Le Ps quitte Solférino ruiné, regardez le quinquennat Hollande en synthèse, il est a la poubelle,

le Ps quitte Solférino ruiné, regardez le quinquennat il est a la poubelle, les faits sont les faits ! Ouvrez les yeux ! L’ histoire sera je l’espère impitoyable avec Hollande, on (nous, moi, des millions de manifestants) a essayé de le défendre, de le faire changer, de le convaincre, de le faire hésiter, évoluer, entendre, il n’a rien voulu savoir, il a écouté Macron, le CAC 40, le Medef, la voix du fric, cassé cent ans de code du travail avec les scélérates loi el Khomri,  et il nous a tous et toutes trahi jusque dans les plus petits détails, nous, les salariés, il a trahi les pauvres, les idéalistes, les sincères, les militants, la gauche, le PS aussi

 

15 Commentaires

  1. H.
    Posted 27 septembre 2018 at 0:01 | Permalien

    Non seulement François Hollande nous a trahi mais le traitre en question s’imagine revenir aux affaires pour trahir le peuple une seconde fois ! Voyez-le qui parade dans les médias tel Louis XVI revenant de Varennes, comme si de rien n’était ! N’y a t-il personne dans son entourage pour lui suggérer d’aller finir ses jours en Suisse, à Berlin ou au Texas ? Un peu de décence de temps en temps ne nuirait pas à la disparition des traitres.

  2. Posted 27 septembre 2018 at 22:40 | Permalien

    Même vendre à petit prix via Le Bon coin, ils n’ont pas su faire ! Ils ne savent que claquer encore du fric en location de benne. Leur nullité est incommensurable…

  3. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 28 septembre 2018 at 3:44 | Permalien

    Pourquoi dire maintenant le contraire de ce qui a été dit depuis 1994 et meme avant?

    Parceque le ps a fait 6 pour cent à l’élection présidentielle?

    Ce n’est pas une condition suffisante, le candidat du ps avait fait 5 pour cent 1969 alors que le Mélenchon de l’époque Jacques Duclos atteignait les 20 pour cent mais sans parvenir à etre au second tour et donc de remplacer la vieille SFIO!

    Douze ans plus tard, en 1981, le candidat socialiste gagnait la présidentielle apres avoir frolé la victoire encore plus tot en 1974 six ans après 1969!

    Ce parti a été créé par Jaurès, en 1905, malgré des hauts et des bas (scission de Tours,vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940, collaboration de classe de 1947 et guerre d’algérie) il s’est toujours relevé et n’a jamais totalement disparu, il est toujours rené de ses cendres comme le phénix des mexicains!

    Qui peut affirmer que cette fois il est bien mort?

    Hollande a essayé de le transformé en partie démocrate, il a échoué, il l’a brisé, la preuve que l’idée d’un parti pluraliste de centre gauche réunissant toute les sensibilités, de la gauche révolutionnaire a la frange frisant le centrisme n’a pas disparu dans notre pays.

    Rien n’a remplacé le ps, il y a douze listes de gauche aux prochaines élections européennes, la gauche est en miette comme en 1969!
    Qui peut affirmer qu’elle ne renaitra pas de ses cendres comme en 1971-1974?

    Sous quelle forme?

    La seule possible, celle de Jaurès en 1905!

  4. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 28 septembre 2018 at 3:51 | Permalien

    A Toulouse dernièrement, tout le groupe socialiste de l’assemblée nationale, premier secrétaire en tete est venu en visite.

    Le premier fédéral a voulu qu’ils prennent une photo de groupe avec en toile de fond un portrait du grand Jean Jaurès!

    Tout un symbole!

    On y croit!

  5. Gilbert Duroux
    Posted 28 septembre 2018 at 4:06 | Permalien

    Le pire, c’est qu’il est en train de revenir. Je suis prêt à parier que Hollande sera le prochain candidat PS à la présidentielle. Faudra que tu patientes un peu, Gérard, pour retourner au PS, le cœur de la gauche comme tu l’as toujours dit.

