Mon intervention au Bureau national du PS mardi 9 mai On ne peut être pour la politique de Macron et socialiste

La « mort du Parti socialiste », comme le défend, dehors, Manuel Valls,  et ici, encore dedans, Jean-Marie Le Guen et quelques autres, la « fin du PS unitaire d’Epinal, » comme le dit Jean-Christophe Cambadelis, ce serait une perte pour toute la gauche, pour toute l’histoire et les intérêts présents du salariat, de celles et ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre, de la force sociale qui produit l’essentiel des richesses de ce pays et qui est exploitée férocement par la finance, la banque, la rente, l’oligarchie, le Medef.

Le Parti socialiste est un élément décisif souvent majoritaire à gauche, de la longue bataille émancipatrice d’un siècle pour la journée de 8 h, pour la semaine de 40, de 39 et de 35 h, pour les 3, 4, 5° semaine de congés payés, pour la retraite à 60 ans, pour la sécurité sociale, l’école et les services publics, pour un droit du travail universel attachés aux besoins humains, pour la redistribution des richesses.

 

Il faut sauver ce parti socialiste là, dans la gauche !

 

Bien au delà de ceux qui sont dans cette salle, la mort de ce parti serait une mauvaise nouvelle tragique et durable pour toute la gauche, ce serait la perte de mémoire, de tradition, de références, de luttes, d’avancées parmi les plus grandes de l’histoire sociale.

Evidemment pour sauver le meilleur de ce parti-là, un grand parti pluraliste avec un droit démocratique des courants à la proportionnelle, il faut qu’il revienne à gauche, il faut qu’il rompe avec la déviation libérale,  avec ce terrible quinquennat qui a trahi tous nos espoirs. En mai juin 2012, nous avions tout, les électeurs de gauche nous avaient tout donné, la présidence l’assemblée, le sénat, les régions, les départements, les villes, il a fallu une  formidable dose de trahison, de rupture avec nos principes, notre programme, notre histoire, les attentes profondes du salariat, pour que tout soit perdu, et que nous soyons menacés de disparaître même de l’Assemblée nationale.

 

Entre 7 et 43 députés seraient « sauvables » nous dit on sur plus de 300 sortants ?

 

Alors une chose est certaine, pour les sauver et pour reconstruire le parti socialiste et la gauche, il faut revenir aux meilleures sources, il faut défendre davantage de droit du travail, davantage d’impôts directs et progressifs sur la fortune et les multinationales, davantage de hausse des salaires bruts et nets et de baisse des dividendes, davantage de protection sociale et de services publics. C’est ça la politique moderne du XXI° siècle. Il faut arrêter de crier « vive l’entreprise » « entreprises, entreprises » comme les sectes libertariennes, et il faut imposer un contrôle des entreprises dans l’intérêt général, par la puissance publique, celle des salariés, et des usagers. Il faut que la politique, une économie mixte, l’emporte sur l’ordo-libéralisme, que la démocratie transparente l’emporte sur les manipulations opaques des  marchés. Il faut opposer le socialisme au capitalisme, et reprendre la lutte de classes.

 

Et bien sur, pas tomber dans les bras ce Macron, ce Guizot du 19° siècle.

 

Macron c’est le putsch d’un homme de cabinet, gonflé en bulle par les banques, le Medef et les 7 milliardaires qui possèdent 95 % des médias de ce pays. On ne peut être socialiste et approuver la suppression de l’ISF. On ne peut pas être socialiste  et soutenir une nouvelle casse du code du travail, de l’ordre public social : le droit du travail, c’est la déclaration universelle des droits de l’homme, c’est la déclaration de Philadelphie, c’est la charte européenne des droits des humains en 1999, c’est l’OIT, c’est un droit universel, pas des combines boutique par boutique, c’est  le droit des femmes et des hommes au travail de résister à l’exploitation, c’est la soumission des entreprises au respect des femmes et des hommes qui y sont salariés et non pas la soumission des humains aux entreprises. C’est le respect des statuts, des lois, des protections républicaines contre les despotismes privés.

