pré bilan : l’unité en 18 mois et en 10 points, texte provisoire, en travail – a paraitre

texte provisoire, extrait d’un livre à paraitre beaucoup plus détaillé :

 

L’unité en dix épisodes

épisode 1 : ça commence le 21 janvier 2016, tous les dirigeants de la gauche sont là dans la même pièce, à Paris dans le 20°, on est quarante et on discute deux heures, pour construire une plateforme commune et une candidature commune pour la présidentielle, tout est cassé par Mélenchon qui nous dit « il n’y a pas de débat, la plate-forme c’est celle de 2012, la mienne, et il faut un candidat expérimenté, qui sache faire, il faut 9 millions, qui ait l’argent, c’est moi » cette position brutale de refus d’unité s’avérera quels que soient nos efforts ensuite, immuable.

épisode 2 : février avril : Melenchon ira tout seul s’auto proclamer sur TF1 et refusera ensuite toute alliance, toute discussion. Il s’opposera et dénoncera activement des grandes primaires de toute la gauche, prévues par toute la gauche, et même un moment proposées à toute la gauche PCF et Vert, par le PS les 4 et 11 décembre, dans le but de parvenir à une plateforme et à un candidat commun. Il découragera le PCF, les Verts, le PS lui même de les organiser, alors qu’au départ toute la gauche (et bien au delà, Libé, etc) les voulait. L’argument était qu’Hollande les emporteraient : je disais urbi et orbi que « non », il serait perdant et perdu, et qu’il ne se présenterait pas. Et je disais aussi que si c’était Valls il serait battu, il n’y aurait rien a craindre, ce serait un candidat de gauche et non pas un candidat du quinquennat qui l’emporterait. La preuve en a été faite. Les rapports de force issus notamment de la grande mobilisation sociale anti loi El Khomri étaient favorables à ce qu’un candidat de la gauche unie l’emporte après avoir écarté Hollande et Valls. Macron n’y va pas, alors que Hollande les a accepté : si Macron y était allé il aurait été battu lui aussi, comme Valls. Probablement que Mélenchon les aurait emportées s’imposant sans conteste à gauche : seul un candidat valable de la gauche socialiste aurait pu été en concurrence avec lui.

épisode 3 : juin – octobre : le temps passant faute de primaires, et en dépit de nos efforts et appels pour l’unité, les congrès des Verts et du PCF y renoncent  (début juin), même si on en débat lors des universités d’été des verts et du PCF (où je vais à Angers et Lorient fin août), puis à celle de la motion B ( La Rochelle, 11 septembre) Le CN du PS renonce à ces grandes primaires de décembre le 2 octobre et les convoque en janvier. En fin 2016, Melenchon enregistre des « ralliements », du PCF, de « Ensemble, » les Verts font leur propre primaire et choisissent Jadot. Tout en refusant de discuter de sa campagne, en refusant tout accord, toute plateforme, tout collectif, Mélenchon accepte les ralliements en traitant fort mal les « ralliés« . Il confirme à chaque étape manifestement son choix d’une campagne plébiscitaire et non pas « unitaire ». Il refuse toute campagne collective (nous l’aurons critiqué tout au long de l’an 2016, espérant modifier ses convictions, à l’usage des faits et débats, sans être jamais entendus, et c’est ce qui causera la défaite finale sur laquelle nous ne cessons d’alerter).

épisode 4 : octobre – janvier : quand, par défaut, des primaires plus petites du point de vue de leur périmètre sont organisées les 22 et 29 janvier par le PS « ouvertes de la gauche et des écologistes » – mais épurées par Cambadélis, j’en suis écarté alors que je pouvais les gagner), Mélenchon les raille, sort un livre de Corbières contre leur principe, publie des affiches pour les saboter et appeler ouvertement à les boycotter, Mélenchon explique à ce moment là qu’il préfère Valls ou Hollande.

En effet sans primaires, Hollande y serait peut être « allé » et sans primaires le PS aurait désigné Valls. C’est le vote de 2,1 millions d’électeurs militants qui va en décider autrement de façon démocratique, en dépit de l’hostilité des amis de Mélenchon.

épisode 5 : janvier : la gauche socialiste réussit pour la 1e fois depuis un siècle à battre la majorité de l’appareil du PS, après avoir réussi à ce que Hollande ne soit pas candidat, elle gagne les primaires en éliminant Valls. Hamon est le candidat élu. Un million et demi de voix, 60 % c’est sans conteste. Valls s’incline alors. Hamon (comme Montebourg), a promis d’appeler JL Mélenchon le 29 janvier et de faire avec lui un programme commun de gouvernement, et, de lui même il ajoute « j’irais à cette discussion sans faire de ma candidature un préalable ». Au lieu de se féliciter de la victoire de la gauche socialiste, de saisir la perche, Corbières la conteste, tente de la ridiculiser. Mélenchon encaisse le coup les premiers jours : il a fait campagne solitaire depuis un an, il a 250 000 supporters et 9 % des voix, Hamon a 1,2 million d’électeurs et 16 % des voix. Mélenchon accuse alors Hamon d’être resté sous tutelle de l’appareil, de ses candidats députés. Ses amis nient à Hamon l’autorité d’être de la gauche socialiste et le traitent comme s’il était comptable de la trahison du quinquennat. Ils font l’amalgame au lieu de se réjouir que la gauche socialiste ait gagné : un clivage lourd polémique et sectaire, va s’installer qui contribuera à faire perdre ensuite le 23 avril.

Hamon met en place un organigramme de campagne où figurent peu à peu les notabilités du quinquennat sortant, il veut amadouer le parti, mais pas nous, la gauche socialiste ni D&S, qui avions combattu le quinquennat depuis le début, (congrès de Toulouse, ANI, lois Sapin, Ayrault, Macron El Khomri, ce que n’avait pas fait avec autant de force Hamon) nous pouvions contribuer à lui donner visibilité et autorité, Hamon ne nous utilise pas une seule fois en trois mois. Pourtant nous n’allons cesser d’être actifs et de prendre des initiatives, y compris en donnant notre version du revenu universel, et en incitant sur le « candidat de la feuille de paie ».Et surtout en menant le combat jour et nuit pour l’unité et éviter le désastre du 23 avril à 20 h.

épisode 6 : Mélenchon dit qu’il ne peut y avoir accord s’il n’y a pas épuration des députés de droite du PS. Hamon refuse de « couper des têtes » à juste titre. Je fais aussitôt la proposition personnelle puis publique sur RMC, qu’il y ait un accord global, un programme de gouvernement commun, que Hamon soit président et Mélenchon premier ministre, et qu’il y ait une nouvelle convention PS pour redésigner les députés après la présidentielle. Cambadelis accepte évidemment la convention. Et Cambadelis dit « Hamon est libre de sa campagne » : ce qui est vrai. Personne ne dicte à Hamon ses choix. Hamon a été libre de sa campagne de bout en bout. Il commet l’énorme erreur de ne pas tenir sa parole et de ne pas appeler Melenchon pour le contraindre à un accord à chaud après le 29 janvier. Personne ne relaie ma proposition « Melenchon premier ministre ». Dans l’équipe autour de Hamon, certains parient que Mélenchon va baisser à 7 %, moi j’affirme qu’après un an de campagne ce ne sera pas le cas et qu’il garde les 11 % et ira au dessus, et que nul ne peut gagner sans accord, que ce soit à 15/15 ou à 17/7 ! Mais les jours s’écoulent sans que Hamon, donné par les sondages à 16 ou 17 % tandis que Mélenchon baisse à 9 %, n’engage le travail pour une candidature unique, je me bats comme un beau diable à côté de Hamon, au repas du 4 février, au comité politique du 11 février, auprès de ses amis Cherki, Hanotin, Germain, Balas, par contacts, téléphones, réunions, par lettre, par mail, puis par un « appel » puis par des pétitions unitaires, pour qu’il le fasse, sur mon blog, avec tous le réseau D&S mobilisé. Mais Hamon n’écoute pas et ne saisit pas l’opportunité, ne tient pas sa promesse faite au cours des primaires, il a totalement tort et il va perdre a cause de cela. Il signe avec Jadot seul, prétendant aborder Mélenchon avec une meilleure position.

épisode 7 : Mélenchon écrit à Hamon une lettre que je caractérise comme « ouverte » contrairement aux apparences, et je propose à Hamon d’y répondre. J’en écris un brouillon (publié sur ce blog remontez après le 23 avril -idem pour un projet de programme commun). Hamon commet une nouvelle erreur, il aurait du y répondre. Cependant il va au Portugal, chercher l’excellent exemple du gouvernement unitaire de là-bas. Bonne intention, mais au lieu de revenir avec le bon exemple, Mélenchon depuis Paris traite pile poil le PS de « corbillard », et depuis Lisbonne, la délégation Hamon rompt à cause de cela. Maladroitement. Nouvelle erreur grave et définitive car c’est là que commencent la crise et la descente.

épisode 8 : je cherche à renouer les liens avec JLM, j’obtiens un quitus pour le faire de façon discrète, j’écris un projet de programme commun, mais le soir du jour ou un RV est esquissé, JLM et BH vont se voir directement pendant deux heures dans un restaurant chilien du 20°. Et là ils se quittent sans accord, même si avec une « clause de revoyure » (mentionnée par JC Cambadelis en BN). Façon 5° République, ils décident à deux en tète à tète du sort de millions de gens et du pays tout entier, sans débat, sans écoute, sans expliquer. C’est foutu. Mélenchon a imposé à Hamon qui ne se bat pas, l’absence d’accord dont il ne voulait à aucun prix depuis le début. Hamon acquiesce sans combattre car lui même n’en a pas la force. Mélenchon croit passer en puissance : nous disons, nous crions :  c’est impossible, ca va être le désastre.

épisode 9 : Voyant cela, l’aile droite du PS crie « ouf » et se détache, Valls comprend que sans alliance avec Melenchon, Hamon et la gauche ont perdu. Il sait qu’il peut alors retourner sa veste sans risque et trahit donc en s’en allant chez Macron, avec les Delanoë, Le Foll, Ferrand, Castaner, Collomb, Le Drian, etc.… ils vont chez Macron quand ils comprennent qu’il n’y a pas d’accord, car, avant, la perspective d’un accord les tétanisait. Cela a un résultat immédiat, à chaque coup de poignard, Hamon commence à baisser et Mélenchon à monter dans les sondages, la courbe s’inverse. Le sabotage distillé jour après jour affaiblit encore plus Hamon qui recule derrière Melenchon. Tout cela nourrit abondamment Macron, qui, sinon, commençait à reculer.

épisode 10 : nous savons que la progression de Mélenchon ne sera pas suffisante pour franchir l’obstacle de 3, 4 ou 5 points qui le sépare de Le Pen, Macron, Fillon. Pour cela il y faudrait l’unité. On va multiplier les efforts jour et nuit, semaine après semaine, pour arriver à un accord politique global. Nous faisons des manifs, délégations, téléphones, quatre samedi de suite, nous multiplions les appels déclarations de personnalités. Nous sommes certains que sans unité on ne peut gagner. (Il eut été possible de faire un peu comme Le Pen Dupont-Aignan en « 72h » ou en « 48 h »).

Jamais il n’a été question de ralliement, de retrait, de désistement, de soumission de l’un à l’autre ! Pourquoi ? Parce que,  pour que ça marche, il fallait un accord politique afin de permettre le transfert du maximum de voix. D’ailleurs le maximum de transfert de voix s’est produit, vers la fin Mélenchon a gagné deux ou trois millions voix socialistes qui ne voulaient pas perdre et votaient « utiles ». Mais cela n’a évidemment pas suffi et il est resté 2,4 millions de voix socialistes, qui se seraient reportées et auraient permis la victoire s’il avait été signé un accord politique global. Sans accord politique, ces voix n’ont pas été « spontanément » vers le vote utile, la dynamique a été insuffisante.  La majorité de D&S n’a pas voulu faire croire ni céder à la superstition, à la magie, à la dernière chance, le désastre était théoriquement prévisible, inscrit, inévitable sans unité. Mais Melenchon a refusé et coulé toutes les « chances »  jusqu’au bout puisqu’à la fin il s’est même vanté dans « le Parisien  » vendredi 14 avril d’avoir eu « raison de résister à l’unité ». Il confirmait, par défi, pour lui -même et pour les autres,  son impossible et folle théorie initiale du 21 janvier 2016, de passer seul au forcing, sans alliance.

