Pas de majorité pour la politique que conduit actuellement François Hollande

Mécontenter son électorat ne permet pas de séduire celui d’en face.  A ne pas répondre aux aspirations de la gauche, on ne capte pas pour autant les adversaires de droite. Ca déçoit les deux camps et à la fin, il n’y a ni majorité dans le pays, ni majorité dans la gauche. Et inéluctablement ça se reflète au Parlement : il faut dorénavant tordre le bras aux parlementaires pour qu’ils.. suivent. Cela rappelle ce moment de fin 1994 ou Jacques Delors renonça à se présenter à l’élection présidentielle en expliquant « il n’y a pas de majorité pour ma politique ». Sauf que là, c’est le président élu qui doit dire : « pour retrouver ma majorité il faut que je ré oriente ma politique ». Remettre le cap à gauche, car dans les eaux intermédiaires, en effet, il n’y a pas de majorité et on s’y perd.

Depuis plus d’un an, François Hollande s’efforce de séduire et mobiliser le patronat pour que celui-ci l’aide à « inverser la courbe du chômage ». Il a proposé le « Pacte de compétitivité » puis le « Pacte de responsabilité ». Il distribue des dizaines de milliards aux « entreprises ». Et il prend ces dizaines de milliards qui manquent aux retraites, aux salariés, aux services publics et à la protection sociale

Le patronat veut bien encaisser les milliards, il en redemande même inlassablement mais sans prendre de responsabilités. Le patronat ne veut pas être compétitif ni donner de contreparties, il ne veut qu’augmenter ses marges. Il continue donc plus que jamais de licencier, de précariser, de spéculer. Les salariés, eux ne voient que leurs salaires bloqués, le chômage monter, leurs droits reculer.

Les pigeons, les poussins, les abeilles, les bonnets rouges, les patrons fraudeurs du bricolage obtiennent satisfaction. L’Ani est imposé sous forme de loi de « sécurisation de l’emploi » mais les patrons multiplient les plans de licenciements, explosent les contrats courts, violent leurs promesses sur les temps partiels, spéculent sur les complémentaires santé, baissent les prestations chômage. Les syndicalistes ne sont pas amnistiés, les élections prud’hommes sont supprimées, le repos du dimanche encore diminué, l’inspection du travail est passée à la moulinette.

C’est pareil dorénavant sur les questions dites sociétales : à vouloir concilier avec l’adversaire, on mécontente son camp. On a laissé trainer cinq mois le débat parlementaire sur le mariage pour tous, et l’extrême droite a profité de ce temps pour se mobiliser et se renforcer. L’ANI a été expédié en « urgence » ne laissant pas le temps aux syndicats de mobiliser et de se faire entendre.. La loi contre les retraites ne fut pas reportée alors qu’il y avait 370 000 manifestants le 7 septembre : elle fut expédiée en deux mois. Par contre la loi sur la famille est reportée d’un an (nous dit-on) à la suite d’une simple manifestation de quelques dizaines de milliers de traditionnalistes.

La loi sur l’amnistie syndicale avait été discutée, amendée, et adoptée en première lecture, rien ne s’y opposait plus. La procédure a tout simplement été interrompue.

L’affaiblissement du Président dans les sondages vient de là, il mécontente ses électeurs de gauche et les électeurs de la droite se radicalisent contre lui. La preuve du pudding c’est quand on le mange, la preuve de l’impasse de la politique actuelle c’est qu’il n’y a plus la majorité de gauche acquise en mai juin 2012. Sentant cela, les grands médias organisent la curée (ils appellent ça « bashing ») et font avancer l’idéologie libérale du type « baisser le coût du travail » – a contrario de ce qui se passe dans le monde. Même quand Obama augmente le Smic de 40 %.

Sénat et Parlement reflètent cela. La belle et double majorité du Sénat et de l’AN en juin 2012 s’érode. Au Sénat, il n’y a plus guère de votes de la gauche unie sur les questions essentielles. Les parlementaires du FdG ne votent quasiment plus. Les Verts sont un élément instable de la majorité. Même les PRG se sont fait prier et ont négocié certains votes (retraites)

Dans le groupe PS à l’Assemblée qui a légèrement diminué, il y a eu 17 députés socialistes qui n’ont pas voté le TSCG, 41 qui n’ont pas voté l’ANI, et encore une quinzaine qui n’ont pas voté des articles de la loi anti retraites.

Parce que sur les retraites, cela a suffi à empêcher des articles importants (43 annuités, et baisse des petites retraites..) l’exécutif a donc imposé un « vote bloqué« . Il a pris des mesures contre les droits « normaux » des parlementaires : interdiction des assistants parlementaires d’être présents aux réunions de groupe, interdiction de déposer des amendements sans les avoir soumis au bureau du groupe, interdiction de se coaliser pour rédiger des amendements. Le caporalisme s’est intensifié dans le fonctionnement et les rappels à l’ordre se sont faits plus fréquents et plus rudes, avec menaces à la clef. Les appels à « serrer les rangs » ne sont pas tenus sur un ton joyeux.

C’est pourquoi depuis début 2014, on n’entend plus parler que « d’ordonnances », de « votes de confiance ». Il n’y a plus, pour le moment, de libre majorité de confiance, plus de majorité d’adhésion. Pour cadrer l’expression des parlementaires, il faut mettre la barre plus haut, et exiger leur fidélité en bloc. Car en détail, elle n’existe plus. Si les députés sont libres, beaucoup ne votent plus. Ils ont été élus sur une majorité constituée sur le discours du Bourget, ils ne sont pas à l’aise dans la politique actuelle.

Confidentiellement, en douce, en aparté, des dizaines de députés vous diront qu’ils votent mais parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Parce qu’ils ne veulent pas faire tomber le gouvernement. Parce qu’il y a les élections municipales et européennes. Mais pas à cause du fond des textes de loi

Si la loi contre l’indépendance de l’inspection du travail n’était pas intégrée dans l’ordonnance sur la formation professionnelle, elle ne serait pas votée.

Si la loi contre les élections prud’hommes n’était pas intégrée dans  la loi globale sur « la démocratie sociale », et à l’intérieur de la même ordonnance, elle ne passerait pas davantage. Il n’y a pas de majorité pour. Et s’il y en a une, c’est par ces mécanismes qui forcent la volonté des élus.

Les députés essaient de maintenir la loi famille, mais ils vont se heurter à l’agenda du gouvernement qui en a décidé autrement.

Quelques voix s’élèvent : le sénateur socialiste Jean-Pierre Michel dit clairement ce qu’il pense : « J’attends de voir si Dominique Bertinotti va rester au gouvernement. Si j’étais à sa place, je démissionnerais tout de suite. Elle travaillait ce texte avant même la loi mariage. Il y a beaucoup de choses très utiles prévues dans la loi, comme la possibilité de connaître ses origines. Et beaucoup sont consensuelles. Or finalement, on recule… « devant une poignée de réactionnaires« , à savoir les participants à la « Manif pour tous » du 2 février. « Si le gouvernement est effrayé par quelques dizaines de milliers de manifestants qui battent le pavé, il ne faut plus gouverner. »

Mais le gouvernement se montre plus déterminé à contrôler sa majorité parlementaire, qu’à reprendre l’affrontement avec la droite et le patronat. Il se montre plus convaincu dans sa recherche d’accords avec le Medef, et d’apaisement avec lesdits réactionnaires. Pourtant les deux s’opposent : le Medef refuse tout « pacte », les réactionnaires se sentent pas « apaisés » par le recul du gouvernement, mais encouragés à continuer. La majorité de gauche dans le pays ne se reconnaît pas dans cette politique qu’elle n’a pas votée, pas souhaitée, pas voulue. La majorité parlementaire d’adhésion n’existe plus : elle subit l’autorité telle qu’elle fonctionne dans la Ve République.

Bien sur il y a toujours une majorité de gauche dans le pays, mais majorité de gauche et politique de François Hollande ne coïncident plus, ne sont plus superposables. C’est le pouvoir de l’Elysée comme toujours dans la Ve République (elle ne permet pas un « président normal ») qui s’impose par dessus la réalité du Parlement, par dessus la gauche.

 

97 Commentaires

  1. Bob le camarade
    Posted 5 février 2014 at 18:21 | Permalien

    Tu dis il n’a plus de majorité, si il en a une, puisque tout passe.
    Or je prétend que si des députés PS se réunissaient et avertissaient solennellement en tête à tête Hollande que les pressions ne seront plus acceptées quitte à faire tomber le gouvernement il en irait tout autrement.
    Le contraire d’une majorité croupion c’est ça.
    Il est absolument impossible de croire que les députés soient tenus avec une baïonnette dans le derriére par un pauvre mec comme ce Leroux, jusqu’à ne pas pouvoir s’exprimer librement en tête à tête avec le président ou le premier ministre.
    On est en France, pas chez Poutine.
    Comme ils n’ont pas le courage de le faire, oui, il a bien une majorité consentante, c’est indiscutable.
    La vérité c’est tout simplement qu’ils craignent de ne pas étre reconduits aux prochaines législatives, c’est pas plus compliqué que cela.

  2. B
    Posted 5 février 2014 at 19:12 | Permalien

    y’a des gens, vous leur dites Mariage pour tous, ils répondent Manif pour tous.
    Vous ne trouvez pas ça débile ?

  3. Posted 5 février 2014 at 19:13 | Permalien

    y’à qu’à faut qu’on
    hé si, pourtant, la Ve République, vous êtes contre, mais vous la vivez abstraitement,
    ils se disent tous qu’ils ne peuvent rien faire tout seul, et ça serait autrement s’il y a avait du monde dans les rues,
    même les chefs de groupe se sont rassurés en passant « ça prouve qu’on ne devait pas avoir trop tort puisqu’il y a eu peu de monde contre l’ANI… et sur les retraites… »
    tout est là

  4. Bob le camarade
    Posted 5 février 2014 at 19:23 | Permalien

    Allons, des députés qui attendent la rue pour dire ce qu’ils pensent?
    Eux qui sont élus pour le faire ?
    Autrement dit autant virer tous les députés, laisser seulement un monarque et sa cour dicter leur politique et puis ouvrir l’AN à la rue.
    Mais non même la 5eme ce n’est pas ça, l’AN a un pouvoir, les députés aussi, je le répéte ils peuvent aussi s’expliquer en tête à tête et faire valoir leurs droits.

