Sur l’enjeu démocratique :
Une conférence citoyenne réunissant 3 collèges sera installée dès l’été 2017. Elle réunira les parlementaires, les sages et des citoyens, et devra transmettre dans les 12 mois de son installation au Président de la République un projet de Constitution pour une 6ème République Ce dernier sera soumis à referendum et donnera lieu à de nouvelles élections avant la fin du mandat.
Elle reconnaîtra notamment l’écologie et les biens communs, l’instauration de la proportionnelle avec prime majoritaire, la transformation du Sénat, un septennat présidentiel non renouvelable, etc.
Par ailleurs seront également proposés par referendum dès le début de la mandature, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la reconnaissance du vote blanc, le 49-3 citoyen.
Un Vice-Premier Ministre au développement durable, garantissant la prise en compte transversale de cet enjeu, sera instauré.
La sortie de l’état d’urgence, réservé aux états exceptionnels, sera actée, conjuguée à un haut niveau de vigilance et de protection contre le terrorisme
L’accent sera mis sur la police de proximité.
Sur la transition énergétique :
Mise en œuvre d’une sortie progressive et intégrale du nucléaire, avec objectif d’y parvenir à l’horizon d’une génération, soit 25 ans, avec fermeture des premiers réacteurs durant la mandature, afin de respecter l’échéance intermédiaire d’un mix énergétique de 50% en 2025 et prendre en compte l’augmentation de production due aux énergies renouvelables.
Fin du projet d’enfouissement profond de Bure ; en l‘état le stockage restera en sub-surface et des études seront menées pour travailler sur d’autres options.
La transformation de notre modèle énergétique sera mise en œuvre via :
- un grand plan d’efficacité et de sobriété énergétique,
- la sortie des énergies fossiles avec pour 2050, l’objectif d’une France 100% renouvelables
- la fin progressive des investissements publics dans les énergies polluantes et le plafonnement, puis la suppression de toutes les niches fiscales anti environnementales,
- la mise en place d’une taxe carbone substantielle affectée à la transition écologique
- Une fiscalité favorable aux transports propres et défavorable aux transports polluants
Cette transition énergétique nécessitera une transformation de la production d’énergie, à travers un pilotage national, mais aussi une organisation décentralisée reposant sur des contrats territoriaux contraignants et des coopératives citoyennes.
L’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le Climat, notamment de réduction des émissions de gaz à effet de serre sera intégré dans les politiques publiques, leurs investissements et dans les projets de loi de finances qui devront être compatibles avec les objectifs climatiques.
Sur l’Europe et l’international
L’Union européenne devra se fixer pour objectif d’avancer vers la convergence fiscale et lutter efficacement contre l’évasion fiscale
Mettre un terme au fonctionnement à l’unanimité du Conseil servira notamment cet objectif.
Il conviendra de construire une nouvelle solidarité entre pays européens avec notamment l’audit et la mutualisation de tout ou partie des dettes européennes.
La France devra s’opposer aux accords de libre-échange tels que le TAFTA et le TISA, et refusera la ratification du CETA.
Pour une politique migratoire digne et solidaire, il conviendra de réformer la Convention de Dublin et créer des visas humanitaires.
Une Union énergétique qui met en œuvre les objectifs de l’Accord de Paris, avec un grand plan d’investissement dans la transition de 1 000 milliards d’euros dans un premier temps et la mise en place de la taxe sur les transactions financières afin de doter la zone euro d’un budget et d’une Assemblée propres.
Il faudra réorienter les mesures de « Quantitative Easing » de la BCE vers le rachat ou la garantie par la BCE de prêts BEI fléchés vers la transition énergétique, les transports du quotidien, le numérique.
Par ailleurs, afin de reprendre le processus de paix et de garantir l’intégration d’Israël dans son environnement régional et débloquer la situation au Proche Orient, la France reconnaîtra l’État de Palestine.
