Pour la première fois c’est la gauche qui casse nos retraites

Il y a des jours tristes dans l’histoire de la gauche et des jours de honte. Il faut savoir les reconnaître. Et il faudra savoir laver la tâche qu’ils incarnent. Il faudra savoir corriger, redresser. La première loi contre les retraites jamais proposée par la gauche est une de ces tâches.

 

Les 15 octobre et le 22 novembre, les députés ont voté, de façon forcée et bloquée, à une faible majorité, un recul historique de nos retraites. Ce n’est ni une réforme modérée, ni juste, ni équilibrée. Ils ont effacé 30 ans d’histoire depuis la conquête de la retraite à 60 ans avec Pierre Mauroy et la gauche unie. Ils ont contrecarré 20 ans de grandes luttes sociales, de 1993 à 1995, de 2003 à 2010, contre les sales réformes successives de la droite.

Ils ont validé et aggravé ce qu’a fait la droite depuis 20 ans.

 

Il faut dire cette vérité et argumenter pour demander encore et encore à nos députés de ne pas confirmer : le vote final aura lieu le 18 décembre juste avant Noël.

 

La droite a fait passer le droit à retraite de 60 à 62 ans en 2010.

Elle a fait passer le nombre d’annuités cotisées de 37,5 à 42 entre 1993 et 2020

Elle a fait passer le nombre d’années pour calculer le taux de la retraite de 10 à 25 entre 1993 et 2008

Elle a fait l’âge du départ à taux plein (sans le nombre d’annuités cotisées) de 65 à 67 ans en 2010

Elle a fait passer la date butoir de 65 à 70 ans en 2009

Les pensions ont officiellement diminué de 9 % entre 1993 et 2003 selon le Cor (conseil d’orientation des retraites)

Les pensions devraient baisser de 25,5 % entre 2011 et 2060 toujours selon le Cor

Les pensions ne sont plus revalorisées selon les salaires mais selon les prix depuis 1993

Les régimes de retraite complémentaires ont été aussi diminués depuis 1996, le calcul du prix d’achat du point est fixé en fonction de l’évolution du salaire moyen alors que la valeur du point est indexée sur les prix

Les régimes spéciaux des grandes entreprises publiques ont été progressivement diminués.

Il s’agit de la pire contre réforme d’Europe (en Allemagne, les 67 ans étaient envisagés en 2029 et leur mise en œuvre est contestée, en Grande-Bretagne, les 68 ans sont envisagés en 2048…)

 

Tout cela s’est produit alors que le Pib doublait, et que la France devenait plus riche que jamais elle ne l’a été dans son histoire. Avec cette régression des retraites, les inégalités se sont creusées,

 

Chaque fois depuis 20 ans, la gauche a combattu ces mesures de régression :

- En 1993, Balladur a fait passer la première loi violente contre les droits du secteur privé, en plein été.

- En novembre décembre 1995, Alain Juppé s’est heurté à une grève quasi générale qui l’a obligé à annuler et à différer toute une parti de sa contre reforme anti retraite

- En 2003, il y eut 140 jours de lutte, 11 journées nationales de grève enseignante, 9 journées interprofessionnelles de lutte

- En 2010, il y eut 8 millions de participants au moins une fois aux différentes manifestations

La gauche a bénéficié électoralement de ces combats :

- En 1997 Lionel Jospin a été élu sous l’impact du grand mouvement de novembre décembre 1995. Il n’a pas touché aux retraites. Il a réduit la durée du travail à 35 h sans perte de salaires : il est contradictoire d’allonger la durée du travail sur la vie après l’avoir réduit sur la semaine.

- En 2004, elle a gagné 20 régions sur 22 en profitant du mécontentement issu du grand mouvement social non satisfait de 2003

- En 2012, elle a gagné la Présidence de la République, et la majorité Parlementaire en profitant du grand mécontentement du mouvement social non satisfait de 2010.

 

En 1995, la force du mouvement imposa l’unité syndicale et l’unité à gauche, et Lionel Jospin a du sa victoire, et celle de la gauche plurielle, de juin 1997 au grand mouvement de novembre décembre 1995 et en proposant les 35 h sans perte de salaire, il défendit même la ré-indexation des retraites sur les salaires dans sa déclaration d’investiture et se garda de toucher aux retraites tout son quinquennat en dépit des pressions de la droite.

 

En 2003 Bernard Thibault fut ovationné au congrès de Dijon de mai 2003 après que François Chérèque ait signé séparément dans le bureau du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. François Hollande, dans son discours de clôture au congrès fit ovationner la « retraite à 60 ans à taux plein ».

 

En 2010, le parti socialiste fut présent dans toutes les manifestations qui défendaient la retraite à 60 ans à taux plein avec les huit syndicats du pays. Il s’opposa dans son « projet » comme dans le programme du candidat à la présidentielle au report de l’âge légal et à l’allongement du nombre d‘annuités.

 

En 2013 le revirement est complet, injustifié, honteux :

 

En cet automne 2013,  c’est l’abandon de tous ses projets, votes de congrès, déclarations, manifestations et luttes, par la majorité du PS : elle fait voter une contre réforme qui est un reniement complet, une trahison des millions de salariés qui ont lutté deux décennies, avec lui et voté pour lui, un recul social immense qui va plonger des millions de retraités dans la misère et dégrader la situation économique du pays, par une austérité durable.

