Le gouvernement de gauche s’est petit à petit mis en porte-à-faux avec les attentes de ceux qui produisent les richesses de ce pays et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. Au début il y a eu espoir, confiance et attente, puis impatience, puis doute, puis des éléments de déception, puis grogne, maintenant vous avez du mal à trouver des soutiens au gouvernement, à gauche et même dans le parti socialiste. On est passés de la grogne à la colère, à un rythme encore inégal mais rapide.
Après les 20 milliards donnés au Medef, le refus de nationaliser Mittal, les plans de licenciements qui se multiplient, le chômage qui monte, et maintenant l’énorme recul en droit du travail qui se prépare avec l’ANI, il y a irruption du mécontentement. Ca ne peut pas durer comme ça : les mots « trahison » fleurissent de ci de là, et plus souvent, « - je ne vote plus jamais socialiste ». Si ça continue, ça va faire mal en 2014.
Il y a des limites à ce que le salariat peut supporter.
Le débat sur l’austérité vient de secouer tout le groupe parlementaire comme il met mal à l’aise le bureau national du Parti socialiste. La réponse d’Harlem Désir confirmant qu’il y a une « politique rigoureuse » mais « aucun tournant vers la rigueur », laisse coi. Et mardi 12 février, à 14 voix contre 20, 44% du Bn du PS a voté contre l’austérité du budget européen.
Après un Smic bloqué, et face aux bruits sur la désindexation des retraites par rapport aux prix, ou à la fiscalisation des allocations familiales, face au gel des salaires de la fonction publique, à l’abaissement des dotations aux collectivités, c’est insupportable d’apprendre que le 24 décembre 2012 Pierre Moscovici à donné 2,585 milliards à Dexia.
Le recul historique du budget européen pour une période de 7 ans, fait voler en éclat tous les discours sur le « pacte de croissance » qui contrebalancerait le « traité de stabilité » alors même que le FMI reconnait que l’austérité mène à l’aggravation de la crise.
L’échec de l’objectif des 3 % est reconnu.
Jean-Christophe Cambadélis ne dit pas autre chose : « Le quinquennat se joue tous les jours, mais il y a des moments où se cristallisent l’attention et les décisions. Tout fait sens en même temps que les attitudes et les choix engagent le pays. Le budget européen, honorable compromis, mais déception sur la croissance européenne. L’impossibilité d’atteindre cette chimère nécessaire des 3 % maintenant. Les pronostics de croissance qui tangenteront zéro. La montée vertigineuse du chômage, la sarabande de la Cour des comptes pour nous engager dans l’austérité renforcée. Sans parler de l’exigence de toutes parts de réduire la dépense publique au-delà du nécessaire, lever le pied et la France a le destin de l’Argentine. »… « L’austérité renforcée, ce nouveau tour de vis qu’on nous demande ici ou là. C’est – au-delà de son caractère socialement difficilement supportable – prendre le chemin du couple infernal réduction des dépenses / récession, visible en Grèce, au Portugal ou en Espagne. » (sur son blog 20 février 2013)
On sent que tout le PS est traversé de ces contradictions.
A la base, c’est refus et colère. Même des députés qui votent (encore) tout, se disent très mal à l’aise. Les ministres s’embrouillent sur le déficit à 3 %, 3,5 %, 4 %, les taux de croissance à 0,8 puis 0,3 puis 0,1 %. Jean-Marc Ayrault tente de venir rassurer les députés mais ça ne suffit plus : rompre avec l’austérité exige… la relance. Et pas l’ANI. Haussez les salaires, contrôlez les licenciements, ne les facilitez pas !
Il faut annuler l’objectif des 0,5 % pour 2017. Il est inatteignable sans relance : il faut faire payer la finance et les dividendes, affronter les actionnaires et le Medef, mobiliser les salariés et pour cela, leur donner satisfaction, sinon c’est la course dans le « mur », c’est la crise aigüe, c’est la déroute, c’est la Grèce.
Alors, au sommet, ça tourbillonne. Ca discute.
Mais une chose est sûre, la suppression d’un jour de carence – injuste humiliant et inefficace – pour les fonctionnaires, c’est un geste positif, mais un petit, très petit. (D’ailleurs, ce qui est injuste c’est de ne pas l’avoir fait pour le privé qui a trois jours de carence injustes ? le privé ne mérite pas ça ? veut on opposer le public et le privé ? ) Ca ne compensera pas l’intolérable gel des salaires. Ce n’est pas à la hauteur de la forte redistribution des richesses qui est nécessaire pour impulser un redémarrage de l’économie.
Nous voulons que ce gouvernement réussisse. C’est le nôtre. Nous l’avons élu en chassant à juste raison le malfaisant Sarkozy. Mais si la gauche échoue ce sera le retour de l’UMP/FN et ça nous n’en voulons pas. C’est pour ça que le changement c’est, ça doit être maintenant !
83 Commentaires
Désolée, M. Filoche, mais il n’y a aucune raison de qualifier ce gouvernement de « gauche ».
Comme sous Jospin, il réalise ce que la droite révait de faire, sans l’oser. Je ne devrais pas être déçue car je n’attendais rien. Mais l’obséquiosité vis à vis de la finance et du MEDEF, relayée par le syndicat larbin est une ignominie.
Et puis remerciez donc vos amis du PS car grâce à eux et à leur empressement à essayer d’éliminer les composantes du FdG, nous aurons bientôt le FN.
Il y a surement encore des vrais socialistes au PS mais malheureusement ils sont inaudibles, noyés dans l’océan du libéralisme de la majorité du PS et pleins d’illusions.
Quant aux dirigeants les plus marquants (y compris Fabius),ce gouvernement et ce président, ils ne sont plus à gauche, même plus socio quelque chose mais libéraux tout court.
Il faut appelé un chat un chat.
Ben si ça continue comme ça, Gérard va finir par me donner raison quand je dis que le PS est un parti dirigé par des notables.
Reste à analyser pourquoi les militants de base qui, d’après Gérard ne sont pas, eux, des notables, choisissent des dirigeants dont on sait très bien qu’ils vont faire le contraire de ce qu’on leur demande de faire.
merci gérard pour ton courage dans la tempête.
Pour ce qui est de la suite, on ne crie pas aux loups deux fois : le gouvernement croit qu’il s’en sortira en refaisant en 2013 (à son profit) le coup du « FN ou moi » : mais le monde a changé, le FN aussi, et je ne connais pas une personne autour de moi qui votera pour le PS en 2013, même en face de marine, alors qu’ils avaient tous voté Chirac au second tour de 2002.
Melanchon est sur de perdre aussi les élections, comme il l’a fait il y a un an en s’autodétruisant en faveur du PS et en privilégiant l’attaque d’un parti qui quoiqu’on en pense n’est pas le meneur ni le responsable de la crise.
Contrairement au gouvernement.
les gens ne sont pas des idéologues ni des militants : ils ne voteront par pour un gouvernement qui les écrase ni pour ceux qui abdiquent au nom d’idées qui ne leur rapportent rien. l’abstention va redevenir le premier parti de France. Et nous finirons comme en grêce : le PASOK-FR ouvre la voie à la droite (pas celle du FN : la vraie, celle du CAC 40).
Bon courage Mr Filoche.
Votre sincérité, votre foi dans le PS vous mène droit dans une situation cauchemardesque.
Je le pense comme ventalon, il va y avoir un renforcement du FN car la majorité des électeurs n’a même pas un vernis de culture politique et tout a été fait pour que le FDG apparaisse irréaliste, voire dangereux. Merci, en tout cas que vous, personnellement, malgré vos désaccords, n’ayez pas joué ce jeu là.
Hollande n’est qu’un pion de la troïka, point à la ligne.
Mais non, il ne faut pas que ce gouvernement réussisse ! Après le voyage en Grèce et l’appel à son dépeçage par les grandes sociétés françaises les dernières illusions sont tombées.
La déroute lors des prochaines élections risquent d’être terrible…
Je viens de découvrir l’interview de Laurence Parisot à RTL (Le grand Jury) le 3 février 2013. Il y a un moment que je trouve gravissime, je m’étonne que personne n’ait réagi.
A la question de savoir si le MEDEF pourrait revenir sur la signature de l’Ani s’il était modifié par les parlementaires elle répond :
« Oui c’est une façon de le dire. Nous dirions que ce n’est plus l’accord que nous avons signé, et nous mettrions ça suffisamment en cause pour que les investisseurs étrangers changent d’avis sur la France »
Cette menace, je trouve que c’est vraiment limite. C’est juste une menace de trahison de la France. Honteux, mais c’est pas justiciable un truc pareil ?
Et je le relie à la fameuse lettre du patron de Titan. La vérité, c’est que l’image qu’ont les étrangers des français, c’est celles que leur suggèrent les patrons français qui ne cessent, sur tous les médias étrangers, d’insulter leurs salariés français.
Pour leurs porte-feuilles, ils sont prêts à livrer la France aux pires spéculateurs. S’ils n’ont pas ce qu’ils veulent, ils feront de la France une nouvelle Grèce. Je ne comprends pas que personne n’ait réagi face à cette menace de Parisot
Ce qui est très dur à imaginer, c’est finalement que ce gouvernement comme le précédent préfère fianlement voir le FN plutôt que la gauche, la vraie, celle en laquelle, j’espère aspire de nombreux militants PS sincères. Il suffit juste de voir comment le fdg est chargé, dénigré via les médias dits de gauche tandis qu’on sort toujours des articles présentant le fn comme le défenseur des petits. Il y avait un très bon article de mr Mélenchon sur son blog intitulé « plutôt Hitler que le front populaire », nous y sommes encore plus qu’il y a un an. Au final, l’absentéisme va atteindre des records aux Européennes, le PS s’écroulera comme en Grèce, Espagne, partout où il a imposé une politique de droite mais contrairement aux autres, comme en France, ces partis (droite, gauche de pouvoir comme ils s’appellent) ont caressé le fn depuis presque 30 ans, celui-ci part donc de très haut et sera donc là. Mr Filoche je vous parlais de frustration, je le répète, voir son parti de coeur sombrer comme cela vers l’opposé de ce à quoi on a toujours cru doit être terrible et frustrant. Vos têtes dirigeantes tuent votre parti, quant aux députés, ils sont « mal à l’aise » mais ils votent toujours, tels des collaborateurs. Mais ce sont au final les résistants qu’on acclame maintenant. Ils n’ont qu’à démissionner et laisser la place à ceux qui auront le courage de faire ou au moins tenter quelque chose.
Quant aux amendements sur l’ani, vous ne m’avez pas répondu, vont-ils être présentés par des députés PS ou pas?
Cordialement
en réponse aux observations très pertinenetes de Yassin : laurence Parisot ne représente pas les « patrons francais » : 74 % du capital des entreprises françaises n’appartient plus à des investisseurs français, il appartient à des fonds d’investissement étrangers :
Donc c’est normal que Parisot parle comme ça : elle ne représente que les fonds de pension étranger et leurs intérêts.
C’est aussi la raison de la crise, en grêce ou en France : ceux qui tirent les marrons du feu ne le font pas pour leurs intérêts en france mais pour le syndicat des piscines de la Jamaique : qu’importe que les pays s’appauvrissent, si c’est nécessaire à leur business : ils n’ont pas d’intérêt à l’enrichissement collectif des états.
mais ça veut dire aussi que la réponse à Parisot c’est que de toutes façon, avec ou sans ANI, elle n’a pas d’autre objectif que de vampiriser la collectivité nationale : on peut donc oublier sa menace, qui ne change rien à ce qu’elle fera : les licenciements de masse sont déjà programmés, sans l’ANI ça leur coutera seulement un peu plus cher car on leur demandera de payer, alors qu’avec l’ANI ils font payer la collectivité. Autant les faire raquer.
Nous sommes en pleine luttes des classes et maintenant aussi des castes.
Ce sont les CSP ++ (prof libérales, cadre sup, fonctionnaires, commerçants, patrons.. + les journalistes, les artistes…) dont font partie une bonne dose de socialistes contre les exécutants.
Les socialistes sont en train de prendre une responsabilité énorme dans la montée prévisible du FN et de ses idées.
après cette histoire de carte postale envoyée par un chômeur à pôle emploi pour les remercier de lui payer ses vacances au Maroc, je ne vois pas comment on peut être contre l’ani, il est grand temps de réformer pour de bon notre protection sociale de manière à ce qu’un individu ne puisse pas gagner plus sans rien faire qu’en travaillant, car je pense que tous les travailleurs ne peuvent pas se payer de vacances au Maroc…
Eh non, M. Filoche, ce gouvernement n’est pas le nôtre, certains rêveurs l’ont fait élire, peut-être, mais ce n’est pas le nôtre.
Il est clair qu’il est définitivement impossible de voter à quelque élection que ce soit et dans quelque situation de scrutin que ce soit pour un suppôt de cette politique de merde et de sang.
Cordialement,
L.M.
Nemo, tu dis n’importe quoi, quand on est inscrit à Pôle emploi on est convoquable dans les 24 heures. On peut recevoir à tout moment un courrier et avoir obligatoirement à se présenter le lendemain, donc on ne s’éloigne pas. D’autant qu’on sait bien qu’ils n’ont qu’un rêve vous radier.
