seulement 65 % de 20 896 votants (23,34 % sur 89 257 Inscrits) le 18 janvier dernier pour le coup d’état anti-statutaire au PS

Ainsi c’est la « direction collégiale provisoire » (« DCP » sic) du PS (non statutaire, non proportionnelle), qui a annoncé les résultats du 18 janvier probablement aussi « bidonnés » que ceux du 28 septembre dernier.

Elle annonce 20 896 votants sur 89 527 inscrits. personne ne croit qu’il y a 89 000 inscrits. La DCP a parlé de « 40 000″ ce qui est aussi surévalué. On peut légitimement mettre en cause les chiffres, penser qu’ils sont « doublés »  probablement reste t il moins de 10 000 adhérents ayant payé une cotisation pour voter et se mettre à jour.

Notons au passage que les 23,34 % officiels affichés le 18 janvier 2018 sont moins que les 24,87 % de votants affichés le 28 septembre 2017.

Car, en fait dans la fédération de Paris, la plus grosse du pays, on avait décompté en septembre 908 votants sur 6578, dont 10 % de « non » et autant de « nuls » et il est peu probable que le score ait été supérieur dans les autres fédérations. Et s’il a diminué ce coupe ci…

D’ailleurs un jugement du tribunal saisi par un militant a interdit à la  DCP de se réclamer de ce votre anti-statutaire et minoritaire du 28 septembre.

(Pour comparer il y avait eu 87 898 votants officiels déclarés au congrès de Toulouse en octobre 2012 et 71 140 votants au congrès de Poitiers en juin 2015 (congrès qu’il avait fallu leur imposer au tribunal).

À Paris encore, le 7 décembre 2017, point culminant des travaux dits de « refondation », il y eut un maximum de 416 votants, dont 221 «oui» et 121 «non» et 32 abstentions (toujours sur 6578 adhérents théoriques) pour consacrer l’enterrement de toute démocratie par la « suppression intégrale des motions, remplacées par un court texte d’orientation générale présenté par la direction ».

Le Conseil national déserté du 9 décembre n’est pas allé jusque-là, mais il a arrêté des dispositions tout aussi anti statutaires, puisque seul un congrès peut disposer du pouvoir de changer les statuts. Ce sont ces dispositions anti-statuaires qui viennent officiellement d’être « validées » (sic)… par 23,34 % de votants (présumés) dont il faut souligner que  35 % (!) ont quand même dit : « non » (alors que les propositions de modification de statuts étaient UNANIMES à  la DCP : il y a donc au moins 35 % de membres sur 20 000, dans ces circonstances difficiles et troubles, qui ne se reconnaissent le 18 janvier dans aucun secteur de la direction, dans aucun candidat !!! ).

Ces dernières semaines ce sont des milliers de militants qui partent avant même le congrès, ce qui atteste du degré de dislocation statutaire et politique.

Le vote du 18 janvier est donc, de  tous points de vue, illégal et chiffre en mains, anti-statutaire, Delphine Batho a raison de le dire : c’est un « coup d’état anti-statutaire« , puisqu’il est interdit par les statuts de changer les statuts en dehors d’un congrès. Il y faut 2/3 des voix. Et un changement de statuts ne peut s’appliquer que pour le congrès suivant.

Et changer les statuts en restreignant la démocratie pour empêcher le débat à la veille d’un congrès, c’est sans doute le plus haut degré de manipulation et  de cynisme de la part d’un appareil bureaucratique  et Marie-Noëlle Lienemann n’a pas raison de condamner brutalement comme elle l’a fait Delphine Batho, ni Emmanuel Maurel et quelques autres d’approuver et de servir de ce coup d’état.

La démocratie n’est pas une technique, ni une affaire d’opportunité, elle n’est pas une méthode subordonnée ni aléatoire, la démocratie est une affaire de principes.  Ceux qui, comme Lienemann, et Maurel, cautionnent des malhonnêtetés et malfaisances de ce type, en seront victimes un autre jour. Et en plus ils nuisent à la sincérité de leur projet politique affiché. Ils font eux mêmes mourir statutairement Epinay. Qui va croire à l’honnêteté des positions politiques prises avec cette pratique là ?

