Non, le PS ne va pas au Modem comme la rivière va à la mer…

Non, le PS ne va pas vers le Modem comme la rivière va à la mer, contrairement à ce qu’explique partout Jean-Luc Mélenchon afin d’avoir un argument pour refuser toute unité de la gauche au premier tour des régionales de mars 2010.

Jean-Luc Mélenchon avait déjà pronostiqué que Ségolène Royal avait gagné le 6 novembre 2008. Il s’était trompé, mais était quand même sorti du Parti socialiste sur ce constat faux.

Voilà qu’il rejoue les mêmes prophètes de malheur. Car ce serait un malheur si le PS s’alliait avec le Modem. C’est évidemment une menace réelle, pareil danger n’est pas écarté, il y a de puissantes forces pro sarkozystes qui aimeraient cela, et toute la presse sarkozyste intoxique violemment l’opinion en ce sens.

Bien sûr on craint.

Mais ce n’est pas joué, la bataille n’est pas perdue. Jusque-là, la majorité du congrès de Reims, avec 71 % des voix a refusé ce renversement d’alliance vers le centre au lieu de la gauche. La direction de Martine Aubry s’y refuse, et cela a été confirmé à La Rochelle et lors du Conseil national du samedi 12 septembre.

Face au risque que cela se produise, la bonne attitude, positive, constructrice et unitaire n’est pas de déclarer l’affaire jouée, ni de pousser à ce qu’elle se réalise. Ce n’est pas d’encourager le PS dans la mauvaise voie, au contraire, il faut souhaiter dans l’intérêt de toute la gauche, que cela ne se produise pas ! Parce que si cela arrivait ce ne serait réjouissant pour personne à gauche, à moins d’être sectaire, diviseur forcené, avide de perdre ou de faire perdre face à Sarkozy.

Il n’y a pas de fatalité à l’échec en 2012 : si on parvient à éviter la division entre une gauche combative mais isolée et un Ps compromis avec le Modem.

Mais pour cela il faut avoir conscience que rien de grand ne s’est fait dans l’histoire de ce pays, sans unité de toute la gauche. Nous n’avons gagné les 40 h en 1936, les congés payés, les 39 h en 1982 et quantité de droits, les 35 h en 2002 qu’avec l’unité de toute la gauche. Nous avons gagné et protégé la sécurité sociale, les retraites, avec l’unité de la gauche : en 2002, les caisses de sécurité sociale étaient en solde positif et les retraites n’étaient pas attaquées comme elles le sont depuis 2003…

Alors, il ne faut partir du fait qu’il y aurait deux gauches, il ne faut pas « installer » cette idée, il ne faut pas creuser le fossé, entre deux gauches, il ne faut pas comme le dit, de façon nouvelle, dans sa bouche, Jean-Luc Mélenchon « assumer la compétition entre deux gauches

Si les deux années qui viennent sont celles de deux gauches en compétition, c’est foutu pour 2010 ou 2012, Sarkozy sera ré élu ! Au contraire menons bataille pour nous unifier et créer les conditions de la victoire.

La théorie dite des « deux gauches » est fausse ! Il y a un seul salariat, il doit y avoir une seule gauche ! Bien sûr qu’à gauche, il y a des sensibilités multiples, un arc-en-ciel de points de vue, mais ce sont les points communs qu’il faut rechercher. Il faut bâtir un programme commun au cœur de la gauche, c’est de façon volontaire, qu’il faut surmonter les obstacles divisant les multiples gauches : rapprocher « réformistes » et « révolutionnaires » sur un projet de transformation sociales immédiates est une nécessité, par exemple pour 35, 60, 1600, 20… Pour un retour à de vraies 35 h, travailler moins, mieux, pour travailler tous, pour une retraite décente pour tous à 60 ans, pour une hausse forte du Smic à 1600 euros, pour un blocage du salaire maxima à 20 fois le Smic.

Trois réunions nationales sont prévues par thème : une organisée par le PCF, une par le PS, une par les Verts et ces trois formations invitent TOUTE la gauche du MRC au NPA ! certains sont sceptiques, méfiants, certes, mais quelle meilleure façon de « voir » sinon en participant ? Pas d’a priori, il faut tester, marcher, essayer, se saisir de toute occasion comme celle-là, la répéter partout, de la base au sommet. Pourquoi ne serait-ce pas les prémices d’une grande union ? Sans exclusive. En tout cas, c’est l’intention déclarée, affichée de Martine Aubry.

Pourquoi le Parti de gauche, NPA, LO ne viendraient-ils pas ? En toute indépendance ? En s’exprimant librement ?

On pourra vérifier dans la durée, mener campagnes communes, par exemple, pour défendre La Poste, pour soutenir les actions des 6 syndicats qui appellent à grèves et manifestations le 7 octobre… Par exemple pour le contrôle des licenciements, n’est-ce pas le NPA lui-même qui avait proposé cela ?