Voila le drame de cette présidentielle qui fait des deux « chefs » Jean-Luc et Benoit les deux dirigeants de gauche les plus bêtes du monde.

 

S’ils s’étaient mis d’accord par un accord global le 29 janvier la gauche aurait gagne, non seulement on aurait gagne la présidentielle, mais en plus, on aurait refonde une nouvelle gauche unitaire en une circonstance historique qui lui aurait donné un caractère exceptionnel

 

60 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 19 mai 2017 at 13:37 | Permalien

    Tu as le chic pour raconter l’histoire à ta sauce. Bien évidemment que d’entrée de jeu l’union ne pouvait pas se faire avec un PS qui faisait une politique de droite. Après, tu as beau jeu de dire : « Mélenchon est un dictateur, il voulait pas l’union ».

  2. Médusa
    Posted 19 mai 2017 at 15:59 | Permalien

    Un joli scénario de fiction, où, comme d’habitude, Mélenchon joue le vilain et se voit désigné à responsable à 90% de la défaite.

    1) L’entre-deux permanent des frondouilleurs est pudiquement évacué.

    2) Pas un seul instant n’est discuté le fait que les investitures ont été placées AVANT la primaire (qui devait donc être un simple choix de ratification plébiscitaire de la ligne Hollande-Valls, puisque la majorité des députés étaient légitimistes). Le simple fait que Hamon n’ait jamais évoqué de rediscussion des investitures, ne serait-ce que pour avoir une majorité adaptée à son propre programme !!, signait déjà sa capitulation devant l’appareil : toujours minoritaire, il n’avait même pas les moyens de sa propre politique !

    3) Bien sûr, en cas d’accord, et même si l’on avait fini par rediscuter les investitures après coup, le PS n’aurait pas du tout fait preuve d’hégémonisme et n’aurait jamais roulé ses alliés dans la farine après coup comme il l’a fait pendant des décennies. On peut faire confiance au PS, comme le prouve d’ailleurs la triomphante campagne de Hamon !

    4) Bien sûr, il fallait jusqu’au bout jouer l’accord impossible, et pas du tout appeler à voter pour la seule candidature de gauche qui avait encore une chance d’accéder au second tour, comme l’a même fait votre ami Chavigné… avant que vous ne viriez son appel du blog.

    5) Bien entendu, ni Hamon, ni Jadot n’ont brisé le pacte de non-agression, et ils n’ont pas du tout passé la dernière semaine à insulter JLM sur tous les tons, ce dont même Mamère s’est ému en appelant d’ailleurs à demi-mots à voter « utile » …

    Une merveille de réécriture de l’histoire et de pétition de principe : l’on part du postulat que l’on défend et où l’on adapte/interprète les faits pour que tout rentre bien dans le récit.

    Amusez-vous bien à rester quelques mois de plus dans un appareil satellisé, qui se redécouvre momentanément de gauche dans une opposition factice et feint de pleurnicher sur les attaques à venir sur le salariat après avoir regardé tous les trains TSCG/CICE/ANI/PDR/Loi Macron/Loi Travail passer.

    http://www.maintenantlagauche.fr/ps-les-ambiguites-ca-suffit/

    Même Lienemann, Guedj et Maurel, pourtant pas des foudres de guerre, commencent à comprendre qu’il va bien falloir se tirer de ce panier de crabes un jour…

  3. renaud
    Posted 19 mai 2017 at 18:32 | Permalien

    N’importe quoi, tu oublies le PS dans ton analyse de merde.

    Arrête de troller, quitte le PS ou ferme ta gueule.

  4. renaud
    Posted 19 mai 2017 at 18:33 | Permalien

    Le gauche c’est hors PS. T’es trop idiot pour comprendre ce simple fait ? Alors ferme ta gueule et meurs politiquement (selon les sondages le PS va faire 6% au 1er tour des législatives contre 15% pour la FI, il y aura donc moins de 5 députés ex-frondeurs).

  5. CRAYENCOUR
    Posted 19 mai 2017 at 19:39 | Permalien

    Y a pas à dire; quel méchant ce Mélenchon! il a tout fait capoter et il n’a rien compris à l’excellence de tes stratégies!
    Il a refusé de participer à une primaire qu’il n’était pas sûr de gagner et s’il l’avait perdue, il aurait dû soutenir un ennemi! il n’a pas compris que contrairement 2012 où il avait choisi Strauss Kahn, puis, à défaut Hollande, le PS était maintenant certainement prêt à soutenir une ligne de gauche! Il faut dire que Mélenchon est tellement aimé au PS!
    Il a refusé de s’entendre avec le PS sous contrôle des Cambadélis et compagnie; la belle affaire! Il a aussi refusé de faire des compromis avec un Hamon dont le programme a été bricolé à la va-vite, ainsi que de lui faire confiance sur les investitures qui aurait due être revus après que Hamon aurait été élu puisque Mélenchon aurait dû lui céder la place! Ben voyons! incroyable que Mélenchon ai pu refuser de faire confiance à Cambadélis dont on connaît les pratiques ou bien à Hamon, l’intriguant qui a manœuvré pour amener Valls à Matignon! Comment a-t-il pu ne pas s’entendre avec un Hamon qui juge sans doute l’aile gauche du PS trop à gauche puisque tu le dis toi même, il refuse de travailler avec vous!
    Garde toi tes analyses à charge; Mélenchon a perdu à cause de ceux qui ont préféré voter pour leur boutique plutôt que pour la gauche, mais il a fait 19%, preuve qu’il avait raison dans sa stratégie. Et cesse de répéter tes poncifs; la gauche du PS est largement minoritaire; la preuve, vous ne saurez pas vous opposer à la majorité qui va soutenir directement ou discrètement Macron. Mélenchon ne défend pas les mêmes idées que le PS; il n’a pas vocation à s’y réintégrer; au contraire; heureusement qu’il a réussi à créer un pôle de gauche capable de porter haut des valeurs sociales que le PS a oublié depuis Jospin!

  6. socrate
    Posted 19 mai 2017 at 21:17 | Permalien

    épisode 8 : je cherche à renouer les liens avec JLM, j’obtiens un quitus pour le faire de façon discrète, j’écris un projet de programme commun, mais JLM et BH vont se voir directement pendant deux heures dans un restaurant chilien du 20°. Et là ils se quittent sans accord, même si avec une clause de revoyure. Façon 5° République, ils décident à deux en tète a tète, sans débat, sans écouter, sans expliquer. C’est foutu. Mélenchon a imposé à Hamon qui ne se bat pas, l’absence d’accord – dont il ne voulait à aucun prix depuis le début. Il croit passer en force : nous disons, c’est impossible, ca va être le désastre.
    _______________________________________________________________

    Melenchon a imposé a Hamon…
    ah bon tu y étais ?
    j’ai plutot lu que Hamon avait dit en préambule ; de toute façon ce sera moi le président….
    c’est pas tout a fait la meme version….

  7. michel
    Posted 20 mai 2017 at 7:40 | Permalien

    S’ils s’étaient mis d’accord le 29 janvier, le candidat aurait été Hamon. Et alors fort vraisemblablement il aurait fait autour de 15% et Poutou autour de 10%. Mais la question n’est pas là.
    Tout a été fait pour passer à Mélenchon le mistigri de la division de la « gauche », pourtant il est arrivé à presque 20% et le candidat « central » à gauche à 7%. C’est donc que ce ressort ne fonctionne plus et c’est cela qu’il faut comprendre.L’échec des multiples pétitions, les rassemblements symboliques pour l’unité hamon mélenchon devrait interroger non ?

  8. Posted 20 mai 2017 at 12:42 | Permalien

    c’est ridicule
    s’il y avait accord hamon melenchon, le candidat unique était donné entre 26,5 % et 31, 5 % des voix au premier tour que ce soit hamon ou mélenchon
    Hamon + Melenchon c’était un événement immense, un coup de tonnerre sur le pays et l’Europe, Poutou passait à – O,5 !!!

    au début c’était hamon à 16 ou 17 % et Mélenchon à 9 %
    j’avais dit hamon président melenchon premier ministre, c’était d’une audace inouie et j’ai été le seul a le dire ! le seul ! ni Hamon ni melenchon ne l’ont jamais dit !!!!

    ensuite quand il est apparu qu’il n’y avait pas accord, ça s’est inversé, 14/11, et l’aile droite du PS s’est sentie des ailes et des espaces pour partir vers Macron, sabotant Hamon qui a chuté encore plus vers 9 puis 7 %

    de quel échec parlez vous ?
    il n’y en qu’un !
    un désastre immense inoui, scandaleux, c’est que la gauche a été éliminée, abdiquée, battue, chassée du 2° tour,

    faute d’unité

    ce cas d’école historique ou l’on pouvait gagner et ou la bêtise des deux dirigeants refermés sur eux-mêmes a empêché notre victoire à tous !

    et c’est la seule chose irréversible qui compte
    6,5 % ou 19, 5 % c’est la défaite, c’est perdu de chez perdu pour nous tous,

  9. Posted 20 mai 2017 at 12:52 | Permalien

    mais oui, à 100 % melenchon a refuse l’unité de toute la gauche le 21 janvier 2016,
    il s’est autoproclamé seul sur Tf1 en février
    il a refuse les grandes primaires janvier à decembre
    il a mene campagne contre toutes primaires, même les « petites » de janvier
    il a refus tout accord avec les verts
    puis refusé tout accord avec le PCF
    et meme quand « Ensemble » l’a soutenu il a refusé tout collectif, toute direction de campagne commune, toute forme d ‘unité, il ne les a meme pas reçu
    et il a dénonce la « primaire socialiste » (brochure, tracts denonciatoires méchants, appel au boycott)
    il a souhaité avoir Hollande ou Valls en face de lui
    quand il y a eu notre victoire gauche socialiste contre Hollande puis Valls, il a été estomaqué pendant dix jours,
    mais il n’ a rien tenté pour l’unité, pas une seule fois, il n’a jamais tracé une perspective claire, politique en ce sens,
    je suis le seul, le seul, le seul pendant 11 semaines, à avoir dit « l’un président l’autre premier ministre »
    personne ne l’a repris ni Melenchon ni Hamon
    jamais nulle part JLM n’a proposé une seule perspective une seule vraie offre vraie d’unité
    il n’y a mis que des obstacles : les députés qui n’auraient pas suivi (c’était artificiel et ridicule, la question était tranchée d’avance, une CN a été convoquée pour l’après 7 mai)
    la lettre ouverte de JLM a été le seul pas ambigu sur les différences entre positions pourtant « voisines »
    mais l’agression « vous êtes un corbillard » a coupé cela
    et surtout le refus de considérer que Hamon n’était pas le PS sortant, mais la gauche socialiste qui avait gagné
    on pouvait refondre la gauche ensemble, il ne l’a pas voulu
    pendant 11 semaines les FI nous ont parlé a nous la gauche socialiste avec Hamon en faisant toujours l’amalgame, comme si nous étions les suppots de Hollande et Valls, refusant de faire la différencec’était agressif, vulgaire violent, grossier, insupportable, (relisez sur le forum de ce blog)
    et quand on a tenté de réunir (moi) (on voulait un travail collectif de préparation texte, démarche, méthode, etc…
    il a choisi le tete a tete,
    la pire des solutions, anti démocratique, sans ordre du jour, sans compte rendu, sans clarté, un soir dans un restaurant chilien
    il n’avait aucun intention de faire accord de cette façon très 5° république
    « tu y étais » ?
    bah non, et c’est ce qui pose problème, que des « échos » sortent sans possibilité de vérifier,
    il y avait « une clause de revoyure » ou pas ???
    j’ai entendu que « oui » de mon cote
    Mais le 14 avril, dans le Parisien, Mélenchon avoue et tranche : « j’ai eu raison de résister à l’unité » il s’en fait fierté
    oui, il nous a fait perdre tragiquement volontairement a cause d’une théorie politique sectaire erronée : qu’un parti plébiscitaire pouvait et devait nettoyer toute la gauche, qu’il devait refuser toute alliance pour réussir,
    et Hamon n’a pas eu la force, la conscience nécessaire pour résister, le contraindre a négocier, car pas convaincu lui même (en dépit de sa propre promesse de s’y engager, en janvier lors des primaires, car lui, au moins, a un moment en public a prôné cette unité)

  10. michel
    Posted 20 mai 2017 at 13:12 | Permalien

    Quand on réunit au mieux quelques centaines de personnes dans des rassemblements pour l’union de la gauche, c’est un échec.
    Je n’ai vu aucun sondage ayant testé une candidature hamon soutenue par mélenchon, c’est quoi ces sondages ? (date, institut)
    Je reconnais que hamon 15% et Poutou 10% c’est subjectif mais autant que hamon 30%.
    Si on ne se pose pas la question de qu’est ce que la gauche pour des millions de citoyens vous pourrez toujours dire « unité, unité », cela ne fonctionnera pas de nouveau.

