloupe consistant a faire croire qu on peut rassembler tout et son contraire ?
    si c’est ça l’unité ce sera sans moi

  142. fanto
    Posted 26 février 2017 at 21:22 | Permalien

    bon ça y est c’est mort en vrai ? c’est en tout cas ce qu’Hamon vient d’annoncer sur TF1…

  143. Médusa
    Posted 26 février 2017 at 21:31 | Permalien

    @GF138 On peut lire ici le contraire :

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/20/les-points-de-divergences-entre-benoit-hamon-et-jean-luc-melenchon_5082445_4355770.html
    http://www.lejdd.fr/Politique/Impot-sur-le-revenu-CSG-une-fusion-qui-divise-depuis-dix-ans-640490

    Dans L’avenir en commun, il est cependant question de « refonder l’imposition sur les revenus en transformant la CSG et l’impôt sur le revenu actuel en un nouvel impôt citoyen sur les revenus, garantissant les recettes de la Sécurité sociale et de l’État ».

    Comprenne qui pourra !

  144. Médusa
    Posted 26 février 2017 at 21:32 | Permalien

    Au JT de TF1, Hamon a évacué en 3 secondes la question de la rencontre avec Mélenchon : « Oui, on s’est rencontrés. Il m’a confirmé ce que je savais déjà, à savoir qu’il serait candidat. Dont acte. »

  145. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 21:37 | Permalien

    @Gérard Filoche

    Pas un mot dans toutes tes réponses sur ceux qui continuer d’exiger de Hamon qu’il assouplisse son programme plus à gauche et qui lui conseille d’arreter les négociations avec JLM!

    A te lire on croirait qu’ils n’existent plus!

    Et pourtant….

  146. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 21:38 | Permalien

    ERRATUM : Je voulais écrire plus à droite naturellement!

  147. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 21:47 | Permalien

    Et pourtant c’est eux, ceux dont tu ne parles plus qui sont les principaux obstacles à l’unité, c’est eux qui ne veulent pas entendre parler de Jean-Luc Mélenchon, eux qui considère qu’il y a deux gauches irréconciliables!

    Tant qu’ils seront là, aucune unité ne sera possible, car leur unité à eux part de Macron et s’arrete à Hamon ….

  148. fanto
    Posted 26 février 2017 at 21:55 | Permalien

    en plus, la manière dont Hamon annonce ça est pas cool. « Il m’a confirmé qu’il serait candidat » Et sinon ils ont parlé des garanties ? ils ont parlé d’un programme en commun ?
    parce que là, en disant ça ça me donne vraiment l’impression que Hamon attendait juste que JLM se soumette (ce qui pour un insoumis aurait été un comble). ça me donne l’impression qu’il l’a rencontré juste pour pouvoir dire « vous voyez, on s’est vu et c’est JLM qui veut pas d’alliance ».
    On était devant un possible mandat historiquement hyper important, et Hamon n’a pas su prendre les décisions pour arriver à l’entente. Parce que oui, je pense que Hamon est plus coupable de cet échec. Même si bien sur JLM y allait à reculons, il a quand même décrit, dans sa lettre notamment, les conditions de cette alliance. BH n’y a jamais répondu et n’a jamais décris ce que devrait être cet alliance avec JLM. On comprend juste qu’il voudrait que JM se désiste de lui même.

  149. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2017 at 22:17 | Permalien

    Ceux dont tu ne parles plus vont saboter la campagne du candidat Hamon comme ils ont saboté la campagne de Ségolène Royal en 2007, Hamon sera battu, puis comme en 2007, ils diront que la défaite est due à la mauvaise campagne du candidat Hamon et non au quinquennat calamiteux de Francois Hollande, puis comme Hollande en 2007 Camba dira « Fini les enfantillages, maintenant il faut passer aux choses sérieuses et sauver la représentation de la gauche à l’assemblée nationale! »
    Pour peu que la droite victorieuse les y aide un peu les socialistes pourront alors sauver les meubles et garder un groupe d’opposition honorable.
    Le prochain congrès se passera à faire le procès de l’aventurisme gauchiste de l’aile gauche accusée d’avoir cherché à tout prix à ramener JLM dans l’unité au lieu de faire la campagne en direction des francais, cela évitera de parler de l’incurie notoire de l’ancien président!

    Et voila le scenario diabolique imaginé par les traitres du parti socialiste pour éviter leur fin définitive, bien rodé, prévu à l’avance qui explique parfaitement pourquoi, ils ont laissé gagner Hamon à la primaire!

    Mais ce scenario bien huilé peut encore échouer:

    Si la France Insoumise, une partie des écologistes, les communistes et les socialistes sincères et de bonne volonté réussissent à faire qualifier JLM pour le second tour ou le placent suffisament haut pour qu’il rate la qualification de peu avec un ps en pleine déconfiture, alors le scénario maudit des manipulateurs socio-libéraux aura définitivement échoué et on entendra plus jamais parler d’eux!

    Bon debarras!

  150. Fabien
    Posted 26 février 2017 at 22:53 | Permalien

    Maintenant on sait .
    http://melenchon.fr/2017/02/26/tache-de-france-insoumise-de-convaincre-francais-nont-choix/

  151. Posted 26 février 2017 at 23:09 | Permalien

    qu’est ce que vous voulez ? perdre ?
    moi je veux gagner car sinon cette questions de retraite n’aura aucune IMPORTANCE, CE SERA FILLON QUI LA METTRA A 65 ANS ET 70 ANS, VOUS ETS CAPABLE DE COMPRENDRE CA OU VOUS PINAILLEZ ENCORE ?

  152. Posted 26 février 2017 at 23:11 | Permalien

    MAIS L’IMPOT SUR LE REVENU ET LA CSG N’ONT RIEN A VOIR,
    LA CSG EST UNE CONTRIBUTION QUI VA DANS LES CAISSES DE PROTECTION SOCIALE
    l’impôt sur le revenu c’est le budget de l’etat
    je refuse de fusionner les deux !

  153. Posted 26 février 2017 at 23:13 | Permalien

    la c’est vraiment abruti,
    avoir une assemblée nationale avec 20 députés de gauche, tu crois que ça « punit » le seul PS ? ça punit toute la gauche nous toutes et tous

  154. Posted 26 février 2017 at 23:15 | Permalien

    Doucet dit cela, cela ne m’étonne pas
    les droitiers terrorisés par l’idée d’une alliance hamon avec melenchon reviennent a la charge, ils osent respirer a nouveau et chercher leur avenir chez macron, la faute a qui ?