De même, pourquoi prendre l’idée de « primaires » à gauche comme un piége ? Pareilles « primaires » ne s’entendent que s’il y a une plateforme commune entre les partenaires de gauche. Et c’est seulement alors qu’on peut défendre l’idée révolutionnaire d’avoir un candidat commun qui défende ladite plateforme dés le premier tour. Il se peut même qu’il y ait un consensus sur un candidat commun et les primaires ne seraient qu’une grande ratification unitaire, publique, mobilisée… C’est logique dès qu’il y a accord… mais c’est insensé s’il n’y a pas accord…

Un candidat commun, c’est le contraire de la présidentialisation, car justement il ne s’impose pas par le haut, il n’échappe pas à son parti, aux partis de gauche, il est le produit d’un choix collectif, raisonné, mobilisé. Bien sûr, pas question de Modem ou autre, cela n’aurait pas de chances, il s’agit d’un candidat du camp de la gauche…Évidemment, cela veut dire aussi accord de partage des moyens de campagne, des paroles de campagne, des finances de campagne, des circonscriptions avec des garanties précises pour les groupes parlementaires, pour le gouvernement lui-même.

En avant pour l’unité, levons méfiances, préjugés, rancoeurs, rencontrons nous, bâtissons la confiance, donnons-nous les garanties par le débat politique, des collectifs unitaires partout à la base, par un accord programmatique précis, et un véritable projet commun de gouvernement de toute la gauche.

19 Commentaires

  1. Bachelerie jean
    Posted 15 septembre 2009 at 9:28 | Permalien

    Bonjour Gérard,
    Ton jugement sur le parti de gauche et J L Mélenchon annonçant la mort du front de gauche et du PG est pour le moins précipité.

    M G Buffet a confirmé qu’elle ne remettait pas en cause le Front de Gauche.Il est vraisemblable que les ateliers confirmeront les divergences insurmontables entre la gauche de gauche et le PS.

    Même si le PG ne devait avoir comme allié que le NPA et les divers alternatifs, ce serait déjà un pas essentiel.

    Tu ne peux tout de même pas nier que le PS et la sociale démocratie penchent au centre, contre tout sens politique, tu ne peux pas non plus contester la chute du PS dans l’opinion publique, et ce pour une raison simple, le PS ne rompt pas avec le social libéralisme et laisse un boulevard à la démagogie de Sarkozy.

    Le PS pour être crédible doit se doter d’un vrai programme économique et rompre avec la politique monétariste, qui rend impossible toute politique sociale, la politique de l’offre s’opposant à toute augmentatiopn de salaire.

    Il est tout aussi faux de nier le rapprochement avec le MODEM, et ce rapprochement est dans la ligne sociale démocrate. nous membres du PG sommes certains que cette dérive a plus de chance de se confirmer que la disparition du Front de gauche.

    Jean Bachèlerie

  2. Michel G
    Posted 15 septembre 2009 at 10:00 | Permalien

    Helas oui, le PS va au MODEM et plus largement se rapproche du liberalisme economique, et de la politique « tout finance » de l’UE. La preuve, l’integration dans vos statut de « l’economie sociale de marché » qui reste tout de meme à definir d’un point de vue theorique, à moins que comme la droite vous « theorisiez » les evenements au fil de l’eau. Deuxieme preuve, le depart de nombreux dirigeants socialistes vers la « gauche moderne » de l’UPM, et sans compter ceux qui au sein du PS lorgnent vers la droite(Vall, Lang…ect) afin de creer bientot le grand parti unique de droite. Le socialisme de toute façon fait de moins en moins reference dans votre parti, au point meme que le changement de nom me semble indispensable.
    Me concernant je ne vous suis plus dans votre glissement droitier, et votre volonté de soutenir, quoi qu’il en coute à votre peuple,l’economie capitaliste et financiere. Vous n’aurez plus mon vote!!

  3. Sprlmvitch
    Posted 15 septembre 2009 at 16:01 | Permalien

    Pauvre luc…Tu accrédite la légende de la FRANCE affaiblie par les 40 heures.
    Ce n’est pas le cas d’un officier allemand qui a écrit  » Le mythe de la guerre éclair « …
    Par contre la betise des gouvernements français entre 1927 et 1939, c’est d’avoir laissé l’armée entre les mains de vieilles badernes aux conceptions
    « pétaineuses » — excusez ce néologisme qui distingue les conceptions militaires de PETAIN du pétainisme vichyssois…

  4. M de NARA
    Posted 16 septembre 2009 at 15:21 | Permalien

    Les gens qui croient que tous les fleuves vont à la mer sont des gens qui ignorent l’existence du mot ENDOREIQUE…

  5. F
    Posted 16 septembre 2009 at 18:19 | Permalien

    Oui aux 32 Heures , tout de suite et pour tous, payées 40 !

