« Président des patrons » ou président des salariés, il faut choisir. Car le Medef, lui, choisit l’argent facile plutôt que l’emploi.

Ceux qui parlent de la « fin du travail » ou de la « baisse du cout du travail » font partie de ces économistes atterrants des radios du matin.

Le « coût du travail » est déjà beaucoup trop bas. Et le travail, il y en a besoin partout, il manque des bras et des cerveaux partout. Dans le privé comme dans le public. Le travail n’est pas un « gâteau » à parts fixes, c’est une comète en expansion infinie. Actuellement il est partagé sauvagement, brutalement entre sous travail, sans travail et sur travail. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut investir tout en le partageant mieux. Qu’il faut travailler mieux, moins, tous… et gagner plus. Encore faudrait il que l’argent qui va se cacher dans les iles Caïman et dans les caves a subprime, revienne pour investir. Et non pas pour spéculer, non pas pour nous sucer davantage le sang, non pas pour s’auto reproduire en circuit spéculatif fermé, non pas pour augmenter le chômage, mais pour créer, soutenir et développer nos usines, nos ateliers, nos services.

Le problème est que « nos » patrons français préfèrent l’argent à l’emploi. Ca rapporte plus de spéculer que d’embaucher.

Sur 80 milliards de profit du CAC 40, ils distribuent 40 milliards en dividendes.

Il y a donc 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux, dont 108 milliards en Suisse.

Si on veut du travail, il faut aller chercher cet argent. Si on veut de l’emploi, il faut le partager.

« Président des patrons ?  » titre Libération. Tant qu’on fera confiance aux patrons pour « librement » embaucher, rien ne se fera. il faut leur rendre nécessaire d’embaucher et difficile de licencier. Leur donner un « crédit d’impôt » sans contre partie, c’est leur redonner du beurre là où ils ont déjà la tartine beurrée.

Ce ne sont pas des « emplois d’avenir » 50 000 ou 100 000 qui réduiront un chômage de masse de 5 millions. Il n’y aura pas de réduction du chômage sans réduction du temps de travail et pas de réduction du temps de travail et création d’emploi sans aller chercher l’argent là où il est, sans créer un environnement contraignant qui oblige les patrons a changer de comportement.

La gauche gouvernementale multiplie les « cadeaux » aux patrons en espérant un « retour ». Mais le Medef encaisse 20 milliards… et demande plus.. sans rien concéder. Gattaz réclame déjà 100 milliards de plus que ce qu’il reçoit… Le Medef veut soutirer à la gauche… de quoi faire couler la gauche afin d’obtenir ensuite davantage de ses amis de droite revenus au pouvoir. Copé annonce déjà qu’il gouvernera par ordonnances en xis mois… pour casser les 35 h, le droit du travail, les CE, la Sécu, les retraites…

« Séduire » les patrons est pure illusion. Or on peut obliger les patrons : ils ne connaissent que ça, le rapport de force. Il faut imposer fiscalement leurs grosses sociétés, il faut contrôler leurs licenciements.

Si on embauche 2000 inspecteurs des impôts, (et 1000 inspecteurs du travail) ça rapportera énormément. Il faut au moins ça, car il y a eu 25 000 postes de supprimés dans les services des impôts dans la dernière période…

La preuve qu’on n’a plus les moyens, en effectifs, d’aller traquer la fraude fiscale, est donnée quand le nouveau ministre du budget, Bernard Cazeneuve demande à la presse ses informations sur les listes d’offshores-leaks établies par des journalistes du monde entier ayant enquêté sur les fraudeurs et spéculateurs des paradis fiscaux. Si un grand état de la taille de la France, cinquième puissance du monde en est réduit à demander aux journaux de bien vouloir lui communiquer les noms des fraudeurs c’est qu’il n’est pas capable d’enquêter par lui-même. 2000 emplois d’inspecteurs, d’enquêteurs, de spécialistes financiers cela risque donc de n’être pas suffisant… en voilà du boulot, une comète infinie vous dis-je…

Le gouvernement prévoit un budget 2014 de super austérité, un record historique,  avec 15 milliards de dépenses en moins. Moins de fonctionnaires partout. C’est folie, ce sera mécaniquement de l’emploi en moins et de la dette en plus.

Dans ce cadre le ministre du budget prévoit une nouvelle réduction des dépenses de fonctionnement de l’état, gelées d’au moins 1,5 milliard, il annonce même qu’il économisera ligne par ligne du futur budget. Mais alors c’est qu’il ne croit pas une seule seconde qu’il va faire rentrer ne serait ce qu’1,5 milliard des paradis fiscaux ? Finalement, on vote des lois solennelles pour traquer la fraude fiscale mais on ne s’en donne pas les moyens et on n’y croît pas.

Alors qu’aller chercher tous ces milliards qui abonderaient nos caisses publiques, c’est possible, c’est à portée, encore faut il recruter des emplois…qui rapporteront mille fois leurs salaires.

Pareillement, c’est le droit du travail qui crée du droit au travail. mais encore faut il qu’il soit effectif, qu’il soit contrôlé, et il faut doubler les effectifs de l’inspection du travail et non pas la saborder encore une fois pour plaire au Medef (comme le fait actuellement une « réforme » Sapin)..

Le « compromis historique » pour concilier avec le patronat, ça n’a jamais marché nulle part…  Un Président de gauche ça doit, ça ne peut être que le « président des salariés » pas des patrons.

C’est pareil pour la relance économique, il faut dépenser plus et ça rapportera plus. C’est pareil pour le droit du travail, il faut le reconstruire et ça fera des embauches.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

50 Commentaires

  1. Jon le Déluge
    Posted 13 septembre 2013 at 9:07 | Permalien

    Excusez moi mais le patronat, ce n’est pas juste les entreprises côtés en bourse.
    Pour ma part, les lois contraignantes ne peuvent s’appliquer d’une manière indifférenciée.
    Si le salariat est divers, le patronat l’est aussi et sûrement pas représenté par le medef.