  155. Posted 26 février 2017 at 23:16 | Permalien

    rien n’est joué,
    encore a mon avis
    mais il faut relancer pétitions, efforts, interpellations, appels, bataille pour l’unité
    mais ça peut pas se faire avec deux voix, une qui agresse Hamon
    et une qui déplore qu’il n’y ait pas unité avec Hamon

  156. Posted 26 février 2017 at 23:17 | Permalien

    je suis opposé a cette orientation de fiscaliser la Sécu… elle existe chez melenchon aussi

  157. Posted 26 février 2017 at 23:17 | Permalien

    que dire ? si c’est vrai…
    s’il n’y a pas d’ouverture …
    nous sommes foutus, je le dis

  158. Posted 26 février 2017 at 23:18 | Permalien

    le sectarisme est très dur a combattre

  159. Posted 26 février 2017 at 23:20 | Permalien

    Hamon est entierement libre de ses choix, il dirige sa campagne comme il l’entend

    c’est a lui qu’il faut proposer l’unité au lieu de l’agresser en permanence comme un « social traitre »

  160. Posted 26 février 2017 at 23:21 | Permalien

    tout était sur la table
    et si mélenchon a répète qu’il serait candidat quoi qu’il arrive, que faire ?

    Communiqué du 26 février 2017

    J’ai rencontré Benoît Hamon vendredi soir. Longuement et sereinement nous avons fait l’examen de la situation. Nous avons fait le tour de nos convergences et de nos divergences.

    À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe.

    Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne. Nous sommes convenus d’un code de respect mutuel dans la campagne.

    Plus que jamais, la tâche de la « France insoumise » et de ses alliés est de convaincre cette moitié des Français qui n’a pas encore fait de choix de vote. Dans les cités et les entreprises, à la ville et dans le monde rural, par le débat et la formation mutuelle, faisons de cette élection un moment victorieux de mobilisation et d’adhésion à un projet construit : « L’Avenir en commun ». JLM

  161. socrate
    Posted 26 février 2017 at 23:57 | Permalien

    cela fait des mois que je le dis la question de l’europe est essentielle
    et bien sur on ne peut réunir deux candidats , deux programmes qui n ont pas la meme vue sur l’europe
    la mienne est proche de Melenchon je voterai donc pour lui meme si je sais que ce vote ne nous permettra pas d’aller au second tour
    mais il vaut mieux perdre sa voix que son ame

  162. fanto
    Posted 27 février 2017 at 0:21 | Permalien

    que faire ? mettre encore plus sur la table

  163. Gilbert Duroux
    Posted 27 février 2017 at 0:26 | Permalien

    C’est là qu’on voit toute ta mauvaise foi, Gérard.
    À partir d’un communiqué de Mélenchon qui dit « Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne » tu oses dire que Mélenchon a dit qu’il sera candidat quoi qu’il arrive.
    Mais, si tu sais lire, Hamon a dit la même chose.
    Alors arrête tes bobards et soit un peu honnête. Personne ici ne te croit plus. Tu n’arrêtes pas de mentir, au nom de la défense de ta boutique.
    Et quand tu dis que personne ici ne veut l’unité, c’est un mensonge supplémentaire. Personne ici ne veut gouverner avec les vallsistes en position d’empêcher de gouverner. Il me semble que c’est bien légitime. C’est ton poulain, Hamon, qui ne veut pas se couper des Valsistes et qui veut faire des synthèses pourries comme Hollande. On a vu ce que ça donnait.

  164. valentin
    Posted 27 février 2017 at 0:27 | Permalien

    Il faut revenir sur un point essentiel. Il ne s’agit pas de voir sur quels points il y’a des convergences, il faut voir la démarche d’ensemble qui fait que des mesures prennent du sens et gagne en efficacité.

    S’il y’a une différence majeure sur l’Europe ca annule toute la force des propositions car une partie des orientations politiques de ses dernières années sont induites par la politique européenne.

    Et franchement, là je suis plus à vouloir une gauche à tout prix si c’est pour avoir le PS qui sur le moyen- long terme alors que ses élus dégagent. Celles et ceux qui se sentent proches des idées de la France insoumise pourront repenser la réponse politique pour les élections futures.

  165. Médusa
    Posted 27 février 2017 at 0:57 | Permalien

    @GF161 « tout était sur la table
    et si mélenchon a répète qu’il serait candidat quoi qu’il arrive, que faire ? »

    Arrêtez avec votre char, Hamon aussi a dit qu’il serait candidat — et même qu’il était le mieux placé… De toute façon, tout le monde aura compris qu’aucun des deux ne voulait vraiment l’unité. Ce n’est pas en un mois que l’on règle d’aussi vieilles fractures.

  166. Carlos hermo
    Posted 27 février 2017 at 1:11 | Permalien

    Ben tu sais bien gerard ce qu’il reste a faire… Faire la campagne de Hamon comme tu as deja commencé à le faire en indiquant clairement que pour toi Hamon devait etre president et en rabattant systematiquement, meme contre toute evidence, la faute de l’echec de l’unité de la gauche sur Melenchon…

    Au demeurant, la strategie deja mise en place par Hamon au lendemain de la primaire etait deja evidente pour tout le monde et nous ne nous sommes pas trompés… Posture… Juste une simple posture… Valls et Cambadelis vont bouffer tout cru ce qu’il restera de « socialisme » dans ton parti lors des legislatives car comme tu l’as dit toi meme, aller divisé au combat c’est l’assurance de perdre… Et cette responsabilité pèsera autant sur Hamon que sur Melenchon, sur le PS « de gauche » comme sur la FI…

    Mais la différence vient du fait que la France Insoumise elle n’est qu’un mouvement ephemere qui n’a pas vocation a se perenniser… Une fois l’objectif des presidentielles et des legislatives atteints, elle aurait tout simplement disparu du paysage politique! Laissant le champ libre, jusque la fin des travaux de la constituante, aux partis traditionnels, comme le PS, pour realiser leur mues et defendre leurs propres projets pour la 6eme republique. Parce qu’il faut bien admettre que la dynamique d’une victoire de la gauche, fusse t’elle de la France Insoumise, vous aurait malgré tout bien aidé au parti socialiste à écraser vos adversaires internes…

    Ce mouvement reste un moyen puissant de faire « rupture » et de redonner de l’espoir au plus grand nombre car rassemblant des « encartés » du PCF comme d’EELV en passant par des socialistes (si si) comme des quidams inquiets pour l’avenir de leurs enfants… Le parti socialiste et son candidat sont le symbole, encore une fois avec la maniere dont le ralliement de Jadot a ete obtenu (et validé par ~ 9500 militants, on est bien loin des 17000 de la primaire EELV!), de la manière « corporatiste » et anti-democratique qu’affectionne les partis traditionnels pour traiter leurs « affaires », CAR ILS SAVENT CE QUI EST MIEUX POUR LES GENS ET DECIDENT A LEUR PLACE! Accessoirement pour préserver les carrières des « cadres » de leur parti… Mais chuuut, ça faut pas dire parce que c’est forcément faux!