  11. Posted 20 mai 2017 at 13:21 | Permalien

    oui, en effet, Hollande a été écarté,
    oui Valls a été battu
    oui il fallait avoir confiance envers la primaire, car elle mobilisait la gauche conter le quinquennat comme nous mobilisons en meme temps dans 24 manifestations contre la loi el Khomri, le mouvement sociale nous appuyait, 78 % du pays était contre la loi el khomri, et la loi el khomri mais la clef de la victoire a la primaire
    Mélenchon aurait pu gagner les primaires, rien n’etait sous controle de cambadelis, et si hollande s’est retiré c’est parce qu’il savait qu’il allait perdre, aucun controle d’aucun appareil ne pouvait l’empêcher ! et c’est prouvé, ce sont les faits ! Valls a largement perdu, j’en etais certain, simple question d’analyse des rapports de force a gauche
    mais JLM ne croyait pas en ce mouvement, il preferait l’élection a la mobilisation contre la loi el khomri, il était persuadé d’affronter Hollande,
    melenchon nous a fait perdre tous, à cause de sa ligne triomphaliste, sectaire, a cause de sons refus d’unité
    seule l’unité pouvait permettre la victoire,
    et les 19 % dont la moitié est socialiste, j’en connais plein, qui désespérés ont remplacé la conscience par la magie,
    la pensée par la croyance,
    l’unité par la superstition
    car nous avons exactement le même électorat et ce n’est pas dur de le comprendre et de le vérifier,
    6les 6 out les 19 % ne valent rien, rien rien,
    ils sont déjà de la fumée, quand on a perdu on a perdu, cela aurait été à 15 % / 15 % ou a envers à 17 et 11 % c’était du pareil au même, je l’ai écris mille fois, cici,
    la seule chose qui compte, c’est victoire ou défaite, pas le score
    et tu vas voir les 11 et 18 juin hélas !

    maintenant Cambadelis appelle a « zéro voix pour macron zéro voix pour Philippe », et tout membre de EM est exclu automatiquement du PS… il fait ça pour ne pas nous laisser d’espace,
    car je l’ai dit : si on gagne le 23 avril, on gagne tout, meme l’appareil, on refonde toute la gauche,
    si on perd on perd tout, et on a tout perdu,
    il n’y aura ps de pole de gauche,
    aura t on seulement un groupe parlementaire rose rouge vert, uni independant de macron ? pas sur !!! (je lutte avec D&S pour ça pourtant de toutes mes forces),
    et je te le redis quand melenchon fait campagne aux législatives en disant « on va gagner une majorité », et des pauvres FI arborent des banderoles terribles le 1 er mai  » melenchon premier ministre » il y a de quoi pleurer
    les meilleures hypothèses sont entre 5 ou 7 et 43 deputes de gauche tout compris, (des socialistes Cambadelis, des gauches socialistes anti macron, des PCF, verts, FI-PG…)
    Cambadelis dit que la gauche peut meme etre éradiquée
    qu’il peut y avoir 7 députés socialistes et zéro PCF zéro EELV zéro FI/PG
    on ne sait pas avec les 12,5 % d’inscrits
    or il y a 4 ou 5 ou 5 candidats de gauche des le 1er tour dans les circonscriptions, preuve que tous pensent que c’est foutu foutu ! aucune ne sera à 12,5 % des inscrits ( de 25 à 30 % des voix !!)
    ils ne concourent pas pour être élus mais pour l’argent : 1,70 euros par voix par an pendant 5 ans, il n’y a que « la charte » qui compte, pas pour la politique, mais pour le fric !!!

  12. Posted 20 mai 2017 at 13:21 | Permalien

    tu vois, je laisse ton odieuse grossièreté visible, on en reparle les 11 et 18 juin

  13. Posted 20 mai 2017 at 13:25 | Permalien

    ça rajoute au merveilleux vocabulaire des plus talentueux de tes amis de FI : porc, vieux, gros, gras, gros porc engraissé, retraité, pleureuse, fossoyeur, sénateur Obélix, vous êtes mort, malade de merde, alcoolique, socialope, solférinien, ferme ta gueule, prends tes pilules et dégages, mauvais perdant, la vieillesse est un naufrage, meurs, vendu, traitre, ayatollah, le cul entre deux chiottes, ripoublicain, malade, petit, «gégé » sombre crétin, idiot, pauvre type, pourri, corrompu, escroc, en fin de carrière, usé, naufragé, dépassé, pitoyable, lamentable, minable, de fou, pov’ naze, fiotasse, vieille catin, soumise, des gras dans ton genre qui chient dans les bottes, ferme ta gueule, filou, génération de vendu, soutien au système, prends tes couilles, débile, tombé bien bas, me promettant de me jeter, de me faire payer, de m’écraser, de me réduire, de m’exiler, de me dégager, calculateur a deux francs six sous, analyse de merde, sans idéaux, ils critiquent même mon orthographe, mes fautes, m’accusent d’être à la soupe, bouffeur au râtelier, allégeance, dans des bureaux feutrés, rattaché aux postes, aux prébendes, aux sièges, clown, radoteur, ridicule, honte du pays, de me faire graisser le cul profond, payé grassement, suppôt ou soutien lié… à Valls, Macron, Hollande, Cambadelis, social traitre, pitre trotskiste, apparatchik, néo capitaliste, pseudo gauche de sycophante, grenouilleur suintant manoeuvrier, soudoyé par Juncker, etc… les plus hypocrites, crient « je t’aimais bien mais…. j’aurais voté pour toi… je vous estimais mais… je partage sur le droit du travail, mais tu me déçois.. » (c’est un grand classique) et ils ressortent la logorrhée officielle, leurs éléments de langages sectaires qui sont tous les mêmes sur des km et des km, pris à la même source dans la même meute qui se connaît visiblement et se relaie,

    Difficile de penser que tes dirigeants ignorent cela, en tout cas, ils ne combattent pas ces insultes inouïes de gens inhumains étrangers a tout ce qui est la gauche

  14. Gilbert Duroux
    Posted 20 mai 2017 at 13:30 | Permalien

    Tu peux raconter toutes les carabistouilles que tu veux, les gens voient bien que le PS et Macron roulent ensemble. L’exemple le plus emblématique se trouve dans la 18ème circonscription de Paris. El Khomri, investie par le PS, peut se permettre de mettre sur ses affiches : «  »Avec Emmanuel Macron, pour une majorité de progrès ».

  15. Gilbert Duroux
    Posted 20 mai 2017 at 13:33 | Permalien

    La candidature d’El Khomri sous l’égide de Macron prouve une chose : quand Mélenchon demandait à Hamon de faire un minimum de ménage pour pouvoir s’allier, il avait mille fois raison.

  16. Posted 20 mai 2017 at 13:53 | Permalien

    tu écris n’importe quoi..
    c’est pour meubler ?
    le 21 janvier 2016 JLM a refuse toute forme d’unité (40 témoins de toutes les directions de la gauche) et il s’y est tenu et le 14 avril 2017 il s’écrit dans le Parisien, » j’ai eu raison de résister à l’unité  »
    il nous a tous condamné a perdre, a échouer, a subir le désastre, au désespoir, totale défaite, a connaitre le pire moment de l’histoire de la gauche depuis 1958
    on le savait
    je n’avais cessé de le dire
    sans unité = désastre le 23 avril à 20 h
    et je le redis car sans unité desastre le 11 et 18 juin
    et je le redis car sans unité la gauche ne se remettra jamais

  17. Posted 20 mai 2017 at 14:15 | Permalien

    1°) la gauche socialiste D&S a combattu pied a pied depuis l’ANI du 11 janvier 2013 : l’entre deux c’est la valse hésitation de JLM qui ne mobilise pas contre l’ANI mais pour « du balai » le 6 mai 2013 – pareil Melenchon ne fait rien contre la loi Ayrault contre la mobilisation unitaire retraites mais la sabote en appelant le 1er décembre à manifester … contre la TVA ! Pareil JLM ne juge pas nécessaire combattre la loi Macron… il veut combattre Hollande ! Pareil, on le voit finalement peu contre la loi El Khomri, on fait tout le travail ! (QUI a fait mieux et plus que nous ? 160 meetings dans 70 dpts, 1000 articles, un livre, 200 medias, 14 manifestations… lettres, argumentaires, education, y compris on a empêché le PS de voter pour, elle n’a été votée nulle part, ils ont du imposer le 49 3… )

    2°) début mars, on avait obtenu une autre convention d’investiture, et c’était archi évident que si on gagnait le 23 avril et le 7 mai, la liste des investitures était revue, c’était un faux prétexte artificiel pour ne pas faire l’unité, d’ailleurs quand j’ai propose le triptyque accord + gouvernement + majorité labellisée, je n’ai jamais eu une réponse concertée ni une objection, ils ont fait comme si ils n’entendaient pas pour continuer s sortir des arguments de division…

    3°) tu fais refais reproduis, l’amalgame insupportable intolérable, provocateur, diviseur, irritant, agressif, entre le PS et nous la gauche socialiste,
    pendant 11 semaines hamon était le candidat et si on gagnait on gagnait tout,
    (si on perdait on perdait tout)
    l’occasion était de refondre la gauche ensemble vous n’avez ps voulu, vous avez continuer à NOUS insulter comme si nous étions le PS sortant alors que nous avions écarté Hollande et battu Valls ! là vous etes fautifs à 100 % de la division,

    4°) il n’y avait aucune chance de gagner par ralliement, personne ne se soumettait a personne, personne ne se retirait pour personne, ( je l’ai ecris soigneusement mille fois ) personne n’avait à capituler devant personne, il fallait un ACCORD, pour gagner on l’a répète mille fois il fallait un accord politique global explicite, seule condition a la victoire.

    Une minorité de D&S désespérant de cet accord (on était unanimes à l’exiger) a pensé in fine que faute d’accord, il fallait quand même s »incliner et appeler à voter au cas ou…
    la majorité de D&S a continué à penser que sans accord c’était foutu,
    que sans unité la victoire était impossible,
    que pour faire passer des millions de voix de Hamon à Melenchon il ne fallait pas croire a la magie, a la chance, a la spontanéité, au hasard, mais batailler jusqu’au bout pour un accord, car seule la conscience, la politique pouvait faire gagner : c’est une leçon pour le 23 avril et c’est une leçon pour demain, sans unité, sans accord rien n’est possible !!! cf 11 juin 18 juin

    5°) oui Hamon a eu tort,
    tort de ne pas faire accord le 29 janvier,
    tort de ne pas saisir l’occasion de son voyage à Lisbonne,
    tort de ne pas répondre à la lettre de JLM, tort de le rencontrer « en douce » chez le restau chilien, au lieu d ‘organiser le travail commun comme avec Jadot,
    tort de ne pas relancer,
    et tort de croire que recreusant des désaccords politiques articles, il récupererait une partie de l’electorat qui allait de façon utile » voter Mélenchon » par désespoir.
    C’était une erreur.
    Et ça ne servait a rien, on avait 80 % de points communs, notre électorat est de tout façon le même : il n’a pas choisi mélenchon contre Hamon, il a choisi d’essayer de ne pas perdre a cause de la division et il a voté « utile » (dans le temps ça vous hérissait ! moi j’ai toujours dit en 2012 – cf ce blog juin 2012 -que l’électorat de Hollande et de Melenchon était le même et qu’il n’y a fait pas vraiment de différence programmatique à la base…)

    on ne re écrit rien du tout, on part des faits !

    je sens que ça vous gene, vous, dans vos re écritures et vos longs « blancs », vos longs silences,
    c’est extraordinaire comment vous répondez a côté,
    mais vous n’avez jamais une phrase, un argument en faveur de l’unité, vous avez toujours été contre en fait !
    vous expliquez tantôt que c’est la faute d’Hamon,
    tantôt que ça ne servait a rien,
    tantôt que cela aurait été contre productif,
    c’est contradictoire, faut savoir
    les lecteurs jugeront,

  18. Posted 20 mai 2017 at 14:27 | Permalien

    mille fois tort, si nous avions gagne el khomri dégageait
    on l’avait dit : si nous perdons, nous perdons tout
    tu continues malhonnêtement a faire l’amalgame entre eux et nous
    ca n’a aucun sens de discuter avec toi

  19. Posted 20 mai 2017 at 14:34 | Permalien

    fin fevrier, debut mars, je les ai publie a l’époque, entre 26,5 et 31,5 % (svp ne me faites pars repeter et rechercher les faits déjà mille fois établis !!!)
    le sondage fin mars début avril était clair :
    93 % des hamon pour l’unité
    71 % des melenchon pour l’unité,
    78 % de tous mêles pour l’unite hamon melenchon,
    c’etait l’immense majorite ecrasante de la gauche qui était pour l’unité, (excepte 50 000 sectaires de chaque cote …
    partout dans la rue, on m’interpellait, continuez, battez vous on vous soutient, « s’ils ne s’unissent pas on est foutus », les gens sont pas bêtes, ils savaient que s’il y avait accord hamon melenchon on gagnait
    et encore hier dans le vaucluse et mercredi a colmar ou à Leers, comme partout,
    tous les chauffeurs de taxi le disent !!!