Sur la transition écologique et sociale de l’économie
Un Small Business Act avec réservation à hauteur d’au moins 50% des marchés publics aux PME/TPE et aux structures de l’économie sociale et solidaire et généralisation des clauses environnementales et sociales dans les marchés et les investissements publics.
Economie circulaire : des plans zéro déchet sur l’ensemble du territoire et la sortie programmée de l’incinération. La modulation de la TVA, notamment en fonction de la durée de vie des produits et de leur potentiel de revalorisation et de réparation.
Sur l’égalité des territoires
Il conviendra d’interrompre la baisse des dotations aux collectivités territoriales.
Il faudra enrayer l’artificialisation des sols afin de protéger la biodiversité, les terres agricoles et les espaces naturels en luttant notamment contre l’étalement urbain.
Une approche renouvelée du développement territorial par des méthodes nouvelles de discussion et de décision qui permettront de privilégier le ferroviaire sur les investissements routiers ou les lignes de bus « Macron ».
Lorsqu’est établie l’existence d’un lourd impact écologique d’un grand projet d’investissement local ou national, une Conférence de Consensus, réunissant experts, citoyens, élus, associations, devra être organisée pour faire émerger des solutions alternatives, alliant le réalisme économique, le progrès social et la préservation de l’environnement.
Dans cet esprit il sera notamment mises en œuvre deux conférences de consensus destinées à étudier, dans le respect du légitime développement urbain de Nantes, toutes les alternatives au projet de Notre-Dame-des-Landes, dont le site actuel sera abandonné, ainsi que la ligne ferroviaire en construction Lyon-Turin où une ré-étude globale des réponses à apporter aux dangers de pollution des vallées alpines sera menée.
Sante environnementale et alimentation – agriculture
Santé environnementale :
- Afin de limiter les émissions de particules fines la sortie du diesel pour les véhicules légers à l’horizon 2025 sera mise en œuvre et la fiscalité du diesel réformée,
- l’interdiction des pesticides et des perturbateurs endocriniens sera votée
- les nano-technologies feront l’objet d’un strict encadrement.
- des maisons publiques de santé sur l’ensemble du territoire national seront ouvertes.
Agriculture et Alimentation :
Un Grenelle de l’alimentation et de l’agriculture sera mis en œuvre dès la première année qui traitera notamment du fonctionnement des SAFER et de la maitrise du foncier, fera de la Politique Agricole Commune un outil puissant de soutien à la conversion des exploitations agricoles vers la durabilité et l’agriculture biologique.
Le développement intensif du bio dans la restauration collective durant la mandature sera visé.
Constatant l’échec de la prohibition et dans un objectif de santé publique le cannabis sera légalisé.
Un nouveau rapport au travail
L’abrogation de la loi travail et son remplacement par une nouvelle loi négociée avec les partenaires sociaux, poursuivant la réduction du temps de travail, le renforcement du compte pénibilité (dont pleine reconnaissance du droit à la déconnection et du burn-out) et l’amélioration des dispositifs du compte personnel d’activité.
Il faudra donner aux salariés une part accrue dans les processus de décision et par davantage de démocratie dans l’entreprise, notamment les plus grandes, par la représentation et un pouvoir effectifs des salariés dans les conseils d’administration de celles-ci.
Limitation des écarts de salaire dans les entreprises publiques ou subventionnées.
Restriction d’accès aux marchés publics pour les entreprises condamnées pour toute discrimination et publication de la liste de ces entreprises, notamment en ce qui concerne l’égalité salariale femmes-hommes.
Mise en œuvre progressive du Revenu universel d’existence par la revalorisation du RSA à 600€, son automatisation pour les personnes éligibles, dont, dès 2018, l’ensemble des 18-25 ans.
Une taxation sur les robots qui détruisent les emplois sera instaurée
Lutte contre la précarité et pour l’égalité réelle
Le SMIC, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires seront revalorisés.