  6. Posted 17 septembre 2009 at 12:12 | Permalien

    oui il y a eu fraude et c’est insupportable ! viscéralement insupportable ! comme le 1er décembre 2004 où le « non » au TCE, en fait, était majoritaire…

    fraude des deux côtés bien sur, dans le 59 et dans le 13, le 34, etc..

    et la décision finale a reflété la majorité politique du congrès car il y avait 71 % contre l’alliance avec Bayrou…

    donc les trois autres courants se sont mis d’accord pour que cela soit Martine Aubry… Ségolène ralliée

    après le congrès tout cela a été tant bien que mal résolu…

    et ségolène avait accepté, comme les autres, un compromis, mais c’était signé, acté..

    un livre de deux individus permettrait de revenir dessus ? non

    on peut prendre des mesures sérieuses pour le futur, ce sera le résultat du vote du 1er octobre, si les militants ratifient les propositions de la direction soutenues aussi par JL Bianco, JP Mignard, A Fillipetti, etc..

    « doux tricky anticons », vos haines éclatent pour rien dorénavant, gardez les pour l’UMP…

    actuellement, le PS va à gauche, s’allie a gauche, se cherche un projet de gauche et ne va pas comme Royal le voulait vers l’alliance avec la droite…

    la route est ouverte, fragile, réversible, mais c’est là qu’il faut aller

    les faits sont les faits et ils sont têtus. Royal se minorise, perd ses alliés les plus sûrs, c’est son problème. Actuel, c’est pas joué, mais tant mieux si cela se passe…

    soutenons les appels syndicaux à manifester, les immigrés à calais, la réduction du temps de travail, le contrôle sur les licenciements,

    35, 60, 1600, 20

    et les réunions de gauche PCF, Verts, PS, auxquelles toute la gauche est invitée…

    et je suis désolé du degré de bêtise qui ignore le droit, la réalité des boites et croit magiquement que ce serait la faute aux 35 h si des patrons voyous fraudent, ne paient pas les heures supp’, etc… Dire que la loi sur les 35 h était en accord avec le baron Seillère c’est comme dire que Allende était en accord avec Pinochet, (la LCR l’a dit le 12 septembre 1973 défilant aux Invalides avec une banderole de tête : « le réformisme désarme les travailleurs » en guise de réponse au coup d’état de Pinochet).

    et quant au fétichisme sur « le siècle » dont nul ( et pas moi) ne sait ce que c’est, dont on se contrefout, comme de toutes les visions policières de l’histoire, que ce soit Bildenberg (sic), ou les complots de la franc-maçonnerie, ou de la CIA, tout cela est du niveau primate…

    les rapports d’un parti de masse, c’est avec les masses, avec leurs expériences, opinions, exigences, pas une histoire de complot…

  7. Posted 18 septembre 2009 at 10:44 | Permalien

    C’est vrai que je m’étais déjà posé la question de ce cercle qui se fait appeler « Le Siècle », et qui me fait l’effet d’une sorte de coalition de l’élite. Je me suis même laissé croire que cela pouvait expliquer au moins en partie le ralliement des « chefs » du P.S. au dogme libéral, l’essentiel de la divergence gauche-droite se faisant désormais sur le comment bien plus que sur le fond, la gauche cherchant à protéger le peuple que la droite cherche à exposer davantage. Je constate par là que la direction du P.S. (au sens large, pas seulement à celui actuel d’aubriste) me semble dans un combat d’arrière-garde, ainsi que la social-démocratie européenne.

    Cependant, considérant que rien ne semble plus important pour le pouvoir actuel que de montrer qu’il n’existe pas de différence entre P.S. et U.M.P., je me méfie férocement de ce genre de théorie de la conspiration qui voudrait que comme Martine Aubry et Nicolas Sarkozy font parti chacun du « Siècle », l’un vaut l’autre et vice-versa.

    Il reste néanmoins que je crois sincèrement que le pouvoir corrompt ceux qui l’exercent, et qu »il serait peut-être souhaitable pour le P.S. qu’il se débarrasse de ceux qui sont trop corrompus par celui-ci (mais comme je ne fais pas parti du P.S., je laisse à ceux qui le pratiquent de l’intérieur le droit de dire si j’ai tord ou pas, voire sûrement un peu les deux)

