C’est à C.Taubira de prouver qu’elle met l’unité au dessus de sa candidature

communiqué de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

 

Lors de la consultation restée connue sous le nom public de  » primaire populaire » les 392.728 votes exprimés sont le signe de l’aspiration massive de l’électorat des gauches sociales et écologistes à l’unité pour la présidentielle et pour les législatives. C’est positif, c’est un grand encouragement pour l’unité. 81 % des électeurs de gauche voulaient une candidature commune, c’est pour répondre à cela qu’il y a eu cette consultation.

 

L’objet du scrutin était d’obtenir une candidature commune à la présidentielle, voter c’était un mandat pour favoriser l’unité et non pas rajouter une investiture de plus. Comme nous l’avions indiqué aux organisateurs, le vote au jugement majoritaire ne peut constituer qu’une appréciation sur les divers candidats et non un départage.

 

L’appréciation plus favorable pour Christiane Taubira ne règle pas le problème de la division avec 5 ou 8 candidatures à gauche. Trois des candidats ressortent avec une appréciation favorable avec une palette de nuances. C’est le signe du pluralisme de la gauche et de l’écologie qui s’est exprimé. Ce classement doit donc être considéré comme un mandat pour favoriser l’unité et non une investiture.

 

La première place de Christiane Taubira, suivie par Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon (en dépit de leur appel à ne pas voter pour eux-mêmes) lui est revenue parce qu’elle s’est notamment positionnée pour l’unité. Cela donne un élan pour surmonter le problème de la division, c’est le moment pour que J-L. Mélenchon, Y. Jadot, C. Taubira, A. Hidalgo, F Roussel se rencontrent et parlent !

 

Et c’est à Christiane Taubira arrivée en tête, de la consultation, d’exercer son mandat. Pour cela, elle a désormais une responsabilité particulière pour initier ces rencontres et les faire aboutir, y compris en proposant de se retirer pour y parvenir. Il reste plus d’un mois avant le dépôt des candidatures, ce n’est le moment ni de renoncer à l’unité ni d’accepter de fait 5 ou 8 candidatures qui feront que la gauche ne sera pas au second tour.

 

Nous appelons à amplifier les actions, les prises de position, à développer les comités, les collectifs de rassemblement pour une candidature commune et un projet commun. Il n’est pas trop tard : c’est le temps du sursaut possible et nécessaire pour la constitution d’un front commun de toutes les organisations des gauches sociales et écologistes.

 

En cas d’échec, la candidature issue de la Primaire Populaire ne sera qu’une candidature de plus. Dans ces conditions, la Gauche démocratique et sociale ne pourra pas la soutenir. C’est la victoire que nous souhaitons, pour conquérir la retraite à 60 ans, la réduction du temps de travail à 32 heures, le rétablissement de l’ISF ou le référendum d’initiative citoyenne. L’émiettement ne ferait que nous éloigner de cet objectif.

 

22 Commentaires

  1. paulette
    Posted 1 février 2022 at 18:42 | Permalien

    **** C’est la victoire que nous souhaitons, pour conquérir la retraite à 60 ans, la réduction du temps de travail à 32 heures, le rétablissement de l’ISF ou le référendum d’initiative citoyenne. L’émiettement ne ferait que nous éloigner de cet objectif. ***

    OUI
    MAIS
    Demander des mesures isolées est absurde.
    Cela fait deux siècles qu’on se fait arnaquer par ce fonctionnement.
    Le pb est SYSTÉMIQUE (capitalisme instrument des ultra-riches) et demander des mesures toujours détournées par le VRAI POUVOIR n’a donc pas de sens. Je ne comprends pas que l’on se contentât de mesures quand on constate le dysfonctionnement systématique des principes démocratiques violés. Il faut changer le champ de forces et empêcher les détenteurs du fric de dominer. Il n’existe qu’une méthode, supprimer toute possibilité d’accumulation et transmission de biens au-delà d’un seuil intouchable. Et se donner les moyens de se protéger de l’Empire qui nous emprisonne dans ses serres.
    Passer à la démocratie …
    pas simple mais indispensable.