Création de 50 000 nouvelles chambres universitaires.
Une priorité sera donnée à la petite enfance et à l’éducation.
Création de 150 000 logements sociaux par an.
Mise en place du récépissé pour contrôle d’identité et réforme de la doctrine d’usage des armes.
Fiscalité
Une réforme fiscale d’ampleur avec la fusion CSG/IR sera engagée
La lutte contre l’évasion et la fraude fiscales sera une priorité
Bien – être animal
Une législation protectrice et créatrice de droits nouveaux, la fin des exploitations d’élevage industrielles.
27 Commentaires
Je rêve ou il n’y a rien sur les traités européens ?
C’est très ambitieux comme programme, et c’est tant mieux.
Je me pose cependant la question de comment on fait pour mettre tout ça en œuvre si on fait pas le mandat en entier (surtout si le referendum est fait avant deux ans) :
« Une conférence citoyenne [...] devra transmettre dans les 12 mois [...] un projet de Constitution pour une 6ème République Ce dernier sera soumis à referendum et donnera lieu à de nouvelles élections avant la fin du mandat. »
oui, je m’interroge la dessus, mais je ne suis pas le candidat hein ?
et il me semble que tout est en train de se débloquer on parie ?
regardez mon émission sur RMC aux GG de mercredi 22 février
je me remets a mon livre « la révolution russe racontée aux enfants »
ça c’est reserve pour l’accord avec JLM non ?
L’uinion Jadot-Hamon est une excellente nouvelle, on avance!
Hier lors de l’émission politique sur France 2 JLM a semblé plus ouvert à la discussion que jamais.
Il n’a pas rejeté l’idée d’une candidature unique, tout en indiquant que ce pouvait etre aussi bien lui que Benoit.
Par contre il est resté ferme sur le contenu, ne voulant pas d’accord d’appareils ni de marchandages de circonscriptions et il a raison!
Enfin il n’a pas critiqué outre-mesure le rapprochement Jadot-Mélenchon regrettant simplement la méthode.
Il a dit qu’il était pret a rencontrer Benoit Dimanche ou lundi pas avant puisqu’il rencontre Pierre Laurent samedi
Pour le défilé du 18 Mars à Paris sur la 6 eme république JLM a invité Benoit à y participer ajoutant ironiquement qu’il n’était pas obligé de rester pour son discours le soir, rien n’empeche d’envisager un meeting commun sur la place de la république ou les deux candidats concurrents prendrait chacun à leur tour la parole!
Ce serait de bonne augure pour initier une campagne de premier tour avec des meetings communs et interventions des deux candidats, ceci afin de débuter dès le premier tour la dynamique pour celui qui parviendrait à se qualifier.
Pour JLM les 270000 citoyens qui ont appuyé sa candidature devront etre consultés et donner leur feu vert sur tout accord.
Il est probable qu’il en serait de meme sur un retrait éventuel de sa candidature, mais on n’en est pas encore là!
Parallèlement Benoit Hamon vient d’annoncer à son tour ce matin qu’il était pret à rencontrer JLM dimanche ou lundi, il a meme proposé que ce soit avec Jadot, ce qui je pense ne devrait pas poser de problème vu l’orientation fortement écologiste de Mélenchon.
Le ciel s’éclaircit donc, la crise du « corbillard » est derrière nous!
On peut espèrer d’ici le 23 avril meme si on n’obtient pas une candidature unique, un accord qui évitera des affrontements fratricides à l’intérieur de la gauche anti-libérale entre ceux qui sont au ps et ceux qui n’y sont pas!
Si la dynamique sur l’un des deux candidats s’enclenchent on pourra alors espérer une qualification à l’arraché pour le second tour d’un des deux, ce qui ouvrirait la voie à la victoire si la dynamique est suffisante!
Après tout c’est bien ce qui s’est passé à la primaire de la bap et on connait la suite!
pourquoi conférence citoyenne et pas assemblée constituante?