  2. Jean-jacques
    Posted 13 septembre 2013 at 10:00 | Permalien

    Hollande ,le roi du Tango, ferme avec son électorat (enfin ce qui lui reste ) prodige avec les forts .Si le travail pour ces gens là a un coût,ils devraient nous rembourser car leur bilan est nul à part le mariage pour tous ( mais je m’en fous comme de ma première chemise ).Comment voulez-vous garder le moral avec toutes les taxes et nouvelles impositions annoncées journellement .Ou sont les actes de justice sociale et d’équité quand on racle les fonds de tiroirs et les poches des gueux et que nos parlementaires sont incapables de faire des sacrifices,que nos ministre embauchent plus qu’ils sont autorisés, que l’on veut frapper la Syrie ? Jaurès qui refusait la guerre et ses descendants ,vassaux des USA,sont prêts à en découdre ,quittent à déclencher un conflit mondial et des attentats sur notre sol .
    Un ministre de l’intérieur accaparant la TV avec des déclarations tonitruantes pendant que les fusillades en Corse et à Marseille se poursuivent.
    Un ministre de l’Économie qui n’arrive pas à réduire le déficit .Des verts qui servent de caution écologique.
    Tiendront-ils jusqu’aux municipales ?

  3. Anonyme
    Posted 13 septembre 2013 at 10:05 | Permalien

    Sans trop se fatiguer,

    ouvrir une recherche depuis les pages jaunes,
    Quoi, qui ?
    Mettre Offshore

    Où ?
    Mettre, Paris. Par exemple.

    Et là, on tombe sur : Domiciliation Paris Off Shore.
    Je ne suis ni enquêteur, ni inspecteur des impôts, mais si j’arrive à trouver des infos aussi rapidement, j’imagine que c’est possible. Et puis, sans trop se fatiguer, obtenir une liste des avocats fiscalistes qui aident à la « gestion de patrimoine » (en langage châtié. On peut aussi penser fraude fiscale, en langage moins châtié.) ça doit être possible et assez aisé.

    Bref, le changement ça peut être maintenant, et même ça peut commencer à être mis en place. Pourvu qu’on le veuille.

  4. Posted 13 septembre 2013 at 10:39 | Permalien

    c’est vrai,
    tous les patrons ne font pas de la surexploitation, tous ne violent pas le code du travail, mais comme les poissons volants ce ne sont pas la majorité du genre !
    il y a 1 million de patrons de moins de 10 (TPE) qui se surexploitent eux mêmes en surexploitant leurs quelques salariés mais ils ont « l’excuse » de dépendre de leurs donneurs d’ordre
    1000 entreprises de plus de 1000 produisent 48 % du PIB, tout est là,
    le reste (« PME ») sont des sous-traitants
    toutes ces entreprises ne sont pas pareilles, dans les moins de 10 c’est le moyen age en droit du travail,
    il faut réglementer la sous traitance, il est possible de protéger les « petits » patrons contre les gros, j’ai écris mille fois là-dessus

  5. Posted 13 septembre 2013 at 11:07 | Permalien

    Cher Monsieur Filoche !

    Les gens de votre génération ont en principe été bien élevés et ont appris le fait de ne pas couper la parole aux autres, d’attendre son tour pour parler et autres signes de courtoisie et de bien vivre en société…

    Cher monsieur,

    dans la plupart de ces émissions, on vous dit avant : « ne vous gênez pas hein, prenez la parole » ils aiment la contradiction… moi je préfére celles où on a le temps de parler sans couper ni être coupé, comme certaines en lien http://www.democratie-socialisme.org

    Mais vous vous répandez sur les antennes en coupant sans arrêt la parole aux autres, en pérorant et en n’ écoutant pas vos interlocuteurs ou contradicteurs et en écoutant que vous-même (dernièrement sur i Télé)… Avec le couplet larmoyant du socialiste incompris.

    mais cher monsieur, je ne me « répands » pas, on m’invite, pas vous ? et si vous voulez comparer ces invitations sur le fond allez sur http://www.democratie-socialisme.org

    Quelle légitimité avez vous à parler des retraites ??? vous mêmes y êtes parti à quel âge ??? bien sûr avec une pension calculée sur les … 6 derniers mois d’une carrière manifestement brillante (avec pas mal de délégations syndicales, de mises à disposition, en détachement etc…

    vous êtes sans doute plus légitime ? sinon lisez l’un de mes ouvrages sur les questions sociales, et de droit du travail, je suis prêt à lire l’un des vôtres

    enfin j’ai une retraite modeste, ne possède rien et je milite à gauche depuis 50 ans (j’ai 67 ans) sans JAMAIS avoir eu un seul avantage, une seule « délégation » comme vous dites, ma biographie est aussi sur mon blog http://www.filoche.net

    Pensée du jour : Les tambours qui résonnent le plus fort sont les plus creux…

    je suis certain que vous n’êtes pas un tambour vous, hein ?

    et je signe, Gerard Filoche,

    je ne suis pas un troll anonyme

  6. candide
    Posted 13 septembre 2013 at 11:21 | Permalien

    Ça n’a rien à voir mais :
    Sur le blog : les-crises

    La Syrie ou le suicide moral du Parti Socialiste

    http://www.les-crises.fr/syrie-ou-le-suicide-moral/

  7. Nemo
    Posted 13 septembre 2013 at 13:05 | Permalien

    Mais alors, si le travail est une comète en expansion infinie, et non pas un gateau fini, nul besoin de le partager, il y en aura pour tout le monde, même si on revient aux 39 heures, non ?

  8. Posted 13 septembre 2013 at 13:15 | Permalien

    ah c’est la que tu es pris dans tes contradictions … car cela devrait se produire en effet si le système capitaliste n’était un système de recherche du profit maximum contraire aux intérêts humains
    alors que tout est là, qu’il y a du travail pour tous, le système laissé à lui-même mutile ces possibilités, les intérêts de la finance sont de resserrer l’emploi pour faire le maximum de spéculation…
    c’est donc à la République et ses élus de domestiquer la sauvagerie aveugle du capitalisme et de partager le travail par la loi… ce qu’elle a fait de 1936 à 2002 (en multipliant par 2 les emplois, par 5 ou 6 la richesse, par 10 et plus la productivité… en diminuant la durée du travail, sur la semaine et sur la vie)
    ce que des intégristes néo libéraux essaient de mettre à mal aujourd’hui, pour restaurer leurs marges maximales de profit, ce qui provoque 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres

  9. Nemo
    Posted 13 septembre 2013 at 13:45 | Permalien

    C’est plutôt vous qui êtes contradictoire…. Dire que le travail est infini mais qu’il faut travailler moins pour que tout le monde en ait…c’est un non-sens.

