Élections allemandes du 22 septembre 2013 La Grande Clarification ?

mardi 24 septembre 2013 par Mathieu Pouydesseau

D&S vous  propose cette analyse de notre camarade Mathieu Pouydesseau, installé à Berlin, et membre du PS et du SPD.

Le verdict des urnes est tombé. Le gouvernement sortant a été battu, mais Merkel triomphe ! Le bloc Union et le SPD sont les deux seuls partis à progresser en voix et en sièges. Les populistes anti-Euro manquent l’entrée au Bundestag pour 90 000 voix, le FDP libéral le quitte pour la première fois dans son histoire pour 30 000 voix.

La Gauche a la majorité absolue en sièges, mais nécessite une refondation complète ; le projet SPD-Verts échoue à construire une majorité, le positionnement des Linke et par rapport aux Linke est au cœur de la refondation à venir.

L’Europe peut et doit devenir le marqueur du clivage entre deux visions antinomiques de la société.

Quelle que soit l’alliance qui gouvernera – l’Europe sera le champ de bataille. Car toutes les avancées sociales que la Gauche souhaitait dans cette campagne – introduction d’un salaire minimum (8,5 € horaire pour le SPD, 10 € pour les Linke) et encadrement des emplois précaires et des mini-jobs, arrêt de la prime aux mères au foyer pour investir dans le système de crèches et assistantes maternelles, réforme des retraites pour abaisser l’âge de départ pour les catégories populaires, relance de l’innovation notamment pour la transition énergétique et de la consommation – ont in fine un rôle pour mettre fin aux déséquilibres en Europe.

Les Résultats :

Résultats électoraux, Élections fédérales allemandes de 2013, source wikipedia

CDU, le parti d’Angela Merkel : 34,1%
CSU, son allié catholique bavarois : 7,2%
Union : 41,3% et 311 sièges, soit une progression de 8% et d’une centaine de sièges

SPD : 25,7% et 192 sièges, + 2,4% et + 62 sièges
Linke : 8,4% et 64 sièges, – 3% et – 12 sièges
Verts : 8,3% et 63 sièges, – 2,3% et – 6 sièges

Près de 15% des suffrages ne seront pas représentés au Bundestag.

Les libéraux du FDP, alliés au gouvernement d’Angela Merkel, perdent 10 points et tous leurs élus, à 4,7%. 30 000 voix manquent pour atteindre la barre des 5%.
L’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti populiste anti-Euro, réussit pour sa première élection 4,6% et manque la sensation de peu.
Les Pirates, qui avaient réussi à entrer dans 4 parlements régionaux depuis 2011, stagnent au niveau national à 2,2%.
Les néo-nazis du NPD enfin réussissent avec 1,4% à atteindre le minimum de 1% requis pour recevoir le financement public des partis.
Les divers rassemblent encore près de 1,5%.

Analyse politique :

À droite :

Angela Merkel a profondément transformé l’agenda politique de la CDU. D’un parti profondément néolibéral, la CDU s’est déplacée vers le centre, gommant toute position clivante pour apparaître comme le partenaire indispensable à la construction de consensus.

La politique économique de Merkel entre 2009 et 2013 est marquée en Allemagne par le souci d’acheter la paix sociale, sur le dos des Grecs et des Espagnols. La CSU est le garant pour satisfaire la clientèle nationale-conservatrice : prime au maintien des mères au foyer siphonnant les budgets pour le développement des crèches, campagne sur la création de péages autoroutiers réservés « aux étrangers ».

L’espace ouvert à droite est béant. Le FDP ne l’a pas compris, et n’en a pas profité. C’est aussi ce qui a permis l’éclosion de l’Alternative pour l’Allemagne, parti populiste national-libéral, dont le message s’est construit sur une analyse économique de l’Europe et de l’Euro.

L’addition cependant d’un électorat vieillissant anti-impôts, de l’électorat anti-Euro et du NPD montre qu’une alliance populiste sur le modèle FN français, FPÖ autrichien ou Wilders hollandais, a un potentiel à 10-11% en Allemagne.

À gauche :

Le SPD a été traumatisé par la défaite de 2009. L’agenda 2010, notamment sa composante en politique sociale et économique, était une trahison de l’électorat traditionnel du parti et des alliés syndicaux. Cette désaffection n’a pas été compensée par un gain sur l’électorat des classes moyennes et supérieures – le pari social-libéral, la stratégie « Terra Nova » pour utiliser une comparaison française, est un échec politique, social et économique.

Sigmar Gabriel, bien qu’issu de l’aile droite, fut un adversaire de Gerhard Schröder au sein du SPD régional de Basse-Saxe. En héritant de la présidence du parti, il comprit que ce qui manquait au SPD était une vision stratégique pour se reconstruire. Il en a proposé une au Conseil national de Francfort, ainsi qu’aux congrès de Berlin et de Dresde : Mitte-Linke, Centre-gauche, ce qui pour un SPD qui s’inscrivait dans un « Neue Mitte », Nouveau Centre, est un gauchissement.

Si le travail programmatique a permis d’établir l’une des plate-formes politique les plus à gauche du SPD depuis la réunification, la perte de substance militante et l’absence de renouvellement à la direction laissent des déficits structurels difficiles à combler.

