Intervention au Bn du dimanche 18 h le 18 juin 17 Voter contre la confiance au gouvernement Macron-Philippe

Quelques mots pour ne pas laisser ce BN avec si peu de participants se terminer avant d’être commencé.

1°) D’abord sur le sens de cette défaite mécanique du point de vue institutionnel. Ce ne sont pas les électeurs ni leur prétendue « fatigue » qui est en cause pour expliquer l’abstention de 57 %. Ce sont des institutions caricaturales  qui donnent à croire qu’une fois l’élection présidentielle tranchée tout est tranché. Une fois le roi élu, plus rien ne compte, et même pas les députés, avec ce calendrier en cascade les législatives sont dépouillées de tout enjeu politique réel. C’est une campagne où on ne peut plus parler sur le fond mais seulement de manœuvres : donner une majorité, corriger une majorité, partager une majorité… alors évidemment les électeurs fuient peu à peu, d’un scrutin à l’autre.  C’est une preuve de plus, ces 57 %, qu’il faut changer la V° république épuisée et marcher vers une VI° République parlementaire. C’est dramatique d’avoir un « roi » élu avec, combien, 11 à 14 % des Français, avec  16 % de voix réelles, et les autres voix par défaut, et ce meme « roi » atteint des 62 % puis une majorité artificielle de 75 %, alors qu’il est minoritaire. Il faut dénoncer cette majorité artificielle qui ne lui donne pas en plus le droit de boycotter son propre parlement en faisant des ordonnances qui, de surcroit, sont restées secrètes et hors débat électoral. On est dans une caricature anti démocratique.

2°) Sur ces ordonnances, vient de percer l’idée que les plans sociaux seraient fixés a un seuil de 30 salaries licenciés au lieu de 10 salariés licencies. C’est sorti comme ça en douce, toujours sans débat, et si c’est vrai, c’est un recul énorme de plus. Macron, c’est monsieur chômage facile.

Ce sera des centaines de milliers de futurs chômeurs encore moins protégés, de futurs licenciés sans droits, et sans compensation. Et ensuite comme chômeurs, ils seront encore matraqués avec le seul choix, entre deux emplois a salaire plus bas ou a distance plus grande. On pourrait ce soir, matraquer cela, sur les plateaux télévisions, car il vaut mieux, déjà aborder le fond, la casse du travail, la casse des droits, l’arbitraire des entreprises, la toute puissance patronale, le malheur des salariés, qui va résulter du nouveau pouvoir. Macron veut une société sans statuts, arbitraire et autoritaire, nous voulons une société solidaire et protectrice. Nous défendrons aussi le salaire brut contre la suppression qu’il veut en faire. Ca tranche une fois de plus la nature du Macronisme, de droite, et extrême, thatchérien, c’est bien lui qui a dit aux Britanniques sur la BBC : « vous avez la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

3°) Je ferais aussi remarquer que quand le Parti socialiste recule toute la gauche recule. Car l’électorat de gauche est le même pour tous. Ca tranche la question de la nature de France insoumise. Nos électeurs se sont montrés complémentaires, et se sont reportés sur les uns et les autres. Ca tranche aussi la question de l’unité de la gauche, encore et encore. Pour un groupe ou un intergroupe parlementaire, rose rouge vert, unitaire, indépendant anti Macron, la première question sera fondatrice et re-fondatrice : voter contre la confiance au gouvernement Macron-Philippe. La gauche se reconstruira ainsi dans le débat et dans l’union contre Macron.

 

 

55 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 19 juin 2017 at 16:05 | Permalien

    Si tu t’imagines que les députés « socialistes » vont voter contre la confiance à Macron, tu te fous le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Si tu ne me censures pas, je fais le pari, ici, qie la majorité des « socialistes » va voter la confiance au gouvernement de celui que tu présentes comme pire que Thatcher. Comme tu dis, la preuve du pudding, c’est qu’on le mange.

    PS : je suis tellement sûr de moi que je promets par la même occasion que si je gagne mon pari, je ne viendrais plus t’embêter sur ce blog (puisque tu ne supportes aucune contradiction).

  2. pacifiste
    Posted 19 juin 2017 at 19:02 | Permalien

    Entre 2 réunions du front social et autres coordinations en marge des saints-dicats léthargiques, il faut se relaxer…
    Si colorier des mandalas tibétains vous énerve il vous reste une autre solution; regarder les très nombreux reportages YOUTUBE sur la construction des ponts de Kertch (2 ou 3 par jour)…
    Voilà un truc qui avance et qui sera utile…
    Comme tous les délicieux petits démocrates européens je n’aime pas Poutine qui est un mec de droite autoritaire au service du capital. MAIS, cependant et toutefois, le chantier des 4 ponts de KERTCH, 20km, voie ferrée, Autoroute, gazoduc et LHT, prouve que POUTINE veut la paix. Ce n’est bien sûr pas une preuve absolue, mais cela s’ajoute au fait que la fédération de RUSSIE (20 millions de km2) dépense moins que l’ANGLETERRE et l’ARABIE SAOUDITE pour l’armée…
    Alors il serait agréable pour mes pauvres oreilles trop bien informée que le PS cesse siné dié de nous embrigader dans une poutinophobie paranoïaque, hystérique et mensongère… Cela serait conforme à l’attitude admirable de Jean JAURES !!!

  3. Posted 20 juin 2017 at 7:44 | Permalien

    Bonjour
    La mesure cachée du remplacement des cotisations sociales par la csg c’est
    La main mise étendue de Bercy sur les fonds sociaux
    Le passage du droit privé au droit public pour les gerer et donc plus de latitude en la matière
    Casser la participation des syndicats à la gestion des fonds sociaux
    En conclusion
    Un hold-up « légal  »
    Amitié
    Jean TH

  4. Posted 20 juin 2017 at 7:50 | Permalien

    Mais les recettes de la CSG continuent d’alimenter les caisses de la Sécu.
    Ce sont donc toujours les syndicats et le patronat qui participent à la gestion des fonds sociaux.

    Ce n’est pas Bercy qui va verser les allocations familiales, les indemnisations chômage, les pensions et les salaires des soignants ?

    Est- ce que je me trompe ?

    Amitiés

  5. socrate
    Posted 20 juin 2017 at 11:31 | Permalien

    Il faut que le PS clarifie sa position
    c’est URGENT

    Le PS est il dans l’opposition a Macron oui ou non ?

    et ne jouons pas avec les subtiles nuances du genre : pas dans l’opposition systématique etc

    sur l’essentiel du programme casse du code du travail il faut un positionnement clair
    on a attendu 5 ans pour ça….

  6. pacifiste
    Posted 20 juin 2017 at 13:59 | Permalien

    Il parait que dans les accords d’entreprise les patrons pourront ajouter des causes de licenciement, mais, en réalité on ne sait rien.
    Les syndicats ont accepté des négociations secrètes, sans témoin, avec monsieur PHILIPPE…
    Beurk !!!

  7. Posted 20 juin 2017 at 15:37 | Permalien

    c’est faux les syndicats sont soumis a un régime dit de « négociations » ou on leur dit rien

  8. Posted 20 juin 2017 at 15:38 | Permalien

    unanimité au BN, le PS est hors la majorité présidentielle
    et voter donc contre la confiance

  9. Médusa
    Posted 20 juin 2017 at 15:55 | Permalien

    Maintenant qu’ils sont dans l’opposition, les députés PS (du moins la plupart) vont redevenir de gauche – aucun souci sur ce point, on connaît la musique. Les mêmes qui votaient les textes de régression et de déréglementation vont soudainement se redécouvrir une conscience sociale et refuser les ordonnances ! Magie confortable des postures lorsque l’on n’a plus à se salir directement les mains.

    Sinon, le congrès reporté au printemps 2018, c’est vrai ?? Décider de ne rien décider, décaler le débat pour se donner du temps et voir de quel côté penche le vent, c’est ça la ligne ? Inacceptable attentisme !

