Allons enfants, la Gauche Démocratique et Sociale, Ensemble sur nos territoires, Liberté Écologie Fraternité et Nouvelle Donne

Bonjour,

Les partis politiques Allons enfants, la Gauche Démocratique et SocialeEnsemble sur nos territoiresLiberté Écologie Fraternité et Nouvelle Donnes’organisent nationalement et sur les territoires en un “Rassemblement Social et Écologiste pour 2022” #RSE2022 pour contribuer à unir les forces de progrès sociales, écologistes et démocratiques pour les élections de 2022. Un rassemblement qui a vocation à s’élargir dans les prochaines semaines.

Nous organisons une réunion publique le samedi 19 mars à 14h30 à Paris,salle de la Bourse du travail, République, Château d’eau (lieu à confirmer) pour présenter le contrat commun fondé sur une plateforme programmatique de plus de 150 mesures pour l’union aux législative.

Cette plateforme s’appuie sur tous les programmes de gauche et écologistes, incluant leurs propositions communes, mais aussi des mesures qui nous ont semblé essentielles aux différentes sensibilités. Elle est destinée à répondre sur cinq ans aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. Nous la mettrons à la libre disposition en “open source” des candidates et candidats de rassemblement aux législatives.

Plateforme programmatique pour un contrat commun
L’objet de cette rencontre est de présenter cette plateforme programmatique et de discuter de son contenu, puis de la proposer comme base pour l’élaboration collective d’un contrat commun en vue de gagner les élections et pour la reconstruction de la gauche après juin 2022.

Vous pouvez retrouver notre présentation de la plateforme programmatique, la démarche et les objectifs, dans notre conférence de presse du 22 février :

Conférence de presse du 22 février 2022
Dans les territoires, de nombreuses dynamiques sont déjà à l’œuvre pour créer le rassemblement. Ce contrat commun et cette plateforme programmatique pourront appuyer et renforcer ces initiatives lors de réunions collectives et de débats publics.

Toutes celles et ceux qui s’engagent dans les luttes attendent aujourd’hui un projet clair et enthousiasmant qui redonne envie de se mobiliser et d’aller aux urnes : tous ensemble, c’est possible !

Cordialement,
Aline Mouquet, présidente de Nouvelle Donne
aline.mouquet@nouvelledonne.fr / 06 82 41 13 79

pour les partis invitants :
Allons enfants
Ensemble sur nos territoires
Gauche Démocratique et Sociale
Liberté Écologie Fraternité
Nouvelle Donne

Pierre Lehembre, président d’Allons Enfants
Marie-Juliette Blondet-Payen, vice-présidente d’Allons Enfants
Lauric Micheland-Scherer, trésorier national d’Allons Enfants
Maïalen Mallet, co-déléguée nationale aux élections d’Allons Enfants

Ronan Dantec, président d’Ensemble sur nos territoires, sénateur de Loire-Atlantique
Valérie Tabart, membre d’Ensemble sur nos Territoires, conseillère régionale de Bretagne
Clément Pecqueux, directeur général d’Ensemble sur nos Territoires, maire adjoint d’Ivry-sur-Seine

Gérard Filoche, porte parole de la Gauche démocratique et sociale
Marlène Collineau, secrétaire nationale de la Gauche démocratique et sociale, adjointe à la maire de Nantes
Anne de Haro, secrétaire nationale de la Gauche démocratique et sociale, conseillère municipale, Combs la Ville (77)
Jean-Yves Lalanne, secrétaire national de la Gauche démocratique et sociale, maire de Billère (64)

François-Michel Lambert, co-président de Liberté Écologie Fraternité, député des Bouches-du-Rhône

Aline Mouquet, co-présidente de Nouvelle Donne
Margot Smirdec, porte-parole de Nouvelle Donne
Gilles Pontlevoy, co-président de Nouvelle Donne
Denis Louviot, porte-parole de Nouvelle Donne

 

un communiqué des syndicats comme base d’unite de toute la gauche sur la question ukrainienne

communiqué de la Confédération du travail de Russie (KTR) Moscou, 25 février 2022

La Confédération du travail de Russie, en tant que membre du mouvement syndical international, compte tenu de ses responsabilités directes envers les travailleurs de Russie, d’Ukraine et du monde entier, et reconnaissant son rôle dans la promotion et la garantie de la paix entre les peuples, est extrêmement préoccupée par les événements qui se déroulent actuellement.
La Confédération du travail de Russie est convaincue que tous les désaccords et toutes les contradictions, aussi profonds et aussi anciens soient-ils, doivent être résolus par des négociations, sur la base de la bonne volonté et de l’adhésion au principe de la paix mondiale. Cette vision fait partie intégrante de la vision globale et antimilitariste du mouvement ouvrier depuis plus d’un siècle et s’est concrétisée par la mise en place d’institutions et de mécanismes internationaux chargés d’assurer la paix.
La Confédération du travail de Russie note, avec une grande amertume, que ce sont les travailleurs de nos pays, des deux côtés, qui souffrent en conséquence directe du conflit militaire. L’intensification du conflit menace de provoquer un choc dévastateur pour les économies et les systèmes de soutien social de nos pays, ainsi qu’une baisse du niveau de vie des travailleurs. Cela ouvrirait la porte à une vague massive de violations des droits du travail des citoyens travailleurs.
En ce qui concerne tout ce qui précède, la Confédération du travail de Russie exprime sa conviction dans la nécessité de la cessation de l’action militaire, aussi rapidement que possible, et de la reprise du dialogue pacifique et de la coexistence entre les peuples multinationaux de Russie et d’Ukraine.
Le Conseil de la Confédération du travail de Russie

PS : la KTR est une confédération syndicale indépendante membre de la CSI et forte de 2,5 millions d’adhérents

La GDS appelle à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, Jean-Luc Mélenchon

Les camarades de notre réseau se sont exprimés dans le cadre de notre consultation de février. 5,9 % se sont abstenus.

