La gauche, le grand chantier de l’unité en urgence

 

L’année 2017 est l’année de la débâcle pour la gauche. Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti Socialiste, syndicaliste et inspecteur du travail de profession, s’est confié à nous. Au programme : bilan du quinquennat sortant, remise en question du Parti Socialiste et reconstruction de la gauche.

Lucas Sarafian - M. Filoche bonjour. Lors des dernières élections, on a assisté à la défaite du plus grand parti de gauche historiquement (et largement derrière 2002, car la gauche a constitué, après les présidentielles, la plus grande opposition avec près de 170 députés). En dehors de cela, le parti connaît une grande division. De nombreux membres quittent même le parti pour rejoindre d’autres mouvances. On est en fin de cycle pour le parti. Est-ce que, telle qu’elle se trouve maintenant, la gauche survivra-t-elle ? Et est-ce que ce renouveau passera par le PS ?

Gérard Filoche – Écoutez, il y a au moins 8 questions dans votre question. Mais je vais vous répondre. En fin de cycle pour le Parti Socialiste ? Peut-être, peut-être pas… Finalement le Parti Socialiste portugais en 2010 a été battu dans les mêmes conditions et puis il est revenu au pouvoir en 2015 avec la gauche unie, le Parti communiste et le Bloc des gauches. Donc c’est arrivé au Portugal que le Parti Socialiste soit largement écrasé, et puis il est ressorti de cet écrasement. C’est arrivé aussi en Grande-Bretagne parce que le Parti Socialiste avait perdu toutes les élections à cause de la politique de Tony Blair, de Gordon Brown, Ted Miliband et il était au fond du trou. Et puis finalement là, il va peut-être revenir au pouvoir dans quelques semaines parce qu’il a obtenu une majorité relative derrière une véritable ligne de gauche de Jérémy Corbyn.

Et puis le Parti socialiste français, cela lui est arrivé plein de fois en 100 ans d’histoire. Il était tombé très au fond du puits dans les années 20, et il était au pouvoir dans les années 30. Il était totalement disparu pendant la Seconde Guerre Mondiale, et il est au pouvoir à la Libération. Il était totalement disparu après la guerre d’Algérie, et même en mai 68, et il est revenu au pouvoir en 81. Il s’est effondré en 1993 et il n’y avait même que 52 députés de gauche alors qu’aujourd’hui il y en a 75 et puis 2 ans et demi plus tard, en 1997, il est revenu au pouvoir. Donc tout est toujours relatif, les grands partis traditionnels ne disparaissent pas tant qu’ils ne sont pas remplacés.

Or, pour l’instant, il n’y a pas de remplacement : on a 3 petites forces parlementaires (une de 17 députés avec La France Insoumise, une de 20 députés avec le Parti Communiste et une de 31 députés avec le Parti Socialiste). Cela fait 3 forces parlementaires et le Parti Socialiste dispose d’environ 1 000 maires de villes de plus de 10 000 habitants, et il dispose de 10 000 élus encore, de 3 départements sur 10 et de 2 régions sur 13. C’est-à-dire qu’il n’est pas encore « enterrable ». Maintenant il va très mal, le pronostic vital est engagé, et si il ne se ressaisit pas, si la gauche du parti ne parvient pas à reprendre l’influence dominante dans le parti et à le réorienter, il peut effectivement disparaître.

L.S. – On a vu cet été que de nombreux socialistes ou ex-membres du parti ont créé leurs propres mouvements. Je pense à M. Hamon qui crée le « Mouvement du 1er Juillet », ou encore Mme Hidalgo, Mme Taubira et Mme Aubry avec leur mouvement « Dès Demain ». Que pensez-vous de ces mouvements qui ont pour but initial de reconstruire une gauche ? Est-ce une solution, est-ce vraiment durable ?

G.F. – Vous savez aujourd’hui dans la gauche, il y a peut-être 19, 20 ou 21 partis différents. Et dans chacun des partis, il y a 3 ou 4 positions différentes. Vous avez des sensibilités absolument partout. Nous-même, la Gauche Socialiste*, nous avons fait une « Gauche démocratique et sociale » (revue D&S)  parce qu’on a besoin de développer un réseau au cas où justement le PS ne se réorienterait pas. Donc en vérité, la gauche n’a jamais été autant divisée. Il y a des fragments partout. La question est de son unité. Et pour l’unité, il ne faut pas demander à tout le monde de se mettre d’accord à 100 %, il faut demander à tout le monde de chercher quels sont les points communs qui peuvent permettre d’agir. Là, j’en vois 2 : la bataille, le 12 septembre, contre les ordonnances anti-travail, où tout le monde doit se rassembler et lutter, et j’en vois un deuxième, c’est que l’on a saisit (j’entends par « on » le Parti Socialiste, la France Insoumise et le Parti Communiste) le Conseil constitutionnel contre les ordonnances. C’est un très bon signe, un très bon pas en avant que d’avoir fait une démarche commune de LFI, du PS et du PC à l’Assemblée nationale contre les ordonnances Macron.

*la Gauche Socialiste est un courant situé à l’aile gauche du Parti Socialiste.

L.S. – Donc, pour vous l’unité est LA solution pour former déjà une opposition commune, mais une opposition surtout viable avec les accords que vous venez de dire, entre les 3 groupes parlementaires ?

G.F. – Écoutez, rien de grand dans l’Histoire de France – regardez depuis un siècle – ne s’est fait sans unité. Le Front populaire, ou la Libération ou 1981 ou même 1997. Nous sommes passés des 40 heures aux 39 heures et aux 35 heures dans l’unité. Nous sommes passés des 15 jours de congés payés à la 3ème semaine, 4ème et 5ème semaine dans l’unité. Tout ce que nous avons gagné dans le code du travail a été fait dans l’unité. Je ne connais pas l’exemple contraire. Je ne connais aucun exemple en 100 ans où on ait gagné sans avoir l’unité. J’ai tendance à penser que c’est donc toujours valable.

