Le traitre oui mais le néant ?

Après avoir publié « Ce qu’un président ne devrait pas dire… » au terme du « quinquennat maudit » de Hollande-Valls de 2012 à 2017, les journalistes du Monde Davet et Lhomme publient « Le traitre et le néant » au terme du « quinquennat des riches » de Macron de 2017 à 2022. Oh, il ne faut pas chercher dans ces deux livres, le moindre récit des luttes de classes à la base. Non, ils ne font que parler de leurs reflets au sommet. Tout se passe dans le triangle Elysée, Matignon, Bercy. Mais ça permet de voir combien le pouvoir fonctionne en roue libre sans se préoccuper de démocratie ni des parlementaires, ni des réactions et besoins réels du peuple et des salariés. Il y a dans la V°  République une autonomie des institutions où le cercle restreint de quelques happy fews installés par une présidence omnipotente impose (jusque là) ce qu’il veut.

Traitres ?

Qui croit une seconde que c’est le PS en tant que parti qui a conduit la politique de Hollande-Valls ? Il n’en est responsable que dans la mesure où c’est lui qui a organisé en 2011 une primaire désignant François Hollande. Mais ensuite Hollande s’est émancipé de son propre discours du Bourget, sans être contrebattu par une mobilisation de masse et une censure suffisamment fortes. Hollande à l’Elysée a pu imposer le CICE par un coup d’état au lendemain du congrès PS de Toulouse,  il a imposé la « politique de l’offre »  contre le programme élaboré, discuté et voté par les adhérents et dirigeants du PS, il a donné le pouvoir, non pas aux ministres socialistes mais au trio Valls Jouyet Macron. C’est Hollande qui a introduit Macron dans la bergerie de la présidence puis de Bercy sur conseil du Medef  transmis par le go-between Rebsamen. C’est Hollande qui a facilité l’adoption de l’ANI du 11 janvier 2013, en loi Sapin du 14 juin 2013 puis qui a permis la 1° loi Macron reprenant le rapport de la Commission Attali de Sarkozy.

 

Davet et Lhomme ont assisté à tout aux premières loges de l’intérieur, ils font le récit détaillé, vécu, du petit cercle dirigeant et de ses contradictions permanentes : Hollande s’est heurté, sans y céder, à des résistances progressivement de plus en plus fortes, venant du PS, lorsqu’il  a signé le TSCG avec Merkel sans en changer une ligne, lorsqu’il a fait une réforme imprévue des retraites pour les porter à 63 ans, lorsqu’il a fait des « budgets CICE » donnant considérablement plus d’argent aux patrons qu’aux salariés, lorsqu’il a tenté la « déchéance de nationalité » pour faire l’unité nationale avec la droite, lorsqu’il a décidé la loi El Khomri de casse de cent ans de code du travail. Hollande en roue libre a même expliqué que ce n’était pas tant « pour l’emploi que pour un changement de société en général ». Il a renversé « la hiérarchie des normes » en droit du travail, contre 100 % des voix du PS du congrès de Poitiers. Et finalement Hollande a voulu, avec Valls et Cambadelis, se débarrasser du PS, il ont voulu l’appeler « parti progressiste », le faire rompre avec son cadre pluraliste et unitaire d’Epinay, le remplacer par la « BAP » Belle alliance populaire, jusqu’à ce qu’ils échouent et qu’Hollande en conclue qu’il devait renoncer et se retirer, et que Valls soit balayé par la gauche socialiste.

Néant ?

Le deuxième opus de Davet et Lhomme est consacré, dans le même cadre, aux intrigues, aux mensonges, aux ruses du « traitre » Macron vis-à-vis de Hollande et Valls et au mépris de tout ce qu’est le PS. Contrairement à ceux qui disent que c’est le PS qui a installé Macron, ça s’est passé à l’envers, c’est Macron qui a doublé Valls, divisé et cassé un PS désorienté, et a poussé plus loin que la ligne droitière de Hollande. Les manœuvres, provocations, manipulations de Macron sont décrites avec la force de 150 témoignages (Macron a refusé de les recevoir, et a donné consigne à son cercle proche de ne pas leur parler).

 

Davet et Lhomme racontent tous les liens secrets et publics de Macron avec la finance, les dirigeants des banques et du CAC 40, le Medef. Ils interrogent : d’où vient l’argent de sa campagne électorale initiale ?  Ces 16 millions d’euros collectés à Las Vegas, Zurich, Londres et  Beyrouth ? Dont 50 %, 8 millions provenant de 800 familles ? Comment fonctionne son vrai premier cercle et ses « visiteurs du soir » à l’Elysée ?