  6. socrate
    Posted 1 octobre 2018 at 9:58 | Permalien

    quand on trahit normal que ça se termine mal.
    l’image des socialistes est ternie pour tres longtemps il faut pas se leurrer un socialiste ne sera plus président de la république avant plusieurs quinquennats

  7. 1956
    Posted 3 octobre 2018 at 7:09 | Permalien

    Les armoires vides à la benne, leur contenu déjà recyclé:
    Que des vieux contenants à la benne, malheureusement les idées et les élus étaient déjà recupérés dans le macronisme pour poursuivre leur politique libérale au service du capital.
    On les voit arriver à l’approche des élections, les Moscovici et autres masqués se recyclent à nouveau avec un n ième discours rassembleur « déclaratif de gauche » du Bourget pour poursuivre la trahison de Paris à Bruxelles.
    La benne n’est pas remplie de ce qu’il aurait fallu y mettre… J’espère que les votes vont s’en charger.

  8. Posted 10 octobre 2018 at 9:54 | Permalien

    oui, il m’a invite

  9. Posted 10 octobre 2018 at 9:55 | Permalien

    hollande a détruit ce qu’ont fait Blum, Mitterrand et jospin, ça fait une rude différence

  10. Gilbert Duroux
    Posted 10 octobre 2018 at 15:21 | Permalien

    On a trouvé dans la benne du PS un exemplaire d’un bouquin de Mitterrand dédicacé. C’est dire…

  11. Posted 10 octobre 2018 at 23:35 | Permalien

    Ce mercredi 10 octobre, après 8 h d’audience et 9 parties civiles contre lui, la procureur conclue en demandant au tribunal qu’il n’y ait pas de condamnation contre Gérard Filoche. jugement rendu le 11 décembre

  12. Gilbert Duroux
    Posted 13 octobre 2018 at 14:38 | Permalien

    Maintenant que Maurel, Lienemann et la majeure partie de l’aile gauche du PS ont replié les gaules, j’espère que tu te rends compte de la chance que tu as d’avoir été viré du PS. Sinon tu aurais été le dernier militant de gauche à soutenir le parti de Hollande, de Valls, de Collomb, de Moscovici, de Le Foll et de tant d’autres crapules qui l’ont ancré à droite.

  13. Posted 15 octobre 2018 at 9:50 | Permalien

    D&S existait depuis 26 ans c’était note porte voix, jamais nous ne nous sommes tus
    nous avons crée GDS en février 17, nous nous préparions nous n’avons pas attendu !

  14. Gilbert Duroux
    Posted 15 octobre 2018 at 13:22 | Permalien

    Fallait le deviner que vous vous prépariez, parce que jusqu’au bout tu as défendu le PS comme un mort de faim alors que ça fait des années que l’on savait que la dérive à droite du PS était irrémédiable. Ta théorie ridicule de l’appartenance déclarative, qui faisait des plus droitiers (Valls, Le Foll, Moscovici, Le Roux, Le Guen, Colomb…) des figures de la gauche, n’a rien arrangé.

  15. Posted 15 octobre 2018 at 16:04 | Permalien

    bien sur on préparait des fin 2016 et c’était public, dans D&S sur ce bloc, dans nos agendas,

    bon contribution de Pierre ruscassie :

    Début du message transféré :

    Expéditeur: Pierre Ruscassie
    Date: 30 septembre 2018 à 13:50:47 UTC+2
    Destinataire: Eric Thouzeau , J-Pierre Coté , J-François Claudon , Jacques Girma
    Objet: article sur le congrès de Tours

    article sur le congrès de Tours
    amitiés
    Pierre

    Parti pluraliste contre partis programmatiques

    Sur le terrain politique, la lutte des classes oppose la gauche à la droite. Les citoyennes et les citoyens qui s’identifient aux valeurs de gauche (la démocratie…), s’opposent à celles et ceux qui s’identifient aux valeurs de droite (l’élitisme…). Pour la gauche, il s’agit de défendre les droits humains : les libertés, les droits civiques et les droits sociaux.