L.S. – En ce qui concerne le PS, vous avez dénoncé de nombreuses fois la direction de ce parti, M. Cambadélis (déjà sur la façon dont il est arrivé à la tête de ce parti, sur ses nombreuses prises de position, et puis surtout sur cette histoire de parrainages lors de la Primaire Citoyenne ouverte). Est-ce que le problème ne vient pas aussi d’en haut ?

G.F. – Ah il vient tout à fait d’en haut ! Je veux dire que la direction du PS ne s’est pas battue pour corriger les choix de François Hollande et de Manuel Valls. Manuel Valls ne faisait que 5 % du PS. François Hollande a trahi le programme qu’avait adopté le PS et ni Harlem Désir, ni Jean-Christophe Cambadélis, en tant que Premier secrétaire, n’ont cherché faire prévaloir le point de vue du parti contre les choix faits à l’Élysée. On a été dans « un vote Vème République » où tout s’est décidé institutionnellement par en haut et le parti a été ravalé à une situation de godillot. Même quand il critiquait la Loi El Khomri, elle était imposée. Donc en vérité évidemment tout vient d’en haut. Les militants socialistes n’ont jamais voté la loi El Khomri, ils n’ont jamais voté les 41 milliards aux patrons, ils n’ont jamais voté la déchéance de nationalité. Tout leur a été imposé d’en haut. Le problème est qu’ils arrivent à se ressaisir et à pouvoir manifester un choix qui permet de reconstruire le parti contre ceux d’en haut. Je le dis « ceux d’en haut » actuellement encore : ce sont des gens à 10 000 euros, donc ce n’est pas représentatif de la société. Il faut mettre des salariés, des ouvriers, des employés, des syndicalistes, des cadres à la tête du parti qui soient réellement plongés dans la société et non pas qui aient la tête tournée vers l’énarchie ou l’oligarchie.

L.S. – Et même je prend l’exemple de la direction collégiale d’aujourd’hui, qui est juste temporaire, même cela ne marchera pas ?

G.F. – Je ne sais même pas ce que c’est, elle n’a rien de collégiale. Il y a 28 personnes, elles ne représentent aucun signe politique sinon que même la Gauche Socialiste y a été minorisée, il n’y en n’a plus que 3 sur 28 alors que la Gauche socialiste au dernier congrès faisait 30 %.

Sur le plan du fonctionnement, je ne vois pas comment cela peut fonctionner à 28. Sur le plan des porte-paroles non plus. Il n’y a aucune indication qu’il doit y avoir un bilan critique du quinquennat sortant. Or ce quinquennat sortant, il faut en tirer le bilan. Il nous a fait perdre 7 élections quand même. On avait tout en 2012, et tout a été perdu à cause de la ligne politique de François Hollande. Donc il faut que cela soit accepté et connu, et que les enseignements soient tirés collectivement par le Parti Socialiste. Et ce n’est pas cette direction collégiale qui semble s’orienter vers cela.

L.S. – Et puis dans la gouvernance, il y a ceux qui dirigent et puis il y a aussi l’élu qui va candidater à une élection. Sur la primaire citoyenne, il faudrait plutôt une primaire citoyenne déjà plus ouverte, plus équilibrée mais plus juste, sans que des candidats puissent se présenter sans avoir à rechercher des parrainages comme M. de Rugy ou M. Bennhamias ?

G.F. – Oui, bien sur. Là c’est une caricature. Je veux dire que moi, on m’a interdit de me présenter alors que j’étais légitime et on a donné la parole à des gens comme de Rugy. De Rugy qui jurait qu’il allait respecter la primaire et, finalement, il est Président de l’Assemblée nationale pour Macron. On peut rarement faire une pire traîtrise. Donc il faut que ce soit une « primaire ouverte de toute la gauche » pour avoir un candidat commun démocratiquement choisi par toute la gauche sur une plateforme commune.

L.S. – Vous êtes plutôt Corbyn avec une dynamique portée par un seul homme, qui a éliminé lors des primaires « les blairistes » - vous l’avez dit -, ou plutôt Jaurès, qui a joué sur l’unité de tous les partis de gauche et qui a lancé un élan de masse ?

G.F. – (Rire). Et je suis pour les deux parce que malheureusement, en France, à l’heure actuelle, on est dans un système qui est présidentialiste. Et je suis totalement hostile à ce système. Et il faut faire tomber cela, mais le problème c’est que pour détruire une citadelle, il faut d’abord la prendre. Donc en vérité, on est encore obligé de fonctionner comme cela pour dépasser cela. Alors par exemple dans le Parti Socialiste, il y a des statuts que je n’ai pas approuvés en leur temps, mais qui disent que le secrétaire doit être élu par les militants. Moi, écoutez, je préfère un secrétaire élu par les militants qu’un secrétaire désigné par l’Élysée ou désigné par l’oligarchie. Par conséquent je suis plutôt pour une élection. Election à laquelle je suis candidat d’ailleurs, pour essayer de dire que, moi, qui suis un militant et pas du tout un « godillot porte-parole chef bonapartiste » (je déteste tout cela). Mais je suis un militant et il faut bien qu’un militant se présente pour dire que les choses vont changer : pour aller vers une VIème République, pour réduire la durée du travail à 32 heures, pour revenir enfin à la retraite à 60 ans, pour prendre des mesures contre le chômage avec une augmentation du SMIC à 1800 euros, pour qu’il n’y ait pas plus de 5 % de précaires dans les entreprises, pour qu’on reconstruise un code du travail, pour qu’on fasse une réforme bancaire, une réforme fiscale, qu’on augmente les petits salaires, les petites retraites. C’est le programme de base que la gauche doit avoir et c’est vers cela qu’il faut qu’on se réorganise tous et c’est pour cela que je suis candidat, c’est pour essayer de faire prévaloir cette orientation.

L.S. – D’accord, merci beaucoup pour ces réponses. Bonne continuation.

G.F. – Je vous en prie. Merci à vous aussi, au revoir.