Passer de 800 000 militants en 1998 à moins de 460 000 en 2013 c’est aussi perdre le maillage du territoire, vivre sur l’engagement de militants dévoués mais vieillissants, se déconnecter des mouvements sociaux et syndicaux par manque de présence locale.

Knut Lambertin, dirigeant syndical DGB et vice-président de l’aile gauche du SPD, me disait dimanche soir : « Gabriel est le seul à avoir cette perspective stratégique. Mais nous sommes dans un état tellement critique, il nous faut plus de 4 ans pour nous reconstruire. Et Gabriel doit rester pour mener ce travail, car il le comprends, il fait ce travail de reconstruction, section par section, fédération par fédération ».

Ce travail sera difficile en entrant dans une grande coalition avec l’Union. L’aile droite la souhaite, persuadée que c’est sa seule chance pour survivre au sein du parti. L’aile gauche y est opposée, et organise une consultation interne sur le sujet des alliances.

Hilde Mattheis, réélue députée et leader de l’aile gauche, s’est déjà déclarée dans la première réunion du nouveau groupe parlementaire SPD – dans lequel l’aile gauche a augmenté sa représentation – prête pour l’option de nouvelles élections anticipées.

Ralf Stegner, un autre porte-parole de l’aile gauche, a déclaré : « Nous devons être une vraie alternative, et non pas la version gentille de la CDU ».

Le consensus au sein du parti est plutôt à rester dans l’opposition, laissant Merkel gouverner en minorité, et construisant un projet de nouvelle majorité – éventuellement avec les Linke et les Verts – capable de prendre le relais à tout moment.

Le danger ici serait de voir Merkel refuser une telle voie, et tenter de forcer de nouvelles élections en novembre-décembre, recherchant une majorité absolue seule.

Les Verts ont aussi porté l’Agenda 2010. Ceux-ci ont continué une évolution économique libérale, se ralliant aux politiques de l’offre. La contradiction entre leur positionnement et leur électorat cependant est intenable à terme. Ces contradictions sont apparues dès 2011, avec des résultats électoraux brillants gâchés par des scissions dans les groupes écologiques régionaux.

Les Verts n’ont pas su offrir une plate-forme crédible et alternative au projet libéral. Leur médiocre résultat, perte de 2 points par rapport à 2009, mais score inférieur aux Linke et à presque 8 points des sondages de l’été 2011, les plonge dans une profonde crise de leadership, de positionnement, de programme. C’est la raison principale pour laquelle un projet de majorité de gouvernement à gauche est improbable, la raison pour laquelle Angela Merkel ne souhaite pas gouverner avec eux.

Les Linke sortent affaiblis en voix et en sièges des élections (-3%, perte de 12 sièges), et pourtant, ils en sortent renforcés sur la scène politique. Malgré des contradictions aussi profondes qu’au sein des Verts, notamment entre l’aile syndicaliste issue des scissions du SPD en Allemagne de l’Ouest, violemment opposée au moindre compromis avec le SPD, et l’aile ex-communiste issue du PDS est-allemand, dominée par des pragmatiques ayant déjà gouverné avec le SPD au sein d’exécutifs régionaux, le parti a réussi à s’établir comme incontournable pour construire l’alternative à Angela Merkel.

Le principal défi est analogue à celui du Front de gauche : faut-il accepter de soutenir un gouvernement dominé par des figures sociales-libérales pour obtenir des avancées sociales, ou bien refuser la compromission de la participation gouvernementale ? Le parti a t-il vocation à gouverner ou à articuler une position tribunitienne ? Ce sont des débats aussi vieux que le mouvement socialiste, aussi pertinents en Allemagne qu’en France.

Beaucoup de Linke espèrent la reconduction d’une Grande Coalition pour pouvoir attaquer le SPD et grossir à son prix. D’autres espèrent que le SPD fera le choix de rester dans l’opposition pour créer les ponts nécessaires à la construction d’un projet de majorité plurielle. Cette ambivalence rend cependant la constitution dès 2013 d’un gouvernement d’union de la gauche très difficile.

L’Europe :

Le nouveau paysage politique allemand renforce en apparence Angela Merkel. Cependant, parce qu’elle n’a plus de majorité, parce qu’elle n’a pas de pression de son aile droite à redouter et à instrumentaliser, elle en devient plus vulnérable en Europe. Le SPD ne la soutiendra plus sur l’Europe. La campagne a montré que Steinbrück gagnait des points en attaquant Merkel sur l’Europe. Le succès du parti anti-euro AfD, qui frôle les 5% nécessaires à une représentation parlementaire, est aussi un signal fort. La bataille politique va se gagner sur le front européen, qui conditionne d’ailleurs tous les autres fronts sociaux et économiques.

Conclusion :

Le gouvernement sortant a été sorti, la chancelière triomphe, mais ce pourrait être une victoire à la Pyrrhus.
La clarification est particulièrement saine pour la gauche : sans union de TOUTES les gauches, il n’y a pas de perspective de majorité en Allemagne. C’est la nouvelle feuille de route, et c’est le SPD qui va porter l’historique responsabilité de structurer et rendre possible cette alternative.