    Sinon, pour ceux (tricky entre autre) qui dans le message précédent pointaient ces feignants de profs qui travaillent 18h voire 15h par semaine, outre le fait que l’argument me paraît très réactionnaire (« à mort « -ou « au boulot »- ces feignasse de fonctionnaires), je dirait ici que moi même étant professeur de saxophone travaillant pour 16h payées, j’ai calculé que j’effectue au total pas loin de 60h de travail par semaine, sur 6 à 7 jours (travail instrumental, travail d’arrangement et de composition pour mes élèves, encadrement ou participation à des répétitions diverses, réunions pédagogiques et temps de trajets faramineux entre mes différentes écoles, prospection en matériel instrumental et/ou pédagogique, concerts du week-end…), et que mes vacances me servent surtout à rattraper le travail en retard, ce qui fait que je n’ai pas pris de vraies vacances (plus de trois jours) depuis 3 ans. De plus, le calcul du salaire prends en compte (a l’instar des enseignants de l’éducation national) le fait que j’ai les congés scolaires, d’où le fait qu’avec 5 ans d’ancienneté à un poste très qualifié, je touche 1050 euros par mois (dont 400 partent en frais de déplacements professionels non remboursés), là ou je gagnait 1500 à 1700 en vidant des camions la nuit sur 5 nuits par semaines…

    Je n’envie pas les ouvriers du quai, car ayant pratiqué, je trouve le boulot dur et abrutissant, et ils ont beaucoup de courage de le pratiquer toute leur vie. Mais de là à être traité de privilégiés feignants, je trouve qu’il y a une marge…

    Et si vous rétorquez que vous ne parliez que de l’éducation nationale, en plus des arguments de Mr Filoche auquel je me joint, je vous propose d’aller par vous même donner 18h de cours en collège ou au lycée, et de revenir me dire que ce n’est pas fatiguant… D’autant qu’avec ma mère qui était institutrice puis institutrice spécialisée, je peux vous dire que le travail à faire chez-soi et une réalité, et que comme je le disais précédement, le salaire est loin d’être mirobolant (2200 euros en fin de carrière à rapprocher du salaire des cadres privés de même niveau…).

  8. Posted 18 septembre 2009 at 12:05 | Permalien

    Oulà, AntiCons, tu me sembles aller loin…. malheur = biblique? A ce tarif là, presque tous les termes politiques peuvent être vu comme bibliques…

    Au dela de çà, quel est ton but? Tu cherches à démolir qui? J’ai l’impression que ton but est plus de salir le P.S. que de faire avancer le débat, je me trompe?

    P.S. au passage, tu me sembles moins prompt à répondre à mes arguments sur les enseignants qu’a les démolir arbitrairement sur d’autres posts…

  9. POISSART
    Posted 19 septembre 2009 at 7:56 | Permalien

    Bravo Gérard pour cette intervention sur France 3, face à un pisse froid au discours convenu et sans consistance. L’exercice était délicat, avec le peu de temps imparti pour développer tes arguments.
    Ton travail d’éducation et d’information est admirable par les temps qui courent, continue ainsi!!!

    Cordialement,

    R.Poissart.

  10. Posted 20 septembre 2009 at 11:12 | Permalien

    ….. Tricky, tu me déçois, tu parles comme si ton seul et unique but dans la vie était de démolir le P.S. Bien que n’en étant moi-même pas membre, et étant très critique quant à quelques-unes de ses options politiques, voir de son fonctionnement interne, j’essaie de m’abstenir de pareilles imprécations. Le problème de ce que tu dis, c’est que si vous êtes assez nombreux à le dire sur ce ton, cela ne mènera qu’a l’effondrement du P.S., et donc vive Nicolas 1er en 2012… Bien sûr qu’il ne faut pas de tabou, mais pas besoin de violence non plus. Il est bien plus utile pour la gauche et l’alternative politique d’essayer de transformer le P.S. de l’intérieur, profondément, mais autant que possible en douceur, et de conduire sa ligne politique vers la gauche, afin de la rassembler.

    Contrairement à toi et à quelques autres, je ne crois pas au rapprochement avec le modem, car dans ce cas, ça voudra dire qu’il n’existe plus d’alternative politique, seulement une alternative de personne, car l’essentiel de la divergence entre U.M.P. et Modem tient à la manière d’exercer le pouvoir. Si le P.S. fait alliance avec le modem, il fera peut-être (et encore) un bon score de premier tour, mais il perdra au second, car les gens de gauche ne voudront plus voter pour lui, et après 3 ou 4 élections, voter contre et non pour quelqu’un, ça devient vraiment fatiguant.

    Par ailleurs Tricky, pour en revenir au début de mon post, est-ce que par hasard tu serais pas de l’U.M.P. pour souhaiter à ce point la « droitisation » ou la mort du P.S.?

  11. Posted 21 septembre 2009 at 0:39 | Permalien

    Bonsoir Tricky, et merci pour cette longue réponse, qui me rassure (un peu) sur tes intentions… (reste à savoir pourquoi « garçon farceur/trompeur »?)

    Quant à Désir D’avenir et Ségolène Royal, je suis d’accord sur certains aspects de ton argumentaire (notamment l’idée d’ouvrir le P.S. via des adhésions moins chères, le discours de Ségolène Royal sur la démocratie, et le fait que Lang, Rocard et Valls aient manifestement basculés vers l’U.M.P.)