  10. Posted 20 juin 2017 at 17:07 | Permalien

    Romu Ald · 2 amis en commun
    Gérard , je viens de te voir et t’écouter sur bfm .
    J ai envie de te dire, prends la tête du PS!!!!!
    J’aime · Répondre · 18 juin, 23:39

    Rosita Mia
    Rosita Mia · Ami(e) avec Marc Chapuliot et 7 autres personnes
    Il a raison c’est Hollande le fautif! Pas de politique de gauche alors’qu’il etait elu pour Ca, meme wi on savait que ce n?etait pas le plus virulent!!!
    J’aime · Répondre · 18 juin, 23:52

    Rosita Mia
    Rosita Mia · Ami(e) avec Marc Chapuliot et 7 autres personnes

    Mr Filoche je vous écoute sur BFM et vous expliquez très bien ce que veut faire Macron!!! Que tout le monde vous entende!!!
    J’aime · Répondre · 18 juin, 23:53
    Camel Mekrez

  11. pacifiste
    Posted 20 juin 2017 at 18:36 | Permalien

    Négociations secrètes = base non consultée = non respect de la démocratie entre salariés…
    Il faut refuser cet anti démocratisme qui n’est même pas républicain (res-publica veut dire « chose publique »). D’autre part, la population a le droit d’être informée…

    Les syndicalistes feraient mieux d’aller partout pour préparer les clashes nécessaires!
    + pousser MACRON à la FAUTE en pratiquant la politique de la chaise vide…

  12. Posted 20 juin 2017 at 19:00 | Permalien

    Le PS ne veut pas soutenir le gouvernement d’Edouard Philippe

    16h33 , le 20 juin 2017, modifié à 16h42 , le 20 juin 2017
    Le Bureau national du Parti socialiste a décidé mardi que le groupe PS ne devait pas voter la confiance à Edouard Philippe.
    Jérôme Guedj arrive au Bureau national du Parti socialiste mardi matin.
    Jérôme Guedj arrive au Bureau national du Parti socialiste mardi matin. (Sipa)
    Partager sur :
    C’était le premier bureau national du Parti socialiste depuis la déroute du parti aux législatives. D’environ 290 députés en 2012, le PS est passé à 30 députés, le pire score de son histoire. Après la soupe à la grimace, le PS devait se prononcer sur le vote de la confiance au gouvernement d’Edouard Philippe début juillet. Le bureau national de la direction du PS a donc décidé de proposer samedi au Conseil national, le parlement du parti, de ne pas accorder la confiance au gouvernement Philippe. « Ce qui ressort c’est que le Parti socialiste dans les conditions actuelles ne pourra pas accorder sa confiance au gouvernement, puisqu’il est clairement un parti d’opposition à la politique menée par Emmanuel Macron. Nous souhaitons, j’ai l’impression assez largement, que le vote du Conseil national de samedi puisse le dire clairement et unanimement », a déclaré l’ancien député Sébastien Denaja en sortant de Solférino.

    La formulation proposée par la direction pourrait laisser la porte ouverte à un vote d’abstention des députés. « Il sera proposé que le fait de ne pas participer à la majorité présidentielle se traduise par le non-vote de la confiance », a expliqué l’ex-député Jérôme Guedj. « Il serait bien que le débat de samedi dise qu’on vote contre », a précisé l’ancien frondeur.

    « Donner sa confiance a priori à un gouvernement dont on ne sait rien, c’est difficile »
    Environ quatre-vingts personnes ont participé à ce BN qui a duré plus de quatre heures. Parmi eux, quelques rares anciens ministres de François Hollande comme François Rebsamen, Kader Arif ou François Lamy, mais la plupart n’étaient pas présents à l’instar de Stéphane Le Foll ou Najat Vallaud-Belkacem.

    Les députés PS doivent également débattre mardi après-midi de la question de la confiance à Edouard Philippe. « Donner sa confiance a priori à un gouvernement dont on ne sait rien, c’est difficile. Et de fait nous n’appartenons pas à la majorité. On a perdu beaucoup des nôtres à cause de la République en marche… On n’est pas obligé d’avoir le syndrome de Stockholm! », ironisait lundi un député rescapé, interrogé par l’AFP. Le groupe, dont Olivier Faure briguera à nouveau la présidence, pourrait s’accorder majoritairement sur une position d’ »abstention vigilante ».

    Avant le début du bureau national, les représentants de l’aile gauche du parti, Laurent Baumel, Emmanuel Maurel, François Kalfon, Guillaume Balas, Gérard Filoche, Jérôme Guedj, ont tour à tour à tour plaidé pour voter contre la confiance à Emmanuel Macron. C’est également la position qu’a de nouveau exprimée le nouveau député Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls. « Je veux être une voix forte aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Qui a deux maisons perd la raison. Je sais pourquoi j’ai un mandat, et je ne vais pas commencer à m’inventer des histoires sur le ‘et en même temps’. ‘Je vote la confiance et en même temps je suis contre ça et ça’, c’est inaudible. Moi je suis un député d’opposition et je ne voterai pas la confiance ».

    (avec AFP)

  13. Posted 20 juin 2017 at 19:31 | Permalien

    Cher Jean-Christophe, cher camarade,
    Au moment de ton départ, la gorge un peu nouée par l’émotion, je voudrais te dire un immense merci pour tout ce que tu as fait pour notre famille politique.
    Tu es arrivé par la petite porte, désigné par un Conseil National, sans vote des militants, mais tu as eu la grandeur d’âme de ne pas en prendre ombrage.
    Tu as su rendre discrète la voix du Parti lorsqu’elle aurait pu s’imposer avec force, sur l’interdiction d’une manifestation syndicale, sur la déchéance de nationalité, sur l’inversion de la hiérarchie des normes en droit du travail ou sur le maintien d’un état d’urgence pendant un an et demi.
    Tu as su donner un coup de frein considérable à la formation – malgré une SN formidable et des dispositifs parfaitement rodés, et reconnus par toutes les sensibilités de notre parti. Je salue particulièrement ta décision courageuse de supprimer les universités permanentes qui existaient depuis 25 ans, le gel salutaire des UPN et des UPR… Les demandes des fédérations sont devenues quasi inexistantes… Pour la première fois depuis des années, les formateurs du parti peuvent enfin profiter de leurs W.E.
    Grâce à ton action déterminée et efficace, le nombre d’adhérents a été divisé par 3 en 4 ans. Tu as su notamment laisser partir beaucoup de militants historiques qui se sentaient trahis sans rien faire pour les retenir. Ça demandait le sang froid d’un vrai leader.
    Tu as su éviter soigneusement l’organisation d’états généraux, de discussions de fond, de construction de projets pour l’avenir.
    Point d’orgue de cette démarche humble de renoncement, tu as su courageusement refuser que le PS écrive un programme pour cette présidentielle.
    Tu as multiplié les efforts pour empêcher l’organisation d’une primaire. Malheureusement les statuts ont été les plus forts, mais elle est arrivée suffisamment tard pour qu’on ne puisse par organiser une vraie campagne des présidentielles.
    Tu as soutenu Manuel Valls, envers et contre tout, pour la primaire, alors que des grincheux attendaient une neutralité de notre organisation et que notre base électorale demandait du renouvellement. Choix visionnaire s’il en est.
    Tu as su insuffler une vraie dynamique de l’ensemble de notre organisation autour de notre candidat à la présidentielle et tous nos candidats aux législatives. Tu as su porter des vrais débats au coeur de la campagne, comme le changement de nom de notre parti ou le déménagement de notre maison commune, débats qui ont, je suis sûr, beaucoup éclairé les électeurs qui avaient des choix difficiles à faire au second tour, ou qui hésitaient entre l’un de nos 62 candidats et un « marcheur ».
    Tu as su faire respecter la discipline de notre parti quand des députés déposaient une motion de censure ou que des candidats à la primaire ou à la députation soutenaient, ouvertement ou à demi mot, un candidat d’un autre parti. Ton sens de la démocratie a permis à nos camarades d’être candidats, au choix, comme opposants ou comme représentants de la majorité présidentielle avec le soutien d’Emmanuel Macron, et ça, ça prouve que tu es un grand démocrate.
    Ces 8 %, c’est aussi, cher Jean-Christophe, ta victoire, ton résultat. Cette task force resserrée de 29 députés, c’est ton bilan. Soit en fier et porte le haut, comme une médaille !
    En discutant de tout cela, il y a quelques mois, avec mes camarades, certains m’expliquaient que ce n’était pas de l’incompétence, puisque tu es quelqu’un de brillant, mais une grande stratégie. Si, avant de partir, tu peux nous expliquer quel était, au final, la stratégie, nous, humbles militants, t’en serions infiniment reconnaissants.
    En tous les cas, pour tout cela, et pour bien d’autres choses, Jean-Christophe, merci.
    Merci pour ce moment.