L.S. – Au revoir.

 

 

 

46 Commentaires

  1. Posted 22 août 2017 at 7:54 | Permalien

    « pour détruire une citadelle, il faut d’abord la prendre »

    Pour rester dans la métaphore guerrière, on peut aussi la bombarder de l’extérieur, ou en faire le siège.

  2. Dim
    Posted 22 août 2017 at 9:58 | Permalien

    Les chiffres du nombre de députés par force que vous donnez sont faux. Les députés pcf ne sont pas «20» mais 11. Le pcf n’a pu avoir un groupe que parce qu il a reçu le soutien de députés macronistes d’outre-mer pour atteindre le seuil de 15 députés. Quand aux députés ps la plupart se sont fait élire en se présentant comme soutien de Macron ou sans candidat En Marche en face, du coup ils n’ont été que 5 à voter contre la confiance au gouvernement Macron. Les Insoumis sont bien 17 par contre, principale force du progrès social vet écolo à l’Assemblée.

  3. Posted 22 août 2017 at 10:37 | Permalien

    oui, il faut la prendre quoi….

  4. Posted 22 août 2017 at 10:44 | Permalien

    non, le PCF a un groupe et ce ne sont pas des macroniens a ma connaissance
    quant au PS, ils ont été 5 a voter contre, 3 pour et 21 abstentions sur la question de confiance
    mais ils ont été 100 % a voter contre les ordonnances
    si bien qu’il y a eu une saisine du conseil constitutionnel commune FI PS PC les trois groupes l’ont déposée en commun, voila qui est bon signe, non ?
    vous vous en félicitez j’imagine ?

  5. Dim
    Posted 22 août 2017 at 14:14 | Permalien

    Le pcf a un groupe car 4 députés d’outre-mer non communistes et favorables à Macron sont venus s’ajouter au 11 députés pcf, qui ne sont donc pas 20 comme vous l’avez écrit.
    Oui c’est bon signe que les députés ps se soient opposés au prolongement de la loi El Khomri qu’il ont majoritairement soutenu l’année dernière.

  6. 1956
    Posted 22 août 2017 at 17:01 | Permalien

    « François Hollande a trahi… »
    « on peut rarement faire une pire traîtrise »…

    Malheureusement c’est toute l’histoire du PS envers la gauche !

    Pour le reste, effectivement seule l’union peut faire gagner, mais qu’existe t il de commun entre les bourgeois et dirigeants du PS à 10000€ et les salariés smicard , médian et cadre?
    Avant de faire l’union, il faut savoir pourquoi et connaître la fiabilité des prétendants.

  7. socrate
    Posted 22 août 2017 at 17:13 | Permalien

    l’unité de la gauche est en fait souhaitable
    mais pas su vague compromis
    sur de réelles bases communes , sur les points essentiels.
    C’est pas encore pour demain
    concernant le PS je ne sais toujours pas ; et beaucoup de français sont comme moi ; dans quelle direction il va

  8. Gilbert Davout
    Posted 22 août 2017 at 17:21 | Permalien

    Tu me fais doucement rigoler avec ton discours qui oppose « ceux dans haut » (la direction du PS) et la base. Si la direction fait ce qu’elle veut, c’est parce que la base le veut bien. Il n’y a aucune démocratie au PS. Jamais la question de la démocratie n’est posée.

  9. Posted 22 août 2017 at 22:49 | Permalien

    c’est ça insulte les pauvres gens de la « base » ne te gene pas…
    c’est comme les « pauvres gens » de la base FI, ils avalent, ils ont espoir et croient, hein ?
    y a t il un:milligramme de démocratie ou, comme dans « en marche » les gens vont etre tirés au sort pour votre « convention » des 14 et 15 octobre
    tirés au sort… sur des gens qui ont fait des clicks c’est comme « en marche » comme « M1717″ pouahhh…

  10. Posted 22 août 2017 at 22:50 | Permalien

    oui

  11. Posted 22 août 2017 at 22:51 | Permalien

    non, c’est toute l’histoire des appareils
    celui du PCF sous Staline
    celui du PS pendant 100 ans,
    et tu verras celui de FI
    mais il faut prendre en compte tout cela, D&S le fait, par une bataille pour l’unité de notre classe sociale et de tous ses partis, syndicats et associations

  12. Bourdais Marc
    Posted 23 août 2017 at 3:49 | Permalien

    En pratique : Comment et à quelle moment la gauche du PS peut t’elle investir la direction du parti ?
    Les instances dirigeantes n’étant jamais en manque de coups tordues, à qu’elles manœuvrent devrez vous faire face pour obtenir un résultat favorable ?
    Qu’elles sont les chances pour que la direction actuelle vous laisse faire ?

  13. Posted 23 août 2017 at 9:36 | Permalien

    il y en a peu, mais nous les tenterons,
    sinon nous en tirerons les conclusions collectivement au niveau de GDS

  14. Posted 23 août 2017 at 9:38 | Permalien

    Dans son édition datée du 22 août 2017, le quotidien Les Echos rend compte d’une étude du cabinet Janus Henderson Global Dividend. Selon cette étude qui porte sur les 1 200 plus grandes entreprises du monde : « La reprise économique, notamment en Europe, porte les dividendes des grandes entreprises à un niveau record dans le monde… L’Europe domine le deuxième trimestre… Le vieux continent représente les deux cinquièmes des distributions totales sur cette période pour un montant de 149,5 milliards de dollars, en hausse de 5,8 %…86 % des sociétés européennes ont augmenté ou maintenu leurs dividendes. Au total sur les 10 plus gros payeurs de dividendes ce trimestre, neuf sont européennes. »
    Avec 40,6 milliards de dollars de dividendes versés, la France conserve « sa position de plus gros pourvoyeur de dividende en Europe devant l’Allemagne (34,1 milliards de dollars) et le Royaume Uni (32,5 milliards). »
    Les actionnaires des banques (institutions largement soutenues par les gouvernements suite à la crise financière de 2008) sont les premiers gagnants de ces évolutions : « Les dividendes du secteur ont augmenté de 9,3 milliards de dollars, soit une croissance de 11,7 %, à 114,4 milliards de dollars ».
    Selon cet institut, « les dividendes devraient atteindre le montant historique de 1 208 milliards de dollars cette année, en hausse de 5,5 %. »
    Ces données montrent que les richesses créées par les travailleurs sont de plus en plus dirigées vers les détenteurs de capitaux et les hauts revenus, ce qui augmente les inégalités et la frustration du monde du travail, avec de graves dangers pour la démocratie.