  10. rêveur
    Posted 13 septembre 2013 at 14:03 | Permalien

    Sûr que les néolibéraux sont carrément incompétents et qu’on ne doit pas leur laisser la conduite de l’économie :
    cela mène à la guerre. CF. les travaux d’Annie Lacroix-Riz (« plutôt Hitler que le front populaire »), de Gilles Raveaud (« la dispute des économistes »), de Keynes, de Marx, d’Adam Smith…

    Quand on voit comment est « gérée » la médecine (l’exploitation honteuse des étudiant-e-s en médecine qui deviendront d’infâmes exploiteurs selon la bonne règle à la noix « faire endurer à autrui ce que j’ai subi »), on se dit qu’il ne faut absolument pas confier à des débilus maximus notre avenir sanitaire, scolaire, des retraites etc etc

    La con-pétitivité c’est l’ego-maximum. Il existe aussi la coopération (et non pas la collaboration).

     » Mais alors, si le travail est une comète en expansion infinie, et non pas un gateau fini, nul besoin de le partager, il y en aura pour tout le monde, même si on revient aux 39 heures, non ?  »
    NON NEMO, on peut PARTAGER. C’est simple une fois qu’on pense un peu moins à soi. Essayez, ça ne fait pas mal.
    Et là, nous pourrions imaginer plein d’emplois utiles : du soutien scolaire gratuit dispensé par des étudiant-e-s rémunéré-e-s (ce qui aurait l’avantage de financer leurs études), des auxiliaires de vie en maison de retraites (pour améliorer les conditions de vie de nos vieux et vielles. Organiser des ballades, des sorties au cinéma. Bref, leur faire une fin de vie agréable, qu’ils et elles prendraient aussi en charge. Et non pas les déposséder de leur fin de vie et de leur mort).

    Créer des emplois d’écrivain-e-s public (pour les personnes souffrant d’illétrisme). Embaucher à tour de bras des inspecteurs et inspectrices du travail, des impôts.
    Organiser davantage de spectacle pour les scolaires. L’éducation à l’art commence dès le plus jeune âge.
    Bref, l’emploi est bien une comète en expansion. On peut rabacher à jamais sur la con-pétitivité. Ou bien voir combien aider à l’épanouissement de tout un chacun rejaillit immanquablement sur la collectivité.

    Aller arroser les plantes et mettez les au soleil. Elles pousseront. C’est simple NEMO, basique même. Il suffit d’observer et peut-être de se sortir les doigts du cul ?

  11. Posted 13 septembre 2013 at 14:04 | Permalien

    he oui, parce qu’on a 850 000 naissances par an, qu’on sera plus nombreux que les allemands a ce rythme là en 2060…
    qu’on avait 9 millions de salariés du privé en 1936, on en a 18 millions aujourd’hui : on a crée 9 millions d’emplois en réduisant le temps de travail pendant 70 ans !
    et si on a 5 millions de chômeurs c’est parce qu’on ne réduit pas le temps de travail assez vite, il faut aller aux 32 h

  12. Posted 13 septembre 2013 at 14:08 | Permalien

    Le libéralisme est dévoyé.

    Ce que nous voyons s’imposer – un monde économique sans règles ou plutôt de la loi du plus fort – n’a rien à voir avec les tenants des théories économiques libérales.
    En outre Adam Smith déja se méfiait dejà des banques.

    L’opposition droite/gauche, maîtres/serviteurs, exploiteurs/exploités, patrons/salariés…n’est plus le sujet.

    Le clivage aujourd’hui, avant de revenir à un clivage traditionnel ordre/mouvement, est davantage entre d’une part ceux qui veulent remettre le droit dans les relations entre personnes physiques, personnes morales et Etat et d’autre part ceux qui se « nourrissent » des violences au sens large soit en tant que bénéficiaires soit en tant que protagoniste de ces violences.

    A quelques mois des élections européennes, alors même que le sujet est au moins à l’échelle européenne, force est de constater la carence au niveau dd l’Europe pour apporter une réponse.

  13. rêveur
    Posted 13 septembre 2013 at 14:37 | Permalien

     » Le clivage aujourd’hui (…) davantage entre d’une part ceux qui veulent remettre le droit dans les relations entre personnes physiques, personnes morales et Etat et d’autre part ceux qui se « nourrissent » des violences (…)  »

    Oui, ce que Lordon définit comme « rester dans le cadre » ou « sortir du cadre » … c’est ce qu’on fait le CNR, les brigadistes, les communards… ils ont bousculé l’ordre établi, ils ont inventé une autre humanité, ils ont ouvert des possibles, et avec quel talent.

    Mais « l’opposition droite/gauche, maîtres/serviteurs, exploiteurs/exploités, patrons/salariés… » est plus que jamais le sujet. Lire les travaux de Monique Pinçon-Charlot et Michel Charlot, où les regarder sur la toile, les écouter à France Inter France Culture.
    La rapacité des 1% est sans fin. Ils sont prêt à mettre des millions de personnes au chômage pour leurs profits.

    « Le libéralisme est dévoyé ». C’et ce que dit Chomsky, ce que dit Gilles Raveaud. Il faut relire Adam Smith. Il était vraiment génial (comme Keynes). Ce qu’il proposait ce nétait pas de tout laisser à des in-con-pétents (la main invisaible du mâaarchéeeeee) mais de ne pas se reproduire socialement, entre autre. Ton père est boucher, tu seras boucher etc etc
    Smith a écrit ses oeuvres au moment où l’angleterre a édicté ses lois maritimes commerciales (protectionnistes). Ces lois qui feront d’elle une puissance (la puisssance) maritime mondiale.

  14. Anonyme
    Posted 13 septembre 2013 at 15:48 | Permalien

     » du soutien scolaire gratuit dispensé par des étudiant-e-s rémunéré-e-s (ce qui aurait l’avantage de financer leurs études) »
    « Créer des emplois d’écrivain-e-s public (pour les personnes souffrant d’illétrisme). Embaucher à tour de bras des inspecteurs et inspectrices du travail, des impôts. »

    Et vous financez comment tout ces emplois ? En augmentant encore les impôts et taxes diverses, je suppose ?