    La seul chose à faire aujourd’hui est claire comme de l’eau de roche, combattre sur le champ des idées, du programme… Pas facile vue la manière dont Hamon avance « son discours de Bourget » à lui, mais sa « prudence » à l’égard de l’Europe (futur Hollande à n’en pas douter si seulement il pouvait miraculeusement arriver devant Mme Merkel) le mettra devant ses contradictions et son immobilisme latent (deja experimenté pour le vote sur le CETA à l’assemblée) : Hamon le candidat de la continuité…

  167. inkey
    Posted 27 février 2017 at 2:13 | Permalien

    «tout était sur la table»

    N’importe quoi.

    « et si mélenchon a répète qu’il serait candidat quoi qu’il arrive, que faire ?»

    Le rallier ?
    Le PS n’est pas le centre du monde.

  168. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 5:52 | Permalien

    Merci Gerard d’avoir publie ce communique.
    Maintenant on sait ce qui separe jlm et bh.
    Ce sont les moyens de reussir.
    L’un les met sur la table, l’autre pas, l’in se condamne a l’echec assure, l’autre se donne la possibilite de reussir. L’un a un programme realisable, l’autre pas!
    Tout n’est pas regle pour autant, si le plan A sortie des traites et redifinition d’une nouvelle europenne, peut ne pas aboutir, alors il faudra tenter l’aventure avec la sortie de l’ue et de l’euro, esperer qu’on ne se retrouvera pas isole pour pouvoir reconstruire avec ceux qui le voudront, nos partenaires espagnols, italiens ou portugais notamment et se lancer dans une guerre froide economique avec l’europe du nord regrouper autour de l’allemagne notamment pour obtenir par la force, ce que nous n’aurons pas obtenu par la negociation!
    La solution proposee par jlm n’est pas un chemin pave de roses, elle presente de nombreuses incertiitudes et suscite beaucoup d’interrogations….
    Mais elle a le merite de proposer une alternative alors que l’autre est une impasse. J’apprecie le ton calme utilise par ce communique sans agressivite.
    Chacun sait maintenant en son ame et conscience ce qu’il a a faire, c’est mieux ainsi. Si dans l’isoloire la solution qui consiste a choisir le moins pire peut encore se comprendre indoviduellement, elle ne saurait servir d’arguments de campagne. L’echec de la gauche au pouvoir qu’on subit actuellement a justement son origine dans ce raisonnement dont il faut se debarasser definitivement.
    Lr/fn le 24 avril a 20 heures n’est pas un argument valable!

  169. Anastasia
    Posted 27 février 2017 at 9:56 | Permalien

    Dans l’article de L’important que vous avez posté ci-dessus, la désinvolture de Hamon, qui a refusé les garanties demandées par Jean-Luc Mélenchon, fait peine à voir, alors que JLM sait que ce qui se passe, est important, pas seulement pour lui, mais pour des millions de gens, l’avenir du pays…

  170. Anna Nazareth
    Posted 27 février 2017 at 10:31 | Permalien

    Il faudrait que Hamon puisse rassembler tout le pS et les électeurs du Ps et qu’il puisse obtenir 18 à 20% des voix au 1er tour et pour le 2ème rassemblement…..

  171. Posted 27 février 2017 at 10:48 | Permalien

    vous rigolez ?

  172. Posted 27 février 2017 at 10:50 | Permalien

    quand on ne le fait pas on liquide des années de bataille politique on liquide la gauche pour longtemps

  173. Posted 27 février 2017 at 10:51 | Permalien

    les irresponsables préfèrent donc avoir le choix entre LR et FN

  174. Posted 27 février 2017 at 10:54 | Permalien

    « Personne ici ne veut gouverner avec les vallsistes en position d’empêcher de gouverner. »
    quelle capitulation !
    avant tu disais que hollande ne pouvait etre battu
    ensuite que valls allait gagner maintenant que les valssistes battus seraient encore capables de nous empêcher d’agir,
    n’importe quoi,
    quelle absence devolonté, quel défaitisme, tu capitules meme devant le demi spectre battu de nos ennemis
    comme si un gouvernement Hamon jadot Laurent melenchon et une dynamique unitaire populaire n’avaient pas disposé de toutes les forces a notre avantage !

  175. Posted 27 février 2017 at 10:56 | Permalien

    encore plus ridicule de se diviser sur un plan A et un plan B (sic) qui n’ont même pas été essayés, ce sera le ridicule de la gauche française de se séparer et de se faire éliminer la dessus, les historiens se demanderont quelle folie a poussé ces deux là à se suicider pour ça !

  176. Posted 27 février 2017 at 11:10 | Permalien

    ridicule, s’il n’y a pas accord sur tout selon toi il y a accord sur rien,

  177. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 11:13 | Permalien

    @GF Au lieu de continuer à nous bassiner avec ton LR/FN tu ferais mieux d’aller voir Benoit entre quatre yeux pour lui demander quand il va se décider à se donner les moyens de son programme!

    C’est à dire quand il va sortir des traités européens!

    Merde alors y en a marre ca fait dix ans que ca dure que vous n’etes pas capables d’aller jusqu’au bout du jeu engagé!

    En 2005 comme tous les anti-libéraux vous avez voté Non à cette europe là, mais vous n’avez jamais été capable d’assumer les conséquences parce que la boutique à la quelle vous appartenez risquait sur ce coup là de se briser en mille morceaux!

    Je dis 10 ans, non ca fait beaucoup plus que cela en 1983 on a déja arreté le programme sur le quel on avait été élu à cause de cela!

    Cela a empiré depuis mais ca fait rien on continue à l’ignorer hypocritement, on continue à ignorer que cette europe a été construite pour bloquer toute politique alternative au libéralisme qui mène à la misère, à la régression sociale, au désastre économique et in fine à l’arrivée partout dans tous les pays de l’extrème-droite au pouvoir!

    Voilà ce dont vous etes responsables avec votre manque de courage!

    Oui je suis en colère, et qu’on cesse de nous bassiner avec le vote utile!

    Le vote utile pourquoi?

    Pour manifester dans trois mois dans la rue contre le gouvernement qu’on aura contribué à mettre en place hein?

    Je préfère manifester contre la droite, on sera plus nombreux!

    Ou passer devant la commission des conflits parce qu’on a eu le malheur d’assister à une réunion contre une loi supportée et soutenue par un député pour le quel on aura voté, vote utile oblige!