  5. Posted 5 février 2014 at 19:28 | Permalien

    Désavoué par le Parti de gauche pour avoir trinqué avec des amis de droite

    Le Monde.fr avec AFP | 05.02.2014 à 12h24 • Mis à jour le 05.02.2014 à 17h14
    Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, coprésidents du Parti de gauche, le 5 mars 2013.

    Il ne fait pas bon fréquenter ses amis de droite quand on a juré fidélité à la gauche. C’est du moins la leçon qu’a apprise, à son insu, Maurice Melliet, un militant du Parti de gauche (PG) pressenti pour mener une liste aux municipales de mars à Périgueux (Dorgogne) mais désavoué par le parti pour avoir été vu en train de boire l’apéritif au local d’un candidat de droite, en présence d’un ancien ministre gaulliste.

    Rapportée mardi 4 février par France Bleu Périgord puis relayée par Rue89, cette histoire saugrenue commence samedi à la mi-journée, quand Maurice Melliet, figure associative locale de 69 ans encarté depuis deux ans au PG, termine une distribution de tracts sur le marché avec sa colistière. Sur le chemin du retour, il passe devant la permanence du candidat divers droite à la mairie, Jean-Paul Daudou, où deux amis de longue date lui proposent de venir trinquer. Yves Guéna, gaulliste historique de 91 ans et ancien maire UMP de Périgueux, fait partie du groupe.

    « Je ne me suis même pas posé la question, ni vu où pouvait être la faute. Ce sont des gens que je connais depuis trente ans, avec qui j’ai travaillé, je suis dans des associations, j’ai des amitiés fortes. J’allais d’un seul coup me détourner ? », s’interroge M. Melliet, qui se décrit comme « de gauche quasiment de naissance », mais toujours « enrichi » au contact des différences, y compris à droite.

    « LE PG N’ACCEPTE AUCUNE COLLUSION »

    L’apéritif a été mentionné de façon anodine dans la presse, mais relayé à la direction du PG, qui n’a guère goûté la présence d’Yves Guéna. Un communiqué lundi 3 février de la coprésidente du PG, Martine Billard, a désavoué Maurice Melliet : « Le Parti de gauche n’accepte aucune collusion ou arrangement, de quelque sorte que ce soit, avec la droite à Périgueux comme ailleurs dans le pays. » Le PG en « tire les conséquences : Maurice Melliet n’est pas et ne sera pas le candidat du parti à Périgueux ». « Aux yeux des électeurs il y a des choses qui ne sont plus compréhensibles », a ajouté Mme Billard sur France Bleu Périgord.

    Ecœuré mais bien décidé à ne pas courber l’échine, Maurice Melliet a indiqué qu’il rendrait sa carte du parti, même s’il est prêt à « repartir, s’ils me font des excuses ». Mais de lui-même il n’ira pas plaider sa cause auprès de « gens qui n’ont rien compris ». Par contre, il continuera avec sa liste, Franchement à gauche, pour laquelle il cherche 35 colistiers. Et comme il préside un club de poésie, il prépare un poème à la direction du PG sur sa mésaventure.

  6. Posted 5 février 2014 at 19:32 | Permalien

    Allons, des députés qui attendent la rue pour dire ce qu’ils pensent?
    Eux qui sont élus pour le faire ?

    hé oui !

    « s’expliquer en tête à tête » tu rêves ? celui qui fait cela il est mort, on n’est pas en democratie, on est dans la Ve republique, ca marche centralisé, les gens ont peur, parler seul, c’est devenir seul, ce n’est pas influer sur le réel… ils le savent et se regardent les uns les autres, ils écoutent ce qui se passe dehors, et s’il ne se passe rien, ils attendent l heure…

    seuls quelques uns … mais c’est notre travail…

  7. Bob le camarade
    Posted 5 février 2014 at 19:44 | Permalien

    Celui qui fait cela est mort ? tu te rends compte de ce que ça signifie.
    La 5eme a bon dos, de simples ouvriers prennent le risque de faire gréve et des députés protégés par un mandat du peuple ne pourraient même pas protester quand il leur est imposé que ce mandat soit piétiné?
    Si c’est pas une preuve que ce pouvoir qui se prétend socialiste n’est plus qu’une oligarchie sans scrupule qu’est-ce que c’est ?
    Je ne peux pas croire que même la liberté de dire ce qu’ils pensent en milieu fermé ne puissent plus étre possible, ou alors c’est une dictature cette fois.

  8. 5x73=365
    Posted 5 février 2014 at 19:51 | Permalien

    Gérard? Vous n’avez pas répondu à la question: il parait que presque tous les ministères et presque toutes les administration OBEISSENT aux experts du BOSTON CONSULTING GROUP: Est-ce vrai?
    Les minables gesticulations de lundi et la calamiteuse prestation de Mosco face à MLP semblent confirmer que le BOSTON CONSULTING rédige les discours des ministres… Sinon comment expliquer la très dégueulasse approbation par Mosco de la politique de l’UE pour « sauver la Grèce » ???
    Je constate aussi que les porte-paroles du gouvernement ne sont même pas capables d’expliquer que la PMA est un acte hyper-simple à la portée du moindre bricoleur… Pourquoi ???

  9. Posted 5 février 2014 at 20:01 | Permalien

    mais c’est comme ça, celui qui parle seul est mort, isolé, discrédité,
    donc ils croient tous « tactiques » d’attendre, d’être assez nombreux pour le faire,

  10. Gilbert Duroux
    Posted 5 février 2014 at 20:02 | Permalien

    C’est vraiment bas de rapporter avec complaisance ce qui s’est passé à Périgueux. Comme si c’était anodin d’aller boire un coup avec ses adversaires politiques dans la permanence électorale de l’adversaire. Les journaux empressés de taper sur Mélenchon et son parti font comme si c’était juste une histoire d’amitié entravée par des staliniens. Mais tu sais très bien, Gérard, qu’aucun parti de gauche n’avalerait comme ça que les militants aillent trinquer dans la permanence électorale de l’adversaire, en période électorale et en présence de la figure emblématique locale de la droite. Si c’était dans un lieu neutre, passe encore.
    Si ça continue comme ça, tu vas bientôt nous dire qu’il faut pas se montrer trop sévère avec les Besson ou les Jouyet qui, en allant chez Sarkozy, n’ont rien fait d’autre que d’enrichir leur expérience professionnelle.

  11. Posted 5 février 2014 at 20:04 | Permalien

    mais laissez le complotisme, on s’en fout de ces trucs genre boston machin… on est dans la Ve republique

  12. Posted 5 février 2014 at 20:12 | Permalien

    moi je ne fais jamais cela… et je n’aime pas cela, mais je n’aime pas non plus les excès ayatollesques, avec ça on vire n’importe qui sous n’importe quel prétexte,

    mais M Maurice Meillet, 69 ans, de gauche depuis sa naissance, selon lui, rapporte qu’on est dans une ville de province, qu’il connait ces gens dans des associations, et qu’il les croise car il y « milite depuis 30 ans »…
    bon, évidemment à condition qu’il n’y ait pas autre chose derrière qui ne nous est pas dit concernant cet homme et son militantisme…

    Mélenchon était allé vers 2007 à la remise de la légion d’honneur à l’Elysée pour Patrick Buisson…ca a fait un peu jazzer et sourire sans plus…

  13. Bob le camarade
    Posted 5 février 2014 at 20:15 | Permalien

    En même temps pense si Hidalgo allait trinquer en pleine periode electorale avec Tibéri, ça peut paraitre béte, oui, mais les électeurs eux ne s’occupent pas des convenances amicales, ce sont les proximités politiques qu’ils jugent.
    « Ils se disputent les postes mais trinquent ensemble » tu la connait celle-là ?
    Puis pourquoi ça fait presque la Une de toute la presse nationale ça si ce n’est pas déjà de l’instrumentalisation ?

  14. Yann
    Posted 5 février 2014 at 20:52 | Permalien

    Manifester contre la réforme Sapin par exemple? Même si la totalité des Inspecteurs et des Contrôleurs du travail manifestaient ça ne représenterait rien en terme de nombre. Ceux qui t’ont pourri la vie sont encore plus nombreux au ministère et dans les services. Les carriéristes technocrates sociaux libéraux n’ont pas attendu le mariage pour tous pour se reproduire. Les discours c’était du vent ! Le PS n’a rien compris depuis 2002 et j’ai peur qu’il ne comprenne jamais rien. Pour moi le PS est irrécupérable et une scission et une purge sont plus que souhaitables. Même s’il y a le feu, je ne suis pas prêt à glisser un bulletin PS dans une enveloppe ; désolé !

  15. 5x73=365
    Posted 5 février 2014 at 20:54 | Permalien

    Skuze-moi, Gérard, je comprend pas ta désinvolture/ fonctionnement de ce gouvernement-là… Tout parait tellement minable, mesquin et vulgaire… Alors OK pour « pas de complôtisme ». Mais il faut m’expliquer pourquoi on descend aussi bas!
    NB: Je pense que le BOSTON CONSULTING GROUP devrait être interdit depuis les 58 suicides chez FRANZ TELEKOM…

  16. 5x73=365
    Posted 5 février 2014 at 20:57 | Permalien

    Mais les 58 suicidés de FT, c’est comme les acquités d’Outreau… On oublie!

  17. sylvie
    Posted 5 février 2014 at 22:03 | Permalien

    il recule après sa visite au pape ! et fait croire que c’est une petite manif qui le fait reculer !

  18. Guillaume DENIL
    Posted 5 février 2014 at 22:29 | Permalien

    Ce n’est pas de la tactique, c’est tout simplement de la haute trahison du mandat du peuple.

    Tout ceux qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain ont commis un acte de haute trahison. Des députés à l’époque ont voté contre et certains l’ont payé de leur vie. Mais ils ont fait leur devoir.