  20. Posted 20 mai 2017 at 14:42 | Permalien

    50 candidats PS font ça, au moins..;
    mais on a poussé fort , et la ligne officielle du PS est changée

    elle n’est plus à faire réussir le quinquennat
    mais elle est à faire barrage a Macron et Philippe (ils ont pourtant espère avoir Ferrand comme 1er ministre)
    mais c’est ainsi :

    « zéro voix pour Macron, zéro voix pour Philippe »

    le gvt Philippe est de droite !

    incompatibilité entre EM et PS

    exclusion de tout EM

    pas d’investiture si soutien a EM

    c’est la ligne officielle, c’est ainsi

    mais des dizaines de candidats macroniens s’en foutent,
    et l’appareil ne les vire pas sinon ce serait nous donner raison

    c’est ainsi nous avons perdu le 23 avril,
    ils ont gagne ils ont repris le pouvoir,
    ils feront ce qu’ils veulent
    si on ne les empêche pas
    et pour nous la question est dure : que faire ? on s’interroge tous.

  21. socrate
    Posted 20 mai 2017 at 15:08 | Permalien

    donc El Khomri peut représenter le PS ?
    c’est ça le résultat de

    -  » mais on a poussé fort , et la ligne officielle du PS est changée …  » -

    et bien si vous voulez faire croire au changement il va falloir revoir votre copie car les électeurs savent ce qu ils doivent a El khomri qui a repris la loi Macron 2 et puisque ce protégé de Hollande est devenu président je ne vois pas ou est la différence entre un député PS qui s’inscrit dans la majorité présidentielle comme le fait El Khomri et un ralliement de la ligne dirigeante du PS
    Le résultat final est le meme , les meems qui ont permis ces lois sont présents et soutenus par les meems députés …
    une fois de plus on essaie de rester dans la confusion alors qu il fallait trancher dans le vif….
    les résultats des législatives seront aussi bons pour le PS qu’a la présidentielle.

  22. Posted 20 mai 2017 at 15:14 | Permalien

    arrêtez y’en a marre, tu parles encore au PS, pas a nous,

    et a ta place je serais modeste sur le résultat des législatives

    en attendant `

    il est contraire a la ligne du PS de se réclamer de la « majorité présidentielle »

    d’ailleurs

    Menucci se plaint sur tweeter des petites manoeuvres de FI qui rajoute malhonnetement des bandeaux sur ses affiches « candidat pour Macron »
    et el khomri, elle, rajoute Macron sur ses affiches
    c’est Menucci qui a raison

  23. Médusa
    Posted 20 mai 2017 at 16:03 | Permalien

    « 2°) début mars, on avait obtenu une autre convention d’investiture, et c’était archi évident que si on gagnait le 23 avril et le 7 mai, la liste des investitures était revue, c’était un faux prétexte artificiel »

    Non, on sort de cinq ans de trahison, 30+ ans de renoncements et de dérive droitière, les garanties « après » ça ne marche plus. La confiance était BRISÉE, il fallait un minimum de gages AVANT – on ne demandait pas à Hamon de purger le parti instantanément, mais au moins de donner des signes d’ouverture. Au lieu de cela est venu l’hallucinant « je ne donne pas de têtes » que vous approuvez dans ce texte !!! Alors que c’est l’une des répliques perdantes de ce poker menteur.

    « 3°) tu fais refais reproduis, l’amalgame insupportable intolérable, provocateur, diviseur, irritant, agressif, entre le PS et nous la gauche socialiste, »

    Je peux faire la différence, pas sûr que le reste de la population suive et oublie l’étiquette « PS ». La subtilité des droits de tendance ça échappe à 90% des gens hein…

    Et oui, je parle du PS puisque même après la victoire à la primaire, ce n’était toujours pas Hamon ou la gauche socialiste qui tenaient l’appareil ! La preuve, vous n’avez cessé de dire « on n’a que 11 semaines » et « il faut absolument capitaliser sur cette ouverture » – vous saviez ce qui se passerait aussitôt après.

    « 4°) il n’y avait aucune chance de gagner par ralliement »

    Bien sûr que si, et les résultats le prouvent. Il y avait largement assez de voix de réserves chez Hamon pour passer. Mais sans même parler de ralliement, Hamon n’avait qu’à faire des appels du pied au lieu de passer son temps à insulter JLM les derniers jours, ç’aurait peut-être suffi.

    Dans la dernière semaine, vous avez préféré perdre plutôt que saisir le seul bulletin potentiellement victorieux, fût-ce avec une méthode sale de passage en force. Vous avez fait votre choix (minoritaire à gauche d’ailleurs…), assumez.

    « mais vous n’avez jamais une phrase, un argument en faveur de l’unité, vous avez toujours été contre en fait ! »

    Ben oui, je suis contre l’unité de la gauche et de la droite, qui pour moi passe à l’intérieur du PS. Je ne veux en effet pas m’allier aux libéraux du PS, je ne me réfugie pas dans ces risibles contorsions selon lesquelles « Valls c’est l’extrême-droite de la gauche ». Je veux bien faire un effort avec Hamon s’il montre quelques signes de rupture avec le vieux PS, il n’en a montré aucun, il a voulu jouer la comédie de l’unité au lieu d’être sincère, résultat 6% et il nous a fait perdre.

    « vous expliquez tantôt que c’est la faute d’Hamon,
    tantôt que ça ne servait a rien,
    tantôt que cela aurait été contre productif, »

    Oui, c’est la faute de Hamon avant d’être celle de JLM, car même si ce dernier ne voulait pas d’unité un vainqueur primaire PS sincère aurait pu l’y contraindre. Si vous aviez gagné vous auriez réussi, non ? Vous l’auriez appelé le soir même, vous auriez répondu à sa lettre (où il évoquait même une possibilité de retrait !!!), vous auriez ignoré les mots « corbillard, » vous auriez fait des compromis programmatiques – il y avait AU MOINS moyen de forcer JLM à consulter sa base… à condition d’être sérieux, alors que Hamon voulait simplement siphonner et isoler. Hamon se disait « central » et mieux à même de faire l’unité autour de lui, la responsabilité lui revenait donc de faire ce qu’il fallait – JLM avait déjà prévenu dès le début, on peut critiquer sa stratégie mais il avait annoncé la couleur.

    Filoche y serait arrivé, sauf que l’appareil a saboté et l’a empêché de se présenter – c’est bête, hein…

  24. Médusa
    Posted 20 mai 2017 at 16:08 | Permalien

    « incompatibilité entre EM et PS

    exclusion de tout EM

    pas d’investiture si soutien a EM

    c’est la ligne officielle, c’est ainsi »

    Sauf que comme d’habitude, il y a l’affichage et les coulisses. Il faut arrêter avec ce double jeu puéril, comme s’il n’y avait jamais de postures et d’hypocrisie en politique. Il y a une ligne officielle mais 4 officieuses.

  25. Posted 20 mai 2017 at 16:16 | Permalien

    évidemment, tu crois nous apprendre quoi ?
    nous combattons !
    nous la gauche socialiste, D&S

  26. Médusa
    Posted 20 mai 2017 at 16:20 | Permalien

    « Cambadelis dit que la gauche peut meme etre éradiquée
    qu’il peut y avoir 7 députés socialistes et zéro PCF zéro EELV zéro FI/PG »

    Du grand n’importe quoi… Un carnage est possible mais zéro FI c’est du pur n’importe quoi.

  27. Médusa
    Posted 20 mai 2017 at 16:25 | Permalien

    On est censés s’allier avec EELV, mais on fait quoi si leurs députés votent la confiance sous prétexte qu’il y a eu Hulot au gouvernement ??

    Comptez bien le nombre de personnes au PS et à EELV qui disent « souhaiter la réussite de ce quinquennat » – Hamon l’a dit à L’émission politique jeudi soir 18 mai, EELV dit vouloir « soutenir Hulot mais combattre le reste » … Super clair tout cela, hein ?

  28. Posted 20 mai 2017 at 16:26 | Permalien

    1°) hors sujet ! JLM prenait un prétexte futile et parfaitement réglable et vite réglé (début mars) il n’y avait aucun difficulté si ON gagnait… ensemble évidemment par un accord politique évidemment et on avait la majorité a l’assemblée et el khomri s’en allait… out était virée

    2°) tu « peux  » faire la différence, … et tu ne a fais pas ??? mais c’est ignoble

    3°) bien sur que non, le « ralliement  » a eu lieu, on l’a vu, et il a échoué !!! il a totalement échoué ! il est resté 2,4 millions de voix a Hamon… faute d’accord politique, d’appel politique explicite à voter, ce refus d’accord a été mortifere, catastrophique et on a tous perdu, tous et tout

    tes « appels du pied » c’est une sottise,
    qu’est ce que c’est que ce truc ? tu veux un « appel du pied » mais pas un accord politique, pourquoi ?

    enfin tu n’es pas pour l’unité de la gauche, bah salut, va ailleurs, j’arête de discuter, on n’a pas besoin de discuter en détail puisque en grossièreté tu es un ennemi de la victoire,

    « Hamon n’a montré aucun signe de rupture avec le PS » ? alors pourquoi Mélenchon lui a écrit pour lui dire que les positions sont « voisines » et qu’il veut bien « fédérer la gauche traditionnelle » et qu’il va consulter les 250 000 FI ? etc..
    et pourquoi en même temps tu « peux » ne pas faire l’amalgame entre la gauche socialiste et la majorité ?

    allez vous etes trop de mauvaise foi, vous dites tout et son contraire, les lecteurs jugeront

  29. michel
    Posted 21 mai 2017 at 7:44 | Permalien

    Le problème c’est que les sondages avec un candidat unique, il y a que vous qui les avez cités.
    En physique, quand une théorie s’avère incapable d’expliquer des faits nouveaux, il y a toujours quelques physiciens qui exhument quelques nouvelles preuves de bric et de broc pour tenter de conserver l’ancien cadre.

  30. Posted 21 mai 2017 at 7:48 | Permalien

    bah non, recherchez mon vieux, ici sur ce blog, dans la presse, partout…

  31. Posted 21 mai 2017 at 11:18 | Permalien

    Bonjour,

    Le 30 mars 2017 à 18:33, SP a écrit :

    « Il suffit de se souvenir que Hitler est arrivé très démocratiquement au pouvoir par une élection ».

    Dans cette formulation « l’arrivée très démocratique » désigne certainement « le respect du droit de vote ». Mais, « le droit de vote » est-il un droit constitutif de la démocratie dans n’importe quelles conditions ?

