Si Macron est ré élu, ce sera une boucherie anti sociale

 

 

Si Macron est réélu, ce sera une boucherie anti sociale, il se précipitera pour la France start up, pour la société sans statuts, post-salariale, ubérisée, sans sécurité sociale basée sur les salaires et avec une retraite à 65 ans. Et rien pour le climat.

C’est historique : le patronat et la droite, le Cac 40 cherchent depuis des décennies à mettre fin à tout le système social qui reste encore debout depuis le Conseil National de la Résistance, cette fois ils vont se sentir les mains libres pour y arriver à marche forcée.

Tous, de Le Pen à Zemmour, de Pécresse à Macron, le disent : ils rapprocheront le salaire « brut du net » mais Macron le garantit plus clairement que les autres depuis le début : il « supprimera les cotisations sociales », c’est à dire que 850 milliards ne seront plus des « éléments de salaires », ne seront plus payés par les patrons, ne seront plus pré-affectés à un budget séparé de la protection sociale, mais deviendront des impôts payés par toutes et tous et ventilés ensuite au gré des majorités parlementaires et des présidents.

Ce serait criminel de laisser penser qu’on peut « enjamber 2022 » et jouer le coup suivant et que peu, importe, « tous les chats sont gris », et « Macron ou un autre c’est pareil ».

Comme Artaud, Kazib et Poutou qui ne se présentent pas pour « gagner » mais pour faire 1% de voix quitte à ce qu’elles manquent à la gauche pour passer au 2° tour, parce que ce n’est pas important de « remplacer des bourgeois de droite par des bourgeois de gauche ».

Idem pour le PCF : André Chassaigne dit que c’est perdu pour 2022 et que l’enjeu c’est le score du PCF.

Idem pour le PS où la guerre pour le futur contrôle de l’appareil a pris le pas sur la candidature perdue d’Hidalgo.

Quant aux Verts EELV,  ils baignent dans les nuages, c’est leur ère, et tant pis pour les autres.

Pour Christiane Taubira arrivée pourtant au nom de l’unité avec une mobilisation de 467 000 inscrits et 392 728 votants (dont 192 000 voix pour elle) la voilà qui joue la 8° candidate et naturellement il n’y a pas de place pour ça.

« Tous derrière nous », « vote utile »,  disent les LFI qui veulent seuls « passer par un trou de souris » en méprisant les   »nains de gauche ».

Et si une unité « partielle » se dessinait secrètement Jadot Taubira et voire même Hidalgo, faute d’unité de toute la gauche, ça laisserait deux candidats à peu près à même hauteur, et la défaite serait encore assurée

Nous voilà donc en pleine tragédie, la gauche mène la lutte de classes en son sein. Dans notre pays qui a une si forte tradition sociale et militante, on en est réduits là : le 1er candidat de gauche plafonne à 10 % en 5° position derrière droite et extrême droite et devant 6 autres candidats de gauche éparpillés.

Chaque jour qui passe, voit donc l’abstention, le découragement, l’amertume, le dégoût, la colère progresser.

Ce scandale va t il provoquer enfin l’électrochoc ? Les différents appareils ne vont ils pas être obligés de donner des gages à 85 % de leurs électeurs potentiels qui exigent l’unité à gauche ?

Nous ne cessons d’y œuvrer jusqu’au bout !

Dans chaque parti, il y a des unitaires, dans EELV, LFI, PCF PS, des courants lucides qui peuvent agir et contraindre au moins à une rencontre nationale, à un sursaut, à un essai volontaire de concrétiser une plateforme commune.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Et rien n’est joué, car un renversement tout le monde en a envie,  ça bouleverserait la donne, et c’est réaliste, car on aurait un massif réveil  du peuple de gauche, et ça, ça permettrait de vaincre Macron et de sauver nos vies.

Candidats de gauche, rencontrez vous ! Partis de gauche rencontrons-nous ! en février unité ! Ensemble donnons la priorité aux intérêts des salariés, concentrons nous, unissons nous contre Macron, contre LREM LR RN.

 

 

3 Commentaires

  1. Posted 9 février 2022 at 22:00 | Permalien

    sacré Gérard, toujours aussi gentil, trop sympa, bien sûr qu’on aimerait 1 candidature unique à gauche, mais ils ont tous des intérêts pour la suite, pouvoir dans les partis, les législatives…
    En fait, tous ces candidats s’arrangent très bien de la situation, les fachos, ça les arrange bien, alors que le PS porte une énorme responsabilité.
    Pour moi c’est clair: PS, écolos, PRG, ce sont des partis de droite, point barre, et le PC vient faire le salon, il vire à droite aussi.

  2. Posted 10 février 2022 at 20:56 | Permalien

    Jeudi 10 février 2022

    La création d’un second syndicat via une minorité de syndiqués CGT de l’usine PSA-Stellantis de Poissy (Yvelines) sur le site est en soi une violation des statuts.

    Ce second syndicat CGT, porté par l’UD 78 et la Fédération de la Métallurgie est clairement minoritaire et ouvre la voie à la création d’un syndicat SUD ou indépendant de la part des militants exclus de fait. Bref la manoeuvre est un scandale syndical !