  2. Posted 4 février 2022 at 13:09 | Permalien

    Sur son compte facebook :

    On peut comprendre qu’avant le vote certains polémiquent -souvent de manière inconsidérée- avec la Primaire Populaire : il s’agissait pour eux de dissuader de s’inscrire et de voter y compris dans leurs propres rangs. Mais les résultats devraient leur ouvrir les yeux sur un phénomène où ils n’ont voulu voir qu’un petit groupe de manipulateurs.
    On nous avait annoncé une tentative dislsimulée du PS pour se remettre en selle : la déroute d’Hidalgo (5 ème derrière Larroutourou avec un score élevé « d’insuffisant ») vient démontrer l’absurdité de ces « analyses »
    Malgré les pressions, les dénonciations nombre de participant.es ont voté Jadot ou Mélenchon : certes le cumul des 2 reste inférieur au score de Taubira mais ce nombre prouve que l’on peut être insoumis et écologiste et partisan d’un candidature unique à gauche : c’est de la part de ces 160000 un désaveu de la stratégie suivie par ces dirigeants.
    La dernière rengaine à la mode c’était le complot du PRG pour lancer Taubira (avec le soutien de certains PS) : là encore le score règle son compte à cette légende colportée par des commentateurs politiques qui ne savent quoi dire : pense t’on sérieusement que ces petits appareils puissent réunir « clandestinement » 245 000 militants ou sympathisants. Pour qui connaît l’état des ces organisations c’est invraisemblable.
    Il serait temps d’analyser ce phénomène qu’on en peut réduire à une méthode de désignation d’un ou une candidat.e.
    Celles et ceux qui participent à la primaire ne représente qu’une partie des électeur.trices qui pensent que l’on ne peut pas attendre 2027, que les urgences écologique et sociale ont là. Il faut que la gauche soit présente dans le débat public du 2ème tour pour ne pas laisser le terrain à la droite et l’extrême droite. Aujourd’hui aucun candidat n’a l’hégémonie suffisante pour être au 2 ème tour, comme pour près des ¾ des électeur.trices de gauche il faut une candidat unique pour cela. Et la primaire est un moyen qu’elles et ils utilisent.
    Ce qui cimente ce regroupement citoyen (à la suite de tentatives du même type dans les élections locales)c’est l’aspiration à participer à la vie politique autrement qu’en votant pour des partis qui ont l’exclusivité de la stratégie et du programme. Ici se vérifie la crise de représentativité des organisations de gauche : il ne suffit pas de dire « nous avons le meilleur programme qui correspond à vos besoins » pour répondre à une méfiance qui est forte (et qui s’accentue avec les attitudes méprisantes et outrageusement polémiques qui apparaissent comme la défense de son pré carré). Nous ne pouvons accepter le supposé vote utile sur la base de sondages , moyen bien peu démocratique de trancher les débats.
    Si nous voulons rester cohérents avec la démarche à laquelle nous avons participé, il nous faut poursuivre jusqu’au bout l’exigence autour du contrat de gestion et du socle commun : il serait utile de savoir ce que les camardes qui critiquent la PP reprochent précisément à ces derniers. Nous prenons au mot la dernière déclaration de Mathilde Imer.
    Il faut aussi interpeller les candidats comme Jadot et Mélenchon : il n’est pas possible d’accepter que leur antériorité de candidature ( y compris quand elle est autoproclamée) leur accorde une légitimité particulière, ce serait là accepter les règles du jeu imposées par un système politique que nous condamnons tous.
    A l’issue des semaines décisives qui viennent, si l’unité ne se faisait pas nous ne pourrions donner une quelconque « consigne de vote » partisane qui finisse par choisir au nom d’une soi-disant proximité : ce type de vote par défaut serait contre productif surtout pour les législatives qui suivent en figeant les rapports de forces sur des bases peu claires. Mieux vaut se contenter d’un appel de vote à gauche au plus près de nos objectifs qu’il faudrait d’ailleurs réaffirmer avec la diffusion de nos brochures. Et de poser l’unité aux législatives, la présence de candidatures citoyennes, comme composante essentielle de nos objectifs. l

  3. Posted 4 février 2022 at 13:12 | Permalien

    je ne crois pas qu on puiise gagner un vote contre le « système »
    une revolution sociale oui suivie d’une victoire electorale oui
    mais y aura jamais de revolution civique, ils controlent trop
    ‘ou la neceisiste de choirsi les axes 8 ou 10
    en 1997 Jospin a gange sur les 35 h sans perte de salaire
    la retour a 60 ans a taux plein
    et ensutie ca nourrira la lutte cobnte le système