    En effet, si on s’accorde pour définir la démocratie comme la forme des rapports sociaux qui respecte tous les droits universels, le droit de vote sera un droit démocratique si nous le reconnaissons, sans condition, comme un droit universel. Or, nous savons que, dans certaines conditions, il arrive que par un vote soient adoptées des mesures antidémocratiques. Si le résultat n’est pas démocratique, c’est que les moyens ne l’étaient pas puisque tout résultat est déterminé par les moyens utilisés et que cette détermination a la forme d’une déduction, comme toute causalité.

    Pour qu’un vote fonde une décision démocratique, il faut qu’il réponde à l’enjeu que représente la mesure en discussion et qu’il ne soit pas une diversion, qu’il soit la conclusion d’un débat suffisamment approfondi pour être fait en connaissance de cause et que, s’il s’agit d’une élection et non d’une délibération sur une mesure, cette élection ne soit pas soumis à des enjeux de personnes mais porte sur un programme précis avec un scrutin proportionnel.

    En 1933, en Allemagne, les élections n’avaient pas donné de majorité absolue à Hitler. C’est parce qu’il avait bénéficié du « plus gros quart » de l’électorat que Hindenburg le nomma chancelier et c’est parce que l’incendie du Reichstag lui fournit l’occasion d’un coup d’Etat qu’il prit les pleins pouvoirs. Si le KPD (communiste) et le SPD (social-démocrate) avaient constitué une « union de la gauche », ils auraient bénéficié de la majorité et les nazis ne seraient pas arrivés au pouvoir.

    En 1933 comme en 2017, c’est la division de la gauche qui fait le jeu de l’extrême droite et de la droite extrême. Aujourd’hui, il reste 15 jours pour que Hamon et Mélenchon s’unissent par un accord et non par un ralliement. Il suffit d’un accord en trois points :

    • accord sur le programme (prendre les 80 % des programmes respectifs qui font accord et prévoir des référendums sur les mesures qui font désaccords),

    • accord sur la répartition des tâches (la présidence de la République au mieux placé dans les sondages, le poste de Premier ministre à l’autre candidat),

    • accord sur les législatives (préparer les candidatures aux législatives pour que, dès le lendemain de la victoire présidentielle, soit rendues publiques les attributions du label « majorité présidentielle » ou « union de la gauche » à 577 candidatures).

    L’unité de la gauche est une façon d’organiser la démocratie dans la gauche et de gagner le combat contre la droite (extrême droite comprise).

    Amitiés,

    Pierre Ruscassie

  32. Posted 21 mai 2017 at 12:06 | Permalien

    Comment Emmanuel Macron a organisé, en catimini, le début de son ascension présidentielle

    Le 7 mai 2017, Emmanuel Macron devient le plus jeune président de la Ve République. Quasi inconnu des Français il y a deux ans et demi, il a mené une campagne unique dans notre histoire, à l’écart des grands partis, porté par un mouvement créé seulement un an plus tôt, avec la volonté de dépasser le clivage droite-gauche. Extrait de « Emmanuel Macron, le président inattendu » de Nicolas Prisette aux Editions First (1/2).

    Bonnes feuillesPublié le 20 Mai 2017
    image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/styles/une/public/images/2017/04/000_nn0vc.jpg

    Comment Emmanuel Macron a organisé, en catimini, le début de son ascension présidentielle

    Le secret fut bien gardé. Les premiers signes d’une ambition présidentielle étaient apparus au début de l’été 2015, avec son interview dans Le Un où il déplore l’absence de la figure du roi, sa conférence de presse du 15 juillet suivie d’une réunion Facebook à Bercy le même jour. Mais à ce moment, nul ne pouvait imaginer ce qu’il se tramait. À l’automne, Emmanuel Macron planche bel et bien sur un projet personnel. Plus de six mois d’élaboration. Son ami et parrain en politique Henry Hermand l’y a encouragé.

    À la rentrée 2015, ce financier de la deuxième gauche qui a fait fortune dans les centres commerciaux constitue autour de son protégé une petite cellule composée de Jean Peyrelevade, ancien patron du Crédit Lyonnais qui suivit François Bayrou en 2007 après avoir commencé sa carrière à Matignon chez Pierre Mauroy, et de l’ancien banquier Henri Moulard, le président de Truffle Capital, fonds d’investissement qui fit naître notamment Carmat, la société de recherche sur le cœur artificiel. Ces hommes d’âge respectable à la vie bien remplie se sont entichés du jeunot. Ils veulent publier un texte : la vision d’Emmanuel Macron, sa position au-dessus des clivages, ses propositions… Le document est destiné à être soumis à la signature de ses soutiens, anciens ou nouveaux, avec pour objectif majeur d’établir son poids politique. Henry Hermand s’est irrité qu’on le dise isolé, ne représentant que lui-même, qu’on l’attaque sans cesse sans que des porte-flingues répondent… Y compris quand les projectiles émanent de tireurs isolés comme Gérard Filoche. Ah, Filoche ! Son meilleur ennemi autoproclamé. L’ancien inspecteur du travail, figure médiatique de la gauche du PS, pense « se refaire la cerise » en tapant comme un sourd sur le ministre de l’Économie. Sans le vouloir, il serait partiellement à l’origine d’En Marche ! Un comble ! Fin septembre 2015, il a lancé une pétition sur Internet, via un site au nom explicite : macron-demission.fr. L’attaque fait bondir Hermand.

    « Tes contempteurs sont en train de se compter, il faut réagir ! », explique-t-il à son poulain. Et il prend les choses en mains. « Nous avons travaillé pendant trois mois. Cela devait être le premier stade de son éventuelle préparation de candidature », raconte-t-il. Las, les attentats du 13 novembre 2015 rebattent l’agenda. Impossible de dévoiler une telle initiative individuelle quand la priorité est l’unité autour du président de la République. Dans ce laps de temps, Emmanuel Macron va, après réflexion, inverser la stratégie proposée par Hermand. Au lieu que des soutiens fassent appel à lui, il fera appel à des soutiens en trouvant ces Français qui, dans les sondages, disent l’appuyer. Ils devraient être assez nombreux, vu sa cote. Le ministre de l’Économie y réfléchit avec son vieil ami mais aussi avec d’autres. Plusieurs petits groupes opèrent autour de lui, complémentaires. Depuis son arrivée à Bercy, il anime dans son appartement du ministère des dîners secrets avec les chercheurs de centre gauche qui comptent dans Paris, parfois des invités de droite, diverses personnalités…

    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-emmanuel-macron-organise-en-catimini-debut-ascension-presidentielle-macron-president-inattendu-3051613.html#mUwP9EiBYsFZZD17.9

  33. Jean-Louis BACQUÉ
    Posted 21 mai 2017 at 13:24 | Permalien

    Pour assurer la promotion aussi rapide d’un jeune homme bien mis, affable, souriant, d’un abord sympathique, mais aussi cynique, transparent-obscur, ambitieux, le parfait portrait de l’acteur en scène politique, il faut des forces autrement plus puissantes qu’un banquier.

    Il y faut aussi la neutralité bienveillante ou la détermination active de ce qu’on pourrait appeler la main aveugle du Marché représentée par l’Association des Prédateurs Financiers & Spéculateurs Bancaires au sein des « Maîtres du Monde Mondialisé Néolibéral », et ça, c’est un autre gabarit.

    Il y a sur le net une analyse « du coup d’État » qui mérite d’être examinée, éventuellement critiquée, et complétée:

    http://www.brujitafr.fr/2017/04/france-autopsie-d-un-coup-d-etat.html

  34. Pro-Filoche
    Posted 21 mai 2017 at 16:32 | Permalien

    Alerte : dans la circonscription d’Hénin-Beaumont, la gauche est totalement morcelée alors que MLP risque de gagner. Il y a en effet le député PS sortant, une candidate EELV, un candidat PC et une candidat FI.

    Oui, la FI, le parti de Jean-Luc Mélenchon qui n’apporte strictement rien à la gauche à part de la division.

  35. Posted 21 mai 2017 at 18:01 | Permalien

    Bonjour Monsieur Filoche,

    Au 1er tour de la présidentielle, quand Macron fut en tête et le FN, en second, de nouveau, le sempiternel discours  » barrer la route » à MLP en votant pour Macron s’est imposé. J’ai introduit ce préambule à dessein afin que vous sachiez que mon souhait est que nous soyons nombreux à user de ce consensus national qui né à chaque fois que le Front agite les consciences pour voter contre lui et, ainsi, l’éloigner du pouvoir , mais cette fois-ci à l’égard de la nouvelle présidence.

    Macron, sa politique à venir et sa gouvernance, certes, très loin de ressembler à l’extrême droite, est pour moi un autre risque. Par conséquent, il ne me reste plus que les législatives pour que l’hémicycle soit le lieu où les valeurs de la gauche, la vraie, s’imposent et se traduisent par des actes de solidarité et de progrès partagé par tous.

    Les intentions de vote de nombre de nos compatriotes nourrissent déjà les sondages et ces derniers annoncent encore d’autres victoires possibles, mais pas la mienne, pas la nôtre. Prenons pour la première fois au sérieux ce triste dénouement, soyons majoritaire et, par affinité, votons pour nos partis de gauche respectifs : FI, EELV, PCF et PS pour ce qu’il en reste ( hors les égarés sous l’étiquette « majorité présidentielle » ).

    S’il vous plait, vous êtes populaire sur les réseaux sociaux, lancez cet appel et concourons tous à obtenir, cette fois-ci, un meilleur dénouement.

    Très cordialement

    Charles Palouzie
    Bruxelles

    charles.palouzie@skynet.be

  36. Posted 21 mai 2017 at 18:10 | Permalien

    la gauche folle est divisée en 3 ou 4 ou 5 ou 6 selon les cas
    les dirigeants mériteraient un blâme général à commencer par ceux de FI qui ont poussé cette situation au maximum
    le desastre va avoir lieu, a nouveau
    on dirait qu’ils s’en moquent ils ne veulent plus etre élus mais seulement ramasser 1,79 euros par voix

  37. Posted 21 mai 2017 at 20:18 | Permalien

    PS, LR : le choix pour les législatives La composition du gouvernement NDDL, premier défi de Hulot
    Les ambitions des hollandais passent à la moulinette LREM
    Jean-Jérôme Bertolus Jean-Jérôme Bertolus 21 mai 2017 à 15h25

    Les fidèles de François Hollande comptaient peser dans la future Assemblée. Et s’engager ensuite pleinement dans la bataille pour la direction du PS. Aujourd’hui chacun lutte pour sa survie, en ordre dispersé

    Stéphane Le Foll, Marisol Touraine, Christian Eckert, Marie-Arlette CarlottiStéphane Le Foll, Marisol Touraine, Christian Eckert, Marie-Arlette Carlotti © Sipa Press
    Dans le JDD, le Premier ministre Edouard Philippe affirme que « le système partisan français était dans une impasse ». Il souligne que son but est de « donner une majorité » au président Emmanuel Macron en faisant « campagne pour les candidats qui partagent cet objectif ».
    Au lendemain du premier tour de la présidentielle, « l’appel des 160 », était censé montrer le cap et faire étalage d’une puissance de feu intacte malgré le crash de Benoît Hamon : 160 anciens ministres, parlementaires, élus locaux, essentiellement des fidèles de François Hollande, appelaient à voter « sans ambiguïté » Emmanuel Macron, tout en défendant l’avenir de la social-démocratie. Objectif : peser sur le candidat d’En Marche !, pour peser ensuite dans la future Assemblée et finalement au prochain congrès du PS.
    Las, la reconquista a été pulvérisée par la blitzkreig d’Emmanuel Macron. La perspective d’un groupe socialiste puissant, autonome mais ancré dans la majorité

  38. Posted 21 mai 2017 at 20:40 | Permalien

    « les dirigeants mériteraient un blâme général à commencer par ceux de FI »
    Non, « pas à commencer par ceux de FI ». Ils sont tous à égalité, y compris ceux du PS qui investissent des candidats qui sont des soutiens affirmés à Macron (Gironde 9° par exemple).

  39. Jean-Louis BACQUÉ
    Posted 21 mai 2017 at 20:41 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    Pourquoi le commentaire ci-dessous n’a-t-il pas été publié ? Une censure autoritaire augure mal de votre sens démocratique du débat?