 

La majorité du PS dans un premier temps prend une mesure limitée « à ceux qui ont commencé à travailler tôt » et qui ont atteint le nombre d’annuités avant 60 ans…puis avalise et aggrave tout ce qu’a fait la droite pendant 20 ans. Le PS fait voter :

1°) Une hausse de 0,3% des cotisations sociales salariées ce qui va diminuer le pouvoir d‘achat direct de 2,2 milliards

2°) Une hausse de 0,3% des cotisations patronales, équivalent aussi à 2,2 milliards. Mais le patronat se verra « remboursé » ces 2,2 milliards sous forme d’allégement progressif des cotisations aux caisses d’allocation familiales. Ces 2,2 milliards (sur un total futur de 34 milliards) seront repris par l’impôt…payé par les salariés.

Il faut noter que la part des cotisations patronales retraite était respectivement de 0,6 et celles des salariés de 0,4, là c’est moitié moitié.

3°) Une baisse des pensions par trois moyens :

a) un décalage de la date d’ajustement des pensions sur les prix par report du 1er avril au 1er octobre.

b) Une fiscalisation de la part de 10 % attribuée aux retraités qui ont eu trois enfants.

c) Un gel des hausses des retraites complémentaires désindexées des prix en 2013, 2014, 2015

Il s’ajoutera la hausse de la TVA qui, le 1er janvier 2014 va frapper autant les retraités que les autres salariés.

L’inflation prévue en 2013 est de 1,75 %. Le recul progressif en trois ans, des pensions, additionnant toutes ces mesures, peut-être estimé entre 4 et 7 %.

4°) Un allongement des annuités de cotisations de 41 ans et 3 trimestres en 2020 à 43 trimestres en 2035.

 

Des fausses « contreparties » ont été présentées abusivement comme des « avancées » : un système aléatoire et humiliant de « points individualisés » de « pénibilité » – prévu pour 2015 après la promulgation de 25 décrets – viserait à redonner à une fourchette de 100 à 150 000 salariés soumis à des travaux « pénibles » (sur 24,5 millions concernés) une partie des trimestres… qui leur sont enlevés par la loi.

 

L’opposition au sein du PS (sans doute 80 % des adhérents sont hostiles à cette contre-réforme) a pris des formes féroces au niveau parlementaire : il s’en est fallu de 21 voix pour qu’elle ne passe pas en 1e lecture.

Le Sénat a finalement voté contre un projet tellement remanié que le gouvernement lui même a appelé à voter contre et il a obtenu 0 voix.

 

En deuxième lecture à l’assemblée, devant le nombre d’articles retoqués par les députés, le gouvernement a été obligé de recourir à un vote bloqué (faisant exactement ce qu’il avait reproché à Sarkozy de faire en 2010).

Les écologistes, qui avaient envisagé de voter contre une réforme « qui n’est pas réussie » se sont finalement abstenus. Les radicaux de gauche, qui s’étaient abstenus après la première lecture, ont voté quasiment tous.

L’UMP que l’UDI ont voté contre ce texte, qui selon eux, « manque de courage » parce qu’il n’est pas assez violent et ne revient pas notamment sur l’âge légal de départ à la retraite, maintenu à 62 ans. Cela annonce ce qui nous attend si la droite revient : la retraite à 65 ans et à taux plein à 70 ans sur une base de calcul de pension affaiblie : le gouvernement a évacué « la convergence entre les retraites du privé et du public » selon l’UMP Denis Jacquat. Medef et droite surenchérissent.

 

Le gouvernement a du menacer violemment son propre groupe parlementaire et afficher des concessions mineures de dernière minute : à 1h du matin, il a lâché une aide de 50 euros à l’acquisition d’une complémentaire santé pour les plus de 60 ans (disposant d’une retraite inférieure à 967 euros) et la revalorisation du minimum vieillesse deux fois en 2014. Un petit placebo qui n’empêchera pas la majorité des petites retraites de baisser dramatiquement dans les trois ans à venir. En deuxième lecture le scrutin a été acquis avec 291 voix contre 243 et 27 abstentions le 22 novembre.

 

Le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites va désormais repasser entre les mains des sénateurs, qui devraient à nouveau le rejeter, puis les députés auront le dernier mot, le 18 décembre.

 

Rien, rien, rien ne justifie que la gauche ait fait cette concession aux libéraux de Bruxelles, aux agences de notation et aux marchés. 90 % de la « dette » présumée du pays ne provient pas de nos caisses sociales (Sécu, retraite…). Le « trou » prétendu de 7,5 milliards, attribué aux retraites cette année, c’est « peanuts » alors que nous savons qu’il existe 60 à 80 milliards de fraude fiscale, 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux, 200 milliards de dividendes, et que les 500 familles ont amassé 59 milliards de plus en un an, passant de 271 à 330 milliards (16 % du Pib). La France n’a jamais été aussi riche et c’est honteux de prendre aux petites retraites dont la moitié est inférieure à 993 euros.

 

L’annonce d’un « trou » de 20 milliards en 2020 faite par les médias n’a pas de sens : personne ne sait calculer la croissance et les déficits dans les 6 mois qui viennent, qu’en savent-ils pour 2020 ? La retraite n’étant pas une épargne mais assise sur les cotisations versées, en direct, en temps réel par ceux qui travaillent à ceux qui sont retraités, on peut régler un problème de 2020… en 2019 ! Il suffit de définir la prestation : un droit à retraite à 60 ans, 75 % de taux, calculé sur 10 ans, indexé sur les salaires, pas inférieur au Smic… et de moduler la cotisation pour y pourvoir.

 

Les difficultés présumées de nos caisses de retraites n’ont pas de raisons structurelles : l’espérance de vie stagne à nouveau, l’espérance de vie en bonne santé régresse depuis 5 ans, la démographie est favorable. Quand aux difficultés conjoncturelles, elles proviennent du chômage de masse : pour le combattre, il faut réduire la durée du travail, pas l’allonger. Pour la relance, il faut augmenter les salaires et les retraites et non pas les baisser !