 

On ne peut pas être pour Macron et être socialiste.

 

Ni philosophiquement, ni idéologiquement,  ni socialement. Macron vous le savez, ce n’est pas seulement le « Jupiter » qui écrase la démocratie, hors parti, hors parlement et qui annonce un gouvernement par ordonnance en plein été pour éviter les oppositions sociales, les contre pouvoirs, les syndicats, il veut détruire tout notre système social basé sur le salaire et le travail. Il veut briser la protection sociale basée sur le salaire, payée par le capital et ses actionnaires, sous forme de salaire brut. Apres avoir évacué les allocations familiales, il vaut évacuer les cotisations chômage, maladie, retraites de la feuille de paie. Il veut en finir avec tout le système du CNR existant depuis 72 ans. Il veut que l’impôt, c’est à dire, nous toutes et tous, les salariés, payions à la place de l’entreprise et du capital. Pour cela il veut depuis hier revenir sur le prélèvement de l’impôt à la source afin de réussir en janvier 2018 sa manipulation : baisser formidablement le brut pour hausser légèrement le net.

 

On ne peut donc pas comme le propose jean Christophe Cambadelis « souhaiter la réussite du quinquennat ».

 

Macron c’est la droite, il n’y a pas de centre possible. Si on avait souhaité la réussite du septennat Giscard en 1974, on aurait sans doute pas gagné en 1981. Si on avait souhaite la réussite du quinquennat Sarkozy en 2007, on n’aurait sans doute pas gagne en 2012.  Si on souhaite la réussite du quinquennat Macron, il faut aller à « en marche » et se ranger derrière Jupiter ! Les électeurs préféreront la copie à l’original. Qu’est-ce que c’est que des candidats qui souhaitent la réussite de leurs adversaires ? Surtout quand on est haïs, nous Ps, à cause du quinquennat sortant, se placer ainsi dans la prochaine campagne législative c’est courir vers la défaite.  C’est suicidaire. Il faut résister, reconstruire, pas s’incliner. Pas voter le Budget, pas voter les futurs cadeaux à la Finance et au Medef.

 

Et pour résister il faut appeler  à l’union de la gauche, comme toujours, rassembler notre camp pas aller dans celui d’en face.

 

Stéphane le Foll vient de dire que « la France maintenant c’est Macron, Le Pen ». Bien sur que non ! Heureusement que non ! Les candidats de ce deuxième tour sont décalés avec la France réelle. La France réelle c’est 93 % des actifs salariés, 6,6 millions de chômeurs, et 1 % d’oligarques qui possèdent et décident de tout. Toutes les études le précisent : Macron est élu par bien peu de supporters réels de son programme ultra libéral mais davantage par la négative, par beaucoup de gens qui ne voulaient ni Fillon, ni Le Pen, et qui faute d’unité à gauche entre Hamon et Melenchon n’ont pas pu croire que allions gagner le 23 avril. Il n’y a pas 33 % de racistes dans ce pays, malgré les voix obtenu par Le Pen, rappelons que 82 % des français étaient favorables à l’accueil des migrants. Le libéralisme est le fourrier du fascisme, Macron n’est pas un barrage face à Le Pen mais un marche pied, son bulletin de vote nous a juste permis de gagner du temps, mais toute sa politique libérale pro finance, chaque jour, va nourrir l’extrême droite. Seule la politique de la gauche peut faire reculer le Front national.

