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Mon intervention au BN du PS du mardi 7 janvier 2014 : quel « Pacte » de responsabilité avec LES entreprises ?

Si vous voulez convaincre les PME et TPE, faire un « pacte de responsabilité »… moi, je vous dis comment faire : commencez par réguler la sous-traitance.

Quel pacte ? Quelles entreprises ? Pour QUI dans les entreprises ? Dans quel but ? (Part. 2)

« Moins de charges, plus d’embauches et de dialogue » ?   L’expérience est là et fait foi  : toutes les remises de « charges » ont été essayées depuis 25 ans, elles n’ont JAMAIS permis de relancer l’économie, de refaire de l’emploi. C’est un puits sans fonds. Notre problème n’est pas le coût du travail mais le coût [...]

14 questions/14 réponses sur le « Pacte de compétitivité »

Vouloir créer 17 « Allemagne » comme le prétend Angela Merkel n’a aucun sens. Si l’Allemagne a aujourd’hui un important excédent commercial c’est parce que d’autres pays européens (dont la France et les pays du sud de l’Europe) connaissent un déficit tout aussi important. Dans une zone où 70 % des échanges sont intercommunautaires, prôner la compétitivité des uns se fait forcément aux dépens des autres.
C’est une Europe plus solidaire, à l’inverse de ce que préconise Merkel qui permettra de sortir l’Union européenne de son marasme. Il faudrait pour cela non seulement un pacte de croissance digne de ce nom mais instaurer (par étapes) un salaire minimum européen pour en finir avec le dumping social auquel s’est livré l’Allemagne entre 2000 et 2005. A chaque élection européenne, notre parti fixe cette perspective mais l’oublie malheureusement aussitôt après.
L’Allemagne, de surcroît, n’est nullement un modèle. C’est un désastre social pour des millions de salariés. Le faible taux de chômage s’explique surtout par le fait que l’Allemagne manque cruellement de jeunes. Les lois Hartz I, II, II et IV, votées de 2003 à 2006, ont fait de l’économie allemande une économie duale où coexistent un secteur industriel avec des salariés relativement bien payés et un secteur des services où foisonnent les emplois à temps partiel imposés, les emplois précaires et où ¼ des salariés sont des salariés à 400 euros.