  14. Posted 20 juin 2017 at 19:53 | Permalien

    La Gauche démocratique et sociale, le réseau militant construit dans la foulée de la campagne Filoche2017 et regroupé autour de la revue Démocratie&Socialisme, prendra tout sa place dans les semaines et mois à venir aux mobilisations ainsi qu’aux débats à gauche. Elle propose à tous ses sympathisants de préparer son Conseil national qui se tiendra à Paris les 24 et 25 juin.
    Ce Conseil national est ouvert à 2 représentants par départements, adhérents à GDS. Inscriptions, renseignements : bernard@democratie-socialisme.org

  15. Médusa
    Posted 20 juin 2017 at 20:29 | Permalien

    « Abstention vigilante » = entre-deux !! Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! On sait très bien ce que va faire Macron, aucune excuse à ne pas se mettre d’emblée clairement dans l’opposition !

  16. Posted 20 juin 2017 at 20:39 | Permalien

    c’est le commentaire du journal
    le BN est unanime contre

  17. Gilbert Duroux
    Posted 20 juin 2017 at 23:40 | Permalien

    Ah, les braves gens ! Avant même que les députés votent, j’ai déjà gagné mon pari. Ils ne vont pas voter contre la confiance, ils vont s’abstenir. Comme si on pouvait être à la fois dans la majorité et l’opposition. Quelle lâcheté !
    Ils n’ont toujours pas compris pourquoi le PS est tombé si bas.

  18. Gilbert Duroux
    Posted 20 juin 2017 at 23:43 | Permalien

    Ce n’est pas la position du BN qui compte, c’est celle des députés. On a bien vu avec la politique de Hollande et Valls que les décisions du parti comptent pour du beurre. Ce qui fait qu’on se demande quelle est son utilité.

  19. CRAYENCOUR
    Posted 20 juin 2017 at 23:54 | Permalien

    Carvounas qui, il y a peu, en tant que proche de Valls pourfendait les frondeurs est maintenant de gauche et contre Macron au nom des valeurs de gauche! et on est censé croire ça? Ce n’est que l’attitude traditionnelle du PS qui après avoir trahi lorsqu’il est au pouvoir redevient de gauche lorsque qu’il est dans l’opposition! En tout cas ça n’est pas ça la clarté

  20. Posted 21 juin 2017 at 8:13 | Permalien

    ecoutes, il a evolué bien et m’a l’air sincère il proposait un intergroupe de gauche, et le vote contre la confiance, cela me semble positif

  21. Posted 21 juin 2017 at 8:21 | Permalien

    dans l’ordre, le Bn prend position puis le CN, samedi
    les groupes parlementaires sont statutairement soumis au parti et juridiquement aussi
    par exemple pour le « trésor » du groupe du sénat, son président Didier Guillaume va chez Macron, il emmène au moins 22 deputes sur 110, mais le groupe restera a la fois socialiste et sa continuité juridique reste au PS,
    Valls, Le Foll, etc… essaie de construire un nouveau parti (parti progressiste ?) et de dévoyer en effet assez de députés socialistes pour faire un groupe, ils auraient ainsi un groupe a l’an et un groupe au sénat, pour commencer, mais le vote du CN l’emporte politiquement et juridiquement sur le groupe : combien des lors franchiront la porte de sortie ?
    sur 29 + 8 outremer il y en a 9 qui ont été élus sans REM en face, tous partiront ils ? on combat, avec la majorité du BN pour que le vote soit unanime au CN pour refuser la « majorité présidentielle » après les choix individuels s’opéreront
    combien Valls aura t il dans son nouveau parti ? avec le Foll ? avec Touraine ? El Khomri ?
    toute cette bataille se fait avec le poids de la gauche socialiste, nous permettons la résistance
    on peut penser que sans notre action, tout le PS aurait été emporté dans le parti progressiste pro macron…

  22. Posted 21 juin 2017 at 8:22 | Permalien

    au contraire tout le monde comprend et la bataille fait rage consciemment,
    combien Valls emportera t il dans son nouveau parti ? le moins possible espérons le

  23. Gilbert Duroux
    Posted 21 juin 2017 at 11:26 | Permalien

    Moi, je ne comprends qu’une seule chose, nous assistons aux mêmes compromissions habituelles sous prétexte de retenir ceux qui ont envie de se barrer pour rejoindre Macron ou former un autre groupe. Il n’y a qu’un seul vote qui peut marquer qu’on est clairement dans l’opposition : le vote contre. En aucun cas l’abstention.
    Si d’aucuns veulent se barrer, il faut les laisser se barrer, c’est ça la clarté.
    C’est à cause de vos atermoiements que vous en êtes à ce niveau.

  24. socrate
    Posted 21 juin 2017 at 11:33 | Permalien

    Pas question de voter la confiance au gouvernement d’Edouard Philippe: c’est en substance ce qui est ressorti mardi du Bureau national du PS, qui a par ailleurs fixé au 8 juillet la désignation d’une nouvelle direction collégiale.

    La direction du PS va proposer samedi au Conseil national, le parlement du parti, de se prononcer contre le vote de la confiance par les trente députés PS, selon des participants à ce Bureau national, le premier depuis la déroute électorale des législatives.

    «Ce qui ressort, c’est que le Parti socialiste dans les conditions actuelles ne pourra pas accorder sa confiance au gouvernement, puisqu’il est clairement un parti d’opposition à la politique menée par Emmanuel Macron. Nous souhaitons, j’ai l’impression assez largement, que le vote du Conseil national de samedi puisse le dire clairement et unanimement», a déclaré l’ancien député Sébastien Denaja en sortant de Solférino.

    La formulation proposée par la direction du PS pourrait toutefois laisser la porte ouverte à un vote d’abstention des députés. «Il sera proposé que le fait de ne pas participer à la majorité présidentielle se traduise par le non-vote de la confiance», a expliqué l’ex-député Jérôme Guedj.

    Cette position laisse toutefois sur leur faim un grand nombre de socialistes, représentants de l’aile gauche du parti mais pas seulement.

    «L’abstention, ça veut dire qu’on continue d’être dans la confusion, de ne pas choisir, et je crois que les électeurs en ont ras-le-bol d’un parti socialiste qui ne choisit rien. Il faut que ce soit extrêmement clair, autrement il y aura un problème de rassemblement pour continuer cette aventure-là», a mis en garde le député européen Guillaume Balas, proche de Benoît Hamon.

    Un proche de la maire de Paris Anne Hidalgo souhaite aussi sous couvert d’anonymat que le conseil national tranche samedi en faveur du vote «contre», et réclame également une «position unanime du groupe socialiste». «Il faudra une position claire et unanime, et moi ma position c’est que ceux qui ne respecteront pas ce cadre d’unanimité devront quitter le Parti socialiste (…) Ceux qui ne l’accepteront pas devront siéger ailleurs», estime-t-il.

    - Un groupe divisé en trois tiers -

    Même appel à la cohérence pour le député Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls. «Les Macron-compatibles, (…) je pense que la République en marche les accueille à bras ouverts», a-t-il lancé à la presse.

    Interrogé sur la possibilité ou non pour l’ancien Premier ministre Manuel Valls de siéger avec le groupe PS, M. Carvounas a estimé que «les membres du groupe socialiste ne peuvent pas se revendiquer de la majorité présidentielle». «J’appelle celles et ceux qui ont envie de voter la confiance (à ce) qu’au moins ils s’abstiennent», a-t-il ajouté.

    Selon plusieurs d’entre eux, le groupe de députés PS se divise grosso modo en trois tiers: un tiers pour le vote de la confiance, un tiers contre, un tiers pour l’abstention.

    Réunis mardi après-midi à l’Assemblée, ses membres n’ont pas tranché sur leur position future, mais ils devraient le faire «la semaine prochaine», selon Olivier Faure, qui pourrait être réélu jeudi président du groupe.

    Selon des participants à la réunion, Olivier Faure et Stéphane Le Foll, l’ancien porte-parole du gouvernement, se sont exprimés en faveur de l’abstention.

    Le bureau national, qui a réuni environ 80 participants pendant plus de quatre heures, s’est par ailleurs accordé pour renvoyer à un second conseil national, le 8 juillet, la décision sur la composition de la direction collégiale intérimaire destinée à prendre le relais de Jean-Christophe Cambadélis. Le premier secrétaire avait annoncé quelques minutes après 20H00 dimanche son départ face à la «déroute» du PS.