    « Aller arroser les plantes et mettez les au soleil. Elles pousseront. C’est simple NEMO, basique même. Il suffit d’observer et peut-être de se sortir les doigts du cul ? »

    Baissez le coût du travail et les entreprises embaucheront.
    Baissez les impôts et taxes, et les contribuables consommeront et investiront.

    Ça aussi c’est simple et basique, et c’est bien plus efficace que d’étouffer les citoyens sous la fiscalité.

  15. rêveur
    Posted 13 septembre 2013 at 15:56 | Permalien

     » Baissez le coût du travail et les entreprises embaucheront.
    Baissez les impôts et taxes, et les contribuables consommeront et investiront. »

    Ça aussi c’est simple et basique, et c’est bien plus efficace que d’étouffer les citoyens sous la fiscalité.  »

    Prendre des substances psychotropes c’est assez réglementé/compliqué. Sinon y’a les drogues… z’avez l’air d’en consommer.

    Autrement niveau économie vous avez des progrès à faire. Mais bon, en reprenant au lycée, en lisant, en faisant des efforts intellectuels, vous y arriverez. Et arrêtez BFM, ça fait mal à la tête.

  16. Posted 13 septembre 2013 at 16:08 | Permalien

    le travail est infini… et chaque année arrive 850 000 nouveaux travailleurs seulement 600 000 meurent
    et chaque année la productivité augmente et il faut donc partager le travail davantage forcément, sauvagement ou… par le droit

  17. Anonyme
    Posted 13 septembre 2013 at 16:46 | Permalien

    600 000 travailleurs qui meurent pas ans ? tu oublies que la retraite existe encore en France, bien que tes amis de parti solférinien travaillent (!) d’arrache pieds à la détruire ….

  18. Posted 13 septembre 2013 at 17:00 | Permalien

    t’es pas fortiche, hein ce ne sont pas des travailleurs, mais des disparus, décédés, morts, enterrés
    ce qui fait au moins 250 000 français qui sont en plus chaque année sur le marché du travail,
    850 000 naissances par an, un record, ça s’appelle un boom démographique si tu préfères

    quant a la « censure » elle vise ici tout ce qui est nul, bâclé, bête, sans argument, dégradant, insultant, médiocre ou vulgaire, pas du tout l’expression des idées

  19. Urbain
    Posted 13 septembre 2013 at 19:15 | Permalien

    c’est assez étonnant comme il y a une incompréhesion concernant le transfert de fonds publics à destination des oligopoles privés. Il y aurait même comme une accélération depuis quelques années.

    Quand la france a vendu les autoroutes au privé, la concurrence aurait du permettre de voir diminué les prix puisque l’Europe le dit. Tout le monde a vu le résultat
    - baisse d’effectifs
    - hausse vertigineuse des prix
    - investissements de maintenance juste au minimum
    - par contre distribution massive de dividendes

    la démonstration est valable pour tous les oligopoles constitués de l’énergie, de l’eau etc…..

    Si on inclus la distribution des dividendes (45 % des bénéfices annuels des multinationales) il est fort probable que le service public soit compétitif..

    les exemples se multiplient morsqu’on veut une ligne téléphone, un branchement etc….la performance n’est pas meilleure mais le prix lui, si.

    On oublie souvent que le service public rend un service qui serait rémunéré s’il était repris par le privé. La différence réside dans l’ampleur recherché du bénéfice avec des salariés suffisants pour faire le travail.

    On oublie souvent dans les arguments, que le salaire versé repart dans le cucle de l’économie
    - en consommation donc en production, donc en TVA
    - en impôt donc en redistribution, donc en consommation
    - en cotisations sociales

    ce cycle est en train de s’effriter doucement par l’effet conjugué des privatisations, de la délocalisation des productions et de la possiblité pour les grosses entreprises de consolider leur compte en choisissant financière de faire leur bénéfice à l’endroit où la pression fiscale est la moins forte…

    c’est une politique de l’offre qui ne mène nulle part. Nous ne sommes pas prêt de voir les déficits publics diminués .

  20. Urbain
    Posted 13 septembre 2013 at 19:28 | Permalien

    JE lis une allusion au CICE qui est effectivement un vrai cadeau. Le but me semble t’il était de permettre un retour de compétitivité de la France (fallait il comprendre à l’export ou non ?)

    s’il faut comprendre à l’export, c’est cuit, un coup d’oeil au principaux employeurs françias montre assez vite qui va profiter de la manne (puisque le CICE est basé sur la masse salariale). Les contreparties devraient se retrouver sous forme d’innovation, d’export, de recrutement etc…mais comme cela ne sera pas tracé, il est fort probable que les opportunités se multiplient sans aucune efficacité ultérieure (ou peu).

    D’ailleurs un économiste proche de la gauche a même précisé dans son étude que le CICE serait recessif dès 2014 à 2016…

    il est prévu 150 000 emplois sur 5 ans pour 20 milliards.

    Il est utile de préciser deux points au passage

    1) Il serait plus avantageux pour la France et les français, d’insister pour que le taux de change de l’euro baisse par rapport au dollar, ce qui ferait le même effet à l’export

    2° finaNcer publiquement des charges sociales est un non sens à l’export, si on admet que les charges sociales sont inclus dans le prix de revient, ce sont donc les étrangers qui les paient…..un détail certainement.

  21. luc
    Posted 13 septembre 2013 at 20:26 | Permalien

    L’argent des entreprises va d’abord aux salariés et aux impôts. Les riches paient l’essentiel de l’impôt sur le revenu.

    Les chiffres de l’INSEE pour l’année 2012 nous montre une réalité loin de la propagande de certains.

    Rémunération des salariés des entreprises : 765,8 milliards d’euros.
    Impôts sur la production : 61,5 milliards d’euros.
    Impôts sur les bénéfices : 42,1 milliards d’euros.

    Enfin, les riches ont payé environ 51 milliards d’euros avec l’impôt sur le revenu et l’ISF.

    Selon la Direction générale des finances publiques, 9,8% des foyers français paient 78% du montant total net de l’impôt sur le revenu (1,1% des foyers français paient 38% du montant total net de l’impôt sur le revenu).

    L’impôt sur le revenu a atteint 59,5 milliards d’euros et l’ISF 5 milliards d’euros en 2012.