    Cela dit, démolir Martine Aubry ou Laurent Fabius pour mettre la vertu de Ségolène Royal en exergue me semble un argument un peu court (aparté sans rapport : pourquoi reprends-tu le discours profs=feignant dans un de tes précédents post?)

    Donc cet argument me paraît limité car comme je l’ai déjà dit, je reconnaît bien volontiers que les fraudes électorales ont probablement été massives au P.S., et ce probablement depuis des années. Par ailleurs, je ne suis pour aucun des grands chefs du P.S. (seules quelques figures isolées comme notre hôte me donnent encore un peu d’espoir dans le P.S.). Cependant, on ne me fera pas avaler qu’une vielle « briscarde » de la politique, du P.S. (une des égéries de Mitterand quand même) comme Ségolène Royal vient juste de s’en apercevoir, car si tel est le cas, il ne faut surtout pas que cette imbécile naïve devienne présidente! Considérant qu’elle n’est ni naïve ni sotte, j’en viens à penser qu’elle ment et qu’elle instrumentalise le dossier pour son propre besoin, ce qui la disqualifie autant à mes yeux que les « fraudeurs » du nord. A dire vrai je pense qu’elle à perdu parce qu’elle (et son staff) a moins bien géré sa fraude que ses adversaires.

    Sur le style maintenant : je suis désolé que tu prennes mal les quolibets un peu faciles dont sont victimes les partisans de Ségolène ainsi qu’elle même, mais il faut reconnaître qu’elle ne fait rien pour arranger la situation. Elle se pose en passionaria, en victime de la pensée unique, en ultime recours de la gauche. En tout cela, elle ressemble intimement à Nicolas premier, et si elle est sûrement plus bienveillante que ce dernier, elle reste à mon avis tout à fait mégalomane (mais elle n’est pas la seule au P.S., certes).

    Sur le fond : soit, la fraternité est un beau projet et il mérite que l’on s’y attarde, mais enfin, sa fraternité est vide de sens! Quand parle-t’elle de politique? de salaires? de droit du travail? Elle ne fait que parler d’elle même et de son avenir en temps que présidente! Je me souviens comme si c’était hier de sa pitoyable prestation face à Sarkozy lors du débat entre les deux tours… Un gendarme derrière chaque femme fonctionnaire pour qu’on ne la viole pas???? C’est un programme??? De la même manière, je me souviens de mon amère déception quand je l’ai entendu dire à la radio que les 35 heures, le smic à 1500 euros et la retraite à 60 ans étaient des boulets qu’on lui avait mis aux pieds auxquels elle n’avait jamais crû et qui lui avait coûté « son » élection. C’est ça la gauche du P.S. qu’elle incarne? Merci, mais à se tarif là, je préfère mon maquis.

    Question stratégie d’alliance, je pense sincèrement que tu te trompes. Je veux bien que la gauche ai le devoir (et je pèse le mot) de faire tomber Sarkozy pour arrêter le massacre, mais je crois fermement que cela ne se fera pas si elle se perd en chemin vers le MoDem. Certes, Bayrou déteste Sarkozy, mais il est d’accord sur toute la ligne politique de l’U.M.P. (libéralisation du droit du travail, moins d’impôts si possible, taxe carbone-et plus chère-, retraite à point à 67 ans…) Les seules choses qu’il combat réellement chez Sarkozy sont son autoritarisme échevelé et son approche très américanisé de la laïcité. Soit, c’est pas mal, et cela en fait un républicain, ok, mais de droite quand même!! (libéral, bigot, mégalo et élitiste)

    Pour finir, je dirais que si le choix m’est encore donné entre Ségolène Royal et Zébulon 1er, je choisirai bien évidemment la première, mais qu’en attendant, j’espère sincèrement que quelqu’un d’autre se trouvera en position d’incarner le combat (mais qui?).

  12. Posted 21 septembre 2009 at 8:11 | Permalien

    Je pars aussi travailler, alors ça va aller très vite. Le fait est que l’on ne pourr pas se réconcilier sur le cas Royal, car tu la croît honnête, et je la crois malhonnête, ‘est donc une question de perception de ses intentions. Pour ma part, je suis relativement convaincu qu’elle ne « roule » que pour elle (comme la majorité des éléphants sûrement).

    Je n’ai jamais dit que la fraternité était un concept vide de sens ! Seulement que ce qu’en faisait Ségolène Royal était vide de sens pour moi.

    Une réserve plus personnelle, il me semble avoir compris qu’elle était catholique fervente (ce que certains aspects de sa personnalité et de son discours tendraient à montrer), et j’avoue avoir un vrai problème philosophique (et éthique) avec cela.

    Pour les profs, tu renchérissais sur un post précédent (et dans la suite de discussion, cela paraissait négatif) en disant que les agrégés ne faisait « que » 15h de cours…

    Au final, je ne pense pas que Fabius ou Aubry soient mieux que Royal, mais je ne crois pas l’inverse non plus (et question bourgeoisie, Royal se défend quand même pas mal).