 

Le gouvernement s’est réuni le 18 août 2013 pour plancher sur le « plein emploi » en 2025. Pourquoi propose t il une hausse des annuités de cotisations de 2020 à 2035 ?

Même si on accepte les chiffres du Cor, le Pib en 2011 s’élève à 2000 milliards, il devrait être multiplié par 2,25 en 2060 et donc atteindre 4500 milliards. Le Cor estime que la productivité du travail aura doublé : 1,35 cotisant produira en 2060 autant que 2,7 cotisants aujourd’hui. Il ne devrait pas être trop difficile d’augmenter la part du Pib destinée aux retraites, même avec 21,8 millions de retraités en 2060 contre 15,1 millions en 2011 ! En augmentant cette part de 8,1 points pour annuler les contre réformes depuis 2003, soit une augmentation de 365 milliards d’euros annuels en 2060, il resterait quand même 4135 milliards d’euros supplémentaires à partager entre l’augmentation des salaires directs, celle de l‘investissement public et celle des profits des entreprises.

 

36 Commentaires

  1. Richard
    Posted 27 novembre 2013 at 9:22 | Permalien

    Désolé Gérard, mais le titre de ton billet est trompeur, ce n’est pas « la gauche » qui a cassé les retraites, c’est le parti socialiste… que tu vas nous exhorter à soutenir aux prochaines élections…

  2. sébastien
    Posted 27 novembre 2013 at 9:42 | Permalien

    Et pendant que le ps votait cette trahison du peuple, le pdg de Peugeot obtenait une retraite de 21 millions d’euro (ou prime de départ), sûrement pour bons et loyaux services avec d’excellents résultats aux yeux des actionnaires, des milliers d’emplois supprimés, une usine fermée, très compétent le bougre. Magnifique ce qu’on récompense dans ce monde.
    C’est assez symbolique, la majorité va se faire encore plus saignée pendant qu’une minorité rigole.
    Une parenthèse, pour moi, quand une réforme de gauche « valide et aggrave ce qu’a fait la droite depuis 20 ans », c’est qu’elle n’est pas de gauche du tout et les gens qui l’ont voté sans problème ne sont peut-être plus de gauche ou alors ne sont pas très intelligents, et c’est encore plus grave.

  3. Marguerita
    Posted 27 novembre 2013 at 10:46 | Permalien

    le titre accrocheur ici !
    quel orateur prodigieux ce Filoche, quel balayeur du lexique, merde.
    Situation exaltante, carrière brillante…
    ding ding dong

  4. coco16
    Posted 27 novembre 2013 at 11:30 | Permalien

    Cette réforme est un scandale de premier plan,je dirais que c’est un coup état puisque sénateurs et députés étaient contre au départ!! cela n’obéit à aucune logique ,aucune…GÉRARD FILOCHE a tout à fait raison nos politiciens fabriquent de la pauvreté chaque jour à cause de réformes comme celle ci.Comment voulez vous que le marché de l’emploi puisse fonctionner puisque les retraités travaillent encore,les étudiants travaillent pour payer leurs études,les stagiaires travaillent gratuitement,nous avons 300 000 travailleurs étrangers qui travaillent avec des contrats étranger (j’ai vu dans un reportage il y a peu de temps) etc…..on rève dans ce pays

  5. GUILLAUME DENIL
    Posted 27 novembre 2013 at 12:18 | Permalien

    Et pendant ce temps là, la direction SPD vient d’avaliser un accord de coalition avec le CDU-CSU de Merkel.

    Accord qui sera avalidé bien entendu par les militants en décembre, car bien entendu ils ne sont pas du même camp que nous.

    C’est pareil en Grèce, en France, en Espagne, au Royaume Uni, au Portugal.

    On ne peut même plus dire que ces partis ont trahi le peuple ou la gauche, vu qu’ils sont de fait de l’autre camp et que désormais, tout le monde le sait, sauf peut-être Monsieur Filoche.

    Je me demande quand M. Filoche se rendra compte de l’erreur de son analyse (la nature du PS est de gauche). Quand cette même « gauche » votera (forcée par le gouvernement bien sûr!!!) :
    - la retranscription des dispositions du traité transatlantique dans le droit national qu’Hollande aura lui-même négocié main dans la main avec Merkel ?
    - la privatisation des quelques entreprises publiques encore sous le giron de l’Etat ?
    - une nouvelle cure d’austérité pour arriver aux fameux 3% ?
    - le rétablissement de la peine de mort pour les Roms délinquants récidivistes ?

    Non non, M. Filoche continuera à nous assurer que le gouvernement et les députés PS et son parti sont de gauche, qu’il faut continuer à voter PS pour montrer au gouvernement qu’il doit infléchir sa politique.

    Quand on vous dit que le monde tourne pas rond !

  6. asclepios
    Posted 27 novembre 2013 at 13:33 | Permalien

    « En cet automne 2013, c’est l’abandon de tous ses projets, votes de congrès, déclarations, manifestations et luttes, par la majorité du PS : elle fait voter une contre réforme qui est un reniement complet, une trahison »…
    Voilà, le mot est laché et qq’un qui commet une trahison est un … traître. CQFD !
    Une petite pensée pour ces pauvres petits parlementaires, obligés, sous peine de mort, sans doute, de voter une loi qui constitue une « trahison ». Croyez-moi, les socialistes pour qui je voterai ne seront pas aux ordres… ah,on me dit dans l’oreillette que ça n’existe pas. Bon, ben, je voterai plus jamais socialiste.
    Sinon,le terme tache dans le sens salissure, c’est sans ^. Je dis pas ça pour faire mon « je-sais-tout » mais pour la compréhension ça sera mieux.

