Champagne ! La loi anti inspection du travail a été écartée, il n’existe pas de majorité de gauche pour la voter !

Elle n’est que repoussée sine die. Mais c’est une première victoire. Champagne ! La commission mixte paritaire AN-Sénat vient d’en décider ainsi. L’article 20 de l’ordonnance sur la formation professionnelle est écarté. C’était une sorte de cavalier parlementaire caché là, parce qu’il y a une forte hostilité à gauche à la loi Sapin.

Cet article 20 remettait en cause l’indépendance de l’inspection du travail, les sections géographiques, le caractère généraliste de son action en proximité avec les salariés. Les contrôles n’auraient plus été en opportunité selon les choix des agents, mais selon les choix de la hiérarchie renforcée. Le projet s’appelait « ministère fort »  allait contre une « inspection du travail forte ». Il y avait un plan social à peine masqué avec 300 suppressions de postes (de 2300 au total à 2000). Même les secrétariats de section étaient démantelés. Le droit pénal du travail était relativisé. Des sanctions administratives étaient envisagées : mais ce n’étaient pas les agents de contrôle qui les décidaient, c’était la hiérarchie. Et la hiérarchie pouvait les « négocier » avec un plaider coupable » qui aurait évité aux patrons délinquants de se retrouver en correctionnelle jugés entre autres délinquants de bas niveau.

90 % du corps de l’inspection y et farouchement hostile et les 10 % restant s’abstiennent (AUCUN SYNDICAT NE L’A VOTEE en commission paritaire). Cela fait 18 mois qu’on se bat contre de manifestations et gréves et en meetings sur tout le territoire et en occupations… (remontez sur ce blog jusqu’à décembre 2012 vous y trouverez une quinzaine d’articles de fond et de luttes…)

Pourquoi l’article 20 a t il été repoussé ? parce que sinon c’était toute l’ordonnance qui ne passait pas. Donc pour avoir une majorité à gauche, il a fallu satisfaire l’opposition des sénateurs Verts, et FdG, et le gouvernement a du s’engager a ne pas représenter l’article repoussé en Commission mixte paritaire, et à ne pas le ré introduire en Assemblée nationale. Il est reporté sine dié.

C’était ce que nous demandions (lire dernier article le 13 février sur ce blog). Et cela doit être apprécié comme une victoire. S’il y a remaniement gouvernemental, le danger pourrait être définitivement écarté.

Soulignons que nous avions raison d’écrire ici, qu’il n’y a plus de majorité pour la politique actuelle de François Hollande, il est allé trop loin dans la balancier pro patronal, et les effets au Parlement sont là : la majorité de gauche n’existe plus au Sénat, et elle est érodée voire menacée à l’AN.  L’appel des 29 membres dirigeants du PS (ça s’élargit) soit 36 % du BN du PS est un puissant signal avertisseur.

Il va falloir bouger. Le Medef a infligé un camouflet au Président de la République. Il est temps d’infliger un camouflet au Medef. La majorité de gauche doit se ressaisir et se reconstruire : l’heure n’est pas au départ des Verts, mais à celui de l’arrivée du FDG, la seule solution pour reconstruire une majorité de gauche c’est un gouvernement PS EELV FDG… La solution, ce sont les majorités gauche unie du premier tour des municipales qui se retrouvent au gouvernement… car ce sont aussi les majorités au Sénat et à l’AN… et à la Présidence.

Et le premier résultat de ce changement qui s’impose c’est que des lois scélérates comme celle contre l’inspection du travail ne passent plus ! Car cette loi, comme celle sur le rejet de l’amnistie syndicale, et comme celle sur la suppression des élections prud’hommes était un « dessous de table » au « Pacte de responsabilité ». Gattaz en plombant l’offre du Président est un acteur de la lutte des classes, il croit qu’il peut la gagner, il faut qu’il la perde !

GF

pour info :

 

 

Le plan SAPIN retiré du projet de loi !

 

Dépêche de l’AFP du lundi 24 février dans la soirée

 

« Réforme de la formation professionnelle: accord entre députés et sénateurs Le projet de loi, qui sera soumis aux derniers votes de l’Assemblée et du Sénat respectivement mercredi et jeudi, instaure au 1er janvier 2015 un compte personnel de formation (CPF), qui accompagnera chaque salarié tout au long de sa carrière, surtout durant des périodes de chômage. Il transpose pour l’essentiel un accord conclu entre partenaires sociaux mi-décembre, sans les signatures de la CGT et de la CGPME.

Le texte gouvernemental, adopté le 7 février en première lecture par les députés, prévoyait aussi une réforme de l’inspection du travail, contestée à la fois par le patronat et une partie des syndicats de cette administration. La semaine dernière, le Sénat avait voté le projet, mais en l’amputant de ce volet.

Une commission mixte paritaire (CMP, sept députés et sept sénateurs) a finalement suivi lundi le Sénat sur ce point, afin de pouvoir arriver à un accord. (…).

« Nous n’avons pas voulu risquer, par un vote négatif du Sénat, de retarder l’entrée en vigueur de tout ce qui touchait à la formation professionnelle et qui est consensuel », ont expliqué à la sortie de la CMP les co-rapporteurs socialistes du texte, le député Jean-Patrick Gille et le sénateur Claude Jeannerot. En effet, si ce volet avait été maintenu, les sénateurs auraient maintenu leur vote hostile, et la navette parlementaire aurait continué au delà de la pause observée en mars par le Parlement en raison des élections municipales.