Il faut arrêter de répéter la propagande patronale. Ce patronat qui menace de trahir les travailleurs français avec les étrangers si les députés de la nation osent faire la loi. Ce même patronat dont, finalement, on n’a jamais rien obtenu sauf en 1945, quand, ayant massivement collaboré avec les nazis, il a compris qu’il n’avait qu’une solution : s’écraser.
renseigne-toi, j’ai entendu cette info sur RTL à 13h, et je l’ai verifiée, tape « lettre chômeur pôle emploi » sur google, et tu seras dirigé sur des sites serieux d’info qui te le confirmeront
Nemo, si tu l’as entendu sur RTL, alors n’aie plus aucun doute.
Tu sais ce que tu devrais faire : tu descends au pôle emploi en bas de chez toi, et tu discutes trente seconde avec les chômeurs. Arrête d’être aussi crédule, vérifie un peu toi même. RTL, c’est pas papa maman, t’es pas obligé de croire qu’il dit la vérité.
Vérifie, et tu verras qu’être au chômage, avec allocs ou pas, c’est tout sauf facile à vivre. Arrête de regarder les chômeurs de haut, et arrête de faire confiance à des radios dont tu sais très bien à qui elles appartiennent.
T’inquiète pas, je suis tout sauf crédule, et je ne regarde pas les chômeurs de haut.
Mais cette info ne m’étonne hélas pas…
Hors inflation, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales ont augmenté de 9,8 milliards d’euros depuis 2007.
Elles sont passées de 88 milliards d’euros (euros 2011) en 2007 à 97,8 milliards d’euros en 2011.
Voilà déjà 9,8 milliards d’euros de dépenses inutiles à supprimer.
Gérard, tu sais quand on saura que le gouvernement commencera à réussir?
Quand au moins la moitié des ministres actuels n’y sera plus!
Quand les Cahuzac, les Moscovici les Peillon et autres petits marquis qui se croient tout permis et gouvernent contre ceux qui les ont, sinon élus comme tu l’affirmes un peu vite, car le gouvernement n’est pas élu mais nommé, mais contre ceux qui leur ont permis d’être là.
Tu sens la colère, très bien. Mais quel débouché politique? Que Cahuzac, allons, que Ayrault mène une politique de gauche?
Ils n’en veulent pas, ne savent pas trop ce que c’est ou l’ont oublié. Chez ces gens-là, tu sais, la chanson de Brel.
Non c’est le PARTI SOCIALISTE qui est au centre de la réponse. Pas le gouvernement. C’est à lui de s’opposer.
Et donc c’est aux courants ‘opposition interne de fair savoir maintenant PUBLIQUEMENT qu’ls S’OPPOSENT à ce qui se fait et veulent le changement.
Dans les medias, ça veut dire.
Et franchement, Gérard, ça serait un sacré bol d’air.
A toi de jouer!
Qui peut avoir encore un minimum d’illusions dans le « Socialisme » de ces gens là? Leur politique en France et en Europe! Leur « va-t-en guerrisme »! Leur cynisme et leur mépris! Les paroles de ce Mr Hollande en Grèce sont la preuve de ce qu’il est exactement! Positionner les entreprises françaises dans la chasse au bonnes affaires sur un fond de casse des services publiques!! Comment peut on encore un minimum croire en eux! croire même encore en quelque espoir venant d’eux! Ces gens sont comme les autres au service des mêmes prédateurs!
Alors maintenant ca commence à bien faire!
Il ne faut pas raconter des histoires!
En 2011, lors des primaires, les sympathisants de la gauche ont eu l’occasion de choisir le candidat, en connaissance de cause, celui qui a été choisi, je n’en voulais pas, car il ne s’était pas caché, il avait clairement annoncé la couleur comme on dit, ceux qui l’ont désigné en majorité ne peuvent donc faire semblant d’être surpris aujourd’hui, c’est malhonnête de dire le contraire!
Pire il y a eu une session de rattrapage, le premier tour de l’élection présidentielle, on n’était pas obligé de qualifier CE candidat pour le second tour, pour ma part bien qu’adhérant de ce parti, j’ai saisi cette session de rattrapage en ne votant pas pour le candidat socialiste, afin d’être cohérent, j’ai failli quitter le parti socialiste, dès que j’avais pris cette décision, je me suis abstenu de participer à toutes les réunions ainsi qu’à toutes les mobilisations en vue de le faire élire.
Le peuple de gauche a replongé, Francois Hollande a été qualifié, c’est bien le PEUPLE QUI A DECIDE contrairement à ce que disent ici, ceux qui n’ayant plus d’arguments parlent maintenant d’élections biaisées, comme si si la majorité du suffrage universel l’avait voulu Jean-Luc Mélenchon n’aurait pas été qualifié pour le second tour, comme si si le peuple l’avait souhaité, il ne serait pas à la place de Francois Hollande à l’élysée!
Alors maintenant, ce n’est pas parce que quelques crétins qui s’étaient abstenus en mai ou pire avaient voté Fn au 1 er tour pour élire Francois Hollande au second, pour virer Sarko ont changé d’avis que la situation a changé!
En démocratie, on délègue régulièrement, le pouvoir et on ne peut changer d’avis tous les jours! Fonctionner autrement n’est plus possible!
Je le répète, on le savait, alors maintenant on assume, on essaie de convaincre, ceux qui sont aux commandes et que LE PEUPLE a désigné, et puis on s’en tient là!
Pour ma part on ne m’y prendra plus, je resterai là ou je suis, jusqu’à qu’on me prouve le contraire et cela JUSQU’AU BOUT, cad quand on m’aura prouvé qu’on est capable de prendre le pouvoir!
A bon entendeur…..
22 ANONYME
C’est moi l’auteur de ce texte!
pourtant ils sont socialistes et ils sont de gauche, les faits sont têtus même si ça vous fait délirer. Et vous feriez mieux de vous mobiliser contre l’ANI en proposant l’unité de toute la gauche sans exclusive et de tous les syndicats sans exclusive (les exorcismes, et exclusions staliniennes ça suffit) … ( à moins que vous ne vouliez pas gagner et que vous préfériez que cet ANI passe pour mieux accentuer vos raisonnements délirants…)
Le BN du PS, mardi, a voté à 44 % contre le budget européen
quelle est cette idée stupide de limiter les dotations et dépenses des collectivités territoriales, il faut les augmenter au contraire !
Tout est dit !
http://www.dailymotion.com/fr/relevance/search/coluche+%2C+g%C3%A9rard/1#video=x1v9uv
44% du BN contre le budget européen, cela veut dire qu’une majorité l’approuve non? Mais il y a tout de même un semblant de réaction au sein même du PS. Que se passera-t-il si l’ANI est votée par la majorité? Quelle décision prendrez-vous? Car il faut effectivement créer une grande alliance à gauche, je vous l’accorde mais la question est: les autres composantes de la gauche sont-elles prêtes à s’allier avec un PS dont la classe dirigeante mène la politique actuelle? Au fond de vous, honnêtement, croyez-vous réalisable une grande alliance, eelv-ps-fdg-npa et j’en oublie alors qu’au sein du PS oeuvrent des hommes tels mrs moscovici, Cahuzac, Sapin, Valls, Hollande, Ayrault qui sont clairement pour le Capital? N’est-ce pas à la branche gauche du PS de faire le ménage publiquement et dénoncer haut et fort (ce que vous faites en interne) pour les forcer à changer de cap? Cela me rend malade de voir Mme LePen sur toutes les chaînes reprendrent vos arguments et ceux de Mr mélenchon et du fdg en général. Elle est partie pour rafler la mise là car ce sont vos idées que les gens attendent et c’est elle qui les dit bien fort et bien haut car vous (je parle de tous les membres de la branche gauche du PS) ménagez beaucoup trop vos élites qui du coup s’en moquent (et Mr Mélenchon est boycotté, sali par les médias et par le PS quoi qu’on en dise, donc lui est quasi inaudible). Mais vous êtes bien meilleurs que moi en stratégie politique (d’ailleurs je n’y connais rien, j’imagine, je me questionne)
Pour répondre à « anonyme » oui beaucoup savait, moi-même je n’ai pas voté pour Mr Hollande que ce soit aux deux tours des primaires qu’au premier (votant pour une gauche, le fdg, qui me semblait plus proche de mes idées) puis pour Mr Hollande au second tour des présidentielles pour chasser mr Sarkozy. Mais on ne peut nier qu’il a renié toutes ses promesses (qui n’engagent que ceux qui les croient je l’accorde) et son dernier discours en Grèce, je l’ai trouvé dég……. . Mais au final, ils ne sont ni crédules, ni mous, ni niais ou incompétents, ils savent très bien ce qu’ils font et c’est cela le pire. En tant que socialiste de coeur, cela fait mal d’être trahi comme cela.
J’ai aussi voté par pur dépit pour François Hollande et surtout pour sortir Sarkozy. Je peux vous dire que je ne suis plus près de glisser un bulletin socialiste dans une urne. Nous sommes constamment manipulés par les médias mainstream, qui veulent nous faire croire que seul le bipartisme est crédible pour nous sortir du puit dans lequel nous sommes. Nul besoin d’être devin pour constater que nous allons dans le mur. La seule inconnue est QUAND? Chaque jour je vois le monde du travail, les comportements individuels et sociétaux se scléroser. Certains d’entres nous tentent de s’insurger, hélas dans un désert collectif où l’idiotie fait foi. Plutôt que de gacher mon énergie bêtement, j’ai décidé maintenant de choisir la tactique du pourrissement, et je sais que je ne suis pas le seul. Tot ou tard notre jour viendra…
La vraie question y aura t-il des députés socialistes pour amender l’ANI?
Les paris sont tenus. L’heure de vérité approche!
c’est refus et colère !!! exact !!!
et il vont se prendre une révolution dans la tête, et elle sera pas citoyenne !!! ça sera une vraie !!!
Ils ont qu’a préparer leurs brigades anti-émeutes !!!
Et on verra bien qui aura le dessus !!!
il n’existe pas de « bipartisme » en France. Aux USA républicain et démocrate, c’est deux parti « bourgeois ». En france il y a deux camps de classe opposés. avec leurs partis respectifs.
oui, il y a encore une majorité de 56 % des voix du premier parti de gauche en France qui a voté pour le budget européen d’austérité. Mais il y a de quoi se réjouir des 44 % qui l’on refusé, non ? Donc il faut continuer plus que jamais le combat, n’est ce pas ?
ce gouvernement élu par 63 à 70 % des salaries est le notre. Pour le meilleur et pour le pire. A nous d’agir pour que ce soit pour le meilleur.
Mais je vois que vous faites dans la nuance, l’élégance, et l’intelligence politique, le concret surtout.
Go public, Gérard, toi et les autres qui seraient l’aile gauche du PS. Go public. Ouvre une brèche. Pre que jusqu’ici, tout le monde vote tout, n’est-ce pas? A l’Assemblée, et le PS lui même reste collé au gouvernement. S’il n’y a pas d’espace qui s’ouvre, il n’y aura pas d’air. Et sans air… on étouffe.
Alors vas-y!
Et puis non le gouvernement n’est pas élu. Hollande a été élu. Les députés ont été élus. Et pas pur mener cette politique là, pas vrai ?
Où est donc la stratégie du PS?
La cohérence des politiques menées par le présent gouvernement sont en tous points semblables aux politiques menées dans l’ensemble de l’UE et se caractérisent par le désengagement de l’état, les privatisations, la dérégulation et la libéralisation de l’économie. Le PS est un élève appliqué. Au delà de l’intérêt apparent de son propre parti, le PS sert avant tout un projet politique global. La soit disant « opposition », autrement dit la droite, en tire bénéfice et la ligne politique s’en trouve renforcée. Tout laisse à penser que la logique du bi-partisme, forme de pensée unique qui vise l’alternance sans changement, est, pour les détenteurs de capitaux, un moyen stratégique de poursuivre la libéralisation de l’économie en érigeant la politique de l’offre comme seule politique possible. La stratégie est d’affranchir les politiques libérales des contraintes électorales. Leur but : la mise en place de ce projet libéral planifié à l’échelle européenne et mondiale avec pour cadre le GMT (Grand Marché Transatlantique) et l’orchestration d’une alternance Sociale-libérale/Néo-libérale sur le modèle Nord Américain. L’illusion démocratique se limite ainsi aux subtiles nuances entre « néo » et « sociaux » sans questionnement sur le bien fondé du crédo « libéral ».
L’apparente naïveté du PS permet une déconstruction méthodique du « modèle français » sous couvert d’une politique estampillée « de gauche » et d’opérer un déplacement de l’échiquier politique de 90 degré à droite, s’alignant sur l’orientation du Medef.
Mais si on savait!
Dès le soir du premier tour de la primaire, Manuel Valls, l’homme qui faisait partie de l’équipe l’aile droitière qui avait échoué de peu en 2008, annonçait son ralliement à Francois Hollande pour le deuxième tour!
Pierre Moscovici, le lieutenant de Dominique Strauss-Kahn à Socialisme et Démocratie avait lui pris la tete de l’équipe de campagne de Hollande et ceci dès que Strauss-Kahn avait du jeter l’éponge suite à l’affaire du Sofitel de New-York!
Ne jouons pas les naifs, tout le monde savait ce que représente Socialime et Démocratie, le bras armé du pse en France, l’incarnation du social-libéralisme européen.