Votes exprimés le 23 février 2022  : 74,75 % pour la motion 1 et 25,24 % pour la motion 2.


Motion n° 1 adoptée :

«  La GDS réaffirme les enjeux d’urgence sociale, écologiste et démocratique face aux politiques destructrices du gouvernement Macron, de la droite et de l’extrême droite.

C’est ce qui légitime les batailles pour l’unité de toutes les gauches, à la présidentielle et aux législatives, basée sur un pacte de législature et un gouvernement commun composé de tous les représentants des partis et mouvements des gauches sociales, écologistes.

Malgré la division, malgré la dispersion de la gauche, il ne faut pas renoncer, il faut combattre l’abstentionnisme et réaffirmer l’importance de voter à gauche.

La GDS appelle, à l’issue de sa consultation, à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, Jean-Luc Mélenchon tout en continuant son action pour l’unité jusqu’au bout. »

 

Motion 2, non adoptée

«  La GDS réaffirme les enjeux d’urgence sociale, écologiste et démocratique face aux politiques destructrices du gouvernementMacron, dela droiteet de l’extrême droite.

C’est ce qui légitime les batailles pour l’unité de toutes les gauches, à la présidentielle et aux législatives, basée sur un pacte de législature et un gouvernement commun composé de tous les représentants des partis et mouvements des gauches sociales, écologistes.

Malgré la division, malgré la dispersion de la gauche, il ne faut pas renoncer, il faut combattre l’abstentionnisme et réaffirmer l’importance de voter à gauche.

La GDS continue son action pour l’unité.

Si les démarches entreprises par les nombreuses organisations citoyennes, écologistes, de gauche, pour le rassemblement des gauches derrière un programme et un candidat commun se soldaient par un échec, alors, la GDS appellerait à voter pour le candidat le mieux placé pour être présent au deuxième tour. »

 

 

 

 

Non à la guerre ! Bas les pattes devant l’Ukraine !

 

Poutine vient de déclarer la guerre à l’Ukraine. Les masques sont tombés.

Le Kremlin ne conçoit l’Ukraine, comme d’ailleurs la Bélarus et autres ex-républiques de l’ex-URSS, que comme des vassales de l’impérialisme russe. Poutine nie  le droit à l’existence de l’Ukraine elle-même et par là-même le droit de ses citoyens à vivre ensemble au sein d’une même nation.

Le modèle de Poutine c’est l’empire des tsars, cette « prison des peuples » dénoncée en son temps par Lénine. Il est clair que ce  que craint le Kremlin, ce ne sont pas les « menaces » (par ailleurs inexistantes à l’heure actuelle) de l’OTAN ou celles d’une agression des soi-disant « néo-nazis » ukrainiens, c’est la contagion que pourrait susciter en Russie même l’existence d’une Ukraine démocratique et pleinement indépendante . Les mêmes raisons qui l’ont amené à intervenir contre la révolte au Kazakhstan et à soutenir le dictateur biélorusse Loukatchenko.

Pour nous, le libre droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne souffre pas d’exception. La Gauche démocratique et sociale (GDS) réaffirme son soutien au droit des Ukrainiens à l’indépendance pleine et entière. Elle appelle l’ensemble des organisations syndicales et politiques de gauche, tous les citoyennes et citoyens attachés à la démocratie à se ranger aux côtés de l’Ukraine menacée par l’impérialisme russe.

La GDS appelle à l’arrêt de l’agression russe, au retrait immédiat des troupes russes de l’Ukraine en particulier des territoires occupés de l’Est de l’Ukraine.

Elle apporte son soutien à toutes celles et ceux qui en Russie s’opposent à la politique de guerre de Poutine. A toutes celles et ceux qui au Bélarus luttent contre le dictateur néo-stalinien Loukatchenko. A toutes celles et ceux qui en Ukraine combattent pour l’indépendance et la démocratie.

Retrait des troupes russes de l’Ukraine !

Pour une Ukraine démocratique et indépendante !

Non aux fauteurs de guerre ! Dissolution de l’OTAN et de l’OTSC !

 

Congrès du Globe : 23-26 avril 1905

  1. note 

    Du 23 au 26 avril 1905, 286 militants socialistes se réunissent en congrès dans la salle du Globe, boulevard de Strasbourg, à Paris. Ils représentent les différentes factions politiques qui se réclament alors du socialisme.