 

Davet Lhomme décrivent les louvoiements et reniements permanents, cyniques, pervers, le double, triple, quadruple langage de Macron en toutes circonstances, face aux cheminots, aux gilets jaunes, aux hôpitaux, aux retraités ou à la pandémie. Mais c’est sûrement là que leur analyse intime du « sommet » manque de mise en perspective : ils en déduisent que Macron est le « néant ». Ce qui nourrit toutes les attaques de la droite type Pécresse qui reposent sur une prétendue absence de ligne, inconséquence, incomplétude de Macron !

 

Mais la gauche ne peut pas, ne doit pas tomber dans ce panneau, Macron n’est pas « au centre », il n’est pas caméléon, il n’est pas un « trou noir », il est un fanatique plus constant plus violent, plus déterminé encore qu’Hollande en faveur des riches, c’est l’homme de la société sans statuts, post salariale, ubérisée, sans cotisation sociale ni Sécu. Certes il a du mal à faire passer cette politique destructrice de cent ans de droits sociaux et des 75 ans de la Sécu, mais c’est sa ligne, il a une ligne ! Et cette ligne de baisser les salaires bruts, de supprimer les impôts progressifs et les droits de succession,  de détruire tous les droits du travail, de développer la précarité et de chasser les immigrés, elle n’est pas en contradiction avec le Medef ni le CAC 40, elle est commune à LREM, LR et RN !


 

10 Commentaires

  1. Yann GIRARD
    Posted 8 décembre 2021 at 20:02 | Permalien

    Merci de nous rappeler régulièrement tous les méfaits du dogme libéral et de nous en donner toujours plus d’exemples.
    Continuez et tenez bon.
    Yann

  2. Yann GIRARD
    Posted 8 décembre 2021 at 20:04 | Permalien

    Merci de nous rappeler régulièrement tous les méfaits du libéralisme et d’en donner des exemples.
    Merci et tenez bon
    Yann

  3. Fontaine
    Posted 9 décembre 2021 at 1:40 | Permalien

    Excellente analyse objective et réaliste sur le pouvoir exercé par Hollande qui n’a cessé de manipuler le PS et l’a détruit. Il a trouvé plus manipulateur que lui en installant Macron qui finira de detruire la France s’il est réélu. Il semblerait que la récente candidature de Zemmour soit l’ultime électrochoc pour les candidat(e)s de la Gauche qui penseraient enfin à s’investir dans une primaire et un(e) candidat(e) qui permettrait de une sérieuse replique en construisant un projet politique commun.

  4. Posted 18 décembre 2021 at 14:03 | Permalien

    Bonjour,

    Encore une fois vous brassez de l’air. Je vous rappelle vos premières sollicitations à travers un « appel » et un calendrier. Dans cet appel vous disiez que commencer par parler programme était le moyen le plus sûr de ne pas parvenir à l’union. Vous n’évoquiez donc qu’un socle commun à définir sans tenir compte des programmes existant. Votre calendrier évoquait la désignation d’un candidat commun fin janvier, 3 mois avant les élections et de là construire un programme assez large pour unir toute la gauche… en combien de temps ? Votre calendrier ne le disait pas puisqu’il n’y était même pas question d’élaborer ce programme mais d’en rester à un socle commun, sorte de déclarations d’intentions qui n’engage à rien. On passait directement de la désignation du candidat commun à la campagne… sans programme donc.

    Maintenant, voyant que partir en campagne sans programme c’est l’échec total assuré vous décidez de changer votre stratégie en voulant discuter programme à partir des programmes existants en nous demandant ce qui devrait bon pour le pays et quelles sont les attentes des français… Nous sommes au mois de décembre 4 mois avant les élections et vous en êtes encore à vouloir discuter un point qui aurait dû être discuté dès le début du mandat de Macron soit depuis bientôt 5 ans… et après nous être posé ces questions à l’arrache nous piocherons dans les différent programmes en nous mettant d’accord sur cette pioche encore une fois à l’arrache…

    Vous n’êtes vraiment pas sérieux. Relisez les questions que vous vous posez et lisez l’Avenir en Commun, vous y avez les réponses qui ont été apportées après plus de dix ans de travail. Vous verrez également que les questions que vous vous posez ne sont qu’une petite partie des questions soulevées par l’AEC et les réponse programmatiques qu’il y apporte.