    M. Cambadélis a proposé que cette direction collégiale élabore une feuille de route pour la refondation du parti, à soumettre au vote militant d’ici la rentrée. Il a aussi suggéré que le congrès du PS, qui doit théoriquement se tenir à l’automne, soit reporté début 2018 pour avoir le temps de mener un travail de fond.
    AFP

  25. Posted 21 juin 2017 at 11:39 | Permalien

    tu recommences a nous fatiguer ?
    on se bat

    nous c’est pour gagner un jour, pas pour aboutir a un désastre comme le 23 avril et un autre desastre comme le 18 juin

    hollande nous a tout sabote
    et vous nous avez fait perdre toutes les chances de regagner une a une méticuleusement

    que personne ne vienne nous donner des leçons, personne

  26. Posted 21 juin 2017 at 17:01 | Permalien

    Se mobiliser aujourd’hui pour réinventer la gauche demain !
    Signez et partagez notre appel !
    Chers toutes et tous,

    Dans un mouvement collectif, nous lançons un appel à la mobilisation aujourd’hui pour réinventer la gauche demain ! Je vous invite à signer, vous aussi, cet appel et à le partager autour de vous.

    Pour signer sur Change.org :

    Se mobiliser aujourd’hui pour réinventer la gauche demain !

    Merci d’avance à toutes et tous.
    Najat Vallaud-Belkacem

    Et retrouvez ici le texte de notre appel :

    L’élection présidentielle a profondément bouleversé le paysage politique français. Le parti socialiste a connu la plus lourde défaite de son histoire moderne. Au premier tour, les candidats de gauche n’ont convaincu qu’une minorité d’électeurs et les électeurs socialistes se sont répartis sur trois candidats. Si le second tour a marqué le refus de l’extrême droite par une nette majorité de Français, il serait irresponsable de ne pas s’inquiéter des 34% des voix obtenus par Marine Le Pen. Dans ce contexte, il fallait protéger la République et c’est que nous avons fait, sans hésiter et avec détermination comme des millions de Français de droite comme de gauche.

    Pour autant, chacun sait que l’élection d’Emmanuel Macron ne peut être une réponse à l’ensemble des inquiétudes et des fractures qui s’expriment dans le pays. Certes, sa position centrale, dans un contexte politique extrêmement troublé, a indéniablement séduit, mais souvent plus comme un refuge que comme l’expression d’une ambition choisie pour la France. Si les oppositions stériles et systématiques asphyxient la démocratie, la confrontation des projets et les débats d’idées la font vivre et respirer. Pour nous, dans la durée, la distinction entre droite et gauche contribue à la structuration et à la lisibilité de la vie politique, en offrant clairement aux citoyens deux voies distinctes dans le spectre républicain et la garantie d’une alternative démocratique. Nous ne considérons pas que le clivage du 7 mai se substitue dorénavant à la gauche et la droite et nous nous opposerons de toutes nos forces à ce que le prétendu clivage entre les « patriotes » et les « mondialistes », celui-là même que le Front National rêve d’ancrer, soit la seule grille de lecture de la vie publique de demain. Ce serait dangereux.

    Naturellement, nous souhaitons la réussite du quinquennat qui s’ouvre et nous sommes persuadés que, pour cela, la France a besoin d’une gauche rénovée, offensive, claire sur ses valeurs, responsable dans ses choix. Nous assumons être prêts à soutenir les décisions positives pour le pays et à refuser celles avec lesquelles nous sommes en désaccord.
    Pour cela, il faut lucidement tirer les conséquences de la séquence présidentielle. Le Parti socialiste, réduit à un score historiquement bas, doit revoir son discours et son projet : une refondation est indispensable pour redonner des perspectives à la gauche. Oui, il faut reconnaître à la fois que le bilan du quinquennat de François Hollande n’a été ni expliqué ni défendu durant la campagne présidentielle et que certaines orientations de la mandature qui s’achève n’ont pas été comprises par une partie de la gauche ; et il faut de même constater que certaines propositions de notre candidat n’ont pas été admises par une autre partie de la gauche.

    Pour nous, l’avenir de la gauche ne réside ni dans une lente dérive gauchiste, qui se contenterait de postures et renoncerait par facilité à exercer les responsabilités, ni dans la voie du social libéralisme, qui renoncerait à transformer le réel pour seulement s’y adapter et qui chercherait à rester à tout prix au pouvoir. Les faux espoirs sont les ferments de la défiance. L’absence d’espoir fait le lit des idéologies extrémistes. Si la gauche s’est déchirée, fragmentée, c’est faute d’avoir fait, dans un monde qui change vite, très vite,sa révolution intellectuelle et, nous osons le dire, idéologique.

    Nous sommes des élus de terrain, de gauche, engagés dans nos villes, nos départements, nos régions, au contact quotidien de nos concitoyens. Nous menons des politiques qui portent leurs fruits sur nos territoires. Notre constat est sans appel : pour la gauche, l’avenir ne peut être le simple retour au projet social-démocrate porté par le Parti socialiste depuis 20 ans. Notre choix c’est celui de la social-écologie réformiste qui transforme la société en profondeur et répond aux nouveaux défis du XXIe siècle. Notre choix c’est concilier la gauche créative et la gauche responsable, conjuguer utopie et pragmatisme.

    Jamais sans doute notre monde n’a été confronté à de si grands défis : les mutations économiques s’accélèrent avec leur lot d’inquiétude pour tous ceux qui ont le sentiment de ne plus peser sur leur destin. L’urgence écologique nous oblige, dès maintenant, à penser différemment la production, les transports, l’énergie. La révolution numérique nous bouscule et modifiera le rapport au travail. L’Europe et le monde sont confrontés à la montée des tensions et de la violence. Nous devons faire de ces transitions autant d’opportunités.

    Cinq chantiers majeurs s’imposent :

    Le premier est celui de la justice sociale et de l’égalité réelle. Elle est au cœur du combat de la gauche. Elle est remise en cause, de manière insidieuse, au nom tantôt de l’efficacité, tantôt du refus d’un pseudo égalitarisme niveleur. Il faut reprendre le flambeau: par une protection sociale collective et mutualiste et non assurantielle et individuelle ; par la réaffirmation de la place du service public ; par la sécurité pour tous, par la priorité à l’école et à la formation tout au long de la vie ; par le renforcement de la lutte contre la pauvreté ; par le pari de l’investissement social car nous devons donner les moyens à chacune et chacun de choisir sa vie, en refusant les logiques de destin écrit par avance.

    Le deuxième est celui de la transition écologique de l’économie. La raréfaction des ressources et des énergies fossiles ne permet plus de fonder la politique économique seulement sur la croissance. Nous devons apprendre à produire autrement les richesses, à nous déplacer autrement : plus que jamais, la question environnementale doit être au cœur de l’ensemble de nos choix. Elle ne peut être un sujet qui s’ajoute aux autres, mais bien ce qui fonde nos manières de penser et d’agir, pour construire un modèle de société sobre et durable. Priorité doit être donnée à la recherche, aux énergies renouvelables, aux transports du futur, aux outils de lutte contre le changement climatique.

    Le troisième est d’affirmer le rôle des territoires dans la mise en œuvre de ces transitions. Ils sont des espaces de solution, grâce à l’énergie de leurs habitants et de leurs acteurs économiques, à leur capacité à innover et à s’engager. Sortons des fractures entre ville et campagne par une nouvelle alliance des territoires qui doit se construire sur des sujets concrets comme la question alimentaire ou l’accès à la santé. Donnons-leurs les moyens d’agir davantage, de mieux encore contribuer à dessiner l’avenir de la France, d’être les laboratoires du futur.

    Le quatrième est celui de la démocratie. Pour nous, elle comprend trois dimensions complémentaires. Tout d’abord, la réforme de nos institutions pour donner davantage de place à la démocratie parlementaire, comme chez tous nos voisins européens, par exemple en inversant le calendrier électoral, en instaurant une part de proportionnelle à l’Assemblée nationale, en moralisant la vie publique. Ensuite de nouvelles pratiques démocratiques par une citoyenneté active, créative, par l’association réelle et sincère des citoyens à la décision, en mobilisant l’intelligence collective au travers de stratégies collaboratives Enfin une vraie place à la démocratie sociale en confortant, au plan national comme local, le rôle des partenaires sociaux tant dans les évolutions du droit du travail que dans nos régimes de protection sociale.

    Le dernier enjeu est celui de l’Europe. C’est, nous en sommes certains, au sein d’une Europe rénovée, que s’inscrit l’avenir de la France. Nous sommes conscients de ses lourdeurs, de ses faiblesses ; nous savons qu’il faudra convaincre nos partenaires d’agir ensemble pour réaliser la transition sociale-écologique de l’économie et de la société. Mais nous refusons les fausses solutions qui, dans une partie de la gauche, font de la sortie de l’Europe, de l’euro, un échappatoire démagogique et un déni de réalité.