    JP Mercier, dirigeant CGT de l’usine d’Aulnay jusqu’à sa fermeture et délégué syndical central du groupe PSA s’est fait connaître à l’occasion de la longue lutte, hélas assez minoritaire, contre la fermeture et pour un plan social plus favorable. A l’époque, sans relève crédible d’un militant issu du PC, le deal ne posait aucun problème…

    La direction de Lutte ouvrière, dont Mercier est membre, a alors choisit d’instrumentaliser ce militant qui tranchait avec la langue de bois Laguiller/Arthaud. Et JP Mercier, devenu familier des plateaux de télé (en particulier BFM), est apparu de manière interchangeable porte parole de LO et de la CGT… Posture que nous récusons mais que les militants du PCF et de la FI assument sans complexe pour eux-mêmes !

    Est-ce celà que paye aujourd’hui Mercier, muté à Poissy après la fermeture d’Aulnay ? Est-ce des méthodes brutales de fraction politique qui rappellent celles des belles années du stalinisme ? Car nous n’avons pas oublié comment des militants exaspérés d’Aulnay sont partis fonder un SUD en étant qualifiés d’agents de la direction. Nous n’avons pas oublié non plus comment la CGT-Mercier et l’UD CGT 93 sont restés aux portillons de l’usine d’Aulnay quand SUD, avec des renforts extérieurs, se sont avancés à l’entrée du parking pour chasser physiquement des militants du FN…

    D’autres questions se posent :
    L’UD 78 et la Fédé des Métallos ont-ils pu prendre cette initiative de division sans l’accord de Martinez ? Pourquoi frapper maintenant les militants de LO alors qu’ils avaient manifestement un modus vivendi avec les directions fédérales : nous construisons à la base et nous restons discrets dans les débats de « sommets » ?

    Bref, quelques soient les erreurs des militants de LO dans le groupe PSA, la dénonciation du syndicat historique auprès du DRH et au profit du syndicat croupion est une manière inadmissible de régler les débats internes aux syndicats. Elle livre les militants du syndicat historique à la répression patronale ! Une jurisprudence pour faire taire les voix discordantes et un affaiblissement prévisible de la CGT dans le secteur auto.

  3. Posted 12 février 2022 at 11:33 | Permalien

    23-26 avril 1905
    Congrès du Globe et naissance de la SFIO

    Du 23 au 26 avril 1905, 286 militants socialistes se réunissent en congrès dans la salle du Globe, boulevard de Strasbourg, à Paris. Ils représentent les différentes factions politiques qui se réclament du socialisme.

    Sur les instances de l’Internationale ouvrière et socialiste, qui a appelé les socialistes français à l’union lors de son congrès de l’année précédente, à Amsterdam. Ils se décident enfin à surmonter leurs divisions et fondent le premier parti politique constitué comme tel, la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

    Joseph Savès
    De la division…
    Jules Guesde (Paris, 11 novembre 1845 – Saint-Mandé, 28 juillet 1922)Le mouvement socialiste français a jusque-là été divisé en courants rivaux, se privant du même coup de toute action efficace sur la vie politique nationale. Ces divisions sont l’héritage de la Révolution, de la Commune et aussi de la relative faiblesse de la classe ouvrière dans le pays.

    Le courant le plus important est celui de Jules Guesde. Son Parti ouvrier français cultive les références au marxisme.

    Il faut compter aussi avec les vaillantistes du Parti socialiste révolutionnaire (Édouard Vaillant), qui se réfèrent à la Commune, les broussistes (Paul Brousse), les allemanistes du Parti ouvrier révolutionnaire (Jean Allemane), très influents dans les Bourses du Travail.

    Enfin avec les indépendants : Jean Jaurès, Alexandre Millerand, René Viviani ou encore Aristide Briand.

    … à l’union
    Les socialistes songent à s’unir après de premiers succès aux élections législatives de 1893 et aux municipales de 1896. Ils y sont encouragés par Alexandre Millerand, lors d’un banquet des maires socialistes, le 30 mai 1896, à Saint-Mandé.

    Mais l’Affaire Dreyfus les divise à nouveau, Jean Jaurès plaidant pour la réhabilitation du capitaine au nom du droit et Jules Guesde considérant qu’il s’agit d’une affaire purement « bourgeoise ».

    Les divisions s’accentuent en 1899 quand Alexandre Millerand accepte de participer au gouvernement de Défense républicaine de Waldeck-Rousseau. Les guesdistes, qui refusent toute compromission avec les partis « bourgeois », dénoncent ce qu’ils appellent le « ministérialisme ».

    En 1902, les principaux courants socialistes se divisent entre deux grands partis : le Parti socialiste français (PSF) de Jaurès, réformiste et démocrate, et le Parti socialiste de France (PSDF) de Guesde, partisan de la révolution et de la dictature du prolétariat.

    Le Congrès international d’Amsterdam, en août 1904, donne raison au second en validant la thèse marxiste de la lutte des classes.

    Une commission d’unification prépare la fusion des deux partis. Celle-ci a lieu à l’issue du Congrès du Globe, avec la formation de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

    Jules Guesde (60 ans) paraît triompher. Mais Jean Jaurès (44 ans) conserve un atout essentiel, outre sa jeunesse et son talent oratoire : il maîtrise la communication du parti grâce à son quotidien L’Humanité, créé l’année précédente.

    Les autres leaders socialistes, Millerand, Briand et Viviani, demeurent à l’écart de la SFIO.

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