    Allez, une nouvelle fois, arrêtez de tourner en rond, arrêtez de dire que sans cette union de toute la gauche, de Anne Hidalgo au NPA, la gauche est sure de perdre. Arrêtez de vouloir à tous prix sauvez vos meubles car vous ne les sauverez pas avec cette primaire complètement bancale. Il y a un programme, l’AEC, il y a un candidat largement en tête à gauche, JL Mélenchon. Venez plutôt rejoindre le Parlement de Union Populaire. Vous y aurez votre place et vous y aurez la possibilité non seulement de discuter du programme l’AEC mais surtout de l’amender si vous avez des propositions à faire. Vous pourrez également parler stratégie de campagne pour y apporter votre expertise.

    Bref vous avez sous les yeux une structure en mesure de gagner alors au lieu de vous échiner à la démolir comme vous le faites, dépensez plutôt votre énergie en rejoignant ce Parlement de L’union Populaire. Laissez Anne Hidalgo dans son monde social libéral qui est bien davantage libéral que social, laissez la rejoindre Macron avec son idée de sanctuariser la retraite à 62 ans au lieu de l’abaisser à 60 ans. Laisser là ne rien vouloir changer à la monarchie présidentielle en refusant la 6ème République. Cette candidate n’est pas de gauche. La gauche c’est une petite partie de EELV, le PCF, le NPA, Lutte Ouvrière et la FI. Il n’est pas exclu que les militants de ces partis politiques viennent rejoindre le Parlement de l’Union Populaire comme l’ont déjà fait certains élus du PCF ou de EELV.

    Vous voyez, notre méthode pour unir la gauche fonctionne. Il n’y a que vous pour lui mettre des bâtons dans les roues.

    Cordialement

    Jean-Marc Fiorese

  5. Posted 18 décembre 2021 at 14:04 | Permalien

    Bonjour,

    Nous avons des désaccords cela ne fait aucun doute.
    Ces désaccords portent non pas sur le programme qui ressemble comme deux gouttes d’eau au nôtre. Surtout depuis que vous avez renoncé au financement de la protection sociale via l’impôt et non les cotisations comme Liem Hoang Ngoc avait réussi à l’introduire il y a plus de 5 ans dans l’AEC.

    Notre désaccord tient à la stratégie. Nous ne sommes pas des amateurs bêlant à l’unité sans nous soucier du contenu.
    Nous le faisons en tenant compte de toute l’histoire du mouvement ouvrier de la première internationale à la guerre de 14, à la montée du fascisme dans les années 30 jusqu’aux expériences des luttes ouvrières,des salariés, de la jeunesse.
    Pendant des années Jean Luc Mélenchon avait d’ailleurs la même histoire et la même vision stratégique.

    A GDS nous avons de très nombreux syndicalistes avec une expérience solide des luttes et une vision assez acérée des questions de l’unité. A ce titre nous comptons des amis syndicalistes (et associatifs aussi) dans le parlement de l’union populaire avec des liens solides sur le fond.

    Lorsque l’union de la gauche était une unité au sommet (dominée par le PS), nous insistions sur l’unité à la base. Car les aspirations de la base doivent peser sur les appareils (on l’a vu en juin 36).
    Aujourd’hui, nous insistons sur l’unité à la base et au sommet. Il y a une dialectique entre les deux.
    Lorsque les militants, sympathisants ou électeurs proches des socialistes, des communistes, des écologistes, des insoumis voient leurs dirigeants voter ensemble, discuter ensemble alors cela créée une dynamique. C’est pourquoi il faut interpeller les dirigeants pour qu’ils s’unissent.
    Mais il faut être ferme sur la question du programme. Il n’y a pas de fatalité à ce que l’unité se fasse sur le moins-disant.

    Lorsque l’unité se construit à la base, elle fait pression sur les appareils au sommet. Ces derniers sont affaiblis considérablement (en particulier ceux du PS et du PC) et donc plus sensibles aux pressions. C’est donc le moment de s’adresser à eux.
    Nous attendons une réunion avec LFI depuis plusieurs semaines. Nous discuterons de tout ça comme à chaque fois que nous nous rencontrons.
    Nous sommes persuadés que si Jean Luc M. proposait des rencontres aux autres dirigeants de la gauche pour discuter programme, il progresserait dans les sondages. Il pourrait aussi mieux contrecarrer les manoeuvres anti FI.
    C’est une erreur de laisser les autres candidats discourir seuls de l’unité.
    Il faut parler contenu (programme) et unité ou unité et contenu de l’unité.
    Une unité sans contenu c’est comme un couteau sans lame.
    Mais un contenu sans unité, un programme sans large coalition ne sert pas à grand chose sauf à se satisfaire d’avoir raison mais sans construire le débouché majoritaire.