Certains dont nous sommes ont même tenté de l’empêcher, nous avons été battus lors de la primaire!
Alors que certains parce qu’ils avaient apporté leurs voix le 6 Mai se soit figurés qu’à cause de cela, la donne avait changé, que le projet prévu de puis des mois allaient changé, c’est un fait, mais ne racontons pas qu’on a été trompé, je le répète on savait très bien!
Ce qui arrive maintenant était parfaitement prévisible!
Que fallait-il faire, s’abstenir et provoquer le renouvellement du mandat de Sarkozy?
Cela aurait servi à quoi…..
Voici une lettre que tous les militants socialistes ont du recevoir.
Elle est une réponse à ce que Gérard décrit dans son article.
Naturellement, je suis loin de partager la totalité de son contenu, mais je crois qu’elle a le mérite d’être sincère et aussi de parler de ce qui a été fait et bien fait, elle rafraichit aussi la mémoire sur ce qu’était notre pays, il y a moins d’un an!
Mesdames, Messieurs,
Cher (e) s ami (e) s,
Cher(e)s camarades aussi bien sûr,
“Où est le changement ?” Et même pour certains, “où est la gauche ?” Aux termes de six mois d’exercice du pouvoir par la nouvelle majorité, c’est ce que l’on peut lire un peu partout dans les journaux, entendre sur le terrain, dans nos circonscriptions, jusqu’aux militants et adhérents du parti socialiste, qui parfois nous interrogent, demandent “du matériel ”
comme l’on dit, autant parfois pour se rassurer eux-mêmes, que pour partir convaincre sur les marchés, avec un argumentaire en main.
Il est vrai que les sondages sont mauvais. Les cotes de popularité de l’exécutif baissent, stagnent et baissent à nouveau.
Les partielles – mais c’est quasiment dans l’ordre des choses, qui plus est sur des terres de droite – les partielles sont perdues. Je sais que vous aussi, vous êtes nombreux à vous interroger et à demander à ce que la politique conduite depuis plus de
sept mois maintenant, soit davantage expliquée, mise en perspective, que la cohérence qui l’anime soit mise au jour.
C’est pour cela que j’ai décidé d’écrire ces quelques lignes. Parce que s’installe dans le pays, une impatience, qui ressemblerait
presque à un espoir trompé, alors que ce n’est pas la réalité.
Parce que l’on sent poindre un peu partout, auprès de diverses catégories de la population, une certaine déception alors que celle-ci n’est pas justifiée, elle est sans fondement et ne pourra s’installer.
Parce que certains vont même jusqu’à retirer l’échelle parlant de désaveu, ce que je ne crois pas : nul part en tout cas, auprès
de celles et ceux qui ont voté pour le changement en mai et juin dernier, je n’entends de regrets.
Au pire, peut- il y avoir un malentendu, un malentendu qu’il faut nommer d’ailleurs, qu’il faut ensuite chercher à lever – de
quoi parle-t-on ?
Au pire, il peut y avoir un doute, un doute qui commence à s’exprimer, un doute qui vire au scepticisme ?
Au pire peut-il y avoir un scepticisme qui grandit et au final, se transforme en indifférence à la chose publique – “tous les
même” et “on se débrouille au quotidien sans rien attendre d’eux. On verra bien la suite.” – une indifférence qui signe un
repli sur soi.
Mais non. Personne. Aucune majorité, aucun gouvernement, ne peut entrainer un pays si celui-ci reste habité par un tel état d’esprit. La reconquête et la mobilisation de l’opinion sont pour nous une clef
de la réussite à venir. Rien ne se fera sans le peuple et ce n’est pas sacrifier à l’emphase, au romantisme souvent prêté à la
gauche que de dire cela. Rien ne se fera sans lui. Jaurès disait : “c’est à nous de fatiguer le doute du peuple par la persévérance de notre dévouement”. Nous en sommes là.
C’est pour cela que je veux moi aussi apporter ma part de clarification à la politique que nous avons initiée autour du président de la République. Je veux dire ce que nous avons fait et ce que nous faisons depuis six mois déjà à l’Assemblée nationale.
Je veux le dire d’entrée, d’une phrase et en bloc : nous installons dans la durée une politique de gauche dans notre pays.
Ce n’est pas si fréquent, la gauche au pouvoir.
Ce n’est pas si anodin et ce n’est pas si évident dans le contexte et l’état de la France, aujourd’hui, après dix années
de politique de droite, dont cinq de sarkozysme brouillon, immature et injuste.
La gauche dans la durée. Pour que les acquis qu’elle apporte déjà et apportera encore
s’inscrivent dans notre manière de vivre ensemble et de constituer une Nation.
Parce que la gauche, elle seule, dans notre pays, peut apporter les réponses à la crise et à la mutation du monde que nous connaissons, des réponses qui empruntent le chemin de la justice sociale et de l’égalité et aucun autre. La gauche dans la durée : c’est à cela que nous travaillons pour le bien de tous. C’est tout le sens de la politique que nous conduisons.
Alors pour commencer, un détour : je veux vous parler du temps. Du temps qui passe.
D’ailleurs, c’est une dépêche de l’AFP, tombée au beau milieu d’un après-midi et reprise par la presse, qui m’a conduit à
commencer cette lettre, cette conversation si je puis dire, que peut-être je serai conduit à reprendre au fil des mois. Que disait cette dépêche ? Elle faisait état des travaux de la commission des finances de l’Assemblée nationale, conduits par
l’excellent rapporteur général du budget, notre collègue Christian Eckert. Dans ce document, il est établi que le bouclier
fiscal instauré en 2007 par la majorité UMP et supprimé dès notre arrivée au pouvoir en juillet 2012, coûte en cette année 2012 près de trois fois plus cher que prévu. 450 millions d’euros. Et non pas 162 comme estimé initialement par le
gouvernement. En prenant connaissance de ce rapport et de ces chiffres, imaginant les reprises de presse – le bouclier fiscal coûtera cette année 450 millions d’euros au budget de l’Etat – je me suis
dit qu’est-ce que les gens peuvent comprendre à tout cela ? “ Le bouclier fiscal, 450 millions. Encore ! Mais ils ne l’ont pas supprimé les socialistes ?“ Il est vrai que les temps se chevauchent, la loi n’est pas rétroactive et elle ne peut imposer avec d’autres règles des revenus obtenus l’année précédente.
C’est ainsi. Le temps juridique et fiscal n’est pas le même que le temps politique…. D’ailleurs, sur le plan politique, il est parait-il malvenu – c’est ce que pense souvent les commentateurs- au-delà de six mois d’exercice du pouvoir, d’invoquer
le bilan de l’équipe précédente. Comme si en six mois l’on pouvait effacer les dix années précédentes. En deux fois douze semaines ce qui a été fait et défait en cent vingt ! Les
450 millions du bouclier fiscal compris par exemple.
Le temps est désormais une dimension redoutable de l’action publique. L’opinion, elle, surfe sur la vague qui s’échoue alors
qu’un pays, tel un paquebot, lui, met un temps paraissant infini pour virer de bord.
Lieu commun et généralité me direz-vous ?
Pas seulement. Une vérité.
En son temps, pour échapper au piège, Nicolas Sarkozy avait inventé l’omniprésident : il saturait l’agenda et l’espace médiatique de sa seule présence, un thème chassant l’autre, empêchant
toute réflexion, tout suivi, tout approfondissement. Il occultait ainsi le temps long des politiques publiques par l’accélération du temps présidentiel.
A cela, nous ne nous sommes pas résolus. Une telle méthode est contraire à notre conception du débat public et, donc de
la démocratie. Pour le président comme pour son Premier ministre. Il n’en reste pas moins que cette double temporalité crée, en
partie, me semble-t-il, le malaise politique actuel et que nous n’avons pas encore trouvé l’antidote. Réinscrire le temps long
dans le quotidien. Alors, qu’avons-nous fait depuis six mois ? Nous avons travaillé.
Beaucoup. L’Assemblée a siégé dès le mois de juillet eta repris ses travaux au tout début du mois de septembre. Nous faisons la loi qui marque le changement. De nombreux
textes ont été examinés, débattus, votés.
Sur les soixante propositions que François Hollande a présentées aux Français pendant la campagne électorale, plus de
quarante sont déjà réalisées ou en train d’être mises en oeuvre.
Plus de quarante ! Les deux tiers !
Pas mal pour une majorité que l’on disait à ces débuts flottante, hésitante, sans cap ni boussole ! Je n’en ferai pas ici le
recensement exhaustif. Mais quand même !
Je sais, bien sur, que ces comptes notariaux des engagements pris et des engagements tenus, des promesses de campagne
réalisées et celles qui ne le sont pas encore ne disent pas tout d’une action et surtout ne répondent pas en eux mêmes à une
attente et une impatience.
En matière de promesse, bien souvent, le singulier l’emporte sur le pluriel.
J’imagine que, vous êtes nombreux à attendre avant tout la réalisation de ce que j’appelle “la promesse du Bourget“,
celle du premier meeting de campagne, qui représente pour beaucoup à elle seule l’engagement tout entier d’un candidat
aujourd’hui président, au-delà même des propositions dûment rédigées et répertoriées je reviendrai sur ce moment là de notre engagement collectif. Mais quand même avant cela, sans être exhaustif, rappelez vous
: François Hollande avait fait de la Jeunesse sa priorité. Très tôt, il a déclaré vouloir placer les jeunes au coeur de son
projet de redressement du pays. Cette priorité affirmée, il l’a dite et redite. Dès 2009, il n’était alors plus premier secrétaire du parti socialiste, il était “simple” député et président du conseil général de la Corrèze. Nous étions peu nombreux à l’entourer, quelqu’uns seulement mais déjà, il l’affirmait avec constance. “La jeunesse sera ma priorité“. Il l’a redit régulièrement,
il l’a détaillé à l’occasion des primaires citoyennes, il l’a martelé à chacun de ses meetings de campagne. Il l’a dit
à celui du Bourget : la jeunesse, la jeunesse, la jeunesse !
Aujourd’hui, sous son autorité, cette priorité se transforme en actes. Elle se concrétise et des milliers, des dizaines de milliers de jeunes, vont en bénéficier. Pour donner corps à cette priorité, le gouvernement conduit par Jean-Marc Ayrault, n’a pas lambiné !
Les emplois d’avenir, par exemple. Dès le mois de novembre,
les premiers contrats ont été signés. Nous sommes allés vite et, à l’Assemblée, nous avons néanmoins pris le temps d’enrichir
le projet de loi, en renforçant le volet formation de ces emplois. Cent mille postes de travail sont financés en 2013, cinquante mille supplémentaires en 2014, destinés à des
jeunes sans qualification, qui trouveront là un salaire, un emploi utile, un apprentissage des règles professionnelles et une formation adaptée à leur projet. Quand on sait que, dans certains quartiers de nos villes, que l’on dit populaires, le taux de chômage des jeunes peut dépasser les 40%, ces emplois sont précieux, qui tendent la main à ces gamins en leur mettant le pied à l’étrier. Cela fait du bien aux familles aussi. Le fils ou la fille, qui peut ainsi prendre son indépendance ou alors qui ramène un salaire et peut aider et surtout qui peut se projeter dans l’avenir, donner un sens et
une direction à sa vie. Les contrats de génération ? C’était une autre des grandes
idées de François Hollande, controversée d’ailleurs pendant un temps. Le texte a été présenté en conseil des ministres. Il
est examiné par les assemblées en ce début d’année. L’estimation financière réactualisée de ces contrats laisse paraitre
trois milliards d’Euros supplémentaires. Et bien, ils les valent ! Il est de la dépense publique utile et nécessaire au développement
de la solidarité et de l’emploi. L’idée était simple et elle le reste : mano à mano, un jeune et un senior dans l’entreprise, l’un recruté, l’autre maintenu, l’un
apprenant de l’autre, un tour de main, les trucs du métier, une façon de la maison. 500 000 contrats de ce type pourront être
financés. C’est une bonne chose, qui lie la priorité donnée à la jeunesse et, celle, absolue donnée à l’emploi. Ces deux nouveaux types de contrats vont monter en puissance
en charge dit-on dans les administrations concernées au cours de l’année. Leurs effets se feront alors sentir, je l’espère,
sur la courbe du chômage bien sûr mais aussi sur l’humeur même du pays. Et puis, il est un troisième axe, que je souhaite rapidement
mentionner, de la politique conduite en faveur de la Jeunesse, même s’il n’épuise pas le sujet. Il concerne “les sans diplôme“.
Tous ces jeunes, qui sortent, chaque année du système scolaire, sans aucune qualification et que, bien souvent,
l’on retrouve dix ans après, dans la cohorte des titulaires du RMI ou du RSA. Depuis plus de quinze ans, j’entends dire que
“chaque année, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans qualification“. Depuis quinze ans, j’entends le même chiffre,
le même constat, sans que jamais, ce chiffre ne varie.
Comme si les pouvoirs publics se contentaient de compter, sans rien faire, jamais, même si je sais que des dispositifs ont été mis en place, au fil des ans. Comme si aucune mesure n’arrivait à faire diminuer ce nombre. 150 000. 150 000 jeunes. 150 000 jeunes sans qualification chaque année. Faites le compte !