    Sur les instances de l’Internationale ouvrière et socialiste, qui a appelé les socialistes français à l’union lors de son congrès de l’année précédente, à Amsterdam. Ils se décident enfin à surmonter leurs divisions et fondent le premier parti politique constitué comme tel, la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

    Jules Guesde (Paris, 11 novembre 1845 – Saint-Mandé, 28 juillet 1922)Le mouvement socialiste français a jusque-là été divisé en courants rivaux, se privant du même coup de toute action efficace sur la vie politique nationale. Ces divisions sont l’héritage de la Révolution, de la Commune et aussi de la relative faiblesse de la classe ouvrière dans le pays.

    Le courant le plus important est celui de Jules Guesde. Son Parti ouvrier français cultive les références au marxisme.

    Il faut compter aussi avec les vaillantistes du Parti socialiste révolutionnaire (Édouard Vaillant), qui se réfèrent à la Commune, les broussistes (Paul Brousse), les allemanistes du Parti ouvrier révolutionnaire (Jean Allemane), très influents dans les Bourses du Travail.

    Enfin avec les indépendants : Jean Jaurès, Alexandre Millerand, René Viviani ou encore Aristide Briand.

    … à l’union
    Les socialistes songent à s’unir après de premiers succès aux élections législatives de 1893 et aux municipales de 1896. Ils y sont encouragés par Alexandre Millerand, lors d’un banquet des maires socialistes, le 30 mai 1896, à Saint-Mandé.

    Mais l’Affaire Dreyfus les divise à nouveau, Jean Jaurès plaidant pour la réhabilitation du capitaine au nom du droit et Jules Guesde considérant qu’il s’agit d’une affaire purement « bourgeoise ».

    Les divisions s’accentuent en 1899 quand Alexandre Millerand accepte de participer au gouvernement de Défense républicaine de Waldeck-Rousseau. Les guesdistes, qui refusent toute compromission avec les partis « bourgeois », dénoncent ce qu’ils appellent le « ministérialisme ».

    En 1902, les principaux courants socialistes se divisent entre deux grands partis : le Parti socialiste français (PSF) de Jaurès, réformiste et démocrate, et le Parti socialiste de France (PSDF) de Guesde, partisan de la révolution et de la dictature du prolétariat.

    Le Congrès international d’Amsterdam, en août 1904, donne raison au second en validant la thèse marxiste de la lutte des classes.

    Une commission d’unification prépare la fusion des deux partis. Celle-ci a lieu à l’issue du Congrès du Globe, avec la formation de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière).

    Jules Guesde (60 ans) paraît triompher. Mais Jean Jaurès (44 ans) conserve un atout essentiel, outre sa jeunesse et son talent oratoire : il maîtrise la communication du parti grâce à son quotidien L’Humanité, créé l’année précédente.

    Les autres leaders socialistes, Millerand, Briand et Viviani, demeurent à l’écart de la SFIO.

 

Pecresse, deux tiers Merkel, un tiers Thatcher, trois tiers karcher : « Grand rassemblement » à gauche contre « grand remplacement » à droite

 

 

Valérie Pecresse s’est elle-même auto-qualifiée : « 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher ». Et la voilà qui reprend, avec Zemmour et Le Pen, la théorie du « grand remplacement », celle qui cherche à jouer sur les peurs et les identités, le racisme et la xénophobie.

Une insupportable théorie qui cultive le fantasme et un grand complot de forces obscures cherchant à évincer le peuple français de son propre sol pour le « remplacer » par des invasions barbares, des migrants venus du Sud.

 

Que LR, après le FN, s’avance sur ce terrain fumeux, en dit long.

 

Inventer et défendre un nationalisme franchouillard, une identité de culs terreux bas du front, une grand’ peur moyenâgeuse, un suprématisme blanc et justifier ainsi les immenses fortunes de la classe dominante, voilà qui fleure le comble de l’obscurantisme.

 

Mais comment en est on arrivés là ?

 

Les sondages donnent autant à Le Pen qu’à Pécresse et Zemmour, d’où la rivalité et les surenchères entre eux à côté de Macron qui paraît les devancer. Les sondages temporaires, déformés et gonflés, leur donnent 45 % des voix à eux trois. Un tiers Déroulède, un tiers Pétain  un tiers Maurras.

 

Certes c’est artificiel, ça ne réussit pas à détourner les aspirations populaires profondes pour les salaires nets et bruts, l’emploi, le droit du travail, la redistribution des richesses, la santé et l’école, l’environnement et le climat.
Mais ça obscurcit, ça détourne des vrais sujets, ça pousse à l’abstention.

 

La vérité est qu’ils font ça parce que les milliardaires du CAC 40 se sentent menacés. Parce que l’oligarchie se sent à découvert, ligne de mire, assises sur les 600 milliards qu’elle a volés au travail, à la France. Alors il leur faut utiliser leurs gros médias créés, achetés, dévoyés pour ça, par Bolloré et Cie, avec un intense matraquage idéologique de diversion, de division, de réaction.

 

A la base des dizaines de millions d’électeurs ne sont pas concernés par ces grossières manœuvres, ces théories perverses et insensées. A la base il y a une recherche massive d’égalité, de fraternité, de jours joyeux et heureux. A la base, la grande tradition des salariés français, des luttes sociales est majoritaire, écologique, féministe, démocratique, elle est ouverte et accueillante aux autres, aux réfugiés, aux immigrés, aux exilés.