    Tout député qui ne s’oppose pas à la politique de destruction des droits arrachés de haute lutte par le peuple est COUPABLE de haute trahison.
    Un député est un représentant du peuple, et est élu sur un programme politique. S’il vote tout ce contre quoi il s’est battu, il n’est qu’un lâche et un traître et mérite d’être jugé comme tel.

    C’est avec une bande de lâches et traîtres comme ceux là que la France a sombré dans le fascisme en juillet 1940.

  19. Guillaume DENIL
    Posted 5 février 2014 at 22:35 | Permalien

    Pff la prison à vie serait trop douce pour des gens comme ça.

    Ces soi-disant représentants du peuple devraient faire un stage de trois mois type « vis ma vie » et essayer de s’en sortir avec un SMIC à Paris en travaillant comme un chien et là peut-être qu’ils ne se comporteraient plus comme des traîtres.

    Vous ne pouvez pas imaginer ma colère face à vos propos. Le pays crève et ces connards se payeraient le luxe de « craindre de finir isolé » ?!? Mais c’est un comble ! LE PAYS CREVE MERDE !!! MERDE ! MERDE !

    Moi j’attends tout simplement qu’ils fassent leur DEVOIR DE CITOYEN MANDATE PAR LE PEUPLE !

  20. BILDE
    Posted 5 février 2014 at 22:40 | Permalien

    @SYLVIE
    Pas bête, je n’avais pas pensé à ça !

  21. Lyonnais
    Posted 5 février 2014 at 22:56 | Permalien

    Monsieur Filoche vos n’êtes plus crédible…
    Comment pouvez-vous excuser la lâcheté des députés socialistes face à tout ce qu’a fait ce gouvernement depuis plus d’un an ?
    Les raisons que vous donnez sont pitoyables et ne font que montrer l’état de pourriture de ce parti qui d’après vous est sain.

  22. Roland
    Posted 5 février 2014 at 23:14 | Permalien

    Je trouve regrettable que les communistes se soient abstenus au Sénat lors du vote de la « loi Florange ». Un vote CONTRE s’imposait.

    Ce que dit la loi (entre autres):
    … rechercher activement un repreneur pendant trois mois…
    SANS OBLIGATION D’EN TROUVER UN !
    Comment peut-on proposer de telles « lois » ?
    Les Sénateurs communistes ont sans doute hésité à voter contre, au risque de paraître de connivence avec la droite…, où l’on revient à Périgueux (n°5) …

  23. Mario
    Posted 5 février 2014 at 23:33 | Permalien

    Personnellement, j’espère que les Français auront un minimum de décence et donc de virer tous les élus PS pour leur traîtrise.

    Le parti socialiste doit disparaître a tout jamais et ses anciens élus retourner à la vie civil.

  24. Respecter
    Posted 5 février 2014 at 23:52 | Permalien

    « Vous ne pouvez pas imaginer ma colère face à vos propos. »… »j’attends tout simplement qu’ils fassent leur DEVOIR DE CITOYEN MANDATE PAR LE PEUPLE ! »
    IDEM et puis…
    Ce peuple qui souffre continue pourtant à acheter (certains ne le peuvent déjà plus) les disques des artistes, à aller au cinéma ou tout simplement à regarder ses animateurs à la télévision… Où sont-ils, tous ces artistes, comédiens, animateurs? Pourquoi se contentent-ils de se montrer à la soirée des restos du coeur sans prendre position en trouvant bien ce soir-là de se faire appeler « les enfoirés » ? Toutes ces personnalités qui gagnent si bien leur vie, n’ont même pas le cran de soutenir la candidature de la représentante du Front de Gauche pour les municipales de Paris en 2014! Quand vont-ils se lever pour dénoncer cette austérité dont c’est toujours les plus démunis qui payent le plus grand prix, quand vont-ils pour eux réclamer le SMIC à 1700 €, dénoncer en public ses milliards donnés aux patrons des grandes entreprises….?

  25. 5x73=365
    Posted 6 février 2014 at 0:42 | Permalien

    Si, comme je le pense de plus en plus, la plupart des ministères sont supervisés et surveillés par le BOSTON CONSULTING GROUP, la politique du tandem HOLLANDREOU-ZAYRAULT devient plus lisible… Quand le plan A ne donne pas les résultats escomptés on passe au plan B en 24 heures sans rien expliquer à personne… Et quand certains commencent à piger le plan B; on passe très vite au plan C…etc…

  26. 5x73=365
    Posted 6 février 2014 at 0:48 | Permalien

    Les discours des ministres sont truffés de psychologie cognitive à 3francs50… Et vas-y que je te « vivre ensemble », « tolérance zéro », « clients des putes=violeurs », « choc de compétitivité », « pacte de ceci » et « pacte de cela »…. Qui sont les tarés qui écrivent ces balourdises imbéciles et absconses?

  27. 5x73=365
    Posted 6 février 2014 at 0:58 | Permalien

     » Le VIVRE ENSEMBLE  »
    Les codes sociaux ne sont ni des codes de cohabitation, ni des codes de convivialité…
    Les codes sociaux ne sont heureusement que des codes de COEXISTENCE…
    VIVRE ENSEMBLE, ce n’est pas possible, et cette conception masque l’offensive paternaliste-autoritaire-néopuritaine du capital…
    Par exemple: je peux coexister avec des gens qui écoutent du rap 9 heures par jour… mais pas cohabiter…
    Ces imbécillité cognitivistes dont on nous rebat les oreilles: à quoi servent-elles?

  28. Posted 6 février 2014 at 6:04 | Permalien

    La gauche ce n’est pas seulement des idées, c’est une base sociale, le salariat, 93 % des actifs… il est pluriel comme la gauche est pluraliste; il n’y a pas de « vraie gauche » comme de « fausse gauche », il y’ a pas « deux gauches » réformistes et révolutionnaires, il y a UNE gauche multiple qui représente et exprime le salariat, et il faut la rassembler, la mobiliser pour agir et gagner, tout ce qui divise, sépare, distingue les gauches implique recul, tout ce qui mobilise, unifie implique avancée

    faut arrêter les ayatollah de l’anti-socialisme primaire, à force de répèter ce genre de truc, et au lieu de se battre, de mobiliser, d’expliquer, de proposer, ils cassent, cassent, cassent… on n’a pas gagné contre l’ANI ni pour les retraites en 2013 a cause de ces ayatollah : leurs mots d’ordre n’étaient pas pour nos droits du travail ni pour nos retraites à 60 ans mais contre hollande, ils déviaient la cible, ils appelaient à autre chose. Quand il fallait faire un million de personnes à Paris contre l’ANI, ils ont fait 100 000 pour « du balai », quand il fallait un million pour les retraites, ils ont appelé « contre la TVA »… et les deux fois, surtout, contre le PS… ils ne veulent pas gagner les droits en rassemblant la gauche, ils veulent battre le PS pour assurer leur suprématie dans la gauche, ce n’est pas la stratégie du front unique mais celle de la division

  29. Posted 6 février 2014 at 6:13 | Permalien

    faut arrêter les ayatollah de l’anti-socialisme primaire,
    à force de répèter ce genre de trucs, et au lieu de se battre, de mobiliser, d’expliquer, de proposer, ils cassent, cassent, cassent…

    on n’a pas gagné contre l’ANI ni pour les retraites en 2013 à cause de ces ayatollah : leurs mots d’ordre n’étaient pas pour nos droits du travail ni pour nos retraites à 60 ans mais contre hollande, ils déviaient la cible, ils appelaient à autre chose.

    et si mes amis et moi (nous sommes 11 800 motion 3 D&S) n’étions plus crédibles, t’aurais pas besoin de venir le dire ici.. y’a de plus en plus de monde qui nous écoute, qui nous lit, qui nous soutient, qui comprend notre combat.

  30. Posted 6 février 2014 at 6:15 | Permalien

    tu peux toujours attendre, car si toi même t’es pas syndique, tu paies pas tes cotisations, tu milites pas, tu ne verras rien venir…
    et ca a toujours été comme ça, sans la gréve de36, même avec un gouvernement de front populaire t’aurais pas eu les congés payés ni les 40 h…

  31. Posted 6 février 2014 at 6:16 | Permalien

    faut arrêter les ayatollah de l’anti-socialisme primaire, à force de répèter ce genre de truc, et au lieu de se battre, de mobiliser, d’expliquer, de proposer, ils cassent, cassent, cassent… on n’a pas gagné contre l’ANI ni pour les retraites en 2013 a cause de ces ayatollah : leurs mots d’ordre n’étaient pas pour nos droits du travail ni pour nos retraites à 60 ans mais contre hollande, ils déviaient la cible, ils appelaient à autre chose.

  32. Posted 6 février 2014 at 6:17 | Permalien

    délire, pour moi, c’est du délire de persecution, comploisme

  33. Posted 6 février 2014 at 6:18 | Permalien

    bah si tu glisses pas un bulletin PS dans l’urne comme tu dis, t’auras Copé, et ceux qui nous pourrissent la vie seront encore plus nombreux au ministère et dans les services

  34. Posted 6 février 2014 at 6:19 | Permalien

    evidemment que c’est de l’instrumentalisation… évidemment !
    tu connais l’expression « donner des verges pour se faire battre »

  35. Posted 6 février 2014 at 6:26 | Permalien

    Mélenchon était allé vers 2007 à la remise de la légion d’honneur à l’Elysée pour Patrick Buisson…ca a fait un peu jazzer et sourire sans plus…

    ou quand Melenchon discute gentiment et assez longuement et en souriant avec la Le Pen au Parlement européen, que ça a été filmé et qu’ils l’ont « eu », avec ça, c’est passé en boucle, c’est pas bien, c’est pas non plus si grave, mais qu’on donne pas des leçons ayatollesques, pareil pour ce qu’il dit à Ruquier samedi dernier sur ses rapports avec Serge Dassault, quand il le tutoie et l’appelle par son prénom, au Sénat, etc

    moi j’aime pas ça, et je ne le fais pas… j’évite, je ne suis pas copain avec la droite, et distant avant et après un débat avec des UMP ou FN…

    je crois qu’une fois l’an passé sur le quai de la gare d’Arras, en prenant par hasard le même train, on m’a placé dans une situation ou j’étais amené à serrer la main de Fillon, Guéant, j’en ai profité pour vanner, pareil l’autre jour à BFM en croisant Parisot, je lui ai pourri la vie pendant dix minutes dans la salle de maquillage et a cote du studio ou nous étions forcés d’attendre, je lui ai raconté en entier la « nuit des rapaces » de novembre 2011 ou j’ai gagne sur non nom le prix des « rapaces » au « houhoumetre » (Fakir, Francois Ruffin) … sinon je m’évade toujours autant que je peux de la seule possibilité d’être placé dans ces situations…