Et bien, Vincent Peillon a décidé de s’attaquer au problème. Vingt mille jeunes seront pris en charge dans les mois qui viennent. Vingt mille supplémentaires l’année prochaine. Pour une
remise à niveau, un apprentissage, une formation professionnelle. On ne laisse pas partir les jeunes dans la nature sans
aucun bagage. Tout doit être tenté. Chacun a le droit à une deuxième chance. C’est l’essence même de la promesse républicaine.
Vous le voyez, cette priorité à la Jeunesse, elle est tenue, elle se met en place, sans traîner, sans tarder. L’engagement est
honoré. Il n’y a pas tromperie si je puis dire, pas de malentendu possible en ce domaine en tout cas. Cela me semble
peu contestable.
Je ne veux pas réaliser un bilan de nos six mois de majorité, je l’ai dit, mais quand même, permettre-moi d’ajouter : les
mesures d’urgence que nous avions annoncées, nous les avons adoptées. Cela également, nous l’avons fait. Des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages
notamment : le SMIC augmenté de 2% alors qu’il était gelé depuis cinq ans, un petit coup de pouce, il est vrai, mais qui
sera suivi d’une réforme visant à mieux définir le rythme et le niveau d’augmentation de son évolution et sortir ainsi des décisions aléatoires et discrétionnaires ; l’allocation de rentrée
scolaire majorée de 25%, dix millions de familles ont bénéficié de ce bonus à la dernière rentrée des classes ; le prix de l’essence, dont, pendant trois mois, nous avons bloqué les augmentations incessantes comme nous nous étions engagés à le faire.
Nous avons paré au plus pressé pour assurer la rentrée scolaire de septembre dernier, recrutant les personnels nécessaires.
Nous en avons fait de même dans la police et dans la Justice, initiant les premiers recrutements. Nous en avons fait
de même également à Pôle Emploi, un service public si maltraité par la précédente majorité, comme si le soutien et l’accompagnement des chômeurs ne participaient pas d’une politique active de l’emploi ! Et puis aussi, au titre de l’urgence sociale, nous avons rétabli
le droit à la retraite à 60 ans pour celles et ceux qui ont conduit des carrières longues. Pourquoi aurait-il fallu qu’ils attendent plus longtemps, de quatre mois en quatre mois supplémentaires, eux qui ont travaillés avant vingt ans ? Je pourrais continuer. Nous avons répondu aux premières nécessités. Je ne ferai pas un bilan mais quand même, les réformes de structures que nous avions annoncées, nous les avons engagées. Cela, nous l’avons fait.
Je n’en citerai qu’une d’ailleurs.
L’école. L’école conformément à la priorité donnée à l’Education nationale par le Président de la République. Le dialogue avec les enseignants est renoué, les recrutements
promis sont en cours, la formation des professeurs est rétablie enseigner est un métier qui s’apprend ; comment a-t-on pu
considérer que cela n’était pas le cas ? En concertation avec les collectivités locales, les rythmes scolaires, plus soucieux de ceux des enfants, vont être modifiés. L’Education nationale, “ce grand corps malade“ de la République, retrouve la place centrale qui n’aurait jamais du cesser d’être la sienne dans notre société. Nous voulons gagner la
bataille de la recherche, de l’innovation, de la création et l’Education devrait-être négligée, réduite au rôle de variable
d’ajustement budgétaire ? C’en est fini de cette politique de droite qui néglige l’avenir.
Permettez-moi également de mentionner rapidement la fiscalité.
Nous avons rétabli la progressivité de l’impôt, rogné et plafonné ce que l’on nomme les niches fiscales, mis de l’ordre et de la justice sociale dans notre système fiscal. Pas suffisamment disent les uns. Beaucoup trop disent les autres. Entre les deux, il est vrai. De quoi affronter la remise en ordre de nos finances publiques et les investissements d’avenir nécessaires à la relance de notre pays. Désormais, il est possible de faire “une pause“ dans les réformes fiscales pour donner des perspectives claires aux ménages et aux agents économiques. En attendant, ils sont pourtant encore quelques-uns à s’offusquer
des mesures adoptées ou en cours. Ils prennent le chemin de l’exil, certains tergiversent d’ailleurs sur leur
destination finale – le roi ou le tsar pour au final choisir le tsar. Qu’en dire ? Il y a de bons films et de mauvais feuilletons et
les mauvais feuilletons n’enlèvent d’ailleurs rien aux bons films. Les Français eux, jugent au comptoir le temps d’un café
entre amis et passent à autre chose ils savent que là n’est pas l’essentiel…
Il y a une chose également que nous avons profondément changée, qui ne se réduit pas à un chiffre, à une mesure, à une formule : il s’agit de l’air du temps, de l’ambiance du pays. Cela ne semble rien et c’est pourtant essentiel. Cela aussi nous l’avons fait, même s’il ne s’agissait pas d’une promesse de campagne en tant que telle. Aujourd’hui, dans l’hexagone, personne n’est montré du
doigt, personne n’est stigmatisé, personne n’est accusé a priori, de par son statut ou ce qu’il est. Les chômeurs ne sont pas des fainéants. Les titulaires de minima sociaux ne sont pas des assistés. Les jeunes ne sont pas des délinquants parce qu’ils sont jeunes.
Les syndicalistes ne sont pas anachroniques.
Les Roms des voleurs de poules.
Les étrangers des irréguliers.
Les travailleurs, une charge.
Je pourrai continuer à l’envi.
En dix ans de présence de Nicolas Sarkozy au plus haut niveau gouvernemental puis à l’Elysée – excusez-moi d’y revenir mais
cela me parait utile pour comparer – il ne s’est pas passé un mois, une semaine, un jour sans que ne soit désigné à la vindicte
publique telles ou telles catégories professionnelles, tels groupes, tels individus !
Il désignait du doigt, il orientait ainsi le regard, il convoquait la peur, la jalousie, l’envie, l’amertume et passait ainsi à autre
chose. Evitant les vrais sujets, les vraies responsabilités, occultant les vrais choix qui étaient dans le même temps réalisés.
De cela, s’en est fini et d’une certaine manière, aujourd’hui, la France est confrontée à elle-même, sans faux semblants,
sans excuses, sans possibilité de différer à nouveau et sans se chercher des boucs émissaires, qui hystérisent le débat public
au lieu de l’éclairer. A la rentrée parlementaire de septembre, j’ai eu l’occasion d’ailleurs de parler de “sevrage” pour désigner cette période, qui paraissait de latence aux commentateurs, entre les années sarkozistes et l’arrivée de la nouvelle équipe au pouvoir… Une période certainement nécessaire… En tout cas qui est derrière nous. Même s’ils semblent parfois les attendre encore, les Français ne croient plus aux miracles. J’ai le sentiment désormais qu’ils ont pleinement conscience
de ce qui se joue pour notre pays. Ils savent. Ils savent que la place de la France dans le monde et l’avenir de notre modèle social constituent les enjeux du quinquennat
qui s’est ouvert le six mai dernier. “Nous vivons bien plus qu’une crise, nous vivons un changement du monde“ a déclaré
le président de la République lors de sa conférence de presse du 14 novembre dernier. De cela, ils ont conscience et ils attendent de nous que nous leur montrions une voie nouvelle pour notre pays.
Le Premier ministre nous appelle, lui, à construire “un nouveau modèle social“.
C’est bel et bien de cela dont il s’agit.
Vous savez, quand nous sommes arrivés au pouvoir, nous connaissions l’état du pays. Nous n’avons pas mésestimé la gravité de la situation. Je ne citerai pas de chiffres – à quoi bon ? L’Etat des finances publiques et le poids de la dette : catastrophiques. La situation de l’emploi : désastreuse et nous sommes encore sur ce cycle là, d’augmentation continue du chômage. Nos institutions : toutes grippées, en panne, déboussolées. Les magistrats,
mis en cause ; les policiers contraints à faire du chiffre pour faire du chiffre, mal dans leur peau ; les professeurs négligés
et j’en passe. Notre industrie ? Sinistrée, évanescente. Notre pays était en déclin, il était en panne et les Français sentaient
ce déclassement de la France et le leur propre. C’est à cette situation et à cet état du pays que nous devons faire face. Ce n’est pas rien, qui plus est dans une période
d’incertitudes internationales. Petit à petit, les Français vont se rendre compte que c’est bel et bien cette tâche que nous remplissons. L’année qui s’ouvre doit être pleinement consacrée à ce travail de mise en perspective de notre action. En tout cas, j’y suis, et mes collègues parlementaires avec moi, attaché et j’entends m’y consacrer
car les Français attendent de nous. D’ores et déjà, pour l’essentiel, les chantiers, nous les avons ouverts, qui forment une politique, une orientation, un cap
pour notre pays. D’abord avec nos partenaires européens : nous avons contribué
à la réorientation du cours européen. La crise de l’Euro a été en grande partie jugulée ; celle des dettes souveraines a permis à l’Europe de faire un pas important vers davantage de solidarité entre les Etats et ce qui était hier impensable, a vu le jour comme cette décision de la Banque centrale européenne de racheter, au besoin, des dettes des Etats membres pour limiter et contraindre les mouvements spéculatifs. En quelques mois seulement, cela a été fait. François Hollande a obtenu de ses partenaires européens que l’Europe
contribue à la recherche de davantage de croissance sur notre continent. Ce n’était pas gagné, soit dit entre nous. Avec les entreprises ensuite et les entrepreneurs, nous avons conduit le chantier de la compétitivité et de l’emploi. Vous avez tous en mémoire les grandes orientations du rapport Gallois, que le Premier ministre a traduit rapidement en actes. Pour améliorer la compétitivité de nos entreprises, un
crédit d’impôt d’un montant total de vingt milliards d’Euros est mis en place, qui permettra de développer l’investissement
et de favoriser l’emploi. Pour financer cette mesure, les taux de TVA seront modulés,
avec même une baisse du taux portant sur les produits de premières nécessités. Si changement de pied il doit y avoir à ce
sujet, on peut alors considérer qu’il est, si ce n’est heureux, en tout cas, judicieux et nécessaire. Mais au-delà de ces dispositions fiscales, l’enjeu de l’année
qui s’ouvre est le renouveau industriel de notre pays. Quelles filières industrielles sont porteuses d’avenir ? Quels seront les produits de demain ? Les dix produits du quotidien des années 2020, qui aujourd’hui
n’existent pas encore ? Comment davantage mobiliser les territoires pour permettre
d’optimiser les coopérations entre centres de recherche, entreprises, collectivités ?
Quels sont les secteurs qu’un pays comme le nôtre ne doit pas abandonner ?
Comment réussir la transition énergétique et réorienter notre modèle de développement vers davantage de sobriété et de respect de l’environnement ? C’est à toutes ces questions que nous devrons répondre. Nous devons donner à voir à nos concitoyens l’ambition industrielle de notre pays. Dire de quoi elle peut être faite ! L’incarner
en quelque sorte. Le groupe parlementaire que je préside entend participer à ce travail d’élaboration d’une doctrine industrielle pour notre pays. Avec les partenaires sociaux également une négociation est ouverte, qui doit permettre de moderniser notre marché du travail, en apportant de la souplesse aux entreprises et davantage de sécurité pour les salariés.
Est-ce que notre pays est prêt à adopter ce nouveau compromis social ?
Est-ce que les corps intermédiaires sont mûrs pour s’engager sans se renier, sans tout obtenir mais sans pourtant tout lâcher
? Ou préfèrent-ils, une fois encore, dire à l’Etat : décidez, nous verrons nous ensuite quelles attitudes adopter !
La culture social-démocrate de la négociation et du compromis mettra peut-être du temps à s’acclimater sous nos latitudes
françaises mais elle s’imposera car elle est la méthode adaptée à nos temps modernes.
A travers tous ces chantiers, c’est de l’emploi dont il est question. Notre obsession collective. Sur le front du chômage, les perspectives sont mauvaises, en
tout cas pour le premier semestre 2013.
Notre pays compte plus de trois millions de chômeurs et nous n’envisageons pas une baisse du nombre de personnes à la recherche d’un emploi avant la fin de l’année, qui pourtant commence à peine. La crise sociale est dure. Elle est très dure. L’avenir de notre pays reste incertain, il est vrai.
Mais moi, j’ai la foi du charbonnier.
Je crois en mon pays.
Je crois en ses atouts
Je crois en sa volonté.
Et je crois au final en sa réussite, qui vient et qui s’annonce, quoi qu’on en dise.
Au Bourget, il y a un an, c’est ce que nous confiait déjà François Hollande.
Pour beaucoup de Français, c’est à ce moment là qu’ils l’ont rencontré. Il y avait eu pourtant quelques mois avant, les primaires
citoyennes, suivies à la télévision par des millions de Français mais c’est au Bourget que la rencontre avec le candidat socialiste s’est pleinement réalisé.
“Mon ennemi, c’est la finance !“ Oui, François Hollande disait
cela au Bourget et aujourd’hui, président, il combat la finance, celle qui loin de servir l’économie réelle, ne sert qu’ellemême. C’est ce qu’il fait et nous avec lui. “On ne combat pas la finance en la nourrissant“ ai-je eu l’occasion de dire pour ma part, devant mes camarades socialistes, au congrès de Toulouse, en octobre dernier. Notre politique de réduction des dépenses publiques – une
réduction éclairée, ciblée, permettant par ailleurs une augmentation de la dépense publique dans les secteurs prioritaires participe de ce combat contre la finance, qui ne doit pas détenir les clefs de notre avenir. Moins de dépenses. Moins d’emprunts. Moins de dépendance des marchés financiers. C’est du bon sens, non ? François Hollande conduit bel et bien la politique qu’il a annoncée. Qui peut considérer que le remboursement des intérêts de la dette doive rester le premier poste de dépense
de l’Etat ? A gauche de la gauche, l’on pense cela vraiment ? Ou alors, on veut s’exonérer de toute responsabilité et au final laisser faire ?