Espérons que le SPD saura aussi se renouveler, structurellement et personnellement, pour conduire la Gauche allemande et européenne dans ce chemin.
C’est aussi une bonne nouvelle pour nous : la voie Schröder est définitivement enterrée. La Gauche allemande est dans l’état de la Gauche française en 1993, avant la constitution du projet de majorité plurielle.

C’est donc une chance unique de voir la Gauche européenne retrouver son identité et sa mission historique qui s’ouvre aujourd’hui.

Mathieu Pouydesseau
Bureau Fédéral et Conseil Fédéral FFE (section de Berlin)
Mandataire Maintenant la Gauche FFE
Membre de Forum DL21 (SPD)
Initiateur de l’appel Pour une autre Europe

Berlin-Londres, le mardi 24 septembre 2013.

40 Commentaires

  1. Posted 25 septembre 2013 at 11:28 | Permalien

    le grand patron Denis Kessler : « L’Europe est une machine à réformer la France malgré elle. »
    gérard, tout est dit ! et cela se réalise peu à peu.
    pour toi et ton parti, quels seraient concrètement les outils envisageables pour enrayer cette droite
    qui est en train de gagner la lutte de classe, cet ump victorieux, ce medef réjouis et gourmand ?
    1- avec une gauche allemande forte et sociale ?
    2- la même mais soumise à bruxelles ?

  2. Gilbert Duroux
    Posted 25 septembre 2013 at 14:14 | Permalien

    D’après l’Humanité, une majorité SPD, Verts et Die Linke aurait été possible. Et comme en France avec le parti dit socialiste, ce sont les sociaux libéraux qui ne veulent pas d’une alliance à gauche :
    http://new.humanite.fr/monde/allemagne-une-majorite-spd-verts-et-die-linke-aura-549484

    Gérard à beau seriner « unité, unité », ce sont ses amis du parti dit socialiste qu’il faut d’abord convaincre plutôt que de soutenir un gouvernement de droite.

  3. rêveur
    Posted 25 septembre 2013 at 18:33 | Permalien

     » ils ne se trompent pas, ils sont de DROITE et filoche aussi car il sait très bien se qu’il en est  »

    Beaucoup sont de « droite complexée » pour reprendre frederic Lordon. C’est en tout cas ce que je crois (et je vois peu de différence avec le gouvernement de sang et de larmes précédent). Reste que Gérard n’est pas de droite. Encore une insondable énigme de l’univers. Reste une bonne rôteuse pour ne pas trop avoir mal au crâne à essayer de comprendre.

  4. Sprlmvitch...
    Posted 25 septembre 2013 at 21:11 | Permalien

    Avec les propos crypto-racistes de Manuel VALLS le PS et le Gouvernement (VALLS n’a pas été viré!) deviennent aussi répugnants que J-F COPPE et autres SSARKKKOZYLLONS…

  5. Posted 25 septembre 2013 at 21:51 | Permalien

    Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, interrogé mercredi sur les Roms au talk Orange-Le Figaro, a déclaré ne pas croire « aux théories selon lesquelles certaines populations ne pourraient pas être intégrées ».

    « Je ne crois pas aux théories selon lesquelles certaines populations ne pourraient pas être intégrées, on a toujours dit ça des populations immigrées », a affirmé le numéro un du Parti socialiste, alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré qu’une minorité des Roms voulait s’intégrer.

  6. rêveur
    Posted 25 septembre 2013 at 22:40 | Permalien

    Manuel Valls, a déclaré qu’une minorité des Roms voulait s’intégrer.

    Les « macaronis » ne voulaient pas s’intégrer (cf. « les ritals » de Cavanna), les « espinguoins » ne voulaient pas s’intégrer (leur descendant est même ministre…), les arabes ne veulent pas s’intégrer, les roms ne veulent pas s’intégrer… ‘eternelle saloperie de recommencement.
    Rarement le(s) parvenu(s) ne voit l’ouvrier/l’ouvrière comme un frère/une soeur. Une belle démonstration par un édile socialiste de sa considération pour le genre humain.

    Sûr qu’il n’est pas mon frère. Je le laisse à son monde de cerbère. Cours Hombre, cours… mais toujours plus loin de nous.

  7. Gilbert Duroux
    Posted 26 septembre 2013 at 0:52 | Permalien

    Tiens, on nous fait le coup du flic gentil et du flic méchant : Désir d’un côté, Valls de l’autre. On ratisse large, du côté du parti prétendument socialiste. D’un côté on rassure la LDH ou Amnistie pendant que de l’autre on fait de l’œil aux lepénistes. Vous êtes dégoûtants !