« Nous continuons à penser que la réforme était positive sur l’inspection du travail », ont-ils ajouté, en souhaitant qu’elle trouve ultérieurement place dans un autre texte de loi.

La réforme organisait l’inspection du travail autour « d’unités de contrôle », réunissant 8 à 12 agents, devant rendre compte à un responsable désigné parmi eux.

 

4 grèves : les 18 février, 27 juin, 22 octobre 2013, le 3 février 2014. Un rejet quasi général des agents de toutes catégories A, B, et C. Des dizaines de délégations, pétitions, envahissement de CTR, de réunions de service, pour dire : « retrait du plan sapin, retrait du projet de loi ».

« Le char de l’état ne s’arrêtera pas » déclarait martialement M. Sapin à l’INT le 8 octobre 2013 devant l’encadrement des services.

La mobilisation collective des agents avec l’appui des syndicats CGT, FO, SUD, SNU-FSU et avec le soutien des confédérations CGT et FO et de la FSU et de SUD a fait plier le gouvernement.

N’en doutons pas ce dernier essaiera de faire rentrer par la fenêtre ce qui a été chassé par la porte afin d’adapter « son » inspection du travail, à la déréglementation et la loi de transposition de l’ANI.

Mais aujourd’hui ce sont les agents qui ont démontré leur force et leur capacité à déjouer toutes les pressions, à démonter tous les mensonges.

Cela doit commencer par le fait qu’il ne saurait être question que le CTM du 4 mars conserve à son ordre du jour l’examen du projet de décret et des fiches de postes qui étaient l’application de la loi aujourd’hui écartée du parlement.

Paris le 25 février 2014

 

 

SNU IT

La commission mixte paritaire sénateurs-députés, réunie ce 24 février 2014, a décidé d’écarter du vote à l’Assemblée Nationale le cavalier législatif que constitue l’article 20, dédié à la réforme de l’inspection du travail.

Le texte sur la formation professionnelle, adaptation d’un accord national interprofessionnel va donc revenir pour être adopté à l’Assemblée nettoyé du plan SAPIN. Ce dernier est renvoyé à plus tard comme nous l’avons demandé aux parlementaires.

Les règles républicaines ont joué dans un sens vertueux en faisant obstacle à la manœuvre tortueuse du ministre du dialogue social qui tenait à faire passer en force son projet de réforme de l’inspection du travail en le planquant artificiellement dans un texte de loi sans grand rapport avec ce projet. Rappelez-vous, la même manipulation avait servi il y a un peu plus d’un an pour la mise en extinction du corps des contrôleurs du travail et l’instauration du plan de transformation d’emploi. Ce coup-ci cela n’a pas fonctionné.

A la FSU, nous sommes fiers de nos interventions en ce sens et du travail de nos adhérents. Nous sommes fiers d’avoir su, avec 3 autres organisations syndicales, la CGT, Force Ouvrière et SUD Travail maintenir une intersyndicale unitaire, instrument de lutte nécessaire dans notre paysage syndical.

Nous sommes fiers surtout de nos collègues, mobilisés sans relâche pendant de longs mois, faisant preuve d’imagination et de spontanéité dans l’action pour rejeter une réforme dont nous ne voulons pas parce qu’elle nous affaiblit. Nous sommes particulièrement honorés des soutiens de syndicalistes de l’interprofessionnel témoignant de leur attachement au service public d’inspection du travail. Il y a si longtemps que nous prenons des coups, si longtemps que nous voyons notre quotidien professionnel se dégrader, si longtemps qu’on nous enferme progressivement dans une spirale d’exigences inadaptées au nom d’une soi-disant efficacité managériale.

La lutte paye, ne boudons pas notre plaisir !

Mais gardons la tête froide…Ce n’est qu’un répit que nous avons gagné.

La réforme, préparée de longue date par la direction de notre administration, présente dans la continuité depuis plusieurs gouvernements, ne retournera pas d’elle-même dans un tiroir. Elle peut revenir, par un projet de loi dans un avenir proche. Elle peut revenir par morceaux, passer par la fenêtre après avoir été chassée par la porte, à coup de décrets désorganisant les services.

Si nous voulons « le changement maintenant », il faut enfoncer le clou.

Nous avons fait la preuve qu’une réforme ne se fera pas sans nous. Le ministre doit l’entendre et arrêter les tours de passe-passe, masquant par le renforcement des pouvoirs, la réforme des structures rejetée par la majorité des agents.

Nous avons apporté des pierres pour construire demain, lors des assises de l’inspection, puis lors des états généraux des services du ministère. Nous ne sommes pas opposés au renforcement des pouvoirs de l’inspection (accès aux documents utiles, extension des logiques d’arrêt de travaux pour préserver la santé des travailleurs, les sanctions administratives) mais nous avons bataillé pour que leurs conditions concrètes d’exercice préservent l’ indépendance des agents de contrôle, et que les sanctions ne soient pas à la main des Direccte.