    Sources
    INSEE Les comptes de la Nation en 2012
    INSEE Principaux impôts par catégorie

  22. Sprlmvitch...
    Posted 13 septembre 2013 at 23:16 | Permalien

    Lorsqu’on aide les entreprises elles se développent…
    Lorsqu’elles se développent elles font des profits, souvent énormes (surtout si on les compare aux minables salaires français)…
    Les profits servent à restructurer ou à délocaliser…
    RESULTAT MINABLE: plus de fric pour les riches et plus de chomage+misère pour les pauvres!!!
    CONCLUSION: il faut faire chier les entreprises et les écraser d’impôts + les obliger à devenir des SCOP, avec au moins 50% de pouvoir pour les salariés…
    NB:je crois qu’en France la « minorité de blocage est de 37,5% … mais il faut que les salariés aient plus que ça pour éviter de se faire enc…par les crapules de la CFDT

  23. Posted 14 septembre 2013 at 0:17 | Permalien

    non ! la part des dividendes n’a cessé de croire au detriment des salaires

  24. rêveur
    Posted 14 septembre 2013 at 2:40 | Permalien

    @ Luc,

    je ne comprends pas bien, quel est l’intérêt de poster votre vulgate néo-libérale ici ? Peu de commentateurs considèrent vraiment vos commentaires. Et plusieurs sont même carrément opposés à vos propos (qui ne démontrent rien). Bref, continuer à venir écrire ici alors que certains (beaucoup ?) pensent que ce sont des inepties : quel intérêt?

  25. urbain
    Posted 14 septembre 2013 at 10:31 | Permalien

    il ne faut pas confondre effectivement les patrons de PME et TPE hexagonales qu’ils soient propriétaires ou cadres dirigeants

    et les dirigeants du CAC, des multinationales et de la finance ..

    dans le premier cas, les entreprises assujetties à l’IS paient 33% d’impot sur les bénéfices plein pot, dans le second, les dispositifs de consolidation, de filialisation internationale (commerce intra filiale) leur permet de passer à quelques 8 % réels d’impostion en France (hors niches fiscales et dispositifs sur les valeurs immatérielles)..

    de fait la confusion, voulue ou non, est réelle chez une grande partie des citoyens, qui pensent qu’aider les entreprises fait partie de la nécessité actuelle.

    sauf que

    1° comme l’agriculture, les aides publiques sont proportionnelles à l’importance de la structure

    2° les aides non tracées peuvent être utilisées à d’autres fins vu la difficulté de la tracer dans la consolidation comptable.

    3° chaque aide publique comme le CICE peut même provoquer des effets induits contraires au but rechercher.

    en dehors de toutes ces considérations, appeler libéral un dirigeant du CAC, revient à dire (si vous me le permettez) que je suis le descendant direct de Jeanne d’Arc..

    les libéraux (que j’ai l’impression d’être acceptent la concurrence, la loi de l’offre et la demande et la symétrei d’information

    les dirigeants de la finance, du CAC et des multinationales sont des libéraux en peau de lapin qui ne rêvent que de créer un ou des monopoles privés au détriment de l’état.

    Plus l’état est appauvri, plus leurs desseins de demander des transferts massifs de financements publics prend corps.

    et plus la masse critique des trusts constitués est atteinte, plus le chantage est net.

  26. Posted 14 septembre 2013 at 11:15 | Permalien

    Comme suite à ce que dit Urbain (les dirigeants de la finance, du CAC et des multinationales sont des libéraux en peau de lapin), il n’y a pas qu’eux en peau de lapin sur le théatre d’ombre polititique des partis de gouvernement :
    - il y a des socialistes en peau de lapin qui sont au pouvoir libéraux dévoyés (dévoyés car le libéralisme n’est pas la loi de la jungle qu’ils cautionnent) dans leur mode de raisonnement et leur attitude de mépris
    - il y a des gens de droite soi-disant modérée en peau de lapin qui sont de l’extrême droite en réalité dans leur mode de raisonnement et leur attitude de violence verbale raciste et xénophobe qui n’a rien à voir avec un débat républicain honorable. Les plus durs sur le laxisme supposé de Taubira ne disent pas un mot sur les cols blancs voyous…

    C’est la démocratie qui est perdante car il y a « tromperie sur la marchandise », un véritable dol électoral: l’électeur modéré de droite ne veut pas voter pour des idées d’extrême droite mises en pratique et l’électeur de gauche ne veut pas voter pour des idées libérales de surcroît dévoyées mises en pratique.

  27. sylvie
    Posted 14 septembre 2013 at 13:22 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    une petite idée de niche fiscale à supprimer à faire passer à vos camarades dirigeants :

    supprimer la réduction d’impôt de 66% pour les dons aux associations cultuelles dont l’unique objet est l’organisation et la célébration des cultes religieux !

    C’est le plus gros paquet des réductions pour dons aux oeuvres ! ils achètent tous leur « paradis » !

    Vive l’Etat laic !

  28. Gilbert Duroux
    Posted 14 septembre 2013 at 14:37 | Permalien

    Il faut choisir son camp, dit Gérard Filoche à son président chéri. C’est vrai que Hollande, issu d’un parti dont la nature est d’être de gauche depuis son origine (et jusqu’à la fin des siècles, amen) fait toujours les mêmes choix. Par exemple, entre Allende, sur lequel les socialos versent des larmes de crocodile (je ne dis pas ça pour toi, Gérard, bien sûr) et celui qui a armé son assassin, Kissinger, Hollande a choisi :
    http://www.politis.fr/Allende-ou-Kissinger-il-faut,23621.html

  29. URBAIN
    Posted 14 septembre 2013 at 19:04 | Permalien

    Aterntives économoque de ce mois souligne que
    le montant des dividendes versés par des entreprises françaises cotées à été multiplié par 7 entre 1992 et 2011

    total 550 milliards

    secteurs les plus généreux : la finance et l’énergie…

    on est bien parti pour la maintenance future des infrastructures en bon état que les politiques ont cédé au privé

    mais bon, comme on entend souvent répéter dans les temples de la religion libérale « le marché saura réguler avec exigence »….

  30. Jean Jolly
    Posted 15 septembre 2013 at 1:16 | Permalien

    Loin de moi l’idée de forcer quiconque, mais je suggère de voter à gauche… au moins une fois dans sa vie.