  8. rachid
    Posted 26 septembre 2013 at 1:27 | Permalien

    bien bien,
    nous revoila, avec un ministre issue du partis « sain » et « de gauche » qui tient des propos que ne renierait pas un Jean Marie Lepen. ALors Gérard, toujours aussi sain et de gauche TON partis ??
    Tu sais Gérard, tous ici (enfin presque), nous te considere comme a priori sincère et de gauche (vraiment)…mais il va arriver un moment où ça va devenir vraiment compliqué pour les mecs comme toi du PS (enfin, le peu qu’il en reste): soit vous continuerez a cautionner a la fois la politique de droite du gvt Zayraut/Hollandréou et le vocabulaire qui va avec….et donc vous serez amalgamé avec ce tas de détritus nauséabond que sont les solfériniens tendance valls/cahuzac, soit vous ferez comme Mamère….et prendrez vos responsabilités…

  9. Posted 26 septembre 2013 at 6:32 | Permalien

    le bashing continue… si vous aviez autant d’energie contre le medef, peut être on mobiliserait davantage pour défendre nos retraites,
    je constate que les interventions harcelantes ne tiennent meme pas compte de ce qu’il y a dans le texte censé etre commenté,
    retraite, inspection du travail, droit du travail impot budget, en fait vous vous en moquez
    vous n’êtes pas du niveau du contenu de ces textes, votre seule obsession c’est l’anti socialisme
    la il se trouve que Harlem Desir a désavoué Valls au nom du PS… son intervention a été publiée partout,
    Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, interrogé mercredi sur les Roms au talk Orange-Le Figaro, a déclaré ne pas croire « aux théories selon lesquelles certaines populations ne pourraient pas être intégrées ».
    « Je ne crois pas aux théories selon lesquelles certaines populations ne pourraient pas être intégrées, on a toujours dit ça des populations immigrées », a affirmé le numéro un du Parti socialiste, alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré qu’une minorité des Roms voulait s’intégrer.
    mais ça ne fait rien, vous n’avez pas lu, la haine vous guide, pas l’intelligence politique
    ça décourage, car ce qui se passe, c’est seulement un découragement et vous allez faire perdre toute la gauche, vous inclus
    seule une politique intelligente de bataille pour l’unité peut empêcher cela

  10. Posted 26 septembre 2013 at 6:37 | Permalien

    j’aime ce « genre littéraire » : si le PS ne dément pas… il est criminel, s’il dément… il ratisse large,
    l’anti socialisme primaire est trop fort, ça frise l’obsession maladive

  11. Guillaume
    Posted 26 septembre 2013 at 6:41 | Permalien

    Mais l’unité est simple à obtenir, il suffit de nous dire :

    unissons nous contre ce gouvernement de droite qui mène une politique antisociale, antiéconomique et de soumission

    Je suis unitaire avec ceux qui combattent la droite. Et je pense que tous ceux qui interviennent sur ce forum sont unitaires de la même façon.

  12. Posted 26 septembre 2013 at 7:01 | Permalien

    non non pas d’entourloupe,
    il faut dire : « je propose l’unité de toute la gauche pour…. »
    - les retraites
    ou
    - la hausse des salaires
    - l’amnistie syndicale
    par exemple
    pour les 35 h vers 32 h
    par thèmes ou par ensemble de thèmes,
    réclamer l’unité pour gouverner à gauche, l’unité pour les municipales, l’unité contre le Medef,
    exiger un gvt PS EELV FDG pour une redistribution des richesses
    et puis après avoir tracé la ligne tous les jours il faut se battre, convaincre, rassembler,

    vous ne faites pas ça du tout, vous dites : l’unité est impossible parce que les « autres » (« salauds de PS ») n’ont pas la même ligne que nous
    l’unité ne se peut pas parce qu’il y a des désaccords,
    donc vous ne cherchez pas à les lever
    cela permet de concilier VOS divergences, entre ceux qui ne VEULENT pas du tout d’unité (le PS serait de droite) et ceux qui ne veulent pas s’opposer à l’unité (dedans il y en a qui pensent que le PS de gauche) mais ne se battent pas pour
    vous êtes hypocrites pour cacher VOS divergences et VOS malaises (et vous tombez à bras raccourci contre la gauche socialiste qui les met à vif par son action et son action unitaire constante)

    c’est comme à propos du résultat des élections en Allemagne,
    certains ont dénoncé le SPD qui ne voudrait pas d’unité de la gauche (genre Cocquerel) … mais SANS JAMAIS LA PROPOSER NI LA RECLAMER
    alors que dans le SPD, 1/3 du parti se bat contre un autre 1/3 sur ce sujet, vous faites les ignorants, comme s’ils étaient TOUS contre l’unité (le SPD est de droite !) …ça évite de trancher sur la nature de ce parti et l’attitude à avoir vis à vis de lui. En plus c’est stupide car ça ferme les portes, n’aide pas les unitaires dans le SPD (ça les bloque même), ça empêche de faire bouger les lignes, et … MERKEL peut gouverner alors qu’elle a perdu et ça désespere non seulement le salariat allemand privé de sa victoire mais l’Europe entière .. imaginer qu’un gouvernement SPD VERTS DL pourrait ouvrir des espoirs à la Gréce, pas un gvt Merkel…
    cela recoupe ce qui se passe dans Die Linke, ou une grande partie veut proposer l’unité et une autre l’exclue…
    du coup l’accord entre les deux parties consiste à accuser le SPD… de ne pas la vouloir, ça masque le problème !