Le chemin passe par une ouverture plus grande vers nos usagers : salariés, représentants du personnel, organisations syndicales. C’est à l’extérieur qu’il nous faut aller chercher l’avenir de notre service public. C’est pour nous la voie à suivre pour nos démocraties du XXI° siècle si nous ne voulons pas voir s’écrouler des pans entiers des acquis sociaux et de nos modes de vivre ensemble.

Nous continuerons à défendre nos convictions syndicales avec l’ensemble des agents et des organisations syndicales qui les partagent.

Le 25-02-2014

SYNDICAT NATIONAL UNITAIRE TRAVAIL EMPLOI FORMATION ECONOMIE FEDERATION SYNDICALE UNITAIRE

Tour Mirabeau – 1er étage – 39/43 Quai A. Citroën 75739 PARIS Cedex 15    01 44 38 35 13 et 01 44 37 00 30 – Mel : syndicat.snu-tef@snu.travail.gouv.fr -Web : www.snutefifsu.org

 

 

91 Commentaires

  1. Patrice06800
    Posted 25 février 2014 at 0:15 | Permalien

    Voilà une bataille gagnée et non des moindres.
    Bravo, mes plus vifs encouragements pour la suite.

  2. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2014 at 1:22 | Permalien

    Bravo pour cette victoire !
    Gérard : « Il va falloir bouger. Le Medef a infligé un camouflet au Président de la République. Il est temps d’infliger un camouflet au Medef ».
    L’occasion nous en est donnée dès le 27 février prochain avec la manifestation et le rassemblement devant le siège du MEDEF à l’occasion de la prochaine journée de négociation sur l’assurance chômage. Rappelons que le MEDEF demande la suppression des annexes 8 et 10 (intermittents du spectacle) et la diminution des droits des intérimaires (annexe 4).
    http://paris.demosphere.eu/rv/30939

    Gérard, tes amis et toi sont les bienvenus à ce rassemblement.

  3. Posted 25 février 2014 at 7:37 | Permalien

    @ Gilbert

    Attention sur cette question des intermittents du spectacle. Il y a un régime abusif mais dont la responsabilité incombe à des employeurs peu scrupuleux qui y mettent des professionnels techniques qui objectivement ne relèvent pas des métiers du spectacle.

    Quant à la question de l’inspection du travail, son fonctionnement actuel est satisfaisant ni pour les employeurs responsables ni pour les salaries.
    - un employeur responsable peut utilement être conseillé par l’inspection du travail pour lui rappeler la loi dont l’ignorance n’est pas un fait justificatif et cela est aussi dans l’intérêt des salariés ;
    - un salarié face à un employeur irresponsable doit pouvoir être protégé par l’inspection du travail et cela est aussi dans l’intérêt des employeurs responsables.

    Il n’y a que les employeurs « opaques », glauques, malhonnêtes… que peuvent s’opposer à l’insoection du travail.
    Cela dit j’ai croisé dans ma vie une inspectrice du travail défendant sciemment les intérêt de l’employeur irresponsable qui pour moi est à virer du corps des inspecteur du travail. Mais la DGT couvre…

  4. Lyonnais
    Posted 25 février 2014 at 8:23 | Permalien

    C’est extraordinaire, il nous faut nous réjouir parce que une majorité de gauche a refusé de voter pour une loi scélérate proposée par un ministre de gau… , pardon, par un ministre socialiste !!!!!!
    Monsieur Filoche, est-ce que vous vous rendez compte de l’absurdité de cette situation ?

  5. Posted 25 février 2014 at 8:28 | Permalien

    oui, mais ni la vie, ni la société, ni l’action politique ne sont des abstractions
    et l’attente de nos cerveaux individuellement n’en est pas l’instrument de mesure
    pareillement dans l’action syndicale, on se félicite parfois de n’avoir évité que des défaites, ou limité les dégâts, tous les syndicalistes le savent au quotidien, et pourtant ce sont des héros qui méritent bien plus

  6. Posted 25 février 2014 at 8:30 | Permalien

    le mauvais petit canard noir existe partout, mais l’indépendance de l’inspection ne saurait être remise en cause par un pareil exemple, seulement la sélection au concours et la formation ensuite,

  7. archerducher
    Posted 25 février 2014 at 9:26 | Permalien

    …..la majorité de gauche doit se resaisir etc…le FdG…..etc.s’il doit y avoir une majorité futur de gauche ce devra être avec un PS minoritaire,ce n’est pas encore au PG et membres du FdG de s’agenouiller devant un PS arrogant ,devastateur,(on parle déja de trouver le financement des patrons par l’augmentation de la CSG sur les ménages).
    Car c’est bien beau les inspecteurs du travail….mais que deviennent les salariés virés par les actionnaires…..
    Non non mr Filoche après vos vacances,gouvernement de gauche avec majorité FdG et ses allies actuels,un PS de ce qui reste a gauche,après avoir virés tout ces salauds du moment…..SINON RIEN….ras le bol de la dictamole.

  8. Posted 25 février 2014 at 9:37 | Permalien

    ????

  9. archerducher
    Posted 25 février 2014 at 10:13 | Permalien

    Faites pas semblant de ne pas comprendre Mr Filoche,relisez-vous,croyez-vous qu’aujourd’hui le peuple se lamentent sur les inspecteurs du travail,pour certains qui les ont aidés à être foutu à la porte,Renault-billancourt est un mauvais souvenir….