  4. GASTON
    Posted 6 février 2022 at 10:46 | Permalien

    TAUBIRA son bilan politique:
    En 1993, Christiane Taubira vote la confiance à Balladur : première attaque contre la retraite. Ce sont les retraites du privé qui sont attaquées. On passe des 10 meilleures années aux 25 meilleures.
    En 2002, Christiane Taubira est candidate à la présidentielle avec un programme à la droite de Jospin Jospin est battu
    De 2012 à 2016, Christiane Taubira est ministre de Hollande, avec Macron, et ne s’oppose pas à la Loi Travail, ni à la loi sur l’ANI
    2022 rien sur les alaires et les retraites.
    Alors non merci

  5. Anonyme
    Posted 13 février 2022 at 1:09 | Permalien

    Comment ne vous rendez vous pas compte que la seule issue, à ce jour, est de vous rassembler dans l’Union Populaire et le vote Mélenchon. Quoi que vous pensiez de l’individu, les forces pour le programme de l’Avenir en Commun sont les plus nombreuses à gauche pour emporter l’adhésion du peuple. A trop vouloir trouver un accord par le haut, vous perdez le peu de temps qu’il nous reste pour parvenir à déstabiliser les forces de l’argent et leurs représentants. A moins que vous ayez déjà choisi la résignation !

  6. AGauche
    Posted 13 février 2022 at 1:11 | Permalien

    Comment ne vous rendez vous pas compte que la seule issue, à ce jour, est de vous rassembler dans l’Union Populaire et le vote Mélenchon. Quoi que vous pensiez de l’individu, les forces pour le programme de l’Avenir en Commun sont les plus nombreuses à gauche pour emporter l’adhésion du peuple. A trop vouloir trouver un accord par le haut, vous perdez le peu de temps qu’il nous reste pour parvenir à déstabiliser les forces de l’argent et leurs représentants. A moins que vous ayez déjà choisi la résignation !

  7. Posted 13 février 2022 at 10:48 | Permalien

    Les 8 candidats de gauche sont donc pour un SMIC a 1800 euros brut…
    mais il n’y aura pas de smic à 1800 euros car il y a 8 candidats

  8. Posted 13 février 2022 at 10:49 | Permalien

    tout ça est faux, il y a plusieurs programmes solides, et 80 % des programmes sont les mêmes à gauche
    ils ne sont pas en tête des sondages, JLM est 5° et à 10 % ne passe pas au 2° tour
    il n’y a aucune chance de gagner sans les voix des « nains de gauche » or le « vote utile » n’est pas un argument suffisant pour les contraindre a se « rallier »
    la resignation serait de renoncer a l’unite
    gerard

  9. AGauche
    Posted 14 février 2022 at 12:31 | Permalien

    Pourquoi dire que c’est faux ?
    Nous pourrions polémiquer longtemps sur les programmes, lorsqu’ils existent réellement, et qu’ils n’ont pas été élaborés à la va vite …
    Par contre le rassemblement initié par les insoumis au sein du parlement de l’union du peuple est unique sous sa forme et dans son fond.
    Mais, soit, on peut nier cette évidence, mais pas que les sondages – tout discutables soient-ils – placent JLM devant tous les autres candidats de « gauche » et de loin. Au plus le temps passe, et au plus une réunion au sommet des partis de la « gauche » est illusoire. Par contre, vouloir infliger une défaite radicale sans appel au macronisme passe par le ralliement des forces de progrès au candidat jugé le plus crédible à ce jour.
    Ou alors rééditer la pitrerie de 2017 en maintenant un candidat ridiculisé, empêchant l’avènement du peuple au sommet de l’état. Une manière de prolonger les traditions, comme avec Taubira en 2002 pour permettre à Le Pen de battre Jospin et installer à nouveau Chirac.
    Comment penser faire élire des députés à gauche en nombre suffisant, après avoir été écrasés par la droite sous toutes ses formes, aux présidentielles?

  10. Posted 14 février 2022 at 13:02 | Permalien

    un parlement c’est elu et ca fonctionne avec des regles democratiques tres precises,
    la bravo, il s’agit d’un comite de soutien tout ce qu’il y a de plus ordinaire

    rien n’indique a aucun moment que JLM puisse passer au 2 ° tour

    la pitrerie de 2017 comme vous dites, c’est que melenchon n’ait pas voulu d’unite avec Hamon, ca nous a fait perdre
    et ca recommence ?