 

J’entends que Alain dit que « Mélenchon n’est pas à gauche ». Allons il faut être sérieux :

 

évidemment que oui, quand bien même, à son tour, Mélenchon dissout confusément les frontières de classe de la gauche pour les noyer dans un « peuple » abstrait.  Les socialistes devraient toujours préférer l’Internationale à la Marseillaise. La gauche a failli être majoritaire le 23 avril, seule la division l’en a empêché. C’est vrai Mélenchon a choisi une méthode plébiscitaire qui ne gagnera jamais : sans unité la gauche ne peut pas gagner. La gauche ce n’est pas seulement les harangues, c’est un maillage par les partis, les syndicats, les associations, les élus, c’est une union, une addition, un assemblage, une implantation démocratique en profondeur, une fraternité respectueuse enthousiaste et dynamique, ca ne marche pas à la schlague  ni à l’épuration.  Ca fonctionne au rassemblement pas au dégagisme. C’est une divergence, réelle, pas insurmontable. Sur 80 % du programme, notamment social, nous étions et pouvions et aurions du être d’accord. Et nous aurions gagné,  ce qui réglait bien d’autres questions du même coup.

 

Il ne faut pas s’arrêter au premier obstacle. L’unité de la gauche est un combat durable et opiniâtre.  C’est une stratégie durable.

 

Il n’existe pas deux gauches irréconciliables, ni dehors, ni ici dans cette salle. Ceux qui disent cela c’est parce qu’ils veulent la mort de toute la gauche et du PS à la fois, ils n’y croient plus, leur intérêts, individuels et collectifs, ne sont plus les nôtres. En fait il y a un seul salariat, il lui faut une seule gauche. Et il n’y en a pas d’autre stratégie que l’union de la gauche rose rouge verte, (ce serait le meilleur sigle pour les législatives) pour résister  à Macron, raviver toutes les cultures du meilleur de la gauche, les rassembler, les unir. Le paradoxe c’est qu’on a perdu a cause des lois El Khomri, et que Macron, petit Jupiter totalitaire entêté,  s’apprête à faire pire : mais les yeux vont vite s’ouvrir sur cette évidence. Dés cet été contre les ordonnances de destruction des droits de l’homme dans les entreprises, les socialistes devront être dans la rue avec les syndicats, ce n’est pas parce qu’on a perdu contre et à cause des loi El Khomri Macron qu’on va forcément perdre contre la surenchère scélérate des ordonnances Macron anti code du travail.

 

Gérard Filoche

 

7 Commentaires

  1. Eli
    Posted 10 mai 2017 at 12:07 | Permalien

    Merci encore pour ce texte 100% d’accord avec vous .
    Pour une alliance sociale et écologiste contre Macron et son vieux monde réactionnaire.
    Rose-vert-rouge.

  2. Gilbert Duroux
    Posted 10 mai 2017 at 12:24 | Permalien

    Je me demande toujours si ils se bidonnent, les macroniens du BN, quand ils entendent ton discours de gauche.

  3. sansressources
    Posted 10 mai 2017 at 14:23 | Permalien

    bien le discours mais « vient une heure ou protester ne suffit plus, après la philosophie, il faut l’action » Victor HUGO, il avait bien raison, je pense que tu restes influent Gérard, laisse ton ressentiment, réel ou supposé, au placard et prends l’initiative d’aller voir voir Jean-Luc, s’il en faut un, que ce soit toi, il faut un accord sinon tout ce que nous redoutons va arriver, ne fait pas la fine bouche, avec ton franc parlé et ta droiture, bien que je penses que tu fais parfois des erreurs, avec ta droiture incontestable dis-je, va voir Méluche et frappe du poing sur la table s’il le faut, la meilleure défense c’est l’attaque, alors à l’assaut Gérard

  4. Posted 10 mai 2017 at 14:35 | Permalien

    1°) il n’y a plus de macroniens directs déclarés, (sauf le guen, nadjat, dray…)
    2°) je suis plutôt un bon orateur, et mon propos est toujours solide structuré, j’essaie d’été constructif et pas agressif, informatif (il y a toujours quelque chose qu’ils ne savent pas) , alors je parle dans un silence attentif
    3°) le Bn est très divisé et il y a une forte gauche socialiste
    4°) Le Foll impoli parle et puis part, Le Guen sort quand je parle, moi, j’écoute tout le monde, sans broncher jusqu’au bout