La démocratie est et sera un élément constitutif décisif de toute société réellement socialiste, et le parti qui prétend combattre pour le socialisme doit la respecter de la façon la plus scrupuleuse. si vous jouez à violer vos statuts vous violerez les lois. Si vous utilisez des méthodes bureaucratiques, vous finirez corrompus. La démocratie est garante de l’éducation, de la pédagogie, de l’émancipation, elle est le levain de toute mobilisation de masse, elle doit être exemplaire. La démocratie est la soeur jumelle de la liberté, de la dignité, de la loyauté. Le respect des statuts dans un parti, c’est le Ba Ba de l’existence de tout parti, de sa capacité à attirer, à rassembler, à agir.

Le PS avait cette spécificité d’organiser le débat en organisant un échange de contributions qui permettaient à tout militant de s’exprimer et d’échanger,  puis en permettant que ces contributions générales se regroupent, déposent des motions soumises au vote, les militants pouvaient choisir sur ces textes de fond, indiquer les lignes de forces de l’orientation et designer les directions à partir de là. Le débat politique sur des textes écrits prédominait ainsi sur les personnes.

En supprimant les contributions générales, puis en exigeant qu’il y ait d’abord un groupe de dirigeants qui s’assemble avant tout débat, exigeant 40 puis 16 signatures préalables avant d’ouvrir la discussion, les coups d’état du 28 septembre, 9 décembre et 18 janvier, ont figé à l’avance tout choix, toute initiative militante, seuls des morceaux de la direction ont accès au dépôt de motion et ainsi à leur propre ré élection, comme si par exemple le quinquennat Hollande n’avait pas eu lieu entre temps.

D’où l’obligation assez affreuse et magouilleuse pour les uns et les autres de procéder depuis des semaines, par regroupement soit sur Carvounas, soit sur Faure, soit sur le Foll, soit un autre nom, avant de parler de fond politique. Car c’est le premier nom du dépositaire du texte « collectif » cosigné qui sera le premier secrétaire. Le coup d’état statutaire change tout, toute la règle de débat, du congrès, de la proportionnelle est dénaturée.

Cette restriction de la démocratie, ce coup d’état anti-statutaire, aide à placer encore davantage le PS sous la coupe des Macroniens. Macron s’était plaint en 2016 d’un « foyer infectieux » contre la loi El Khomri au sein du PS ( c’était nous, bien sur). Pour subordonner le PS à Macron, il leur  fallait exclure, sectariser, mentir, manipuler violemment sans foi ni loi. Peu leur importe le triste spectacle révulsant que donne le PS, ils en ont choisi d’en payer le prix.  Ils font mine de croire  imperturbablement qu’ils vont remonter la pente.

Or ils  réduisent  le PS en fait, pour Macron, à un garde-flanc sans prestige, seulement capable de diviser la gauche, et de protéger la mise en oeuvre de sa politique anti sociale. Olivier Faure qui semble tenir la corde depuis son soutien (hélas) par Martine Aubry, s’est abstenu sur la confiance à Macron et explique qu’il n’est pas contre toutes les ordonnances anti travail mais seulement « contre quelques lignes rouges » de celles-ci (lesquelles ??) : on devine toute la politique ultérieure, qui en découlera. Ce sera au mieux la défense des « modérations » de Hollande contre les « excès » de Macron.  Il n’y a pas de chance de redressement ni d’unité de la gauche, avec cela. C’est Max Lejeune qui gagne contre Epinay.

En concret Emmanuel Maurel a accepté ce processus depuis le 8 juillet (en s’en faisant le promoteur puisqu’il répétait, à l’envie, avec l’appui de JC Cambadelis, que ce serait un « congrès avec 6 motions et 25 000 votants », une façon de ridiculiser par avance la méthode et de contribuer à la faire changer) – malgré mes objections. Dés le 8 juillet je voulais avec mes amis forcer au débat ouvert, franc, loyal. Ils n’en voulaient à aucun prix. Depuis le 8 juillet 2017,  ils voulaient tous empêcher que je dépose une motion et soit candidat, comme je le proclamais,  à la « Jeremy Corbyn », et, par peur,  ils ont tous appuyé Témal en ce sens, et ils ont aussi voté, pour la même raison, la seule vraie,  ma « suspension provisoire » du BN (elle même aussi anti-statutaire, mais ils s’en moquaient ; on a hésité à aller en justice, mais on n’avait pas de sous et plus de motivation suffisante pour continuer dans ce cadre pourri bureaucratiquement).

