Le FMI reconnait l’échec complet des choix économiques qu’il a imposé, à tort, à la Grèce :

Incroyable mais vrai.

 

Le FMI fait une autocritique complète sur la politique qu’il a imposé la Grèce ! Il reconnait qu’il fallait restructurer la dette des le début !! Au lieu de cela, ils ont liquide tout dans ce pays, nous l’avons dénoncé sur ce blog depuis 2009, mois après mois, livre après livre, revue après revue… ils ont commis un crime économique sans précédent… et ils s’aperçoivent que tout cela etait une erreur de calcul puis de stratégie, de politique, d’économie…

(lire « Dette indigne » par JJ Chavigné et G Filoche Ed. Gawsewitch 240 p, 14, 9 euros)

 

Ils ont ruiné la Grèce, imposé 33 % de chômeurs, 60 % chez les jeunes, fait 12 plans d’austérité, liquide les services publics, supprimé les conventions collectives et tout droit du travail, vendus 30 grandes entreprises, détruit la protection sociale, baisse le smic de 750 à 484 euros, ferme l’enseignement supérieur, détourné pres de 500 milliards pour les banksters qui rançonnaient la Grèce, et ils ont fait une erreur, DSK et lagarde, Merkel et Sarkozy et le FMI le reconnait…

 

ils devraient être arrêtés et jugés immédiatement, le FMI condamne à réparer et à verser des centaines de milliards d’euros… car il s’agit là d’un crime économique conte l’humanité, contre un peuple entier !

ce n’est pas moi qui le dit, voila un article détaillé du Huffington Post, exceptionnellement je le reproduis ici car sinon, on  douterait de mon affirmation. Pub gratuite pour Huffington. Pub gratuite pour les criminels économiques qui sont impliqués. Pub gratuite pour que la direction du FMI soit décapitée…

 

Christine Lagarde: le FMI a fait son mea culpa sur le plan de sauvetage de la Grèce… décidé par DSK

Le HuffPost avec AFP |  Publication: 06/06/2013 09h57 CEST  |  Mis à jour: 06/06/2013 10h32 CEST

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GRÈCE – Faute avouée, à moitié pardonnée ? Le FMI a fait son mea culpa mercredi et admis que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s’était soldé par des « échecs notables » en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la « troïka ». « Il y a eu (…) des échecs notables. C’est Dominique Strauss-Kahn qui était le patron du Fonds à cette époque, depuis remplacé par Christine Lagarde.

La confiance des marchés n’a pas été rétablie (…) et l’économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu », a indiqué le Fonds monétaire international dans un rapport évaluant les résultats du plan d’aide de 110 milliards d’euros accordé à Athènes en mai 2010 en contrepartie d’un plan d’économies drastiques.

Le Fonds s’était alors montré bien optimiste en tablant sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une amélioration sur le front de l’emploi. Les faits lui ont donné tort: le pays s’enfonce actuellement dans la récession pour la sixième année consécutive avec un taux de chômage de 27%, malgré un deuxième plan d’aide international massif au printemps 2012.

Les projections de dette publique grecque établies par le Fonds ont elles aussi été balayées « dans une très large mesure », reconnaît l’institution. Ce n’est pas la première fois que le FMI fait son aggiornamento sur la Grèce. En octobre, son chef économiste Olivier Blanchard avait fait sensation en admettant avoir sous-estimé les « multiplicateurs budgétaires » qui mesurent l’impact des mesures d’austérité sur la croissance.

La troïka (UE-BCE-FMI) n’est pas épargnée

Mais le Fonds va plus loin aujourd’hui en remettant en cause l’efficacité même de la troïka, la structure hybride qu’il forme avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et qui est aujourd’hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro. Selon le rapport, cette cohabitation a obligé le Fonds à « négocier d’abord avec les pays de la zone euro (…) et ensuite avec les autorités grecques », créant une source d’ »incertitude considérable » alimentée par les hésitations et les revirements européens.

« Il n’y avait pas de division claire du travail » au sein de la troïka, pointe le rapport, qui ajoute que les Européens manquaient d’expérience et de « compétences » sur des programmes d’aide liés à de très strictes conditions. L’ironie de l’histoire veut que l’Europe voyait d’un très mauvais oeil l’arrivée du FMI sur le Vieux Continent. Début 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, jugeait même cette éventualité « mauvaise ».

Décryptant les relations au sein de la troïka, le FMI s’attache à un point crucial du plan de sauvetage grec: la restructuration massive de la dette privée au printemps 2012. Le Fonds estime aujourd’hui que cette opération, la plus importante de l’histoire, aurait dû être menée dès 2010 mais que cette solution n’était alors pas « politiquement réalisable » en raison de l’opposition des Européens.

Les créanciers ont pu fuir avant la catastrophe

« La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation (du programme grec, ndlr) mais elle a été exclue par les dirigeants de la zone euro », qui craignaient qu’une telle mesure ne soit pas approuvée par les Parlements nationaux, indique le rapport.

Cette décision a été lourde de conséquences, selon le Fonds. Elle a permis à de nombreux créanciers privés (banques, fonds d’investissement) de « s’échapper » du pays sans subir la moindre perte et de « passer le fardeau » aux Etats et donc aux contribuables qui ont dû de nouveau renflouer la Grèce en 2012. « Nous aurions dû avoir une réduction de dette plus tôt en Grèce », a reconnu mercredi Poul Thomsen, chef de la mission du FMI en Grèce.

Le premier plan d’aide a en réalité été une mesure « d’attente », résume le rapport. Il a permis de donner le temps à la zone euro de construire son pare-feu, le Mécanisme européen de stabilité, afin de protéger d’autres pays « vulnérables » et limiter l’impact sur l’économie mondiale.

 

4 Commentaires

  1. Jean Jolly
    Posted 7 juin 2013 at 4:40 | Permalien

    Nous on s’en fout en France, puisque nous avons un président de gauche qui va s’attaquer à la finance dès qu’il trouvera le créneau pour le faire… donc incessamment sous peu.

    Il ne faut jamais désespérer, il faut conserver à l’esprit que l’argent que nous ne touchons pas va dans les poches de personnes honorables, telles que Bernard Tapie, Jérôme Cahusac, Nicolas Sarkozy et plein d’autres.

    Et pendant ce temps les voleurs d’oranges continuent de courir.

  2. Gutterball
    Posted 7 juin 2013 at 14:01 | Permalien

    Vous êtes bien optimiste sur ce président et son gouvernement Jean Jolly. J’ai peur qu’il ne faille plus les y contraindre avant qu’il ne soit trop tard… Malheureusement, l’aile gauche du PS n’est pas encore assez entendue.

  3. Posted 8 juin 2013 at 5:49 | Permalien

    Dans la série des crimes économiques impunis :
    spéculation sur les matières premières , licenciements quand l’entreprise fait des bénéfices, prêts plus élevés quand un état est en difficulté , banque vendant des produits toxiques à un pays tout en pariant sur les difficultés de celui ci etc…

  4. gege
    Posted 8 juin 2013 at 8:45 | Permalien

    J’ai lu que monsieur Lagardere a vendu ses actions EADS avec une marge de 1,8 milliard
    d’euros et n’a été imposé qu’à 3,5% soit
    70 millions d’euros…. cadeau de la niche
    Copé que les socialistes avaient promis de supprimé.
    Rappel, sans cette niche, il aurait dû payer 600 millions d’euros d’impôt.
    Il est plus facile de prendre 1 milliard d’euros dans la poche des famille nombreuses riches.

    Ca, c’est de la violence fiscale

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