 

Mais alors pourquoi, puisque c’est la réalité à la base, les mensonges médiatiques ne sont pas balayés ?

Il n’y a qu’une seule explication à ca : c’est la division de la gauche en une mosaïque de partis où aucun ne peut plus mobiliser, unifier. Ca permet à leurs médias d’imposer la droite et l’extrême droite. 8 candidats de gauche c’est 7 de trop, que la gauche soit pluraliste, c’est évident et c’est bien, mais les 10 et 24 avril, des 12 et 19 juin, dans des élections aussi décisives que celles là, il faut savoir présenter un visage du grand rassemblement, du grand changement !

 

Encore quelques semaines, il n’est jamais trop tard, on peut, on doit  tout faire pour l’unité de la gauche. Qu’elle se rencontre !  Nous ne nous résignons pas. GDS et D&S et les unitaires de tous les partis, y oeuvrent de toutes leurs forces.

 

8 candidats à gauche 7 de trop

 

Les 8 candidats de gauche sont pour un SMIC net à 1400 euros et brut à 1800 euros mais il n’y aura pas de smic ni a 1400 ni à 1800 euros car il y a 8 candidats.

Les 8 candidats de gauche sont pour une grande sécu, unique et universelle, basée sur les cotisations sociales salariales, et gérée démocratiquement, mais Macron va fiscaliser la Sécu, supprimer les cotisations sociales, réduire la protection sociale car il y a 8 candidats.

Les 8 candidats de gauche sont soit pour le départ a la retraite à 60 ans ou a 62 ans (et s’il y avait consultation entre eux, les 60 ans à taux plein l’emporteraient bien évidemment) mais il va y avoir la retraite à 64 ou 65 ans parce qu’il y a 8 candidats.

Les 8 candidats de gauche sont pour la réduction du temps de travail, la semaine de 4 jours, et certains fixent à 32 h, mais dans cette voie, un accord est possible, ce ne sera pas le cas et Macron annonce la remise en cause des 35 h légales.

Les 8 candidats de gauche sont pour un salaire maxima, et ils le fixent à 20 fois le Smic, mais il n’y a aura pas de salaires maxima car les 8 candidats vont perdre devant Macron.

En Allemagne, CDU et SPD avaient signé pour qu’il n’y ait pas plus de 2,5 % de précaires non cdi dans les entreprises de plus de 300 salariés, mais en France on ne le verra pas parce qu’il y a 8 candidats de gauche qui ne s’entendent pas.

Les 8 candidats de gauche sont contre l’ubérisation mais Uber sera protégé par Macron.

Les 8 candidats de gauche sont contre le CICE, mais il perdurera quand leur division les aura fait perdre.

Les 8 candidats de gauche se sont prononcés contre les lois El Khomri et Pénicaud, mais elles ne seront pas remises en cause parce qu’à se disputer à 8 ils vont faire livrer le salariat à la droite

Les 8 candidats de gauche se prononcent plus ou moins pour des allocations d’autonomie et d’études à la jeunesse mais il n’y en aura pas car Macron est farouchement contre.

Les 8 candidats de gauche défendent l’école publique, alors que Macron est pour l’école privée.

Les 8 candidats de gauche défendent 100 % d’énergies renouvelables et leurs désaccords sur le nucléaire pourrait être arbitré (comme c’était le cas en 2012 et 2017) par débats et referendum. Mais il y aura au moins 6 centrales EPR de plus car Macron en a décidé ainsi.

Les 8 candidats de gauche sont pour les services publics,  mais avec la droite et l’extrême droite ce sera la course aux privatisations et la chasse aux fonctionnaires, « à la hache » comme dit Pécresse.

Les 8 candidats de gauche ont dénoncé les violences policières et les lois d’exception, les états d’urgence à répétition, mais avec Macron autoritarisme et répression seront au maximum.

Les 8 candidats de gauche se sont exprimés pour la santé et la recherche publiques, tandis que Macron a fermé des milliers de lits publics et donné des dizaines de milliards à la recherche privée, et continue de le justifier malgré son bilan désastreux face al pandémie.

Les 8 candidats de gauche se disent écologistes, féministes, en face il y a au moins deux candidats qui remettraient en cause le droit à l’IVG, l’égalité femmes hommes, les lois antiracistes,  les deux mêmes candidats d’extrême droite qui continueront a progresser si Macron l’emporte .

 

Certes il y a des différences à gauche, mais moins qu’entre la droite et la gauche.

 

GDS a méticuleusement comparé les programmes à gauche et on a constate qu’il y a plus de 80 % d’accord ; la division entre 8 candidats est incompréhensible et s’il y avait eu une table ronde de toute la gauche,  une tentative un tant soit peu volontariste d’écrire une plateforme commune de gouvernement, ils y seraient arrivés !

La dispersion de la gauche pluraliste a malgré tout un avantage : c’est qu’il n’y a plus de parti hégémonique capable de dicter aux autres des abandons de programme.
Le cœur d’une réunion de gauche aurait été a gauche, c’est Hidalgo avec ses 2 % qui aurait été obligée d’accepter les 60 ans a taux plein défendus par  la majorité de la gauche depuis trente ans.