  15. Posted 23 août 2017 at 11:07 | Permalien

    Le tirage au sort était très démocratique chez les Grecs anciens et il existe pour les Assises pour juger les crimes au nom du peuple français.
    Il y a bien d’autres questions plus importantes pour LREM à commencer par le programme cohérent car « Et de droite et de gauche » n’est pas un programme cohérent avec le risque si LREM se plante et que PS eLR continuent leurs enfantillages que FN ou FI passent dans 5 ans.

  16. Posted 23 août 2017 at 11:27 | Permalien

    non le tirage au sort n’est pas démocratique
    une société doit s’organiser de façon démocratique consciemment
    pas sur de la magie ni du hasard

  17. Posted 23 août 2017 at 13:42 | Permalien

    Le Monde‏
    Il y a 90 ans, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti étaient exécutés aux Etats-Unis, à l’issue d’un procès à charge. (par @mooouna)
    Retour sur l’affaire « Sacco et Vanzetti »
    En pleine « peur rouge », Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti avaient été reconnus coupables du meurtre de deux personnes dans un braquage à l’issue d’un procès à charge.

  18. Bourdais Marc
    Posted 23 août 2017 at 14:47 | Permalien

    Comment concilier les ambitions personnelles avec l’intérêt général. Est-ce conciliable ? Si le tirage au sort est antidémocratique, faut t’il supprimer les cours d’assise ?
    Dans notre histoire démocratique, combien d’hommes et de femmes politiques sont parvenus à exercer un réel pouvoir dans l’intérêt du plus grand nombre ? Pendant combien de temps ?
    Le pouvoir semble être un narcotique si puissant qu’il transforme les plus sincères et les plus convaincus en monarques égocentriques, calculateurs et manipulateurs. Parvenir à dissocier son intérêt personnel de l’intérêt collectif semble être une lutte de chaque instant. Hors un élu de la nation est supposé toujours œuvrer dans l’intérêt général. Ce n’est visiblement pas le cas. A défaut de pouvoir changer la nature humaine il semble évident que c’est le mode de gouvernance qui doit être transformé.
    Que propose la gauche du PS pour aller dans cette direction ?

  19. socrate
    Posted 23 août 2017 at 16:17 | Permalien

    il parait que Hollande a repris contact avec la direction du PS
    est une unvention des médias ou la réalité ?
    c’est pas bon signe pour le renouvellement

  20. Posted 23 août 2017 at 17:29 | Permalien

    je n’ai aucune info la dessus autres que celles de la presse

  21. Posted 23 août 2017 at 17:33 | Permalien

    mais pour les cours d’assises, le tirage au sort n’est pas le moyen décisif, il sert seulement a avoir un certain nombre de citoyens … a choisir et le choix se fait en pour et en contre, en débat, et les défenseurs ont leur mot à dire, c’est un système avec conscience et vérification
    je ne suis pas pour le pouvoir présidentiel mais pour un pouvoir d’assemblée, parlementaire
    il y a des critères pour les élus, qu’ils soient sans taches, qu’ils soient payés comme les citoyens et travailleurs qu’ils ont été

  22. Bourdais Marc
    Posted 24 août 2017 at 0:25 | Permalien

    Précision sur le mode de gouvernance

    Ayant participé et vu évolué différentes associations, j’ai constaté avec regrets que pour peux qu’elles rencontrent le succès, leur direction se trouve rapidement investis par des individualités motivées prioritairement par une ambition personnel.
    Certes les décisions se font au départ de façon collégiale, mais très rapidement par le biais des démissions, des cooptations et du renouvellement statutaire des cadres, cela se transforme en chambre d’enregistrement des volontés de la présidence. La question est donc, comment se prémunir des ambitieux et de leurs dérives autocratiques ? Existe-t-il un système qui fonctionne et se pérennise dans le temps ? Et si oui, lequel ?
    Personnellement je n’ai pas la réponse, c’est donc une question ouverte.

  23. Posted 24 août 2017 at 6:16 | Permalien

    en ne les payant pas trop… cela écartera les rapaces et favorisera les bénévoles et militants sincères

  24. Bourdais Marc
    Posted 24 août 2017 at 18:07 | Permalien

    Je ne pense pas que ce soit l’argent seule qui les motive. Ce sont tous les attributs du pouvoir qu’ils recherchent. Ce sont des individus narcissiques, la soif de reconnaissance est leur unique moteur. C’est l’éternel combat entre la compétition et la coopération. La première forme est comme une drogue dure. Elle offre des satisfactions intenses mais toujours éphémères. La deuxième est chaleureuse, rassurante, enrichissante apaisante, et ceci de façon durable.

    La question est donc : Comment contrôler et canaliser l’énergie des premiers pour servir l’intérêt générale en évitant la contamination et la destruction du groupe.

    A titre d’exemple, voici mon sentiment concernant Mélenchon : Il est brillant, cultivé, sincère et convainquant. Sa force de travail et son adresse verbale sont indiscutable. C’est manifestement un « leader » né. Pourtant il semble avoir contracté une blessure narcissique qui ne guérit pas. Il se force à dire systématiquement « nous » alors que c’est le « je » qui transparait en permanence. Est t’il tyrannique, égocentrique, mégalomane ? Sans doute. Peut-il être un obstacle pour le devenir d’une hypothétique union des gauches ? C’est possible. Y a-t-il actuellement un autre leader moins narcissique qui puisse jouer ce rôle au sein de la gauche ? Je ne voie pas.