    Moi je ne souhaite qu’une seule chose c’est qu’il vous foutent dehors un par un!

    Alors vous aurez été contraints mais après cela ira mieux, on y verra plus clair!

  178. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 11:17 | Permalien

    Et j’ajoute aussi la mort de la planète, les pseudos-ecologistes à la sauce Cohn-Bendit devraient s’en souvenir!

    Merde alors vous ne savez pas lire quand JLM dit que c’est à cause de l’europe que les négo ont échoué ca veut bien dire, ce que ca veut dire!

    Bravo à Jean-Luc Mélenchon, lui au moins il a compris!

  179. Anastasia
    Posted 27 février 2017 at 11:20 | Permalien

    Benoît Hamon et le discours du Bourget 2 ( « Mon adversaire c’est la finance » TSCG bis ):

    « L’arnaque de l’Europe sociale:

    Hamon s’inscrit également dans cette obsession de la construction européenne et du fameux mirage de l’Europe sociale, que la gauche française nous promet depuis des années. Pour rappel, lors de la cohabitation de 1997, lorsque les partis démocrates représentaient 75 % des gouvernements du Conseil européen, la France n’a jamais autant privatisé sans mettre sur la table aucun nouveau projet européen, préférant être obnubilée par l’entrée dans l’Euro. La trahison continue en 2012, lorsque le président Hollande, après avoir promis la renégociation du traité budgétaire avec l’Allemagne, se couche dès le lendemain du second tour des élections présidentielles.

    Benoît Hamon a fait partie de ce gouvernement incapable de réagir lorsque l’Allemagne a décidé de faire subir au peuple grec une terrible cure d’austérité, incapable de la moindre critique à l’encontre de Bruxelles. Un gouvernement qui a préféré s’investir dans les problématiques identitaires et a réprimé son peuple à coup de tonfa. Les socialistes au pouvoir ont démontré leur renoncement et accepté leur alliance passive avec le culte du Marché unique et de la concurrence libre et non faussée. »

  180. Posted 27 février 2017 at 11:24 | Permalien

    Hamon a voté contre le TSCG.
    Hamon a dénonce le sort qui a été imposé aux peuple grec.
    Tous deux disent qu’ils ont le même but, changer l’Europe, mais pas la même stratégie, comme dit Thomas Piketty, « Moi j’insiste plutôt sur le plan A tandis que Mélenchon insiste plutôt sur le plan B ». Même si tous deux veulent dénoncer unilatéralement la directive « travailleurs détachés » secouant ainsi profondément l’Union européenne, au point de lui poser des problèmes existentiels.
    Même si tous deux veulent s’affranchir de la limite de 3 % de déficit. Même si tous deux veulent renégocier les traités. Même si tous deux ont voté contre le TSCG. Même si tous deux veulent rompre avec l’austérité et refuser de se soumettre sur ce point à M. Schauble. Même s’ils sont tous les deux contre le CETA et le TAFTA. Même s’ils sont tous les deux pour une politique migratoire digne et reformer la convention de Dublin. Même s’ils sont tous les deux pour l’audit et la mutualisation des « dettes » européennes. Même s’ils sont tous les deux pour la taxe sur les transactions financières et la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales. Même s’ils sont tous deux pour la ré orientation de la BCE afin qu’elle prête directement aux états. La différence est en fait minime, puisque tous deux pronostiquent que l’Union européenne va connaitre sa propre fin si elle ne change pas, et si elle ne sort pas de l’abime de l’austérité, du monétarisme. Mais ça ne fait rien, il se refusent à essayer d’agir ensemble pour atteindre ces objectifs communs, parce qu’ils se méfient l‘un l’autre de leur volonté et méthode pour le faire.

  181. Posted 27 février 2017 at 11:25 | Permalien

    non ca ne veut rien dire rien

  182. Posted 27 février 2017 at 11:25 | Permalien

    Tous deux disent qu’ils ont le même but, changer l’Europe, mais pas la même stratégie, comme dit Thomas Piketty, « Moi j’insiste plutôt sur le plan A tandis que Mélenchon insiste plutôt sur le plan B ». Même si tous deux veulent dénoncer unilatéralement la directive « travailleurs détachés » secouant ainsi profondément l’Union européenne, au point de lui poser des problèmes existentiels.
    Même si tous deux veulent s’affranchir de la limite de 3 % de déficit. Même si tous deux veulent renégocier les traités. Même si tous deux ont voté contre le TSCG. Même si tous deux veulent rompre avec l’austérité et refuser de se soumettre sur ce point à M. Schauble. Même s’ils sont tous les deux contre le CETA et le TAFTA. Même s’ils sont tous les deux pour une politique migratoire digne et reformer la convention de Dublin. Même s’ils sont tous les deux pour l’audit et la mutualisation des « dettes » européennes. Même s’ils sont tous les deux pour la taxe sur les transactions financières et la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales. Même s’ils sont tous deux pour la ré orientation de la BCE afin qu’elle prête directement aux états. La différence est en fait minime, puisque tous deux pronostiquent que l’Union européenne va connaitre sa propre fin si elle ne change pas, et si elle ne sort pas de l’abime de l’austérité, du monétarisme. Mais ça ne fait rien, il se refusent à essayer d’agir ensemble pour atteindre ces objectifs communs, parce qu’ils se méfient l‘un l’autre de leur volonté et méthode pour le faire.

  183. Posted 27 février 2017 at 11:26 | Permalien

    je ne bassine sur rien, que sur la défaite désastreuse qui nous attend le 23 avril.

  184. socrate
    Posted 27 février 2017 at 12:19 | Permalien

    Posted 27 février 2017 at 11:25 | Permalien

    Tous deux disent qu’ils ont le même but, changer l’Europe, mais pas la même stratégie, comme dit Thomas Piketty, « Moi j’insiste plutôt sur le plan A tandis que Mélenchon insiste plutôt sur le plan B ». Même si tous deux veulent dénoncer unilatéralement la directive « travailleurs détachés » secouant ainsi profondément l’Union européenne, au point de lui poser des problèmes existentiels.
    Même si tous deux veulent s’affranchir de la limite de 3 % de déficit. Même si tous deux veulent renégocier les traités. Même si tous deux ont voté contre le TSCG. Même si tous deux veulent rompre avec l’austérité et refuser de se soumettre sur ce point à M. Schauble. Même s’ils sont tous les deux contre le CETA et le TAFTA.
    …………………………………………..
    Sauf que ton plan A ne résiste pas deux secondes devant le fait que Juncker et Merkel en ont que faire de l’élection française , on a payé pour voir en 2012 avec ton candidat PS F Hollande qui nous a joué le meme discours que Hamon
    alors excuse nous d’avoir de la memoire mais on sait que pour obliger l’Europe il FAUT mettre le départ de la France dans l’enjeu ce qui produirait un séisme dans cet agglomérat de nations qui visent des intérêts distincts et particuliers plutôt que collectifs.
    Certes ce serait mieux de pouvoir rester avec l’Europe et la réformer mais si on ne peut échapper il faudra bien se résoudre a la quitter.
    ce point est ultra dominant sur tout le reste des programmes donc ne soyons pas hypocrites puisque il ne peut y avoir d accord la dessus c’est mieux que chacun reprenne sa liberté et présente ses options a l’ensemble des électeurs.
    inutile de faire peser le désaccord sur un candidat particulier puisque les deux ont le meme sentiment sur l importance du désaccord

  185. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 12:21 | Permalien

    Si Hamon est d’accord pour sortir de l’ue et de l’euro en cas d’échec de renégociation des traités, alors dis le nous c’est un scoop!