Jamais l’occasion n’a été aussi propice pour qu’un bon accord de gauche soit vraiment de gauche.

Et tout pousse à l’unité vitale de la gauche, car en face, la bande des quatre, Macron, Pécresse, Zemmour, Le Pen se laisse aller à proclamer sans frein et sur tous les tons qu’il faut travailler plus, exploiter plus, payer moins, serrer les ceintures, fabriquer et traquer les pauvres, les chômeurs les immigrés, proclamer l’austérité, « rapprocher le salaire brut du net ».

Même le plus « mou » des candidats de gauche est quasiment et formellement révolutionnaire face aux exigences de la droite et de l’extrême droite.

Même des écologistes feignent de croire qu’ils gagneront seuls alors que de toute évidence, il n’y a pas d’écologie sans social, ni de social sans écologie. Les capitalistes dépensent chaque année 2000 milliards d’armes pour détruire la planète, comment sauver l’environnement, la bio diversité et le climat, sans renverser ce système et donc sans rassembler, unifier les forces sociales qui le permettent ?

Alors c’est incompréhensible pour des millions de salariés, électeurs de gauche, qu’il y ait une telle tension, une telle fracture, une guerre de classes au sein de notre camp, de notre classe.

Une guerre interne à notre classe qui prend le pas sur la guerre entre classe dominante et classe dominée.

 

Les « chefs à plumes » de la gauche s’excluent d’eux-mêmes.

 

Les chefs de la gauche se font des préalables entre eux plutôt que de se concentrer contre LREM, LR et RN. Ils ne discutent même pas. Ils ne se rencontrent pas. Ils se traitent entre eux de « lilliputiens » et de « nains ». En fait il y a 8 « nains » : le plus grand l’avoue, il ne propose pas de frayer une belle route commune, mais de « passer pas un trou de souris ».

Chaque chapelle, chaque appareil avance ses raisons, soit c’est « parce que l’autre ne veut pas » soit c’est « parce que l’autre est à droite » ou bien « un traitre », soit il n’est « pas républicain » », soit c’est parce que les divergences sont irrémédiables, soit c’est la faute à l’histoire, à ce qui s’est passé il y a cinq ans, ou le contraire, c’est qu’il est « trop tard ».

Il y en a même comme le PCF, qui fait l’impasse sur le résultat de 2002, affirmant que l’important est de développer ses idées et renforcer le parti. Pour d’autres, tous les chats sont gris, pas d’enjeu, NPA et LO se refusent à remplacer des « bourgeois de droite par des bourgeois de gauche », d’autres vont même jusqu’à appeler au boycott de l’élection, peu importe la violence des menaces de Macron, Pécresse, Le Pen ou de Zemmour et l’impérieuse nécessité d’y résister.

 

Certes une élection ne fait pas tout, ce n’est qu’un des terrains de la lutte de classes, il ne faut pas fétichiser le bulletin de vote, une insurrection sociale pèserait davantage qu’une improbable insurrection civique, mais quand même : nous, salariés, ne serons pas dans la même situation pour résister, lutter et gagner si Macron est ré élu ou ne l’est pas, si c’est la droite qui passe ou si c’est la gauche qui passe. Il est manifestement plus décisif de faire gagner le salariat que de renforcer un de ses appareils.

Le résultat en ce mois de février 2022, c’est que le 1er des 8 candidats de la gauche est à 10 % des voix et 4° derrière 2 candidats de droite et 2 d’extrême droite. Dans notre pays, historiquement si combatif et si social, c’est inouï. À croire que c’est une course à qui va être premier dans le cimetière. Comme si un vent de folie, de désespoir, un aveuglement frappait les 8 sensibilités politiques de gauche en présence qu’elles soient petites ou grandes.

Il y a comme une négation effrénée des expériences passées, rien n’ayant jamais été obtenu depuis cent ans, sans un front unique de gauche. Chacun sait que la gauche est issue du salariat et qu’il est forcément pluraliste entre la CGT, FSU, FO, la CFDT et Sud.

 

Il n’est toujours pas trop tard : ça bouge toujours

 

81 % des électeurs de gauche se prononcent dans les sondages pour l’unité de la gauche, il sont plus réalistes, plus avisés, plus motivés que les 8 candidats qui aspirent à les représenter.

C’est pourquoi, le 30 janvier, lors de la consultation restée connue sous le nom public de  » primaire populaire » il y a eu 467 000 inscrits, et392 728 votes exprimés ont été le signe profond de l’aspiration massive de l’électorat des gauches sociales et écologistes à l’unité. Ce n’était pas une « primaire » comme en 2017, (où il y avait eu 2,4 millions de votants pour balayer Valls) mais ce fut quand même un grand encouragement pour l’unité.

L’objet de la consultation, était  d’obtenir une candidature commune à la présidentielle,  pas  de rajouter une investiture de plus. Christiane Taubira, suivie par Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon (en dépit de leur appel à ne pas voter pour eux mêmes)  est arrivée en tête parce que c’était elle la plus connue comme combattante de l’unité.