    Le plus grand défis pour Mélenchon c’est lui-même. S’il s’entoure uniquement de courtisans c’est contreproductif et dangereux. Compte tenu de son caractère et de son long parcours en politique, il est certainement devenu paranoïaque, ce qui ne facilitera pas le dialogue avec le PS. A t’il des raisons de se méfier ? Votre parcourt personnel en est la preuve.
    La question qui se pose est donc la suivante : Dans l’immédiat, pensez vous que Mélenchon est suffisamment intelligeant et intuitif pour collaborer sincèrement et utilement avec le courant que vous représentez ?
    Peut-il devenir un leader acceptable de la gauche ?
    Avez-vous la capacité d’influencé sa pensé et de canaliser son énergie dans l’intérêt commun ?
    Il y a manifestement des blessures de part et d’autre qui ne se sont pas refermées et qui nuisent à la concertation et au dialogue. Si Mélenchon vous semble insupportable et que vous n’entrevoyez aucune espoir de le changer ou de changer d’opinion, alors votre seule chance consiste à prendre d’assaut le PS, marginaliser les libéraux et vous trouvez un nouveau leader susceptible d’incarner votre courant politique. Comme vous avez souvent la même analyse et les mêmes solutions que la FI votre leader devra être sacrément charismatique et habile pour susciter l’adhésion.

    A moins que, soucieux d’élargir votre champ politique vous ne fassiez quelque concessions aux libéraux… Dans ce cas, pas de problèmes il y a au sein du PS pleins de « camarades » qui savent faire !

    P.S. Personnellement et en supposant que vous en ayez les capacités et la volonté, je serai enchanté que ce soit vous.

  25. Posted 24 août 2017 at 20:51 | Permalien

    La start-up nation accouche d’un fiasco parlementaire

    Les séances houleuses de la première session, marquée par l’indigence d’un groupe majoritaire réduit à la fonction de presse-bouton, relève d’un malaise bien plus profond qu’une simple impréparation aux rouages de l’Assemblée.

  26. CRAYENCOUR
    Posted 25 août 2017 at 0:12 | Permalien

    Pour les Grecs le tirage au sort avait une vertu; il empêchait la confiscation du pouvoir par une minorité de politiciens professionnels

  27. Posted 25 août 2017 at 5:32 | Permalien

    on doit sans doute faire mieux que les grecs esclavagistes dans une société informatisée connectée, éduquée, en matiére de démocratie collective

  28. Posted 25 août 2017 at 9:40 | Permalien

    Pour Hollande, j’avais écrit il y a quelques mois (pour la lettre et/ou la revue) un article qui opposait les contre-feux que Hollande prétendait allumer face à la politique de la droite alors qu’en réalité, il servait de marchepied à la politique de cette droite. C’est exactement ce qui se passe avec Macron. C’est, bien sûr, à utiliser avec précaution, surtout en dehors du PS. Après tout Hollande pourrait peut être (un tout petit peu) utile à la mobilisation, car « même si Hollande le dit… »

    Pour la CSG, ce qui me paraît surtout frappant c’est que les 9 milliards de CSG (économisés grâce au décalage entre hausse de la CSG et baisse des cotisation) risquent fort d’être détournés du financement de la Sécurité sociale et utilisés à combler le déficit budgétaire de l’État, sous prétexte des 3 % d’Amsterdam (qui incluent le budget de l’État des collectivités publiques et de la Sécu). Si tel était le cas, ce serait énorme (le budget de la Sécu ne serait plus séparé du budget de l’État, les recettes de la Sécu ne sont plus affectées aux dépenses de la Sécu). C’est sans doute là qu’est le principal danger, même si ce que verront surtout les salariés, c’est que la CSG commence d’abord par augmenter avant que leurs cotisations sociales ne diminuent. Je ne parle ni des retraités qui ont une retraite supérieure à 1 200 euros par mois (une partie non négligeable de l’électorat de Macron qui vas se retrouver face à une réalité pénible), ni des fonctionnaires. Obliger Macron à affirmer que ces milliards serviraient à combler le déficit de la Sécu serait déjà une petite victoire. JJC

  29. Posted 25 août 2017 at 10:05 | Permalien

    Leborgne Christine Mr Filoche vous n’aurez que dix minutes pour vous exprimer, il va valoir être bref et précis mais je n’en doute pas, vous saurez vous faire entendre et comprendre.

    Gérard Filoche mon grand père s’appelait Joseph Leborgne mort à Verdun

    Leborgne Christine cher Mr FILOCHE je suis l’épouse de votre cousin direct Jean-luc Leborgne de ROUEN , j’ai bien connu votre maman , donc nous avons des liens de parenté, nous suivons vos interventions télévisées et commentaires sur Facebook, ceux-ci sont toujours pertinents, vous ne lachez rien, votre combat est noble vous êtes pour un monde juste, vos explications sont à la portée du peuple, pas de langue de bois, alors MERCI pour votre combativité

  30. Posted 25 août 2017 at 16:20 | Permalien

    Bonjour Mr FILOCHE,

    Je me permet de vous envoyer cette e-mail pour vous féliciter de vos efforts pour que le parti socialiste se réapproprie ses valeurs d’antan, mais aussi pour la réunification de toute la gauche autour concepts communs pour faire les réformes nécessaire a la France, car non les français ne sont pas contre les réformes mais contre quand on demande de faire toujours plus d’efforts au prolétariat, aux étudiants mais aussi qui ne travail pas pour vivre mais pour survivre et aussi aux sans emplois.