    D’ailleurs ce n’est pas un hasard si Hamon a très peu parlé de celà pendant sa campagne contrairement à Montebourg.

    C’est bien surprenant alors que ce sujet est le cheval de bataille de l’aile gauche du ps depuis 2005!

  186. valentin
    Posted 27 février 2017 at 12:24 | Permalien

    Le PS est un appareil qui fait survivre des gens qui ne portent pour une moitié des gens qui n’ont de socialiste que le nom. Ils ne travaillent pas pour le bien social. Je ne sais pas si c’est pour leur confort, des valeurs émoussées,… je ne sais pas, mais cette gauche là est un mensonge.

    S’il faut combattre, combattons les idées libérales et on le fera d’autant mieux qu’elles n’auront pas un masque.

  187. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 12:25 | Permalien

    Bien on attend le communiqué de Benoit pour savoir quelle est sa version du diner de vendredi au restaurant chilien!

    Tiens ils se sont entendus sur le choix du restau, Bizarre!

  188. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2017 at 12:33 | Permalien

    Je ne me souviens pas si c’est sur ce blog ou dans la revue, mais je sais qu’il avait un article de Jean-Jacques Chavigné ou ces processus étaient très bien décrits. Le plan B était largement abordé et il expliquait ce que pourrait etre ce que jlm appelle une politique de protectionisme solidaire ou on pénalise fortement les états qui vont dans le mauvais sens alors qu’on aide ceux qui prennent la décision de mener une politique convergente de la notre, c’est d’ailleurs pratiquement ce que pratique l’union européenne mais à l’envers puisqu’il s’agit de sortir du capitalisme

  189. TOM
    Posted 27 février 2017 at 12:35 | Permalien

    GF: « Hamon a voté contre le TSCG ». Au moment du vote (2012) Hamon était ministre sous Ayrault, et n’a donc pas pu « voté contre » le TSCG. Et son suppléant J-P Mallé s’est abstenu courageusement. Désinformation?

  190. Anastasia
    Posted 27 février 2017 at 13:22 | Permalien

    To the end (Jusqu’au bout): Hamon et Mélenchon ont chacun leur vision politique.

    Invité du journal de TF1, Benoît Hamon a pris acte devant les français que Jean-Luc Mélenchon serait le candidat de la France Insoumise à l’élection présidentielle et qu’il serait de son côté celui de son parti le PS. Jean-Luc Mélenchon lui a dans la foulée répondu avec sagesse en convenant d’un « code de respect mutuel dans la campagne ». Voilà qui clôt par le haut une séquence de figures imposées et qui va permettre à chacun de se ré-atteler au travail de conviction qui est l’essence d’une campagne électorale.

    La comédie n’avait que trop duré. L’union ânonnée par certains était un piège qui se refermait sur tous. Elle n’avait pas de sens au regard des projets portés par les deux candidats qui ont chacun leur cohérence propre qui mérite d’être respectée. La ligne de faille européenne et la conception de la société et de la place que doit y occuper le travail sont deux éléments structurants sur la base desquels il ne pouvait y avoir de rapprochement : quand Jean-Luc Mélenchon propose « l’arrêt immédiat de l’application des directives européennes mettant en cause les services publics de notre pays et passage au plan B en cas d’échec des discussions avec nos partenaires européens pour mettre fin à la politique des traités budgétaires et des semestres européens », Benoît Hamon espère lui encore « changer l’Europe de l’intérieur » et mettre en place une « assemblée de la zone euro ». Ce sont là deux analyses qui diffèrent quant à la perception du rapport de force européen et dont découlent logiquement des stratégies incompatibles. De même sur la valeur travail pour. Benoît Hamon présuppose une robotisation à l’extrême de la société dont il tire à la fois son idée de revenu universel d’existence et sa taxe sur les robots. Jean-Luc Mélenchon parle lui de relocalisation de l’activité industrielle, écologique et sociale et de la transformation de l’appareil éducatif et productif pour y parvenir. Que tous ceux qui pendant trois semaines ont envahi plateaux et colonnes pour nous parler des « egos » des uns et des autres rengorgent la médiocrité de leur pensée politique : ces débats là ne sont pas affaire de personnes. Ils méritent d’être posés et seuls les électeurs sont à même de les trancher.

    La comédie de l’union enfermait les deux campagnes dans un jeu de rôle, anesthésiait le déploiement des idées et laissait libre cours aux autres candidats. Que les medias se soient livrés à la curée pour immobiliser le candidat du PS et celui de la France Insoumise afin de dégager le champ à M. Macron, c’est une évidence. On peut bien sûr regretter que certains n’aient pas été dénués d’arrière-pensées au moment de mettre le doigt dans cet engrenage en pensant « siphonner » des voix comme cela a pu être dit. Mais l’ancrage de longue date et en profondeur de la campagne de la France Insoumise, le caractère éphémère de la dynamique post-primaire de Benoît Hamon, et le poids électoral supposé équivalent à ce stade par les sondages ne pouvaient conduire à un dénouement similaire à ceux des ralliements de Yannick Jadot auprès de Benoît Hamon ou encore de François Bayrou auprès de M. Macron, quand l’un et l’autre n’étaient de fait pas en situation de se présenter.

    Pire, le chantage à l’union et ce qui apparaissait comme des discussions d’appareils voire pour certains de la tambouille électorale affaiblissaient le total des intentions de vote. Là où fin janvier Hamon-Jadot-Mélenchon capitalisaient sur leurs trois noms plus de 30 % des intentions de vote, le total des deux candidats restants est parfois aujourd’hui ramené à 25% du fait de l’érosion du score du candidat du PS. Car il n’y avait à ce stade pas d’attente réelle sur le sujet comme le confirme Frédéric Dabi de l’Ifop dans le JDD : « Dans les conversations que l’on teste, le dernier sujet dont les gens ont parlé reste le rapprochement entre Yannick Jadot, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. En réalité, c’est bien avant une élection qu’il faut créer une dynamique. Là, pendant la campagne présidentielle, les Français attendent que l’on parle de leurs problèmes ». Il était donc de l’intérêt de tous d’en sortir.

