pour une liste commune de la gauche aux élections européennes de 2019

28 Commentaires

  1. socrate
    Posted 15 juin 2018 at 15:49 | Permalien

    quelle gauche ?
    celle de Valls a Melenchon ?

  2. Posted 15 juin 2018 at 15:52 | Permalien

    valls est a en marche, c’est la droite
    et nous ne voulons pas l’unite du « peuple », mais l’unité de la gauche

  3. Posted 15 juin 2018 at 15:53 | Permalien

    Elections europénnes :

    communiqué de la GDS

    Le Conseil national de la Gauche démocratique et sociale (GDS) s’est réuni le 9 juin. Il a notamment débattu des prochaines élections européennes et affirmé sa volonté de participer au nécessaire rassemblement de la gauche à cette occasion. Ci-dessous le communiqué de GDS proposant 5 points pour une base commune de la gauche lors de ce scrutin de mai 2019.

    Les élections européennes de mai 2019 présentent un double enjeu pour la gauche française.
    D’une part, il s’agit d’en faire une étape dans la recomposition et la reconstruction de la gauche après la défaite de 2017 et l’éparpillement qui s’en est suivi. Les élections européennes seront le premier scrutin national après 2017. Les illusions qui ont poussé des électeurs de gauche à voter pour Emmanuel Macron et En Marche en 2017 se dissipent. La politique de droite menée par Macron et son gouvernement appelle à une alternative crédible à gauche. Elle passe par un front uni à gauche.

    Un succès aux élections européennes sera donc une bonne nouvelle aussi au niveau national. Il renforcera les résistances et oppositions à la politique antisociale poursuivie par Macron en France.

    D’autre part, le scrutin se déroulera dans un contexte de contestation du statu quo sur tous ses aspects (politique économique, politique migratoire, rôle des institutions, politique extérieure face à la politique agressive de Donald Trump) .

    Il s’agit pour la gauche de proposer et de populariser des mesures concrètes qui fassent avancer la construction d’une Europe démocratique et sociale en rupture avec les politiques antisociales suivies depuis trop longtemps déjà.

    Ces mesures devraient constituer le socle d’une convergence des gauches européennes au sein du Parlement européen.

    Le Conseil National de la Gauche Démocratique et Sociale, réuni à Paris le samedi 9 juin 2018, lance un appel au plus large rassemblement des forces de la gauche en France.
    L’objectif est de construire une liste commune. La gauche française est aujourd’hui fragmentée de telle manière qu’aucun courant ne peut prétendre à lui seul incarner l’alternative.

    Le danger est grand que pour ces élections européennes, chaque courant cherche à occuper la place tout seul et à se fixer comme objectif non pas de faire de la gauche la première force politique du scrutin mais de faire de son courant la première force à gauche.

    Nous sommes ouverts et pragmatiques. Nous voulons enclencher une dynamique de rassemblement et entraîner d’autres forces dans l’unité. Cela pourra prendre la forme d’alliances partielles si cela permet d’avancer.

    Nous proposons et soumettons au débat un contenu programmatique qui peut faire accord dans l’ensemble de la gauche.
    Il faut un contenu qui soit le socle du mandat de tout eurodéputé élu sur la liste commune de la gauche. C’est la condition pour engager un processus de reconquête.

    Il s’agit de poser des bases solides pour commencer à changer l’Europe.

    Les mesures proposées participent de ce processus. Elles seront pérennisées si les traités européens actuels sont modifiés. Nous ne voulons pas cacher cette réalité aux électeurs. Mais tout ne se fera pas en un jour.

    La campagne commune que nous proposons de mener pour 2019 s’inscrit ainsi dans la construction d’une alternative majoritaire en France. Car seule l’arrivée d’une gauche unie et résolue au pouvoir en France (ou dans d’autres grands pays) peut permettre de rompre avec la dérive libérale de la construction européenne et la réorienter résolument et de façon décisive.

    Nous proposons cette démarche et cinq points à toutes les organisations et courants politiques de la gauche pour en débattre ensemble.

    a/ Des mesures fiscales et économiques pour remettre en cause le pouvoir des marchés financiers

    un budget d’investissement substantiel pour la zone euro financé par :
    le versement des bénéfices réalisés par la BCE
    un impôt européen sur les sociétés avec une assiette commune et des taux harmonisés vers le haut et un impôt européen sur la fortune
    passage à la majorité qualifiée en matière de fiscalité
    un strict encadrement des opérations spéculatives à l’échelle européenne. Fixation de missions publiques à la BCE sous contrôle du Parlement
    séparation des activités bancaires spéculatives des activités de détail
    combat contre l’évasion et l’optimisation fiscales par des sanctions sur les entreprises qui réalisent des transactions dans les paradis fiscaux et une taxe sur les géants du numérique
    une politique douanière active aux frontières de l’Europe
    b/ Mettre le social au cœur

    création d’un SMIC européen sur la base d’un pourcentage du salaire médian de chaque pays
    révision de la directive sur les travailleurs détachés
    instauration d’une obligation de négocier dans les branches professionnelles européennes et les entreprises transnationales
    c/ L’urgence écologique est une priorité

    accélération de la transition écologique de nos systèmes productifs avec le soutien actif du budget d’investissement européen
    réorientation de la politique agricole commune pour favoriser la transition écologique et une alimentation accessible de qualité
    d/ Développer la démocratie

    élargissement du périmètre d’application de la procédure législative ordinaire (codécision) à tous les domaines
    octroi au Parlement européen du droit d’initiative législative
    e/ Une Europe ouverte qui agit pour la paix

    création d’une politique européenne de l’asile accueillante et fin du système de Dublin ; une politique généreuse d’accueil des migrants
    une politique étrangère européenne promouvant la paix, le désarmement et le juste échange

    Ces propositions seront détaillées dans un document spécifique.

    La Gauche Démocratique et Sociale est disponible et ouverte à toutes les démarches et propositions permettant d’avancer vers la construction d’une unité indispensable pour une Europe qui réponde aux attentes de ses salariés, de sa jeunesse, de ses peuples.