  7. Maïeul
    Posted 27 novembre 2013 at 13:47 | Permalien

    Cher Monsieur Filoche,

    j’apprécie vos combats. Néammoins soyez en sur : je ne voterait plus jamais PS, puisque même l’aile gauche a renoncé à se battre. Le PS n’a plus rien de gauche. Seule un changement de majorité en 2017 permettra de sortir de l’impasse. Cela me contraindra sans doute à voter « utile » au premier tour pour une personne que je n’apprécie pas (le dernier candidat à la présidentielle du FDG, pour ne pas le citer) particulièrement, mais je ne veux pas revoir Hollande repasser. Je veux avoir un président qui soit vraiment de gauche.

    Depuis que je fais de la politique, depuis que je suis majeur, je n’ai connu que la droite au pouvoir. Que celle de 2012 soit un peu plus modérée change rien à l’affaire : j’ai besoin d’autre chose.

    Pourtant je ne fais pas parti de ceux qui subissent de plein fouet les cadeaux fiscaux aux plus riches. Mais ils me révolte tellement que je ne vois pas comment on peut encore appeler à voter PS … en sachant que ceux qui seront nommés sont Moscovici et Sapin.

    Supposons que Hollande repasse en 2017 : qui croyez vous qu’il nommera : les mêmes qui font les mêmes conneries… et qu’il soutient à fond.

    Non vraiment, votre ligne je ne la comprend plus.

  8. jean-jacques
    Posted 27 novembre 2013 at 17:27 | Permalien

    Il y a 3 ans la conseillère de la CRAM m’a conseillé d’attendre 65 ans pour demander ma retraite en me disant que je percevrais 55€ au lieu de 13€ . Aujourd’hui,j’ai 13€ car le complément de 42€ ne peut plus m’être attribué car j’ai déjà une pension supérieure à 1200€ et je ne peux avoir la liquidation car je touche 1€ de plus qu’il y a 5 ans .
    Je me suis fait avoir en beauté .
    J’ai donc perdu 720 € .

  9. archerducher
    Posted 27 novembre 2013 at 17:58 | Permalien

    Gerard ? La gauche non !le PS oui.Dans votre article vous ne mentionnez pas que le front de gauche ( FdG ) a voté contre,ce n’est pas une erreur de votre part c’est une façon d’englober la gauche et de faire semblant.Dans le panier de pomme,une seule est pourrie,celle du parti socialiste,avec un « s » minuscule,car il ne mérite pas le terme socialiste.
    Faites semblant d’ignorer le FdG soit,mais soyez honnête avec vos lecteurs,dites leur que vous êtes au service de l’Élysée,que vous faites semblant d’être de gauche car vos ecris ne font rien avancés,appellez a assister à la manif du 1er décembre après on verra.

  10. Thomine
    Posted 27 novembre 2013 at 18:09 | Permalien

    Mais enfin pourquoi les députés ps ont-ils voté pour ?
    Parcequ’en fait il n’y a pas de solution miracle comme le clament haut et fort certains. Ce sont des chimères !

  11. archerducher
    Posted 27 novembre 2013 at 18:30 | Permalien

    Ça y est je crois savoir ce qu’est une sodomie,c’est le changement maintenant.

  12. mumu
    Posted 27 novembre 2013 at 18:32 | Permalien

    mais quand finirez vous par comprendre que le gégé est à droite comme tout la parti qu’il défend ? il n’est là que pour racler les fonds de tiroir et abuser les derniers gogos qui pensent encor que le ps est de gauche !

    hahahahaha

  13. rêveur
    Posted 27 novembre 2013 at 23:46 | Permalien

     » mais quand finirez vous par comprendre que le gégé est à droite comme tout la parti qu’il défend ?  »

    Bah quand il fera des trucs de droite … hé cong.
    Mais la fête des rapaces (cf. vidéos Fakir), les livres écrits, écrire dans siné mensuel, être sur un plateau télé avec Monique Pinçon Charlot… ça donne plutôt à penser le contraire.

    Hé Mumu, entre tes deux oreilles, tu as un organe muni de neurones (ou ce qu’il en reste)… sers t’en, tu verras, c’est pas mal.

  14. André Assiétoi
    Posted 28 novembre 2013 at 12:50 | Permalien

    Titre mensonger, bien sûr. C’est le parti socialiste qui a voté cette saloperie. C’est dégueulasse de la part de Gérard Filoche de mouiller la gauche dans cette affaire tant il est évident que le parti « socialiste » n’a rien d’un parti de gauche. Il serait temps d’arrêter avec cette vue de l’esprit selon laquelle un parti n’évoluerait pas et garderait la même « nature de classe ». Il suffit de regarder la sociologie des dirigeants et des représentants du parti dit socialiste (choisis par les adhérents) pour se rendre compte qu’il n’a plus rien d’un parti de gauche. Gérard Filoche n’en conviendra jamais, la sociologie et lui, ça fait deux.