  36. Posted 6 février 2014 at 6:39 | Permalien

    ceux qui passent leur vie a dénoncer les traitres dans leur classe ne gagnent pas contre la classe adverse

  37. Posted 6 février 2014 at 7:08 | Permalien

    je n’excuse rien, je dis, que votre volontarisme imprécateur ne sert a rien, n’explique rien, ne changera donc rien
    faut pas faire comme ça, mais comme nous faisons
    l’imprécation n’est pas une praxis politique correcte

  38. sébastien
    Posted 6 février 2014 at 9:01 | Permalien

    une petite dose d’humour dans ce monde si triste. Peut-être faudrait-il rendre votre carte cgt et prendre celle du medef avant d’aller discuter au BN, ainsi ils vous écouteront peut-être? (On peut faire la même avec la carte UMP ou déguisé en curé).
    C’est pour rire bien sur mais c’est l’impression que j’ai en ce moment vu qu’on peut manifester à 100 000 contre la tva, ils s’en moquent, appeler à voter contre le mes, l’ani, la casse des retraites, ils s’en moquent et quand quelques patrons coiffés de rouge ou quelques curés et cathos extrémistes manifestent ils cèdent comme vous l’avez si bien dit dans votre texte.
    A la lecture des commentaires (survolés faute de temps mais vais m’y pencher), j’ai l’impression que vous passez plus de temps à allumer Mélenchon que finalement les vrais responsables de la casse, vos élus. Cela me fait bizarre. Mélenchon tape sur le ps (à tort ou raison on peut en discuter) car il est dégouté de ce que fait le ps et il s’interroge sur le pourquoi, (voir le passage chez mr Ruquier) mais vous donnez l’impression d’être envoyé en mission pour tenter de récupérer l’électorat de gauche ne se reconnaissant plus dans le ps et voulant aller vers le pg. Quant à l’histoire du renvoi du candidat de Périgueux, c’est nul je vous l’accorde.
    bonne journée

  39. Posted 6 février 2014 at 11:00 | Permalien

    repris dans le Point :

    « Peur de ne pas pouvoir tenir le groupe »

    Et ce dernier coup de canon intervient quelques jours seulement après son virage qualifié « de social-libéral », consacré par l’adoption du pacte de responsabilité qui accorde des baisses de charges sociales aux chefs d’entreprise, et qui lui a déjà valu quelques salves bien senties de la part de l’aile gauche du parti et quelques applaudissements de la part de certains responsables de l’UMP. Mais où est donc passé « l’esprit du Bourget » dont il a fait sa référence ? La finance est-elle toujours son « ennemi » comme il l’a annoncé pendant la campagne ? Car si sa politique économique consiste aujourd’hui à augmenter les prélèvements pesant sur tous les Français excepté les chefs d’entreprise, et qu’il rechigne à aller jusqu’au bout des réformes sociétales qui constituent l’ADN du socialisme, que reste-t-il de la ligne du parti qui l’a porté au pouvoir ?

    C’est la question que se posent de nombreux élus de la majorité, et pas seulement ceux de l’aile gauche. Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS, a beau expliquer que les députés « ont compris les raisons du choix du gouvernement », ce constat officiel semble être assez éloigné de la réalité. Selon Le Canard enchaîné, Bruno Le Roux aurait dit à Jean-Marc Ayrault avoir « peur de ne pas pouvoir tenir le groupe ». « Certains se disent qu’on nous demande déjà d’avaler notre chapeau sur la ligne économique, alors nous le demander sur des valeurs sociétales, c’est la goutte d’eau », expliquait mardi un député socialiste au Parisien à l’issue d’une réunion de groupe qui a servi de défouloir contre le gouvernement, y compris de la part des députés les plus fidèles. « Je vais lancer un nouveau courant : la gauche morte », lançait, dépité, l’un d’entre eux au quotidien Libération.

    Partie remise

    Au sein du groupe socialiste, certains élus préparent la rébellion. Ils réfléchissent à reprendre certaines dispositions dans de futures propositions de loi comme le statut des beaux-parents ou l’adoption. Ces dispositions victimes passées à la trappe ne risquent pas de revoir le jour avant les municipales, a pourtant prévenu Thierry Mandon. Quant à la PMA, actuellement autorisée pour les couples hétérosexuels pour raisons médicales, d’autres comme Thomas Thevenoud, député de Saône-et-Loire, annoncent déjà son retour : « Derrière la PMA, il y a des visages, des gens que je connais. Ce débat ne peut être occulté. Il est dans la réalité de la vie. La gauche ne doit pas reculer. » Le ministre du Travail a repoussé la question à deux ou trois ans.

    Pour Gérard Filoche, les élus socialistes n’étaient déjà plus acquis au président depuis quelque temps. Ce cadre du PS considère que « le gouvernement ne procède plus que par vote bloqué [Le vote bloqué permet, au titre de l'article 44.3 de la Constitution, sur demande du gouvernement, que l'Assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement, NDLR], ou par des passages en force ». Il cite à l’appui la réforme sur l’inspection du travail, qui ne serait pas passée de manière indépendante, ou la suppression des élections aux prud’hommes signifiée par lettre par Michel Sapin aux huit organisations syndicales représentatives.

    Mais il n’y a pas que les socialistes qui crient au scandale. Les écologistes, devenus maîtres dans l’art d’avaler des couleuvres (ce fut le cas lors du report du texte sur la transition énergétique, de l’abandon de la fiscalité écologique et de la taxe diesel, ou encore de l’abandon de l’écotaxe poids lourds), commencent à faire une indigestion. Pascal Canfin et Cécile Duflot, tous deux ministres EELV, et peu enclins à jouer les rebelles, ont fait part de leur déception sur Twitter par une formule commune : « Respecter la famille, c’est reconnaître dans la loi les nouvelles formes de vie familiale. La gauche, c’est la conquête des droits. »

  40. Bob le camarade
    Posted 6 février 2014 at 12:29 | Permalien

    C’était mieux quand tu revendiquais le droit de te battre ou tu voulais, comme tu voulais sans étre jugé ou insulté ce que je peux comprendre.
    Mais pour JLM maintenant tout serait de sa faute, même la responsabilité de tout ce qui s’écrit ici.
    Faut quand même pas exagérer tu revendiques le droit de croire au PS, de faire comme tu penses pour ceci ou cela, OK, mais il a le droit aussi de décider comment revendiquer, manifester sans étre traité en quelque sorte de briseur de gréve, ce qui est archi-faux, il a toujours appellé à suivre les mouvements syndicaux sans aucune condition, pourtant en retour il reçoit des baffes.
    La CGT critique la CFDT, accuse Hollande de s’être « pacsé avec le président du Medef », ce sont des ayatollahs qui jouent contre leur camp aussi ?
    Moi je vais te dire que n’importe qui de gauche réussisse à lever quelque chose et si possible dans l’unité je m’en contenterai, le reste des conflits de personnalités à ceux de boutiques je m’en cogne menu et je suis surement pas le seul.

  41. 5x73=365
    Posted 6 février 2014 at 12:41 | Permalien

    Skuze-moi Gérard… Je ne pense pas qu’il y a beaucoup d’anti socialistes primaires parmi les lecteurs de ton blog… Les messages un peu trop hargneux viennent parfois de gens qui ont voté Hollande avec des illusions…
    L’affaire CAHUZAC a créé une sorte de béance…
    SELON une rumeur (et oui, les rumeurs…) la SUISSE aurait envoyé 3000 noms de fraudeurs à l’administration française et 1300 noms auraient été effacés pour « ne pas faire sauter la République »…
    Ces infos, invérifiables mais hélas crédibles, vérités jamais dites ou mensonges jamais démentis, minent l’ambiance, créent une sorte de parano (au sens que donne à ce terme le Dr OLIVENSTEIN)…
    Les mass-média sont profondément discrédités et n’importe quelle rumeur parait plus vraie que les discours surcodés des ministres z’intègres et autres conseillers vertueux…

  42. Bob le camarade
    Posted 6 février 2014 at 13:51 | Permalien

    Hollande à 19% pour TNS.
    C’est moitié de popularité par rapport à tous les autres présidents, le tiers de Mitterrand.
    Un premier ministre à 20% qui bat le record de Cresson est à 10 points en dessous de tous les pires bourins premier ministre de droite.
    A moins de 15% il font quoi, ils privatisent la sécu ?
    Si ça continue le mouvement social qui va se lever ne va pas étre celui espéré, on ne peut pas tenir un pays en étant désavoués par tous.

  43. Posted 6 février 2014 at 15:47 | Permalien

    on peut pas fonctionner avec des rumeurs

  44. Posted 6 février 2014 at 15:51 | Permalien

    Est-ce que vous mettez le signe égal entre Nicolas Sarkozy et François Hollande ?