    Non, le PS n’est pas un parti de gauche, quoi que les chiens de garde en disent.

  31. lionel mutzenberg
    Posted 15 septembre 2013 at 9:54 | Permalien

    Président des patrons, ( de la finance serait plus juste,) ou, président des salariés. Très bien posé Gérard. Malheureusemnet, depuis le 6 mai 2012 nous avons la réponse.
    Ce Président est le Président des patrons. Celui qui a déclaré, pour être élu:  » Je suis l’ennemi de la finance ! » n’est plus crédible aujourd’hui.
    Je ne l’écoute même plus puisqu’il nous ment consciemment, comme le faisait son prédécesseur.
    C’est la fonction qui le porte, alors que ce devait être l’inverse !
    Bon allez, les communistes ne sont guère plus brillant eux qui sont près à brader leurs convictions contre quelques postes aux municipales.
    Les révolutionnaires de la place du colonel Fabien n’ont même pas compris que le mal des socialistes avait pour origine ces notables qui dirigent nos communes, nos conseils généraux, nos conseils régionnaux, cette caste bien installée qui vit bien mieux que la grande majorité des français.
    C’est cette branche pourrie qu’il faut couper si l’on veut se débarasser des solfériniens. Ces mandats sont devenus leurs fonds de commerce, sans ceux-ci, ils disparaitrons du paysage politique, et ce sera, alors, un grand bol d’air pour celles et eux qui souhaitent réellement le changement.
    Nous n’avons plus rien à attendre de ces gens là, ils nous le prouvent encore un peu plus chaque jour.
    Les feuilles d’impôts viennent d’arriver, et ce que j’entends, n’est pas très flatteur pour ces socialistes, qui se prétendent, DE GAUCHE !
    Ben, heureusemnt, sinon, qu’est-ce que ça serait ?
    Nicolas Sarkozy n’aurait pas fait mieux ? D’accord, mais lui, il est ouvertement de droite, et défend, depuis dix ans, la finance et ses courroies de transmissions.
    C’est plus propre.

  32. Posted 15 septembre 2013 at 11:02 | Permalien

    Bilan d’étape ….

    Le politique peut façonner l’économique au moyen de l’impôt .
    Les résultats dépendent des montants de l’impôt ainsi que l’endroit de la ponction , tout autant que de la concurrence fiscale entre états.L’impôt peut encourager ou dissuader.

    Récompenser la création d’emplois par un impôt moindre pourrait nous éviter le chômage , mais au lieu de celà , les entreprises les moins taxées sont celles qui , par leur puissance économique , sont capables d’influencer les décisions gouvernementales.Elles ont donc imposé le principe d’être aidées sans obligation de contrepartie, plus de milliards pour plus d’emplois qui ne verront jamais le jour .

    Nemo ne voit pas le travail comme une comète en expansion infinie parce qu’un principe de l’économie libérale est de ne pas assumer l’ensemble des coûts , et ce , pour cause d’avidité ou loi de la maximisation des profits. Combien de jobs ne sont pas créés par abscence de volonté?

    Dépollution, sécurité , soins , éducation , combien d’emplois non créés ..Leur abscence génère des problèmes dont l’amplification met , à terme , la sociétė entière en danger.Chacun sait déjà que le taux de chômage est une bombe à retardement, que l’espérance de vie globale est dépendante des moyens financiers , du niveau de pollution, de la capacité de soin, de l’absence guerre et du niveau de sécurité.

    Pour ce qui concerne le non partage du « travail déjà existant « , les rendements poussés à l’extrême mettent les sociétés sous la menace de l’épuisement …des ressources humaines .
    Faire du travail un esclavage sous la domination des emplois kleenex dégoûtent les générations futures de la valeur travail. Les frustrations accumulées ne peuvent engendrer à court terme que rejet ou violence ( pour exemple amplification des problèmes de drogues et de xénophobies).
    Les libéraux qui pensent que la soumission est La solution se trompent lourdement parce que la violence ,de par sa nature stupide et imprévisible, se classe comme le pire des freins au monde des affaires durables.Manipulés par les boursicoteurs qui peuvent parier autant sur les gains que sur les pertes des entreprises, les libéraux n’ont pas compris que le jeu des uns est l’économie réelle des autres.

    Pour cause de course folle à la compétitivité, l’augmentation des arrêts maladie ( notamment la catégorie sociale des cadres ) est déjà un signe avant coureur de la rupture prévisible d’une mécanique bien mal huilée.

    France, 2013, le droit de vivre en paix de plus en plus menacé.

    Avé César CQVMTS

  33. luc
    Posted 15 septembre 2013 at 11:50 | Permalien

    En 2012, les salaires ont représenté 28 fois les dividendes du CAC 40.

    En 2012, la rémunération de l’ensemble des salariés (secteur public et secteur privé) a représenté 1033,5 milliards d’euros.

    Rémunération des salariés des entreprises : 765,8 milliards d’euros.

    Rémunération des salariés des administrations : 267,7 milliards d’euros.

    Dividendes du CAC 40 : 37 milliards (dont 4 milliards d’euros pour des rachats d’actions).

    Et 3,2 milliards d’euros de dividendes sont allés dans les caisses de l’Etat français car l’Etat est aussi actionnaire.

  34. sylvie
    Posted 15 septembre 2013 at 12:16 | Permalien

    Pour la sénatrice socialiste de Paris Marie Noëlle Lienemann, c’est surtout après les élections européennes de mai 2014 que l’union de la gauche se posera réellement. « Il faudra que François Hollande écoute ce que le peuple aura dit », a averti l’ancienne ministre, qui souhaite dans un premier temps la création au PS d’un « comité de liaison pour parler avec la gauche ».

    Ca veut bien dire que le PS n’est pas un parti de gauche, non ?

  35. Posted 15 septembre 2013 at 17:23 | Permalien

    Luc ne comprendra jamais que les dividendes peuvent devenir la ponction de trop , celle qui pousse à la diminution des salaires et au manque d’investissement.

    « Selon le baromètre trimestriel publié par l’entreprise de travail temporaire, le solde net des créations d’emplois s’établirait à…0% au quatrième trimestre. 86% des entreprises n’envisageraient aucune évolution de leurs effectifs. »

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130910trib000784132/manpower-prevoit-une-evolution-du-marche-de-l-emploi-de-0.html

    Ce qui veut dire que les dons de l’état aux entreprises vont être perçus comme une politique de droite menée par un gouvernement de gauche. Les prochaines êlections sont déjà perdues pour la gauche , la lutte contre le chômage se révélant inefficace.