  13. M de NARA
    Posted 22 septembre 2009 at 21:07 | Permalien

    Il me semble que la Ségolène est dans les choux…Alors il ne faut plus s’acharner ce n’est pas charitable…

     » Les naufrageurs de la voie lactée  » c’est le titre d’un article d’Hymalove publié sur bellaciao.org.fr qui a provoqué 19 longues réponses…

    Ces prises de position n’ont certes qu’une valeur heuristique…Ce qui n’est pas si mal puisque elles permettent d’entrevoir la complexité du dossier.

  14. M de NARA
    Posted 22 septembre 2009 at 23:29 | Permalien

    Oh ! Trickiboy… Tu interprêtes ma bonnasse comme du mépris alors que j’incitais mes potes à se pencher sur un dossier qui ne me parait pas si simple depuis que j’ai lu l’article d’Hymalove et le débat qu’il provoque…
    Mais peut-être partages-tu avec Ségolène ce narcissisme de  » DAME PATRONNESSE  » qui consiste à mépriser les dossiers, les recherches un peu approfondies et les connaissances dûrement acquises…
    En 1976: 3000 crétins de ma ville se sont ruinés pour aller écouter la daube —PINK FLOYD à « Pompéï »— moi je suis allé écouter BARBARA au théâtre de GRENOBLE…Meilleur et moins cher…
    Excuse-moi d’essayer d’être un consommateur rationnel!!!

  15. Posted 23 septembre 2009 at 10:38 | Permalien

    Oui à la fraternité qui permet de répartir les richesses : 35, 60, 1600, 20

    Mais dans le long discours de Ségoléne Royal à Montpellier que j’ai pris soin de lire, rien de concret, rien de chiffré
    pas un mot sur le droit du travail,
    ni sur la réduction du temps de travail,
    ni sur les retraites,
    ni sur les salaires…
    ni même sur les services publics, l’économie mixte
    l’essentiel n’est toujours pas là… alors la fraternité sans le social c’est bon pour les gogos…

  16. F
    Posted 23 septembre 2009 at 18:57 | Permalien

    Réponse à Luc : Effectivement, on s’aperçoit que la politique défendu par Attali, inspirés par les ultra libéraux Reagan, Thatcher et autres dès le début des années 1980 (blocage des salaires, transfert massif des fruits du travail vers le capital, la rente et les nantis), est aujourd’hui à l’origine de la plus grave crise capitaliste dont nous connaissons déjà les premières manifestations depuis un an. Les actifs financiers représentent aujourd’hui en valeur dans le monde, 50 fois ce qui est nécessaire pour permettre l’échange et la circulation des biens. D’où la spéculation, qui est devenu la quasi seule source d’enrichissement, le travail n’étant là que pour être exploitét sur-exploité, et surtout pas reconnu à sa valeur. Nos nantis, (incapables de ressentir la moindre culpabilité dans leur contribution à l’éffondrement du capitalisme en cours), et imbus de leur savoir, pour avoir trop fréquenté les écoles de riches qui leur enseignent qu’ils faut toujours faire payer les pauvres, n’arrivent pas à comprendre qu’en concentrant la richesse entre les mains d’une minorité de plus en plus exangue, ils étranglent par là même toute perspective d’une sortie de crise par la redistribution.
    On sait très bien faire marcher la  »planche à billet », lorsqu’il s’agit de permettre par exemple aux banques ou aux grandes industries de continuer à commercer entre elles; pourquoi diantre serait-on incapable de la faire fonctionner lorsqu’il s’agit de favoriser le petit particulier, pour que nos grands nantis le toisent de moins haut ?

  17. F
    Posted 24 septembre 2009 at 12:45 | Permalien

    35 32 29 20 !!!, ce n’est pas un rêve, c’est la réalité du quotidien, vécu par les rentiers, et les pro-nantis du système, dont visiblement, Anticons faît parti. Je lui souhaite donc que ça continue longtemps pour lui !

    Pour les chomeurs, ce n’est d’ailleurs pas 35 32 39 20 !!!, mais tout simplement 35 00 00 00 !!!, et celà devrait le rendre moins Con.

  18. Posted 24 septembre 2009 at 21:54 | Permalien

    Non, la masse salariale a augmenté massivement entre 1998 et 2001,
    La meilleure année sociale de toute l’histoire de France, en chiffres positifs, est l’année 2000, 643 000 emplois crées en un an, un record, il y a même un recul de la précarité,

    Il y a deux causes profondes au 21 avril :
    La première, c’est le bilan du gouvernement Jospin qui était nettement partagé, positif et négatif, pas unilatéral. On a pu, certes, souligner qu’il était « le plus à gauche d’Europe ». Mais au plan intérieur il était pourtant en dessous des exigences sociales des salariés français, ce qui l’a perdu.
    La deuxième est dans la campagne de Lionel Jospin : elle n’a pas su dessiner un projet de transformation sociale assez radical pour séduire ceux auxquels il était vraiment censé s’adresser. Pas de projet de changement de société, pas d’idéal socialiste, pas de souffle global, pas de mesure-phare pour le salariat.