Faite par des parlementaire? à quoi bon donner les clés de la constituante à ceux qui en sont les bénéficiaire, c’est profondément anti-démocratique, une constitution doit être écrite par des gens neutres, ce n’est donc pas l’affaire des parlementaires mais uniquement des citoyens. Les sages peuvent avoir un rôle consultatif, mais les parlementaires???????
Cet accord n’engage que la parole du candidat. Le même type d’accord avait été passé en 2012. Il faudrait avoir une véritable garantie.
Hamon recommence ses palinodies. Il veut bien rencontrer Mélenchon mais prévient : « le candidat, ce sera moi car je suis le mieux placé pour rassembler ».
Comment ne pas être pessimiste quand on voit que les socialistes refusent de reconnaître que leur politique foireuse, qui les a fait passer de 30 à 15 %, les rend illégitimes pour porter la candidature commune de la gauche ?
C’est désespérant.
mais c’est vrai quelque part Hamon est le mieux place, et s’il ne l’était et se retirait il y en aurait un autre
il faut qu’hamon occupe la place centrale
mais si JLM est premier ministre ca le fait non ?
nous n ‘aurons de garanties que dans nos luttes
he oui !
ca bouge je le sens je le sais
c’est la seule issue
Etant donné que l’objectif pragmatique c’est la victoire, avec un vrai programme de gauche, si JLM et Hamon s’entendent, il me paraît raisonnable que ce soit Hamon le candidat. Parce que comme le dit Gérard, la droite du PS profiterait d’un retrait du candidat PS pour en proposer un autre (Valls ?). Et ça rendrait la route pour le second tour plus incertain.
En tant que soutient à JLM, ça me fait chier, parce que ça devrait pas se passer comme ça, mais de par son histoire et sa « stature » de parti de gouvernement, le PS ne peut pas ne pas présenter de candidat.
Ceci étant, je vois pas trop ce que peuvent être des garantis, concrêtement je veux dire. Quelle qu’elles soient, les garantis sont avant tout des promesses non ? Même le fait de dire que les députés actuels genre Elkomri et compagnie seront pas sur les listes du rassemblement, ça repose sur la confiance. Rien n’empêche Hamon une fois président, de pas prendre JLM premier ministre, et de soutenir ElKomeri pour les législatives.
Ce que je veux dire, c’est qu’à un moment donné, il va falloir se faire confiance, faire un pari.
Et je conçois tout à fait que ce soit dur.
« mais c’est vrai quelque part Hamon est le mieux place, et s’il ne l’était et se retirait il y en aurait un autre
il faut qu’hamon occupe la place centrale
mais si JLM est premier ministre ca le fait non ? »
Pourquoi il y en aurait un autre si il se retirait ? On peut prendre le raisonnement à l’inverse, Hamon n’occupe pas nécessairement une place centrale. Vu le discrédit de l’étiquette « PS », ce serait même dangereux de forger une unité autour de ce candidat.
Mélenchon n’a pas le discrédit d’être allé au gouvernement donc il pourrait être autant légitime qu’Hamon en candidat unique, voire plus car son programme est déjà très poussé. Mélenchon président et Hamon premier ministre peut être aussi une bonne idée !
Et puis, Hamon n’est pas le mieux placé dans les sondages. Mélenchon et Hamon sont à égalité.