Il m’arrive rarement de dire qu’une seule politique est possible. Je sais seulement qu’une politique est plus efficace
qu’une autre, moins illusoire et plus porteuse d’avenir. C’est le cas de celle que nous conduisons, même si elle semble
moins “pimpante“, moins lyrique, moins conforme peut-être à l’imagerie fantasmatique de la gauche !
Au Bourget, François Hollande entendait lutter contre “la dégradation de notre pays“. C’est ce que nous faisons, je l’ai esquissé dans les lignes qui précèdent. En redonnant confiance aux services publics, en laissant la possibilité aux partenaires
sociaux de proposer au pays un nouveau compromis social, en mobilisant les chefs d’entreprises pour le renouveau industriel
de notre pays. Au Bourget, François Hollande disait sa volonté “d’une société plus égalitaire”. C’est ce que nous nous efforçons de bâtir. En conduisant une politique du logement, qui, à terme, le rendra plus accessible à chacun. En conduisant une politique de santé, qui en garantisse l’accès à tous, sans que l’argent ou la distance n’autorise aucune discrimination. En conduisant une politique d’égalité des droits et en ouvrant
le droit au mariage et à l’adoption à tous les couples. Et puis au Bourget, François Hollande nous parlait de la Jeunesse et de l’avenir de notre pays. La priorité donnée à la Jeunesse, j’en ai parlée. L’avenir de notre pays, il se dessine à travers les politiques que nous initions.
Vous savez, depuis juin dernier, on demande sans cesse au gouvernement, à la majorité un cap, une direction, une doctrine. Celle-ci s’énonce, se déploie, se met en place mais non, rien ne semble y faire, l’on demande encore et encore au gouvernement un cap, une direction, une doctrine. Comme si rien
n’imprimait, comme si nous n’étions pas audibles. Comme si la grille de lecture de l’action de la majorité n’était pas mise en place. Il est vrai que pour la première fois, une majorité de gauche assume et va jusqu’à revendiquer son appartenance à la social-démocratie, alors même que le modèle social démocrate, ses orientations et méthodes ne font pas partie des références
idéologiques les plus fréquemment usitées dans notre pays. S’installe alors toujours comme un doute : vont-ils tomber
dans les vieilles lunes de la gauche ? Ou alors, à l’inverse, tomber de l’autre côté de la frontière, cette zone tampon qu’il
est vrai la gauche a parfois arpentée dans le passé, celle qui sépare la social démocratie du social libéralisme ?
Comme si nous étions sur un fil… Au moment du congrès de Reims, celui de son départ du parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon accusait ceux qui lui reprochaient
d’avoir “un surmoi marxiste“, d’être doté eux “d’un surmoi libéral“. Et bien, ni l’un, ni l’autre. La justice, l’égalité, l’efficacité sont les trois éléments qui fondent notre personnalité politique. Mais, au final, à celles et ceux qui sont perdus, qui ne savent pas quelle grille de lecture adopter, je leur demande simplement de lire et de relire, de voir et de revoir le discours du Bourget de François Hollande, candidat à la présidence de la République et de lire et de regarder ce que fait le président de la République, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et la majorité parlementaire, pour que chacun se rende compte que le cap a été fixé il y a un an et que depuis un an, il est tenu.
Il le sera encore l’année prochaine. Et l’année qui suivra. Et l’année d’après et celle d’après encore. La Gauche est au pouvoir. Elle a besoin de temps pour changer
notre pays. La droite pendant dix ans, l’a dégradé, divisé, affaibli. Et puis, je demande aux militants socialistes, aux responsables politiques, tous les responsables politiques, de se désinhiber
en quelque sorte. De redresser la tête et de dégager les épaules. Les résultats ne sont pas là encore loin de là, c’est vrai.
La situation n’est pas fameuse, c’est vrai là encore personne n’a jamais prétendu détenir une baguette magique pour en six mois inverser toutes les courbes qui sombraient dans le rouge. L’opinion semble réticente et attend du concret, du tangible,
du résultat – qui pourrait lui en vouloir ?
Mais ne soyons pas timides, timorés, transparents. Ne soyons pas complexés !
Soyons fiers de ce que nous faisons. Nous pouvons l’être. La politique que nous conduisons est utile au pays, elle est
porteuse d’avenir. Ni illusions, ni agitation, ni monnaie de singe : ce que nous bâtissons a vocation à être solide. Durable.
La Gauche dans la durée, c’est ce à quoi nous travaillons. De ce point de vue, l’année qui s’ouvre est déterminante, qui
sera celle de tous les chantiers du changement. A toutes et à tous, une bonne année.
A votre disposition.
Fidèlement.
Bruno Le Roux
Député de la Seine Saint-Denis
Président du Groupe socialiste, républicain et citoyen à l’Assemblée nationale.
Saint-Ouen, le 17 décembre 2012
Paris, le 7 janvier 2012
Assemblée nationale
126, rue de l’université, 75007 Paris
Bruno Le Roux nous explique que pour installer la gauche dans la durée, il n’y a pas d’autre moyen que de faire une politique de droite. Trop fort.
Demain, il va nous dire que la gamelle aux municipales, puis celle aux Européennes sont des victoires. Ils vont jusqu’à voler le sens des mots, ces enflures.
mais qu’est ce que ca veut dire « caution de gauche » qu’est ce que c’est que ce langage bizarre, qu’est ce ca veut dire ? ce sont des mots qui relèvent d’une secte étrange !
nous sommes 12 000 et nous défendons nos idées là ou nous voulons, ou nous pensons que c’est le plus utile c’est notre droit et qu ‘est ce que c’est que ces attaques répétées à notre liberté, à notre militantisme, à nos droits, à nos choix (muris et confirmés) ? Qui se permet inlassablement, vainement, stupidement, aveuglément de nous dire, arrêtez de faire ce que vous faites ?
que vous tapiez des pieds ou non, le PS est le plus grand parti de la gauche, tu écris en ignorance, sans réflexion ni sur l’histoire, ni sur la théorie, ni sur la sociologie,
vous devriez vous réjouir de ce que nous défendons, vous réjouir qu’au dernier Bn nous ayons obtenu 44 % des voix contre le budget européen, nul ne gagnera sans faire avancer toute la gauche, jamais rien de grand ne s’est fait dans notre pays, jamais, sans unité de TOUTE la gauche,
quelle drôle de conception d’un parti vous avez, il doit être « pensée unique » et totalitaire, mais surtout pas pluriel ? a gauche il y a 8 partis, (et 9 dans le seul front de gauche) et il y a au moins 30 orientations, combien dans le PC, combien dans le PG ? combien chez les verts ? dans chaque parti il y a des « droitiers », et les débats sont les mêmes avec des mots différents, nul n’a raison, nul n’a fait en pratique mieux que les autres, nul n’a de leçons à donner aux autres ! respect, démocratie, appel à l’unité, assez de sectarisme, d’excès (fauxcialsites » sic, quel ridicule !). Concentrez vous sur la recherche de l’unité contre l’ANI, pas d’ennemi à gauche, pas d’ennemi parmi les syndicats et les syndicalistes, pas de préalable, pas de diversion à l’unité la plus large possible, tous ensemble, bon dimanche, gerard filoche
Que de mensonges dans la lettre de Le Roux mais il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Mais les faits sont tétus et ceux qui ne veulent pas les voir se les prendront en pleine face. Le roux doit vivre dans sa bulle pour ne pas voir la colère de beaucoup de gens qui ont voulu viré Sarkozy et qui vont se séparer du vote PS pour longtemps, pas seulement aux « intermédiaires ».
Continuer de défendre la politique de ce président en disant qu’il est de gauche et en même temps écrire des texte qui l’accuse de bousiller tous les acquis depuis la guerre, c’est vraiment faire le grand écart.Bientôt le PS dira que c’est de la faute au Front de Gauche qui n’a pas soutenu cette politique et donc qui a fait tout capoter. Le ridicule ne tue pas,heureusement pour eux. Et si le Front de Gauche ne gagne pas ce sera Le FN qui gagnera et le PS en portera la responsabilité.
Bruno Leroux l’exemple fait homme du notable de gauche, enfumeur politicien.
Né en 1965, adjoint au maire d’Epinay sur Seine à 24 ans, ne pas confondre avec, sur-Orge; député depuis 1997, réélu, re réélu, et élu de toujours, n’ayant jamais vraiment bossé, mais expert en tout, et en rien, HEC, ESSEC. Beaucoup de bagout, c’est essentiel pour rester en haut de l’affiche.
Que nous explique-t-il ? Rien ! que du baratin à trois balles, largement suffisant pour se faire élire, et réélire, nous l’avons vu, dans cette Véme République du coup « d’étant » permanent, comme disait son maître à penser aux honneurs pour sa petite personne.
La réalité c’est que notre système électorale à été accaparé par le PS et l’UMP, qui font élire les hommes et les femmes de leurs partis, qui ne serviront, une fois élus, que leurs intérêts de castes et de classe, n’en déplaise au ci-devant Cahuzac, plus proche de l’esprit de Versailles, que de celui de Billancourt, dont ils se servent, dans ce parti, pour faire frémir notre sens révolutionnaire, qui leur est complètement étranger,en fait.
Les dorures de notre République ont,, depuis 1983, systèmatiquemnt endormi leur sens des réalités, qu’ils ne perçoivent plus que comme des élements de théorie impraticable en l’espèce, une fois élu.
La bonne volonté de Gérard Filoche ne permettra pas de redresser la barre avant 2017. Si leur alliance avec les alliés de gauche échoue, il en rebâtiront une avec le centre de Bayrou, ou Borloo; d’ailleurs qu’elles diffèrences, avec le projet du premier cité dans la mise en oeuvre de leur politique économique et sociale depuis 9 mois ? Très à la marge.
La question étant : Comment nous débarasser de ses escrocs au moyen du suffrage universel ? Aucun ! Nous venons encore de nous en apercevoir.
Reste l’imprévisible conséquence d’une politique qui n’a pas été votée par les électeurs et électrices de la Gauche, pas de François Hollande puisqu’il est grandement minoritaire dans ce camp ?
Ces dix années de pouvoir UMP, dont les cinq dernières de Nicolas Sarkozy ne sont pas les moindres, ont amené notre pays dans un tel sentiment de rancune, de rancoeur, de rejet, du système économique, qu’ils ont personnifié, à un tel niveau que, seule, la gauche pouvait permettte aux possédants de déclarer une pose, un instant de respiration pour le capitalisme en déroute, comme au bon vieux temps du Mittérrandisme, et du Jospinnisme.
La sociale démocratie ne sert qu’a cela, ici et maintenant, comme hier et vant hier.
Tristes sires !
Bon Gérard je regrette que tu ne me répondes pas, mais c’est une réponse.
L’unité entre les individus suppose que l’on ait un projet commun, des buts communs à défendre.
Il est évident qu’entre les dits socio libéraux du PS ultra majoritaires dans ce parti et ceux qui veulent rompre avec le neolibéralisme il n’y a rien de commun.
On ne peut demander l’unité dans ces conditions.
Vous ne nous dites toujours pas quels sont les députés de votre parti qui vont proposer vos amendements? Seule question qui vaille en ce moment.
Votre réponse à une question déjà posée est assez édifiante:
ma question: comme vous deviez voir Sapin et lui parler de l’ANI, je vous ai demandé le résultat de cet entretien.
Votre réponse: il viendra bien un de ces jours sur mon blog quand il aura le temps, ses collaborateurs aussi
Visiblement, vous n’êtes pas rous sur un même pied d’égalité au PS! Et vous vous contentez de cela!
Cela confirme que votre courant joue pleinement son rôle utilitaire pour le PS, une couverture rose pour une politique libérale.
Résultat du vote attendu sans surprise (y compris par vous) et vous nous direz que c’est la faute des autres pas des députés qui vont voter ce texte! L’infaillibilité pontificale du PS
Gérard, tu ne comprends pas (ou tu fais semblant de ne pas comprendre) que ce n’est pas le pluralisme des positions à l’intérieur du PS qui est en cause, mais le fait que le gouvernement PS mène une politique de droite. Tu dis que dans le reste de la gauche il y a aussi des droitiers. Sans doute, mais les droitiers de la gauche de gauche défendent des idées proches de celles de D&S. C’est une question de place sur l’échiquier des idées. Le problème, c’est pas le nuancier des idées dans les partis, c’est le fait que ceux qui sont au pouvoir au PS sont de la même couleur que celle qui est majoritaire sur la palette de l’UMP. Il suffit de lire Le Roux, d’écouter Cahuzac lorsqu’il dit que la lutte de classes n’existe pas, de voir Valls à l’œuvre, de constater les votes des parlementaires pour le traité Merkel Sarkozy, de constater les décisions du gouvernement (cadeaux aux patrons sans contreparties, diminution du SMIC, avalisation de l’ANI, baisse du SMIC, non amnistie des syndicalistes, recyclage des traitres sarkozystes comme Jouyet, etc, etc, la liste serait interminable).