    Thierry Le paon : Non. Même si je pense parfois qu’il n’y a pas beaucoup de différences, jamais je ne mettrai un signe égal. Je sais où cela mène, cela mène au Front national. Dire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour un Hollande de gauche et qu’ils ont un Hollande de droite, cela conduit à des impasses. Ce serait irresponsable de ma part. Porter un regard critique n’est pas être dans une opposition stérile. J’ai envie que la gauche réussisse, que la France réussisse, que les salariés puissent vivre

  45. Posted 6 février 2014 at 15:55 | Permalien

    nul ne m’envoie en mission…
    et je ne « tape » pas sur votre Mélenchon, lisez mon blog depuis 5 ans, il est cité très peu de fois, je parle du fond, moi…

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  46. Posted 6 février 2014 at 16:00 | Permalien

    j’ai enregistré ce matin jeudi 6 février

    Ce vendredi 7 février, Eric Zemmour et Eric Naulleau sur Paris Première à 22:45 dans le magazine “Zemmour & Naulleau”.
    L’écrivain Vladimir Fédorowski et l’ancien ministre et député UMP Pierre Lellouche.
    Le socialiste Gérard Filoche face à l’UMP Jérôme Chartier sur le droit du travail

  47. Bob le camarade
    Posted 6 février 2014 at 17:17 | Permalien

    « Dire à des électeurs de gauche qu’ils ont cru voter pour un Hollande de gauche et qu’ils ont un Hollande de droite, cela conduit à des impasses.  »

    On peut toujours soutenir ça, mais les électeurs eux ne seront pas forcément d’accord et ça se ressent partout.
    Concrétement on verra ça aux élections qui viennent, le PS n’en est plus qu’à compter sur l’abstention ou des triangulaires tout en étant convaincu que ce ne sera pas si grave que ça pour les résultats.
    A 40% de popularité de Sarko la droite s’est prise une dégelée mémorable, alors à 19% et avec de tels reniements j’ai du mal à croire que ça va se passer comme sur des roulettes.
    Je rappelle que les électeurs qui disent qu’ils jugeront aussi en fonction du national sont passés de 23% à 76%, c’est un revirement énorme.
    Elle est là l’impasse qui monte.

  48. Bob le camarade
    Posted 6 février 2014 at 17:24 | Permalien

    C’est pas moi qui le dit :
    « Beaucoup de candidats aux municipales font désormais leurs comptes comme on dresse un bilan de faillite : « j’enlève l’électorat populaire, je retire les bobos et les laïcs ! Il me reste… » Rien que des yeux pour pleurer. »

    http://www.marianne.net/La-gauche-bordel_a235617.html

  49. hus
    Posted 6 février 2014 at 23:33 | Permalien

    Monsieur filoche je me permets de revenir sur votre post du 5 février 2014 at 19:28 et sur celui de20:12 je vous cite « moi je ne fais jamais cela… et je n’aime pas cela, mais je n’aime pas non plus les excès ayatollesques, avec ça on vire n’importe qui sous n’importe quel prétexte, ect…. »
    La diabolisation ne marche pas
    Ce 6 février Invité de France Culture, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur la destitution de Maurice Melliet, la goutte de whisky n’est pas la raison principale de ce retrait, mais bien pour un comportement inacceptable, il aurait dû être exclu du Parti de gauche depuis longtemps
    Jean-Luc Mélenchon évoque un « parent pouilleux » que chaque famille politique est amenée à découvrir un jour ou l’autre.
    Vous voyez ce que je veux dire
    Qu’en dites-vous ?
    Pour allez plus loin sur un autre registre aussi important, j’ai été au PS, pas longtemps, j’ai déchiré ma carte lorsque j’ai compris que les simples adhérents n’étaient pas écoutés, que la plupart des militants était la que pour leurs intérêts personnels, pour une place, a la mairie ou une subvention pour l’assos, bref, l’intérêt général après le particulier, le taux de syndicalisation même pas la peine d’en parler, voila des raisons de la perte de crédibilité.
    Je vous lis avec beaucoup d’attention, je m’aperçois que l’on ne vous écoute pas plus vous n’arriver a rien changer dans ce parti avec hollande et vous le savez je pense pertinemment. En expulsant Sarkozy je pensais avoir voté pour plus de dignité, de moralité dans la vie publique. Or ça et avec la main tendue au Medef et ces nouveaux impôts sur pas mal de sujets, je me pose plus de questions que recevoir des réponses !
    Je me suis syndiquez a la CGT a 16 ans, toujours militer et payer mes cotisations j’ai 67 ans

  50. 5x73=365
    Posted 7 février 2014 at 0:54 | Permalien

    Il faut être un peu con pour croire les rumeurs, mais il n’est pas interdit de les connaître et d’essayer de comprendre ces micro- mythologies… Parfois les rumeurs sont confirmées par des infos certifiées: les mythes ne sont pas toujours des mensonges…
    PAR CONTRE il faut être très con pour croire les imbécilités que servent certains ministres… MOSCOVICI: « L’EUROPE a sauvé la Grèce »… HOLLANDE: « …contreparties… »
    Pour ne pas trop remuer le couteau dans la plaie je ne citerai pas les mensonges abjects des VALLS-FABIUS-…etc…

  51. 5x73=365
    Posted 7 février 2014 at 1:11 | Permalien

    Au fond, si, je crois qu’il faut remuer certains couteaux dans certaines plaies…
    Cela m’a fait souffrir de voir un ministre de gauche dire des horreurs de droite et se faire moucher par MLP… Lorsqu’on affronte ce type de politicienne, il faut s’y préparer sérieusement. Donc il faut être bien entouré, par des vrais experts qui prévoient les pièges et les coups tordus… Lundi soir il y avait 2 sujet foutraques sur lesquels il fallait préparer des slogans efficaces:
    - Le FN utilise les arguments d’extreme gauche pour cracher sur l’EUROPE… le comportement abject de l’EUROPE par rapport au peuple grec est archi connu…
    - Le FN suit très bien les blogs de contre-information qui révélaient depuis 1 semaine la présence des néo-NAZI du parti SVOBODA dans les manifs en UKRAINE… Après avoir tenté de nous cacher cette info, les mass-média ont commencé à en parler au cours du week-end…
    Sur ces 2 sujets MOSCO s’est fait remonter les bretelles par la blonde… Honte et déshonneur au staff de monsieur Moscovici !!!

  52. Greg
    Posted 7 février 2014 at 2:13 | Permalien

    J’étais parti pour un message court, et je me suis laissé aller…

    Je suis intérimaire dans une entreprise de visserie,je fais de la préparation de commande.

    Ce matin, monsieur Le directeur logistique est venu me voir en me disant qu’il fallait avoir un quota de « lignes » pour être « accepter ». On prépare des commandes clients, de la visserie, et chaque article préparé est représenté sur un bon de préparation par une « ligne ».
    Et oui, comme il a vu que je ne faisais pas de conneries, il faut que j’accélère maintenant hein! Plus vite , plus vite….

    Il me dit: »Je suis dans une logique de discours, je t’informe OK? T’es à 105 lignes jour, hier t’étais à 85, disons entre 130 à 160 c’est acceptable, plus, c’est bien ». Moins, il n’en parle pas, mais j’ai compris…

    La dessus  il part, on en rit toute la journée avec ceux qui connaissent le discours…mais j’accélère quand même parce que je ne peux pas perdre le TAF car je suis pisté par un organisme privé depuis octobre 2013 diligentée par Pole emploi en manque d’agents pour plus de chômeurs…
    Réunions de groupe bidons, simulation d’entretien d’embauche qui passerait pour un mauvais sketch si ce n’était pas dramatique, 4 mois de « suivis » qui feraient un bon atelier de 2 hrs au pole emploi. Et aujourd’hui le « tableau de suivi » symbolisé par un tableau écrit ou informatisé, relatant au jour le jour mes recherches, noms d’entreprises contactées, intérims, téléphones, nom des personnes contactés, pour « optimiser » mes recherches.

    Alors comme je ne veux pas être confronté à ça, car je suis déjà  une personne « réfractaire » au yeux de ma « conseillère », je bosse plus vite, plus vite, mais je rigole avec ceux qui veulent bien rire avec moi en leur disant que le temps que j’aille pisser me ferait perdre au moins 5 lignes.

    Ils me disent: « T’inquiète pas, il fait ça avec tout le monde au début ».
    Je rétorque: « Je suis pas inquiet, j’ai déjà 3 minutes de pause par jour, c’est mieux que deux hein! »

    On rigole, on se raconte des conneries, c’est déjà ça…

    Et puis il y en a un qui me dit:
    « Viens voir. C’est un enfoiré tu sais. Moi j’ai donné pendant 7 ans, maintenant je marche aux infiltrations, j’ai mal partout, le médecin m’a dit que je devais avoir un poste adapté à mon handicap. Je suis invalide et je bosse à mi temps aujourd’hui, mais je bosse comme toi, je porte les mêmes poids que toi, il veut me pousser à la démission pour que ça lui coûte pas un rond ».

    Et oui, parce que la ligne peut parfois peser jusqu’à 25, 30 kgs. C’est lourd la visserie hein!

    Un autre, 58 ans, 40 ans de boîte, de vis, de cartons, de palettes, encore deux ans et après c’est la quille…peut être.
    - »Alors la retraite à combien à ton avis? »
    - »Houla! pas lourd en tout cas ».
    Il ne sait pas.

    Un autre: « T’enlève la mutuelle et les tickets restos, et je suis à 1100 € par mois. Je suis séparé, je suis reparti vivre chez mes parents avec mon petit garçon. »
    Le SMIC net est à 1132.75 € net. 1445.95 brut.

    Apprenez ça à vos enfants et petits enfants: Un employeur ne donne pas du salaire, il en prend, c’est ce qui fait sa marge, car un employeur n’embauche pas à perte. Le salariat composé d’ouvriers, d’employés et de cadres est le descendant direct du prolétariat dans le sens ou il n’a que sa force de travail à vendre pour vivre ou survivre. Il est subordonné comme le prolétariat d’antan, la preuve en est avec la subordination qui caractérise juridiquement un contrat de travail de nos jours.

    Et ils bossent, et ça pour bosser ils bossent, ça donne…
    Au fur et à mesure de la montée de mon éveil de classe, je constate de plus en plus le zèle des travailleurs, appelé plus poliment « conscience professionnelle » à défaut d’avoir une conscience de classe. Souvent c’est: « Oui c’est dur mais il faut bien bosser non? C’est comme ça, et puis en ce moment, il faut pas le perdre son boulot. »

    La conclusion ? C’est l’inculture sociale et historique des travailleurs, ouvriers, employés, cadres, qui maintient ce zèle. Si on était cultivé socialement, si on ajoutait le subjectif à l’objectif, il n’y aurait plus de capitalisme avec ses 10 millions de travailleurs pauvres en France, ses millions de travailleurs pauvres partout dans le monde, et ses 2 millions de morts chaque années dans le monde liés au travail. Plus que toute les guerres réunies de tout temps, et comme le travail commence en même temps que l’humanité….