  4. Posted 15 juin 2018 at 17:57 | Permalien

    Marlène Schiappa prend une leçon de marxisme par son père
    Jean-Marc Schiappa, militant trotskiste, a publié un texte sur Facebook visant sa fille et ses références à l’auteur du « Capital »

    LE MONDE | 15.06.2018 à 16h15 • Mis à jour le 15.06.2018 à 17h12 |
    Par Abel Mestre
    Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (2 680)Tweeter
    Marlene Schiappa, le 16 mai.
    La patience des parents a parfois des limites. Marlène Schiappa vient d’en faire l’expérience. Dans un message publié sur Facebook vendredi 15 juin, Jean-Marc Schiappa, père de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a tenu à expliquer à sa fille ce que signifiait « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Mme Schiappa avait, en effet, cité cette phrase qu’elle attribuait à Karl Marx pour appuyer les propos d’Emmanuel Macron sur les aides sociales et « le pognon de dingue » qu’elles coûteraient aux finances de l’Etat au regard de leurs résultats réels, selon le président de la République.

    « Toucher 550 € de RSA par mois ne permet pas de sortir de la pauvreté s’il n’y a pas d’accompagnement efficace vers le travail. Un vrai travail, un vrai salaire : voilà le projet du gouvernement ! », avait écrit Mme Schiappa, mercredi 13 juin, sur Twitter, suscitant des dizaines de réactions de personnalités de gauche ulcérées par une telle récupération.

    C’est aussi l’avis de Jean-Marc Schiappa, « trotskiste depuis l’âge de 15 ans et demi », d’obédience lambertiste, car, selon lui, « un trotskiste n’est que lambertiste », explique-t-il au Monde. Agé de 61 ans, ex-enseignant en collège, spécialiste du révolutionnaire Gracchus Babeuf, Jean-Marc Schiappa a donc écrit un texte pour passer un savon à sa fille.

    Tout d’abord, il tient à préciser que Marlène Schiappa commet une première erreur quand elle attribue la phrase au philosophe allemand dont on fête le bicentenaire de la naissance cette année. C’est « la 1re Internationale [qui] écrit, sur proposition de Karl Marx (donc il est inexact de citer cette phrase comme venant du seul Marx), “l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes” », rectifie l’ancien délégué syndical Force ouvrière.

    Hors sujet

    Puis vient l’argumentation sous forme de leçon de philosophie politique visant à la fois la secrétaire d’Etat (sans jamais la nommer néanmoins), le gouvernement auquel elle appartient et la politique menée. Pour Schiappa père, sa fille est totalement hors sujet. « Il s’agit d’une œuvre collective (“les travailleurs”) et non individuelle (chaque travailleur devant se débrouiller tout seul) ; le but est l’émancipation collective (et non une réussite personnelle — laquelle, au demeurant ?), celle des travailleurs, du prolétariat, rappelle-t-il sur le réseau social. On ne peut attendre de salut de personne sauf de l’action organisée, donc consciente. »

    Avant de porter l’estocade, en forme de réquisitoire contre la « start-up nation » macronienne :

    « Ce n’est en rien une défense de l’individualisme petit-bourgeois (“allez, monte ta start-up, toi aussi”). Au passage, détruire les aides sociales n’est pas un problème pour ceux (et celles) qui montent leurs start-up en bénéficiant des exonérations fiscales, primes diverses de l’Etat, etc. »
    Jean-Marc Schiappa précise que « l’on peut faire circuler » son texte. Pas forcément la meilleure manière de préparer la fête des Pères, dimanche 17 juin.

  5. Posted 17 juin 2018 at 11:19 | Permalien

    Message transféré —–
    De : « Secrétariat de Pierre Laurent »
    À :
    Cc :
    Envoyé : mer., juin 13, 2018 à 17:54
    Objet : LUNDI 2 JUILLET – Soirée Elections Européennes

    Cher·e ami·e,

    Dans moins d’un an, se tiendront les élections européennes. L’évolution de la situation en France, avec l’offensive antisociale d’Emmanuel Macron, en Europe, avec le nouveau gouvernement italien, dans le monde avec l’attitude irresponsable de Trump, nous invite à considérer avec gravité cette élection. L’urgence de solutions de gauche en Europe, en rupture avec les logiques financières qui nous mènent à la catastrophe, se fait chaque jour plus pressante.
    Pour préparer cette échéance, les communistes pensent souhaitable de construire une liste large capable de porter des exigences précises de transformation de la construction européenne, capable de porter avec efficacité jusqu’au niveau européen les luttes sociales et écologiques menées en France, capable de contribuer à constituer au Parlement européen un groupe uni et confédéral de toutes les forces de gauche et écologistes, clairement opposées aux logiques actuelles et décidées à porter un projet alternatif de progrès pour l’Europe.
    Pour réussir une telle démarche, une telle liste, nous avons besoin d’unir nos forces. Nous avons pour notre part désigné une équipe de travail autour de notre « chef de file », Ian Brossat, dans laquelle figurent trois députés européens, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat, et d’autres responsables* investis sur le terrain des luttes en Europe.
    Nous proposons de réunir le lundi 2 juillet à 18h30 à l’espace Niemeyer – 2 place du Colonel Fabien – 75019 Paris, toutes les personnalités et organisations intéressées à une telle démarche de construction. Nous vous invitons à cette réunion, à laquelle nous avons convié des dizaines de personnalités engagées comme vous dans les mobilisations sociales, citoyennes, écologiques, démocratiques de la période et désireuses d’une autre Europe, ainsi que des forces politiques et sociales engagées dans les marées populaires du 26 mai dernier.
    Ensemble, nous pouvons réussir !
    Bien amicalement,

    Pierre Laurent Ian Brossat
    Secrétaire national du PCF Chef de file

    * Eric Bocquet, sénateur du Nord, co-auteur de « Sans domicile fisc » ; Gilbert Garrel, syndicaliste cheminot ; Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire ; Philippe Rio, animateur de l’appel de Grigny ; André Chassaigne, député, président du groupe GDR ; Anne Sabourin, responsable Europe du PCF et membre du bureau exécutif du Parti de la gauche européenne ; Camille Lainé, secrétaire générale du Mouvement jeunes communistes ; Mina Idir, militante féministe et antiraciste

  6. Posted 18 juin 2018 at 10:15 | Permalien

    Pour info interview intéressante d’Axelle DAVEZAC, directrice générale de la Fondation de France, ce matin vers 7h15 sur France culture (« la question du jour »), interrogée sur l’impact de la création de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) sur les dons des contribuables et partant les recettes des organismes d’intérêt général ((https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/les-associations-victimes-collaterales-de-la-suppression-de-lisf) :

    [pm les déclarations IFI ont dû être déposées par les usagers le 15 juin dernier au plus tard : elles devaient l’être initialement le 17 mai (le 5 juin au plus tard en cas de télédéclaration) mais l’instruction fiscale (ou « BOFIP ») précisant un certain nombre de dispositions –nécessaire pour répondre aux interrogations des usagers (et de leurs conseils) face à un impôt nouveau (par exemple : quid du caractère professionnel ou non de certaines locations immobilières ?)- n’étant pas parue à cette date, Bercy a été amené (communiqué du 16 mai)... à reporter la date limite de dépôt de ces déclarations [Les Echos du 18 mai dernier évoquaient une « certaine confusion »].