  11. Posted 14 février 2022 at 13:06 | Permalien

    DÉFIANCE RADICALE • Mais au fait, où en est l’union de la gauche ? Du côté du Parti radical de gauche, on veut croire qu’il ne s’agit pas d’une «utopie» mais que tout est encore possible jusqu’à ce qu’Emmanuel Macron se déclare enfin candidat. «Vous dire comment les choses peuvent tourner, ça serait présomptueux, nous confie le président du PRG Guillaume Lacroix. Mais on doit pouvoir pousser les feux pour l’union. Ne pas essayer serait une faute politique.» Le PRG est, jusqu’ici, derrière Christiane Taubira, une Taubira «libre» comme l’est le PRG. Est-ce à dire que le mouvement pourrait lâcher l’ancienne garde des Sceaux ? Rien ne l’indique mais Lacroix tient tout de même à préciser que la Primaire populaire n’a pas investi Taubira comme candidate mais qu’elle a reçu un mandat pour œuvrer à l’union de la gauche. D’ailleurs, selon le Parisien, des élus radicaux manifestent leur défiance vis-à-vis de Taubira et seulement 170 élus sur les 282 habilités à parrainer un candidat ont, pour l’heure, confirmé leurs promesses de signatures. Le mouvement va s’expliquer puisqu’une conférence de presse est organisée ce lundi après-midi à 14h30. «Je veux bien entendre qu’il y a deux gauches, poursuit Lacroix. Mais pas cinq. Qu’est-ce qui nous différencie en vrai, à part le nucléaire ? Ok, quand Roussel veut nationaliser Axa, c’est too much… [rires]. Il n’y a pas de différences extraordinaires entre le PS, les Verts, le PC et nous.» À bon entendeur… Sy. C.

  12. AGauche
    Posted 14 février 2022 at 22:58 | Permalien

    Comme en 2017, il faudrait que le candidat de l’Union Populaire se désiste pour un autre candidat, nettement moins bien placé dans les sondages.
    Vous continuez à soutenir que la responsabilité de l’absence de Mélenchon au deuxième tour, avec presque 20% des voix, lui incombe parce qu’il n’aurait pas voulu d’unité avec Hamon, qui n’a même pas recueilli 6%, confirmant ainsi une tendance inscrite dans les sondages depuis plusieurs semaines. Ce n’est pas de la mauvaise foi peut-être?
    Quand cesserez-vous d’imaginer nous mettre tous en ordre de marche derrière le PS, qui bientôt ne représentera plus rien. Plus rien comme les radicaux, alliés de vieilles lunes, voir le PCF bien rabougri.
    Plus les années passent, moins les évidences vous sautent aux yeux. Vous n’accepterez sans doute jamais d’avoir eu tort. Même lorsque vos post ne recueillerons plus de commentaires, comme cela en prend bien le chemin.

  13. Posted 15 février 2022 at 9:56 | Permalien

    vous croyez une seule seconde aux questions que vous posez ici ?
    personne ne demande que Mélenchon se désiste, personne,
    par contre oui, croire qu’il va « passer en force » sans nouer d’alliances, sans construire une gauche unie et assez forte pour gagner, c’est une grosse erreur
    Il nous a déjà fait perdre le 23 avril 2017 parce qu’il n’a justement pas voulu passer un accord avec Hamon et n’a donc pas gagné les 6 % indispensables
    il est hors de question d’être « derrière le PS » aujourd’hui, et il faut au contraire profiter de cette situation propice où le PS n’est plus hégémonique pour construire un front unique de la gauche sur de bonnes bases, sur une bonne plateforme
    aujourd’hui toute la gauche est rabougrie, et Mélenchon est 5° à 10 % après 17 mois de campagne intensive, ça ne vous alarme pas ? ça ne vous interroge pas ?
    N’est ce pas évident que je défends, moi, une opinion majoritaire à gauche puisque 81 % de ses electeurs veulent l’unité et 73 % sont pour un candidat commun ?
    vous n’accepterez peut être jamais d’avoir eu tort,
    dommage, car nous vivons les dernières heures décisives où l’unité peut encore s’imposer et sinon ce sera désastre le 10 avril 2022 comme le 23 avril 2017