J’allais oublier. Quand tu titres ton article « le quinquennat se joue maintenant » et que tu développes à partir des « limites à ce que le salariat peut supporter », c’est bien qu’au fond de toi même tu penses qu’il y a certaines couleurs qui n’ont rien à faire sur la palette de ton parti. Cet article montre une sacrée évolution de ta part.
Alors que d’habitude tu soutiens mordicus le gouvernement, tu évoque le spectre du retour de l’UMP, associé cette fois-ci au FN. Ça me semble marquer une prise de distance avec la politique de ce gouvernement. Et de la prise de distance au combat, il n’y a pas loin.
Il faudra peut-être un jour que tu choisisses ton camp si des mouvements sociaux s’en prennent à ce gouvernement.
il y a une différence entre toi et moi, c’est que moi, je suis certain de te convaincre à l’arrivée…
tu me rappelles ces maoïstes qui pendant tant d’années (décisives ! juste après mai 68), écrivaient P »C »F, de ces exaltés qui écrivaient parti « révisionniste » en remplaçant ainsi « communiste » comme toi tu fais avec « socialiste »…
d’abord, oui, on peut dire que sur le plan théorique, il y a une ligne de classe qui peut partager la gauche, mais quand ? pas dans les paroles, mais dans les actes, au moment ou ceux ci deviennent décisifs, c’est à dire à de rares moments historiques ou le vrai choix est entre révolution et contre révolution ! je suis révolutionnaire et sans illusion sur aucune des forces de la gauche actuelle…
jusqu’à cette heure ce moment n’est pas arrivé ! c’est devant nous, pas derrière
et tant que ce moment n’est pas venu, nul nul nul n’a de preuve que sa « ligne » est supérieure, n’a de leçons à donner aux autres
et dans ce moment quand il arrivera, chacun comptera les ouailles, car bien des révolutionnaires en paroles passent de l’autre coté, et bien des modérés jugés « réformistes » deviennent révolutionnaires…c’est là que ça se tranche, avant ce sont des mots des mots des mots et encore des mots
il n’y a aucune sorte de différence de ce point de vue, entre ceux qui ont voté Hollande et Mélenchon…AUCUNE ! attendons le moment !
t’as commencé dans ta vie dans les années 80, à comprendre la « dérive » du PS ? hé bah t’as mis du temps ou t’as pas pris de recul ! des 1914, en votant les crédits de guerre, ce parti était contre révolutionnaire, sans parler de 36, de 39, de 45, de 56, de 68… mais il est le principal parti de la gauche aujourd’hui. Cherche, réfléchis pourquoi et médites sur la conscience de classe, et comment elle évolue, tu feras des progrès !
salutations socialistes, gerard filoche
à Berthine 17 : toujours le même écart entre la fiction et la politique réelle, entre le maximalisme et le programme de transition, lis donc le programme de transition…
mais non, les individus changent sou l’impact des mouvements sociaux, des « adversaires » d’hier deviennent des amis de demain…
mon cher, j’ai répondu mille fois sur ce blog a cette question…
evidemment qu’il y a une contradiction entre les attentes des salaries et la politique du gouvernement…
ce n’est pas nouveau depuis un siécle
Extrait édifiant du documentaire de Patrick Barbéris visionné sur Arte le mercredi 4 mai 2011
« Mitterrand et le monde »
« Vous ne parlez pas des communistes » dit François Mitterrand à George H.W. Bush « Eh bien moi je vous en parle : Voyez-vous, vis-à-vis des communistes, l’important ce n’est pas aujourd’hui en les appelant au pouvoir, l’important c’est d’avoir amené le PS à les dépasser. Autrement dit, permettre aux Français de gauche, de voter utile sans voter communiste. Ça, ça a été fondamental. Alors maintenant, je vais achever de ramener le PC à sa dimension. Ils ont eu tort de rentrer au gouvernement. Oh, ils croient que cela va leur donner quelques moyens de contrôle. Insignifiant. Ils vont rester trop longtemps au gouvernement et vous verrez ils vont s’user. Je veux les ramener à leur niveau : 10 %, quelque chose de ce genre. N’oubliez pas qu’ils sont montés jusqu’à 27 %. »
George H.W. Bush sort du bureau absolument convaincu et rentre aux USA en disant à Reagan : « C’est un homme fiable et droit. Il fera ce qu’il dit et il dira ce qu’il fait. »
Propos rapportés par Hubert Védrine.
oui, mais je ne crois pas un seul mot de cette histoire, un jour je la raconterais autrement… elle est surtout racontée ainsi par les anti unitaires
car nul ne peut « par la volonté » ramener un parti de 27 à 10 %, ça ne PEUT pas être le fruit d’une « manoeuvre », c’est une vision « complotiste » grotesque que rapporte Védrine, (d’habitude plus intelligent)
c’est parce que le PCF n’a pas eu une ligne unitaire constante qu’il a reculé
C’est surtout parce que l’Urss.
C’est tout à fait ça !
Gérard, tu es le roi pour faire diversion, je te l’accorde. C’est une défausse trop facile de dire « attendons le petit matin du grand soir pour savoir où chacun sera à ce moment là ». On ne peut pas se défiler comme ça. Faudrait peut-être commencer par savoir où l’on est quand à la question des droits sociaux se pose. C’est à dire aujourd’hui. Il y a ceux qui les défendent, les droits des salariés et il y a ceux qui les cassent, qui les démantèlent.
Et il me semble que ceux qui les cassent en ce moment sont plutôt dans ton camp…
aussi, mais cela n’a pas été dominant, car en mai 1969, Jacques Duclos à eu 20,5 % contre Gaston Defferre-Mendes à 4,5 % mais ce fut la droite au 2° tour Pompidou/poher
puis Mitterrand eut 49,5 % en 1974 et gagna en 1981…toute la gauche avec lui qui fut au gouvernement
entre temps, le PCF s’était allié en 74 dés-allié en 1978 (ce qui fit perdre la gauche) et la victoire de 81 se fit sans alliance, Marchais ayant baissé à 14,5 %
il eut fallu être opiniâtrement pour l’unité tout en marquant en continuité sa différence…
Marchais dit en 1983 que « 81 c’était mieux qu’en 36″…. et ce fut à nouveau la rupture en 1984… Jusqu’en 1997… et là ce fut la gauche plurielle… qui gagna ! unité… puis défaite en 2002
et en 2012, pas d’unité…
Le PCF n’a jamais fait l’unité avec les socialistes que pour espérer en tirer profit, chaque fois que cela n’a pas été il a rompu l’unité avec l’espoir de ré-augmenter ses propres voix même si la gauche perdait globalement.
Qu’il fasse l’unité ou la refuse, le pcf a perdu à chaque fois inexorablement, pourquoi?
Tout simplement parce qu’il est né en 1920, sur la question de l’urss, comme d’ailleurs pas mal de partis communistes à cette époque dans le monde, partis communistes italien espagnol etc …..
L’urss ayant disparu, cette raison d’être a disparu elle aussi, les anciens partis communistes ont alors choisi en général de changer de nom pour reprendre l’espace occupé par les socio-démocrates, ce fut, le cas, en Italie, dans les pays de l’est, quelques exceptions cependant, Cuba, la Chine, les pc étaient au pouvoir, ont réussi à se maintenir malgré la disparition de l’urss, mais ils changent peu à peu de nature, évoluant dans leur contexte national, peut être à Cuba vers la social-démocratie, il faudra rétablir le pluralisme politique pour que la mue soit achevée, le parti communiste cubain pourrait devenir l’équivalent cubain du parti socialiste vénézuélien. Quant à la chine il est trop tôt pour faire des pronostics, il y a deux solutions ou bien une évolution vers la social-démocratie, ou bien une évolution à la soviétique avec disparition du pcc, avec ou sans éclatement de l’état chinois, tout est possible.
Reste la situation française, le pc a voulu rester ce qu’il était, ne pas évoluer, il ne peut pas devenir social-démocrate puisque l’espace est déjà occupé, il lui reste la possibilité de rejoindre en masse le parti socialiste, seuls quelques individualités comme Robert Hue ont fait cette démarche.
Depuis 2012, il profite de la scission au sein du ps pour tenter, une expérience à l’allemande, mais c’est beaucoup moins rapide et sur qu’outre-rhin, il y a de nombreuses divergences, les élus dans les collectivités locales perdraient leurs postes si cette solution était poussée jusqu’au bout, la logique veut que ceux-là poussent plutôt à une réunification avec le ps, un troisième courant non négligeable attaché à l’appareil et en vivant, veut maintenir l’existence du parti coute que coute, jouant tantôt d’un coté ou de l’autre comme il l’a toujours fait et freinant toute intégration avec des éléments extérieurs aussi bien dans le front de gauche que dans des alliances type gauche plurielle(type 1997).
En 2012, il a joué la carte front de gauche pour faire du chiffre à l’élection présidentielle et s’éloigner d’une possible réintégration avec le courant social-démocrate, fidèle à son esprit de bascule incessant et pour stopper la tentative d’intégration dans le front de gauche, il y a fort à parier que lors des élections municipales de 2014, il s’appuiera sur les élus, pour opérer un virage à 180 degrés, se rapprocher du parti socialiste et mettre en sommeil son évolution à « l’allemande »
Encore le PS nombril du monde !!!
Je savais que l’argument serait encore » c’est la faute au PC et au Front de Gauche » quand le PS perd et ce n’est jamais grace au Front de Gauche quand le PS arrive au pouvoir.
Analyse démentie par les faits mais quand on ne veut pas voir on ne voit pas.
Vous montez sur vos grands chevaux quand on vous demande ce que vous faites encore au PS et vous dites que le PC devrait,lui,se rallier au PS.
Quelle malhônneteté dans l’argumentation !!!
En attendant, je le redis : Ce sont vos amis qui sont au pouvoir et vous serez obligés d’assumer leur politique de droite.Que vous le vouliez ou non.
Quelle belle histoire mon cher Dominique, dommage que tous les acteurs de l’élection de 1981 ne soient pas morts, vous pourriez en racontez de plus drôles encore !
Ce qui à porté François Mitterrand c’est le programme commun, soutenu contre vents et marées par les militants communistes; ceux qui ont donné à François Mitterrand un brevet de « gauche » ce sont encore les comnunistes, les français connaissant son histoire étant bien plus réservés.
Nous savons aujourd’hui que la victoire de Mitterrand en 1981 était due, en partie, à la trahison de Jacques Chirac; il avait été dit que François Mitterrand c’était engagé à réduire au minimum électoral le parti communiste, ce qu’il fit avec succès, et que vient d’accréditer Hubert Védrne, qui n’est pas un gauchiste virulent, vous en conviendrez.
La politique de déstabilisation du parti communiste s’est accélérée avec le virage de 1983, la fameuse parenthèse, toujours pas refermée par ailleurs, les neuf premier de « Moi Président, » le démontrant amplement.
Affaiblir le parti communiste, peser sur le syndicalisme, en votant des lois sitôt révisée à la baisse à l’aide des fameuses dspositions dérogatoires dont la gauche à usé, et abusé.
Entretenir pendant toute la durée des mandats de la gauche au pouvoir un chômage de masse de 2 000 000 de personnes, en moyennes, selon les satistiques officiels; Laisser les salaires diminuer, en mettant en danger notre protections sociale…Je vous rappelle aussi que toutes les mesures prises au nom de la mondialisation , du néo libéralisme conquérant ont pour origines des actes politiques des gouvernements de gauche qui se sont succédés.La droite ne faisant qu’appliquer le libéralisme de gauche, avec un zeste de conservatisme, cela va s’en dire, il faut bien entretenir son électorat.
Et plus précisément, pour en revenir au salariat qui aurait quitté le vote PC, regarder les statistiques d’avant 1981 sur les aurorisations de licenciements des représentants du personnel, toutes tendances confondues, et, les comparer avec celles d’après 1981, et vous comprendrez d’ou vient une part du mal.
Ce qui explique l’abandon du vote par son principal électorat de gauche, les salariés des classes populaires et moyennnes.
Ce qui n’exore pas le parti communiste de ses propres erreurs, je vous en donne acte; mais voyez vous, hier, comme aujourd’hui, les miltants de base n’étaient pas entendus, ce sont nos dirigeants et leurs stratégies à deux balles qui tiraient les ficelles; c’était aussi vrai au parti socialiste, d’après des camarades qui y militaient, et cela l’est encore de nos jours, il suffit de vous lire pour le comprendre.
Quand aux élections municipales il semble vous avoir échappé que le mode de scrutin n’étant pas à la proportionnelle intégrale à un tour, le mode à deux tours imposant des alliances sans lequels vos amis ne seraient pas élus dans de nombreuses communes. Quoique, pour certains, cette question du rassemblment des gauches ne se posent plus depuis belle lurete.
Il est vrai que, quand le candidat du parti socialiste français appelle, en Grèce, à voter pour le candidat de droite, tout devient possible.
Qui refuse le compromis n’a aucune chance de parvenir à partager le pouvoir et d’en influer la direction à moins qu’il ne s’affranchisse du suffrage universel.