    mais le résultat est une forme de trahison, car en Allemagne il y a une majorité de gauche en voix et en sièges
    et qui se bat pour la faire valoir ? qui ?
    des militants dans le SPD, dans les Verts, dans DL se battent pour l’unité (ils ont raison !), mais vous ne les soutenez pas, car en France ça vous met à vif entre les sectaires qui disent « il ne faut pas le PS est de droite » et les autres qui disent « c’est le PS qui ne veut pas »…

    tout cela sur le fond a été discuté ici mille fois ici : quelle est la nature du PS ? on voit que c’est concret une « analyse de classe » !!!! ceux qui rigolent la dessus devraient repasser dans des écoles de formation marxistes de base
    s’il est de droite, cela semble naturel de ne pas se battre pour l’unité avec le PS, qui voudrait d’une unité avec la droite ?
    si le PS est de gauche mais mal orienté cela vaut le coup de mener bataille pour l’unité, en le faisant changer naturellement, alors il faut agir en ce sens
    mais les hypocrites à la Guillaume ci-dessus noient le poisson avec des phrases obscures à contre-sens, il disent « c’est simple » afin d’éviter ce choix clair

    et c’est la même confusion qui divise politiquement tous les intervenants ici et sur tous les sites sociaux,
    le problème est chez vous : ça vous torture : « On ne sait pas ce qu’est le PS, on n’arrive pas à se mettre d’accord, on est pour l’unité… sans être pour l’unité en accusant le PS de ne pas être pour, … ou encore on est contre l’unité… car il ne faut pas l’être, le PS est de droite… »
    la gauche socialiste doit quitter le PS car c’est elle qui nous met à mal dans nos contradictions ! « la gauche socialiste est celle qui dit « il faut l’unité de toute la gauche », et TOUS les jours elle dit sur quoi, pour quoi, dans quel sens, comment… alors TOUS les jours VOTRE embarras consiste à interpeller la gauche socialiste du genre : « et la et la et la la trahison est trop forte hein ? vous ne vous démarquez pas, vous ne servez à rien », votre bashing, c’est de l’auto-thérapie, l’origine c’est VOTRE embarras, car ça vous soulage – un temps – dans l’ambiguïté de vos positions !

    ensuite ça devient concret et grave aux municipales : exemple dans le 93.

    Doit on négocier avec le PS pour les municipales ? Non disent les uns, oui disent les autres.
    Si c’est « non » alors il ne faut pas se surprendre de l’annonce des candidatures socialistes (Hanotin, Hammadi…) partout…
    Mais l’annonce de candidatures partout sert aussitôt aux ennemis de l’unité pour dire : « vous voyez le PS ne respecte pas l’unité »…
    Au BN du PS, la gauche socialiste (qui sert à quelque chose) reproche à la Fédé 93 poliment de laisser s’emballer cette dynamique de division qui ne correspond pas à la ligne unitaire proclamée du parti.
    Cette pression de la gauche socialiste donne l’occasion au premier secrétaire Harlem Désir, de rappeler que la ligne du parti est en effet l’unité partout,
    … et le dirigeant du 93 est amené à répondre que « oui en effet » et la Fédé 93 ne perd pas de vue cet objectif.
    Donc il y a une issue et une négociation est possible avec des listes unitaires au premier tour… mais il faut le VOULOIR, le proposer, (et ça pésera sur le contenu politique bien sûr..) puisque la porte est ouverte et qu’Harlem Désir répond à la gauche socialiste qu’il faut l’unité de la gauche partout dés le premier tour… c’est LA seule ligne qui permet de tenir aux municipales car la division sera catastrophique partout… et si la division l’emporte la droite l’emporte… et si la droite l’emporte toute la gauche perd !
    mais ceux qui disent le PS est de droite et dénoncent les « Solfériniens » (sic) plus que la droite, s’emballent aussitôt : pas d’unité avec le PS, listes autonomes ! et voila, à la fin la division sera comme… en Allemagne, il y aura une majorité de gauche dans beaucoup de villes et la droite les gouvernera !

    et a ce moment là il y en aura pour dire encore « c’est la faute aux socialistes »,
    et les socialistes droitiers s’appuieront sur ces accusateurs on disant « on ne peut rien faire avec eux », et ça sera reparti pour un tour…

  13. lionel mutzenberg
    Posted 26 septembre 2013 at 11:03 | Permalien

    Surtout pas de liste unitaire pour les élections municipales. Des listes « unitaires » PS/EELV/PC, seraient contres productives pour le PC et affaiblirait le Front de Guache.
    Des listes unitaires, ce seraient avaliser toutes les décisons prise par François Hollande et ses notables depuis le 6 mai 2012.
    La base du délitement de la pensée socialiste réside, justement, dans ces élus de nos communes, qui, une fois élus, ne pensent plus qu’à ce faire élirent, au conseil général, au conseil régionale, à l’assemblée nationale, et enfin, bâton de maréchal, au sénat, ou ils pourront vivrent une retraite heureuse.
    N’oublions jalmais que ce sont eux qui ont fait perdre la gauche en 2007, en soutenant la candisature de Ségolène Royal; puis, en 2012, en soutennant la candidature de Dominique Strauss Kahn, symbole à lui tous seul, de l’élu de la gauche moderne, membre imminent du FMI. Pas de chance, un faux pas révélateur de la personne, nous à évité l’un, pour nous imposer l’autre, François Hollande, avec la bénédiction d’un autre symbole de la gauche socialiste, Martine Aubry, l’européenne de l’europe libérale de papa.
    Depuis trente ans l’on traîne ces élus de « gauche » qui nous ont toujours trahit. Dites, nous n’allons tout de même pas comme nos aîeuls, supporter cela pendant 1000 ans !
    Encore un budget digne de la droite, nous allons, de nouveau, nous « écraser » ?
    Les socialistes français, comme les socialistes allemands, sont responsables de toutes les lois votées depuis 1983, qui ont permis, d’aggraver le chômage, de baisser les salaires, de mettre en danger notre protection sociale, et, aujourd’hui, de voir ressurgir des propos des années trente envers une population européenne.
    Pour refaire quoi ? Ce que souhaite cette extrème droite, qui elle, a bien conscience des enjeux ?