  14. AGauche
    Posted 15 février 2022 at 11:03 | Permalien

    Vous soutenez toujours que c’est Mélenchon qui n’a pas voulu d’accord avec Hamon en 2017, alors que c’est le PS qui s’est opposé à tout ralliement. Qui donc se refuse à reconnaitre ses torts ? Et si comme vous le prétendez JLM est responsable de ce désastre en 2017, outre que c’est faire bien peu de cas du rôle de Hollande jusque là, comment pouvez-vous penser qu’il serait assez idiot pour remettre ça en 2022 ? Il connait déjà les effets de la confusion entretenue par les sociaux libéraux.
    Quand à la « gauche » que vous entendez construire, c’est quoi, et avec qui ? Celle des européistes, ou celle des pronucléaires qui défilent avec les flics de la mafia « Alliance ».
    Vous souhaitez une plateforme bâtie sur de bonnes bases : que reprochez-vous à l’Avenir en Commun, construit et défendu par les tenants de l’Union Populaire ?
    Oui les partis politiques de la « gauche plurielle » sont au bord de l’extinction de voix. Seuls les insoumis font de la résistance. Alors, vous qui avez toujours milité pour la retraite à 60 ans, pour la défense du droit des travailleurs, … pourquoi ne pas rejoindre la campagne de ceux qui défendent ces mêmes valeurs ? Dix semaines, ce n’est pas un mariage pour la vie. Personne ne vous demande de renoncer à vos engagements. Au contraire même, vous avez là l’occasion de les transcender. C’est aussi militer pour l’union des forces de progrès plus surement que de s’abîmer dans des réunions circulaires et des agitations de bocal.

  15. Posted 15 février 2022 at 15:01 | Permalien

    mais c’est faux totalement : cambadelis disait a chaque reunion a benoit hamon, c’est toi qui decide, c’est toi qui dirige ta campagne
    quand il y a eu la maudite rencontre au Moia bleu, (25 janvier) Vambadelis considérait encore qu’il y aurait une « revoyure »
    c’est hamon qui est responsable la non union EN ACCCORD parfait avec Melenchon qui s’est plus tard « félicité d’avoir su resister à l’unite »

    deux choses sont distinctes : la trahison Hollande Valls, le quinquennat maiudit
    et la chance qu’on avait de s’en sortir et de retourner la situation en modifiant toute l’histoire : s’il y avait un accord melenchon Hamon

  16. AGauche
    Posted 15 février 2022 at 15:50 | Permalien

    Soit. Même si nous n’avons pas la même lecture de l’histoire ! Mais alors, pourquoi Hamon ne rejoint-il pas L’Union Populaire aujourd’hui ? Et vous qu’attendez-vous ?

  17. Gilbert Duroux
    Posted 16 février 2022 at 2:33 | Permalien

    « mais c’est faux totalement : cambadelis disait a chaque reunion a benoit hamon, c’est toi qui decide, c’est toi qui dirige ta campagne ».
    Tu dis des bêtises, Gérard. Souviens-toi, Hamon avait dû avaler le choix des candidats aux législatives par le PS. Sans remis en cause possible (c’était la seule condition posée par Mélenchon). Et on retrouvait dans la liste les mêmes crapules qui ont voté la loi travail, le CICE, la contre-réforme des retraites. Hamon était complètement ligoté. Remettre les mêmes crapules au pouvoir n’avait pas de sens.

  18. Posted 16 février 2022 at 9:58 | Permalien

    je n’ai rien a voir avec Hamon demande le lui

  19. Posted 16 février 2022 at 10:00 | Permalien

    le choix des candidats avait été fait avant en decembre 2016
    il aurait été evidemment remanié en cas de victoire de melenchon Hamon
    les candidats seraient tous repassés sur le gril de la nouvelle « majorite présidentielle »
    qui l’aurait empeche ?
    qui l’aurait contesté ?
    melenchon mettait une condition expres pour ne pas faire l’unité, c’était exiger de Hamon qu’il le fasse avant, quand il n’en avait pas encore les moyens

  20. AGauche
    Posted 16 février 2022 at 11:29 | Permalien

    Voulez-vous vraiment battre Macron ? La seule solution à cette heure, c’est de porter Mélenchon au second tour. Une quelconque alliance avec les appareils politique des autres candidats, tous marginalisés, n’aurait aucune crédibilité auprès des électeurs. Au contraire même: nombreux seraient celles et ceux qui penseraient à une magouille.
    Par contre Mélenchon au second tour est de nature à faire vivre l’espérance d’une rupture nécessaire avec les possédants. AGauche toutes.