  10. Lionel Mutzenberg
    Posted 25 février 2014 at 11:06 | Permalien

    Cette décision de nos députés et sénateurs est vraiment surprenante à moins de 4 semaines des élections municipales, et des très mauvais sondages… qui ne sont pas rendus publics !
    Mais pourquoi donc cet acte d’émancipation, presque de courage, à l’égard du pouvoir solférinien ?
    Je ne comprend pas ! dans quelques mois, peut être ?
    Il est vrai que la grande majorité de nos compatriotes n’en a rien à cirer de la « réforme Sarkozyste » de l’inspection du travail, à tort, je vous l’accorde, mais c’est ainsi.
    Ils attendent un autre gouvernement, pour faire une autre politique, celle pour laquelle ils ont voté !

  11. Posted 25 février 2014 at 11:15 | Permalien

    on me dit que cela a été arbitré très haut, il a été constaté qu’il n’y avait pas de majorité pour cette loi,
    et sur l’ANI dit de la formation professionnelle, il y avait plus de signataires (Medef syndicats…)
    il aurait été jugé qu’il fallait faire passer la « form pro » (emploi, stages, etc..) quitte à lâcher du lest sur l’IT…
    c’est quand même un camouflet pour Michel Sapin qui s’était laissé dicter cette loi par Combrexelle et cie, (on a essayé depuis le début de l’avertir, de l’en protèger, il a été suffisant et arrogant, tant pis pour lui…)

  12. Posted 25 février 2014 at 11:16 | Permalien

    vous prétendez parler au nom du « peuple » ?
    le salariat, lui, a besoin d’une inspection du travail indépendante

  13. B
    Posted 25 février 2014 at 11:22 | Permalien

    une inspection du travail indépendante et de la musique :

    Champagne, album d’Higelin !
    http://www.youtube.com/watch?v=Oa3xgJryUtk

  14. Lyonnais
    Posted 25 février 2014 at 11:30 | Permalien

    Il ne faut pas se faire d’illusion, c’est la seule peur de la raclée promise aux prochaines élections qui a motivé ce « sursaut de gauche » !
    D’accord ou pas, il faut lire le texte ci-dessous même s’il fait très mal aux militants sincères du PS.

    http://www.legrandsoir.info/en-finir-avec-le-parti-socialiste-pour-un-boycott-civique-et-republicain-de-toutes-les-variantes-de-vote-socialiste-aux.html

  15. archerducher
    Posted 25 février 2014 at 12:10 | Permalien

    Et comment que les inspecteurs du travail ont contribués à mettre à la porte,avec la direction Renault,les  » dix de billancourt » et ensuite petit à petit fermer le site,avec la complicité de la CFDT,son secretaire de l’époque c’est fait offrir un poste au conseil général…..sous Pasqua.Et les inspecteurs du travail ou des travaux finis là-dedans………
    Billancourt vivra….dans les coeurs

  16. Posted 25 février 2014 at 12:29 | Permalien

    ce texte, cette logorrhée atteint des sommets délirants,
    comme quoi la longueur accompagne l’aveuglement, la fermeture d’esprit au réel, le défaitisme,
    si ce n’est pas le PS ce sera l’UMP FN et au lieu de végéter avec 20 % de gauche on aura 120 % de droite…
    pour changer cela seule la voie unitaire dynamique et constructive, rassembleuse et pleine d’espoir, a UNE chance d’y parvenir, la votre aucune

  17. Bob le camarade
    Posted 25 février 2014 at 14:39 | Permalien

    « pour changer cela seule la voie unitaire dynamique et constructive, rassembleuse et pleine d’espoir, a UNE chance d’y parvenir, la votre aucune »

    Content de te relire, mais encore faut-il savoir de quel unité on parle.
    Sérieusement comment peux-tu croire une seule seconde à un gouvernement avec le PdG, alors que son programme n’a rien en commun avec la politique actuelle et ce que fait Hollande ?
    Tout juste il pourrait y avoir un apparatchik communiste qui accepterait de rentrer au gouvernement, mais du Parti de Gauche c’est de l’illusion car ce n’est certainement pas.
    Puis Hollande qui accepterait un vrai gvt de gauche, là c’est carrément du réve.
    Et je redis qu’il faut arréter d’inverser les responsabilités, c’est trop facile et surtout totalement illogique, si l’UMP revient ce ne sera que de la responsabilité de ce pouvoir et du PS, de SON bilan pas de ceux qui ne cessent d’alerter.
    La faillite de ce pouvoir c’est de faire une politique en totale contradiction avec son programme et ses promesses électorales, il n’y a aucun mystére, ce genre de forfaiture se paie TOUJOURS à terme par des échecs politiques, économiques et électoraux, il n’y a jamais eue d’exception.
    la seule unité possible c’est dans la rue, pour le futur.

  18. Un IT
    Posted 25 février 2014 at 15:07 | Permalien

    Du grain à moudre Mr Filoche:

    http://www.ifrap.org/Inspection-du-travail-oui-a-la-specialisation,13861.html

  19. Lyonnais
    Posted 25 février 2014 at 15:21 | Permalien

    En somme le seul argument, c’est pas nous le PS qui faisons le sale boulot, ce sera l’UMP ou le FN. (il est bien utile comme repoussoir celui-là, hein M. Filoche ?)
    c’est un peu court comme argument électoral.