 

Taubira unité oui mais 9° candidate non

 

C’était à Christiane Taubira à partir de là d’exercer une responsabilité particulière pour initier des rencontres de toute la gauche. Il fallait être humble et ne pas faire de sa candidature un préalable, proposant de se retirer pour un accord. Mais hélas, c’est ce qu’elle n’a pas fait, elle a cru à sa candidature et elle a « convoqué » » les autres, lesquels ont dés lors refusé. Redevenue une 9° candidate, elle a vite perdu dans l’opinion, pas tellement à cause de ce qu’elle disait mais à cause de ce qu’elle ne faisait plus. Quand bien même aurait-elle eu un bon programme,  ce qui n’a pas sauté aux yeux,  elle n’avait plus aucune chance.

Ramenée à 2 et 4 % elle avait moins d’autorité 15 jours après pour peser.

Alors, forcément des pourparlers se sont engagés  semi publics, semi secrets pour un accord entre Yannick Jadot et Christiane Taubira  avec des répercussions dans la direction du PS en perdition.

 

Dans le PS une triple bataille fait rage :

La direction future de l’appareil est un enjeu : les « aubrystes », seuls, sont pour Anne Hidalgo et celle-ci sent bien  que sa campagne est en train d’échouer. C’est pour cela qu’elle a fait un pas unitaire vers ce qui était encore appelé « primaire populaire », avant de se rétracter. La direction autour d’Olivier Faure qui n’était pas pour une candidature socialiste, mais se l’est vue imposer, au congrès de Villeurbanne, en octobre 2021, a appelé à voter le 30 janvier 2022, espérant pouvoir prendre prétexte du vote pour se désengager. Les « Hollandais » qui ne désespèrent pas de voir leur ex président re-présider, mènent une bataille interne féroce contre la direction Faure (Michel Noblecourt dans Le Monde du 25 janvier révélait qu’Olivier Faure n’avait pas hésité à dénoncer la « trahison » d’Hollande incriminant la déchéance de nationalité, le CICE et la loi El Khomri). Ils ont, début février, trouver un compromis provisoire pour diriger la campagne avec Bernard Cazeneuve, rappelant même des gens comme Patrick Menucci, sous l’œil de Laurent Joffrin et de Serge Moatti.

 

Roussellement et après…

 

Dans le PCF, Roussel croit à sa campagne, vieille manière, visant à dépasser 5 %, afin d’être devant le PS, et de négocier des places ensuite aux législatives. Stimulés en interne par la logique de leur apparent progrès, ils ne songent plus à se retirer dans l’intérêt général.

 

Un accord Jadot Taubira et … Hidalgo ?

 

Dans EELV les Verts, la même logique d’autosatisfaction et de combat pour le leadership de la gauche, les pousse à continuer, même donnés dans les sondages à 6 ou 7 % des voix .

A l’heure ou nous écrivons, on ne peut exclure un accord Jadot-Taubira,  ni même un accord Jadot, Taubira et Hidalgo. Ca répondrait à la poussée actuelle d’en-bas : et cela modifierait la donne : une forme partielle d’unité serait attirante, mais du coup cela porterait le candidat EELV-PRG-PS à hauteur de JL Mélenchon, et la question ne serait pas résolue pour autant ! Avec 8  candidats de la gauche tu ne passes assurément pas au 2° tour mais même avec 2 candidats de la gauche tu perds encore dés le 1er tour.

 

« Vote utile » et « nains de gauche »

 

LFI nous assure que Melenchon n’est plus qu’à 3 points du second tour mais outre que ce n’est pas glorieux, car ça compte sur la division de nos ennemis plus que sur l’unité de notre classe, rien n’est moins sur : les niveaux changeront entre Pécresse, Zemmour et Le Pen, et l’un d’entre eux peut se retrouver pré sélectionné, ce qui porterait à nouveau le « ticket d’entrée » au 2° tour à hauteur de 20 à 23 %.

 

Mélenchon rejette violemment tout espoir unitaire, et il a cherché à déstabiliser par tous moyens la « primaire populaire » et ses responsables accusés de tous les maux. La logique est toujours « la force ira à la force » et l’argument principal est devenu le « vote utile », puisque Melenchon est apparemment en tête, il faut que les « nains de gauche » se retirent et que toute la gauche se « rallie ».

Evidemment, vu que Mélenchon est pour la hausse du smic et des salaires, pour la retraite à 60 ans, pour les 32 h, pour un salaire maxima à 20 smic,  pour une transition écologique, et une 6° République et qu’il tient le langage apparemment le plus anticapitaliste,  les électeurs acculés, cherchent la voie la plus désespérée pour porter la gauche au 2° tour, et, donc, le « vote utile » peut aller en sa faveur à gauche !

C’est devenu le pari quasi unique de tous ses supporters.

Mais sans unité, cela veut dire moins d’acquiescement, moins d’élan, moins de dynamisme, moins de chances de passer le seuil fatidique du 2° tour. Le 23 avril 2017, où le « vote utile » a eu largement lieu, ce ne fut pas suffisant, le refus d’un accord politique entre Mélenchon et Hamon empêcha le transfert des 6 % restant des voix Hamon sur le nom de Mélenchon.