  14. Posted 26 septembre 2013 at 13:40 | Permalien

    démasqué ! le fond de tout ce que tu écris et penses, malgré les circonvolutions, se manifeste là, clairement
    pas de liste unitaires ?
    ce sera l’impasse et le prix a payer sera pour toute la gauche,
    au contraire, il faut se BATTRE pour des listes unitaires et dés le premier tour, partout !
    c’est la seule ligne cohérente qui permet une discussion préalable, nationale, positive avec un respect des uns et des autres,
    le « cas par cas » se traduira par des règlements de comptes ou les opportunistes des divers bords feront prévaloir leurs cuisines locales sur l’intérêt de la gauche au plan national

  15. Posted 26 septembre 2013 at 13:44 | Permalien

    curieux je n’ai pas de reponse, là…

  16. Gilbert Duroux
    Posted 26 septembre 2013 at 18:43 | Permalien

    Toi non plus tu ne réponds pas toujours. Par exemple sur le partage des rôles entre Désir et Valls sur la question des Roms, pour ratisser large. Un qui drague à gauche et l’autre qui fait des clins d’œil au FN.

  17. Posted 26 septembre 2013 at 18:48 | Permalien

    mais :

    replay

    Envoyé le 26/09/2013 à 6:37 | En réponse à Gilbert Duroux.

    j’aime ce « genre littéraire » : si le PS ne dément pas… il est criminel, s’il dément… il ratisse large,
    l’anti socialisme primaire est trop fort, ça frise l’obsession maladive

    car ce n’est pas un partage des roles, mais un désaccord évidemment

  18. Gilbert Duroux
    Posted 26 septembre 2013 at 21:07 | Permalien

    J’ai pas entendu beaucoup de socialisses, ni du côté des instances dirigeantes ni même de l’aile gauche, exiger que Valls ferme sa gueule ou démissionne. Ce qu’il dit fait donc partie de la distribution des rôles.
    Un désaccord, ça s’exprime.

  19. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 1:43 | Permalien

    VALLS c’est KOUCHNER…
    Le PS exhibe ce genre de personnages pour montrer au patronnat , à la finance mondialisée et aux propriétaires fonciers que le PS roule pour maintenir l’abjecte domination de la bourgeoisie…
    Une partie du PS joue les pleureuses antiracistes (antiracisme moralisateur qui n’a rien à voir avec l’antiracisme de classe du prolétariat) mais Hollandréou et Zayrault maintiennent le pitt-bull VALS à son poste comme ils ont essayé de maitenir pisoucahuzac hier…

  20. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 1:44 | Permalien

    ERRATUM « maintenir PICSOUCAHUZAC »

  21. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 1:49 | Permalien

    Pour revenir aux élections allemandes…Je pense que le SPD ne songe même pas 1 seconde à s’allier avec DER LINKE…sauf si DER LINKE accepte de se foutre à poil et de s’allonger à plat ventre cuisses écartées…

  22. Gilbert Duroux
    Posted 27 septembre 2013 at 3:27 | Permalien

    Hollande vient d’apporter un soutien franc et massif à Valls. Dans l’indifférence la plus totale du parti dit socialiste. Gérard, tu ne pourras plus abuser grand monde avec tes arguments de sophiste du genre « si le PS ne dément pas… il est criminel, s’il dément… il ratisse large ». Honte à ton parti raciste qui accepte qu’un ministre issu de ses rangs puisse dire, comme l’extrême droite, que des catégories de la populations sont par essence inassimilables.

  23. Posted 27 septembre 2013 at 8:02 | Permalien

    c’était toi le sophisme, et PS « parti raciste », là, tu sais plus où t’habites,
    c’est extraordinaire ces humeurs sans théorie, sans ligne,

  24. Posted 27 septembre 2013 at 8:05 | Permalien

    non, vous avez le droit de vouloir rester bornés, le SPD est déchiré par le débat qui traverse naturellement toute la gauche allemande, il y a quand même la possibilité, pas théorique, mais pratique, physique, de virer Merkel
    mais vous êtes des symétriques de la division, votre acharnement anti SPD ferait de vous des chauds protecteurs de Merkel, là bas…

  25. Posted 27 septembre 2013 at 8:08 | Permalien

    y’a t il des limites au sectarisme ? vous la franchissez sans cesse… avec des images vulgaires, des haines qu’on voit recuites, un irrationnel qui prouve que vous ne cherchez pas à convaincre, a observer la réalité du pays, a gagner une majorité… si vous utilisiez vos énergies ailleurs que sur ce blog, non ? et éventuellement contre la droite, contre l’UMP/FN, ça serait mieux