  5. Posted 10 mai 2017 at 14:35 | Permalien

    Nicolas Alix
    5 mai, 23:44 · Dammarie, Ile-de-France ·
    ETRE OU NE PAS ETRE…
    C’est avec une grande tristesse que j’ai pris la décision de quitter les instances fédérales du Parti Socialiste de Seine-et-Marne. J’ai annoncé ma démission aux membres du Bureau fédéral à l’occasion de la réunion qui s’est tenue le mardi 2 mai 2017. Plusieurs raisons président à ce choix :
    - Lors du Bureau fédéral du mardi 2 mai 2017, le Premier secrétaire fédéral,Sébastien Podevyn, a indiqué qu’il était désormais acquis que le Parti socialiste d’Epinay était mort et que chacun était libre de rejoindre qui En Marche !, qui la France Insoumise. Pour ce qui le concerne, peu de doute quant à l’orientation qu’il choisira (a déjà choisi ?), au vu de sa proximité au moins intellectuelle avec Emmanuel Macron, candidat centriste libéral à l’élection présidentielle. Je n’ai pas adhéré voilà près de 12 ans à ce Parti pour cautionner sa constante dérive libérale et l’ubérisation de la vie politique défendue ici.
    - Candidat investi par le PS pour l’élection législative sur ma circonscription, j’ai fait avec cœur, engagement et loyauté la campagne du candidat issu de la primaire de la Belle Alliance Populaire, Benoît Hamon. Contrairement à toute logique, nombre de responsables du Département – dont plusieurs candidats investis par notre Parti aux élections législatives – ont fait le choix de soutenir officiellement un autre candidat, Emmanuel Macron. C’est leur droit et je le respecte. Mais cela n’a suscité aucune réaction de la part de notre Fédération qui aurait dû, en conformité avec nos statuts, les rappeler à leurs obligations de loyauté ou, à défaut, les sanctionner. Cette passivité coupable n’est pas acceptable.
    - Plus grave encore, plusieurs responsables fédéraux se sont compromis en jouant un double-jeu insupportable, prétendant poursuivre leur action à la tête de la Fédération et mener la campagne des législatives au nom du PS, tout en travaillant activement au sein du mouvement d’Emmanuel Macron. C’est par ce genre d’attitude méprisable que l’on détruit aux yeux de nos concitoyens la valeur de l’engagement politique.
    Il ne m’est de ce fait plus possible de siéger à la même table que ces tristes sires qui ont érigé la duplicité en art, table qui compte aussi des personnalités formidables et sincères, à qui je présente mes excuses de devoir les abandonner de cette manière.
    Ni soluble dans En Marche !, ni dans la France Insoumise, plus que jamais SOCIALISTE, fier de l’histoire, des valeurs et des principes de ce Parti, j’entends pour ma part continuer à assumer cet héritage. La ligne que je défendrai pendant la campagne législative est claire : tout mettre en œuvre pour répondre aux urgences démocratiques, sociales et écologiques qui s’imposent à nous, apporter des réponses simples et concrètes aux problématiques des habitants de la 1ère circonscription de Seine-et-Marne, retrouver le lien avec la population par une politique de proximité et de résultats. Je défendrai des solutions alternatives au libéralisme économique, aux réformes austéritaires, au déclinisme ambiant et à l’individualisation croissante de notre société.
    Je m’inscris donc clairement dans l’opposition à la future majorité présidentielle d’Emmanuel Macron, s’il est élu dimanche soir. Et, car je n’ai pas perdu ma boussole et la manière de m’en servir, j’entends poursuivre mon inlassable travail de rassemblement des forces de gauche, avec toutes les forces qui la composent dans sa grande diversité, sans nier les identités de chacun. C’est pourquoi je réitère ici mon appel à l’union de ses différentes composantes en un ticket commun, fort, solide, seul espoir de pouvoir figurer au 2ème tour le 11 juin prochain.

  6. Michel - Pierre
    Posted 10 mai 2017 at 16:10 | Permalien

    [4] « nadjat »
    ??