    D’autant que des arguments utilisés médiocrement par certains pour justifier l’union étaient en passe de se retourner contre-eux. Le chantage au vote utile symbolisé par « la menace FN » ressorti à loisir par des dirigeants épris de tacticisme devait servir de laisse pour ramener Jean-Luc Mélenchon sur le chemin de l’union. Seulement voilà, la vacuité d’un argument apparaît en ce qu’il peut être aussitôt retourné. Ceux qui au PS jouaient hier de celui-ci se le voient pareillement jeté à la figure aujourd’hui par les thuriféraires de la candidature Macron, tel l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit ce dimanche. Misère de la politique.

    Le débat de fond et de conviction va donc désormais pouvoir avoir lieu. Il se fera aussi sur la manière de rassembler les Français. Dès dimanche, Benoît Hamon a annoncé qu’il complétait son équipe de campagne, faisant notamment la part belle à certains membres actuels du gouvernement comme Matthias Fekl,le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, et par ailleurs l’un des artisans des négociations sur le TAFTA que Le Monde, diantre, accusait en 2014d’avoir laissé aller les tribunaux privés d’arbitrage. On y retrouve également Domminique Raimbourg à la sécurité, lui qui était pourtant il y a quelques mois encore rapporteur de la loi constitutionnalisant la déchéance de nationalité pour les binationaux et qui l’a logiquement votée, ou encore Sandrine Mazetier aux droits humains, celle-là même qui voulait rétablir la liberté de censure de la presse dans la réforme constitutionnelle. Benoît Hamon fait donc le choix de la synthèse d’abord au sein de son propre parti en même temps qu’il cherche à l’éclipser en mettant en avant le contrefeu de son alliance avec Yannick Jadot. Bref là où le candidat du PS mise encore sur le cartel de partis, celui de la France Insoumise s’est affranchi des portes et des murs pour appeler le peuple à se fédérer. Deux méthodes d’actions sont sur la table. Chacun jugera. D’autant qu’elles recouvrent des objectifs différents, Jean-Luc Mélenchon considérant lui qu’au-delà du rassemblement de la gauche, « la tâche de la « France insoumise » et de ses alliés est de convaincre cette moitié des Français qui n’a pas encore fait de choix de vote » pour pouvoir reprendre la main face à la droite et à l’extrême-droite.

    Les candidats vont surtout redevenir audibles dans leur confrontation avec Mme Le Pen et avec MM. Fillon et Macron. Quand M. Macron a un chiffrage mais pas de programme, que Mme Le Pen a un programme unique, la préférence nationale, mais pas de chiffrage, et que M. Fillon révise son programme au rythme des semaines qui s’écoulent, Jean-Luc Mélenchon et l’Avenir en commun, qui a fait l’objet d’un chiffrage public le 19 février, disposent en la matière d’arguments pour convaincre par la raison.

    Tous ces bals masqués / Du mauvais cinéma / La comédie du grand amour/Vous ne me ferez pas l’injure de la jouer/Jusqu’au bout

    Pour clore l’immense album The great escape, Damon Albarn et Françoise Hardy enlaçaient leur voix dans To the end pour consommer collégialement la rupture. Preuve que cela peut être fait dans le respect et dans l’intérêt de tous. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon n’ont pas eu à pousser la chansonnette. Mais dans l’intérêt des idées que chacun d’entre eux véhicule, ils devaient néanmoins s’entendre pour rendre audibles de telles paroles et permettre la confrontation démocratiquement nécessaire. C’est chose faite. Passons à la suite.

  191. inkey
    Posted 27 février 2017 at 13:23 | Permalien

    «je ne bassine sur rien, que sur la défaite désastreuse qui nous attend le 23 avril.»

    On peut aussi parler aussi de celle de 2012 auquel tu as participer activement.

    Gagner ne peut pas être un objectif en soit, ce qui importe c’est comment mettre en place une politique de gauche.

    Si le peuple ne veut pas de cette politique progressiste… et bah tanpis, c’est la démocratie.

  192. thomine
    Posted 27 février 2017 at 13:51 | Permalien

    vous ne parlez que des programmes et de points techniques pour arriver à votre conclusion qu’il n’y a pas de différence. Mais vous oubliez que le PS ne peut pas se résoudre à se replier sous Mélenchon qui a justement quitté le PS.

  193. Anastasia
    Posted 27 février 2017 at 13:55 | Permalien

    Avec Jadot, c’est lentilles au programme pour EELV:
    D’ailleurs pas plus tard que ce matin, dans le 7-9 de France Inter, l’accord EELV PS est déjà bafoué, Hamon annonce le maintien de l’EPR Flamanville.

    Yannick Jadot a retiré hier soir sa candidature au profit de celle de Benoît Hamon. Les sympathisants peuvent bien voter, l’ex-candidat l’a déjà acté hier soir sur France 2. Il faut dire que le temps pressait : mieux valait entériner la chose avant que les adhérents découvrent le pot aux roses : l’accord est purement une (mauvaise) tambouille électorale visant à tout juste garantir quelques circonscriptions, le tout habillé des mêmes sempiternelles promesses non-tenues à chaque accord entre le PS et EELV quand elles ne sont pas en régression par rapport à 2012.

    Commençons par l’accord sur les circonscriptions puisqu’apparemment entre le PS et EELV tout a commencé par là. L’accord signé en 2012 avait permis à EELV d’obtenir le soutien du PS dans 61 circonscriptions et de faire élire au final 17 député-es. Cette fois, seules 43 circonscriptions font l’objet d’un accord soit 1/3 de moins. Parmi celles-ci, quelques unes concernent des sortant et sont largement sécurisées comme celle de Cécile Duflot qui se devait d’être bien servie. A l’inverse, Benoît Hamon et le PS se sont empressés de refourguer à EELV des circonscriptions où les députés sortants ont fait mouvement vers M. Macron. Pas folle la guêpe… Même en matière de tambouille électorale l’accord pour EELV est en net recul et ne donnera satisfaction qu’à celles et ceux qui ont agi en coulisses pour défendre leur intérêt personnel.