    En matière de bilan, qui nous occupe ici, il faut combattre le simplisme selon lequel Lionel Jospin aurait « agi comme la droite », et qu’il aurait « été social-libéral comme Blair ».
    Dans le rapport de force français et mondial, le gouvernement « rouge-rose-vert » de Lionel Jospin avait des caractéristiques plus avancées, qui le distinguait significativement des tenants de la « troisième voie » Clinton-Blair. Il était davantage proche de ce que fut le premier gouvernement de la gauche en 1981-82. Il a opéré certains choix volontaires que le reste de la social-démocratie européenne a refusé : les « 35 h sans perte de salaire », des droits nouveaux du travail, le maintien des retraites, la CMU, l’APA, mais aussi le PACS, la parité, l’IVG, le non-cumul des mandats… La France était, après novembre-décembre 95, la défaite de Chirac en 97, et au terme des cinq ans de la gauche, en 2002, un des pays au monde les plus avancés socialement,
    Cela provient d’un rapport de force, qui est lui-même un « résultat différé » de la grande grève générale de novembre-décembre 1995 et de la mise en place d’un gouvernement de coalition rouge rose verte. Cela provient aussi de ce qu’au cours des années 1997 – 2000, la combativité des salariés (nombre de jours de grève, durée des grèves, caractère massif des grèves, priorité revenue aux revendications salariales, etc.) a été remarquablement dynamique et croissante : pour la première fois depuis les années 70, l’activité sociale se re développait à un rythme très fort (Cf. Le Monde, 7 mars 2000).
    En cinq ans, le salariat s’est renforcé et non pas affaibli.
    La masse salariale globale a ré augmenté par rapport au capital.
    De 1977 à 1997, la politique de développement du chômage et de précarisation de l’emploi avait pesé sur les salaires et obtenu une hausse importante de la part des profits dans la valeur ajoutée : elle était passée, en France, de 31 % à 41 %. De 1997 à 2002, le gouvernement Jospin a stoppé cette régression de la part des salaires dans la valeur ajoutée : même si elle a stagné à 59 %. Les inégalités qui se creusaient sous la droite, ont été freinées (cf. « CAC 40 des inégalités » d’Alternatives économiques) puis ont stagné elles-aussi.
    Ce gouvernement a favorisé délibérément la croissance, et fait reculer le chômage de masse : 1 742 000 emplois créés en cinq ans dont 643 000 dans la seule année 2000, record historique sans précédent (+ 4,3 %). Le taux de chômage des jeunes est passé de 28 % en 97 à 18,7 % en 2000. Il a imposé une avancée majeure avec la réduction du temps de travail par la loi à 35 hebdomadaires : 400 000 emplois créés, 21 millions de salariés concernés, même si, hélas, un sur deux en a réellement bénéficié, et encore un sur trois, parmi ceux-là, en a vraiment profité comme une conquête sociale (2 à 3 millions de salariés). Une loi pleine de contradictions mais nettement plus avancée que n’importe où ailleurs. Il y a même eu un petit début de recul de la précarité (- 0,4 % environ) des CDD (- 33 000 soit une baisse de 1,5 % entre mars 2000 et mars 2001) temps partiels (- 0,6 %) en fin 2000, début 2001 et une forte baisse du chômage partiel (- 64 % en 1999) y compris des « emplois aidés » (de 455 000 à 408 000). L’intérim baisse fin 2000-2001 mais il ré augmente en 2° semestre 01. Il y a eu aussi une hausse du nombre et de la durée moyenne des CDI. L’écart entre la moyenne des salaires des cadres et celle des employés-ouvriers n’est que de 2,5 points.

    Tous cela a réellement distingué Lionel Jospin du reste de la pratique social-démocratie européenne. Ceux qui ont intérêt à le nier ou à le sous-estimer privent notre gauche française d’autant de point d’appui, de référence sur ce qui est possible, et d’espoir d’aller plus à gauche. Ni Laurent Fabius, ni Dominique Strauss-Kahn n’ont apprécié et l’ont fait savoir, les aspects les plus avancés des 35 h ou de la loi de modernisation sociale.
    En vérité, à l’heure du bilan, nous nous félicitons, de ce que le socialisme français ait plutôt été un pôle de résistance au social-libéralisme, et à « la troisième voie » façon Blair… même si, encore une fois, cela n’a pas été suffisant pour répondre au niveau des exigences sociales.