  7. Posted 10 mai 2017 at 18:11 | Permalien

    Voici la déclaration de la Commission exécutive confédérale de la CGT
    réunie le 10 mai 2017 : « La CGT appelle solennellement Emmanuel MACRON à
    renoncer à imposer de nouveaux reculs sociaux par ordonnance ou 49.3″.

    Déclaration de la Commission exécutive confédérale

    Barrer la route au FN et amplifier la mobilisation sociale

    Les citoyens ont fait preuve d’une grande responsabilité en faisant barrage
    au front national. Toutefois, le score élevé qu’obtient sa candidate est une
    blessure importante. Sans attendre de nouvelles échéances électorales, la CGT
    continuera résolument à lutter, avec les salariés, contre les conséquences
    désastreuses de l’influence grandissante de l’extrême droite.

    Depuis sa création, la CGT a toujours combattu l’extrême droite et le
    fascisme, elle est restée fidèle à ses valeurs tout au long de son histoire.

    La CGT a appelé les salariés à ne donner aucune voix à ce parti raciste,
    xénophobe, sexiste, homophobe, libéral et anti social. Mais c’est au
    quotidien, et non pas seulement au soir du premier tour de l’élection
    présidentielle, que la CGT et ses syndicats combattent le front national.

    Les idées d’extrême droite se nourrissent et se développent sur la
    désespérance sociale, sur les promesses non tenues, les reniements, les
    besoins sociaux non satisfaits, la démocratie bafouée et la promotion de
    politiques d’austérité en France comme en Europe. La CGT exige une Europe
    sociale et solidaire.

    Assurément, les leçons du 21 avril 2002 n’ont pas été retenues. La
    responsabilité des hommes et femmes politiques au pouvoir depuis est engagée.
    Ils devraient s’interroger au lieu de culpabiliser les seuls citoyens.

    Ceux qui demain seront au gouvernement et au parlement doivent être conscients
    de la lourde responsabilité de leurs actes et des politiques qu’ils mettront
    en œuvre. Ne pas stopper celles qui ont conduit à une telle situation nous
    condamnerait à la revivre.

    Le Président de la République a été élu par défaut par une grande partie
    de ses électeurs. Nombre d’entre eux ont combattu une loi portant son nom,
    une majorité s’est mobilisée pendant des mois contre la loi Travail,
    largement inspirée et soutenue par
    Emmanuel MACRON. Il doit en prendre acte. Considérer qu’il s’agirait là
    uniquement d’un vote d’adhésion et un blanc-seing à son programme, comme
    il l’a fait, jusqu’aux derniers instants de sa campagne, aux risques de
    renforcer le FN, serait irresponsable.

    La CGT appelle solennellement Emmanuel MACRON à renoncer à imposer de
    nouveaux reculs sociaux par ordonnance ou 49.3.

    Alors que des aspirations à une alternative sociale sont fortes, que des
    exigences à vivre mieux et dignement s’expriment, la responsabilité du
    nouveau Président et du futur gouvernement est engagée à plusieurs titres.

    Les luttes n’ont jamais été aussi nombreuses durant cette période
    électorale traditionnellement vécue comme une période de « trêve
    sociale ». Il est essentiel que les travailleurs se syndiquent plus nombreux,
    s’organisent et se mobilisent pour leurs revendications, dans les
    administrations, les entreprises et les territoires sur toutes les questions qui
    les concernent et les impactent.

    La seule solution pour éradiquer les idées d’extrême droite, c’est de
    répondre aux aspirations des citoyens, du monde du travail dans une société
    plus juste, plus fraternelle, solidaire et dans un monde de paix.

    La CGT se place résolument dans une dynamique revendicative offensive pour agir
    contre tout projet régressif. Elle a des propositions concrètes dans les
    domaines sociaux et économiques pour sortir durablement de la crise. Elle
    appelle les syndicats, avec les salariés et retraités, à amplifier les luttes
    pour gagner de nouvelles conquêtes sociales.

    Montreuil, le 10 mai 2017

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