    Je vous encourage vivement de continué dans cette démarche, et pou ce faire je vous conseils de vous rapprocher de personnes tel que Michel ONFRAY qui parle beaucoup et bien du prolétariat, et qui d’après mes recherche totalement raison sur notre politique étrangère. Vous pourriez vous rapprocher de Natacha POLONY, experte sur les questions de l’éducations, du souverainisme et de la laïcité. Mais aussi d’Etienne CHOUARD qui travail beaucoup sur la constitution d’une sixième république, et qui en tant qu’économiste à pas mal de positions intéressante sur se sujet.
    D’Anthony GRATACOS que vous connaissez je crois qui dois être l’image du patron de demain.
    Mais vous savez que votre objectif ne sera pas atteint sans que le parti socialiste, la France insoumise notamment a l’assemblé national ,mais aussi avec le parti communiste et les syndicats travail ensemble a un projet commun.

    Pour conclure je pense qu’il est urgent que vous vous réunissiez afin d’organiser la lutte contre l’ultra libéralisme que le président MACRON nous impose.

    PS1: je vais essayer d’envoyer un e-mail a toute les personnes dont je vous ai parlé.
    PS2: désolé pour les fautes d’orthographes et de syntaxe.

    Cordialement

    DECORDIER Arnaud.

  31. Posted 25 août 2017 at 16:28 | Permalien

    ALTERNATIVES ET AUTOGESTION
    Communiqué
    Des passeurs qui entassent sur de frêles embarcations des hommes, des femmes, des enfants et
    les laissent dériver au gré des courants.
    Une marine libyenne qui empêche les bateaux des ONG d’approcher des côtes pour porter
    secours à ces naufragé-e-s de la vie.
    Un bateau de nationalistes européens extrêmistes et suprémacistes qui prétend s’opposer à ce
    qu’ils considèrent comme une invasion.
    Un gouvernement italien qui accuse les mêmes ONG d’aider l’immigration clandestine de
    masse.
    Une Europe qui se tait et négocie la rétention des migrant-e-s loin de ses frontières.
    Et pour les plus chanceux des réfugié-e-s qui surmontent tous ces obstacles, ils se font
    ratisser, eux et ceux qui les aident, par la police française dans la vallée de la Roya.
    Nous condamnons sans restriction cette suite d’agressions indignes, violentes et inhumaines et
    en particulier celles exercées, au nom du peuple français, près de la frontière italienne.
    Nous appelons ce qu’il y a de citoyen dans les policiers et gendarmes à résister aux ordres
    injustes et contraires aux droits humains.
    Nous réaffirmons notre soutien à toutes celles et tous ceux qui, sur place, les assistent et les
    secourent au risque de leur propre liberté.
    Au-delà de la Roya, nous pressons la population d’exprimer fermement son opposition à ces
    méthodes iniques et musclées et de soutenir et aider les migrant-e-s rejeté-e-s sur nos côtes
    par la haine, la guerre et la misère.
    A&A, 24 Août 2017
    contact@alternatives-et-autogestion.org
    Lagrasse
    81440 LAUTREC

  32. Jean-Luc Lefébvre
    Posted 25 août 2017 at 19:55 | Permalien

    Personne ne propose le tirage au sort intégral. N’empêche, avec une petite dose, il y aurait davantage d’ouvriers représentés. Le PS, qui ne présente que des bourgeois aux élections, est mal placé pour donner des leçons.

  33. Posted 25 août 2017 at 20:19 | Permalien

    La Rochelle, le 25 août 2017,

    COMMUNIQUE

    de François REBSAMEN, Maire de Dijon

    Président de la FNESR

    Adresse des élus socialistes et républicains au Président de la République

    Les élus socialistes et républicains, réunis à La Rochelle pour leur séminaire annuel, ont adressé un message au Président de la République pour exprimer leurs plus vives inquiétudes face aux différentes mesures annoncées par le gouvernement d’Edouard Philippe.

    Au moment où tous les indicateurs montrent que la croissance économique repart, en grande partie parce que la politique du quinquennat de François Hollande porte ses fruits, redonnant à nos concitoyens espoir et confiance, aucune cure d’austérité pour nos territoires ne saurait se justifier.

    Les collectivités locales ont depuis 2010 participé au redressement des comptes publics de notre pays, tout en conduisant une politique responsable et courageuse. Elles ont investi dans des projets territoriaux structurants, tout en assurant un service public de qualité. Elles ne peuvent devenir aujourd’hui les variables d’ajustement d’une politique de rigueur, de droite, qui peine à cacher son nom. Entraver leurs capacités d’action serait une erreur stratégique qui pourrait remettre en cause la cohésion sociale et nuire dangereusement au réveil économique que connait notre pays.

    Les Élus socialistes et républicains demandent donc solennellement au Président de la République de:

    1- Renoncer à l’effort déraisonnable de 13 milliards d’euros d’économies supplémentaires au détriment des budgets des collectivités,

    2- Renoncer à la suppression de 170 000 contrats qui permettent aux collectivités d’assumer leurs missions de service public et aux associations de fonctionner. Des contrats aidés qui, renforcent le retour à l’emploi des personnes les plus en difficulté

    3- Renoncer à l’annulation plus de 300 millions d’euros de crédits d’investissement pour 2017, crédits destinés principalement au soutien aux territoires ruraux et à la revitalisation des quartiers les plus en difficulté.

    4- Renoncer aux décisions unilatérales du gouvernement sur l’école, notamment la remise en cause sans évaluation ni concertation des rythmes scolaires, qui risque de créer un système éducatif à plusieurs vitesses et de compliquer, à nouveau, la vie des familles.

    5- Renoncer au projet de réduction du nombre d’élus locaux, mesure démagogique qui risque d’éloigner un peu plus le citoyen de ses élus et ne permettra aucune économie puisque 80% d’entre eux sont bénévoles.

    Pour demeurer en capacité de répondre aux préoccupations majeures des Français dans leur vie quotidienne, les élus socialistes demandent qu’un dialogue sincère soit engagé entre le Gouvernement et les collectivités

    C’est pourquoi les élus socialistes demandent à être reçus sans délai par le président de la République.