    Regardons-y de plus prés :

    L’Europe :
    D’Amsterdam (juin 1997) à Barcelone (mars 2002), l’acceptation de compromis, sans bataille ouverte, sans orientation compréhensible, a abouti à laisser en permanence l’Europe libérale l’emporter.
    Parce que la situation économique était bonne, il n’y avait pas d’inflation, le commerce extérieur était excellent, les déficits limités, une politique de relance était possible, les critères de Maastricht et d’Amsterdam ont été relativisés pendant cette période.
    Mais dés qu’au milieu 2001, des nuages noirs se sont amoncelés dans la situation économique internationale, le carcan des critères maastrichiens s’est refait re-sentir, les mises en garde contre les déficits, ont recommencé, l’échéance de 2004 est réapparue.
    Et à Barcelone, le 23 mars 2002 en pleine campagne électorale, Lionel Jospin est obligé de côtoyer, comme en juin 1997, Jacques Chirac en faisant mine de s’entendre avec lui… et d’accepter des mesures indignes sur les retraites et contre les services publics !
    Pire : Lionel Jospin a même engagé la polémique électorale en accusant Chirac de faire des promesses incompatibles avec le « déficit-zéro » exigé par les libéraux à Barcelone !
    Il fallait, il faut accuser Chirac du contraire : de ne pas se battre pour desserrer l’étau du « déficit-zéro » fixé en 2004. D’autant qu’en Europe nous n’étions pas les seuls à vouloir le faire !

    Les 35 h :
    Il a fallu cinq ans, deux lois, des dizaines de décrets et de circulaires, des dizaines de milliers d’accords ad hoc, 105 milliards, une « usine à gaz » juridique, pour permettre à une partie trop restreinte des salariés d’obtenir les 35 h.
    Autant le projet était grand et conquérant, historique, autant il a été géré petit bras, en multipliant les concessions à un patronat pourtant délibérément hostile et décidé à saboter le projet par tous les moyens. Ainsi, il apparaît dans les sondages, une perception mitigée des 35 h : tous les maux du monde leur ont été attribués (gel des salaires, flexibilité, annualisation, augmentation des cadences, non embauche, « travail à deux vitesses, forfaits-jours, etc. selon la taille des entreprises, les branches, ou le secteur privé ou public..)
    L’article n°1 des deux lois « Aubry » – la durée légale à 35 h – est pourtant une avancée fantastique, aussi importante que les 40 h en 36, les 39 h et la cinquième semaine en 82. Les jours de réduction du temps de travail s’ajoutent aux congés payés : on est ainsi passé, grâce à la gauche, entre 1936 et 2002 de deux semaines à six semaines de congés payés, record dans le monde.
    La réduction du temps de travail était conçue à juste titre comme l’instrument privilégié de lutte contre le chômage de masse : si elle n’a créé que 400 000 emplois, c’est en raison des timidités d’application et, bien sûr, du sabotage, de la « guerre » déclarée menée par le patronat.
    Mais il aurait été possible à tout moment de faire autrement et mieux : la Gauche socialiste, n’a cessé de le redire, de proposer des aménagements juridiques précis, argumentés, réalistes, aux deux lois du 13 juin 1998 et du 19 janvier 2000.
    Le pire est que le Parti socialiste et son candidat aient même donné l’impression de « tourner » sur le bilan des 35 h et ont décidé de ne pas mener campagne sur ce thème. Ainsi s’explique « l’oubli » incroyable pendant la campagne électorale, de ces 35 h, réduites en une ligne, page 4 du programme du candidat : contresens, erreur politique et pédagogique considérable alors que 9 millions de salariés (4,5 millions dans les entreprises de moins de 20 salariés 4,5 millions dans le secteur public) ne « découvraient » lesdites 35 h qu’à partir du 2 janvier 2002, en février et mars, en pleine campagne.
    Laurent Fabius avait même proposé un « assouplissement » des 35 h pour les entreprises de moins de 20 salariés : c’est ainsi que le contingent annuel d’heures supplémentaires est porté à 180 h (… en 2004) et que des millions de salariés des petites entreprises ne verront que du feu en guise de 35 h… ce sont pourtant ceux-là au bas de l’échelle du salariat qui souffrent le plus et ne voient jamais rien venir des réformes de la gauche…
    Il aurait fallu une politique offensive, convaincue et pratique pour développer tous les avantages des 35 h : avoir fait l’impasse sur cette mesure emblématique (celle-là même qui avait permis de gagner en juin 97) fut une immense erreur – encore sous-estimée gravement par la direction du parti.

  19. Posted 2 octobre 2009 at 10:08 | Permalien

    On peut penser ce que l’on veut de Mélenchon mais au moins il semble avoir compris que le PS n’était plus un parti de gauche. Peut-on être partisan du TCE et du traité de lisbonne et se prétendre de gauche? Le nombre de « personnalité » du PS qui ont rejoins Sarkosy commence à être significatif du délitement de ce parti et il n’ont pas attendu les critique de Mélenchon! Le PS est au centre et sa « dérive » vers le Modem est logique.
    Michel Cialdella

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