  26. Posted 27 septembre 2013 at 9:26 | Permalien

    tu vois le monde… par Le Monde,
    de loin, sans vie

    tu ecris :  » JE pense que le SPD ne songe même pas 1 seconde à s’allier avec DER LINKE »
    en une seule phrase on sent le café du commerce, l’ignorance tant de la réalité du SPD que de Die Linke,
    le débat fait rage dans le SPD… mais pour toi, non : « pas 1 seconde »… il faut nier ça !
    aucune épaisseur, aucune prise sur le réel là bas, TA réalité, ici, de ton balcon l’emporte, tu VEUX qu’elle soit ainsi, pas de débat, donc… pas de contradiction dans le SPD ni dans die Linke, … donc pas de ligne concrète d’intervention, Merkel doit rester au pouvoir, de facto cela ne t’émeut pas…

    et en plus pour finir du bon sexisme grossier : « … sauf si DER LINKE accepte de se foutre à poil et de s’allonger à plat ventre cuisses écartées… » (sic)

    le pire pour toi serait l’unité, donc tu insultes brutalement ceux qui dans die Linke se battent pour elle, tout est dit. Vive Merkel.

  27. Gilbert Duroux
    Posted 27 septembre 2013 at 12:30 | Permalien

    Une fois encore, comme souvent, tu ne réponds pas sur le fond. Qu’est-ce que vous faites contre un de vos ministres qui affirme que certaines parties de la population sont par nature inassimilables ? Qu’est-ce que vous faites contre ce comportement que, oui, vous auriez qualifié de raciste si ça venait de l’extrême droite ?
    Les mots ont un sens, camarade, et tu n’arriveras pas à disqualifier ce que je dis en te contentant de dire que je ne sais pas où j’habite ni en faisant diversion en invitant à lutter contre la droite et l’extrême droite. La droite et l’extrême droite se trouvent dans ton camp.

  28. Posted 27 septembre 2013 at 13:41 | Permalien

    oui, ras le bol de ces mises au pied du mur, faut tout le temps exclure, tout le temps rompre, tout le temps porter la totalité des erreurs d’untel ou d’untel
    c’est votre méthode qui est fausse, nous n’assumons évidemment pas tout ce que fait le PS ni ce que fait tel ou tel,
    nous n’en sommes pas comptables
    nous assumons les positions que nous défendons en tant que gauche socialistes
    nous combattons POLITIQUEMENT ce qui ne va pas dans le sens de la gauche, dans le sens meme de ce qui a été voté par le parti socialiste, dans le sens meme de ce que défendait François hollande pour être elu…
    on est socialistes, on est social et démocrate, on est gauche socialiste dans un parti pluraliste
    c’est stupide vouloir nous faire endosser ce avec quoi nous ne sommes pas d’accord,
    c’est stupide tous les quatre matins de nous reprocher… de n’être pas majoritaires
    et vous ne nous ferez pas rompre
    alors stop au bashing, réservez vos coups contre la droite, le Medef, travaillez, argumentez, élaborez… ça vaudra mieux pour tous, ce forum tourne à l’obsession stupide mono-thématique
    d’autant que nous, … nous travaillions, nous faisons des textes … excellents sur quantité de sujets , dont vous ne parlez jamais sur le fond revenant toujours a vos fantasmes
    c’est de la confiture pour les cochons comme disait ma maman
    heureusement que nos sites et blogs sont très fréquentés ( plus de 20 000 entrées uniques/ mois)
    mais voyez vous votre monopole ronronnant ce bashing bloque sans doute tous les autres lecteurs qui viennent et lisent…beaucoup nous le disent

  29. Gilbert Duroux
    Posted 27 septembre 2013 at 14:14 | Permalien

    On tartine, on tartine, on fait semblant de s’insurger, mais toujours pas de réponse sur la question du racisme dans son propre parti. Encore une fois, si les propos racistes de Valls avaient été tenu à droite, toute la gauche serait monté au créneau et aurait exigé des sanctions contre celui qui a tenu des propos racistes.

  30. Gilbert Duroux
    Posted 27 septembre 2013 at 15:41 | Permalien

    Ce qui est particulièrement dégueulasse, c’est le sempiternel « vous faites le jeu de la droite » ou bien « réservez vos coups à la droite ». Bien évidemment que les critiques de gauche combattent avant tout la droite. Vouloir passer sous silence les saloperies de son propre camp en accusant ceux qui s’en indignent de faire le jeu de la droite, c’est un comportement particulièrement dégueulasse. À quand les procès de Moscou ?
    Seule la vérité est révolutionnaire, camarade.

  31. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 20:42 | Permalien

    Oh! Gérard… Il faut te calmer un peu: ta morgue hiératique et le zèle de censeur que tu déplois paraissent surdimentionnés…C’est vrai que l’orientation actuelle du SPD le pousse à s’allier avec MERKEL plutôt qu’avec DER LINKE…Et c’était déjà vrai il y a 8ans (gauche majoritaire mais grde coalition MERKEL-SPD)…
    Ne me dit pas que le SPD actuel ferait des concessions significatives à DER LINKE, ne serait-ce que l’instauration d’un SMIC ou la construction massive de crèches garderies écoles maternelles…
    Der Linke deviendrait un parti aussi droitier que le SPD s’il renonçait à imposer cela…

  32. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 20:48 | Permalien

    J’ajoute que le PS français et le SPD peuvent redevenir vaguement keynésiens (pas marxistes!) si la population se déchaine et si des phénoménes révolutionnaires aparaissent…
    Si le contexte ne permet pas une répression féroce la bougeoisie peut choisir d’accepter quelques réformes et charger ses agents « socialistes » de calmer le jeu (pompiers sociaux!)