    * le régime de réduction d’impôt de l’ISF pour les dons aux organisme d’inérêt général, i.e. 75% de réduction de l’impôt dû [dans la limite de 50 000 €]a été conservé pour l’IFI. Problème : il y a 150 à 180 000 redevables IFI estimés, contre 350 000 redevables de l’ISF auparavant ;

    * A. DAVEZAC a indiqué que les recettes associées à la réduction ISF/IFI pour les organismes caritatifs devraient passer de 250 Mo€ avec l’ISF à « sans doute 130-150 Mo € » avec l’IFI [NB l’article La Croix évoqué infra- évoque un manque à gagner de 5 Mo€ pour la seule Fondation de France] ;

    * La directrice générale espérait cependant (vaguement) un « effet report » en fin d’année au moment de l’IR -auquel est associé un dispositif de réduction pour les dons assez similair (66% de réduction d’impôt ») dès lors que « 75% des gens qui donnaient à l’ISF donnent à l’IR, avec un don moyen de 1000 € » –« le don moyen standard est de 400€ » [ça paraît beaucoup]

    * La DG insistait sur le fait que la stabilité fiscale (fortement atteinte ces derniers temps, donc, avec l’introduction simultanée de l’IFI et du PAS qui perturbent les usagers) était essentielle pour leur financement car :

    - d’une part, « pour faire des dons, les contribuables ont besoin de stabilité » ;

    - d’autre part, les organismes caritatifs à l’image de la Fondation de France ont évidemment besoin de visibilité dans leurs ressources pour « honorer leurs engagements et actions en cours » ; En tout état de cause, toute baisse des dons « pose des problèmes pour lancer de nouvelles actions » ;

    * A. DAVEZAC indiquait que le « gouvernement [les] a[avait] invité à discuter [de ces problèmes] avec eux après la campagne » [NDLR ce qui confirme que la DGFIP a en ce moment « la tête sous l’eau » -et on veut lui enlever des postes ?]. Elle indiquait attendre notamment des autorités un effort pédagogique important en direction des contribuables concernant les changements en cours (IFI, PAS etc.) (« nous réclamons une explication détaillée, très importante pour nous »).

    + voir aussi sur ce sujet l’article intéressant de la Croix daté du 14 juin dernier :
    * « La chute dépasse parfois les prévisions les plus pessimistes » cf. au-delà de la baisse du nombre d’assujettis : «ceux qui restent assujettis à l’IFI (…) voient leur facture fiscale baisser fortement. Ils peuvent donc la réduire ou l’effacer avec des dons moins importants » ;

    * « Cette baisse des ressources est d’autant plus inquiétante qu’elle intervient après une année 2017 déjà difficile en matière de dons (…) « Au début d’année, la hausse de la CSG a beaucoup pesé sur les retraités qui sont souvent des donateurs fidèles. »

    *- Manque à gagner de 3 Mo€ de recettes estimées pour le Secours Catholique :

    (https://www.la-croix.com/Economie/France/LIFI-fait-pas-fortune-associations-2018-06-14-1200947255)

  7. Michel
    Posted 19 juin 2018 at 7:58 | Permalien

    « chaque courant cherche à occuper la place tout seul … » : ni le PC, ni générations ne sont dans cette position, ils cherchent au mieux à sauver quelques élus. EELV a la grosse tête après un sondage.
    « … Elles seront pérennisées si les traités européens actuels sont modifiés… » : comment ? C’est justement là le débat. A l’évacuer on s’apprête à un énième épisode de campagne pour une autre Europe qui n’a pas de crédibilité.

  8. Posted 20 juin 2018 at 14:46 | Permalien

    Cet article de Libération date déjà d’un mois, alors le voici au cas ou vous ne l’auriez pas vu :

    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/20/les-morts-vivants-de-la-dette-et-le-mega-krach-a-venir_1651464

    Avec mon commentaire :

    Steeve Keen a été le premier à avoir prévu la crise de 2007-2008. Alors nous ferions bien de l’écouter.

    Pour lui le danger ne provient pas du niveau d’endettement public comme ne cessent de le rabâcher les conservateurs et néolibéraux qui dominent aujourd’hui le monde.
    Il provient au contraire du niveau élevé de la dette privée, et aussi de sa mauvaise affectation : gonflement artificiel des bulles d’actifs plus qu’investissement dans l’économie réelle.
    Pour lui, une nouvelle crise est inévitable si l’on poursuit les mêmes politiques.

    Il faudrait au contraire jeter aux orties les dogmes actuels, c’est-à-dire :
    - augmenter les dépenses publiques,
    - redonner du pouvoir d’achat aux classes pauvres et moyennes,
    - mettre en place une véritable séparation des activités bancaires de dépôt et d’investissement.

    Mais nos dirigeants ne le feront hélas pas, ils sont autistes et à courte vue.
    Lénine avait paraît-il dit « les capitalistes vendront la corde qui servira à les pendre » (ou en moins imagé « ils travailleront à leur propre perte ») C’est toujours d’actualité, mais ce qu’il n’avait pas prévu c’était la grande aptitude de ceux d’aujourd’hui à faire payer leurs erreurs aux autres, c’est à dire à vous et moi. Réveillons-nous !

  9. socrate
    Posted 23 juin 2018 at 8:21 | Permalien

    l ‘europe telle quelle fonctionne aujourdhui finit par user la patience des plus optimistes.
    Comment faire une nouvelle campagne sur le thème changer l ‘europe quand on sait que l’élargissement de cette europe a conduit a son immobilisme complet.
    L’europe ne sera pas réformée cessons de faire croire à cette utopie.
    déja a 12 il était difficile de trouver des accords mais a 27 c’est quasiment impossible sur des sujets cruciaux comme la fiscalité ; les minimas salariaux etc…

  10. Posted 23 juin 2018 at 9:23 | Permalien

    c’est une autre utopie mais plus guerrière que de croire que 27 pays séparés s’en tireront mieux, la sauvagerie sera pareille et la xénophobie en plus
    nous sommes pour l’Europe façon Hugo et Trotski, et contre l’UE façon libérale,
    de toute façon le pire maintenantt vient de chez nous pas d’ailleurs
    Macron est notre pire ennemi en UE, pas l’Europe. Et si on compare les « recommandations » de l’UE concernant la France du 27 mai 2017… Et les Ordonnances Macron anti travail, on constate que Macron c’est pire que les recommandations de Bruxelles, du coup le code du travail allemand est meilleur que le notre aujourd’hui !!