C’était la théorie du coup de force des lénistes du début du 20 e siècle qui effectivement ont fini par l’emporter grâce à la lutte armée.
Je relis en ce moment la révolution permanente écrite par Trotsky en 1936 et j’y trouve la conformation de cette théorie expliquée d’une façon limpide.
La justification par la dictature du prolétariat, d’un raisonnement en terme de classe et pas de suffrages, toutes les voix de tous les citoyens n’étant pas égales, le rôle dirigent étant réservée à la classe ouvrière dans une alliance avec la paysanerie, la classe ouvrière exerçant ce rôle non pas parce qu’elle est numériquement, la plus nombreuse mais parce qu’elle est LA SEULE A ETRE A MEME DE REALISER LA REVOLUTION SOCIALISTE.
Ceci ne m’a pas surpris, je connaissais déjà cette théorie, existante dans le pc ou je militais dans les années 70, bien sur à l’époque j’estimais qu’il s’agissait de théorie stalinienne et je ne la partageais pas, ne faisant pas la différence avec le lénisme, je reconnais maintenant qu’il y en a une, la différence résidant dans le culte de la personnalité.
Les gauchistes de 2012 n’ont même plus l’honnêteté de reconnaitre que quand on est minoritaire et qu’on refuse le compromis, la seule façon d’y arriver est de prendre le pouvoir par la force!
non : erreur totale, je ne demande à personne a gauche de se rallier à quiconque…
je n’accuse personne, je ne polémique avec personne (je réponds seulement aux polémiques injustes et répétées), je n’ai pas d’ennemi à gauche, je crois que nul n’a raison, tant qu’il ne l’a pas prouvé… en réussissant la révolution socialiste victorieuse. Nous sommes égaux. Nous devons nous respecter. Y compris pour nos choix de partis. Assez de « débauchage ».
je ne suis obligé d’assumer que ce que je défends dans D&S avec mes amis, rien de plus et nul ne peut m’y forcer !
le PS est pluraliste, j’ai vote contre la plate forme majoritaire, j’ai défendu #que vivelamotion3, rien d’autre
nous sommes 11800, ne cherche pas à nous insulter, nous accuser d’être de droite, c’est… stupide, nul.
travaillons ensemble par delà nos partis, unissons nos efforts sur les questions de fond, ce sont elles seules qui comptent, par delà nos partis, le reste viendra de surcroit…
la c’est du charabia…
Mitterrand n’avait pas besoin de brevet de gauche… ni Allende, ni Lula,
l’unité était une bonne chose, ce qu’on pouvait critiquer c’était le contenu du programme commun de 1971, mais aujourd’hui cela n’aurait plus cours, il parait ultra révolutionnaire en 2012
la victoire de Mitterrand n’est pas due à la trahison de Chirac c’est une mystification du RPR de prétendre cela, la victoire de la gauche en 81 est un effet différé de mai 68,
la victoire de Mitterrand est celle de la majorité sociologique, du salariat ! La droite n’aime pas le reconnaitre, elle bâtit des racontars à ce sujet, ne l’aidez pas, car c’est une vraie victoire de la gauche, du « peuple » de gauche
le parti communiste s’est déstabilisé tout seul, hélas pour lui, en excluant ses jeunes dans les années 60, en « ratant » mai 68, en maintenant tardivement un langage pro soviétique la ou il n’y avait plus de soviets depuis 1927…
Georges Marchais a reconnu que « 81 c’était mieux que 36″ du point de vue des conquêtes sociales, c’est vrai…
après, les explications techniques n’ont pas de poids réel…il eut fallu ne pas rompre en 1978, et garder un cap unitaire « critique » pendant 40 ans.. cela aurait été une ligne reconnue à la longue, au lieu de zigzaguer de 1971 à 1978, de 1981 à 1984, de 1997 à 2002, et aujourd’hui… l’unité n’est pas une soumission, elle est comprise quand elle est expliquée avec constance, opiniâtreté, sérieux, pas à pas
mais la division ne paie jamais !
« Division », « unité », mon cher Gérard tu manie de beaux mots mais il faut encore leur donner du contenu.
Là où je suis d’accord avec toi, c’est que le PS est incontournable. Aucun gouvernement n’est possible sans lui.
De cela il ne découle nullement que ce gouvernement soit le seul possible.
Ni qu’il faille le soutenir.
Je te redemande : donne nous de l’air, à nous autres, qui ne sommes pas organisés, qui sommes syndicalistes ou non, de base ou presque. Va dans les medias. Fais savoir qu’au sein du PS il y a des dizaines de milliers qui s’opposent.
Oppose toi.
Publiquement.
Merci.
Babouot dit plus haut:
« Reste la situation française, le pc a voulu rester ce qu’il était, ne pas évoluer, il ne peut pas devenir social-démocrate puisque l’espace est déjà occupé, il lui reste la possibilité de rejoindre en masse le parti socialiste, seuls quelques individualités comme Robert Hue ont fait cette démarche. »
Et Filoche dit:
Nous devons nous respecter. Y compris pour nos choix de partis. Assez de « débauchage ».
Quelle argumentation!!!
Mon cher Gérard tu ne devrais pas oublié nos différences : je suis un ouvrier militant de la base en entreprise, ce signifie au plus près des salariés que vous avez trahit; toi tu est un militant occasionnel qui passait de temps en temps dans les entreprises, et qui jugeait cela suffisant pour pensser et parler en leurs noms.
Je l’ai dit et je ne reviendrais pas la dessus, tu es un très bon juriste en droit du travail, ton interprétation des lois est conforme à ce que des milliers de représentants du personnel, comme moi, se font de la justice; la justice ce n’est pas le droit écrit, c’est l’interprétation, l’application, que l’on en fait.
Mais nous avons un vécu différent, parce que notre place dans la société est différente.
Et, que tu le veuille, ou non, c’est François Mitterrand, et ses camarades de la rue de solférino, le gratin du parti socialiste, qui a dévalorisé l’idéal de gauche dans notre pays.
Le reste n’est que du bavardage, je ne dirais pas, à ton égard, cela serait faux, de l’enfumage de classe, n’est déplaise au sieur Cahuzac et autres contre révolutionnaires du même acabit.
incroyable ! dans le temps, les staliniens disaient : « montre tes mains »
mon père ouvrier, ma mère aide soignante, ma femme infirmière, moi bossant 11 ans dans le privé, dont 6 à 7 ans ouvrier, puis contrôleur puis inspecteur du travail, faut que je te montre mes mains ?
tu me traites de « militant occasionnel (sic) qui passait de temps en temps dans les entreprises et qui jugeait cela suffisant pour penser et parler en leur nom » ? « Mais nous avons un vécu différent, parce que notre place dans la société est différente » ?
mais va te faire voir avec ta prétendue « différence », va te faire voir avec tes pseudo leçons, avec ton stupide racisme social
théoriquement, humainement, politiquement, ce que tu écris là est parfaitement réac
tu ne sais pas ce que c’est que le salariat ou prolétariat (concept équivalent), tu divises notre classe et l’affaiblit,
le salariat est le salariat, le point commun décisif c’est de « vendre sa force de travail »,
pas d’avoir du cale aux mains et un pseudo « vécu différent »
l’ouvriérisme vulgaire dont tu fais preuve est une tare qui a fait un mal énorme pendant un siècle, divisant, divisant, divisant… je vois qu’hélas il n’est pas mort !
aujourd’hui cols blancs et bleus sont mélangés, et même les cols blancs (9 millions) plus maltraités et exploités que les bleus (6 millions dont 2 millions en industrie),
Lis donc « salariés si vous saviez… » (Ed La Découverte » 2006) un petit cours de sociologie, d’histoire et de politique en dix questions contre le mal dont tu souffres
Dominique Babouot dit ce qu’il veut, mais moi, je suis unitaire
pas « débaucheur » ni avide d’amalgamer à « mon » parti comme si la lutte sociale et politique passait par le renforcement de la boutique, de la chapelle, de la secte !
respect de toutes les composantes de la gauche, unité, front unique !
« Plumer la volaille socialiste » telle était le mot d’ordre du pcf, la façon d’expliquer l’unité à ses militants!
Cela n’a pas changé, seul l’appareil compte, Mélenchon s’approcherait du pouvoir et risquerait de minorer le pc dans le fdg que celui-ci garderait les mêmes réflexes toujours, la défense du parti avant celle de la cause!
Et cela ne fera qu’accélérer sa chute, comme toujours!
Selon un sondage de septembre 2010 58 pour cent des français croient à la disparition inéluctable du pc.
Quel désastre après avoir été le premier parti de France à la libération!
Ce parti paye et paiera jusqu’à sa mort l’échec de la révolution d’octobre 1917!
aller dans les médias ? mais ils ne se bousculent pas pour parler honnêtement de l’ANI à ce que je sache !
quant a « unité » aucune difficulté de « contenu », le simple fait de la réclamer est de gauche ! sa dynamique est incontournable ! elle ne peut pas se faire sur une position sociale libérale, ni ultragauchiste
@gerard
je ne comprend pas la phrase suivante de Cambadelis :
« Sans parler de l’exigence de toutes parts de réduire la dépense publique au-delà du nécessaire, lever le pied et la France a le destin de l’Argentine »
comment l’interprètes-tu?
Gérard a 100 % raison quand il dit que les médias ne se bousculent pas pour parler de l’ANI. Sur la question des médias, il faudrait une bonne fois pour toutes que les militants se rendent comptent que les médias dominants participent de l’ordre établi. Et que la lutte pour un autre ordre médiatique doit être consubstantielle à la lutte sociale. Sinon on n’arrivera à rien. Pourquoi croyez-vous que les Dassault, Pinault, Bolloré, Bouygues, Lagardère, Rotschild investissent autant dans la presse alors que c’est loin d’être le secteur où l’on gagne le plus d’argent ? C’est parce que les médias sont un outil de pouvoir considérable.
Il y aurait une revendication qui pourrait faire le lien de toute la gauche pour démanteler les empires aux mains de ces capitaines d’industrie : interdire à des sociétés qui vivent de marchés publics de posséder des médias. Bien évidemment, ça ne viendrait pas à l’idée du PS de l’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
C’est un leurre d’espérer imposer des idées progressistes grâce aux médias sous prétexte qu’un jour ils ont fait du story telling avec José Bové, Besancenot ou parce qu’un Mélenchon les amuse parfois. Ce qu’il faut voir, c’est sur la distance. Les journalistes ont beau être, paraît-il, « de gauche » pour 70 % d’entre eux, ce sont les idées économiques libérales qui sont véhiculées par leurs journaux. Tourt simplement parce que les propriétaires des journaux placent aux bons échelons de la hiérarchie ceux qui dirigent la mécanique.
C’est donc bien la question de la propriété des journaux qu’il faut voir en priorité.
Je vous recommande vivement de voir le film « Les nouveaux chiens de garde », très éclairant sur le sujet.
Voir trouverez dans cet article (et sur tout le site d’Acrimed) des exemples courageux de syndicalistes comme Xavier Mathieu ou Jean-Pierre Mercier qui ont su fermer le bec aux journalistes larbins qui les interrogeaient :
http://www.acrimed.org/article4010.html
Mon pauvre Gérard à force de fréquenter les tauliers tu en viens à raisonner comme eux; si tu dis comme moi, tu est un bon sujet méritant; si tu dis différemment de moi, tu es..tu es .. UN STALINIEN!
C’est comme ça que vous avez procédé tout au long de ces dernières années pour détruire le parti communiste, et devenir le premier parti se réclamant de la gauche en France.
Le résultat nous le voyons aujourd’hui, le premier parti de gauche n’est plus de gauche depuis longtemps; le problème, pour vous, c’est que maintenant vous n’allez plus pouvoir vous planquez derrière les militants que vous avez flingué pour prendre le pouvoir sans partage.Vous en avez eu déjà un aperçu lors du second tour de la présidentielle, votre candidat périclitait de jour en jour, heureusemnt vint le 6 mai libérateur, le 13 mai, je ne suis pas certain qu’il aurait été élu.
Vous avez tous les pouvoirs, et, depuis neuf mois, qu’en avez vous fait ? Ou sont les changements ? Quelles différences avec la société de Nicolas Sarkozy ? Dans les médias, même les médias du servive public, ce sont les mêmes que l’on voit, que l’on entend. Ce sont les mêmes experts, les mêmes spécialistes en toutes questions, les mêmes économistes des marchés qui continuent de nous faire la leçon.
Vous êtes tellement semblable à l’UMP qu’ils sont obligés de se saisir de n’importe quel sujet de moindre importance pour faire semblant de s’opposer.
A ça, les cours de sociologie ça en jette, auprès de ses prolos, c… comme des balais sans manches, hein !
Mais dans la vraie vie, la vie de tous les jours de millions de personnes ça leur rapporte quoi tes discours ? Rien ! Que le bonheur d’attendre la prochaine élection qui permettre l’alternance des personnes, et la continuation du néo libéralisme.
L’ouvrièrisme n’est pas la réponse à nos questions, mais vous autre, socialistes, avez poussez si loin l’analyse de cette objective réalité, que les ouvriers, majoritairement, ne votent plus pour vous.