  36. urbain
    Posted 15 septembre 2013 at 18:06 | Permalien

    35 BEBER LE CANCRE

    A propos de Luc

    quand j’étais petit à l’école l’instit disait toujours qu’additionner des choux et des carottes ça ne donnait qu’une soupe.

    Ce pseudo luc étale des chiffres comme s’il s’agissait d’ordre de grandeurs utiles à une compréhension quelconque, mais ça ne veut rien dire du tout

    ou si : on pourrait lui répondre par le chiffre des salaires distribués aux USA ou en Chine…..qui sont d’autres grandeurs pour le fun

  37. Posted 15 septembre 2013 at 18:54 | Permalien

    @ Béber le cancre

    je pense qu’en présence de ue, de l’euro, de bruxelle ce n’est
    plus un dilemme droite/gauche mais juste une forme d’obéissance,
    de soumission.
    le gouvernement applique des instructions pondues par des
    instances non démocratiques, qui ne jurent que par la spéculation.
    ce nouveau système me fait de plus en plus penser à un grand théâtre
    où tous ceux qui y entrent deviennent irrémédiablement les guignols
    de l’ultralibéralisme voulu ou par la force des choses.

    je comprends bien que quand le travailleur sera devenu esclave, sans
    protection par répartition, sans droits du travail tout sera à refaire…
    politiciens, syndicats et autres 10/travailleurs 0.

    à ceux qui seraient tenté de me faire passer pour un nationaliste,
    protectionniste facho, je leurs dirais de bien lire le tract du fn.
    il ne prône nullement la sortie de l’euro.

    « Afin d’accompagner la sortie de l’euro, un ministère chargé des
    Souverainetés devra prendre en charge techniquement et juridiquement
    la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté
    nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu, notamment monétaire. »
    =>frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/redressement-economique-et-social/euro/
    « la renégociation des Traités.. » ne peut se faire que si les 28 pays son d’accord,
    c’est loin d’être gagné…

  38. Posted 15 septembre 2013 at 19:51 | Permalien

    Luc est précieux dans le sens où il est permet de comprendre l’influence des médias sur les personnes ayant abandonnées leur sens critique pour ne se satisfaire que de la propagande.

    Désolé Phil , mais la tragédie des enfants sans papiers révèlent les véritables intentions du FN.
    Ignorer la propagande serait une erreur , tout comme croire que l’avénement d’un parti nationaliste et xénophobe serait capable d’engendrer autre chose que la ruine .Certains diront « qu’importe , puisque de toute façon, la ruine vient … »
    Le désespoir étant un moteur pour les actes irraisonnés , la menace se traduira dans les urnes sauf si le pouvoir actuel fait preuve de raison…
    Maheureusement , On est loin du compte.

    .

  39. Posted 15 septembre 2013 at 20:39 | Permalien

    @ Béber le cancre

    ne sois pas désolé, je n’ai rien à voir avec les fachos
    du fn ou d’ailleurs.
    mais à ceux qui m’interpellent sur mon nationalisme et
    mon protectionnisme (sortie de l’euro) en me traitant de
    facho du fn, je leur précise que le fn essaye d’entourlouper
    certains électeurs en leur faisant croire que le fn est
    réellement pour la sortie de l’euro, alors que c’est faux.
    à ton avis, par les temps qui court quels électeurs sont
    pour la sortie de l’euro ?

    et je soupçonne des politiciens de se servir de ce
    faux-semblant pour inhiber la réflexion sur la sortie
    de l’euro, d’autres n’osent aborder le sujet de peur
    d’être étiqueté bleu marine.
    le front national au pouvoir, certainement pas mais
    si le gouvernement ne se reculotte pas c’est sûr
    qu’ils seront encore plus présent à l’assemblé.

  40. lionel mutzenberg
    Posted 16 septembre 2013 at 8:54 | Permalien

    Il ne faut pas confondre effectivement les patrons des PME et TPE hexagonales qu’ils soient propriétaires ou cadres dirigeants, et les dirigeants du CAC, des multinationales et de la finance.. » nous dit notre ami URBAIN.
    En effet, toute la différence est là, comme nous le démontre l’article de Dan Israel, de Médiapart, du 5 septembre 2013 :  » Optimation » ou évasion fiscale: Les petites entreprises aussi.
    Reste, encore, un point commun à tous ces dirigeants d’entreprises: Ils ont voté à 90% en mai 2012 pour Nicolas Sarkozy, si j’en crois ce que j’ai lu.
    Et puis, les petites et moyennes entreprises soumises aux grandes entreprises, cela ne date pas d’hier; tout ces petits patrons adhérents du Médef, c’est un peu comme si moi, ex salarié, j’adhérais à la CFDT, ou à la CFTC, pour défendre mes intérêts.
    Je ne parle pas de la CFE-CGC, qui est un syndicat catégoriel, toutjours prèt à rentrer dans le rang, pour le plus petit avantage consentie à cette castre professionnelle.

  41. Ani
    Posted 16 septembre 2013 at 11:31 | Permalien

    Pourquoi rester au PS ? Et pourquoi continuer à faire acroire qu’il est un parti de gauche ?
    J’avoue que cela m’échappe, mais y a t-il quelque chose à comprendre ?

  42. Posted 16 septembre 2013 at 11:52 | Permalien

    bah faites un effort, sortez dans le pays, discutez au delà de vos petits cercles, vous en faites pas vous trouverez des centaines de milliers de socialistes, et vous comprendrez que sans les convaincre, vous n’arriverez a rien

  43. Anonyme
    Posted 16 septembre 2013 at 12:40 | Permalien

    des centaines de milliers de socialistes hahahahahaha !!!! ptdr !!!! elle est bonne celle là!

    quelques centaines de très hauts fonctionnaires qui se gavent + quelques miliers de petits fonctionnaires qui leur servent de larbin oui !