    Le code d’accès de la porte d’accueil de la boîte est 1871A en référence à son année d’ouverture. 1871, c’est aussi l’année de la commune de Paris et de la première expérience de la démocratie directe ouvrière de 2 mois, proclamant la république universelle sauvagement réprimé par les versaillais avec « la semaine sanglante » et ses 30 000 morts fusillés, sabrés, lynchés, hommes, femmes et enfants…et les milliers de déportés en nouvelle calédonie comme Louise Michel…
    Qui le sait dans la boîte? Qui connait aujourd’hui les Varlin, Vales, Frankel, Delescluse, Dombrowski…
    la minorité consciente bien sur.

    Le soir, monsieur le directeur logistique est venu me voir en m’annonçant que j’ai fais 130 lignes. Il me dit: « Tu sens que tu en a encore sous le pied ? »
    Il aimerait bien que j’augmente sa marge…

    Quand j’ai lu « dix jours qui ébranlèrent le monde » de John Reed, une conclusion de Lénine m’a marqué définitivement: « Si le socialisme ne peut être instauré avant que le permette le developpement intelectuel de l’ensemble du peuple, nous ne verrons pas le socialisme avant cinq cent ans au moins… »

    C’est donc à cela que doit servir un parti. A orienté un peuple asservi encore par le joug capitaliste, y compris si ce parti peut paraitre divisé aux yeux de tous. Il est influencable aujourd’hui par la finance et le patronnat, mais il peut l’etre également si le rapport de force est inversé, par la sociale, le salariat, la rue, nous tous. Et ce retournement passe également par une lutte des idées en son sein. Et quand le developpement de la conscience du peuple le permettra, nous en viendront à l’abolition du salariat en substituant au capitalisme le socialisme. Tout n’est que transition jusqu’à la fin de l’abolition de la société de classe, même le parti.

    Je ne suis nullement pessimiste, résigné, ou encore fataliste, ce n’est pas le moment de l’être. J’ai conscience en l’éveil social et j’ai voulu sur ce blog que je consulte régulièrement, apporté toute ma determination contre les réacs qui sévissent ici et faire comprendre que D&S est pour beaucoup dans l’argumentation de mon message.

    « ..les mauvais jours finiront… »
    (chanson de la commune)

    Longue vie à D&S.

  53. 5x73=365
    Posted 7 février 2014 at 2:57 | Permalien

    …Et Paul LAFFARGUE? Tu connais?

  54. Erik22
    Posted 7 février 2014 at 3:11 | Permalien

    Au sujet de Périgueux, on aurait pu espérer que Mr Filoche dont on apprécie grandement par ailleurs la rigueur, ne se serait pas fait le passe-plat complaisant des médisances solfériniennes – car la vérité est tout autre. JLM a parfaitement expliqué cela lors de son entretien sur France culture aujourd’hui – ce personnage était déjà pas mal compromis avec la droite ! celui qui proclame sans cesse « unité » devrait être plus unitaire et donner ainsi le bon exemple …

  55. Posted 7 février 2014 at 4:44 | Permalien

    o ecoutez je m’en fous au fond de cette affaire : voila le bonhomme chargé pour l’hiver, mais si tout cela existait depuis si longtemps, pourquoi etait il candidat, et pourquoi le virer pour ce « dernier » verre ?
    il est arrivé visiblement plus d’éléments APRES que ce contenait le premier communiqué
    mais ce que je n’aime à cette occasion ce sont les pratiques ayatollesques
    de même que je n’avais pas aimé, pour quelqu’un qui, là, était sans tache, la façon dont Marc Dolez avait été traité en son temps

  56. Posted 7 février 2014 at 4:45 | Permalien

    j’en ai fait la préface, aux Editions ‘le passager clandestin » le droit à la paresse, 7 euros, 2011

  57. Posted 7 février 2014 at 4:51 | Permalien

    bravo, beau papier, émotion vraiment

    « Si le socialisme ne peut être instauré avant que le permette le developpement intelectuel de l’ensemble du peuple, nous ne verrons pas le socialisme avant cinq cent ans au moins… » c’est vrai, mais en même temps aucune sorte d’avant garde ne peut faire « gagner 500 ans » aux peuples, même si nous en brulons de désir c’est impossible, et ce fut le drame des bolcheviques des que la révolution allemande fut écrasée

  58. Posted 7 février 2014 at 4:59 | Permalien

    c’est une faute politique, bien sur, que de ne pas avoir, dans la situation actuelle, de stratégie de front unique de toute la gauche : ça engage et entraine bien des échecs, dont ceux sur l’ANI et les retraites, mais pas seulement…

  59. Anonyme
    Posted 7 février 2014 at 7:46 | Permalien

    Bien sur que je connais Paul Lafargue et son livre « Le droit à la paresse ». Dans l’immédiat c’est difficile.

  60. Greg
    Posted 7 février 2014 at 7:48 | Permalien

    Ça m’a affiché anonyme au post 59. Comprend pas pourquoi

  61. Anonyme
    Posted 7 février 2014 at 11:11 | Permalien

    « un patron n’embauche pas à perte »

    ben oui, dans le cas contraire il devrait se changer en faux-monnayeur … maintenant il est vrai que se payer sur les impôts brouille un peu la perception des vérités fondamentales de l’économie …

  62. Supdup
    Posted 7 février 2014 at 12:41 | Permalien

    l’ayatollah en ce moment c’est hollande est personne d’autre. Les pauvres députés PS ont peur de voter contre des idées de droite. C’est la démocratie,d’avoir peur de voter pour ses idées? Imposer de force son pacte ça c’est ayatollesque.

  63. JeanLouis
    Posted 7 février 2014 at 13:16 | Permalien

    Juste une remarque sur vos commentaires, finalement êtes vous si sûr que ce soit mieux d’avoir Hollande que Copé ??? Quand au reste ça fait longtemps que ça se voit que rien de ce qui est fait depuis 2012 n’est de gauche et même le sociétal qui coule. Je vous plains….

  64. denis
    Posted 7 février 2014 at 13:34 | Permalien

    C’est votre echec également vous avez soutenu Hollande au présidentielle et combattu (et vous continuer encore) Mélenchon qui pourtant est nettement plus proche de vos idées, seriez vous prêt à reconnaitre l’évidence…

  65. Posted 7 février 2014 at 13:49 | Permalien

    mais vous ne comprenez pas que, même s’il est proche sur le fond de nous, la stratégie de JLM empêche de gagner,
    il faut mettre en mouvement une majorité, pas jouer les imprécateurs dans une minorité
    il faut faire faire aux autres le chemin qu’on a parcouru, pas precher les convaincus
    nous, nous voulons gagner ! unité

  66. Posted 7 février 2014 at 13:51 | Permalien

    je vais etre carré, c’est IDIOT STUPIDE AVEUGLE de croire que Hollande c’est Copé, t’as qu’à voir revenir Copé et tu comprendras, hélas,
    Jospin c’est pas Chirac, Hollande, c’est pas Sarkozy, faites un effort d’étudier les politiques et les programmes en détail, vous contentez pas de grossiéretés frustres, je ne sais pas, moi lisez le Figaro, le Medef,

    la collaboration de classes de la gauche, ce n’est pas la même chose que le pouvoir direct de la classe adverse

  67. Posted 7 février 2014 at 13:57 | Permalien

    c’est pas Hollande l’ayatollah, Hollande c’est LE PRESIDENT DE LA Ve REPUBLIQUE
    et dans la Ve République, on ne peut pas être un « président » normal même si on le voulait, il a même essayé d’être normal, mais ils l’ont forcé
    la Ve République ce n’est pas une abstraction pour les livres, c’est une réalité terrible
    IL FAUT SUPPRIMER L ELECTION DU PRESIDENT AU SUFFRAGE UNIVERSEL
    a quoi ça sert de vous moquer des « pauvres députés PS » à faire croire que vous, vous avez des biscottos ? mais vous n’avez rien, alors apprenez à comprendre les mécanismes du pouvoir réel… si vous voulez le combattre et le transformer dans le réel, pas dans votre seule tête !

  68. Posted 7 février 2014 at 13:57 | Permalien

    et je revoterai Hollande CONTRE COPE

  69. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 13:57 | Permalien

    « c’est une faute politique, bien sur, que de ne pas avoir, dans la situation actuelle, de stratégie de front unique de toute la gauche »

    Comment constituer un front unique avec un tel pouvoir qui renie une politique de gauche, un PS qui majoritairement ne le veut pas et une minorité qui ne le veut pas non plus ?

  70. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 14:11 | Permalien

    « même s’il est proche sur le fond de nous, la stratégie de JLM empeche de gagner, et nous, nous voulons gagner »

    Ben dis donc c’est bien parti je me demande si tu apprécie à sa juste valeur la stratégie du pouvoir en place pour gagner.
    En attendant la stratégie de JLM a permis de faire éjecter Sarko et va permettre peut-étre encore de sauver des meubles aux municipales.
    Je te laisse imaginer qui ramasserait la mise des électeurs déçus et trahis si le FDG n’existait pas.