Sentant la difficulté,  Mélenchon propose par avance l’unité le soir du 1er tour. Mais ce sera trop tard. C’est un peu comme aux régionales, lorsque Autain, Bayou, Pulvar ont passé un accord le soir du 1ertour, il était trop tard, ils ont perdu – alors qu’un accord, quelques mois plus tôt, aurait pu les faire gagner. Cependant lorsque Melenchon dit vouloir appeler à l’unité le 10 avril 2022, ça prouve qu’il reconnaît que l’unité est donc possible et qu’elle est nécessaire pour gagner. Il convient de lui répondre : « - Alors faisons la maintenant car le 2° tour se joue AVANT le 1er tour.

Il serait de toutes façons impossible en cas de victoire de gouverner sans les uns et les autres. Un gouvernement rouge rose est sur le chemin pour toute transition à gauche.

 

4 fois 577 candidats aux législatives ?

EELV propose 577 candidats dont 70 pour Générations, avec cet exemple que Benjamin Lucas serait candidat devant Ugo Bernalicis, et Karima Delli face à Adrien Quatennens. Genre annonciation d’une épreuve de force – avant négociation ou pas négociation du tout.

Dans ce cas le PCF présentera 577 candidats, le PS 577 candidats, et LFI 577 candidats. À 4, 5 où 6 candidats de gauche par circonscription, il se peut que pour la 1° fois de l’histoire il n’y ait aucun députe de gauche au Parlement.

Les législatives seront une réplique des présidentielles peut être en pire, car des millions d’électeurs en voudront à la gauche si elle prétend faire un accord les 12 et 19 juin alors qu’elle l’aurait refusée le 10 avril.

De toute façon des accords aux législatives, ça commence mal sur le terrain : alors que des assemblées unitaires  se tiennent localement pour tenter de designer un candidat commun, les militants de LFI se sont vus rappeler a l’ordre : « c’est une question d’accord national, pas local ».  Donc la guerre des appareils a déjà commencée pour juin !

 

Nous ne sommes pas de ceux qui se découragent :

 

La sinistre situation que nous vivons, nous ne nous y résignons pas. Tant qu’il y a de la vie à gauche, il y a de l’espoir à gauche. Ce sont des unitaires qui reconstruiront, pas les diviseurs. Ce seront ceux qui auront bien vu et bien agi qui auront semé les graines.

Un jour prochain, il faudra bien reconstruire une grande maison de gauche commune, pluraliste, démocratique :un congrès comme celui que Jaurès dirigea pour réunir les gauche et refonder le socialisme en avril 1905, le « congrès du Globe », à Paris.

Jusqu’au bout, nous appelons à tout faire jusqu’au bout pour le sursaut et pour que  Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, toute la gauche se rencontrent et parlent !

Le dépôt des candidatures a lieu le 10 mars, ce n’est  le moment ni de renoncer à l’unité ni d’accepter de fait  8 candidatures.

Dans chaque parti, il y a des unitaires, dans EELV, LFI, PCF, PS, des courants lucides qui peuvent encore agir et contraindre au moins à une rencontre nationale, à un sursaut, à un essai volontaire de concrétiser une plateforme commune.

Avec eux, GDS appelle jusqu’au bout, à amplifier les actions, prises de position, comités, collectifs, rassemblement  pour une candidature commune et une plateforme commune.

 

Gérard Filoche, le 12 février 2022

 

 

 

 

 

 

Si Macron est ré élu, ce sera une boucherie anti sociale

 

 

Si Macron est réélu, ce sera une boucherie anti sociale, il se précipitera pour la France start up, pour la société sans statuts, post-salariale, ubérisée, sans sécurité sociale basée sur les salaires et avec une retraite à 65 ans. Et rien pour le climat.

C’est historique : le patronat et la droite, le Cac 40 cherchent depuis des décennies à mettre fin à tout le système social qui reste encore debout depuis le Conseil National de la Résistance, cette fois ils vont se sentir les mains libres pour y arriver à marche forcée.

Tous, de Le Pen à Zemmour, de Pécresse à Macron, le disent : ils rapprocheront le salaire « brut du net » mais Macron le garantit plus clairement que les autres depuis le début : il « supprimera les cotisations sociales », c’est à dire que 850 milliards ne seront plus des « éléments de salaires », ne seront plus payés par les patrons, ne seront plus pré-affectés à un budget séparé de la protection sociale, mais deviendront des impôts payés par toutes et tous et ventilés ensuite au gré des majorités parlementaires et des présidents.

Ce serait criminel de laisser penser qu’on peut « enjamber 2022 » et jouer le coup suivant et que peu, importe, « tous les chats sont gris », et « Macron ou un autre c’est pareil ».

Comme Artaud, Kazib et Poutou qui ne se présentent pas pour « gagner » mais pour faire 1% de voix quitte à ce qu’elles manquent à la gauche pour passer au 2° tour, parce que ce n’est pas important de « remplacer des bourgeois de droite par des bourgeois de gauche ».

Idem pour le PCF : André Chassaigne dit que c’est perdu pour 2022 et que l’enjeu c’est le score du PCF.