    Merci d’une réponse.
    ____________________________________________
    38 Jean-Louis BACQUÉ Posted 21 mai 2017 at 19:19 | Permalien

    Votre commentaire est soumis aux modérateurs.

    Vous dites :
    « la gauche folle est divisée en 3 ou 4 ou 5 ou 6 selon les cas », la gauche n’est pas folle, les fous sont ceux qui ont cru en 2012 que la gauche était à Gauche, on a vu ce que ça a donné, une grande partie d’entre eux se retrouvent dans un « mouliné Droite « gauche » et divers qui ne savent pas [ou qui ne savent plus] ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont été  »
    Si vous ne savez qui prépare mieux l’avenir en commun, votez pour celui de votre choix, vous pourrez, au second tour, voter pour le plus unitaire qui s’est égaré sur le chemin, quelqu’un qui a un programme à la place du mantra « unité, unité, unité ». Question: pour quoi faire ?
    ______________________________________________

  40. Pro-Filoche
    Posted 21 mai 2017 at 21:46 | Permalien

    Qu’est donc la FI, si ce n’est le parti de Jean-Luc Mélenchon ?
    Comment ne pas voir chaque investiture d’un candidat FI face à un PC (parfois sortant) comme un règlement de comptes ?

    Les 11 et 18 juin, il faut voter pour le candidat de gauche qui votera contre toutes les lois Macron et qui est le mieux placé à gauche pour l’emporter.

    Chez moi, dans la 18è de Paris, c’est Caroline de Haas (EELV-PCF).

    Dans la 1ère du Doubs, c’est Barbara Romagnan.

    Dans la 5ème du Calvados, c’est Isabelle Attard.

    Dans la 8ème circonscription de Paris, c’est Sandrine Mazetier.

    Etc.

    Vive la Gauche !

  41. Thomas
    Posted 22 mai 2017 at 2:01 | Permalien

    Gérard,

    Je me permets de vous appeler Gérard car je vous sais de Gauche et que je pense que rien n’est jamais perdu.

    Je suis un Insoumis, un anonyme militant qui œuvre actuellement pour la victoire de la France Insoumise et qui souhaites voir triompher les valeurs de Gauche.

    La France Insoumise, malgré sa rigueur programmatique, offre un incroyable espace d’expression de toutes les sensibilités de la Gauche. Bien sûr, l’écosocialisme y est aujourd’hui surreprésenté mais les tendances des militants vont du communisme productiviste aux écologistes décroissant en passant par le républicanisme régalien et bien sur le socialisme et même quelques trotskistes.

    Le désir d’horizontalité du mouvement est si fort que même Mélenchon ne pourra pas s’assoir, après les législatives, sur sa nouvelle base militante et devra inévitablement – car cela fait partie du projet politique même de la FI – instaurer une architecture qui fasse d’abord passer les volontés de la base Insoumise avant celle du National. J’y veillerais comme du lait sur le feu en tout cas.

    Je suis sincèrement persuadé qu’il nous est possible, sur la base de cette matrice, de construire une force unitaire de la « vrai » Gauche dans l’optique d’arriver à notre triomphe en 2022. Mais pour cela, il va falloir que vous nous rejoigniez. Et sans amener avec vous les défauts structurelles du PS qui l’ont amené à foncer droit dans le mur depuis plusieurs années.

    Il vous faut faire deuil du PS, avec toute son histoire, car depuis Mitterand, celui-ci était condamné à se déplacer au centre-droit et à perdre son électorat populaire.
    Mais voyez dans la France Insoumise un nouvel espoir d’une Gauche réunifié derrière une cohérence programmatique qui n’a rien à envié au programme commun.

    La FI n’est rien d’autre qu’une bannière et n’a pas pour vocation à être autre chose qu’un symbole de la non-acceptation de la politique libérale qui nous attend et l’offre d’une alternative de Gauche Humaniste, Social, Républicaine et Écologique.
    Nous ne vous demandons pas de soumission ou même de renoncement mais de faire actes de votre volonté clair de rompre avec les tendances libérales du mouvement que vous allez nécessairement quitter un jour. Autrement dit, la social-démocratie ne peut structurellement plus être alliée à la Gauche, de quelques formes que ce soit. Car elle a perdu toute forme d’assentiment de la part de la classe ouvrière qu’elle a, par trop de fois, trahis.

    Le leadership de Mélenchon est aujourd’hui incontestable et il est aujourd’hui l’homme le mieux placé (malgré ces innombrables défauts) pour représenter la Gauche ; par son charisme, que malheureusement ne possède ni Jadot, ni Hamon ni même Montebourg, et par la sympathie qu’il déclenche dans les classes populaires (ce que plus personne n’avait réussis depuis Marchais) mais (car il y a un mais) ceci n’est pas structurellement un élément fondateur de la FI.

    Je reste bien sur persuadé que Mélenchon restera au cours des 5 ans qui viennent le mieux à même de porter notre programme (même amendé et remanié) aux élections de 2022 mais ce n’est pas une fatalité et il n’est pas impossible qu’émerge une ou des figures capables de le faire mieux que lui.

    Mais vous ne pourrez pas influer sur le devenir de cette force croissante et polymorphe qu’est la France Insoumise si vous y restez étranger.

    Bien sûr, cela veut dire revenir aux racines de votre engagement militant et syndicale, et accepter de redevenir pour l’intelligentsia parisienne un « dangereux râleurs gauchistes qui souhaites faire rouler l’armée rouge sur Paris » car comme toujours le seul unificateur de la Gauche sera la Rue !

    Plus que les accords d’appareils et les postures se sera dans les manifestations qu’organiquement les diverses forces de Gauche intégreront la FI. Sans perdre leurs saveurs propre ni même leurs indépendances mais simplement en acceptant le cri de ralliement d’une opposition radicale à la politique qui sera menée.

    Nous savons tous que Mélenchon (il a des qualités certaines, toutefois) est un repoussoir pour vous et beaucoup de gens au PS. Et oui, sa gouaille, son tempérament et sa certaine « revanchardise » font que vous avez peur de perdre votre indépendance face à un monstre d’égo et d’en être réduit à des rôles subalternes dans l’organisation et la représentativité mais c’est oublier une chose essentielle : Les Insoumis !

    Si vous tendez la main à la base militante du mouvement tout en disant aux équipes du national que votre volonté sincère est de faire parvenir la Gauche et son programme (car ne mentons pas le programme de Hamon s’inspirais en très grande partie de l’Avenir en Commun) au sommet de l’état, alors je vous le dit les Insoumis vous accueillerons à bras ouverts et Mélenchon sera obligé de faire avec vous !

    Pour preuves, sachez que nous avions déjà prévu de vous accueillir avant le premier tour et que nous étions prêt à vous intégrer à tous les organes de la FI (tout en gardant, pour être parfaitement honnête, un œil sur les méthodes employées car aucun d’entre nous ne veux voir se reproduire les égarements démocratiques des confédérations socialistes des Bouches-du-Rhône ou des « Bouche-du-Nord » ) .

    Même aujourd’hui, quand je fais une pétition (que j’ai essayé humoristique et touchante) pour demander à Hamon de nous rejoindre, j’obtiens 500 signatures d’Insoumis en 24 heures !

    https://www.change.org/p/beno%C3%AEt-hamon-allez-beno%C3%AEt-ram%C3%A8ne-ton-cul-lettre-ouverte-d-un-insoumis-%C3%A0-beno%C3%AEt-hamon

    Vraiment, si la volonté hégémonique de la FI existe (et je ne crois pas que cela soit le cas) elle est sur des appareils qui ont été décrédibilisé par 30 ans de copinage avec la social-démocratie et sur des pratiques qui, vous en conviendrez, n’ont pas toujours été démocratique, pas sur les sensibilités politiques ou sur les leaderships.

    Notre mouvement est neuf et beaucoup de ses militants sont, comme moi, très nouveaux en politique. Si vous montrez que vous venez en ami et sans volonté de s’allier au gouvernement en place, nous vous accueillerons avec plaisir et nous pourrons ensemble construire la Gauche de demain.

    Je vous le dit sincèrement avec plusieurs mois d’avance « Si vous venez, on oublie tout ! ». Et croyez-le ou non la formule m’a été soufflée par un proche de Mélenchon.

    Je pense sincèrement, comme vous, que l’union de la Gauche est une condition indispensable de notre refondation et de nos victoires futures mais celle-ci ne peut pas se faire pas des accords d’appareil et doit être faites par et pour la base.

    J’espère que ce long commentaire sera lu par vous et que vous transmettrez mes propos (et ma pétition, si cela le fais rire) à Benoit Hamon.

    Amitiés Insoumises comme on dit chez nous,

    Thomas

  42. Posted 22 mai 2017 at 9:34 | Permalien

    un soutien a Macron ne peut pas être investi par le PS telle est la règle officielle du PS

  43. Posted 22 mai 2017 at 9:40 | Permalien

    comprend rien a votre truc…
    pas de rapport avec 2012 2017 : on le sait hollande a trahi et toute la gauche en paie le prix
    la on essaie à contre courant de gagner aux législatives pour 2017 et 2022 : pourquoi, 5, 6 ou 7 candidats ? c’est bel et bien folie…
    ils veulent pas être élus, ils veulent 1,70 euros par voix,
    ils incarnent l’acceptation de la défaite,
    et c’est follement contradictoire : Melenchon dit avec un mois de retard qu’il veut etre « premier ministre » en installant la division partout,
    il nous a déjà fait perdre le 23 avril, et il recommence en plus caricatural
    a Avignon le 1er mai des militantes FI arboraient une banderole « Mélenchon premier ministre » on rêve, on est en plein délire onirique là,
    alors oui, votez pour le plus unitaire, le plus anti macron,
    unité de la gauche, au moins ça indique un moyen d’en sortir pour ‘
    l’avenir,

  44. Posted 22 mai 2017 at 9:44 | Permalien

    « un soutien a Macron ne peut pas être investi par le PS telle est la règle officielle du PS »

    Sauf qu’en pratique, El Khomry, Savary et tant d’autres soutiennent Macron et ont le logo PS sur leurs affiches.
    Comment voulez vous que les électeurs y comprennent quelque chose ?

  45. Posted 22 mai 2017 at 10:13 | Permalien

    Thomas,
    FI n’incarne aucune rigueur programmatique a nos yeux, D&S, nous défendons un programme » le social au coeur », à nos yeux infiniment plus recherché, plus expérimenté, plus performant
    jamais nous ne « rejoindrons » FI, ce n’est pas notre truc, notre praxis, notre projet,
    nous n’avons aucun examen à passer, aucune leçon à recevoir, rien à faire « ‘oublier »,
    nous ne supportons pas la grossièreté les injures, les mépris, la suffisance de FI sur les réseaux sociaux, (et même ce qui transparait à travers votre lettre polie et léchée) cela nous semble relever d’une secte triomphaliste, comme on en a connu dans les années 70 avec les maoïstes,
    ça ne durera pas à cause de cela ça finira en mille morceaux – malgré ou plutôt à cause de l’autoritarisme qui y règne
    nous sommes pour un grand parti de toute la gauche uni et pluraliste, démocratique avec droit de tendance, tout ce que n’est pas et ne sera jamais « FI »
    on est pas « peuple » on est lutte de classes,
    on n’est pas « insoumis » on est syndiqués
    on est pour l’Europe d’Hugo et de Trotski, pour une Europe sociale et démocratique, pour une Europe des salariés et peuples, pas pour une Europe des banques,
    donc pas pour l’UE, mais pas pour le nationalisme, ni pour le souverainisme
    une de vos candidates dans le Pas de Calais fait campagne « insoumise et patriote », ça on ne le fera jamais
    on préfère un ouvrier allemand qu’un patron français
    nous ne sommes pas nationalistes mais internationalistes, on chante l’internationale et pas seulement la Marseillaise
    notre mouvement est enraciné dans l’histoire du mouvement ouvrier, on n’est pas et on ne veut pas etre « neufs » : sans passé pas d’avenir ! sans bilan du stalinisme et de la social démocratie, pas de programme revolutionnaire
    la social démocratie en crise partout n’est pas morte, et l’unité de la gauche rose rouge verte est indispensable hier, et demain pour gagner
    il n’y aura jamais « d’insurrection civique » sans insurrection sociale,
    la gauche ce n’est pas seulement les estrades et les harangues, c’est d’abord et surtout un maillage de partis, de syndicats, d’associations, d’élus, qu’il faut rassembler dans les entreprises, les bureaux, les quartiers, les territoires, pour cela il faut passer des accord, tricoter des collectifs, faire la part belle au respect des différences et des convergences, tout ce que mlenchon a refuse de faire depuis 18 mois, nous imposant la défaite la déroute, le malheur,

    oui, on pouvait faire accord, à 80 % un texte commun de gouvernement entre Mélenchon et Hamon, c’était possible en le travaillant, je l’ai écris, transmis, JLM a refusé tout accord avec Hamon quand on pouvait encore gagner ensemble,
    le désastre du 23 avril à 20 h est en majeure partie imputable à Mélenchon : c’est une tragédie qu’il a imposé au salariat, à nos frères et soeurs, à notre pays… des millions de gens non nantis non protégés vont être victimes de sa politique, de la déroute
    je me moque du charisme, ni dieu ni césar, ni tribun, on en a tout autant..
    nous sommes contre un parti plébiscitaire vertical, centraliste bonapartiste, nous sommes je le repète pour un parti pluraliste, démocratique unitaire avec droit de tendance
    mais malgré toutes ces différences, oui, nous proposons l’unité pour des actions, pour des campagnes, pour des élections contre les ordonnances Macron, pour défendre le droit du travail, pour nos salaires bruts et nets

  46. Posted 22 mai 2017 at 12:33 | Permalien

    ça c’est sur !