    Je maintiens que depuis mai 2012, le gouvernement Hollande fait un sale boulot ! Inutile de me ressortir le mariage pour tous, rideau de fumée pour faire passer l’ANI

  20. Posted 25 février 2014 at 15:24 | Permalien

    ce n’est pas utile, ce n’est pas un argument, ce sont les FAITS tant que nous ne sommes pas assez forts pour les changer…
    il n’existe qu’un choix jusque là : UMP contre PS, PS contre UMP, et dans ce cas, il faut prendre le moins mauvais…

  21. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2014 at 15:29 | Permalien

    Jérôme Turquey : « Attention sur cette question des intermittents du spectacle. Il y a un régime abusif mais dont la responsabilité incombe à des employeurs peu scrupuleux qui y mettent des professionnels techniques qui objectivement ne relèvent pas des métiers du spectacle ».

    Tu es victime de l’intoxication du MEDEF. Tu ferais mieux de te renseigner à la source, auprès des intéressés dont la lutte n’a rien de corporatiste. Si le MEDEF veut supprimer le statut des intermittents, c’est parce qu’il pourrait servir de modèle à d’autres formes de travail précaire.
    Voir les ciné-tracts de la CIP-IDF (Ripostes 1, 2 et 3) :
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6643

  22. Posted 25 février 2014 at 16:07 | Permalien

    merci

  23. Lyonnais
    Posted 25 février 2014 at 16:28 | Permalien

    J’attends toujours un argument autre que « avec les autres ce serait pire » pour comprendre pourquoi je devrais voter pour « le parti sain » de Hollande, Ayraut, Moscovici, Le Drian, Le Foll, Sapin, Cahuzac, Cazeneuve, Migot, Fabius etc… etc…
    Ah oui, j’oubliais il y a aussi D&S qui va renvoyer tout ces braves gens à leurs chères études lorsqu’il sera assez fort, dans 20… 30… voire 50 ans… peut être, sinon au XXIIème siècle. !

  24. Lionel Mutzenberg
    Posted 25 février 2014 at 16:37 | Permalien

    Ben non, Gérard, le Peuple, c’est toi, et TON parti « socialiste » mouture Maastricht !
    De l’Or, en Barre, c’est te dire !
    Maintenant s’il se révélait que cette décision est le premier pas vers une vraie politique de gauche, je serais très heureux de te donner acte de ma sottise.
    Attendons la suite.
    Tiens, tu devrais écouter le débat sur BFMTV entre Jean-Luc Mélenchon, et ton camarade, David Assouline, sénateur à vie; ce dernier a empêcher tout débat sur le fond en nous récitant les réformes du gouvernement Ayrault sur le mode d’un représentant du cataloguede La Redoute.
    Certainement parce que ton élite socialiste, ancien de la gauche extrème,comme nombre de tes camarades,et pas des moindres, avait toute confiance dans ce qui c’est fait depuis 22 mois.
    Bon, faut dire que sur BFMTV, qui est loin d’être une référence en matière d’information, dire du bien du Front de Gauche aurait été à contre emploi; ceux qui paient le personnel de cette chaîne, n’aurait pas beaucoup apprécié.
    L’on a les alliés que l’on mérite.

  25. Posted 25 février 2014 at 16:53 | Permalien

    « Le char de l’état ne s’arrêtera pas » (Michel Sapin, 8 octobre 2013)

    Une phrase très représentative de l’autisme des technocrates français dont Sapin fait partie qui, font primer la force sur le droit. Lamentable et encore plus grave quand on est soi-disant de gauche.

    On le voit avec d’autres ministères et notamment la Santé et l’Administration Fiscale.

    Les conneries sont commises et continuent parce que les ministres de droite ou de gauche ne sont pas à leur place face à une administration qui se croit au dessus de la loi et joue les rapports de force et le pourrissement face au citoyen lammba.

    @ GILBERT DUROUX

    Merci pour le lien et sa video. La réflexion sur la « date anniversaire » est intéressante.
    Amusant l’allusion à la convergence CFDT MEDEF en 2004 (à partir de 13min15) !!

  26. Posted 25 février 2014 at 17:07 | Permalien

    @ GILBERT DUROUX

    Au delà de la discussion sur les intermittents, je trouve très positive l’approche de la video : dans la pédagogie pour expliquer et non dans l’invective.

    On peut être de droite ou de gauche, pratiquant ou athée… mais se retrouver sur des principes et « s’indigner » pour reprendre l’appel de Stephane Hessel.

    J’ai déjà cité un texte de Martin Niemöller (14 janvier 1892 – 6 mars 1984), pasteur et théologien allemand.