  71. Posted 7 février 2014 at 15:02 | Permalien

    mais moi (nous, D&S, gauche socialiste, motion 3) je ne nie pas du tout l’action ni l’utilité du FDG, du PG ou du NPA, de LO, je respecte, c’est utile, et je propose l’unité…
    alors que, par sectarisme, JLM, lui, nie notre utilité
    il ne nous propose pas l’unité, il nous combat, il nous attaque, il nous dénonce, il nous insulte même, (« gauche socialiste subclaquante », « trois aboyeurs qui couinent et qui se couchent ») il pousse des centaines de gens à nous demander de nous renier, d’abandonner, de quitter, il nous fait la guerre tous les jours

    qu’il agisse donc mais qu’il ne prétende pas que son action est la seule possible,
    qu’il agisse mais qu’il ne s’oppose pas à l’unité de tous ceux, qui étant, d’accord, en gros, sur le fond, agissent différemment
    en combattant les autres formes d’action que la sienne, il empêche l’unité ET l’efficacité, sur CE point il est nuisible, ce serait bien s’il le comprenait et changeait

    En effet, plus la gauche de la gauche se fait critique du PS, plus elle apparaît, aux yeux des électeurs de gauche, comme un troisième belligérant, face à la gauche et à la droite. Mais un belligérant de moindre importance. Ceux qui sont déçus et furieux contre la majorité de la direction du PS, perçu comme le camp de la gauche, ne vont pas rejoindre ce troisième camp. Ils deviennent abstentionnistes.

    ensuite, JLM ne va « sauver AUCUN meuble aux municipales »
    heureusement, dans la majorité des cas, malgré lui l’unité de la gauche s’est faite dés le premier tour ce que nous voulions, c’est cela qui va sauver des meubles,
    et la ou elle ne s’est pas faite, il faut espérer que cela ne permettra pas trop à la droite UMP et FN de l’emporter
    et ensuite, il faut espérer que l’unité qui ne s’est pas faite au premier tour, se fera au second, (soit par désistement, soit par fusion de listes..)
    la déclaration de Danielle Simmonnet augure bien de cette issue favorable : « « Nous avons contribué à éliminer Sarkozy et j’en suis très fière. J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. » Danielle Simmonnet.

    enfin j’apporte une précision : il est difficile d’apprécier les scores des futures municipales dans deux mois, les 23 et 30 mars,
    depuis longtemps j’écris et je dis ( au BN cf mes interventions, cf la revue D&S) que le PS va dans le mur a cause de sa politique, comme en 1993 et 2002
    j’écris aussi, que la défaite du PS ne profitera pas au front de gauche, toute la gauche y perdra (comme cela s’est vu dans les 8 partielles et à Brignoles)
    mais mécaniquement c’est la droite qui devrait en retirer les fruits, sans même progresser en voix en chiffres absolus, mais à cause de l’abstention à gauche
    j’écris aussi que le PG, par son anti socialisme primaire, se minorise et renvoie même des voix au PS…
    il y a encore trois semaines et depuis deux mois, je voyais des signes moins inquiétants que je ne m’attendais, il semblait que le PS résistait, ce qui était bon pour toute la gauche, même pour vous bien sur,
    et puis depuis deux semaines, ça se retourne, et l’hostilité re grandit contre le PS, (ce qui correspond aux récents choix, décidément pas électoraux, de Hollande) et que l’abstention remonte…une abstention de sanction, de rejet de la politique suivie

  72. Posted 7 février 2014 at 15:17 | Permalien

    Bonjour,
    Je prends le relais de Gérard Filoche pour vous répondre en son nom et au nom de la rédaction de « Démocratie & Socialisme » (www.democratie-socialisme.org).

    C’est au sein du Parti Socialiste que doit être gagnée la bataille pour redresser le programme politique de la gauche. Si on n’y mène pas ce combat, le programme dont la gauche a besoin réunira 5, 10, 15 ou 20 % des voix, très loin des 50, 55, 60 ou 65 % auxquels elle peut prétendre et qui sont nécessaires pour battre la droite.

    Il ne sert à rien de mener ce combat de l’extérieur : en n’étant pas au contact régulier des militants socialistes et encore moins des électeurs du PS, on ne peut pas gagner leur confiance et encore moins les convaincre. Au sein de la gauche de la gauche, on est seulement au contact de militants déjà convaincus, qui sont en réserve mais pas au combat interne à la gauche, là où il se déroule : ces militants déjà convaincus seraient plus utiles dans le PS.

    En effet, plus la gauche de la gauche se fait critique du PS, plus elle apparaît, aux yeux des électeurs de gauche, comme un troisième belligérant, face à la gauche et à la droite. Mais un belligérant de moindre importance. Ceux qui sont déçus et furieux contre la majorité de la direction du PS, perçu comme le camp de la gauche, ne vont pas rejoindre ce troisième camp. Ils deviennent abstentionnistes.

    La solution à la crise de la gauche ne peut pas se trouver dans cette division. Pour la masse des électeurs, il n’y a que deux camps qui se disputent un enjeu, le pouvoir : à une échelle de masse, c’est la simplification des enjeux qui est la règle, un troisième camp est hors jeu. La solution à la crise de la gauche se trouve dans son unité.

    Mais, en l’absence d’union de la gauche autour d’un programme commun, les électeurs de gauche se tournent vers le parti dont le large pluralisme préfigure cette union de la gauche. C’est pourquoi la dérive néolibérale de la majorité de la direction du PS qui brouille la frontière entre gauche et droite, plonge les électeurs de gauche dans le désarroi. Ils ne seraient pas désemparés par une crise de la gauche de la gauche.

    Au cours de l’histoire de la gauche, la solution aux crises est toujours venue du parti au large pluralisme : quand, lors de la présidentielle de 1969, Gaston Deferre est tombé à 5 % et le total de gauche à 30 %, la solution est venue du PS parce que, deux ans plus tard, il adopta la stratégie d’union de la gauche.

    Même en Grèce, où Syriza est donné à 35 % et le Pasok à 5 %, pour que Syriza prenne définitivement la place qu’occupait le Pasok avec 44 % des voix, elle devra se transformer en parti pluraliste, en s’emparant, tant qu’il est temps, du pluralisme que la direction du Pasok a, pour le moment, répudié en excluant ses opposants.

    En France, la majorité de la direction du PS ne se prépare pas à exclure tous ses opposants et « Nouvelle Donne » ne peut pas prétendre atteindre 35 % des voix. La création de cette nouvelle organisation participe à la division de la gauche et à un petit affaiblissement de la gauche du PS : y adhérer serait se mettre en retrait du combat pour unifier et redresser la gauche.

    Venez, plutôt, nous aider à conquérir la majorité dans le PS.

    Cordialement,
    Pierre Ruscassie

  73. Posted 7 février 2014 at 15:26 | Permalien

    mille fois, je vous ai répondu que batailler pour le front unique de toute la gauche ce n’est PAS se soumettre au pouvoir c’est AU CONTRAIRE vouloir vraiment le changer
    par contre batailler contre l’unité, c’est laisser ce pouvoir, indemne, diriger

  74. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 16:01 | Permalien

    Tu reste toujours sur les mêmes exemples que je t’ai dis comprendre, mais ça va pas tourner à la guerre de Cent Ans tout de même.
    Puis je ne l’ai jamais entendu évoquer GS ou Filoche nommément, tu généralises peut-étre un peu rapidement.
    De la gauche du PS qui se couche (juste pour reprendre l’expression)il me semble que tu en a vu aussi toi d’ailleurs de ce que j’ai lu.
    Mais je donne raison à personne, je réfléchis objectivement que si pas de contact, pas d’effort, des uns et des autres, alors laissons tomber définitivement l’illusion d’une possible unité, on va pas tourner ad eternum en rond sur quelque chose qui ne pourra jamais se réaliser.

    Sur il y a encore trois semaines et depuis deux mois, tu voyais des signes moins inquiétants que je tu n’attendais, je ne veux pas me faire mousser mais je les voyais bien moi ces signes, je l’ai écris.
    Aujourd’hui je peux te dire que ça ne s’arrange pas et que le nouveau depuis semble étre que le désir de vote sanction prend de l’ampleur, associé à une moindre abstention de ceux qui enragent ça pourrait créer de belles surprises que personne n’aurait vu venir.
    Au profit de qui et à quel niveau ça c’est l’inconnu.
    De toute façon faut pas réver, un pouvoir avec une telle impopularité record de toute la 5éme république ne peut pas engendrer une victoire, ce serait une premiére mondiale.

  75. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 16:16 | Permalien

    « quand, lors de la présidentielle de 1969, Gaston Deferre est tombé à 5 % et le total de gauche à 30 %, la solution est venue du PS parce que, deux ans plus tard, il adopta la stratégie d’union de la gauche. »

    Je te le fais pas dire, ça tranche curieusement avec quelques arguments soutenu par ailleurs.
    Parce que une stratégie d’union de la gauche c’est bien de réunir à GAUCHE, non ?
    Sur un programme de GAUCHE, non ?

    On est loin de l’époque Deferre, il faudrait d’abord pour ça que ceux qui sont encore au PS réussissent à infléchir majoritairement leur parti sur ces deux buts.
    J’ai bien compris que l’appel consiste à faire venir les renforcer, mais en plus d’un présent, il y a hélas un large passé qui n’y encourage pas.
    Même au zénith militant la frange de gauche y a toujours été minoritaire et méprisée, toujours écrasée par le syndrome de la 3éme voie.

  76. Erik22
    Posted 7 février 2014 at 18:26 | Permalien

    C’est amusant ça, cela fait maintenant plus de 20 ans que j’entend cette rengaine stratégique de la part des camarades socialistes de gauche, qui n’ont JAMAIS pu prendre le pouvoir au sein du PS dont la direction verouille depuis toujours le système interne – une stratégie qui ne marche toujours pas au bout de 20 ans cela s’appelle une impasse, et c’est vraiment étonnant de voir Filoche et tant d’autres y croire encore ??? ils sont pourtant intelligents tous ces gens là et pour beaucoup sincères !