  15. Posted 28 novembre 2013 at 16:38 | Permalien

    un parti c’est un tout avec une genèse, une base sociologique, une histoire, un appareil, un continuité, des liens syndicaux… tout mais rien que la CFDT qui est un syndicat de 600 000 salariés (environ) suffit a caractériser la nature de classe du PS

    et ceux qui s’avèrent incapables de 1°) vouloir 2°) agir 3°) faire…. pour défendre nos retraites, et qui constatent qu’il n’y a pas eu mobilisation (comme en 2003 et 2010) devraient y réfléchir profondément…

  16. Posted 28 novembre 2013 at 16:47 | Permalien

    Bernard Cazeneuve : «Nous irons encore plus loin sur les économies»
    Par Etienne Lefebvre, Elsa Conesa et Frédéric Schaeffer | 06/11 | 20:05 | mis à jour le 07/11 à 09:49

    Trois milliards de crédits annulés en 2013 pour financer le dérapage d’autres budgets (emploi, Défense, Europe). Entretien avec Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du Budget.

    Bernard Cazeneuve – AFP

    Vous venez d’affirmer que la France engagera un nouvel effort d’au moins 15 milliards d’économies en 2015. Ne craignez-vous pas un ras-le-bol contre la rigueur après le rejet fiscal ?
    Nous devons aux Français la vérité sur les enjeux budgétaires : il faut mettre le cap sur les économies, jusqu’à la fin de la législature. Nous avons déjà décidé de 15 milliards d’économies pour 2014, ce qui est sans précédent, comme l’a reconnu d’ailleurs mardi la Commission. En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017. Il y a là un chemin exigeant, mais c’est celui qui nous sortira de la crise. Je suis prêt à l’emprunter en prenant les risques nécessaires. Le ministre du Budget n’est efficace que s’il s’expose.

    Comment convaincre du bien-fondé de cette politique ?
    En expliquant que l’objectif est avant tout de conforter notre modèle social et nos services publics. Si la mauvaise dépense publique continue de chasser la bonne, nous ne parviendrons pas à atteindre le but. Augmenter les prélèvements n’est ni souhaitable ni soutenable pour l’économie. Et si on ne poursuit pas la réduction des déficits à un rythme régulier, alors nous irons au-devant de graves difficultés. Notre politique porte ses fruits, le déficit baisse sensiblement, la reprise est là. Il faut accentuer nos efforts.

    Comment allez-vous procéder ? La modernisation de l’action publique n’a pas beaucoup convaincu jusque-là…
    Détrompez-vous : sur les aides aux entreprises par exemple, plus de 50 % des préconisations de la mission figurent dans le budget 2014. La MAP doit monter en puissance. Elle est un outil de modernisation de nos services publics et de notre modèle social. Elle doit contribuer aux objectifs d’économies, elle doit permettre des réorganisations et des mutualisations. Et Le Premier ministre a validé ce principe : à chaque politique publique, qui sera « scannée », sera associé un objectif d’économies, exprimé en pourcentage des dépenses aujourd’hui engagées. Et nous ferons, avec Pierre Moscovici, des propositions concrètes de réformes au président de la République et au Premier ministre au début de l’année 2014.

    Pouvez-vous garantir que les objectifs de dépenses seront tenus cette année ?
    Je serai intraitable sur le respect de ces objectifs de dépenses, ce qui nous permettra de tenir notre prévision de déficit public à 4,1 % du PIB cette année. Nous allons ouvrir, avec le projet de loi de Finances rectificative et le décret d’avance qui lui est associé, environ 3 milliards d’euros pour des budgets qui en ont besoin, comme l’emploi (plusieurs centaines de millions d’euros), le budget européen (1,1 milliard), les opérations extérieures de la Défense (600 millions), l’hébergement d’urgence (100 millions), etc. Mais ces crédits seront tous compensés à l’euro près, par autant d’annulations réparties sur l’ensemble des ministères, y compris d’ailleurs ceux qui bénéficient des ouvertures, grâce au gel de crédits de début d’année et à la réserve complémentaire que nous avions mise en place.

    Pour 2014, le « gel » des aides au logement (APL, etc.) est contesté, un amendement ayant été adopté en commission pour les réindexer…
    Avec Cécile Duflot, nous avons rappelé aux députés qui ont voté cet amendement que l’effort réalisé en matière d’aides au logement est déjà très significatif et que notre gouvernement fait beaucoup plus pour le logement social que les précédents. Je suis toujours pour le dialogue et la raison doit aussi prévaloir. Il y a un principe à respecter dont je suis le garant : l’objectif de déficit ne peut être dégradé au terme de la discussion budgétaire au Parlement.

    Comment compenser les renoncements sur l’écotaxe, la fiscalité de l’épargne ?
    Concernant l’épargne, les 200 millions manquants seront financés par des nouvelles économies que je détaillerai lors du passage en deuxième lecture du budget de la Sécurité sociale au Parlement. Concernant l’écotaxe, nous nous adapterons en fonction de l’évolution de la négociation. Si nous ne pouvons présager de la durée de la suspension, mon devoir est d’anticiper des mesures d’économies en compensation.

    Quel doit être l’effort des collectivités locales ?
    L’Etat a d’ores et déjà prévu une baisse de 1,5 milliard d’euros de sa dotation en 2014 et à nouveau en 2015. Au-delà, je veux montrer aux collectivités territoriales qu’un chemin de modernisation est possible. Je suis favorable à des garanties sur certaines dotations, qui seraient réservées aux collectivités qui mutualisent des services, étendent le périmètre d’une intercommunalité et font des économies. Toutes les administrations publiques doivent faire bloc et intégrer le fait qu’on est entré dans une période où l’argent public sera durablement rare.