C’était la façon pour E. Maurel de s’assurer de l’éventuel « contrôle » (car c’est le premier signataire des motions qui décide de tout pour la motion) de ce qui restait à gauche au parti. Le prix à payer de cette complicité dans la manœuvre est élevée puisque des milliers de militants l’ont compris et s’en vont depuis… même des proches de MLG qui lui reprochent d’être allé  jusque là. Et si tout cela est, comme le dit Luc Carvounas, dans le but caché de rejoindre ensuite FI en vue des européennes, la démarche n’est pas la nôtre, nous ne sommes pas en quête de cette manière de sauvegarde de poste. Nous y opposons une démarche unitaire constructive honnête et dynamique de toute la gauche comme nous l’avons toujours fait, et c’est ainsi que nous travaillons à l’illustrer par le lancement de GDS.

Nous nous sommes posés la question de la dénonciation nous-mêmes des coups de forces antistatutaires devant la justice, c’était parfaitement justifié et gagnable, comme Delphine Batho se propose de le faire pour son propre compte.

Mais pour cela, il fallait beaucoup d’argent et nous n’en avons pas les moyens, et nous avons choisi en cours de route, pressionnés par les nombreux militants qui ne voulaient plus batailler dans ce cadre,  de dire que ce n’était plus notre priorité (d’où l’ITV du JDD et ses suites). Nous restons orientés en priorité dans les luttes sociales contre Macron, contre l’application des ordonnances anti travail, contre les ruptures conventionnelles collectives à PSA, contre la fraude fiscale, contre la politique anti-migrant (laquelle fait plus de ravages encore que la « déchéance de nationalité »). Voyez donc les documents de notre réunion de travail fondatrice  issus de ce week-end des 20 et 21 janvier, l’avenir, la suite, l’action à gauche se poursuit – sainement.

 

 

 

 

 

10 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 23 janvier 2018 at 1:12 | Permalien

    Elles sont belles, toutes les grandes figures de la gauche du PS que tu as soutenu à un moment où à un autre : Aubry, Montebourg, Lienemann, Dray, Maurel… j’en passe et des pires. Pas étonnant que tu essayais de faire croire que la gauche du PS était prête à être majoritaire, si tous les « à gauche » sont de cet acabit.

  2. Posted 23 janvier 2018 at 1:18 | Permalien

    nous n’avons jamais « soutenu » les personnes que tu cites, nous avons travaillé avec et influencé des positions
    celles défendues dans D&S
    et oui, nous avons eu 13, 7 % puis 30 % et oui, nous avons influence au moins 125 députes, empêche Hollande se se présenter et battu Valls, ouvrant une « fenêtre » de victoire a la gauche de gauche rare dans l’histoire
    on aurait pu gagner avec une union melenchon hamon et c’était exactement notre schéma stratégique

  3. Dominique Babouot
    Posted 23 janvier 2018 at 10:53 | Permalien

    Et maintenant vous partez ailleurs!
    vous abandonnez tout, comme Chevènement, comme Mélenchon (sic)

    A Toulouse tous les lundis, il y a des réunions sur tous les thèmes politiques en vigueur, les lundis de la refondation organisés par la fédé 31, vous y brillez par votre absence!