    Ce que vous n’aimez pas dans l’UE, en fait, c’est la politique de Macron. En accuser Bruxelles c’est excuser Macron. Ce que nous n’aimons pas dans l’UE ce n’est pas l’Europe c’est le libéralisme. Combattons le libéralisme chez nous puisque Macron est maintenant le chef de l’UE. Ne faisons pas croire à notre peuple que le mal vient d’ailleurs alors qu’il vient de chez nous. N’excusons rien de Macron sous prétexte qu’il « obéirait » à Bruxelles. Macron va plus loin et plus vite que Bruxelles. Macron a davantage cassé le code du travail français que ne l’est le code du travail allemand. Il est devenu pire à Paris qu’à Berlin. Il a propose lui meme des infractions aux traites pires que les traités sans se préoccuper de leur contenu. Macron c’est Thatcher. La dénonciation des traités n’est pas un préalable à une autre politique, c’est une autre politique qui aura pour effet de rendre caduques les traités en vigueur. Instaurons les 1800 euros, la retraite à 60 ans, la semaine de 32 h, pas de salaire > a 20 Smic, pas plus de 5% de précaires par entreprises, et l’Europe libérale perdra. Nous serons plus facilement unis en défendant nos droits ici, et nous éviterons de nous diviser en exigeant en préalable de quitter l’Europe. Quand à l’effet, il sera le même, les plans A, B et C se succéderont à toute vitesse, ce sera le printemps des peuples en Europe comme en 1848, dans la mesure où nous mettrons en oeuvre en pratique une politique qui attirera et sera applaudie par tous les peuples d’Europe.

  11. socrate
    Posted 23 juin 2018 at 19:05 | Permalien

    La politique de Macron est une chose , l UE une autre.
    si la politique de Macron est celle que nous connaissons ; l’UE ne s’y oppose pas et que dire des contrats a 400 euros en Allemagne et des millions de pauvres travailleurs , que dire des travailleurs détachés etc etc.
    faire une politique sociale tres généreuse et purement française n’a pas de sens non plus dans le cadre actuel car cela contribue a dégrader la compétitivité de notre pays.
    le constat est simple : ou l’on renégocie l’aspect économique n fiscale et social de l’europe ou on quitte ce bateau a la dérive qu est devenu l’UE.

  12. Posted 23 juin 2018 at 19:12 | Permalien

    https://blogs.mediapart.fr/philippe-marliere/blog/230618/il-y-deux-ans-le-brexit

    Se battre au sein de l’UE fait certes penser à la condamnation de Sisyphe. C’est une option terrible, mais l’autre option, la sortie, l’est encore plus. L’option de la sortie est d’autant plus dépassée que la social-démocratie néolibérale, partisane de l’UE actuelle, est en train de disparaitre.

    En 1992, j’ai voté contre le traité de Maastricht. En 2005, après une campagne active (articles et divers meetings publics avec le “Non de gauche”), j’ai voté contre le traité constitutionnel. Au fil des ans, j’ai rédigé nombre d’articles et donné plusieurs interviews exprimant explicitement mon rejet d’une Union européenne (UE) au service du capital.

    Cette UE a en effet été **conçue et construite par les gouvernements nationaux** pour transposer au niveau supranational une série de réformes structurelles qu’ils ne pouvaient ou n’osaient prendre seuls de peur d’être violemment rejetés par leurs électorats. Il y a deux ans, ce jour, les Britanniques ont voté en faveur de la sortie de l’UE. Si j’avais pu voter à cette occasion, j’aurais, sans aucune hésitation, voté pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE.

    Pourquoi ? Parce qu’une sortie sèche comme celle de la Grande-Bretagne est techniquement hyper compliquée. Parce qu’elle entraîne plus de désavantages économiques pour les peuples que de gains. Parce qu’elle met en péril le peu de protection sociale que l’UE a pu imposer aux États-membres. En outre, cette sortie est un grand défouloir pour ce que le pays compte de xénophobes et de racistes. La situation économique et politique s’est dramatiquement détériorée depuis deux ans en Grande-Bretagne.

    Jeremy Corbyn qui ne s’oppose pas clairement à cette offensive ultralibérale et xénophobe est en train de perdre des soutiens au sein de la jeunesse et de l’électorat travailliste très largement acquis au maintien dans l’UE. Je n’ose imaginer ce qu’un vote de sortie donnerait dans un pays comme la France, dans lequel les idées d’extrême-droite et islamophobes sont si fortes.

    Penser que les capitalistes qui maitrisent l’économie d’un pays vont se coucher devant la “volonté d’un peuple souverain” au motif que ce pays est sorti de l’UE est une funeste farce. Un capitalisme national sera encore plus violent avec son peuple car il devra se battre avec une concurrence européenne (droits de douane, accès au marché unique, exigence de qualité des produits, etc.). Se battre au sein de l’UE fait certes penser à la condamnation de Sisyphe. C’est une option terrible, mais l’autre option, la sortie, l’est encore plus. L’option de la sortie est d’autant plus dépassée que la social-démocratie néolibérale, partisane de l’UE actuelle, est en train de disparaitre. Raison de plus pour y rester et se battre pour la transformer. C’est une tâche très difficile et aléatoire, mais c’est le moins mauvais des scénarios. Le projet de sortie est avant tout celui des populistes, des racistes et des ultralibéraux.

    Quelques jour avant le vote britannique, je publiais cet article sur Mediapart. J’en reproduis les derniers paragraphes, tellement édifiants et prophétiques… :

    “Jeremy Corbyn les Greens, Left Unity (gauche radicale), le mouvement social Momentum (proche de Corbyn), les syndicats du TUC, et des personnalités comme Ken Loach ou le journaliste Owen Jones font, sans état d’âme, campagne pour le maintien dans l’UE. Tous ont compris qu’une victoire du Brexit sur une ligne néo-thatchérienne et xénophobe amènerait un tournant à droite, et une attaque en règle contre les quelques droits sociaux protégés par l’UE (congés payés, de maternité ou durée maximale du travail hebdomadaire).