    Quand ils sont venus chercher les communistes,
    Je n’ai rien dit,
    Je n’étais pas communiste.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
    Je n’ai rien dit,
    Je n’étais pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus chercher les juifs,
    Je n’ai pas protesté,
    Je n’étais pas juif.
    Quand ils sont venus chercher les catholiques,
    Je n’ai pas protesté,
    Je n’étais pas catholique.
    Puis ils sont venus me chercher,
    Et il ne restait personne pour protester

  27. Fabien
    Posted 25 février 2014 at 17:18 | Permalien

    Une majorité alternative incluant le Front de Gauche, pour mener (enfin!) une politique de gauche, complètement différente de celle qui a été menée jusqu’à maintenant, dites-vous, M.Filoche. Pourquoi pas…
    Mais il faudrait d’abord réduite à l’impuissance Valls, et avec lui toute la tendance du PS (majoritaire jusqu’à preuve du contraire…) qui approuve la politique actuelle ou s’en accommode. Et il faudra aussi arriver à imposer cela à Hollande, qui à mon avis préfèrerait encore s’allier avec l’UDI voire avec les éléments les plus pragmatiques de l’UMP…
    Pouvez-vous nous expliquer comment vous arrivez à faire cela, M.Filoche?

  28. Fabien
    Posted 25 février 2014 at 17:20 | Permalien

    Par ailleurs on ne peut bien entendu que se réjouir du recul gouvernemental sur l’inspection du travail. Mais combien d’autres projets au moins aussi nocifs sont déjà passés, ou vont finir par être adoptés? Si vous arrivez à leur faire abandonner (entre autres!)le pacte de responsabilité, là, promis, je vous tirerais mon chapeau!

  29. Bob le camarade
    Posted 25 février 2014 at 17:26 | Permalien

    Les FAITS, (c’est à dire la réalité) sont tétus.
    Et les FAITS c’est que 2/3 du PS, la totalité de ses hauts responsables et des ministres actuels plus le président sont des socio-libéraux assumés ou honteux, ce qu’ils ont toujours voulu étre.
    Penser devenir plus fort qu’une telle majorité écrasante reléve de la douce illusion.
    Aucun d’eux ne changera ou ce ne sera opportunément que par posture ou retournement de veste à des fins électorales, militants de base compris, telle la peur actuelle de la déroute annoncée pour les scrutins qui viennent.
    C’est ça LES FAITS actuels, le reste n’est que prospective basée sur des souhaits qui comme les promesses n’engagent que ceux qui y croient ou en révent.
    Quant au choix bipolaire immuable que tu cites ça démontre une fois de plus que pour toi tout se réduit à PAR le PS, POUR le PS.
    En deux mots une HEGEMONIE partisane, c’est à dire l’inverse d’un rassemblement unitaire de diverses forces qui vont dans le même sens pour un but commun.
    Forcément espérer une unité dans ces conditions est radicalement impossible, ça s’appelle une soumission ou un ralliement inconditionnel, pas une unité.

  30. archerducher
    Posted 25 février 2014 at 18:11 | Permalien

    @fabien 27 et 28.
    Mr Filoche ne répondra pas ou utiliseras un dialecte théatrale avec effets de manche,mais en aucun cas ne critiqueras son gouvernement car il en besoin pour vivre en cas de remaniement

  31. Lyonnais
    Posted 25 février 2014 at 20:35 | Permalien

    Le PS n’a plus rien à voir avec les couches populaires, même le langage.

    http://bernard-gensane.over-blog.com/2014/02/parlez-vous-le-solf%C3%A9rinien.html

  32. Bob le camarade
    Posted 25 février 2014 at 22:31 | Permalien

    @ LYONNAIS

    Trés bien cet article, j’y ajouterai que beaucoup font consciemment voire même inconsciemmentles mêmes déductions.
    C’est le gros souci des oligarques du pouvoir qui ne s’en rendent pas compte.
    Comme d’habitude.

  33. Dominique Babouot
    Posted 25 février 2014 at 23:29 | Permalien

    @LYONNAIS post 14

    J’ai regardé ce long article, il est dommage de refuser toute critique de ce texte en parlant de logorrhée comme le fait Filoche!
    Il y a incontestablement du vrai comme le dit l’auteur lorsqu’il analyse la pluralité dans le parti.
    il est exact qu’on assiste à une dégénérescence de la notion de liberté d’organisation de tendance qui aboutit à la juxtaposition d’opinions contraires!
    Effectivement Valls et Moscovici ne devraient pas appartenir au meme parti que filoche ou Linemann!
    dans une démocratie comme la notre ou il y a pluralité des opinions politiques cela ne peut se concevoir, mais il faut parallèlement changer la constitution qui tend au bipartisme et qui empeche justement la représentation électorale correcte des différents courants de pensées dans la société.
    Cette dégénérescence ne vient pas en soi mais est la conséquence de la constitution de la cinquième république qui réduit à deux grands partis la vie politique en France!

  34. Lyonnais
    Posted 26 février 2014 at 8:31 | Permalien

    J’enfonce le clou :

    http://www.superno.com/blog/2014/02/defaite-ideologique-totale/

    Un moment arrive où il faut être clair dans ses choix et les assumer.

  35. Jean-Jacques
    Posted 26 février 2014 at 9:34 | Permalien

    Le Monde:
    Hollande peut-être rassuré,le bureau national du PS a voté à une large majorité pour le plan de compétitivité .
    En France les dividendes pour 2013 sont de 50 millions de dollars.
    Et Bercy reparle de l’augmentation de la CSG ?
    Y a t-il encore un pilote dans l’avion ?

  36. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 9:52 | Permalien

    post 36

    Ah bah dis donc, Ou est l’espoir?