    Tout ce qui vous intéresse c’est la poursuite de l’activité de votre petite boutique « Démocratie et Socialisme » , vous avez adhéré en bloc au ps parce que après votre exclusion de la lcr, vous ne saviez pas ou aller, vous vous apercevez que la nouvelle orientation va empêcher cela alors le grand parti pluraliste unique de la gauche ne vous intéresse plus!
    Non la fin des contributions générales, la fin des motions, la fin des courants ce n’est pas la fin du pluralisme dans notre parti!
    Au contraire, cela va libérer la parole militante car il n’y aura plus les réticences par rapport à l’adhésion à telle ou telle « chapelle » comme frein à prendre position au travers d’une contribution thématique sur un sujet ou un autre!
    Ici en Haute-Garonne on n’est pas dupe, des jeux de la DGP, mais on essaie de faire quelque chose de continuer le parti socialiste!
    Hier soir on a discuté entre nous entre camarades en aparté des chiffres de la consultation, personne n’est dupe! Delphine Batho était au centre des discussions, non pour l’appuyer spécialement, mais par rapport à son opposition à la DGP.
    Dans ma section 18 votants sur 70, les votants ont répondu oui à toutes les questions à 90 pour cent!
    Ceux qui sont contre, n’ont pas participé au vote, n’ont pas repris leur cotisation, parlent des aventures solitaires avec Hamon ou d’autres, rien de positif, on déserte, vous désertez la bataille avant le congrès, voilà ce qu’on vous reproche!
    Je me rappelle ici même le nombre de fois Gérard ou tu as dis la même chose, le nombre de fois même ou tu tentais de nuancer contre l’évidence même les demi-échecs après une bataille ayant donné des résultats contrastés.
    Non tu te moques du monde, tu ne méritais pas la baffe que tu t’es ramassé pour le tweet, mais pour cette attitude négative, de refuser de participer depuis septembre oui tu là mérites amplement!
    Je ne fais pas de la continuité de mon combat avec ce parti l’alpha et l’oméga de mon engagement politique futur, j’avais mis mon activité entre parenthèse avant la primaire parcequ e je ne voulais à tout prix ni faire la campagne de Valls ni celle de Hollande, tu m’as souvent reproché de changer d’avis tous les quatre matins.
    Incontestablement quoi que tu en dises au moment de la présidentielle il y avait une alternative au ps, avec JLM, là il n’y en a pas!
    Hors à cette époque vous avez toujours refusé d’indiquer si vous feriez ou non la campagne du candidat désigné si c’était Hollande ou Valls. Pire en 2007, tu as affirmé ici meme que une fois Ségolène Royal désignée, tu n’avais plus de choix et que tu de devais de soutenir la candidate désignée par le parti(sic)
    Là reniant toute ta ligne politique passée, tu sors avant même la bataille prétendant qu’elle est perdue d’avance.
    Ce que la fédé Toulouse, tente par un regroupement des forces vives de quelques fédérations qui tiennent encore debout, ne réussira peut être pas, les barons et vieux chevaux de retour parviendront peut être à reprendre le contrôle de l’appareil, mais quelque chose aura été tenté je suis motivé et décidé à tenter l’aventure pour le congrès, l’enjeu en vaut la chandelle!
    Je me suis donné jusqu’à l’année prochaine pour décider et reprendre une cotisation ou non, on verra bien, si le ps redevient la « propriété » des mêmes et s’il disparaît de la scène politique, ces deux conditions doivent être réunies pour que je jette définitivement l’éponge comme je l’ai fait autrefois pour le pc, principalement la deuxième, je ne militerai pas dans une organisation groupusculaire!
    Rien n’est sur, il y a un espace politique énorme entre Macron et Mélenchon, c’est le centre-gauche, la social-démocratie, il est impossible qu’il disparaisse car des millions de citoyens de notre pays s’en réclament encore, c’est une constante comme disait notre adversaire politique Charles Pasqua en 1993!

  4. Dominique Babouot
    Posted 23 janvier 2018 at 10:59 | Permalien

    Prendre le controle de la tete d’un appareil ne sert à rien, ce sont les électeurs qu’il faut convaincre c’est la lecon de dix ans d’ancrage à gauche du parti qui s’est terminé par la victoire de la désignation de Hamon à la présidentielle suivie par une des défaites politiques les plus lourdes qu’on ait connu depuis 1969!