  34. Posted 25 août 2017 at 20:24 | Permalien

    je préfère que les ouvriers soient représentés consciemment, démocratiquement que par tirage au sort.
    l’idée que le tirage au sort soit le moyen pour qu’il y en ait davantage représentés est insultante méprisante réactionnaire.

    le PS est en effet un « parti ouvrier bourgeois » comme disait Lénine du Labour de Lloyd George (le Hollande de l’époque), bourgeois dans sa direction, salarié dans son électorat

    nous nous sommes la gauche socialiste, démocratique et sociale, nous existons et luttons, nous sommes unitaires, nous ne donnons pas de leçons mais personne n’a a nous en donner

  35. Valentin
    Posted 25 août 2017 at 22:05 | Permalien

    Le tirage au sort n’est pas en opposition à la démocratie. C’est une manière parmi d’autres de permettre à tous de participer à l’élaboration des politiques…

    Gérard Filoche, tu parles de démocratie, à priori la nécessité du vote… Quand je vois comment le PS qui fonctionne de manière démocratique a mené une politique qui est opposée à ce que voulais ses membres (c’est toi qui le dit), n’y a-t-il pas un souci majeur dans ce parti?

    Le souci n’est pas tant la technicité utilisée pour les choix des représentants que les causes pour lesquelles ils combattent. Que ce soit un tel ou un tel, ce qui m’intéresse ce n’est pas la personne mais bien les idées qu’il défend et la manière dont il le fait. La cohérence, l’orientation claire d’un projet politique doit être au coeur d’un mouvement ou d’un parti.

    Tu pars sur l’idée de se rassembler sur des idées communes… Ce qui doit être commun c’est d’abord les valeurs, les socles du projet. Tu voulais encore rassembler de Valls à Hamon en croyant que la primaire permettait d’avoir une seule personne. Les faits ont démontré que ce n’était pas possible. Les couteau, haches et tronçonneuses dans le dos de Hamon le prouve… Et entre personnes plus proches, lorsqu’on voit le comportement de Hamon envers Mélenchon alors qu’il y’avait le désir de ne pas porter de coups entre eux deux, on peut se poser la question de ce qu’est devenu le PS, même à sa frange gauche…

  36. Posted 25 août 2017 at 22:15 | Permalien

    c’est faux c’est une régression magique, mystique, fantasmagorique
    c’est une manipulation entre les mains des chefs qui tirent au sort
    c’est un système vertical d’asservissement plébiscitaire
    nous combattons ce genre de hasard pour parvenir a une société éduquée consciente collective,
    le PS tel qu’il est n’est évidemment pas démocratique
    nous nous battons depuis toujours à D&S, a la gauche socialiste, pour construire un grand parti de masse pluraliste et démocratique
    je n’ai jamais vraiment pensé rassembler Valls et Hamon, j’ai toujours pensé qu’une bataille pour l’unité était salvatrice, éducative et sectionnerait au cour de la gauche une équipe dirigeante majoritaire de qualité
    je refuse de laisser un tirage au sort designer un Valls et même d’envisager cette possibilité
    la construction d’un clair projet politique est opposée a la magie, a la chefferie, c’est un travail conscient volontaire
    j’avais redit et dit qu’ un projet d’accord, c’était possible (cf blog 25 avril) et un projet de réponse d’Hamon, c’était possible,
    j’ai tout tente pour l’unité pour gagner
    ils ont tout refuse et provoque le desastre macron pour des millions de travailleurs
    et maintenant ils veulent « rien  » au sort ???? ils jouent aux des la base a laquelle ils vont faire avaler leur programme ????
    le reste quand on voit le comportement de mêlenchon (se féliciter d’avoir su « résister a l’unité », sic) on sait que ces méthodes seront TOUJOURS perdantes,

  37. socrate
    Posted 26 août 2017 at 1:00 | Permalien

    il est grand temps que le PS nous dise vers quelle société il veut aller.
    celle de Hollande Macron ou celle du socialisme ?

  38. Valentin
    Posted 26 août 2017 at 10:20 | Permalien

    Je vais pas revenir sur la sempiternelle question du projet d’accord où tu voyais Hamon plus à même de porter l’union. Nous ne sommes pas à l’union, à l’agrégat de partis, candidats,… nous sommes pour un projet de société clair sur la base de valeurs partagées.

    Cela revient à la question de Socrate (36)… Et évite stp les « la gauche socialiste a gagné et ceci et cela… ». Qu’est-ce qui est finalement l’orientation du PS?

    Vu qu’Hamon lui même a crée son mouvement (sic! lui aussi tant démocratique est aux manettes) en ne vous rejoignant pas toi et tes amis de la gauche démocratique et sociales par exemple on peut se poser bien des questions…

  39. Posted 26 août 2017 at 11:32 | Permalien

    non, pas tout a fait, je voyais Hamon plus capable de gagner au début, mais ensuite, je n’ai plus donne la traduction de la formule « l’un président l’autre premier ministre » je l’ai laissée en blanc, mais de toutes façons aucun des deux ne l’ont reprise

    oui, au contraire nous en sommes à l’agregat, comme Syriza a fait, la gauche est un maillage de territories, de syndicats, de partie, d’associations, il faut la ressembler, patiemment, la fusionner au maximum,

    oui la gauche socialiste existe et lutte, elle a gagné les 35 h, le non au TCE, elle a défendu les retraites nov dec 95, 2003, 2007 2010, 2013, elle a mobilisé la première contre l’ANI, la loi sapin, la loi macron rebsamen, el khomri, et elle a écarté Hollande et battu Valls, la gauche socialiste sert toute la gauche

    vous n’avez fait que nous faire perdre tout le temps… et le desastre du 23 avril

    aucune arrogance ne triomphera seule, aucune auto-proclamation ne remplacera la gauche unie, l’unité d’action n’est pas l’unité de pensée, nous devons nous méfier comme de la peste de toute tentative verticale, autoritaire, plébiscitaire, centraliste, ce serait la mort définitive de la gauche qui doit rester pluraliste

    je combats tout parti de clicks et de tirage au sort,

    voila les partisans de Hollande qui veulent du « tirage au sort » ce truc pré-paléolithique pour garder le pouvoir,
    rien ne remplace, le débat, la proportionnelle, l’élection, la démocratie poussée jusqu’au bout et sans cesse perfectionnée

    je suis contre le mouvement vertical Hamon tout autant que lui vertical de melenchon, tous deux conduisent a des guerres au sein de la gauche, vulgaires écuries présidentielles, le pire visage de la V° république,