    Jusqu’à quand la cellule de régularisation fiscale sera-t-elle ouverte ? Comment allez-vous faire face à l’afflux de dossiers ?
    J’ai tout entendu sur notre circulaire de mise en conformité qui assure la transparence et l’absence de traitement « sur mesure ». Que son barème était dissuasif, ou au contraire trop favorable, que la suppression de l’anonymat découragerait les candidats, et maintenant qu’il y aurait trop de dossiers ! Chaque euro perçu sur ceux qui fraudent est un euro de moins demandé aux Français qui payent déjà. A ce jour, 4.300 dossiers ont été déposés, et les flux vont croissant. La circulaire sera actualisée pour tenir compte des dispositifs prévus par la loi sur la lutte contre la fraude, qui sera bientôt promulguée et qui prévoit notamment des sanctions fiscales accrues pour les trusts non déclarés. Il sera toujours possible de se conformer à la loi, sans date butoir, mais je conseille à ceux qui hésitent de ne pas tarder.

    Combien de dossiers ont-ils été traités ?
    Comme je m’y suis engagé, je présenterai chaque année un rapport au Parlement qui rendra compte des conditions d’application de la circulaire, du nombre de dossiers traités et des sommes récupérées.

    La commission des Finances a adopté mercredi des amendements sur l’optimisation fiscale des entreprises, dont un qui modifie la définition de l’abus de droit. Y serez-vous favorable ?
    Il n’est pas question de faiblir face à la fraude et à l’optimisation fiscales. Mais il faut aussi s’assurer que chaque disposition prise a été évaluée en droit, qu’elle constituera un outil efficace de lutte contre la fraude, et non un nid à contentieux, de nature à susciter de l’insécurité juridique pour les entreprises. Le débat permettra de préciser les choses.

    Un autre amendement prévoit de contraindre les intermédiaires à déclarer au fisc les montages des entreprises…
    La naïveté doit être absente de la relation avec les entreprises, et c’est là la motivation de l’amendement, mais la présomption de confiance doit aussi progresser. Il faut ici trouver le juste équilibre.

  17. cording
    Posted 29 novembre 2013 at 12:52 | Permalien

    Toute cette régression sociale a lieu dans le contexte d’une UE dont les socialistes donc ton part ont toujours depuis 1983 entériné les orientations néolibérales avec la conséquence que l’UE est la zone de la plus faible croissance mondiale, de désindustrialisation (900 usines ont fermé depuis 2 ans) des millions d’emplois perdus en 30 ans donc la sécu et toute protection sociale en peau de chagrin une véritable régression sociale. Cette Europe-là doit être détruite avec sa monnaie si mal conçue ou plutôt selon le modèle allemand. Je t’invite si tu ne le fais déjà à lire le blog de l’économiste de gauche Jacques Sapir « russeurope.hypothèse.org ».

  18. CanluCat
    Posted 29 novembre 2013 at 13:51 | Permalien

    Je me sens trahi par cette pseudo-gauche du PS : comme un seul homme elle a voté pour cette loi sur les retraite !!! Alors que sur leur site ils en sont encore à dire « non » à cette loi inique !
    Dieu sait à quel point je hissait Sarkozy. Mais lui, il avait un mérite : il nous disait en face qu’il allait nous entuber (et je reste très correcte !!!).
    Frappé deux fois dans le dos par des gens avec qui je militais…
    Et vous vous étonnez TOUS que les classes populaires se tournent pas le FN…
    Puis-je suggérer une solution, maintenant que tous ces faux-cul nous tuent ?
    Pour réduire le problème du finnacement des retraites, laissons survivre les retraités pendant un an puis alignons les face à un mur. Ca sera plus rapide et moins CRUEL !!!

  19. POINT VIVIAN
    Posted 29 novembre 2013 at 14:26 | Permalien

    Bonjour,

    A mon tour d’etre lassé par tes articles ou tu parles de la gauche sans jamais citer le PS.
    Finalement, tout en te defendant de n’etre pas d’accord avec eux tu leur permets d’etre encore aux affaires.
    La gauche socialiste ou aile gauche est la caution sociale du PS, hier comme aujourd’hui.
    Faudrait peut etre arrêter de tromper les honnetes citoyens?

    Cordialement

  20. Robert
    Posted 29 novembre 2013 at 19:03 | Permalien

    Une nouvelle saloperie du parti que soutient Gérard Filoche :

    Pascal Terrasse, symptôme de la droitisation sans fin du PS
    SUR LE VIF
    Par Michel Soudais

    Le député socialiste de l’Ardèche Pascal Terrasse livrait hier dans Le Figaro un entretien particulièrement éclairant sur la fuite en avant dans laquelle est engagée la majeure partie des dirigeants socialistes. Son propos ? Le titre de cette interview, qui a fait la Une du quotidien de Serge Dassault, le résume :

    « Le temps de l’union nationale est venu en France. »

    On dirait du Bayrou, mais ce n’en est pas. Pascal Terrasse est le secrétaire national à la protection sociale du PS. Et dans cet entretien il explique que« l’austérité s’impose désormais à nous par des formes plus ou moins autoritaires ». Le mot étant négativement connoté, il suggère de « passer de l’austérité à la sobriété ». Jean-Marc Ayrault, qui a toujours dit qu’il ne serait jamais le Premier ministre de l’austérité, pourrait ainsi sans se dédire conduire une politique d’austérité rebaptisée « sobriété ». La sobriété, ça sonne écolo, c’est donc tout indiqué pour rendre l’austérité acceptable. Ce qui est le but de Pascal Terrasse, lequel affirme que la sobriété « n’a de sens que si elle est volontaire ». Comme la servitude.