  5. Yves HENRY
    Posted 23 janvier 2018 at 21:18 | Permalien

    Tout cela est bel et bon, mais en vous lisant et en lisant les contributions sur votre site on peut en conclure que l’anticommunisme qui, depuis le congrès de Tours de 1920, est à l’origine de la division de la gauche, a encore de beaux jours devant lui.
    Non seulement la « refondation » du PS ,annoncée dans la confusion et les bruits de prétoire, a déjà du plomb dans l’aile , mais encore la refondation d’une gauche redevenue digne et fidèle à ses racines, »ancrée dans le présent et instruite par ses deux siècles d’histoire »( Marion fontaine) ne semble pas encore à l’ordre du jour.
    C’est dommage, sauf pour un « populisme de gauche » de création récente qui privilégie l’action dynamique d’un mouvement politique interclassiste et astructuré plutôt que celle d’un parti doté d’une unité doctrinale tant sur ses objectifs que sur les moyens de les atteindre et organisé pour mener des combats collectifs et victorieux.

    l’unité organique de la gauche, laquelle fut au début du siècle dernier un des combats de Jaurès, étant apparemment difficile à réaliser, je terminerai sur la question de l’unité d’action des différents partis et mouvements politiques qui se fixent pour horizon la transformation sociale et économique anticapitaliste, autrement dit la révolution ( oui, je sais, le mot et la chose font toujours peur). Comment la réaliser sans le PCF dont les militants et les électeurs ont servi souvent de force d ‘appoint au PS ?

  6. Posted 24 janvier 2018 at 0:36 | Permalien

    AVIGNON Casse des droits sociaux
    Gérard Filoche : « L’unité se fera dans l’action »
    Philippe Pascal, lanceur d’alerte et ex-inspecteur de l’Urssaf aux côtés de Gérard Filoche, auteur et ex-inspecteur des impôts.
    Jeudi 18 janvier s’est tenue, à 19 heures, à la médiathèque Jean-Louis Barrault, une conférence sur la casse des droits sociaux organisée par l’association La Vie en roses. Elle était animée par Philippe Pascal ex- inspecteur de l’Urssaf, et Gérard Filoche auteur et ex-inspecteur du Travail. Ils ont présenté leurs opinions, leurs idées et leurs expériences devant une soixantaine d’auditeurs.
    Les deux anciens agents du service public ont analysé l’état actuel des droits sociaux en France et plus spécifiquement du droit du travail.
    « C’est comme les îles après un ouragan, compare Gérard Filoche, l’état de droit vole en éclats pour l’agilité du salarié, ce qui entraînerait une disparition lente du salariat en faveur de l’auto-entreprenariat » pour, de ce fait, « entraîner la mort du Code du travail et ses protections ». Selon lui, « pour faire bouger les choses, il faut une vaste force politique, syndicale et une occasion particulière, l’unité se fera dans l’action » assure-t-il.

    Le sujet des contrôles a été central. Les conférenciers, rappelant la puissance de ces derniers et l’importance de l’application des lois. Des contrôles qui, par ailleurs, devraient, selon Philippe Pascal, « être améliorés par une meilleure répartition du travail des inspecteurs ».
    Optimisation fiscale, fraude sociale, délocalisation, travail dissimulé, évasion fiscale, ne seront réduits, selon les intervenants, que par un « véritable travail de contrôle et du soutien dans ce travail ». Philippe Pascal et Gérard Filoche ont su appuyer leurs arguments par des anecdotes avant de laisser place à un court débat.

  7. Posted 24 janvier 2018 at 6:03 | Permalien

    Le « groupe Filoche » ? Ils étaient ce qu’il restait d’honneur au PS ..qui d’autre qu’eux ont abattu cet énorme boulot sur le CICE, les lois travail, la répartition des richesses, TOUTES les lois Macron etc..tout ce qui fait honte quand on est un tout petit peu de gauche ? qui d’autre se démène aux quatre coins du pays pour expliquer, militer, se battre pour un projet SOCIALISTE, sans toucher un centime, sans aucune des magouilles, politiciennes, parlementaires et autres que vous n’avez JAMAIS dénoncées ?
    Pilou

  8. Posted 24 janvier 2018 at 6:15 | Permalien

    PS dans la Loire : Régis Juanico laisse son poste de patron du parti
    lundi 22 janvier 2018 à 17:32
    Par Sandrine Morin, France Bleu Saint-Étienne Loire
    Les 550 militants socialistes dans la Loire vont devoir se choisir un nouveau chef. Après avoir dirigé le parti pendant dix ans, le député de la Loire Régis Juanico va passer la main à un successeur plus jeune. Mais tout dépendra sans doute de la ligne choisie pendant le congrès national en avril.