    Tel est notre projet. Pour nous, c’est au sein d’un Parti socialiste profondément rénové, refondé, qu’il doit se réaliser. Si elle veut exister à l’avenir, la gauche doit abandonner les vieux schémas et les réponses du passé. Il y a, il y aura, une gauche entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Ce ne sont pas les gauches qui sont irréconciliables : nous le vivons au quotidien dans nos collectivités. Ce sont les appareils politiques qui le sont devenus.

    Voici pourquoi il faut voter à gauche, pour cette gauche, pour ces valeurs, lors des élections législatives des 11 et 18 juin. Nous disons à tous les citoyens, nombreux, qui partagent ces valeurs et qui sont désorientés par les événements des derniers mois : « Demain commence aujourd’hui : ouvrons ensemble une nouvelle page pour la gauche ».

    Premiers signataires :
    Nathalie APPERE, Députée-maire de Rennes
    Olivier BIANCHI, Maire de Clermont-Ferrand, Président de Clermont Auvergne Métropole
    Jean-François DEBAT, Maire de Bourg-en-Bresse, Président du groupe socialiste et démocrate au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes
    Carole DELGA, Ancienne ministre, Présidente du Conseil régional d’Occitanie
    Olivier DUSSOPT, Député-maire d’Annonay
    Olivier FAURE, Député de Seine-et-Marne, Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale
    Matthias FEKL, Ancien ministre, Député du Lot-et-Garonne
    Estelle GRELIER, Ancienne ministre, Députée de Seine-Maritime
    Mathieu KLEIN, Président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle
    Johanna ROLLAND, Maire de Nantes, Présidente de Nantes Métropole
    Najat VALLAUD-BELKACEM, Ancienne ministre
    André VIOLA, Président du Conseil départemental de l’Aude

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  27. Posted 21 juin 2017 at 17:10 | Permalien

    Image Sylvain Chazot
    Sylvain Chazot
    sylvain.chazot@europe1.fr
    Manuel Valls a été élu député de l’Essonne, dimanche 18 juin, dans un contexte pour le moins chaotique. L’énervement passé, l’ancien Premier ministre semble désormais décidé à passer aux choses sérieuses. Comprendre : aider celui qui, il y a encore quelque mois, il s’amusait à critiquer publiquement. Mais voilà, les choses ont changé et désormais Président, Emmanuel Macron peut compter sur l’appui de Manuel Valls.

    Le député de l’Essonne tente même, selon Le Figaro, de créer un groupe pro-Macron à l’Assemblée nationale. Un groupe plutôt de centre-gauche, donc, qui s’opposerait de fait au Parti socialiste, la rue de Solferino ayant décidé de se placer dans l’opposition.

    Pour arriver à créer son groupe, Manuel Valls doit désormais réunir 14 autres députés. Alors il consulte d’autres élus, comme Olivier Dussopt et David Habib, avance Le Figaro. Mais pas sûr qu’il y arrive. Selon le journaliste et éditorialiste politique de LCI Renaud Pila, citant des élus PS, les députés ultra-marins ont refusé la main tendue.

    D’autres sont plus directs, comme Olivier Falorni, qui explique au Figaro que l’initiative de Manuel Valls ne pourra marcher que si « personne ne [veut] jouer au petit chef dans ce groupe ».

  28. Gilbert Duroux
    Posted 21 juin 2017 at 20:01 | Permalien

    Tu n’as toujours rien compris. Toujours aussi arrogant ou injurieux dès lors qu’on ne partage pas ton avis. En tant que PS, tu prends une gamelle énorme (oui, je sais que tu es D&S, mais tu es aussi au PS que je sache) et tu ne veux toujours pas comprendre pourquoi. Tu t’apprêtes à commettre les mêmes erreurs, au non de la saco-sainte unité. Unité de tout et de son contraire. Ainsi, au nom de l’unité, ça vous est indifférent qu’on vote contre Macron ou qu’on s’abstienne.
    Pourtant, n’est-ce pas toi qui disait qu’en matière sociale Macron était d’extrême droite ? Comment peut-on ne pas voter contre l’extrême droite ?
    S’abstenir au moment du vote de confiance, c’est donner un blanc-seing à Macron. Le PS va donc continuer comme avant, dans l’ambiguïté la plus totale.

  29. Posted 21 juin 2017 at 22:32 | Permalien

    mais c’est toute la gauche, toi, FI PCF EELV PS qui a pris une enorme gamelle
    vous avez perdu, et vous nous avez fait tous perdre,
    la défaite est celle de toute la gauche hélas

    s’abstenir est en effet intolérable, c’est une ligne rouge,
    et nous combattons pour que ça ne soit pas le cas, comme toujours de toutes nos forces,
    mais si on ne peut pas tirer un secteur du pas contre macron, ce sera une defaite supplémentaire de toute la gauche
    on n’a jamais la meme approche car on part, nous d’un point de vue d’ensemble de la gauche et toit tu t’aveugles à partir de ta seule secte
    si c’est le cas, si le PS ne vote pas contre la confiance, nous en tirerons des conclusions au niveau de GDS les 24 et 25 juin et dans les mois qui suivent

  30. socrate
    Posted 22 juin 2017 at 10:57 | Permalien

    Il faut penser a l immense majorité des gens pour qui le PS est devenu l’objet d’un rejet massif
    (voir les résultats de toutes les élections depuis 2013)

    le public en général ne va pas dans les nuances droite ou gauche du PS
    d’ou l importance de la clarification puis de l’unité.
    Dans cet ordre

    et bien évidemment du changement des cadres et des dirigeants

    comment faire croire qu on change en gardant les memes ?
    comment peut on etre Vallsiste en janvier et Hamoniste en mai ?

    quelle crédibilité ont ces gens ? aucune selon
    moi
    si on comprend pas ça on repart dans la négation des évidences

  31. Gilbert Duroux
    Posted 22 juin 2017 at 11:37 | Permalien

    GF : « on n’a jamais la meme approche car on part, nous d’un point de vue d’ensemble de la gauche ».

    Le problème, c’est qu’au nom de l’unité tu ranges dans « toute la gauche », des gens qui gens qui s’apprêtent à collaborer avec Macron.
    Tu n’as toujours pas compris qu’il y avait un besoin de clarté et que c’est à cause de l’ambiguïté, fruit de concepts aussi foireux que l’appartenance déclarative, que le PS est tombé aussi bas.
    Quand j’entends certaines déclarations de députés, c’est évident qu’une bonne partie va s’abstenir lors du vote de confiance. Même Delphine Batho, qui revendique d’être la candidate de l’aile gauche pour diriger le groupe, est incapable de dire ce qu’elle allait voter. À chaque fois, vous êtes incapables de trouver des leaders honnêtes et après vous couinez : « c’est de la faute de la direction ».

  32. Gilbert Duroux
    Posted 22 juin 2017 at 12:26 | Permalien

    Une fois de plus, j’ai eu raison dans mon diagnostic et dans mon pronostic. Celui qui a été élu pour présider le groupe PS, c’est Olivier Faure, qui veut rassembler « ceux qui ont voté pour Mélenchon et ceux qui ont voté pour Macron ».

  33. Posted 22 juin 2017 at 16:18 | Permalien

    mais 2,4 millions ont vote PS le 23 avril et encore 2 millions les 11 et 18 juin et il y a 4,5 ou 6 millions de ps qui s’abstiennent,
    l’immense majorité des électeurs de gauche ne pensent pas comme toi,
    tu peux le comprendre ou pas ?

    toute la gauche a perdu les 23 avril et 18 juin
    on est tous groupuscularises, tu peux le comprendre aussi ?

    et 5 groupe parlementaires pour 72 deputes, ça va pas le faire non plus, tu peux comprendre ,

    moi je suis pour un inter groupe de tous les anti macron qui votent non à la confiance

  34. Posted 22 juin 2017 at 16:34 | Permalien

    D&S est toujours CLAIR
    souvent avant tous les autres
    et mieux que tous les autres
    autour de ces clartes nous bataillons pour l’unité,
    jamais en creux
    la nous nous battons pour que le PS vote CONTRE la confiance au gvt macron
    au Bn nous avons gagne
    le CN c’est samedi
    et ensuite les groupes d’après les statuts doivent suivre le CN
    le vote est le 24 juin

  35. Posted 22 juin 2017 at 16:36 | Permalien

    ce n’est pas la position du Bn
    on attend samedi la position du CN

  36. Gilbert Duroux
    Posted 22 juin 2017 at 17:28 | Permalien

    GF : « et ensuite les groupes d’après les statuts doivent suivre le CN ».