    Ce n’est pas la description de la misère qu’on veut, on la connait , on la voit tous les jours, si on se donne la peine de lire, de s’informer un peu, d’analyser ce qui se produit!

    Ce qu’on veut c’est des solutions!

  37. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 10:44 | Permalien

    Le siège du Parti communiste d’Ukraine (KPU), à Kiev, a été saccagé par des manifestants. Les tags sur le bâtiment accusent les communistes d’être des « criminels », des « assassins » ou des « esclaves de (Viktor) Ianoukovitch ». Le KPU a pourtant pris ses distances avec le président ukrainien au début des manifestations en demandant « la fin de l’usage de la force », condamnant la répression et exigeant que la politique étrangère d’intégration 
de l’Ukraine soit soumise à référendum.

  38. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 11:15 | Permalien

    Le texte de yann Lagoen (post 14) propose des solutions délirantes!
    Comme si le boycott du vote ps allait empêcher ceux qui continuent à voter socialiste de le faire!

    Mais je trouve par contre qu’il analyse particulièrement bien la nature du ps. la plupart des militants y militent parce qu’ils ne peuvent faire autrement qu’ils n’ont pas le choix d’assumer réellement leurs idées, quelles qu’elles soient d’ailleurs.

    Je suis dans ce cas, si j’avais une autre alternative que ce parti je la choisirai cent fois mille fois!

    Oh effectivement, je vais peut être finir par me lasser, le vase déborde, Hollande me sort par les yeux! mais eh puis quoi, je retournerai dans la masse des sympathisants qui ne militent pas, j’assumerai mes idées en allant voter pour ceux qui les défendent certes, mais pour etre éternellement minoritaire, ne jamais dépasser 15 pour cent des voix!

  39. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 11:28 | Permalien

    @B 41

    Cette haine des communistes qui transparait dans vos propos prouve bien dans quelle origine va puiser votre mentalité, petite bourgeoise!

    C’est une caractéristique qu’ont en commun les gauchistes qui se prétendent révolutionnaire, les libéraux et les socio-démocrates!

    J’oublie les fascistes et autres néo-nazis!C’est cette alliance brune qui a tromphé ce week-end à Kiev avec la bénédiction de Mr Hollande et de son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius qui était à la manœuvre avec ses collègues libéraux ou social-démocrates allemand et polonais!

  40. ano
    Posted 26 février 2014 at 12:48 | Permalien

    « alliance brune » en parlant de l’alliance des gauchistes , libéraux, socdem , facho, neo-nazi prouve aussi, si besoin en était, d’où vous parlez

  41. Bob le camarade
    Posted 26 février 2014 at 12:56 | Permalien

    « C’est cette alliance brune qui a triomphé ce week-end à Kiev avec la bénédiction de Mr Hollande et de son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius qui était à la manœuvre avec ses collègues libéraux ou social-démocrates allemand et polonais! »

    Ben oui, mais maintenant il va falloir qu’ils se démerdent avec, ça va leur étre moins drôle.
    Quelle bande de cons quand même.
    Qu’il plaise ou pas il n’y a que JLM qui parle clair sur cette affaire.

  42. Posted 26 février 2014 at 12:57 | Permalien

    c’est grotesque, bas du plafond

  43. Posted 26 février 2014 at 13:01 | Permalien

    ce n’est pas vrai, les fissures sont plus profondes, la gauche durable, la gauche forte, divers clubs, internes à la motion 1, tout comme ex-UMA ne sont pas convaincus et sont en embuscade,
    seulement une partie (ex UMA) a signé notre texte, les « amis de Montebourg » ont signé, Laurent Baumel a déclaré qu’il aurait pu signer…
    tout dépend du rapport de force social, actuellement suspendu par la proximité des municipales (et du résultat de celles ci, car si la droite gagne, c’est la gauche qui recule…)

  44. Posted 26 février 2014 at 13:02 | Permalien

    en effet
    mais ne doit on pas lutter ?

  45. Posted 26 février 2014 at 13:04 | Permalien

    de quoi parlez vous ? d’un jeu de go irréel ?
    parlons de la situation concrète, nous luttons, nous gauche socialiste, D&S (abonnez vous) et nous avons obtenu 36 % du BN…

  46. Posted 26 février 2014 at 13:10 | Permalien

    oui, avec les autres ce serait pire, on serait démoralisé et on subirait davantage
    oui, nous luttons, mais pourquoi vouloir nous démoraliser et prédire que nous gagnerons que dans 20 ou 50 ans,
    nous militons, un point c’est tout, qui sait mieux, qui fait mieux …

  47. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 13:22 | Permalien

    Post 41
    Oui c’est exact malgré sa maladresse et des attitudes politiques parfois irresponsables

    JLM a l’avantage d’avoir sur les pb internationaux un jugement et une attitude juste et correcte!

    Ce qui s’est passé à Kiev achève de me dégouter de Hollande et sa clique!

    Et certainement qu’un Chirac aurait été plus nuancé!
    Je me demande si au moment de l’intervention contre Saddam hussein si hollande n’aurait pas emboité le pas de Georges Bush!

    Tout porte à le croire, dans la pure ligne de Tony Blair!

    Oui effectivement ici Hollande a été pire que Chirac l’aurait sans doute été!
    C’est triste de le constater et cela fait réfléchir!