    Le Lexit (sortie à gauche) est, de fait, restée introuvable. La gauche a compris que le gouvernement et Westminster n’ont pas besoin de la Commission européenne pour imposer une austérité virulente (le pays n’est pas dans la zone euro et n’est donc pas soumis aux contraintes du Pacte de stabilité) ou mener des politiques tatillonnes en matière d’immigration (la Grande-Bretagne n’appartient pas à la zone de Schengen).

    Cette gauche sait que l’Europe est intergouvernementale et que les grandes décisions qui engagent les peuples sont décidées, non par la Commission, mais par les gouvernements les plus influents (Allemagne, France et Grande-Bretagne). Promouvoir une sortie de l’UE dans les circonstances actuelles, ce serait objectivement renforcer le camp antisocial, populiste et raciste, en Grande-Bretagne et en Europe.”

    Deux ans après le vote du Brexit, les capitalistes et xénophobes ont les mains libres pour mettre en oeuvre leur sale besogne anti-populaire.

  13. Posted 25 juin 2018 at 18:24 | Permalien

    Cher·e ami·e,

    Dans moins d’un an, se tiendront les élections européennes. L’évolution de la situation en France, avec l’offensive antisociale d’Emmanuel Macron, en Europe, avec le nouveau gouvernement italien, dans le monde avec l’attitude irresponsable de Trump, nous invite à considérer avec gravité cette élection. L’urgence de solutions de gauche en Europe, en rupture avec les logiques financières qui nous mènent à la catastrophe, se fait chaque jour plus pressante.
    Pour préparer cette échéance, les communistes pensent souhaitable de construire une liste large capable de porter des exigences précises de transformation de la construction européenne, capable de porter avec efficacité jusqu’au niveau européen les luttes sociales et écologiques menées en France, capable de contribuer à constituer au Parlement européen un groupe uni et confédéral de toutes les forces de gauche et écologistes, clairement opposées aux logiques actuelles et décidées à porter un projet alternatif de progrès pour l’Europe.
    Pour réussir une telle démarche, une telle liste, nous avons besoin d’unir nos forces. Nous avons pour notre part désigné une équipe de travail autour de notre « chef de file », Ian Brossat, dans laquelle figurent trois députés européens, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat, et d’autres responsables* investis sur le terrain des luttes en Europe.
    Nous proposons de réunir le lundi 2 juillet à 18h30 à l’espace Niemeyer – 2 place du Colonel Fabien – 75019 Paris, toutes les personnalités et organisations intéressées à une telle démarche de construction. Nous vous invitons à cette réunion, à laquelle nous avons convié des dizaines de personnalités engagées comme vous dans les mobilisations sociales, citoyennes, écologiques, démocratiques de la période et désireuses d’une autre Europe, ainsi que des forces politiques et sociales engagées dans les marées populaires du 26 mai dernier.
    Ensemble, nous pouvons réussir !
    Bien amicalement,

    Pierre Laurent Ian Brossat
    Secrétaire national du PCF Chef de file

    * Eric Bocquet, sénateur du Nord, co-auteur de « Sans domicile fisc » ; Gilbert Garrel, syndicaliste cheminot ; Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire ; Philippe Rio, animateur de l’appel de Grigny ; André Chassaigne, député, président du groupe GDR ; Anne Sabourin, responsable Europe du PCF et membre du bureau exécutif du Parti de la gauche européenne ; Camille Lainé, secrétaire générale du Mouvement jeunes communistes ; Mina Idir, militante féministe et antiraciste

  14. Posted 25 juin 2018 at 18:31 | Permalien

    Le devenir des chimères,
    à propos de la dérive du « Mouvement 5 étoiles »