    Tu es toujours dans la théorie. Moi je te parle du concret, de la réalité des choses. La réalité des choses, c’est que l’immense majorité des députés PS ont choisi un président de groupe qui veut faire l’unité de Mélenchon à Macron. Oui, tu as bien lu, Macron, celui que tu qualifies d’extrême droite en matière sociale. À un moment donné, il faut arrêter d’être dans le déni.

  37. Posted 22 juin 2017 at 18:28 | Permalien

    tu n’y connais rien, et tu es ennuyeux profondément a essayer toujours d’empêcher tout combat d’avance
    ce que tu dis tout le monde le sait,
    mais les rapports de force c’est que cambadelis lui veut s’appuyer sur le vote du CN pour imposer ensuite que seule l’opposition à macron délimite le groupe parlementaire
    cambadelis pas seulement nous

  38. Posted 22 juin 2017 at 18:28 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Pour poursuivre notre discussion du 20 juin, je souhaite insister encore sur la question du calendrier, qui, à mes yeux, est essentielle.

    Après vérification dans le manuel classique de droit constitutionnel de Ferdinand Mélin-Soucramanien et Pierre Pactet (chez Sirey), il me semble que ce qui a été soutenu mardi, notamment par Robi, n’est pas tout à fait exact.
    Bien évidemment, les ordonnances, qui auront valeur réglementaire, seront applicables dès leur publication.
    Néanmoins, la Constitution prévoit un processus de ratification (dont les détails sont réglés dans la loi d’habilitation) et ce processus n’est pas exactement le même que celui qui était indiqué mardi soir.

    Passons sur l’hypothèse, peu vraisemblable, d’un oubli du gouvernement de retourner devant le parlement dans les délais impartis et qui entraînerait la caducité des ordonnances.

    En revanche, si un projet de loi de ratification est déposé, plusieurs options seront ouvertes :
    - Si le Parlement ne se prononce jamais sur le texte, les ordonnances demeurent alors des textes réglementaires qui peuvent être annulés par le juge administratif mais qui ne peuvent être modifiés que par une loi.
    - Si le Parlement rejette le projet de loi, les ordonnances deviennent alors caduques (contrairement à ce qui était soutenu mardi).
    - Enfin si le Parlement ratifie les ordonnances, elles acquièrent alors valeur législative.

    Il est indispensable de bien l’expliquer pour que nous puissions affirmer haut et fort que le calendrier est bien plus long que les délais ultra-courts que Macron essaye de nous imposer.
    En d’autres termes, nous devons affirmer tout de suite que notre perspective, c’est d’amener les députés à refuser expressément la ratification des ordonnances.
    Cela me semble essentiel, pour éviter le découragement, immédiat (parce que les délais sont très courts et les vacances, en plus de toutes les autres raisons évoquées mardi) et après le 20 septembre, si nous laissions à penser qu’à cette date, tout est plié.

    Fraternellement,
    Karl Ghazi

  39. Posted 22 juin 2017 at 19:12 | Permalien

    le 24 06 97 :

    Protection sociale : Beveridge l’emporte sur Bismarck
    LES ECHOS | LE 24/06/1997
    L’annonce de mesures sur les allocations familiales inspire un intéressant commentaire à l’un de nos lecteurs, qui exerce des responsabilités dans le domaine des ressources humaines.
    Le discours de politique générale du gouvernement prononcé par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 19 juin vient de mettre discrètement un terme à près d’un siècle de développement de la politique familiale en France. En décidant de mettre progressivement sous conditions de ressources les allocations familiales, M. Jospin abandonne en effet la finalité première d’un système fondé sur une redistribution horizontale des célibataires vers les familles au profit d’une redistribution verticale en faveur des foyers les plus modestes. Doit-on se réjouir d’un tel choix qui condamne les caisses d’allocations familiales, déjà en charge du revenu minimum d’insertion, à devenir les caisses des minima sociaux ? N’y a-t-il pas en germe dans ce choix toute une politique de recentrage de la protection sociale telle qu’elle avait été conçue lors des ordonnances de 1945 ?
    La caractéristique du système français est d’avoir tenté une impossible synthèse entre deux conceptions de la protection sociale ; celle de Bismarck et celle défendue en Grande-Bretagne par le rapport Beveridge. Dans le premier cas, repris en France dès la loi du 30 avril 1930 sur les assurances sociales, il s’agit de garantir les revenus professionnels contre la réalisation d’un risque social. Lorsque l’un de ces risques, maladie, maternité, vieillesse… vient à se réaliser, le système assure un revenu de remplacement. Dans le second cas, il s’agit de couvrir l’ensemble de la population en garantissant un minimum vital ou social en versant des prestations de base. Le RMI en est une bonne illustration.
    Le système de Sécurité sociale en vigueur en France est une mosaïque complexe de réglementations inspirées tour à tour de ces deux courants avec pour conséquences majeure, au-delà de son indéniable efficacité, celle d’entraîner, du fait du cumul des deux objectifs, des volumes colossaux de prestations. Confrontés aux difficultés financières, les gouvernements successifs des vingt dernières années ont enchaîné les plans de redressement. Une nouvelle approche semble désormais se dessiner. En mettant sous conditions de ressources les prestations familiales, le gouvernement, outre le fait qu’il renonce à toute politique familiale au profit d’une politique de minimum social, semble amorcer une évolution majeure du système français de Sécurité sociale qui pourrait se traduire par un abandon plus global de l’ensemble des prestations relevant des assurances sociales tant en matière vieillesse que de maladie. Dans cette hypothèse, la protection sociale assurerait une couverture universelle mais de faible montant, à charge pour les personnes le désirant, et ayant la capacité financière de la faire, de garantir leur revenu de remplacement en recourant aux assurances privées et aux régimes complémentaires. Il est toutefois étrange de constater cette démarche de la part d’un gouvernement dont les membres vouaient aux gémonies voici quelques semaines encore la loi instituant les fonds de pension dont les conséquences étaient exactement similaires ?
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    Plus grave encore est que cette réforme s’engage sur le terrain de la famille, dont la branche va certes connaître un déficit de plus de 8 milliards en 1997 mais après un excédent cumulé de plus de 60 milliards de 1967 à 1993. Etait-il bien nécessaire de sacrifier cette politique, gage d’avenir pour une nation pour limiter les dérives financières incontrôlées des autres branches ? Sachant qu’au surplus une telle décision risque bien de convaincre le CNPF, déjà tenté par ailleurs, de se retirer de la gestion des caisses d’allocations familiales.

    En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/24/06/1997/LesEchos/17423-127-ECH_protection-sociale—beveridge-l-emporte-sur-bismarck.htm#D3xw1uz9oRHHAZ5w.99

    Jospin apres réflexion devait abandonner ce projet mais hollande devait le reprendre en 2014
    la droite semblait vouloir revenir à Jospin et avant,
    mais macron fonce sur beveridge