    On aurait alors voulu croire que le prix à payer programmatique soit élevé pour que Yannick Jadot se dédise de la sorte, lui qui affirmait en octobre dernier dans Libération qu’ « il n’y aura pas d’accord électoral avec les socialistes (…) nous aurons 577 candidates et candidats ». Patatras ! L’accord s’est signé sur la base de grands principes sans déclinaisons concrètes et là aussi en recul par rapport à 2012. A EELV, on est pourtant bien placé pour savoir que des garanties doivent être données faute de quoi les accords signés avec PS le sont toujours à l’encre effaçable : tenez, prenons la proportionnelle. Le PS l’a promise aux Verts dans l’accord signé en 1997. Et bien en 2001, lorsque les Verts ont demandé le dépôt d’une proposition de loi commune, le PS a refusé. La propositionnelle était de nouveau dans l’accord de 2002. Toujours rien. Ce fût une fois encore le cas en 2012. Vous connaissez la suite. L’accord cette fois-ci ne donne pas plus de garanties que les fois précédentes.

    Quant aux promesses sur la transition énergétique, elles restent vagues et en recul par rapport à 2012. Il est question cette fois « d’une sortie progressive et intégrale du nucléaire, avec objectif d’y parvenir à l’horizon d’une génération, soit 25 ans, avec fermeture des premiers réacteurs durant la mandature, afin de respecter l’échéance intermédiaire d’un mix énergétique de 50% en 2025 ». Tant est si bien que la fermeture de Fessenheim n’est pas évoquée et que rien n’est dit sur l’EPR de Flamanville qui devrait pourtant être mis en service fin 2018 ! Aucun calendrier précis et contraignant n’est par ailleurs fixé quand l’accord de 2012 avait au moins le mérite de quantifier l’effort à fournir : « Un plan d’évolution du parc nucléaire existant prévoyant la réduction d’un tiers de la puissance nucléaire installée par la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim et ensuite des installations les plus vulnérables, par leur situation en zone sismique ou d’inondation, leur ancienneté et le coût des travaux nécessaires pour assurer la sécurité maximale ». Rien de la sorte cette fois-ci. Pire, Hamon et Jadot proposent la sortie du nucléaire en 25 ans, soit d’ici 2042. Or si on ferme les réacteurs actuels à leur limite d’âge de 40 ans, le dernier est censé fermer en 2035. Donc pour sortir du nucléaire en 2042, Hamon et Jadot proposent en réalité soit de prolonger la durée de vie de certains réacteurs au-delà de 40 ans, soit de mettre en service l’EPR de Flamanville. Bon appétit amis écologistes !

    Les grands projets inutiles et imposés ne sont pas mieux lotis. La confusion règne encore autour du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. L’accord prévoit une « conférence de consensus destinée à étudier, dans le respect du légitime développement urbain de Nantes, toutes les alternatives au projet de Notre-Dame-des-Landes, dont le site actuel sera abandonné ». Si l’abandon du site est donc acté, le projet lui ne l’est pas ! Quant à la l’efficacité et la sobriété énergétique par la rénovation du bâti, elles restent elles aussi au rang des déclarations d’intention : « La transformation de notre modèle énergétique sera mise en œuvre via un grand plan d’efficacité et de sobriété énergétique » annonce l’accord quand celui de 2012 donnait un chiffre d’1 million de logement à rénover par an.

    Concernant les traités d’accords commerciaux, on savait depuis la simple abstention du groupe PS à l’Assemblée lors du vote sur le CETA le 2 février, et donc postérieur à l’investiture de Benoît Hamon, qu’un laisser-aller bienveillant en détournant le regard faisait figure d’acte de rébellion pour le PS. EELV se cloue aussi par cet accord dans l’inaction. S’il est mentionné que « la France devra s’opposer aux accords de libre-échange tels que le TAFTA et le TISA, et refusera la ratification du CETA », il n’est pas pour autant question de retrait des négociations sur le TAFTA par exemple comme cela aurait pu être le cas.

    Les traités européens sont enfin les grands absents de la réflexion commune entre les équipes Hamon et Jadot. Le mot lui-même n’est jamais cité alors même que le contenu institutionnel nécessitera de les réviser s’il faut « mettre un terme au fonctionnement à l’unanimité du Conseil » ou « doter la zone euro d’un budget et d’une Assemblée propre ». L’indépendance de la BCE n’est pareillement pas remise en cause, celle-ci devant simplement se contenter de « réorienter » les prêts. Le protectionnisme lui n’est pas même évoqué pour relocaliser, fût-ce à l’échelle européenne. Enfin aucune mention n’est faite de la libéralisation des services publics (rail, énergie…).

    Même le projet de 6ème République est évoqué a minima. Pas d’Assemblée constituante au programme mais uniquement une « conférence citoyenne » dont on connait par avance l’atterrissage comme le « septennat non renouvelable ». Et tant pis si vous aviez autre chose en-tête. Le peuple ne se refondera pas par lui-même mais devra se contenter de ratifier par référendum ce qui lui sera soumis.

    « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ». La peste de la tambouille électorale a resurgi malgré les déclarations passées. Et à EELV aussi, selon que vous serez puissant ou misérable, vous banquetterez à Solferino ou il vous faudra avaler un plat de lentilles.

  194. fanto
    Posted 27 février 2017 at 13:59 | Permalien

    « les irresponsables préfèrent donc avoir le choix entre LR et FN » JLM et BH ? visiblement oui, ils ont choisit ensemble la défaite. Ils n’auraient pas dû sortir de ce resto sans arriver à un accord, quels que soient les sacrifice à faire. JLM aurait dû être plus consiliant de mon point de vue, et ne pas pretexter la question européenne comme motif de division. Et BH n’aurait pas dû arriver en conquérant, annonçant que sa candidature n’était pas dans la balance, et il aurait dû rassurer sur les garanties, dire qu’il ne présenterait que des candidats labélisés. Etc.

  195. Gilbert Duroux
    Posted 27 février 2017 at 14:18 | Permalien

    GF : « ridicule, s’il n’y a pas accord sur tout selon toi il y a accord sur rien,
     »
    Si Hamon a refusé de répondre à la lettre de Mélenchon, c’est qu’il était incapable de se mettre d’accord sur quoi que ce soit avec lui.
    Maintenant, basta avec le renvoi des responsabilités, les 2 se sont mis d’accord pour se respecter mutuellement.
    J’ose espérer que Hamon a des arguments positifs pour entrainer plus de 20 % des électeurs à voter pour lui. Et que tu sauras les mettre en avant plutôt que faire ton habituel chantage au vote FN. Je ne sais pas si tu t’en es rendu compte, mais ça ne marche plus.

  196. Gilbert Duroux
    Posted 27 février 2017 at 14:23 | Permalien

    GF : « Personne ici ne veut gouverner avec les vallsistes en position d’empêcher de gouverner. »
    quelle capitulation !