    Les chimères que le docteur Moreau modelait avec son bistouri ne pouvaient pas être promises à une longue vie. H-G Wells l’ignorait lorsqu’il écrivait « L’Île du docteur Moreau », car les problèmes immunitaires, l’incompatibilité des tissus, n’étaient pas encore connus. Mais, ni ces êtres composites, ni les centaures de l’Antiquité, n’auraient pu vivre vieux.
    De deux corps greffés ensemble, celui qui emporte le cerveau –l’appareil de direction– est réputé avoir rejeté le corps étranger. C’est lui qui apparaît comme étant propriétaire de la « maison », alors que le rejet est réciproque. La fraction qui est majoritaire ne se laissera pas voler la direction comme c’était peut-être le cas avant que l’organisation n’éclate entre fraction de gauche et fraction de droite.
    On peut facilement qualifier comme étant de gauche ou comme étant de droite, une organisation politique dont les membres se déclarent tous de gauche ou tous de droite. On parle de nature politique objective de l’organisation et d’identité politique subjective de ses membres. Cette identité politique, une fois acquise par l’individu, est très stable, elle dépend du degré de conscience de ses intérêts de classe. Mais, elle est parfois moins stable chez les membres de la direction de l’organisation lorsque cette motivation politique se heurte à des intérêts de carrière, servir ceux-ci peut contredire l’attachement à son identité politique et, parfois la supplanter.
    Quiconque prenant des responsabilités politiques est placé devant une alternative dès lors que son identité politique ne repose pas sur toutes les valeurs qui définissent cette identité, mais repose sur une conscience politique partielle : attachée, par exemple, soit aux valeurs sociales soit aux valeurs sociétales.
    Si sa conscience politique initiale, encore embryonnaire, s’attache surtout aux valeurs sociales, qui demandent l’égalité des droits socio-économiques, alors elle devra s’élargir pour prendre en compte les domaines politiques qui, auparavant, lui étaient moins familiers : les questions sociétales, qui appellent des réponses en termes de libertés et de solidarité. Cette extension peut être réalisée en cohérence avec sa conscience politique initiale, auquel cas elle est assez homogène pour se déclarer « de gauche », c’est-à-dire se reconnaître dans une « classe pour soi ». Mais cette extension peut parfois être réalisée en contradiction avec la conscience initiale au point de la déformer et, par exemple, d’apporter aux questions socio-économiques des réponses nationalistes qui remplacent l’égalité des droits par la préférence nationale. C’est ce qui explique la trajectoire d’un Jules Guesde.
    Réciproquement, si la prise de conscience politique débute par l’attention portée aux questions sociétales en faveur des libertés et de la solidarité, alors son extension aux questions sociales peut se réaliser selon la même procédure de respect de droits démocratiques et couvrir l’essentiel des valeurs « de gauche » qui signent l’appartenance à cette « classe pour soi ». C’est la trajectoire d’un Jean Jaurès qui, pour rester fidèle au meilleur du libéralisme, s’est solidarisé avec les salariés, en l’occurrence les mineurs de Carmaux, et s’est reconnu dans la gauche sociale. Mais une partie des républicains n’a pas suivi cette trajectoire : il est d’ailleurs probable que, si l’extension de la solidarité aux questions sociales ne se manifeste pas en faveur des salariés, c’est parce que n’est pas prise en compte la subordination que tout contrat de travail impose à un salarié : le libéralisme économique ne reconnait pas l’exploitation des salariés par les capitalistes ni celle des femmes par leur conjoint.
    Bref, de façon générale, un parti politique a une nature politique homogène et stable : elle résume l’identité politique de ses membres et elle constitue le ciment qui maintient la cohésion du parti. En revanche, elle ne garantit pas la cohérence des fonctions politiques que le parti remplit en pratique, mais elle y participe.
    Dans le cas d’un mouvement politique qui vient de se constituer comme représentation politique d’un nouveau mouvement social, d’un mouvement social inédit, il est courant que ce mouvement politique soit composite. C’était le cas des mouvements de libération anticolonialistes dans le Tiers Monde, y compris du mouvement anti-Apartheid en Afrique du Sud. C’était le cas de la Résistance anti-nazie dans les pays occupés durant la Seconde Guerre mondiale. C’était le cas du mouvement des droits civiques aux USA. Ce fut le cas des mouvements écologistes et des Verts durant les décennies 1970 et 1980, avant que leur majorité ne bascule à gauche et se sépare de la droite durant la décennie 1990.
    C’est maintenant le cas du « Mouvement Cinq Etoiles » (MVS) en Italie, mais c’est vers la droite que bascule la majorité de ce mouvement, et non vers la gauche.
    En effet, ce mouvement ne s’est pas créé comme représentation politique d’un nouveau mouvement social, d’un mouvement de masse inédit, auquel cas, il aurait pu trouver des réponses démocratiques aux revendications du mouvement social. Ce n’est pas le cas parce qu’il est né pour combler un vide politique : l’absence d’un parti de gauche qui, à défaut d’unifier toute la gauche, aurait été suffisamment pluraliste pour être ouvert à presque tous les courants de la gauche tout en étant indépendant de la droite.
    Un tel parti avait existé, mais le ralliement des dirigeants de la gauche au néolibéralisme les pousse toujours plus loin dans la voie du reniement. Alors que s’effondrait le Parti Socialiste Italien emporté par la corruption mais, surtout, concurrencé par le Parti Communiste Italien, seul parti communiste au monde à ne pas être monolithique, celui-ci devint le seul parti pluraliste de la gauche au cours des années 70 et 80. Mais, porté par le projet de réaliser un « compromis historique » avec la Démocratie Chrétienne, le PCI devenu DS fusionna avec l’aile libérale, anti-berlusconienne, de la DC, conduite par Romano Prodi. Ayant perdu le courant resté fidèle à l’identité communiste, le nouveau parti est composite : une partie étant de gauche et l’autre de droite.
    Cette nature mixte du Parti Démocrate en fait un modèle d’inconséquence. Le résultat en est son effondrement électoral : les électeurs de gauche cherchent autre chose, un pa, pluraliste, qui rassemble et réponde à leurs revendications. C’est pourquoi le MVS, lancé par l’humoriste Beppe Grillo, a paru répondre à ce besoin et fut soutenu par beaucoup d’électeurs de gauche. Mais sa composition identitaire aurait-elle donné une majorité écrasante à l’un des camps, que la nature politique de ce mouvement n’était pourtant pas définie parce que cette composition identitaire n’était pas stabilisée. Des indices de son évolution future vers la droite existaient pourtant : qui ce mouvement pouvait-il attirer ? quelles accroches présentait-il ? La réponse à ces questions se trouve dans la fonction politique que ses initiateurs s’étaient engagés à assurer.
    Les V étoiles consistaient en cinq généralités, aucune n’étant un engagement concret, toutes pouvant être avancées par la gauche comme par la droite et aucune ne les intérêts propres des salariés :
    • gestion de l’eau,
    • transports durables,
    • cpnnectivité généralisée,
    • protection de l’environnement,
    • développement humain au lieu de croissance économique.
    D’autres corps stellaires révélait que la chimère tolérait les implants d’extrême droite :
    • durcissement de la politique migratoire,
    • baisse des impôts.
    L’exemple des Verts montre que la protection de l’environnement peut conduire une chimère vers la gauche. Mais, en l’absence de référence aux intérêts des salariés et en présence d’implants nationalistes et néolibéraux, elle ne peut pas empêcher ces derniers de rejeter les tissus de la démocratie et de conduire la chimère vers la droite.
    Voilà pourquoi, en Italie, le MVS s’est rallié à l’extrême droite et que le gouvernement qu’il forme avec la Ligue du Nord, a refusé d’accueillir l’Aquarius et ses réfugiés.

    Pierre Ruscassie

  15. Posted 25 juin 2018 at 18:44 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Désolé de vous prévenir aussi tardivement, mais comme à notre habitude nous fermons une semaine en juillet et une en aout.

    En juillet, la semaine cours du 4 au 10 juillet.

    Le prochain numéro, hd 617, sera daté du 5 au 18 juillet.

    Le 618 sera daté du 19 au 25 juillet.
    Vos papiers pour ce numéro doivent me parvenir (ou plutôt à Anne-Sophie qui me remplacera jusqu’au 31 juillet) le 10 juillet au plus tard (chroniques de Francis et Jean-Christophe mises à part). C’est au plus tard, si vous voulez les envoyer les 2-3 juillet pas de soucis.

    En Aout, la fermeture aura lieu du 8 au 14. Le numéro 621 sera daté du 9 au 22 août.

    F. Baumard
    1er SR HD

  16. Gilbert Duroux
    Posted 26 juin 2018 at 0:16 | Permalien

    GF : « nous ne voulons pas l’unite du « peuple », mais l’unité de la gauche ».
    Ainsi donc, sous prétexte que les Insoumis ont préféré s’adresser « au peuple » parce que les socialos ont sali l’image de la gauche (les Insoumis n’en sont pas moins de gauche pour autant), tu préfères les exclure et t’allier aux staliniens. Elle est belle, ta conception de l’unité !
    Tu étais beaucoup plus indulgent avec les Valls et Cie quand ils étaient dans ton parti. Tu les considérais comme de gauche sous prétexte qu’ils se disaient de gauche (tu appelais ça l’appartenance déclarative) alors qu’ils étaient aussi à droite qu’aujourd’hui et ont conduit à l’éclosion de Macron.