  40. Posted 22 juin 2017 at 21:18 | Permalien

    Réponse publique à Rachid Temal, numéro 3 du PS et inspirateur de la récente tribune de trente 1ers fédéraux dans le journal Libération :
    Bonjour Rachid,
    Je prends acte de ne pas avoir été associé à la tribune que tu as publié dans Libération avec une trentaine de 1ers fédéraux issus de la motion majoritaire du Congrès de Poitiers (pour le plupart). Mais je note que tu me proposes de venir échanger sur le fond le 24 Juin en ta compagnie sur Paris et en prévision du conseil national de l’après midi.
    Comme je ne serai pas présent le 24 à Paris du fait de mes obligations familiales je te fais part de mes commentaires écrits et publics :
    En comptant les congrès de l’UNEF-ID auquel j’ai participé, les congrès des MJS et ceux du PS, j’ai une dizaine de congrès au compteur :)
    Et j’ai toujours constaté que l’appel aux militants était quasi systématique, comme un long chant des sirènes agréable à entendre par la base mais au fond dramatiquement dangereux quand il ne s’accompagne pas d’une solide méthode et volonté de refondation.
    L’appel aux militants, rituelique, est surtout l’ exercice incontournable de toute personne, ou groupe, désirant se parer des habits du reformateur avant de se lancer dans la conquête de l’appareil.
    La tribune dont tu sembles être un des initiateurs est donc parée de ces bonnes intentions que je constate à mon niveau depuis près de 25 ans.
    Je ne sais pas si l’enfer est pavé de bonnes intentions. Mais je suis sûr que les pavés de la cour de Solférino résonnent encore de toutes les motions qui se sont succèdées depuis Épinay pour « en appeler à la base » comme on pouvait encore le dire quand on etait un parti avec une base sociale et militante large… ou « travailler en mode bottom up » comme dirait aujourd’hui Emmanel Macron, néo-manageur de notre vie politique.
    Passé le moment d’extase sur la religion du militant que tu professes je me vois dans l’obligation de trouver ton texte bien maigre sur les propositions opérationnelles…
    Je t’en donne pourtant quelques unes que je livre à ta réflexion et que je tire de ma modeste expérience de premier fédéral de la FFE :
    - La transparence pourrait passer par la communication des comptes rendus détaillés Bureau national à tous les membres du parti et ce dans des délais courts. Il n’y a pas une vérité pour les grands chefs à plume et une vérité pour les militants.
    -Organiser des référendums militants plus fréquents, sans tomber dans la democratie à la Suisse, où on consulte très fréquemment mais en se gardant de la démocratie à la cubaine (où l’on peut deviner par avance le résultat de référendum) pourrait être utile. Ces référendums pourraient/devraient être d’initiative militante évidemment.
    -Le jeu des motions personnalise nécessairement les congrès puisque désormais seuls les 1ers signataires peuvent prétendre à se présenter comme candidat au premier secrétariat du Parti. Cela interroge car la constitution des motions, comme la désignation des mandataires de motion ou le choix des 1ers signataires est anti-democratique par excellence. Décidé dans le silence des négociations de couloir… ne faudrait il pas revoir cela ? Sauf à ce que tu sois déjà prêt à signer une motion comme 1er signataire j’imagine que cela pourrait t’agreer de réfléchir collectivement sur le sujet.
    - On ne refonde pas à coup de tribunes dans Libération. Ou alors on va refonder chacun dans notre coin (personnellement je publie sur Mediapart. J’espère que je ne suis donc pas à tes yeux un gauchiste – frondeur – anti-solferinien pas gentil).
    Je souhaiterais de mon côté que l’on mette « la cuisine au milieu du salon » et que les militants soient donc conviés à préparer le repas et à le déguster ensemble :
    Pourquoi y a t-il uniquement des 1ers fédéraux dans la tribune dont tu es signataire et qui se veut un appel aux militants ? Où sont les « simples militants » dans cette tribune ? Quel dramatique paradoxe ! Quelle maladresse insigne qui deconsidère ce texte !
    Je pourrais développer à l’envie d’autres points de réserves Mais je ne le ferai pas avec toi : car je suis un gentil reformateur qui fait des propositions à l’honorable numéro 3 du PS que tu es et avec qui j’ai toujours eu des échanges directs et francs (je sais la franchise n’est pas la chose du monde la mieux partagée…)
    En tant que 1er fédéral FFE et avec le soutien du Bureau fédéral nous avons décidé de lancer fin Août, en convention fédérale, nos ateliers de la refondation à la FFE. Avec justement ces militants dont tu parles dans ta tribune.
    Nous le ferons sous l’angle européen et extra européen avec un atelier destiné à nous inspirer des expériences de refondation des gauches à l’étranger. Puis nous tenterons de « redessiner un parti » modestement. Mais ensemble.
    Les militants FFE qui nous lisent sont déjà conviés à ces ateliers. Et je suis prêt à accueillir tous les militants de la base d’autres fédérations les 28 et 29 aout pour travailler ensemble en atelier.
    On ne refonde vraiment qu’en s’interrogeant sur nos pratiques, nos rites et en évitant le folklore de la refondation pour y préférer la réforme en profondeur de nos habitudes…
    A bon entendeur
    Amitiés
    Boris – un refondateur d’en bas.

  41. Gilbert Duroux
    Posted 22 juin 2017 at 22:59 | Permalien

    GF : « tu n’y connais rien, et tu es ennuyeux profondément a essayer toujours d’empêcher tout combat d’avancer ».

    Toujours aussi arrogant, alors que tu devrais être plus modeste.

    GF : « ce que tu dis tout le monde le sait,
    mais les rapports de force c’est que cambadelis lui veut s’appuyer sur le vote du CN pour imposer ensuite que seule l’opposition à macron délimite le groupe parlementaire
    cambadelis pas seulement nous ».

    Mais de quel rapport de force parles-tu ? Tu es en plein délire. Le rapport de force, c’est que les députés ont choisi comme chef, à une écrasante majorité, Olivier Faure, qui veut réunir de Mélenchon à Macron. Oui, tu as bien lu : MACRON.

  42. Posted 23 juin 2017 at 5:50 | Permalien

    faux
    ca recommence,
    pas passer mon temps a répondre a des trucs sans sens

  43. socrate
    Posted 23 juin 2017 at 10:03 | Permalien

    ce qui est indéniable
    c’est la cacophonie qui a déja recommencé au sein du groupe des députés PS
    meme avec une sanction énorme 10 % de l’ancien groupe ; on dirait qu’aucune leçon n’est retenue…

    de quoi etre désespéré par ce manque de réalisme et le sens des réalités des combats a venir
    Quelle image pour les élécteurs PS !!!

    Il est évident que ne peuvent pas cohabiter des gens qui s’appretent a voter pour certains la confiance ou le rejet ou l’abstention au gouvernement .

    meme si cela doit nuire aux intérêts économiques du PS cela serait insupportable que l’on recommence avec ce climat qu on a connu ces 5 dernières années

    clarification urgente exigée

  44. Posted 23 juin 2017 at 12:40 | Permalien

    FLASH LUTTES CGT IT FNAS

    Une journée de mobilisation et de grève nationale à l’appel de toutes les organisations du ministère du travail a réuni 350 collègues à Paris ce mardi 20 juin. La manifestation s’est poursuivie par une AG improvisée dans le parc près de Grenelle. Des salariés du privé ont pris la parole pour nous soutenir : salariés en grève reconductible dans le Campanile Tour Eiffel, salariés du commerce et salariés sans-papiers. Les agents grévistes sont résolus à poursuivre les mobilisations partout dans les services pour obtenir le gel des suppressions de postes programmés et des recrutement à hauteur des besoins. La rencontre avec le chef de cabinet (qui n’a pas de mandat politique) n’a donné aucun résultat. Une rencontre est prévue avec le directeur de cabinet le 29 juin. Il nous est laissé entendre que la ministre sera présente au prochain CTM prévu le 4 juillet.

    Dans la continuité de cette belle dynamique de lutte, les agents de Jemmapes ont interpellé mercredi matin la direction locale pour demander le retrait du projet de suppressions des postes sur Paris. Ils ont été confrontés à un mur de mépris et d’indifférence face aux doléances exprimées : UC passant de 5 secrétaires à 1 secrétaire, surcharge de travail, intérims imposés, abandon des informations générales … Aucun élément nouveau n’a été transmis aux collègues et on comprend bien que la hiérarchie veut casser les services dans le dos des agents.

    Considérant le blocage de la direction, les collègues ont promis de revenir et de maintenir la pression. Nous appelons à multiplier les actions de résistance pour empêcher la destruction programmée de nos services. Les organisations syndicales ont tous boycotté le CHSCT parisien du lendemain qui portait sur l’accompagnement de la restructuration en cours. Il est hors de question de participer à cette instance au vu de l’ampleur des suppressions d’effectifs à Paris.

    Sachant que l’intersyndicale du Ministère du travail doit être reçu le 29 juin par le Directeur du Cabinet du Ministère du travail, il faut continuer à se mobiliser pour sauvegarder nos postes et nos conditions de travail.

    On lâche rien ! Aucune suppression de postes à Paris et ailleurs !

    Liens sur la journée du 20 juin :

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/20/97002-20170620FILWWW00136-ministere-du-travail-manifestation-a-paris.php

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/06/21/muriel-penicaud-affronte-une-premiere-greve-dans-son-ministere_5148630_823448.html

    http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/greve-au-ministere-du-travail-la-ministre-ex-drh-doit-nous-entendre_1919631.html

    https://francais.rt.com/france/40013-manifestation-paris-contre-suppression-postes-inspecteurs-travail

  45. Gilbert Duroux
    Posted 23 juin 2017 at 15:46 | Permalien

    Pourquoi dis-tu que c’est faux ? Renseigne-toi, c’est dans tous les journaux qu’Olivier Faure, celui qui veut rassembler de Mélenchon à Macron, a été désigné comme chef du groupe socialiste.