    Le choix des droits et de leurs moyens que la gauche doit faire, dépend des rapports sociaux qu’elle veut privilégier, parfois à juste titre (orientation démocratique) ou rapports dont le caractère démocratique est contingent (orientation républicaine ou libérale), mais aussi rapports qui se révèlent toujours antidémocratiques (orientation nationaliste, néolibérale, bonapartiste ou bureaucratique).

    Compte tenu des combinaisons possibles entre ces orientations, il est possible qu’elles donnent naissance à une douzaine de programmes politiques plus ou moins cohérents. Ces programmes doivent être débattus par la gauche pour qu’elle choisisse celui qui est retenu et amendé ou, sinon, qu’elle élabore un compromis entre plusieurs de ces programmes. Mais quelle forme d’organisation est préférable pour élaborer le programme, puis le mettre en œuvre ?

    Deux stratégies : 1905 ou 1920

    Dans le cadre du parlementarisme, lors des campagnes électorales, l’opposition entre la gauche et la droite passe par le prisme des candidatures présentées par des partis politiques dont elles défendent le programme pour la mandature qui s’ouvre. Ensuite, entre deux élections, la vie politique est animée par les partis.

    Chacune des deux communautés politiques, la gauche et la droite, doit donc s’organiser librement en partis. Deux stratégies ont été proposées et mises en œuvre par la gauche sociale en France.

    L’une considère que, toute la gauche étant concernée par ce débat sur son programme, le cadre du débat doit être dimensionné à l’échelle de toute la gauche. Le parti érigé comme cadre de ce débat doit unifier toute la gauche. Si une douzaine de projets de programme sont proposés, ils doivent tous être proposés au débat dans ce parti : le parti dont la gauche a besoin est un parti pluraliste. C’est cette stratégie qui a présidé au congrès du Globe à Paris en 1905. Elle établit la démocratie dans la gauche en réalisant son unité et son indépendance envers la droite.

    L’autre considère que l’existence de plusieurs programmes nécessite autant de partis, chacun défendant le sien. La confrontation entre les partis de la gauche se déroule avec la confrontation entre les partis de la droite, dans le cadre du scrutin républicain organisé pour confronter la gauche et la droite. La frontière entre ces deux camps n’est pas marquée davantage que celle qui sépare deux partis de la gauche. Cette stratégie qui oppose des partis mono-programmatiques a été majoritaire au congrès de Tours en 1920. Elle brouille la frontière entre la gauche et la droite, elle divise la gauche depuis un siècle et constitue la cause principale de ses échecs.

    « Le Globe », 1905…

    En avril 1905, les 5 partis ou courants du socialisme français se rencontrent à Paris, au restaurant « Le Globe », pour tenir le congrès d’unification de la gauche sociale. L’enjeu n’est plus le choix entre république et monarchie qui, durant le XIXe siècle, avait conduit le mouvement socialiste naissant à se développer à l’intérieur du camp républicain dominé par ceux qui créeront le Parti radical en 1901. L’enjeu est de créer un parti pluraliste qui s’oppose à la nouvelle droite majoritaire dans le Parti radical. Sont présents au Globe : les possibilistes (FTSF de Paul Brousse), les socialistes indépendants (CSI avec Jean Jaurès et Léon Blum), les allemanistes (POSR de Jean Allemane), les guesdistes (POF de Jules Guesde et Paul Lafargue), les blanquistes (PSR d’Édouard Vaillant).

    Impulsé par Jean Jaurès et Jules Guesde, le parti unifié devient la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO).

    En 1905, l’unification de la gauche sociale créa quasi immédiatement un parti unifié, ne passa pas par l’intermédiaire d’une fédération et fut seulement précédé très brièvement par deux confédérations. L’unité dura 9 ans et fut brisée en août 1914 par le vote des crédits de guerre par une majorité des députés socialistes. La fin de la guerre aurait pu être l’occasion de reconstituer le parti unifié, ce ne fut pas le cas.

