Face à l’inflation corrosive Lemaire embobine, blablate, manipule et nous coule

 

Selon les données publiées par l’Insee chaque année en janvier pour l’année précédente, l’inflation s’est établie à 1,6 % en 2021 et à 0,5 % en 2020, après 1,1 % en 2019 et 1,8 % en 2018. Au début de l’année 2022 Bruno Lemaire affirme que l’inflation sera passagère et se reviendra vite à des niveaux faibles.

Le 1er juin 2022 Bruno Lemaire reconnait que l’inflation a connu une accélération en France en mai. A ce moment-là Bruno Lemaire dit tabler sur « une baisse de l’inflation en fin d’année » 2022.

Le 31 août 2022, « Monsieur Le Maire a dit qu’il ne savait pas ce qu’était un superprofit » Des chercheurs (comme Bastien Parisot..) lui ont expliqué : La Commission européenne le sait. D’autres pays le savent. Il y a une définition simple, aussi vieille que Marx, mais qui n’est pas forcément marxiste. Ce sont des profits supplémentaires qui ne sont pas faits en raison d’un changement de politique d’investissement, mais qu’on réalise sans rien faire. Vous redistribuez les recettes aux salariés. Et tant qu’il y a des superprofits liés à l’inflation, on maintient cette taxe. »  « dans ce cas précis, “super” est utilisé comme un élément qui signifie “au-dessus”, un préfixe de renforcement marquant le plus haut degré. En gros, cher Bruno Le Maire, les “super profits”, c’est l’enrichissement. Et pas n’importe lesquels : ceux des multinationales qui profitent de la crise économique pour s’en mettre plein les poches, pendant que des millions de personnes s’appauvrissent et se serrent la ceinture partout dans le pays, subissant de plein fouet une inflation qui dépasse déjà les 6 % ».

En décembre 2022, la hausse des prix à la consommation a légèrement ralenti, selon l’Insee, pour s’établir à 5,9 % sur un an, après 6,2 % en octobre et novembre. Ce sera finalement une inflation annuelle de + 5,2 % en 2022, selon l’Insee.

« Nous avons protégé le pouvoir d’achat des ménages » ment le numéro deux du gouvernement. Même s’il affirme mesurer « à quel point la flambée des prix alimentaires qui se poursuit pénalise beaucoup de nos compatriotes, en particulier les plus modestes ». Celle-ci a atteint 12,1% en décembre 2022 selon l’Insee. Surement davantage selon de nombreux experts.

Le 5 janvier 2023, comme il n’y a pas eu la baisse qu’il avait annoncée, Bruno Lemaire dit alors viser « 5 % d’inflation début 2023 », « 4 % fin 2023 » et « 2 % courant 2024 ». Ce qui ne se produit pas davantage.

Au premier trimestre 23, ce sont portions réduites, repas supprimés, renoncements à certains achats alimentaires, 10 millions de personnes se privent de repas, dont 2 millions qui ont sérieusement faim. … L’inflation atteint 17 % dans l’alimentation et frappe les habitudes des Français dans leur manière de manger et de faire les courses.

Mentant toujours, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire répète l’objectif du gouvernement : faire baisser l’inflation en 2023. « La croissance française se maintiendra cette année et l’inflation devrait commencer à refluer mi-2023 ».

La Banque de France estime de son côté que l’inflation annuelle devrait s’élever à 5,6 % en 2023, soit une révision à la hausse par rapport à ses précédents chiffres, puis à 2,4 % en 2024.

Le 17 avril 2023, Macron met en cause « les forces de la spéculation » ou « les puissances étrangères ». Au détour d’une phrase, sans rien proposer contre.

« Nous y sommes », annonce Bruno Le Maire le 31 mai 2023. « L’inflation a ralenti en France en mai 23 pour s’établir à 5,1 % sur un an, après avoir atteint 5,9 % en avril et plus de 6 % en début d’année, selon une première estimation de l’Insee.

Mais ces prévisions sont systématiquement balayées par les faits.

 

« Comprenez bien ce que je dis : l’économie française, une fois encore, a des bons résultats. Nous créons des emplois et l’objectif est de créer des emplois toujours mieux qualifiés et mieux rémunérés », explique Bruno Lemaire. C’est encore faux, il y a toujours 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues. Les emplois créés sont surtout des autoentrepreneurs bidons (2,4 millions ! comme le démontre François Ruffin à l’Assemblée nationale). Les seuls « bons » résultats, c’est la hausse phénoménale des marges des grandes entreprises, surtout dans la grande distribution.

 

Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation ont encore augmenté de 0,8 % en août 2023. Sur un an, au final l’inflation passe ainsi de 4,3 % en juillet à 4,8 % en août 2023, relève l’Insee le 31 août.  Selon la Banque de France, elle s’établirait finalement à 5,6 % en moyenne annuelle, et à 4,4 % pour l’inflation hors énergie et alimentation. Mais les chiffres de l’inflation alimentaire s’envolent : de 17 à 19 % et à 21,5 % selon les études.

En dépit de tout ce qu’a dit Bruno Lemaire, l’inflation restera donc élevée jusqu’à la fin de l’année 2023 entre + 5,5 % et + 6,5 %.

Il faudrait maintenant attendre fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Mais qui croit cela ?

Cette forte hausse générale des prix à la consommation va affecter aussi bien le pouvoir d’achat des ménages que la croissance du PIB français et le niveau de chômage du pays., avec la hausse continue des taux d’intérêts de la BCE la récession plus grave menace.

 

Contre cela Lemaire s’est tout le temps trompé, a tout le temps menti, et a tout le temps refusé d’agir.

 

GF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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