  40. 1956
    Posted 26 août 2017 at 14:08 | Permalien

    Gf 32:
    Qu’elle fourberie de la part de la majorité des élus PS!
    Ils ont majoritairement orientés, défendus et soutenus les choix Hollande/Valls avant de choisir pour partie l’écurie Macron et la poursuite des politiques libérales engagées.
    F. Patriat en est un exemple dans la Bourgogne de Rebsalem, ce dernier s’étant brillamment illustré au ministère du… « travail ».
    Hollande a choisi Macron, Rebsalem défend toujours la politique qu’il a mis en oeuvre avec Valls, lui aussi élu du PS et transfert chez Macron.
    Comment faire l’union avec de telles traîtrises répétées ?
    Plus aucun crédit ne peut leur être accordé par les électeurs de gauche, leur seul objectif est d’empêcher à jamais de construire l’union sur un programme de gauche au profit du Medef.
    Il faut se libérer de ces nuisances et ne pas être dupes de leurs agitations de circonstance.
    Libre à vous de retomber pas là dedans. Mais pour l’union dans la clarté c’est mal parti.

  41. Gilbert Duroux
    Posted 26 août 2017 at 15:31 | Permalien

    GF : « je préfère que les ouvriers soient représentés consciemment, démocratiquement que par tirage au sort ».
    C’est pas avec les socialistes que les ouvriers risquent d’être représentés. Combien d’ouvriers (au sens large) parmi les députés PS depuis 30 ans ?

  42. Valentin
    Posted 26 août 2017 at 19:43 | Permalien

    Il faut un mouvement horizontal mais on ne peut nier qu’il faut des portes paroles, des représentants, des portes étendards… Jean Luc Mélenchon, les députés insoumis, l’équipe de campagne le font très bien.

    Toi qui est si critique, montre nous le chemin. Montre nous comment tu fais évoluer le PS de la belle manière démocratique que tu évoques. Parcequ’il n’y a pas de raison qu’après le choix de Hamon, le désastre de Valls Hollande, les militants PS ne te donnent à toi et tes alliés les manettes de ce parti qui est en voie de dislocation.

  43. Posted 26 août 2017 at 21:56 | Permalien

    mais D&S fonctionne comme cela depuis 24 ans, on est 4000 abonnés
    on a un site, des blogs, une revue mensuelle 130 000 adresse mel, on est dans 70 départements

  44. Posted 26 août 2017 at 21:58 | Permalien

    mais je ne suis pas le Ps je milite pour que, entre autre, le ps soit comme ça,
    parce que nous D&S on veut un grand parti de gauche majoritaire pas un petit groupe, ça on sait faire déjà

  45. Posted 26 août 2017 at 21:59 | Permalien

    ceux là sont partis chez macron, ils sont a droite,
    nous nous battons pour l’unité de toute la gauche contre Macron

  46. Posted 26 août 2017 at 22:13 | Permalien

    Bonjour Mr filoche,

    Je vous écrit pour déjà vous dire combien j’apprécie de vous entendre lors de vos passages dans les médias, je vous trouve … vrai, je ne sais pas comment vous le dire autrement.

    Je pense que vous êtes le dernier socialiste et ce depuis longtemps…

    Je ne supporte plus depuis un long moment ce socialisme libérale qui n’est qu’un mensonge servant à faire le boulot que la droite ne peut pas faire.

    Le libéralisme c’est la mort des travailleurs, le chômage est une création des capitalistes pour mettre la pression sur ceux qui travaillent pour imposer des salaires et conditions de travail indécentes et déjà inhumaines.

    Ceci est mon point de vue, qui je le pense, partageons.

    J’aimerais partager avec vous une découverte que j’ai fait il n’y a pas longtemps en regardant une « conférence gesticulé » de Mr Frank Lepage.
    Lors de ce « spectacle », Mr Lepage, fait ressortir le poids des mots et le fait que nous sommes conditionné par le nouveau langage mis en place par nos « élites ».
    Directement issu des techniques du management mis en place par nos grand patron, nous sommes nous même pollué par ces mots.

    Je vous écris donc aujourd’hui car je regardais votre interview sur Youtube fait par Planetes360 « GERARD FILOCHE – LOI TRAVAIL : QUELLES CONSEQUENCES POUR VOUS ? » et je constate que même vous, êtes contaminé. En effet tout au long de cette interview vous utilisez le mot « salariés » alors que ce mot est à consonance négative puisque faisant référence à quelqu’un qui « reçoit » un salaire, un « travailleur » lui vend sa force de travail ce qui est plus valorisant que de recevoir un salaire car votre patron est super sympa de vous donner de l’argent.

    J’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez, savoir si je fais fausse route ou pas.
    Je ne me trompe pas sur vos intentions ni sur ce que vous pensez lorsque vous parler de salariés, je pense que comme moi vous êtes intoxiqués par ce nouveau langage.

    J’ai le sentiment que les mots prennent un importance capital car c’est ce qui nous sert à réfléchir et que si nous réfléchissons en termes négatifs pour nous « salariés » et j’en passe et pour nos gentil patrons sont des « collaborateurs ».

    Si vous ne connaissez pas Frank Lepage je vous invite à le regarder (il s’exprime beaucoup mieux que moi et a surtout une connaissance historique et artistique bien plus développer que moi) et si il me conduit sur une mauvaise route , je vous en prie dites le moi

    Je vous remercie d’avoir prit le temps de me lire

    Si votre caractère que je sent empathique pouvais se marier avec le programme de la France insoumise je serais comblé…

    Cordialement

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