  17. Posted 26 juin 2018 at 9:32 | Permalien

    tres bien vu
    quand nous étions dans le PS nous avions accepte d’ y être minoritaires PARCE QUE NOUS POUVIONS NOUS EXPRIMER (par motions et par votes, en courant) séparément, de façon indépendante, et D&S servait a cela pendant 25 ans
    maintenant nous sommes indépendants du PS nous passons les alliances que nous pouvons passer dans le sens de l’unité de la gauche ( ta FI refuse ce droit de tendance democratique)
    FI ne veut pas de minorité ni d’alliance,
    le PCF semble en vouloir,
    he oui, nous sommes pour le front unique ouvrier pas pour le front populaire avec des partis de droite, (position classique de trotski dans « ou va la france ? » il y défendait un gouvernement PS-PCF Blum Cachin CONTRE le gouvernement PS radicaux, Blum Herriot soutenu par le PCF)
    mais si nous y sommes contraints nous étudierons d’ici 2021 les problémes que cela nous posera : par exemple si FI fait des alliances avec la droite aux municipales en refusant des alliances de la gauche parce qu’il y aura le PS, ce ne sera pas facile,
    mais on s’apercevra alors de l’importance de dire
    - qui appartient a la gauche
    - et de l’importance de la définition d’un camp de classe
    meme si dans cette gauche et à l’intérieur de ce camp de classe, il y a comme toujours des droitiers, un centre et des gauchistes,
    (Valls et cie, strausskahniens et ex socialistes, ont cessé de se dire de gauche, ils sont à droite dans LREM, c’est bel et bien déclaratif !)
    une alliance FI avec des Dupont-Aignan ou autres prétendus souverainistes ne nous conviendra pas du tout, nous en combattrons le principe
    prépare toi a d’autres posts ou tu montreras ton incohérence et nous nos principes et notre continuité

  18. Gilbert Duroux
    Posted 26 juin 2018 at 23:54 | Permalien

    Qu’est-ce qui te fait imaginer une alliance de FI avec la droite (que je combattrai tout comme toi) ? Tu es mal placé pour faire des procès d’intention, toi qui vient d’un parti qui a engendré Macron et son monde.

  19. Posted 28 juin 2018 at 15:02 | Permalien

    toujours confus hein ? dans ce parti nous (DS) combattions, comme toi dehors, il ne me semble pas que tu aies fait mieux dehors…

  20. Gilbert Duroux
    Posted 29 juin 2018 at 0:51 | Permalien

    Bien sûr que oui, j’ai fait mieux. Mon parti, pour peu que j’en ai un, n’a pas engendré des Valls et des Macron. Quand Valls était au PS, tu disais qu’il était de gauche sous prétexte qu’il disait qu’il était de gauche, alors qu’il était tout pareil qu’aujourd’hui.

  21. Posted 29 juin 2018 at 10:25 | Permalien

    oui Valls au PS était l’extrême droite de la gauche, il y en a eu d’autres comme lui a travers le siecle et dans toute la gauche mondiale
    et oui Valls hors du PS et à « en marche » est de droite, et ne se revendique plus de la gauche
    ce n’est pas le personnage qui compte mais sa place politico-sociale, a travers les partis dont il est membre
    aujourd’hui il faut rajouter et préciser que contrairement a hier, le PS peut changer de nature, mais l’affaire n’est pas pliée
    par exemple si la tragédie actuelle de la division de la gauche ne se surmonte pas, il re occupera un terrain social, une partie du salariat, rappelons qu’il a les liens avec la CFDT, mille maires de plus de 10 000 hbts, 123 parlementaires, deux régions, une vingtaine de départements

  22. Chris1986
    Posted 1 juillet 2018 at 13:36 | Permalien

    Quand vous étiez au PS, il était impossible que ce parti change de nature, c’etait presque inscrit dans le marbre et maintenant qu’ils vous ont viré, vous dites qu’il peut changer de nature… La blague.

  23. Posted 2 juillet 2018 at 16:30 | Permalien

    jamais dit que c’était impossible que le PS change de nature,
    mais toujours dit que ce n’etait pas le cas depuis un siècle malgré de lourds épisodes et défaites, (1936-37 1939, 1956-58… 1969…
    par contre depuis 2016 et 2017, oui, le quinquennat maudit de Hollande c’est plus serieux que tous les epiosodes précédents, toujours dit que sa nature était en jeu
    et ce n’est pourtant pas encore tranché
    selon que c’est faure et les pro macroniens qui le contrôlent… ou plus
    selon ce que fait, ou pas, le reste de la gauche

  24. Posted 12 août 2018 at 19:11 | Permalien

    je suis d’accord avec toi Gerard notre europe elle sociale mais sans le ps qui nous trahie pendant le mandat hollande les anti social de ayrault valls el khonnerie macron le président des riches des éxilés fiscaux tous il vont tous le payer lors des européennes de 2019 la facture sera salés ça certain les socialistes traîtres