Et c’est quoi cette histoire de « conférence citoyenne » ? Pourquoi ne pas faire une assemblée constituante ? Et mine de rien, Hamon a encore placé son revenu universel dans le programme. J’ai du mal à croire dans cette idée qui vient de la droite-libérale à la base.
vous confondez toujours le discrédit de Hollande Valls Macron et… la rupture que représente la victoire de Hamon battant valls,
il n’y a pas de discrédit (malgré votre acharnement pour qu’il en soit ainsi) pour Hamon, la preuve il est devant Mélenchon
quant au PS il avait encore 6 millions de voix le 5 décembre 2015, soit 66 % des voix de gauche exprimées, et nul, nulle part, ne l’a remplacé dans les 5 scrutins ou il a été battu
c’est encore lui qui détient 1 ville sur 3, 7 régions et 300 deputes, etc… sans parler des millions d’abstentionnistes socialistes… qui ne vont pas ailleurs
meme comme nous le voulons, on réussit en réalisant l’alchimie de bouter dehors les sociaux libéraux une fois la victoire obtenue, la « place socialiste » a encore plus de voix, de poids, de tradition que n’importe quelle autre force a gauche
j’aimerais bien que cela soit différent, mais pas encore
Le revenu universel ne vient pas de la droite … il existe une version de droite, libérale (revenu universel à la place de tout le reste des prestations sociales) et une version de gauche (le salaire à vie de Bernard Friot). La philosophie qu’évoque Hamon pour justifier son RU me semble plus être en accord avec la version de Friot (le fait de déconnecter le citoyen de sa fonction en tant que travailleur).
Pour qui doit être le candidat, je pense que pour bien faire il ne faut pas se fier aux sondages. La question est qui va de fait récolter le plus de voix et assurer la victoire du rassemblement. Pour que le rassemblement vaille quelque chose, il faut que le candidat soit interchangeable, que ça ne change rien, en terme de politique, que ce soit l’un ou l’autre. Pour ça il faut un projet sur lequel toutes les parties soit ok.
Sinon le mieux placé à mon sens c’est celui qui « statistiquement » a le plus de chance. Et ça me paraît plutôt évident que c’est celui qui dans l’imaginaire collectif est le plus central.
Je sais que dans les deux scenario y’aura des gens qui n’iront pas voté pour le candidat qui n’était pas le leur à la base. Mais je suis convaincu que les gens ne souhaitant pas voter pour un JLM soutenu par Hamon sont plus nombreux que ceux qui ne voudront pas voter pour un Hamon soutenu par JLM. Même si je sais que bcp de gens ne voteront plus jamais pour le PS.
Les convaincre devra être le boulot de JLM et Hamon après l’accord, s’il a lieu.
Je ne vois pas pourquoi le PS mettrait un autre candidat que Hamon. Il se discréditerait à jamais et il provoquerait l’éclatement du parti (ce qui est souhaitable, pour des raisons de clarté).
Il faut sortir de l’ambiguïté. Je constate qu’une douzaine de députés PS soutiennent Macron et qu’il n’y a toujours pas de procédure d’exclusion à leur encontre alors que dès que Gérard Filoche défend une idée trop à gauche, on le convoque devant le conseil de discipline.
Pour le moment, la rupture est bien imperceptible, puisqu’il faudrait encore faire confiance au candidat PS pour qu’une fois élu il puisse imposer une ligne espéremment de gauche au parti.
La centralité de Hamon dont vous faite un argument pour expliquer qu’il est le mieux placé pour rassembler est une centralité entre la droite et la gauche du PS; pas entre Valls et Mélenchon. Hamon doit renoncer à l’union avec Valls et compagnie s’il veut l’unité de la gauche car ceux là n’en font pas partie.
mais dans le comite politique qui dirige sa campagne c’est hamon qui dirige, il est libre
Hamon n’est pas devant Mélenchon dans les sondages arrêtez avec ça… Et vous dites que je confonds le discrédit du PS avec la rupture d’Hamon. Pourtant vous prenez en compte le scrutin du 5 décembre 2015, les villes soit disant socialistes et les députés…. N’est-ce pas aussi une sorte de confusion que vous faites ?
Car :
- La loi travail n’était pas encore passé en 2015, les 6 millions de voix que vous évoquez doivent être encore très réduite actuellement.