Bon, allez, je ne t’en veux pas, la dénonciation des staliniens a toujours été le sport préféré de la SFIO; il suffit de connaîttre un peu notre histoire pour le comprendre.C’est vrai que de devoir notre liberté à ceux de Stalingrad, doit toujours resté sur l’estomac de nos humanistes qui se réclament de Jaurès, tout en applaudissant Clémenceau, et Jules Moch.
Qui n’étaient pas staliniens, cela va s’en dire.
Attendons le vote de l’assemblée nationale et du sénat sur la loi du 11 janvier 2013, et nous verrons bien,alors, ou se situe très exactement ce Président de la République et son gouvernement.
Prendront ils parti pour la finance et son bras armé, le Médef de Parisot; ou prendront ils le parti des femmes et des hommes qui les ont élus ?
Dans l’attente…
quelle fatigue ! tu n’es pas un stalinien, c’est ton argument ouvriériste qui en est une des variantes, lis et médites au moins
moi, je n’étais pas au PS mais au PCF en 1963-1966, j’ai été exclu… par des staliniens…lis « Mai 68 histoire sans fin » ça t’informera !
ensuite j’ai co-fondé la Ligue communiste…
je n’ai pas tous les pouvoirs au PS, ça se saurait, seulement de 13 à 25 % des voix, 11800 voix directes, #quevivelamotion3 et D&S
allez, je vais parler au meeting de Paris au Dejazet pour les syndicalistes avec Pierre Laurent !
Parle Gérard, parle ! Mais je préférerais, et je ne suis pas le seul, que ton président, et ton gouvernement, ta majorité, agissent dans la mise en oeuvre d’une politique économique et sociale de gauche, conforme aux mandats qui leurs ont été donnés. Je maintiens, ouvrièriste=stalinien, ou l’inverse d’ailleurs, c’est l’argument massue des tauliers quand un de ces « sujets » la ramène un peu trop, complaisament relié par le personnel de droite…et d’extrème droite.
Je traîne les staliniens,et les stratèges à deux balles, tu traînes les vychistes,et le virage libéral de 1983, ce qui n’est pas moins grave, chacun son boulet !
répétition hors sujet, diversion, confusion, pas de réponse en fait, restent donc les propos honteux que tu as écris précédemment contre moi
mais moi je n’insulte personne, ici, je me contente de répondre politiquement et parfois à des attaques ad hominem qui atteignent des sommets dans ton genre : » tu est un militant occasionnel qui passait de temps en temps dans les entreprises, et qui jugeait cela suffisant pour penser et parler en leurs noms ». qui es tu pour te permettre de tels propos bas et odieux ? qui ?
et « je traine les vichystes » rien que ça…..
Je ne traite pas de « vychiste », je ne suis pas de ton niveau intellectuel, moi, je ne cache rien, tu devrais connaître les militants de base puisque tu dis que tu n’es pas « un militant occasionnel; » ce que j’ai voulu dire c’est que tu n’est pas un militant d’entreprise, qui à vécu des heures, des semaines, des mois, des années, dans une, ou des entreprises; l’on ne connaît bien les personnes que quand on partage au plus près, leurs doutes, leurs angoisses, leurs mentalités, leurs niveaux de vie, ce qui doit être, selon moi, la définition du militantisme de base.
Quand tu rends responsable un ancien membre du parti communiste du Stalinisme, je suis en droit de te rendre responsable, toi qui est, non seulement membre du parti socialiste, mais l’un de ses dirigeants, du vichysme, ce n’est pas moi qui utilise la méthode, c’est toi.
Et tu en rajoute une louche, tu m’accuse d’ouvrièrisme, sorte de populisme déguisé, alors que je suis de ceux que tu prétends représenté; que comprendre ?
Cela voudrait il dire que tu es partisan des thèses de Terra Nova selon lesquelles les classes populaires et moyennes ne seraient plus récupérable pour le parti socialiste ? Aurait été tu contre cette mise en garde de Pierre Mauroy quand il s’est exclamé, » le mot ouvrier n’est pas un gros mot ? »
Toi qui fais dans la « sociologie » ou est ton analyse sur la représentativité des français lors des élections législatives, ou mêmes, sénatoriales ? Pas plus de 2% d’ouvriers, ou d’employés, députés, sénateurs, ministres ! quel est donc cette forme de démocratie. En ex-URSS il y avait plus de représentants du peuple, élus en un an, que dans toutes nos mandatures de la 5éme République réunient.Il ont réussit à se débarasser d’un régime totalitaire sans tirer un coup de fusil, dis moi, dans notre beau pays, un tel changement serait il posible ? L’histoire nous apprend que non. Tiens, mais pour quelles raisons, selon toi, le sociologue ?
Tous les lobbies sont représentés, en plus des élus acquis à leurs causes, à l’assemblée nationale, ou parlement européen, en tout endroit ou se prennnent les décisions fondamentales, sauf…les représentants des salariés.
Dire que les ouvriers, les employés, sont à la base de la production, à la base de la céation de richesse, et qu’il n’en profitent pas au taux de leurs compétences, serait-ce cela, pour toi, faire de l’ouvrièrisme ?
Comment veux tu peser sur tes notables conquient au social-libéralisme si tu n’es pas foutu de rassembler deux personnes comme nous qui avons tant de points communs ? Ton esprit partisan, le parti à toujours raison,j’ai connu, et quitter, moi, l’imbécile de service; Toi l’intelectuel tu y barbote toujour incapable de couper le lien qui te lie à un idéal perdu: celui du » projet socialiste pour la France des années 1980″ qui fit gagner la gauche, toute la gauche, avant d’être privatiser par le camp des arrivistes, des carrièristes, du parti socialiste, ou de ce qu’il en reste.
Il n’y a pas d’insultes à dire ce qui est.
Dommage, en règle générale, j’apprécie beaucoup ce que tu écris.
Excuse les fautes de français, j’ai beau me soigner, le mal persiste. A mon âge, c’est foutu, comme le reste d’ailleurs.
« rassembler deux personnes comme nous qui avons tant de points communs ? » tu rigoles, tu m insultes odieusement ad hominem, « u est un militant occasionnel qui passait de temps en temps dans les entreprises, et qui jugeait cela suffisant pour penser et parler en leurs noms », comme personne ne le fait à ce point ici, et tu penses qu’on a des points communs ? ça va gardes tes insultes et tes persécutions diverses,
« partisan des thèses de terra nova », « vichyste », « esprit partisan » « intellectuel qui barbote… » et quoi encore ?
« En ex-URSS il y avait plus de représentants du peuple, élus en un an, que dans toutes nos mandatures de la 5éme République réunies ». Tu rêves ? l’ouvrier du rang n’était jamais élu, seulement des bureaucrates corrompus et sanguinaires l’étaient, aucune sorte de démocratie n’existait plus à partir de la contre révolution de 1927…
lis « salariés si vous saviez… » ou « mai 68 histoire sans fin »
Nous sommes d’accord sur un point : toi, tu as tout compris, d’ailleurs,le monde du travail peut en apprécier les résultats aujourd’hui, après toutes ces années de pouvoir, et tous les pouvoirs depuis le 6 mai 2012.
Toi et tes camarades avez inventé un nouveau socialissme : Le socialisme « des marchés. » Le principe : Socialiste dans l’opposition – Libéral au pouvoir -
Tiens, parle nous de la réforme de la retraite, celle dont rêve le Médef, et sa courroie de transmisiion l’UMP/NC , que ton parti s’apprête à faire voter, et mettre en oeuvre.Tes camarades défendent dans les médias ce qu’il dénonçait comme du sarkozysme, il y a quelques mois encore. La ce sont des faits, pas du baratin. Depuis neuf mois les français ont pu prendre la juste mesure des dires, et du faire.
Tes ministres, ils étaient moins nombreux à la fête de l’huma, que devant le patronat du CAC 40, à faire des ronds de jambes au pouvoir de la finance, adversaire d’un jour; alors tes leçons tu te les gardes.
Je suis un vieux militant d’entreprise, et des tauliers, j’en ai croisés quelques uns avec mes mandats, et ils ont tous un point en commun : ils aime bien débattre, mais, quand ils perdent, quand la valeur des arguments les déçarçonnent, il manie l’ironie, le mépris, l’insulte, la dévalorisation de l’opposant. Et quand ils leur est reprochés leur attitude, il n’hésitent pas à se faire passer pour les agressers.
Dites comme moi, ou, taisez vous.
J’ai l’impression que cette stratégie est payante, à force de vivre avec des nantis, les discours sont impuissants à se prémunir contre la loi naturelle de l’être humain.
Il naît individualiste, devient plus collectif en luttant pour survivre, et redevient individualiste, axé sur sa petite personne, en prenant de l’aissance, et de l’âge.
J’ai horreur de cet idéalisme de l’homme providentiel, c’est ce qui m’a fait m’éloigner du blog de Jean-Luc Mélenchon, trop élitiste à mon goût, ce n’est pas pour m’agenouiller devant un militant socialiste, qui est, et restera, avant tout, un militant fidèle du parti socialiste bourgeois.
Mais continue de parler, puisque c’est la seule chose que vous sachiez le mieux faire depuis 1983.
Et ça continue…il va falloir faire comme nos amis italiens, virer de nos assemblées tous ces escrocs de la parlote, qui ne parlent que pour eux mêmes.
Désolé.
et me voila « escroc de la parlotte », « socialiste des marchés », « taulier » et « militant fidèle du parti socialiste bourgeois »
tu me fatigues… je milite pour la retraite à 60 ans sans décote, et pour empêcher que l’ANI passe, et pour la réduction du temps de travail et la hausse des salaires, et contre les banksters pour qu’on ne paye pas la « dette indigne »
et… sans unité de toute la gauche, sans unité PS-PCF, y a jamais rien eu de gagné en France : ni les congés payés, ni les 40 h, ni les 39 h, ni les 35 h… les tauliers le savent : divise et c’est eux qui gagnent
Ce que je crois comprendre : Gérard parle d’un temps que les moins de 20 ans ne connaissent pas (en nous faisant croire que l’histoire est un perpétuel recommencement et que ce qui est inscrit dans les gênes du parti dit socialiste, sa « nature de gauche », reste inscrit ad vitam eternam.
Et Lionel nous parle des souffrances des salariés d’aujourd’hui. Il est incontestable que le parti dit socialiste, aujourd’hui, est plutôt à l’écoute du patronat que des salariés. En cela, Lionel a 100 % raison.
Il faudrait être de mauvaise foi pour le contester. Est-il encore besoin de faire la liste des complaisances et des reniements ?
Ceci dit, il faut reconnaitre que Gérard ne partage pas toutes les décisions de ses amis.
Ce dont se foutent éperdument les Hollande, Cahuzac, Moscovici, Valls et tous les recyclés du sarkozysme qui nous dirigent, qui sont bien contents de trouver dans leurs rangs prétexte pour ne pas avoir besoin de s’adresser à « l’autre gauche ».
Je ne dis pas que Gérard partage toutes les décisions de ses amis. Je dis qu’il s’y prend mal pour concaincre les non sociatistes, et que les excès pour cause d’impuissance à répondre à des faits dérangeants sont dangereux, car ils produisent en réaction, d’autres excès, en retour de ce que l’on resssent d’injustice, de propos que l’on croyait d’une autre époque.
Je suis, ou plûtôt j’étais un militant de base, et j’a payé cher cette fantaisie, lui ne l’a jamais été, et ne le sera jamais. Ce qui ne retire rien à sa compétence, bien évidemment, mais ce qu’il doit comprendre, et admettre, c’est que l’on peut penser différemment de lui, parce que, les faits, le vécu, sont plus forts que les mots, tout simplement.
Il joue dans la facilité, notre camarade Gérard, il est socialiste et à voté, et fait voté, socialiste le 6 mai 2012. Qui peut lui le reprocher ?
Je ne suis pas socialiste, ne l’ai jamais été, et j’ai voté, et fait voté, le 6 mai 2012, essayant de convaince les indécis, ces gens de rien qui ont de la mémoire, François Hollande au deuxième tour de l’élection préddentielle.
Et qui en prend prend la poire depuis deux, trois mois, à votre avis ?
Qui doit supporter chaque jour les quolibets de ses camarades, de ses amis, de ses proches ?
Mais bon, l’engagement d’un militant ouvrier, qui ne connais rien à rien, même pas la sociologie, qui n’a aucune culture, qu’est-ce qu’on en a à foutre ?
Qu’il se contente de voter tous les cinq ans afin d’assurer l’aternance des places, des postes, parce que, pour ce qui concerne le changement que nous attendons depuis 1981, j’ai peur de mourrir sans le voir !
71% des français qui n’approuvent pas la politique économique… et sociale,peut être ? de notre gouvernement, voilà le seul fait d’arme du pouvoir socialiste depuis neuf mois.
Dit, Gérard, tu lui as dis à ton camarade François, que si nos compatriotes en avaient assez des singeries de Nicolas Sarkozy, ils ne l’on pas élu QUE sur cette raison, mais, aussi, pour changer sa politique au service des plus riches ?
Tiens pour ta gouverne, une place vient de se libérer, ton camarade Henri Emmanuelli, ès-référence électoraliste de la gauche socialiste depuis des décennies, vient de se griller après son commentaire sur les retraites.
Bon, je sais, vous allez être plusieurs sur le coup. Alors, bonne chance !
Un bon point quand même, ce vote au Sénat sur la loi d’amnistie est intéressante; espérons que nos députés lui donneront une portée plus importante.