    Oui, quelle capitulation de Hamon, qui propose une synthèse entre les droitiers de son parti et Mélenchon au lieu d’aller au conflit avec les vallsistes. On n’est pas dans un congrès du PS.
    Les discours du Bourget, c’est fini, fini, fini !

  197. fanto
    Posted 27 février 2017 at 14:41 | Permalien

    He, me vient une idée. Pourquoi toi, Gérard, tu organiserais pas une marche, pour l’unité de la gauche ? ça pourrait éventuellement rassembler du monde ? Et ça ferait éventuellement faire bouger les choses ? Pour bien faire il faudrait que ça vienne de toi et de ceux de chez JLM (enfin, surtout de chez le PC) qui veulent l’unité.

  198. fanto
    Posted 27 février 2017 at 14:50 | Permalien

    ou peut-être qu’il faudrait que ça vienne de la société civil plutôt… de gens non affilié à un parti.

  199. Macarel
    Posted 27 février 2017 at 16:19 | Permalien

    C’est bien au P »S » qu’est le problème. Mélenchon et la FI sont dans une démarche cohérente. Sauf à s’aveugler cela saute comme le nez au milieu de la figure. Au P »S » c’est le grand écart entre l’aile droite et l’aile gauche depuis des années : en tout cas depuis au moins 2002.
    Mais voilà, au P »S », l’on aime la tambouille électorale pourvu qu’elle assure d’occuper quelque siège, même si pour cela il faut manger son chapeau, ou se renier. De dire cela ne me fais aucunement plaisir. Je fus électeur du P »S » jusqu’en 1997. Depuis c’est fini, terminé, basta! Et Mélenchon a raison de refuser la tambouille qu’on lui propose. Peut-être échouera-t-il, mais en aucun cas, s’il n’y aucun candidat de gauche qualifié au soir du 23 avril ce ne sera lui le responsable, mais bien un P »S » incohérent.
    Aujourd’hui, je suis triste de le dire le « S » de P »S » rythme avec « Sabordage » des espoirs de la gauche pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2017.

  200. X J
    Posted 27 février 2017 at 16:45 | Permalien

    Je ne voie pas pourquoi se serai à JLM de se retirer et non Hamon?
    La campagne de JLM me semble + crédible au regard des 5 années qui se sont écoulée.
    Hamon, a part des paroles et des actes certes mais bien circonscrits porte le bilan du PS de ces 5 années. Le bilan n’est pas QUE celui du Président ou de ses gouvernements. Le PS par son action ou inaction en est un acteur important. Et au vu des intentions des électeur, JLM semble être dans une meilleur dynamique. Alors on peu toujours pérorer sur le ralliement de Jadot, qui semble plus guidé par la difficulté d’avoir le nombre de parrainages nécessaires, et le financement d’une campagne pour faire 3% au final…
    Si la gauche est absente se sera la responsabilité du PS.

  201. jacques gleises
    Posted 27 février 2017 at 17:02 | Permalien

    Bien gentil le petit père Filoche. Il faudrait encore se coucher devant le PS ? Il veut garder cette hégémonie sur la gauche alors que lui et les siens (Valls, El Khomri et consort) nous ont trahi, mené une politique de droite.C’est quand même le PS qui est responsable premier de cette déconfiture des forces de gauche. La candidature unique de Mélenchon à gauche est aussi légitime sinon meilleure que celle de Hamon, lequel appartient à un parti qui compte dans ses rangs des « traitres » à la gauche !
    Qu’est-ce que c’est que cette vantardise à toujours revendiquer le leadership quand on ne le mérite pas !
    Le respect que je porte aux militants sincèrement de gauche de ce parti n’exonère pas de la défiance, au vu du comportement et des résultats, que je porte au PS. Lequel malheureusement dans son histoire a souvent trahi les idéaux qu’il prétendait porter
    Non Hamon n’est pas le mieux placé pour porter la parole de gauche !

  202. Posted 27 février 2017 at 17:28 | Permalien

    Hamon est libre.
    Valls a été battu.
    C’est valable jusqu’à la victoire du 7 mai

  203. Gilbert Duroux
    Posted 27 février 2017 at 17:36 | Permalien

    Est-ce que Benoît Hamon est au courant qu’il y a une pétition signée par 154 parlementaires demandant au président de la République de reconnaître l’État de Palestine ?
    C’est vrai qu’on peut difficilement aller brosser une organisation communautariste au repas du CRIF et défendre sérieusement la Palestine :
    http://www.lejdd.fr/Politique/La-lettre-de-153-parlementaires-a-Hollande-La-France-doit-reconnaitre-l-Etat-de-Palestine-850091

  204. Posted 27 février 2017 at 18:02 | Permalien

    oui et jadot et hamon sont pour

  205. Posted 27 février 2017 at 18:27 | Permalien

    continues a te battre en interne, ce n est pas possible cette nouvelle…

    autour de moi, les uns sont pro hamon, les autres pro melenchon, je passe sur ceux qui se laissent happer par le mirage macron…

    tres honnetement le PS a fait un sale coup, une fois de plus en validant en interne ses investitures… mais j’aurais cru que Melenchon aurait trouvé un accord convenable…

    j’en viens a penser qu’au 2nd tour, je voterai FN pour ne pas voir le pays se rendormir comme en 2002 avec Chirac…

    2002, mes premieres elections presidentielles..

    une chose est sure, ceux qui sont responsables de cet echec, les pro macron toujours présents, les cambadelis etc etc …. ils n’auron plus mon vote, pas apres avoir participé a cet echec.

    je ne comprends qu’Hamon ait joué le jeu du parti…. vraiment pas…

    il faut se battre pour qu’aux legislatives, il n’y ait pas deux listes de gauche, ca sera une catastrophe. Dis le, a toi qu’on est quantité a preferer 5 ans de chaos plutot que de voir encore le regne de la finance, le rabotement des droits sociaux, et de fausses promesses…

    cordialement,

    Nicolas.

  206. Macarel
    Posted 27 février 2017 at 18:45 | Permalien

    Le P »S » me fait penser à ces couples qui restent ensemble « pour les enfants », alors que les conjoints ne partagent plus grand chose en commun. Pas sûr que les enfants soient très heureux entre des parents qui se font la gueule, ou pire se déchirent entre eux. Le divorce pour tous existe me semble-t-il ? Y compris lorsque dans les partis politiques des factions opposées s’ignorent ou se font la guerre. A ne pas officialiser la rupture, dans ce cas là, c’est le peuple qui trinque !
    Et il va trinquer le 23 avril 2017.

  207. fanto
    Posted 27 février 2017 at 19:30 | Permalien

    Je relance l’idée, mais organiser une marche, ça te dit pas Gérard ?

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