  77. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 19:04 | Permalien

    Vous en pensez quoi ? :

    « Le but : « préparer une initiative de rue », un « mouvement inédit » qui sera « le plus large possible », a-t-elle dit. Son appel concerne « évidemment le Front de gauche, le Nouveau Parti Anticapitaliste, Lutte Ouvrière mais aussi les courants de Europe Ecologie-Les Verts ****** et du Parti Socialiste qui ne se reconnaissent pas dans l’orientation actuelle du gouvernement »***** et même « sont abasourdis » par le recul sur la politique familiale.
    L’appel s’adresse « aux mouvements sociaux, syndicats, associations et aux intellectuels qui sont en attente d’une riposte au climat délétère ambiant », a poursuivi Mme Autain.  »

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/07/97001-20140207FILWWW00268-fg-appel-a-une-reunion-unitaire-pour-une-manif.php

  78. Posted 7 février 2014 at 20:28 | Permalien

    convoquer une « réunion unitaire » par le Figaro est ce la bonne méthode ?
    et une manif pour « riposter au mouvement délétère ambiant » est-ce sensé ?
    on peut défendre nos retraites
    on peut défendre l’emploi
    on peut contrôler les licenciements, augmenter les salaires,
    demandons a nos syndicats dans l’unité

  79. Posted 7 février 2014 at 20:34 | Permalien

    si t’es intelligent et sincère, on dira que cela fait… plus de 20 ans, remontons à Marceau Pivert au moins…
    étudions Largo Caballero,
    et les jeunesses socialistes de la Seine en 36 et en 46
    comprenons qu’en cas de grandes luttes sociales, cela passera forcément par là…
    après mai 68, l’idée était répandue que « la social démocratie était définitivement morte » … et Mélenchon la quitte soudain, sans motif clair, un 8 novembre 2008 (sic)
    puis alors qu’elle dirige tout dans le pays, il dit que c’est un astre mort, mais un astre mort envoie de la lumière des millions d’années après
    20 ans qu’est ce que c’est ? ça t’amuse ? vraiment ? pourquoi ? les rengaines dans la gauche, certaines courent depuis 100 ans,
    tu aurais tort de te moquer,
    le réformisme par exemple ne s’oppose pas à la révolution contrairement à ce que croient les gogos, mauvaise rengaine…
    le PS a perdu en 1993 et regagné en 1997
    il a perdu en 2002 et regagné en 2012
    est tu sur que perdant en 2017 il ne regagnerait pas en 2022 ?
    en tous cas, Socrates a perdu en 2010 et le PSP est en position de regagner au Portugal
    pour que cela change, il faut une explosion d’ensemble avec toutes ses conséquences politiques et sociales,
    parce si tu rêves d’une « insurrection civique » (sic, notion irréelle) cela n’arrivera jamais sans ça

  80. Bob le camarade
    Posted 7 février 2014 at 21:50 | Permalien

    « convoquer une « réunion unitaire » par le Figaro est ce la bonne méthode ? »

    Mais enfin c’est de la vraie mauvaise foi là, ce n’est pas du tout une « convocation » PAR le figaro, c’est un ARTICLE du Figaro qui donne une info.
    Mais si j’ai bien compris il n’y a selon toi que les syndicats qui sont habilités à faire quelque chose.
    Bah dis donc à la vue de ce qui s’est passé hier qui donne des résultats de pire en pire en mobilisation à tel point qu’aucun média n’en a parlé (et pourtant il y en avait des mots d’ordre), l’explosion d’ensemble avec toutes ses conséquences politiques et sociales on est pas prés de la voir.
    Je le re-dis à force de pietiner c’est une déferlante de droite dans la rue qui va le faire à sa sauce le mouvement social, ça aussi je le sens venir.
    Une démobilisation syndicale, une popularité du pouvoir au plus bas, des élections sans doute catastrophiques, tout sera réuni pour.
    Mais bon si le PS peut revenir en 2022 alors on est sauvés.
    Décourageant !

  81. Erik22
    Posted 7 février 2014 at 22:29 | Permalien

    bon le dialogue semble difficile apparemment, car s’il faut encore attendre après le PS en 2022 pour constater qu’il resservira encore la soupe au grand patronat et à la finance, on ne pourra définitivement pas être d’accord – alors restez bien au chaud avec ce PS d’ici là et nous on va essayer de militer autrement pour voir comment créer un jour une 6ème république qui permette enfin de faire une vraie politique de gauche dans ce pays –
    G Filoche (pour lequel on a une vraie tendresse militante vu son combat depuis tant de temps) devrait un peu plus écouter Laurent Mauduit….

  82. spartacus
    Posted 8 février 2014 at 10:20 | Permalien

    si deferre et le PS était tombé a 5%, c’est qu’il était nul comme candidat et le PS anti-communiste.La politique du gouvernement actuel ressemble de plus en plus a cette époque.Le PG ,le pcf le npa,la fase,ne sont pas anti-socialiste,ils sont le SOCIALISME.Le ps devrait changer de nom comme le demande MR VALLS.

  83. Posted 8 février 2014 at 11:37 | Permalien

    en 69, le PS Deferre-Mendès était à 4,5 %, Rocard à 3,5 %, Krivine, à 1 %, Duclos à 20,5%
    on était un an après mai 68 tout juste… la gauche perdait parce que nulle et divisée, elle ne fut même pas au deuxième tour qui se joua donc entre Pompidou et Poher…
    elle ne faillit gagner qu’en 1974 à 450 000 voix près, parce qu’elle s’était unie…
    a part ça, la situation est peu comparable avec aujourd’hui… ou (jusqu’à présent) le PS détient 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 dpts sur 100, l’AN, le Sénat la PR, ou il fait 100 000 membres avec 3 millions de sympathisants, ça peut changer, ça va changer, mais c’est la situation concrète qui nous intéresse pour agir, pas le pronostic

  84. Posted 8 février 2014 at 11:45 | Permalien

    mais je lis Laurent Mauduit et bien d’autres qui écrivent comme lui, souvent en accord sur le fond, mais pas sur le militantisme,
    car si c’est pour ré écrire cela en 2022, et que ce soit toujours juste sur le fond, sans avoir rien changé dans les rapports de force a gauche, non merci,
    nous oeuvrons nous à ce changement de rapport de force…

  85. Posted 8 février 2014 at 11:49 | Permalien

    bah oui, c’est bien ça, nous (qui sommes un peu concernés, a priori) apprenons cela par Le Figaro,
    oui, je ne crois pas qu’on parvienne a quelque chose sans nos syndicats, excuse moi cette petite analyse pratique, idéologique, politique et sociale, historique, mais c’est ainsi…
    or si on n’inverse pas le rapport de force social, nous perdrons en effet, en 2014, 2015 et 2017, ça ira puissamment dans le mur, et ensuite, un autre cycle recommencera, comme entre 1993 et 1997, et entre 2002 et 2012..
    voila pourquoi il faut une gauche socialiste forte… très forte : pour empêcher cela

  86. Posted 8 février 2014 at 12:07 | Permalien

    Bonsoir,
    Militante au PS pendant 30 ans, j’ai tourné une page douloureuse de mon engagement tant ce parti a oublié toutes les valeurs de gauche.
    Jean POPEREN doit se retourner dans sa tombe. Il était lucide et avait prédit ce qui arrive aujourd’hui.
    J’ai fait un grand bout de chemin avec Alain VIDALIES, homme brillant certes mais très ambitieux. Hélas, il a dévié de la route de gauche pour obtenir un ministère.
    Le mauvais temps m’a permis de relire des documents du PS qui illustraient nos combats, tous reniés aujourd’hui.
    Vous l’avez compris, je suis révoltée car les valeurs socialistes sont les miennes mais je n’ai plus confiance dans les hommes qui prétendent les incarner.
    Dans les Landes, H. Emmanuelli est muet…
    Bien cordialement
    M L (40)

  87. Posted 8 février 2014 at 12:09 | Permalien

    Bonsoir,
    Je veux bien croire qu’à gauche, il y ait des débats, et c’est tout à son honneur. Pas de culture du chef.
    Mais là, trop c’est trop. C’est de la trahison pure et simple. Une insulte au peuple. La préférence patronale.
    Malgré votre capital sympathie, on ne peut plus vous croire, tant que l’étiquette « socialiste » vous sera attachée.
    « Ancien socialiste » serait infiniment plus honorable et crédible. Il faut savoir dire « stop », dire « trop c’est trop ».
    Au-delà, on frise le ridicule : à force de tendre l’autre joue (on n’en a que deux).
    On ne peut plus parler comme vous parlez, et s’asseoir à la même table que les « bouchers » du monde du travail, des pourfendeurs des faibles et sans-grade, et en les nommant des amis… Leurs amis sont mes ennemis.
    Cordialement.
    Gilles Le Houézec

  88. Posted 8 février 2014 at 12:10 | Permalien

    on est d’accord sur le constat mais pas d’accord sur les conclusions, il faut AU CONTRAIRE QUE LE COMBAT DE LA GAUCHE SOCIALISTE CONTINUE

  89. Bob le camarade
    Posted 8 février 2014 at 13:35 | Permalien

    Bah ça va pas fort, fort :

    « Signe que les temps sont fébriles, les scénarios les plus pessimistes, voire farfelus, comme une dissolution de l’Assemblée nationale, circulent de nouveau dans les rangs socialistes. «L’angoisse de Hollande, c’est de ne pas pouvoir terminer son quinquennat», confie un visiteur du soir. »

    http://www.lefigaro.fr/politique/2014/02/07/01002-20140207ARTFIG00371-hollande-piege-par-l-impopularite.php

  90. Posted 9 février 2014 at 12:58 | Permalien

    ce gouvernement n’a jamais plié devant les 30000 manifestants contre la prolongation des cotisations retraite, devant les 100 000 manifestants contre la hausse de la TVA. Ce ne plie pas devant le peuple, ne plie pas devant l’Europe libérale, il fait le job. La plupart des ministres ont été adoubé par la French American Foundation, F.Hollande dès 1998, rajoutez à cela la politique extérieure atlantiste et surtout très volontariste pour vous convaincre que ces gens là, sont ceux que tous les républicains de gauche combattent depuis toujours. Ils sont de l’autre côté du mur, ouvrez les yeux bon sang. Vous vous êtes fait avoir, noyauté dans votre propre parti, nous nous sommes fait avoir en considérant que nous avions un choix à faire lors des présidentielles.
    Battons nous maintenant.

  91. Posted 9 février 2014 at 15:17 | Permalien

    ennui de tant de banalités étriquées, de faussetés historiques et pratiques, etc… ennui
    vous pouvez pas militer contre la droite et nous lâcher les baskets, cet acharnement anti socialiste est ridicule

  92. Posted 5 août 2014 at 16:28 | Permalien

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  97. Posted 9 octobre 2016 at 11:20 | Permalien

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8 Trackbacks

  1. Par Continued le 10 août 2014 à 15:55

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  2. Par Goudprijs per gram le 18 août 2014 à 5:40

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  8. Par tropico 5 playstation 4 le 9 octobre 2016 à 9:58

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