    Si nous mettons l’accent sur le programme c’est que nous nous adressons à tout le monde. Alors qu’on sortait d’une semaine avec des appels à des primaires il nous paraissait judicieux d’insister sur le fait que c’était la discussion sur le programme qui permettait l’unité plutôt qu’un vote à une primaire.

    Au plaisr de poursuivre cette discussion car contrairement à ce que vous semblez penser nous sommes des gens aussi sérieux que vous l’êtes.
    Nous ne mettons des bâtons dans les roues de personne et certainement pas de la FI avec qui nous avons été parfois ensemble aux élections municipales ou régionales.

    Et si nous tentons de débattre, de proposer c’est que nous voulons gagner, non pas pour nous mêmes, mais pour la grande majorité de notre peuple, de notre classe sociale : celle des salariés avec ou sans emploi, des jeunes en formation et des retraités.

    cordialement,

    Jean Claude Branchereau
    membre de l’équipe d’animation nationale de GDS

  6. Posted 18 décembre 2021 at 14:06 | Permalien

    Bonsoir,

    Dans son dernier numéro “Marianne” pose la question “Etes-vous toujours de gauche”

    Voici ma réponse -

    Protection sociale ou Revenue universel d’Existence

    La création de la « Sécurité sociale » concrétisait la naissance d’une « Nation solidaire » De Gaulle déclarait « La France veut faire en sorte que chacun de ses fils, chacune de ses filles, puisse vivre, travailler, élever ses enfants dans la sécurité et la dignité » Et le ministre du travail résume le 5 juillet 1945 :- « La sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain, de cette incertitude qui crée chez eux le sentiment d’infériorité et qui est la base réelle et profonde de la distinction des classes sociales entre possédants sûrs d’eux-mêmes et de leur avenir et les travailleurs sur qui pèse à tout moment la menace de la misère”

    Aujourd’hui se pose la question :- « Comment est-il possible qu’avec 470 milliards d’euros de dépense sociale par an il y a encore des gens qui ne mangent pas à leur faim et qui meurent de froid ? » Réponse :- « La complexité insondable de notre système socio-fiscal, qui a pour conséquence que certains décrochent et s’installent dans la marginalité, refusant des démarches compliquées et intrusives pour bénéficier des aides publiques. D’autres n’y ont pas accès, ne justifiant pas d’un habitat, n’existent plus en tant que citoyen »

    Alors, devant nos économies qui ne laissent pas la place à une juste redistribution de la richesse produite ni à la solidarité, l’idée d’accorder une « prime de vie » est portée autant par des défenseurs du libéralisme que des progressistes. C’est autant un moyen de s’attaquer à la pauvreté qu’une façon d’inciter à l’initiative individuelle. Le Revenue universel ne vise pas à en finir avec le travail, juste avec sa part la plus sombre. Il se veut émancipateur, pacificateur, dynamiteur des dogmes culpabilisants, c’est une révolution, utiliser l’argent pour unir, non pour séparer. Ce ne sont pas des milliards dépensés en plus, mais à la place d’autres. C’est l’espoir d’une nouvelle société qui nécessite un large débat.

    Les Français ne sont pas encore prêt à la mise en place d’un « Revenue d’existence universelle et inconditionnel » Mais sans aller jusque là aujourd’hui le respect de la constitution qui impose que chaque citoyen dispose d’un domicile serait déjà un immense pas pour lutter contre la pauvreté. Gérard Marino – Sélestat

  7. Posted 18 décembre 2021 at 14:08 | Permalien

    bonjour,
    pourquoi tant de mauvaise foi et d’arrogance en deux lignes ?
    nous avons un programme et il est bien meilleur que le votre car il est plus social, plus détaillé, plus à gauche
    gds-ds.org
    mais vous ne voulez discuter de rien d’autre que ce qui émane de votre chapelle
    ensuite quand je lis « union du peuple » je me demande ce que ça veut dire contre le salariat
    que veut dire « union » populaire » avec qui ? pourquoi ? sur quoi ? est ce interclassiste ?
    vous êtes l’un des trop nombreux appareils « partisans » à gauche sans doute même la chapelle la plus fermée,
    prétendre « faire l’union à la base » ne réussit jamais, ça accentue la division
    il faut l’union à la fois, à la base et au sommet
    au sommet parce que ça permet de rapprocher les bases,
    à la base parce que ça fait pression sur les sommets,
    ça additionne les partis pour mieux les dépasser
    cordialement,
    gerard

  8. Posted 18 décembre 2021 at 14:13 | Permalien

    Bonjour,

    Pas question de vous suivre

    Les écarts sont tels entre programmes qu’il est illusoire d’imaginer aboutir sous la pression du temps. Un programme ne se fait pas à coup de compromis, il est un tout équilibré quant a ses projets, ses transformations, et les moyens qu’il se donne. – Il est le résultat (pour le projet auquel j’adhère du moins) d’un processus long et démocratique incluant des citoyens mais aussi des forces collectives, des compétences. Négocier des compromis nécessiterait si l’on veut être respectueux, de le faire en considérant tous les contributeurs du programme de base (celui que je défends).

