Avec Pecresse en Idf La privatisation RATP est en marche.

Au boulot n°546

 

 

Les différents syndicats de maintenance de la CGT RATP ont organisé une manifestation de 5 à 600 participants qui s’est rendue de la gare du RER de Sucy-en-Brie, jusqu’au siège de la direction du centre de maintenance.

La maintenance de Sucy a été maltraitée par la direction de la RATP du fait de la volonté d’augmenter constamment la productivité tout en réduisant en permanence les effectifs. Des conditions dans lesquelles il est impossible de garantir la qualité au service de l’usager.

La direction a résolu de mettre en place une nouvelle chaîne de production permettant de doubler la production des bogies, c’est-à-dire des trains de roues des wagons, avec de nouvelles équipes, de nouveaux horaires.

Il ne s’agit pas seulement de Sucy-en-Brie mais bien de l’ensemble du service intégrant la maintenance des escaliers mécaniques, des trottoirs roulants et des portillons automatiques.

Théoriquement, c’est la Gestion des infrastructures, le service GDI de la RATP, qui a reçu de la MGP (Grand-Paris) la mission d’organiser cette modernisation à travers la rénovation complète du travail de maintenance. Mais, dans la pratique, c’est tout à fait différent parce que, par le biais de la sous-traitance, l’administration de la RATP s’émancipe du cadre du service public et marche à la privatisation.

Nous avons toutes les raisons d’être inquiets : la maintenance du réseau des bus apparaît comme une sorte de laboratoire d’une marche vers la privatisation.

On y perd 80 agents par an depuis 15 ans et un calendrier a été établi : l’ouverture à la concurrence doit être complète en 2025 pour les bus, en 2030 pour les tramways, en 2035 pour le métro, et en 2039 pour le RER. La loi LOM en 2019 l’a confirmé. Il faudrait des assemblées régionales et nationales dans laquelle seraient honnêtement représentés les intérêts des travailleurs et du service public

Si Pécresse n’est pas battue, elle privatisera. Si Macron n’est pas chassé,  la RATP sera privatisée.

 

Gérard Filoche

(Merci à Michel Venon CGT RATP)

 

 

 

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