  47. Posted 22 mai 2017 at 12:36 | Permalien

    Bonjour,

    Je vous joins le texte de l’intervention que j’ai faite lors du meeting de Flixecourt (à mi-chemin entre Amiens et Abbeville), en soutien à la candidature de François Ruffin, dans la 1ère circonscription de la Somme, le vendredi 19 mai.

    La salle était pleine, il y avait 300 personnes. Ce qui était une étonnante réussite : la ville compte 3 200 habitants, c’était la fête des voisins et Amiens s’opposait à Reims pour le passage en ligue 1 de football… De surcroît, l’équipe de campagne de Ruffin fait en permanence du porte-à-porte (40 à 60 personnes chaque jour) et était sur les rotules après avoir réuni, quelques jours auparavant, 2000 personnes à Amiens avec le groupe Tryo.

    Cette intervention me vaudra peut-être d’être exclu du PS, alors que la fédération de la Somme est dirigée par un hamoniste, Philippe Casier. Il m’avait prévenu. C’est un risque que j’avais pris consciemment pour deux raisons.

    La première est que je n’accepte pas que le PS ne présente pas de candidat face à des ministres de Macron, tels que Castaner et Ferrand ou face à Valls qui se réclame de la  » majorité présidentielle » mais, qu’en même temps, il présente une candidate socialiste (et pas n’importe laquelle, Pascale Boistard, la plus vallsiste des vallsistes) contre François Ruffin qui est un symbole de la mobilisation contre le patronat et le seul candidat de gauche qui ait une chance de l’emporter dans la 1ère circonscription de la Somme.

    (…)
    La seconde raison est que, loin de nous marginaliser, cette intervention nous permet, localement, d’avoir une existence politique. J’ai reçu un message hargneux d’un ancien directeur de cabinet de Boistard mais une vingtaine de militants ou anciens militants du PS m’ont remercié (lors du meeting ou après, par mail) de mon intervention.

    Lorsque le Titanic PS se sera fracassé sur l’iceberg du vote pour l’investiture du gouvernement Philippe, nous n’aurons aucune difficulté à rejoindre le ou l’un des canots de sauvetage de la gauche du PS et, qui plus est, avec un certain rapport de force (local là encore). Il faut, me semble-t-il, savoir prendre des risques et faire des pas de côté pour mieux rebondir dans notre combat pour l’unité de toute la gauche.

    Je ne veux pas généraliser ce qui vient de ce passer dans la Somme, de telles possibilités ne sont pas offertes partout.

    Mais je tiens à préciser que François Ruffin m’avait dit que s’il avait invité Gérard Filoche c’était bien sûr pour la réussite de son meeting (Leila Chaibi, Isabelle Attard et Pouria Hamirshahi étaient ses autres invités), mais aussi parce qu’il se rendait compte que de nombreux syndicalistes qui étaient enthousiastes lors de ses interventions contre la loi El Khomri, le mettaient maintenant dans le même sac que l’ensemble du PS.

    Gérard n’a pas pu venir pour un problème de calendrier, Ruffin avait changé la date de son meeting et Gérard s’était engagé à venir soutenir notre camarade Philippe Batoux. J’avais imprimé à 250 exemplaires le message qu’il adressait aux participants de la réunion débat. François Ruffin l’a fait distribuer à l’entrée de la salle et a expliqué la raison de son absence.

    Amicalement,

    JJ

  48. Posted 22 mai 2017 at 17:35 | Permalien

    C’est vraiment du grand n’importe quoi un peu partout
    Gironde/9° 13 candidats
    Donc Savary, soutien de Macron de la 1° heure, investi par le PS
    et un candidat EM
    Plus un PC, un FI, deux écologistes, un LO, 3 extrème droite (UPR, FN, DLF) plus encore quelques autres.
    Gironde/12°, 11 candidats
    Pour la première fois en 70 ans (je pense), pas de candidat du PC qui a préféré faire un geste pour essayer de sauver une autre circonscription voisine, un FI, un LO, un PS, un PS-EELV, un EM, 3 extrême-droite aussi, et quelques autres.

  49. Emilien
    Posted 22 mai 2017 at 18:21 | Permalien

    Le bonjour,

    Outre le fait que je ne vois toujours pas mon dernier commentaire apparaître (et qui paraîtra, que ce soit ici ou ailleurs) , je tiens à revenir sur quelques points aperçus plus haut.

    « on est pour l’Europe d’Hugo et de Trotski, pour une Europe sociale et démocratique, pour une Europe des salariés et peuples, pas pour une Europe des banques,
    donc pas pour l’UE, mais pas pour le nationalisme, ni pour le souverainisme »
    Hors Fi, les seules propositions qui nous ont été faites sont soit une sortie de l’UE sans avenir, soit un maintien dans l’UE au service de l’Allemagne. La FI a été la seule à proposer deux alternatives différentes et intéressantes. Soit une renégociations des traités pour enfin avoir la main sur notre avenir, soit une sortie de l’UE pour reconstruire une nouvelle force avec des pays désireux d’un avenir meilleur, à savoir l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce et il n’est pas nécessaire de s’arrêter aux frontières de la-dite UE. D’autre part, j’aimerais que vous m’expliquiez en quoi la FI défend une Europe des banques là où c’est justement un argument de rejet de l’UE actuelle.

    « nous ne sommes pas nationalistes mais internationalistes, on chante l’internationale et pas seulement la Marseillaise »
    C’est justement parce qu’on ouvre nos bras que l’internationale, malheureusement bien trop connotée aujourd’hui, n’est plus chantée. La marseillaise reste plus représentative. Je le déplore, mais c’est un fait.

    « on n’est pas « insoumis » on est syndiqués »
    L’un n’empêche pas l’autre et l’un n’est pas exclusif de l’autre.

    « la social démocratie en crise partout n’est pas morte, et l’unité de la gauche rose rouge verte est indispensable hier, et demain pour gagner »
    La réalité, c’est que cette palette de couleurs est complètement diluée. Le PS a des fuites irréparables à tribord et il vous reste peu de temps pour sauter dans les canots de sauvetage.

    « oui, on pouvait faire accord, à 80 % un texte commun de gouvernement entre Mélenchon et Hamon, c’était possible en le travaillant, je l’ai écris, transmis, JLM a refusé tout accord avec Hamon quand on pouvait encore gagner ensemble »
    Si Mélenchon et Hamon avaient composé une tambouille arrangeante, et donc fait une entorse à ce que propose le programme de la FI, mon vote se serait probablement reporté sur Poutou. Je doute être le seul dans ce cas.

    « le désastre du 23 avril à 20 h est en majeure partie imputable à Mélenchon : c’est une tragédie qu’il a imposé au salariat, à nos frères et soeurs, à notre pays… des millions de gens non nantis non protégés vont être victimes de sa politique, de la déroute »
    Et une couche de plus. C’est ton point de vue. Ce n’est pas le mien. On pourrait débattre longtemps pour savoir à qui imputer la faute, mais ce qui est sûr, c’est que ce genre d’agression ne sert en rien ton propos. Au contraire, il contribue à justifier, entretenir, creuser, un fossé qu’une poignée d’encartés refuse de sauter pour des raisons bien différentes du sens commun.

    Je te le répète: se raccrocher à un passé moribond ne t’apportera rien de bon. Regarde plutôt vers l’avenir. Un avenir porté par la créativité, l’humanisme et le bon sens.

    En espérant voir mon commentaire publié, cette fois.

  50. Posted 22 mai 2017 at 20:27 | Permalien

    1°) faux, le long debat public enregistré entre Thomas Piketty et Jacques genereux en mars dans le II° arrdt a bien montre l’accord possible sur l’Europe,
    2°) j’avais rédigé un projet de partie « europe » a un accord commun compatible, (cf sur ce blog vers le 25 avril)
    3°) réponse a cote sur marseillaise, nationalisme, syndiqué etc.. jamais nous ne romprons avec cette culture internationaliste, nous la défendrons becs et ongles et la ferons gagner
    4°) rien n’est dilué sauf si tu en decides ainsi, rose rouge vert, on sait que c’est la gauche
    5°) oui c’est vrai 50 000 sectaires dans ton genre n’auraient pas voulu ni suivi un accord, mais 2 à 3 millions seraient venus voter avec enthousiasme on a les preuves dans un sondage qui donne 93 % pour l’unité chez les hamonistes 71 % chez les mélenchonistes et 78 % quand il sont mêlés
    6°) je te le repete se raccrocher à une secte plébiscitaire verticale, centralisée échouera, seuls les partis democratiques pluralistes ont un avenir, combien allez vous avoir de deputés ? un ou deux ou trois ? ou quatre sur les 5 à 47 deputes possibles a gauche ça fera peu, et on sera tous dans la défaite, regarde ensuite plutôt vers l’unité, l’avenir, la gauche plurielle et associée

  51. Emilien
    Posted 22 mai 2017 at 21:26 | Permalien

    Regarde plutôt du coté de Marie-Georges Buffet ou de Gilles Poux qui, au PCF, ont su tourner la page sans pour autant renier leur passé. Regarde plutôt du coté de personnes comme Natacha Polony qui, malgré une tendance plutôt centre droite jusque là , a eu l’honnêteté d’aller participer à la construction du programme (c’était ouvert à tous, même au PS) pour se rendre compte qu’une autre gauche est possible. Certains ont eu l’intelligence de suivre le mouvement malgré les vieux rhumatismes qui grippent la mécanique. D’autres sont les vieux rhumatismes en question.

    Et puis, non, il n’y avait pas d’accord possible, parce que ce programme représente un an de travail et que ce n’est pas un mois avant les élections qu’on change les règles. J’ai lu ton remaniement de programme et, si on met de coté un revenu universel qui n’a rien d’universel puisqu’il ne s’adresse qu’aux 18-25 ans, je le trouve nettement plus proche de celui de la FI que de celui du PS. Comme quoi, hein.

    Mais je me rends bien compte que je me fatigue pour rien. On n’a définitivement pas le même point de vue. Je suis déçu de cet entêtement mal placé qui ne ressemble pas au Filoche de mon souvenir. Continue de jeter la faute sur les autres. Continue de traité la FI de sectaire. Continue de croire à tes chimères. Je te souhaite bonne continuation dans ta démarche au sein d’un parti socialiste déserté par les traîtres opportunistes.

  52. Posted 22 mai 2017 at 23:23 | Permalien

    mais non, ce programme, il représente bien plus : plus 24 ans de travail, celui de D&S, il a garde certains aspects sociaux, qu’il a appris a notre contact,
    et la ou c’est mauvais, ça ne vient pas de nous ce sont ses glissements opportunistes, sur l’Europe, le nationalisme, le peuple, la marseillaise, le patriotisme,
    et le discours est idéaliste sur les lumières, pas marxiste ni matérialiste

  53. Posted 22 mai 2017 at 23:27 | Permalien

    marisol touraine, exclue en 37 sommée de retirer le sigle PS
    pareil dans le 18 ° avec Myriam El Khomri

  54. Posted 23 mai 2017 at 7:47 | Permalien

    Et Savary pro-Macron investi officiellement par le PS, il devient quoi ?