- Nombre de villes sont détenues par des mairies socialistes de l’aile droite du PS, la preuve avec Lyon et Gérard Collomb qui soutient Macron
- Dans les 300 députés que vous citez, la majorité soutenait Valls à la primaire
C’est cette contradiction qui pose problème. Si il y a union avec ce que vous me dites, Hamon ne dépassera pas les 20%, bon nombre de la France Insoumise s’abstiendront ou iront voir ailleurs. Les électeurs n’appartiennent à personne. S’il n’y pas de cohérence de fond et une vraie rupture avec l’aile droite du PS, vous n’aurez qu’une union virtuelle qui ira droit dans le mur.
Je crois que vous ne mesurez pas bien le discrédit qu’a le PS suite au quinquennat de François Hollande. Jamais dans l’Histoire de la Ve République, un président n’avait été aussi détesté. C’est prendre un vrai risque que de s’unir avec l’étiquette PS autour d’Hamon si l’aile droite du PS n’est pas clairement mis hors-jeu.
Il faut regarder les chiffres :
- Mélenchon est au niveau de 2012 voire un peu plus (12-13%)
- Hamon est à 12-13%, François Hollande a fait 28% en 2012 !!!
La gauche est à son plus bas niveau à cause de François Hollande. J’ai peur qu’une union avec Benoit Hamon (et donc l’étiquette « PS ») soit mal vu des électeurs. C’est pour ça que je préfèrerais que le candidat soit Mélenchon…
Bien sûr ceci n’est que mon point de vue, un parmi des millions de français.
plutôt d’accord avec le commentaire 19. Dans les deux cas, c’est pas gagné. L’essentiel est qu’un éventuel accord n’apparaisse pas comme un accord d’appareil d’autant que l’enjeu est la masse d’abstentionnistes que même JLM n’arrive pas encore à mobiliser. Comment la FI pourrait-elle tirer un trait sur le travail fourni depuis un an sans sérieuses garanties ?
Par ailleurs, dans l’accord Hamon-Jadot, la phrase sur NDDL n’est pas écrite en bon français, elle est ambiguë voire incompréhensible: ça n’augure rien de bon.
@Gerard Filoche
Pourquoi Hamon, est mieux placé ? Parce que sinon, l’aile droite du ps se barre et présente un candidat ? C’est ça qui compte le plus ? Que la majo de droite du ps reste ??? Mais on s’en fou de ça, au contraire, aller au élections avec El Khomri pour abroger la loi El Khomri, c’est plus un repoussoir qu’autre chose.
@Medusa
Vous avez raison, Le projet de Hamon n’inclue pas la refonte des traités européens et la rupture unilatérale avec ceux-ci si l’Allemagne est inflexible. Bref aucun bilan critique n’a été tiré par le ps toute nuance confondues sur la crise grecque. C’est très inquiétant…
faux
essayer donc de rédiger un programme commun tout le monde sera d’accord,
melenchon a dit que les positions étaient « voisines »
il a écris qu’il voulait « federer les partis de la gauche traditionnelle »
qu’est ce qu’il faut de plus ?
Bonjour Gérard.
Tu vois que ce que je t’avais prédit à Malaucène arrive.
Il y avait une incohérence à faire une primaire entre des antilibéraux et des socio-liberaux : aujourd’hui, après le choix collectif d’Hamon, les ténors du partis tournicotent sans savoir où aller et qui rallier sans se renier… bref un imbroglio de plus pas beau à voir.
La seule primaire envisageable était celle dans laquelle Mélenchon aurait été obligée de venir, c’est-à-dire une primaire de la gauche antilibérale sur une plate-forme antiliébrale et là peut-être son côté « je pars seul » aurait été révélé ; je persiste en disant qu’il a bien fait de ne pas s’en mêler, la suite lui donnant raison.
J’en veux pour ma part à mon parti, le PC, qui n’a pas annoncé clairement ce cadre de primaire pour mettre JLM au pied du mur et l’empêcher de partir seul…
Bref, maintenant du coup on est dans la merde !