    Sur le chômage, « il est temps d’envisager des solutions nouvelles, comme celles qui ont permis à l’Allemagne de se redresser », affirme Pascal Terrasse. Et le secrétaire national à la protection sociale du PS de vanter les « salaires plus modestes » de nos voisins d’Outre-Rhin. Avant d’invoquer un nouveau principe : la « discipline sociale » :

    « Nous devons revoir notre système de redistribution depuis les prestations sociales jusqu’au contrat de travail encore trop rigide, et en particulier pour la jeunesse. »

    Suppression des cotisations sociales durant deux ans pour les entreprises embauchant des jeunes, révision de notre système d’allocation chômage, travail obligatoire pour les bénéficiaires de minima sociaux « quelques heures par mois »… Les pistes suggérées par M. Terrasse semblent puisées dans la boîte à idées de l’UMP. Et ceux qui s’y opposeraient sont délégitimé comme étant « ceux qui, confortablement installés dans leurs emplois durables, refusent aux plus précaires une insertion sociale dans le monde de l’activité ».

    Pascal Terrasse veut des « citoyens responsables » qui acceptent les efforts :« Aujourd’hui, nous sommes faibles car incapables de demander le moindre effort, laissant le soin aux générations futures de régler nos problèmes. » D’où la nécessité de « l’union nationale ».

    Dérive d’un électron libre ? On aimerait le croire. En octobre 2011, Pascal Terrasse avait déjà fait parler de lui en envisageant de repousser l’âge légal de la retraite à 65 ans, lors d’un colloque d’un institut de recherche sur l’économie du vieillissement. Il était alors le conseiller retraites de François Hollande et ses propos cyniques, qui n’étaient pas destinés être reproduits dans un journal, avaient fait polémique en pleine primaire socialiste. Martine Aubry les avaient dénoncés, François Hollande les avaient désavoués. Chacun sait maintenant, la réforme des retraites étantdéfinitivement votée, ce que valait ce démenti puisque l’âge effectif de départ à la retraite vient d’être repoussé à 66 ans au moins pour tous ceux qui sont nés après 1973.

    Pascal Terrasse n’a donc rien d’un hurluberlu et son entretien au Figaro est à prendre au sérieux. A la fois comme un symptôme de la droitisation sans fin dans laquelle sont engagés les dirigeants du PS. Et l’annonce d’un scénario, l’union nationale, dont il se murmure qu’il pourrait être mis en œuvre au lendemain des européennes si le FN y réalise un score trop important. En juin prochain.

    http://www.politis.fr/Pascal-Terrasse-symptome-de-la,24755.html

  21. Posted 29 novembre 2013 at 21:25 | Permalien

    oui, il est temps d’arrêter de mentir et de manipuler, d’exclure et de sectariser, le PS est de gauche, et vos salamalecs pour le nier sont nuisibles

  22. Posted 29 novembre 2013 at 21:26 | Permalien

    l’évolution de la droite vers le FN est la faute de l’UMP
    à gauche, le risque est l’abstention massive…
    mais si par abstention massive UMP et FN l’emporte sur la gauche, nous en paierons tous le prix fort

  23. Posted 29 novembre 2013 at 23:14 | Permalien

    la sodomie est un choix, pas une insulte

  24. DURAND Eric
    Posted 30 novembre 2013 at 12:08 | Permalien

    La « gauche »
    Je comprends bien la position du Camarade Filoche qui vise à culpabiliser toute la Gauche.
    Il reste fixé sur l’idée que l’idée que le PS est seul à incarner la gauche…. il alimente à sa façon le « tous pourris » qui, pour les citoyens non avertis, à comme conséquence de mettre dans le même panier le PS, le PRG, EELV… et les composantes du Front de Gauche, et in fine alimente l’abstention…. et la montée du FN !
    La gauche du PS dont G. Filoche se veut un des représentants pourrait, au minimum, faire preuve d’éthique politique
    En politique l’éthique consiste à mettre en acte ses mots.
    Aussi aurait-il été éthique de voir une aile gauche du parti socialiste, après avoir décrié une règle d’or dénoncée pour être la quintessence de la pensée de droite la plus libérale et la plus réactionnaire, ne pas voter la loi organique qui rend possible son exécution. Tout comme il aurait été éthique de voir cette même aile gauche du parti socialiste, qui a tellement dénoncé l’ANI, tellement promis des amendements en pagaille qui feraient rendre le texte acceptable, ne pas se contenter d’une abstention sur un texte qui n’a pas bougé d’une ligne.

    Enfin, il aurait été tellement éthique de voter contre l’allongement de la durée de cotisation le jour même où un grand patron se voyait versé 21 années de salaires pour indemnités. Cette réforme des retraites fait mécaniquement monter l’âge de départ en retraite à 66 ans. Elle fait donc payer aux classes populaires l’addition de l’austérité plutôt qu’aux grandes richesses du pays. Au lieu de cela, la gauche du PS a largement voté pour alors qu’elle manifestait dans la rue il n’y a pas si longtemps pour sa non application. Il y a pire encore. Certains députés de la « gauche » du PS ont été absents de l’hémicycle, à l’instar d’un Jérôme Guedj, leader de « Maintenant la Gauche » ou d’un Mathieu Hanotin, cadre d’Un Monde d’Avance.

    MLG et UMA, les deux ailes rouges du PS parait-il. Imaginez la démission que cela représente. Imaginez-vous le jour d’une action importante au travail et vous faire porter pâle à la dernière minute. Imaginez un chirurgien qui, face à la complexité du geste qu’il a à accomplir, décide d’abandonner le bloc opératoire et laisse en plan ses collègues et surtout son patient. Car leur métier est d’être députés de gauche, leurs « patients » sont les classes ouvrières, populaires et moyennes.