    Régis Juanico devrait laisser sa place à Johann Cesa (2e en partant de la gauche). © Radio France – SM
    Saint-Étienne, France
    Une page se tourne au PS de la Loire. Régis Juanico laisse son poste de de premier secrétaire de la fédération départementale. Un poste qu’il a occupé dix ans. Il avait été nommé à 35 ans en 2008. Il explique qu’il veut maintenant laisser la place aux plus jeunes pour donner sa chance à une nouvelle génération, comme on l’a lui donnée il y a dix ans.

    Mais Régis Juanico reste bien au PS, lui qui avait été très tenté de rejoindre le mouvement « génération.s » de son ami Benoit Hamon. Il quitte la tête de la fédération de la Loire et espère que la ligne du congrès, fin mars, va fédérer la gauche. Sur le plan national, le 29 mars, les militants socialistes doivent désigner leur prochain premier secrétaire, avant un congrès les 7 et 8 avril. L’élection dans la Loire aura lieu dans la foulée.
    Johann Cesa pour lui succéder
    Sauf grosse surprise, Johann Cesa est pressenti pour reprendre le poste de premier secrétaire fédéral. Il faudra que ce soit validé par les militants. Johann Cesa est conseiller régional Auvergne Rhône-Alpes, conseiller municipal à Feurs et communautaire à Feurs en Forez. Il est aussi secrétaire fédéral à la coordination du PS Loire.
    Actuel numéro deux du parti dans Loire, Johann Cesa est aussi visiblement (et pour le moment discrètement) soutenu par le député Régis Juanico.
    Mais le scénario de cette succession ne sera valable que si l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll, ne prend pas le pouvoir au PS. Une ligne « Macron compatible » clairement rejetée par les dirigeants socialistes dans la Loire. Et si cette ligne devait l’emporter au printemps, il ne resterait, sans doute, pas grand chose du PS dans la Loire.

  9. Posted 24 janvier 2018 at 6:39 | Permalien

    En France l’année dernière, les 10 % les plus riches détenaient plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se sont partagés seulement 5 % du gâteau. Au sommet de la pyramide la richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en 10 ans et 32 milliardaires français possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la population française. ces premiers de cordée nous pillent et vont à Panama ou au Luxembourg

  10. Posted 24 janvier 2018 at 18:02 | Permalien

    Mickael Wamen
    36 min ·
    la cour de cassation ne casse pas le jugement pour les 7 goodyear….

    Nous venons d’apprendre que la cour de cassation, malgré une position du procureur de valider notre démarche de recours et appuyant notre démarche de casser le jugement d’Amiens du 11 janvier 2017, celle ci confirme le jugement.

    Ce qui veut dire que les condamnations débutent ce jour.

    Les condamnations à de la prison Avec sursis et 5 ans de mise à l’épreuve et quasier B2 s’imposent àux Condamnés.

    Rien ne peut expliquer une telle décision, notre avocat à la cour etait pourtant confiant ….

    Nous étudions. Un recours devant la cour européenne des droits de l’homme …

    Cette confirmation du jugement de 2017,, confirme surtout l’acharnement contre ceux qui luttent et s’opposent à la finance.

    Nous sommes déçus mais pas KO, la mise à l’pereuve de 5 ans est un vrai problème pour les militants que nous sommes ….

    La CGT doit se dresser Cômme jamais au niveau nationale pour exiger l’arrêt de toutes les poursuites et en faire un combat nationale Avec la création d’une fédération de La Défense des militans Avec des moyens humains et financiers à La hauteur des attaques !!!

    Cette condamnation effective Est ub coup tres dur porté à notre avenir professionnel, c’est Aussi cela qu’ils cherchent en voulant nous détruire …

    Vive la lutte, nous sommes Aussi victimes du manque cruel d’unité, nous allons aller devant la cour européenne car jamais nous ne lâcherons, nous espérons que les instances vont prendre la mesure de ce que nous subissons et vont nous contacter pour nous aider à financer la procédure européenne ….

    WAMEN Mickael
    Un des 7 condamnés

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*