  25. Posted 13 août 2018 at 13:56 | Permalien

    Agenda 1er trimestre 2018 gérard filoche
    Samedi 20 janvier : réunion Ageca (150)
    Dimanche 21 janvier : réunion CN GDS (50)
    Mercredi 7 février : cercle GDS Paris (5) + sortie livre Macron en librairie
    Jeudi 8 février : réunion EAN GDS (12)
    Mercredi 14 mobilisation chômage (150)
    Jeudi 15 février : journée d’études CGT 92 (60)
    Lundi 26 février : procès Philippe Pascal Avignon 150
    Vendredi 2 mars : ESJ 9 h 30 10 h 30 (ouest France le Figaro)
    Jeudi 15 mars : équipe animation EAGDS
    Mardi 20 mars : rencontre avec le PCF
    Mercredi 21mars : conférence de presse place de la République
    Jeudi 22 mars : manifestation à Paris cheminot fonction publique
    Lundi 26 mars : France info livre
    Mercredi 28 mars : réunion avec « Génération »
    Vendredi 30 mars conférence de presse gare de Lyon
    Mercredi 4 avril : réunion Bourse du travail avec Ruffin
    Jeudi 5 avril : conférence le Tréport puis réunion publique à Dieppe 76 (130)
    Mardi 10 avril : 19 h réunion des « 12 »
    Mercredi 11 avril : procès racisme 13 h 30 + sortie du livre manifeste
    Jeudi 12 avril : équipe nationale animation de GDS
    Mardi 17 avril : 18 h réunion unitaire des 12 puis réunion comite de pilotage 5 mai BdT
    Mercredi 18 avril : réunion à Tolbiac 14 h (40)
    Jeudi 19 avril : réunion publique 19 h à Tulle Creuse 19 (40)
    Vendredi 20 avril : réunion des 12 à 18 h
    Lundi 23 avril : Réunion GDS à Nantes 44 (75)
    Mercredi 25 avril : 14 h 30 TV Libertés Kremlin Bicêtre – à 18 h réunion des 12 + C’news
    Vendredi 27 avril de 18 h à 19 h 25 : France Normandie télé à Caen
    Lundi 30 avril ; meeting Paris République 18 h 500
    Samedi 5 mai : manifestation Pot au feu Ruffin (100 000)
    Lundi 14 mai : 12 h Sud radio + 14 h IPJ Paris Dauphine Paris 9°
    Mardi 15 mai, réunion à Chalons sur Saône (35)
    Mercredi 17 mai : soir 21 h 15 à 22 h 45 Le Média
    Mardi 22 mai : manifestation FP + réunion unitaire 19 h
    Mercredi 23 mai à 12 h : tribunal de Versailles solidarité avec ceux de PSA (300)
    Jeudi 24 mai : 10 h ag cheminots à Mantes 78 (80)
    Samedi 26 mai : marée populaire
    Mardi 29 mai : réunion unitaire Bourse du travail Paris
    Jeudi 31 mai : réunion Eads
    Vendredi 1er juin: Isère 38 réunion PCF EELV G et GDS Bourgoin-Jallieu (100)
    Samedi 2 juin : anniversaire Attac Bellevilloise Paris
    Jeudi 7 juin : réunion à Cahors avec Philippe Pascal Ursaaf (80)
    Samedi 9 juin : CN GDS
    Lundi 11 juin : réunion GDS à Saint-Vallier Drôme 26 (35)
    Mardi 12 juin : meeting « Le Baillon d’or » BdT Paris (250)
    Jeudi 14 juin : réunion à Decazeville (12) (80)
    Vendredi 15 juin : réunion à Coulomniers (77) (100)
    Jeudi 21 juin : réunion à Canton de Vaud Vallorge en Suisse Unia
    Mercredi 27 juin : congrès CGT Balaruc-lès-Bains (34) HabTextileCuir Port-Leucite (34)
    Du samedi 30 juin au samedi 28 juillet : vacances familiales à Perpignan
    Lundi 2 juillet : réunion au local du PCF sur liste européenne unitaire (80)

  26. Posted 13 août 2018 at 13:56 | Permalien

    Agenda GF 2° semestre 2018
    Samedi 25 août : université d’été du PCF à Angers (47)
    Mercredi 5 septembre : cour de cassation rassemblement pour Laura Pfeiffer 75
    Lundi 10 septembre : fête de Siné Mensuel à Paris 75
    Mardi 11 septembre : réunion à Alès dans le Gard (30)
    Mercredi 12 septembre : réunion à Cruas en Ardèche (07)
    Vend, samedi, dimanche 14, 15, 16 septembre : Fête de l’Humanité 93
    Du 27 sept au 9 octobre : vacances
    Mercredi 10 octobre : procès 13 h 30 Palais de justice du 17° Paris 75
    Jeudi 11 octobre : congrès CGT UGE-Camif 75
    Samedi et dimanche 12 et 13 octobre : rencontre nationale GDS à Tours (37)
    Mercredi 17 octobre : cafe débat à Paris 12
    Lundi 22 octobre : réunion publique à Bourgoin-Jallieu (38)
    Lundi 29 octobre : bourse du travail de paris matin FSU emploi (75)
    Lundi 5 novembre : congrès CGT Crédit Mutuel Strasbourg (67)
    Mercredi 19 décembre : procès PSA Versailles (78)

  27. Posted 21 août 2018 at 19:06 | Permalien

    Bonjour,

    La diminution des cotisation salariales a eu lieu dès le 1er janvier 2018. Sans prélèvement à la source sur les revenus de 2019, l’augmentation de l’impôt aurait donc de toute façon eu lieu puisqu’il aurait fallu payer en 2019 l’impôt sur les revenus salariaux de 2018. en augmentation du fait de la diminution des cotisations sociales salariales.
    Dans les deux cas, en 2019, il aurait fallu payer un impôt supplémentaire : soit sur les revenus de 2018 si le prélèvement à la source n’avait pas été mis en place ; soit sur les revenus de 2019, avec la mise en place du prélèvement à la source sur les revenus de 2019.

    Cependant, une personne qui avait un revenu salarial moins élevé en 2018 qu’en 2019, devra payer, en 2019 un impôt sur ses revenus de 2019, alors qu’avec l’ancien système elle n’aurait eu à payer, en 2019, qu’un impôt (moindre) sur son revenu de 2018. L’impôt qu’elle paiera en 2019 sera donc plus élevé que si le changement de système n’avait pas eu lieu.

    A l’inverse, le prélèvement à la source s’avérera avantageux pour une personne dont le salaire diminuera. en 2019 et qui n’aura (du fait du prélèvement à la source) qu’à s’acquitter de son impôt sur le revenu de 2019. L’impôt qu’elle paiera en 2019 sera donc moins élevé que si le changement de système n’avait pas eu lieu.

    Par ailleurs, l’effet de seuil jouera, en effet. Un certaine nombre de ménages se retrouveront imposables alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant. Mais, du fait de la diminution des cotisations sociales dès janvier 2018, ils se seraient retrouvés, de toute façon, imposables en 2019, du fait de leur augmentation de revenu en 2018. Avec ou sans prélèvement à la source une surprise désagréable les attendait en 2019.

    JJ

  28. Anne CUMENGE
    Posted 7 octobre 2018 at 21:45 | Permalien

    Bonjour,

    ayant vu un appel pour les européennes de 2019 à une liste commune de toutes les gauches (anti-frexit je suppose…) et des écologistes, j’aimerais savoir s’il existe une pétition en ce sens et si oui, où je pourrais la trouver et la signer.

    En vous remerciant par avance de votre aide, je vous adrese mes sentiments les meilleurs,

    Anne Cumenge

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