Faut recoller les morceaux… et quels morceaux d’ailleurs…
Tu dis bien « qu’est-ce qu’ils attendent », mais on en a aussi tous un peu marre des accords de dernières minutes qui ont pour seul projet de faire barrage à la Droite et au FN ; tout bien pensant que cela peut-être ça finit par être léger et surtout l’histoire nous montre que ça n’a jamais marché, bien au contraire… donc pourquoi cette fois-ci ?
Il faut un accord solide, de programme politique, clairement antilibéral, voire anticapitaliste car beaucoup plus réaliste que toute tentative de correction du capitalisme voué à l’échec jusqu’à la nuit des temps…
Tu connais bien Friot : appuyons-nous sur le déjà-là et changeons la pratique du travail !
Un programme qui indique ce à quoi il dit OUI pour mobiliser !
Je comprends Mélenchon et tous les communistes qui craignent un n-ième recommencement de reniement une fois la tempète passée… on en a marre de gagner pour perdre !
Tu ne réponds jamais à mes interpellations…
J’espère que tu en lis quelques-unes…
Je t’apprécie toujours beaucoup.
Stéphan, communiste.
on ne se fout de rien on veut gagner à plus de 20 % et a 50 %
les millions d’abstentionnistes ne seront mobilisés que par un accord Hamon Melenchon
Gérard Filoche prône l’union de la gauche et propose un ticket Hamon-Mélenchon
21 févr. 2017, 16:13
Gérard Filoche prône l’union de la gauche et propose un ticket Hamon-Mélenchon© Xavier Leoty Source: AFP
Gérard Filoche, en septembre 2016
Pour contrecarrer l’éparpillement de la gauche à deux mois du premier tour des présidentielles, Gérard Filoche a appelé à un «deal» entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Il a mis l’accent sur l’importance de disposer d’une majorité de députés.
«Pour moi, Benoît Hamon doit être président et Jean-Luc Mélenchon Premier ministre», a déclaré Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste, le 21 février, au micro de l’émission Les Grandes Gueules, sur BFM TV et RMC.
Gérard Filoche a ainsi de facto proposé au candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, de renoncer à sa candidature à la présidentielle, suggérant que l’ex-socialiste se rallie à Benoît Hamon, en échange du poste du Premier ministre.
«On est tous pour la VIe République et contre le pouvoir personnel. On est contre le fait que le président doive décider de tout», a ajouté Gérard Filoche, relevant les points communs qui pourraient réunir, selon lui, le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Il a par ailleurs souligné la nécessité de se mettre d’accord sur la construction d’une majorité parlementaire : «En vérité, ce qu’il faut faire, c’est un deal qui soit clair d’un point de vue de la gestion et de la cogestion [...] Je suis pour que ce soit annoncé avant, de façon à ce que tout le monde sache qui va faire quoi. C’est pour cela que la question de la majorité est importante. Avec le Parlement, c’est le président qui conduit la politique et qui a des pouvoirs. Ça veut dire qu’ils sont obligés de s’entendre et j’aime bien cette expression, être obligé de s’entendre».
Les vœux pieux de Gérard Filoche seront-ils entendus par les deux candidats ? A l’heure actuelle, la conclusion d’un accord entre Benoît Hamon, qui a prévenu qu’il ne «courrait pas après Jean-Luc Mélenchon», et le candidat de La France Insoumise, qui a déclaré qu’il n’avait «pas l’intention de s’accrocher à un corbillard», semble toujours compromise.
@GF25
Les millions d’abstentionnistes seront mobilisés si ils sont convaincus qu’Hamon aura la possibilité d’appliquer un programme qui leur convienne.
Parce que les millions d’électeurs qui ont voté Hollande en 2012 pour éviter soi-disant pire avec Sarkozy ne sont pas convaincus d’avoir évité le pire. L’épouvantail LR-FN, ça ne suffira pas pour convaincre.