  33. Sprlmvitch...
    Posted 27 septembre 2013 at 20:57 | Permalien

    Les métaphores sont parfois « crues », voire scâtologiques (par ex:nous sommes dans la m…).
    La métaphore « se foutre à poil et s’allonger à plat ventre cuisses écartées » n’est pas connotée SEXISTE mais plutôt HOMOPHOBE…
    Mais il y a une différence entre DENOTATION et CONNOTATION…Sur laquelle je te laisse méditer.

  34. GUILLAUME
    Posted 28 septembre 2013 at 0:26 | Permalien

    Le problème fondamental du PS, c’est qu’il y a en son sein :

    - une partie profondément libérale conservatrice : atlantiste sur le plan diplomatique, quelques tendances réacs sur le sécuritaire, néolibérale sur le plan socio-éco. Ce sont eux qui ont pris le pouvoir et dirigent le PS depuis 35ans. Valls, Hollande, Moscovici et tous les barons. Ils ont verrouillé l’appareil

    - un centre mou plutôt libéral, soumis aux libéraux conservateurs. Ils suivent les tendances des sondages d’opinion… réalisés par les médias néolibéraux

    - une gauche socialiste minoritaire, raillée et méprisée au sein même du parti. Représente entre 15 et 30% des militants

    Vous êtes d’accord pour ne pas vous allier avec la droite. Mais la droite EST A L’INTERIEUR DU PS !!!
    Hollande, Valls et Moscovici ont plus de points communs avec l’UMP et le FN qu’avec le socialisme !

    Vous devez faire scission avec la droite si vous voulez faire l’unité à gauche. C’est quand même pas compliqué ! Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est vous l’hypocrite. Vous savez que la majorité au PS soutient un gouvernement de droite issu de cette majorité PS.

    Voilà une des conséquences de la politique du PS : le déremboursement des lunettes de vue dont vous auriez bien besoin !!!

  35. Antoine
    Posted 28 septembre 2013 at 15:40 | Permalien

    Moi je me demande toujours quelle est la stratégie de la « gauche socialiste » (quel que soit le nom) à l’intérieur du PS ? À quoi pense-t-elle servir, puisque manifestement elle n’a pas d’influence sur la politique du gouv (ironiquement, EELV en a peut-être plus avec Duflot au logement) ?

    Ce serait sympa d’avoir une réponse sérieuse, en tout cas ça aiderait à comprendre.

  36. Sprlmvitch
    Posted 28 septembre 2013 at 20:37 | Permalien

    C’est hyper simple…La gauche socialiste « sauve » l’honneur du PS et maintien un minimum de relations avec les mouvements sociaux et la classe ouvrière…On appelle cela « machine électorale »: quelques milliers d’electeurs en plus …

  37. Posted 28 septembre 2013 at 23:45 | Permalien

    Camarade Gérard,

    L’analyse de la situation allemande réalisée par Mathieu POUYDESSEAU conduit à un peu d’optimisme sur la réduction possible des écarts sociaux entre les principaux partenaires européens, sources importantes des désordres en Europe.

    Ce qui est favorable à la «vie bonne» des plus défavorisés nous fait du bien, mais c’est peut-être ce plaisir qui est notre point faible à gauche, exploité jusqu’à la corde par les tenants de toutes les droites.

    Il est un volet noir dans l’approche des gauches, il s’agit d’une confiance aveugle dans le pouvoir confié au peuple – un service public est obligatoirement bien géré – une régie est toujours plus vertueuse qu’une entreprise privée – une banque mutualiste est mieux gérée qu’une banque capitaliste – etc…

    Nous faisons semblant de croire que la démocratie contrôle les missions confiées à une technostructure ou à des élus. Ton ancien métier a du te prouver que la vérité est ailleurs ou alors penses-tu qu’il ne faut pas la chercher et prendre ce qui peut être atteint.

    http://legueduyabboq.blog.lemonde.fr/

    PS: Bien que loin de ta ligne, j’apprécie ta volonté de rester au PS contre vents et marées.

  38. Posted 29 septembre 2013 at 10:48 | Permalien

    theorie du « complot » et de la « caution », petit esprit fermé qui n’embrasse pas l’épaisseur du monde réel

  39. Posted 29 septembre 2013 at 16:04 | Permalien

    Ne pas prendre en compte des dysfonctionnements insensés, ne me semble pas donner de l’épaisseur à l’étude.
    La « théorie du complot »? je ne mange pas de ce pain.
    Insulter pour ne pas répondre est sans intérêt.

  40. Antoine
    Posted 29 septembre 2013 at 16:20 | Permalien

    Hum… Bon et sinon la réponse à ma question ? Ça m’intéresserait.

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