  46. Posted 23 juin 2017 at 18:01 | Permalien

    en fait il parle de rassembler « les électeurs » de macron a melenchon pas les politiques, mais de toute façon faure n’est pas fiable,
    cependant la position du parti demain samedi sera  » contre la majorité présidentielle » sinon en effet ce sera très grave

  47. Gilbert Duroux
    Posted 24 juin 2017 at 16:36 | Permalien

    En laissant la possibilité aux députés PS de s’abstenir lors du vote de confiance, le PS envoie comme signal que la véritable opposition de gauche au gouvernement Macron, c’est la France insoumise et le PCF. C’est pas très malin au moment où vous prétendez prendre un nouveau départ. En fait, vous continuez dans l’ambiguïté, comme avant.

  48. socrate
    Posted 25 juin 2017 at 11:58 | Permalien

    Réunis en conseil national, les responsables socialistes ont clairement pris leur distance avec l’exécutif mais gardent la porte ouverte à une abstention de leurs députés lors du vote de confiance. Un choix (aussi) tactique.

    Le PS choisit «l’opposition», même dans l’abstention

    Terminant sa cigarette avant d’aller déposer ses amendements, l’eurodéputé Emmanuel Maurel, un des porte-voix de l’aile gauche du PS, prend à témoin son camarade Luc Broussy pour justifier ce qu’il raconte aux journalistes qui poireautent – huis clos oblige – devant la Maison de la Chimie dans le VIIe arrondissement de Paris. «C’est digne dedans hein?» lance Maurel. «Ah oui! Autant de dignité ça devient même troublant!», répond Broussy dans un rire sonore. Le Parti socialiste vient de connaître deux des pires défaites électorales de son histoire. Et pourtant, réunis ce samedi en conseil national – parlement du parti – à quelques pas de l’Assemblée où les députés macronistes se réunissaient le même jour en séminaire, les socialistes en sont sortis avec – presque – l’unanimité sur leur position vis-à-vis du nouveau pouvoir. Pour la «clarification» réclamée par certains socialistes ou «l’explosion» annoncée par quelques commentateurs, on repassera.

    La formule, proposée par le futur ex-premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, dans Libération ce samedi, a été ciselée : «Nous nous situons donc clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe. Nous ne voterons pas la confiance à ce gouvernement», est-il écrit dans une résolution adoptée à une «importante majorité», selon Rachid Temal, chargé de la «coordination et de l’organisation», venu présenter à la presse le compte rendu de ce CN en lieu et place d’un Cambadélis sur le départ.

    Comme prévu, le parti laisse ainsi à ses députés la possibilité de s’abstenir le 4 juillet à l’issue de la déclaration de politique générale du Premier ministre à l’Assemblée. Mais il est écrit noir sur blanc – comme le souhaitait l’aile gauche via un amendement — que le PS se situe «dans l’opposition». En revanche, pas question d’adopter la deuxième partie de son amendement. Emmanuel Maurel proposait ainsi de «préconiser un vote contre» aux députés. C’est refusé. «Si à la fin, l’intransigeance ça permet à Valls d’avoir un groupe, à quoi ça sert?, interroge un ex-député. A un moment donné, il faut être un peu plastique». «L’abstention, ce n’est pas une position politique, plaide Maurel. Le parti doit avoir une position claire.»

    Au risque de cultiver l’ambiguïté, l’objectif de Cambadélis et de la grande majorité socialiste est rempli : marquer le territoire dans lequel s’inscrit le PS sous Macron, sans pour autant être trop dur et offrir l’occasion à Valls de débaucher des députés PS Macron-compatibles pour constituer son propre groupe à l’Assemblée. Car une partie des 31 députés PS rescapés de la vague Macron ont été élus sans candidat La République En Marche (LREM) face à eux ou bien promis à leurs électeurs de s’inscrire «dans la majorité».
    «Cohabitation des lignes»

    «Ne pas voter la confiance, ça peut se manifester par un vote contre ou bien une abstention. L’opposition intelligente, ça existe!, insiste l’ex-ministre Matthias Fekl, lequel compte jouer un rôle dans l’avenir proche du PS. La gauche ne se serait pas reconstruite dans les années 70 si on avait passé notre temps à dire « le giscardisme c’est super »». Mais que se passera-t-il si une poignée de député socialiste maintient son vote «pour»? A la direction du PS, on insiste sur le «dialogue» à avoir avec eux. «Je ne suis pas pour les oukases ou les exclusions», souligne Fekl de son côté. «Il y a une cohabitation des lignes», ajoute son ex-camarade de gouvernement, Stéphane Le Foll, réélu dans la Sarthe et qui penche, lui, pour l’abstention le 4 juillet. «On essaie de trouver des positions larges et collectives», poursuit-il. Même position chez Carole Delga, présidente de la région Occitanie : «L’abstention ou le vote contre peuvent être deux votes qui s’entendent tout à fait, dit-elle. Mais on ne peut pas être pour la suppression de fonctionnaires, pour la suppression de l’ISF ou bien pour l’augmentation des impôts pour les petits retraités».

    La balle est maintenant dans le camp de députés jamais très enthousiaste de se voir imposer une ligne par le parti. Nouvelle vice-présidente du groupe, l’élue des Deux-Sèvres, Delphine Batho, s’est déjà permis de rappeler d’un tweet l’article 27 de la Constitution : «Les députés sont souverains et pas aux ordres d’appareils qui ne veulent pas changer #surréaliste». Devant la presse, Temal a résumé en une formule la position choisie par son parti : «une opposition constructive et vigilante». La même choisie par les députés PS après une autre défaite historique aux législatives. C’était en 1968.

    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/06/24/le-ps-choisit-l-opposition-meme-dans-l-abstention_1579307

  49. Posted 25 juin 2017 at 14:52 | Permalien

    le signe est que nous sommes dans l’opposition et contre la majorité présidentielle qu’on combat,
    je doute que des parlementaires tiennent sur cette ligne en s’abstenant

  50. socrate
    Posted 26 juin 2017 at 10:18 | Permalien

    Le BN et CN a dit que le PS est dans l’opposzition
    il faut donc etre clair
    ceux qui s’abstiennent ou votent la confiance ne peuvent appartenir au groupe PS

  51. Gilbert Duroux
    Posted 26 juin 2017 at 15:31 | Permalien

    Allons, Socrate, ne joue pas les faux naïfs. Cambadélis a dit que le PS était « CLAIREMENT » dans l’opposition. Tu sais bien que c’est de la com’. En langage solférinien, quand on insiste avec un adverbe comme « clairement », ça veut dire qu’au contraire il y a quelque chose qui n’est pas clair. Les journalistes, qui n’ont pas besoin de grand chose pour se laisser abuser, ont repris l’élément de langage de Cambadélis, sans même analyser le fait que tout en se disant « clairement » dans l’opposition, les députés pourront s’abstenir avec bienveillance lors du vote de confiance à Macron et à Philippe.

  52. Gilbert Duroux
    Posted 26 juin 2017 at 20:04 | Permalien

    Elle est toujours au PS, cette députée macronienne ?
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/06/26/2601211-deputee-ps-gisele-biemouret-sera-opposition.html

  53. Gilbert Duroux
    Posted 26 juin 2017 at 20:23 | Permalien

    Et Guillaume Garot, qui « souhaite voter la confiance au gouvernement », est-il toujours au PS ?
    http://www.boursier.com/actualites/reuters/la-position-du-ps-critiquee-par-des-deputes-socialistes-206060.html
    Et Stéphane Le Foll qui, lui, n’a pas du tout envie de s’opposer ?

  54. socrate
    Posted 27 juin 2017 at 10:50 | Permalien

    tu sais que j’aime la logique

    on ne peut etre dedans et dehors a la fois
    si on est dans l’opposition on doit l’etre en le manifestant par un vote d’opposant

    je ne crois pas aux demies – mesures

    ni a l’excuse : au PS on évite l’exclusion car avec de tels procédés et force de brouiller le jeu on finit par etre un rassemblement sans ligne directrice , sans unité .

    Que ceux du PS qui hésitent en opposition à Macron explique comment ils peuvent accepter une loi travail par ordonnances ?
    rien que ce procédé est inacceptable pour un sujet qui concerne des millions de salariés

  55. Posted 27 juin 2017 at 10:52 | Permalien

    je sais
    et on est attentifs
    ca va se caler ou casser
    soit le processus enclenche va au bout et le PS entre dans l’opposition comme il le vote, ses dettes suivent
    soit il meurt de cette ultime ambiguïté et on en tire toutes les conséquences

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