Idem pour le PS où la guerre pour le futur contrôle de l’appareil a pris le pas sur la candidature perdue d’Hidalgo.

Quant aux Verts EELV,  ils baignent dans les nuages, c’est leur ère, et tant pis pour les autres.

Pour Christiane Taubira arrivée pourtant au nom de l’unité avec une mobilisation de 467 000 inscrits et 392 728 votants (dont 192 000 voix pour elle) la voilà qui joue la 8° candidate et naturellement il n’y a pas de place pour ça.

« Tous derrière nous », « vote utile »,  disent les LFI qui veulent seuls « passer par un trou de souris » en méprisant les   »nains de gauche ».

Et si une unité « partielle » se dessinait secrètement Jadot Taubira et voire même Hidalgo, faute d’unité de toute la gauche, ça laisserait deux candidats à peu près à même hauteur, et la défaite serait encore assurée

Nous voilà donc en pleine tragédie, la gauche mène la lutte de classes en son sein. Dans notre pays qui a une si forte tradition sociale et militante, on en est réduits là : le 1er candidat de gauche plafonne à 10 % en 5° position derrière droite et extrême droite et devant 6 autres candidats de gauche éparpillés.

Chaque jour qui passe, voit donc l’abstention, le découragement, l’amertume, le dégoût, la colère progresser.

Ce scandale va t il provoquer enfin l’électrochoc ? Les différents appareils ne vont ils pas être obligés de donner des gages à 85 % de leurs électeurs potentiels qui exigent l’unité à gauche ?

Nous ne cessons d’y œuvrer jusqu’au bout !

Dans chaque parti, il y a des unitaires, dans EELV, LFI, PCF PS, des courants lucides qui peuvent agir et contraindre au moins à une rencontre nationale, à un sursaut, à un essai volontaire de concrétiser une plateforme commune.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Et rien n’est joué, car un renversement tout le monde en a envie,  ça bouleverserait la donne, et c’est réaliste, car on aurait un massif réveil  du peuple de gauche, et ça, ça permettrait de vaincre Macron et de sauver nos vies.

Candidats de gauche, rencontrez vous ! Partis de gauche rencontrons-nous ! en février unité ! Ensemble donnons la priorité aux intérêts des salariés, concentrons nous, unissons nous contre Macron, contre LREM LR RN.

 

 

C’est à C.Taubira de prouver qu’elle met l’unité au dessus de sa candidature

communiqué de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

 

Lors de la consultation restée connue sous le nom public de  » primaire populaire » les 392.728 votes exprimés sont le signe de l’aspiration massive de l’électorat des gauches sociales et écologistes à l’unité pour la présidentielle et pour les législatives. C’est positif, c’est un grand encouragement pour l’unité. 81 % des électeurs de gauche voulaient une candidature commune, c’est pour répondre à cela qu’il y a eu cette consultation.

 

L’objet du scrutin était d’obtenir une candidature commune à la présidentielle, voter c’était un mandat pour favoriser l’unité et non pas rajouter une investiture de plus. Comme nous l’avions indiqué aux organisateurs, le vote au jugement majoritaire ne peut constituer qu’une appréciation sur les divers candidats et non un départage.

 

L’appréciation plus favorable pour Christiane Taubira ne règle pas le problème de la division avec 5 ou 8 candidatures à gauche. Trois des candidats ressortent avec une appréciation favorable avec une palette de nuances. C’est le signe du pluralisme de la gauche et de l’écologie qui s’est exprimé. Ce classement doit donc être considéré comme un mandat pour favoriser l’unité et non une investiture.

 

La première place de Christiane Taubira, suivie par Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon (en dépit de leur appel à ne pas voter pour eux-mêmes) lui est revenue parce qu’elle s’est notamment positionnée pour l’unité. Cela donne un élan pour surmonter le problème de la division, c’est le moment pour que J-L. Mélenchon, Y. Jadot, C. Taubira, A. Hidalgo, F Roussel se rencontrent et parlent !

 

Et c’est à Christiane Taubira arrivée en tête, de la consultation, d’exercer son mandat. Pour cela, elle a désormais une responsabilité particulière pour initier ces rencontres et les faire aboutir, y compris en proposant de se retirer pour y parvenir. Il reste plus d’un mois avant le dépôt des candidatures, ce n’est le moment ni de renoncer à l’unité ni d’accepter de fait 5 ou 8 candidatures qui feront que la gauche ne sera pas au second tour.

 

Nous appelons à amplifier les actions, les prises de position, à développer les comités, les collectifs de rassemblement pour une candidature commune et un projet commun. Il n’est pas trop tard : c’est le temps du sursaut possible et nécessaire pour la constitution d’un front commun de toutes les organisations des gauches sociales et écologistes.

 

En cas d’échec, la candidature issue de la Primaire Populaire ne sera qu’une candidature de plus. Dans ces conditions, la Gauche démocratique et sociale ne pourra pas la soutenir. C’est la victoire que nous souhaitons, pour conquérir la retraite à 60 ans, la réduction du temps de travail à 32 heures, le rétablissement de l’ISF ou le référendum d’initiative citoyenne. L’émiettement ne ferait que nous éloigner de cet objectif.