  55. Posted 23 mai 2017 at 11:44 | Permalien

    Merci Jean Jacques pour cette analyse que je partage globalement.
    Je reviens moi même d’un meeting de soutien à Hubert Wulfranc sur ma circonscription. Plus de 200 personnes et une belle tribune avec EELV, Ensemble, France Insoumise, Sotteville à gauche vraiment, GDS.
    Je ne peux vous joindre ma déclaration car je ne l’ai pas écrite. J’ai développé 3 points :
    1 – la lutte contre la loi El Khomri et les ordonnances et l’inconséquence de la deputée PS sortante qui a soutenu la loi el Khomri, qui a soutenu Hamon qui demandait son abrogation et qui ne dit plus rien si ce n’est qu’elle sera vigilante et constructive. La nécessité d’une cohérence avec le social au coeur
    2 – la nécessité de se doter d’un pôle financier public
    3 – la nécessité que l’unité construite derrière la candidature de Hubert Wulfranc se prolonge en une gauche rose, rouge, verte

    Sur mon face book, un texte plus complet que j’ai envoyé aux hamonistes et autres camarades de la gauche du PS sur le département.

    jc

  56. CIPRUT
    Posted 25 mai 2017 at 21:16 | Permalien

    Je ne suis membre d’aucun parti,mais j’ai suivi attentivement la campagne. J’étais partisan de la primaire des gauches, au moment de son lancement par Wievorka, LeBras et Piketty si je m’en souviens.
    Je sympathise avec la colère et le désespoir de Filoche de voir cette (rare) occasion gâchée. Je tiens à corriger néanmoins son affirmation qu’il aurait été seul à marteler Hamon président, JLM premier ministre. Je l’ai fait de l’extérieur sur Facebook et ailleurs. Simplement, militant inconnu de Filoche, il ne l’a même pas su.
    Allez, le combat continuera mais la bataille est perdue.

  57. Posted 25 mai 2017 at 22:07 | Permalien

    merci,
    c’est vrai, je n’ai pas été le seul,
    D&S
    ça encourage quand meme !!!
    venez a d&s
    venez a rgds

  58. Mickaël
    Posted 25 mai 2017 at 22:28 | Permalien

    Bonjour cher Gérard Filoche.

    Je tiens à commencer par dire que j’étais l’un de vos soutien lorsque vous avez annoncé votre candidature à la primaire du PS. N’étant pas membre du PS, pas militant ou quoi que ce soit, j’ai adhéré à votre programme, vous ayant découvert avec la lutte contre la loi Travail.

    J’ai parlé de vous, convaincu des gens de s’intéresser de plus près à vous. Et puis ô scandale vous avez été trahi par le bureau national du Parti Socialiste qui ne voulait pas de vous. Je vous portais en haute estime, car vous représentiez le vrai PS, celui de Jaurès.

    Vous voyant hors course je me suis alors intéressé au programme de la France Insoumise, très proche, et même plus abouti à mon goût. Ce n’est pas un leader que je recherchait mais des idées, et voir un projet de société en adéquation avec mes convictions était formidable.

    Par la suite j’ai appris votre ralliement à Arnaud Montebourg, un homme pro-nucélaire (celui-ci étant voué à disparaître faute de réserves d’uranium, épuisées dans 100 ans). J’ai été troublé. La primaire du PS me semblant être une arnaque faite pour porter Valls au pouvoir je vous mets de côté.

    La primaire révèle des candidats, Hamon semble très vite le choix logique même si son programme ne reste qu’au stade de l’ébauche (quelques « hashtags » avec une phrase explicative par mesure). Ayant regardé son programme je ne peux y adhérer, la vision du rapport de force au niveau européen de Hamon me semblant trop faible.

    De plus, son très faible score trouve une raison dans le fait qu’il a plus parlé des robots que des délocalisations. Les milieux enseignants et ouvriers, réunis, permettent à un candidat de gauche de gagner. Or, en mettant cet aspect de côté il a perdu de facto des électeurs. Je ne l’ai pas entendu s’opposer à la loi Debré de 58 qui permet aux écoles privées d’être financées par l’Etat, point de lutte central pour moi.

    J’en renvient au concret. Pour moi vous occultez des morceaux expliquant l’échec de cette union.

    Tout d’abord vous mentionnez la nom prise de décision de Hamon de faire un geste le 29 janvier. Mais dans le cadre des médias cela a fait perdre deux semaines de campagne à tout le monde ! Ce silence laissant la France Insoumise seule face aux médias, qui l’ont attaquée pendant deux semaines « quand vous ralliez vous ? » « à quand un accord ? » … On a perdu du temps, et les sondages, dont le taux de redressement n’est pas donné, laissaient entendre que Mélenchon était descendu à 9%. Outre l’aspect contestable qu’ont les sondages, ils apparaissaient comme moyen de déstabilisation envers un candidat haï par le système…

    On nous a donc demandé d’aller vers quelqu’un de plus modéré (comme d’habitude). Vous occultez le fait que le PS est détesté par tous ceux qui ont lutté contre la loi El Khomri. Et Hamon, de part son manque de charisme, n’incarne en rien la force de progrès social. Les français sont blasés, en colère, ils cherchent donc quelqu’un qui expriment cette colère.

    Vous occultez l’attitude de Hamon et Jadot, agressant sans cesse JLM quand l’élection leur a paru perdue. L’Alba, le « pro-poutine », tout cela ils étaient conscient que c’étaient des sottises, mais ils ont poursuivis, tirant plus sur leur camp que sur Macron.

    Cette haine a été perçue. Vous parlez de 2,4 millions de socialistes se reportant vers JLM. Mais combien l’ont fait à cause de ces attaques ? De cette violation du pacte de « non-agression » ? J’en ai vu des « hammonistes » s’interrogeant sur ces pratiques.

    Une autre chose m’a laissé perplexe. Lors de son meeting à Rennes, Hamon a laissé la parole à Nathalie Appérée, la maire de Rennes. Cette pro-Loi Travail qui nous a bloqué le centre-ville et conjointement avec le préfet, nous a matraqué, refusant d’écouter les opposants se présentant au conseil municipal. Pourquoi cette exposition ? Certes on est à Rennes, mais quand on voit les positions du candidats, comment cette entente est possible ?!! (après Jadot a mené un discours anti-Mélenchon primaire devant deux fois mois de personnes qu’avaient réuni Mélenchon à Rennes, la dynamique d’effondrement de Hamon ne s’est pas faite à l’isoloir).

    Cela me pousse à aborder les « têtes » qu’auraient réclamé la France Insoumise. Et bien oui, on a voulu une clarification. Le parti de Hamon et le votre étant minoritaire au PS, il fallait être sûrs que les « libéraux-socialistes » ne récupèrent pas une victoire de Hamon pour garder leur poste et bloquer son programme. La campagne législative nous donne raison. Le programme de Hamon (ses mesures phares) ont disparues.

    Le peuple de gauche ne veut plus des libéraux, et Hamon s’est refusé à les refouler pour rester dans le cadre d’un parti qui est mort aux yeux des gens.

    Hamon n’est pas un « social-traître ». Mais sa position est apparue très ambiguë …

    Cela me pousse à aborder l’idée d’un programme commun… L’avenir en commun était déjà prêt avant la « primaire de la gauche ». Un programme très construit (par des citoyens), fédérateur. Celui-ci aurait dû être abandonné pour des accords avec Jadot ? Le mec qui veut sauver les postes de ses copains ? Avec Hamon, qui représente le parti traître ? Je connais énormément d’insoumis, en cas d’alliance, ils votaient plus NPA que pour l’alliance (et c’est mon cas).

    Faire disparaître un grand programme pour des alliances de coin de table est illusoire. Car NON. JLM + Hamon n’est pas égal à la victoire. En aucun cas. L’abstention aurait grimpé. Ignorer ce point là est stupide…

    Tant de choses non dites dans votre propos. C’est intéressant, mais évidemment un point de vue. Et vous n’êtes pas omniscient… Tout n’est pas dit. Et malgré le fait que vous mettiez en cause les deux candidats, JLM parait le gros responsable à travers la lecture de votre billet.

    Par exemple, l’alliance Hamon-Jadot, annoncée au JT de France 2, avant que JLM ne soit dans l’emission politique. Cela a représenté un trac-nard sans nom, lui mettre la pression avant une émission où les journalistes avaient déjà prévu de faire cette annonce. Quelle honte. Sous les bons mots il s’agissait de lui tordre le bras. Pourquoi lui derrière Hamon ? Et pas l’inverse ?

    Pour finir j’aimerais mentionner le mouvement que veut lancer Hamon. Celui-ci veut encore plus diviser la gauche. Juste pour pouvoir être le chef. Il fait ce que Mélenchon a fait il y a 9 ans, mais sans quitter le PS. Pourquoi ? Hidalgo et Taubira lancent elles aussi leur mouvement … Aubry dit que le salut passe par le PS alors que celui-ci est dans un état végétatif (même s’il fera un meilleur score aux legislatives) ses contradictions le tueront à petit feu.

    Je vous respecte. De par votre ancienne profession et toutes vos qualités. Mais aujourd’hui je m’interroge sur vos motivations. Le peuple a parlé. Il ne veut plus du PS. Hollande l’a détruit. Il faut passer à autre chose. Et vous vous y refusez, comme pris dans les toiles de l’ancien système partisan (qui évolue).

    Avec toute mon amitié,

    Mickaël

  59. Posted 25 mai 2017 at 22:54 | Permalien

    le peuple a pas parlé du tout, les 6,5 et 19 % c’est le meme électorat, des millions ont vote JLM malgré JLm, des millions n’ont pas vote a cause de JLM, sans accord politique sans unité la victoire était impossible,
    l’unité elle était possible, le programme était « voisin »
    c’est le passé, c’est foutu, fini, on est battus, a cause de la division et des diviseurs
    ça va être pire les 11 et 18 juin
    ca ne va s’arrêter que quand la division et le sectarisme auront été eradiques
    : http://www.regards.fr/web/article/gerard-filoche-il-faut-menacer-d-occuper-les-entreprises

  60. Mickaël
    Posted 25 mai 2017 at 23:40 | Permalien

    Merci pour cette réponse rapide.. Vous savez j’ai moi même essayé de faire avancer des discussion de faire réfléchir des gens. Mais ceux-ci peuvent rester cramponné à leur champion. Je l’admet je suis un fana de l’avenir en commun, mais le leader, ON S’EN COGNE !

    En cela je rejoint les propos de votre interview. C’est la LUTTE qui nous ferra gagner. On discutera, ensemble, dans la rue, dans les entreprises, partout !

    Macron veut péter le code du travail, la fonction publique, mais aussi l’école, nos retraites…. Tout est aligné pour rendre les gens furax.

    Après la division est humaine, on est buté borné… Mais comment les humains s’enrichissent-ils ? Par le débat. Et ainsi avec le temps les idées bougent on réfléchit et on va vers la victoire.

    Ce qui nous plombe c’est les politiques. Ces gens qui veulent les sous et des postes. Les gens veulent se battre. Quand je vois les abstentionnistes, je sais vers quoi ils vont. Les jeunes ils veulent l’écosocialisme. Si on veut survivre c’est le seul modèle qui compte. La baisse du temps de Travail est indéniablement inévitable…

    Vous voyez depuis la fin de la présidentielle je réfléchis beaucoup … Je me demande si la vraie gauche aura assez de députés ne serait-ce que pour une motion de censure (même si la lutte sera plus forte que cela), humilier les libéraux sur le terrain public serait somptueux. Comme vous je ne pense pas que Macron finira les 5 ans…

    J’attends la lutte. Elle sera dure. On sera frappés, humiliés… Je crains des morts dans les manifs… Le ton monte tellement…

    Œuvrons tous ensemble. La lutte sera libératrice, elle l’a toujours été.

    PS: J’aimerais votre avis sur l’attitude de Jadot, et cette volonté de tirer contre son propre camp… Celle-ci m’a semblé particulièrement destructrice (pour tout le monde)

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