  44. Posted 16 septembre 2013 at 13:33 | Permalien

    pour les primaires socialistes, il y a eu 10 000 bureaux de vote, donc 6 à 7 par bureau de vote, soit environ 70 000 militants socialistes mobilisés, (+ sans doute) et 3 millions de sympathisants sont venus voter,
    essaie de trouver une seule force politique, une seule qui fasse mieux ?

  45. Gilbert Duroux
    Posted 16 septembre 2013 at 14:40 | Permalien

    Ah bon, il faudrait convaincre les socialistes d’être socialistes ? Je croyais que lorsqu’on se disait socialiste, c’est parce qu’on était socialiste.

  46. urbain
    Posted 16 septembre 2013 at 19:07 | Permalien

    lionel mutzenberg

    je vous signale également que Sarkozy a été élu grâce aux voix importantes des séniors et des retraités, lui qui se voulait le p^résident des actifs. sans qu’il faille en faire une généralité

    Je ne vous apprends rien en vous disant que 94% des entreprises ont moins de 10 salariés (source INSEE en 2011) et que si beaucoup d’entre les chefs d’entreprises sont adhérents du MEDEF, ils sont aussi à la CAPEB, CGPME, etc….

    certains par mimétisme, d’autres par souci de se procurer des infos support puisque les MEDEF départementaux ont des services juridiques ou sociaux pour aider les adhérents….comme la CAPEB, la CGPME….donc attention à ne pas généraliser.

    Vous faites allusion à un article de Médiapart (je ne suis pas abonné donc je ne peux lire cet article)sur l’évasion fiscale.

    1° il n’est pas besoin d’être chef d’entreprise pour le pratiquer, il suffit d’avoir de l’argent et d’être particulier pour virer son compte à n’importe quel bout du monde

    2° en entreprise, pour pratiquer l’évasion fiscale il faut, je pense être en mesure de consolider les comptes, donc posséder une filiale hors de France, sinon ça me parait compliqué (mais je ne suis pas un spécialiste fiscal pour voir comment faire avec une seule boutique en France

    Or énormément d’entreprise n’ont pas de filiale pour ce genre de sport….

    en ce qui concerne les manips pour payer moins d’impot, tout lemonde sait qu’en France c’est un sport national pratiqué par un nombre extravagant d’individus, personnes physiques ou morales….

    mais ne soyons non plus dans le mea culpa, les états du monde sont confrontés au même problème puisqu’il y aurait 25 000 milliards de dollars planqués dans les dits paradis fiscaux

  47. urbain
    Posted 16 septembre 2013 at 19:16 | Permalien

    j’ai oublié de rajouter, que la possiblité de planquer son fric est « légale » puisque les états depuis des dizaines d’années ont organisé la législation pour qu’elle se pratique.

    Quand j’écris légal, j’entends la capacité de connaître le texte de loi, et de faire en sorte de la contourner. Comme la loi est française et le territoire d’expression de la finance mondiale, c’est un peu comme poursuivre des malfrats en voiture rapide avec un vélo…

    Les financiers de tous poils ont apporté leur créativité dans leur domaine pour faire en sorte de maximiser les profits en jouant sur la concurrence fiscale des états et en se servant de leur possiblité de faire du commerce intra filiale.

    il faudrait être un puriste, un saint ou patriote pour ne pas profiter de l’aubaine créee par ceux là même que nous avons porté au pouvoir pour nous protéger de la jungle des marchés….

    c’est réussi

  48. Posted 16 septembre 2013 at 19:19 | Permalien

    @ Phil
    Sortir de l’euro mieux que sortir de la dette? Je crois pas , non.

    Ne serait ce que pour le climat social , la prise de conscience de l’inflation réelle, la redécouverte des prix en francs n’engendrerait pas que de la joie….

    Les calculs bidonnés de l’inflation , tout en permettant de faibles revalorisations du smic, MASQUE L’augmentation constante des dépenses contraintes (logement, eau, gaz, électricité, télécommunications, frais de cantine, services de télévision, assurances et services financiers ) .

    Avec la fin de l’euro, le seul prix du pain dépasserait un seuil psychologique , déclenchant des réactions hostiles des consommateurs..Même si les boulangers pensent en terme de nombre de baguettes,achetables avec un smic …
    http://www.boulangerie.net/forums/bnweb/prixbaguette.php

  49. Guillaume
    Posted 16 septembre 2013 at 22:32 | Permalien

    @Beber

    Il faut sortir de l’euro ET annuler la dette.

    Ce sont deux solutions complémentaires pour que le peuple retrouve sa souveraineté face aux marchés.

  50. lionel mutzenberg
    Posted 17 septembre 2013 at 9:20 | Permalien

    Nous sommes d’accord, mon cher Urbain, 90% du patronat n’est pas une généralité, bien évidemment.
    Quand aux retraités et seniors qui ont voté Nicolas Sarkozy j’en ai rencontré; il sont en majorité résidants sur la côte d’azur, et dans les beaux quartiers de nos grandes villes. Mais soyons honnêtes, certains salariés aussi, vous savez, ces braves travailleurs que l’on rencontrais dans nos entreprises, qui votaient à droite lorsqu’ils étaient en activité, et qui ont persévérer une fois à la retraite, ce qui faisaient la joie de nos entrepreneurs,du fait que, voter contre ses intérêts, est, pour nos collègues, d’une subtilité qui les dépasse.
    Si la France est restée pendant dix siècles au moyen âge ce n’est pas sans raison; et nos révolutions n’y ont rien changé.
    Quand à la CGPME, ce syndicat patronal n’est pas moins réac que le Médef, écoutez son président quand il prend la parole pour vous en convaincre.
     » Tout le monde sait que payer moins d’impôts est un sport national. » D’accord, mais pour quoi faire ? Une compétition avec la Grèce dont ce comportement l’a menée là ou elle est ?
    Fortiches ! nos patrons d’entreprises, toutes tailles et activitées confondues !
    Si chacun payait ce qu’il doit en fonction de ce qu’il gagne, nous aurions très certainement moins de problèmes aujourd’hui.
    Mais alors, comment remettre en cause le montant de nos salaires, de nos avantages, de notre protection sociale… ? Un monde dans lequel il y aurait moins de peurs, n’aurait pas l’aval de nos capitalistes toutes moutures confondues.
    N’oublions jamais que ces gens là n’ont pas hésité a provoquer des guerres pour garder leurs privilèges.
    Les enfants de choeur, c’est nous !

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