    Un programme de toute la gauche ? (mais quelle gauche ? celle du PS avec ce qu’elle a porté ces années passés ?)
    Vous trompez l’opinion avec votre acharnement qui au moment présent, ou le paysage politique est en train de se dégager progressivement.
    L’enjeu est la réconciliation de ceux qui ne votent plus d’avec une sincérité politique d’évidence, et pas le leurre d’un processus qui, que vous le vouliez ou non et dans l’état actuel du temps qu’il reste, serait basé sur la capacité de telle ou telle personnalité à séduire l’électorat de ceux qui vous suivent (mais parmi lesquels sont peu présents les gens les plus déboussolés, ou abandonnés, qu’il faut convaincre face à face). Et par ailleurs la question des programmes sera reléguée au second plan.

    La véritable primaire se joue maintenant mais en vraie grandeur dans tout le pays.

    Cordialement

    ML

  9. Posted 20 décembre 2021 at 8:03 | Permalien

    Vous savez bien chers amis pourquoi la situation électorale de la gauche est critique ! 25 % à tout casser à ce jour !!

    depuis trois mois ce total des voix de gauche recule, c’est a cause de la division, presenter 9 candidats est incroyable pour les électeurs

    Ce dont il s’agit c’est d’aller reconquérir nos électorats respectifs, notamment les électeurs découragés et déçus de cette « gauche » qui a fait une politique de droite…

    s’assigner ce but, c’est comme faire la course en sac, il faut d’abord se débarrasser des 8 sacs de trop
    résoudre la division fera revenir notre électorat, car à 81 % il veut l’unité d’abord sinon il ne lit même pas nos programmes

    et ce depuis le tournant de la rigueur de 1983…

    mais ce tournant a été effacé puis et revenuu, puis est effacé encore et revenu : c’est une légende de croire que ca remonte à 1983, ca remonte à 1914 ou à 1956 ou 1969, ceux qui insistent sur cette date de façon a historique, ne voient q’une explication quasi monothéiste a ce qui se passe et elle est évidemment fallacieuse

    Ce ne sont que sur la base de ces rencontres qu’un projet politique, d’un contenu résolument anticapitaliste se construit, et non sur une candidature.

    bien sur, mais encore faut il que ceux qui portent une candidature anticapitaliste sachent se lier avec les autres afin de les entrainer et de construire ainsi une majorité, sinon nous perdrons tous

  10. Posted 23 décembre 2021 at 22:17 | Permalien

    Bonjour

    Je vous écris suite à votre demande faite à Gérard Filoche du programme de GDS.

    Sachez tout d’abord que si la Gauche démocratique et sociale a été fondée il y a quatre ans, si notre revue mensuelle papier s’appelle Démocratie&Socialisme, celle -ci a été créée il y a 29 ans.

    Le programme que nous avons adopté en avril 2018 est donc issu d’une expérience de plusieurs décennies (et s’appuie aussi sur ce que nous pensons être les meilleurs traditions du mouvement ouvrier).

    Vous trouverez notre document programmatique en cliquant sur : http://www.gds-ds.org/document-de-reference-programmatique-de-la-gds/ (ou en version pdf : https://fr.calameo.com/read/0054649447daf7c841182 )

    Nous avons également publié un document important en mai 2020 : Pandémie, urgences et jours d’après (http://www.gds-ds.org/pandemie-urgences-et-jours-dapres-contribution-gds/ ou en Pdf : https://fr.calameo.com/read/005464944ac38f7f5130b)
    Nous publions une lettre électronique hebdomadaire (que nous allons vous faire parvenir, sauf avis contraire de votre part).
    Je vous joins le pdf du dernier numéro de Démocratie&Socialisme (vous pouvez aussi le lire en ligne en cliquant sur : https://www.calameo.com/read/005464944bd298fec3310 )

    Nous pouvons vous l’adresser en version papier à l’essai pendant 3 mois (pour cela il nous faudrait votre adresse postale). Puis l’abonnement pour un an(10 numéros) est de 40 euros.
    Si vous souhaitez d’autres renseignements, n’hésitez pas à nous les demander.

    Cordialement

    Eric Thouzeau

    Membre de l’équipe d’animation nationale de GDS

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