  21. Posted 16 février 2022 at 13:42 | Permalien

    oui, c’est la theorie facile mais limitée parce que peu dynamique du « vote utile »

    marwan ecrit :
    Retour sur 2017
    En 2017 j’ai fait la campagne de Montebourg, de Hamon ensuite
    À 7h du matin j’étais encore devant la mairie pour coller des affiches neuves sur les panneaux électoraux
    Bref, arrivé dans l’isoloir à la dernière minute je vote Mélenchon
    Pourquoi ? Parce que je voulais que la gauche arrive au second tour
    Nous sommes très nombreux dans mon cas
    Résultat ? Mélenchon se sent hyper puissant grâce à ses 20 %, il méprise toute la gauche, refuse toute ouverture
    Mon vote de 2017 aura donc été contre productif car les insoumis pensent qu’il s’agissait d’un vote d’adhésion
    Comme Macron qui pense que deux français sur 3 ont voté pour lui.
    J’espère encore que les candidats feront tout pour l’unité, mais si les insoumis comptent sur le vote utile … ça me semble bien compromis

  22. Posted 16 février 2022 at 14:51 | Permalien

    Mourir en prison
    Hasta siempre, Hugo Torres !
    Depuis leur arrestation en mai et juin 2021, les organisations de défense des droits humains et leurs familles
    alertaient sur le sort des prisonnières et des prisonniers politiques embastillé.e.s par le régime Ortega-Murillo
    afin de continuer d’exercer le pouvoir absolu.
    Le pire était à craindre pour certain.e.s d’entre elles et d’entre eux en raison de leurs conditions inhumaines de
    détention, de leur âge et de leur état de santé. Et le pire s’est effectivement produit : samedi 12 février, nous
    avons appris le décès en prison du général à la retraite Hugo Torres Jiménez, héros de la révolution, militant
    historique du FSLN et cofondateur du parti d’opposition Unamos (ex-Mouvement de rénovation sandiniste).
    Les circonstances exactes de sa mort restent encore obscures. Le 17 décembre 2021, ses codétenus avaient
    alerté sur la détérioration de son état de santé. Hugo Torres avait été emmené, non à l’hôpital militaire comme
    cela aurait été logique étant donné son statut d’ex-militaire, mais à l’hôpital de la police. Il était ainsi maintenu
    dans une condition de détenu à la merci de ses geôliers. Depuis cette date, plus aucune nouvelle de lui n’avait
    filtré.
    Ironie de l’histoire, et mesquinerie suprême du caudillo : Hugo Torres faisait partie du commando qui, en 1974,
    avait obtenu la libération d’une vingtaine de prisonniers sandinistes, parmi lesquels… Daniel Ortega ! Hugo
    Torres avait également participé en 1978 à l’assaut contre le Palais national (« Comandante uno » de
    l’opération), qui avait permis la libération de 50 prisonniers du FSLN, en compagnie notamment de Dora Maria
    Téllez (« Comandante dos »), autre commandante de la guérilla, elle aussi emprisonnée, condamnée il y a
    quelques jours à 8 ans de prison. Elle fait aussi partie des détenu.e.s dont l’état de santé suscite de grandes
    inquiétudes. Il s’agit notamment des détenu.e.s les plus âgé.e.s, comme Edgard Parrales, ex-ambassadeur
    auprès de l’OEA à l’époque de la révolution, qui a 79 ans.
    Cette situation doit cesser !
    Hugo Torres a dû subir une ultime épreuve et finir sa vie prisonnier d’une nouvelle dictature contre laquelle il
    s’était élevé, après avoir combattu celle de Somoza les armes à la main dans les années 1970. Nous garderons
    de lui le souvenir d’un homme intègre, libre et fidèle à ses convictions.
    Nous partageons la douleur de la famille, des proches et des compagnes et compagnons de militance d’Hugo
    Torres et leur manifestons notre solidarité.
    Nous nous joignons à l’appel des proches, des défenseur.e.s des droits humains et de l’opposition politique et
    sociale à la dictature pour exiger :
    - une enquête indépendante sur les circonstances exactes de la mort d’Hugo Torres ;
    - la libération immédiate et sans conditions de toutes les prisonnières et de tous les prisonniers
    politiques (183, au dernier décompte) ;
    - l’abandon des poursuites menées au nom de lois iniques ;
    - le rétablissement des droits constitutionnels de tou.te.s les Nicaraguayen.ne.s ;
    - de toute urgence, pour tous les prisonniers, l’accès à l’équipe médicale de leur choix afin de recevoir les
    soins appropriés à leur état de santé.
    Paris, le 14 février 2022
    Collectif de solidarité avec le peuple du Nicaragua
    Comité Nicaragua Occitanie
    France Amérique latine
    Terre et liberté pour Arauco
    Centre Tricontinental – CETRI (Belgique)

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