    S’ils ont agi ainsi, ces députés de la gauche du PS, c’est qu’ils savent qu’ils franchissent depuis plus de 18 mois maintenant la ligne. Cette ligne est bleue, ce bleu de la droite qui triomphe de voir son programme appliqué à la lettre par un gouvernement de « gauche », lui-même soutenu par ses députés de « gauche ». Cette droite qui triomphe d’entendre ses mots sortirent de la bouche de ministres de « gauche » là sur les Roms, ici sur la sécurité. Mais on ne franchit pas aussi facilement la ligne, on ne s’arrange pas aussi aisément avec l’éthique. Alors on parle contre le fascisme, alors on marche contre le fascisme, alors on fait le buzz du fascisme dans l’espoir qu’à la fin le duel se fera entre la « gauche « et le fascisme. Dans l’espoir d’un vote républicain salvateur. Il est vrai qu’avec 15 % d’opinions favorables, la tentation est grande de jouer avec les allumettes persuadés que l’on est d’en garder le contrôle. On fait comme dans les années 80 ou 90, sauf qu’on est en 2013. Sauf qu’il y a eu 2008 et la crise de surproduction qui a généré la crise financière pour finalement être dans une crise économique et sociale systémique. Certains se souviennent dès lors de leurs cours d’histoire. Ils savent qu’elle ne se répète jamais à l’identique. Mais comme nous ils ne peuvent chasser de leur esprit cette crise de 1929, sa surproduction, son effondrement économique majeur, sa crise monétaire éclatante comme une bombe, la montée du fascisme et la suite inutile de vous la préciser. Alors les joueurs d’allumettes doivent se rendre compte qu’à côté d’eux il y a aussi la bombonne de gaz, elle est là, prête à exploser….
    Pour lire l’intégralité de l’article : http://www.lepartidegauche.fr/vudailleurs/articleblog/la-ligne-bleue-25839#sthash.tu8uiIwl.dpuf

  25. archerducher
    Posted 30 novembre 2013 at 14:57 | Permalien

    @23 la sodomie est un choix ? Cher Gerard , non pas dans le cas du PS qui oeuvre pour la droite,mais un viol collectif !

  26. Posted 30 novembre 2013 at 20:33 | Permalien

    « et ceux qui s’avèrent incapables de 1°) vouloir 2°) agir 3°) faire…. pour défendre nos retraites, et qui constatent qu’il n’y a pas eu mobilisation (comme en 2003 et 2010) devraient y réfléchir profondément… »

    parce que toi, tu t’avères capable de défendre nos retraites?
    tu n’a pas été entendu dans ton propre parti,

  27. Guillaume
    Posted 1 décembre 2013 at 2:10 | Permalien

    Bien dit Eric Durand

  28. Posted 2 décembre 2013 at 0:42 | Permalien

    nul n’a été entendu a ce jour mais le travail réalisé a été différent pour les uns et les autres,
    diversion et division n’aident pas à gagner sur ce combat
    (le vote définitif est le 18 décembre, et… pas de manif en vue…)

  29. Posted 2 décembre 2013 at 0:46 | Permalien

    votre obsession a minoriser ceux qui luttent au sein du PS est étrange…
    mais vous inquietez donc pas, nous progressons comme jamais

  30. Patrick Toca
    Posted 3 décembre 2013 at 17:27 | Permalien

    Comment taire l’écoeurement que vous m’inspirez.

    Que de malfaisance dans votre position dans cet ignoble parti, dit PS. Quoique vous écriviez, rien n’est plus crédible.

    Enfin, vous êtes déjà un avatar du passé.
    Hélas, terriblement mortifère pour notre société.

  31. Posted 3 décembre 2013 at 21:19 | Permalien

    vous etes FN ? ou UMP ?
    dans les deux cas passez votre chemin, faute d idées vous n’êtes pas bienvenu

  32. mouyon
    Posted 5 décembre 2013 at 14:12 | Permalien

    entièrement d’accord avec vous Mr.Filoche, mais nous subissons la pression du libéralisme débridé, plus un manque de solidarité bien souvent entre salarié, et une Europe pourrie qui peu à peu nous enlève tout ce qui a été acquis par nos grands parents, parents, mais je ne désespère pas d’un réveil et sursaut du peuple-enfin j’ai voté pour le PS en 2012 mais je suis extrêmement déçue par cette gauche je dirai centre droite maintenant -
    Quand à la retraite c’est aux jeunes de défendre leur retraite je serai de tout cœur avec eux -mais Bravo Mr FILOCHE – mobilisons nous !!!!!!!!

  33. Charles
    Posted 22 décembre 2013 at 14:48 | Permalien

    Ah ! le beau discours ! Mais je commence à en avoir assez de la prétendue « gauche » du PS. Pour parler, elle est là, mais dès qu’il faut des actes, plus personne ! Gérard, je t’apprécie, prends tes responsabilités, claque la porte du PS ! Et là on pourra dire que c’est un acte courageux !

  34. Posted 23 décembre 2013 at 1:08 | Permalien

    non
    et c’est pour votre bien

  35. Posted 23 décembre 2013 at 12:28 | Permalien

    ce serait un acte stupide,
    nous sommes 12 000, et tu devrais te réjouir de l’action de la gauche socialiste

  36. Fradon Daniel
    Posted 24 décembre 2013 at 8:06 | Permalien

    Concernant les retraites et plus particulièrement le minimum contributif,j’ai demandé à plusieurs députés d’interroger Mme la Ministre des affaires sociales et de la Santé pour résoudre un problème qui touche gravement les plus démunis et qui attendent depuis des mois leur sous.Toujours pas de réponse aux questions posées.Comment peut-on rester insensible, en regard de ces 2 points, quand on est social ? Le sujet est dans la cagouille libre.

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