    « Tours », 1920 ; « Livourne », 1921…

    En décembre 1920, le congrès de Tours de la SFIO devait se prononcer sur les 21 conditions d’adhésion édictées par la direction de l’Internationale communiste. Celles-ci étaient draconiennes et instauraient un centralisme rigoureux que seul le prestige de la révolution soviétique pouvait faire accepter.

    L’examen à la lettre de ces 21 conditions révèle bien pire : il s’agit de conditions d’adhésion, donc de critères d’exclusion. La pratique confirme. Les votes le montrent.

    Parmi plus de 4 700 congressistes, 8,4 % s’abstiennent comme Léon Blum qui critiqua non le sens des mesures, mais leur fonction de critères d’exclusion. Dans son intervention, il défendit le principe du parti pluraliste unifiant toute la gauche.

    C’était d’autant plus principiel qu’il savait être minoritaire dans le parti pluraliste : les votes exprimés approuvèrent les conditions d’adhésion à 75 %, 25 % votant « Contre ».

    Les résultats du congrès du PS italien, tenu à Livourne en mars 1921, furent encore plus caricaturaux : sur plus de 170 000 suffrages exprimés 57,4 % (courant de Serrati) approuvent les 21 conditions, mais sont réticents pour en faire des critères d’exclusion. Ils refusent l’exclusion immédiate des opposants et la reportent sine die. Plus d’un tiers (34 % pour le courant de Bordiga et Gramsci) approuvent les 21 conditions et exigent l’exclusion immédiate de l’opposition. Celle-ci, qui vote contre les 21 conditions, recueille 8,6 % des voix exprimées.

    Le courant de Serrati est majoritaire à lui seul et les partisans des 21 conditions totalisent 91,4 % des suffrages exprimés. Mais, à Moscou, la direction de l’Internationale communiste tranche : non seulement l’opposition est exclue, mais le courant de Serrati aussi. C’est le seul courant de Bordiga et Gramsci qui constituera le Parti Communiste italien.

    Un siècle d’échecs, 1920-2020

    Alors que les courants communistes auraient été majoritaires dans l’Internationale, si le choix de reconstituer la Seconde avait été fait, c’est l’option antidémocratique, affaiblissant la gauche, qui fut choisie par les bolcheviks.

    Leur stratégie de construction d’un parti mono-programmatique qui était hésitante dans « Que faire ? », publié en 1902 pour promouvoir le centralisme jacobin, devint ferme après la Première Guerre mondiale. Elle fut résumée en une formule par Trotsky : « Le parti, c’est le programme », autrement dit, s’il y a deux programmes, il doit y avoir deux partis.

    Un siècle plus tard, les exclus ont constitué des partis socialistes qui n’étaient pas totalement pluralistes, puisque le mouvement communiste poursuivait le choix de la division de la gauche, mais étaient suffisamment pluri-programmatiques pour devenir majoritaires dans la gauche. Les partis communistes ont perdu la majorité dont ils bénéficiaient à leur création et la gauche n’a jamais pu, durablement, mettre en œuvre un programme de gauche.

    La stratégie d’unité et d’indépendance

    Quand la gauche est arrivée au pouvoir en étant unie, ce fut brièvement et en alliance avec une partie de la droite (le Parti radical, la Démocratie chrétienne). Cette alliance n’empêcha pas l’adoption de quelques mesures de gauche, mais servit de justification à une auto-limitation de la gauche : Front populaire (1936-37), Libération (1945-47).

    Quand elle fut unie et indépendante de la droite et du patronat, soit elle fut cassée sur ordre de Moscou avant d’arriver au pouvoir : Union de la gauche (1972-77) ; soit elle connut deux belles années avant de se rendre totalement dépendante de « la concertation des adversaires sociaux » : gouvernement Mitterrand-Mauroy (1981-82), Gauche plurielle (Lionel Jospin et la loi des 35 heures, 1997-99). A reproduire en mieux !

    Pierre Ruscassie

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