Silence Enquêtes en cours.550 accidents du travail mortels par an, 14 depuis le 1er janvier

Enquêtes en cours.550 accidents du travail mortels par an

 

silence :

Chute mortelle 9 décembre 2021 chantier à Aubervilliers : le salarié remplace des tuiles sur le toit de trois étages, sans harnais de sécurité, il chute de 10 mètres. Echafaudage mal monté manque de gardes corps à l’arrière de l’immeuble. La victime n’a pas fait l’objet de DPAE, son employeur exact est… en cours d’identification.

 

Chantier à Paris, opération de coulage du béton d’un regard, la benne est levée par une pelle mécanique. A l’ouverture de la trappe de la benne, la pelle déstabilisée bascule en avant cognant la tête du salarié sur un bastaing entourant le coffrage. Le salarié a perdu un œil.

 

Sur un chantier de rénovation d’un restaurant parisien, un salarié scie une cornière métallique à l’aide d’une disqueuse qui éclate, lui causant de graves blessures aux poignets, il perd plusieurs litres de sang, conduit in extremis à l’hôpital. Disqueuse pas munie de poignées, ni de carter de protection. Ni le poste de travail (exigu) ni le plan de travail (sèche-linge) n’étaient adaptés.

 

Val d’Oise, travaux de terrassement sur un chantier de construction : le salarié conduit un rouleau compresseur, celui ci heurte un trottoir, le salarié chute et l’engin poursuit sa course roule sur sa jambe. Reste à savoir pourquoi l’engin ne s’est pas arrêté alors que le salarié n’appuyait plus sur les pédales de commande.

 

Immeuble Levallois-Perret : un ascensoriste intervient en maintenance. Dans le local machinerie, ouverture donnant sur la cage d’ascenseur, se penchant pour écouter un bruit anormal, il est heurté par le contrepoids qui descend. D’abord resté bloqué, son pronostic vital est engagé. Il peut se dégager mais avec une oreille arrachée qui a pu être recousue, il souffre d’une perte d’audition et de lésions et de brûlures à la tête.

 

D’une année sur l’autre, de 2021 à 2022 on meurt au travail…et les grands médias n’en parlent pas toujours pas comme il faudrait. Et la prévention est insuffisante et l’inspection du travail n’a pas les moyens.

 

Gérard Filoche

 

 

 

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