  48. micmaxjos
    Posted 26 février 2014 at 13:23 | Permalien

    C’est vrai que c’est l’alliance du front de gauche , des écolos … et de la droite qui a permis ce vote merveilleux, pour des raisons totalement opposées.
    Mais tant mieux après tout.
    Maintenant SAPIN doit virer COMBREXELLE le maître d’oeuvre de ce projet échoué

  49. Bob le camarade
    Posted 26 février 2014 at 13:24 | Permalien

    je ne comprend pas que tu t’accroches au rapport de force social car s’il vient ce sera pour éjecter le gvt en place.
    Tu penses bien là encore que déjà ce n’est pas la bande au pouvoir qui voudrait revenir à une politique de gauche ou à des avancées sociales, puis de toute façon elle est discréditée.
    On ne pratique pas un virage à 90° avec les mêmes.

  50. ano
    Posted 26 février 2014 at 13:27 | Permalien

    Est-ce qu’il te serait possible, Gérard, de dire à qui tu réponds ?
    5 commentaires à la suite, à la queue leu leu, c’est un peu incompréhensible

  51. Lyonnais
    Posted 26 février 2014 at 13:39 | Permalien

    Mais non M. Filoche en ce moment c’est Hollande et ses acolytes qui nous désespèrent !
    Arrêtez de nous parler des progrès de D&S et de son journal ! Que vous le vouliez ou non le fait de rester à l’intérieur du PS vos décrédibilise complètement. Je n’arrive pas à comprendre que les propos calamiteux de Hollande sur le traité transatlantique ne vous aient pas fait quitter le pédalo !

  52. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 14:03 | Permalien

    Tiens justement le traité transatlantique, la soumission aux dictats nord-américains!

    on peut légitimement s’interroger si dans ce domaine la droite est bien pire que la gauche.

    Traditionnellement certains secteurs de l’ump proches des gaullistes historiques ont toujours été des adversaires résolus de toute intégration atlantique trop poussées, c’est à voir s’ils sont tous autant partisans de ce traité que les médias le prétendent!
    il est vrai que dans le conglomérat dominé par les sarkosystes il n’ont pas plus voix au chapitre que le mrc ou l’aile gauche du ps dans la coalition de Mr hollande!

  53. B
    Posted 26 février 2014 at 16:15 | Permalien

    Comment n° 39 a-t-il fait pour répondre n° 41 avant que celui-ci ne parle ?

    c’est quoi comme stupéfiant dans votre champagne ?

  54. Lionel Mutzenberg
    Posted 26 février 2014 at 17:45 | Permalien

    @ 50 -
    J’avais un directeur de travaux comme ça; quand il me parlait il regardait toujours le bout de ses godasses, comme si il parlait à personne.
    Pour Gérard, nous sommes peut être personne, des intrus, des empêcheurs de tourner en rond.
    Pourtant lors des débats, Gérard regarde bien en face ses contradicteurs, ils se retient pour ne pas leur claquer le beignet, certains, et certaines, le mériteraient.
    Ce n’est d’avoir une opinion contraire qui me dérange, c’est la mauvaise foi, la prétention, de ces personnes payées pour nous raconter n’importe quoi.
    Alors pourquoi fait il cela alors qu’il se maitrise très bien face à de vrais adversaires ?
    Je ne sais pas.

  55. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 17:51 | Permalien

    Quelques posts ont été effacés après coup, ce qui a provoqué un reséquencage des autres!

    Je ne répondais naturellement pas à Bob le camarade qui a apparemment la meme analyse que moi sur les communistes sur les événements récents d’Ukraine et le role qui y a joué le gouvernement Français!

    Nous partageons tous deux l’opinion exprimée par JLM sur son blog!

    C’est difficile de s’y retrouver sur ce blog, de savoir qui répond à qui!

  56. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 18:10 | Permalien

    L’armée russe a été mise en état d’alerte dans l’ouest du pays, le long des frontières avec l’Ukraine.
    Des affrontements entre pro et anti-russe se déroulent en ce moment même en Crimée notamment à Sébastopol ou se trouve la flotte russe de la mer noire.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/26/moscou-place-ses-forces-armees-en-etat-d-alerte_4373775_3214.html

    Décidément bravo à la diplomatie très atlantiste de Mr Fabius!

    Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage!

  57. Posted 26 février 2014 at 18:29 | Permalien

    Bonsoir,

    Voici, transmis par Jean-Jacques et paru sur Mediapart, un très bon article de Vincent Présumey sur l’Ukraine, très bien informé.

    Amicalement,
    Pierre

    ——————-

    22 février 2014, 17h, je risque un article de fond sur l’Ukraine
    22 février 2014 | Par Vincent Présumey
    Ce samedi 22 février 2014, Ianouchkovtich vient de fuir Kiev, pour se rendre semble t-il à Kharkov. C’est une victoire des masses, comme les fuites de Ben Ali, de Moubarak et de Morsi. Dire cela n’implique aucun optimisme béat mais constitue le BA-ba de tout réalisme révolutionnaire. Mais, parce que l’Ukraine c’est l’Europe, le double rideau de fumée construit à partir de la confusion politique réelle des évènements qui s’y produisent, vise d’abord à interdire aux peuples européens de comprendre ce qui s’y passe, car cela pourrait être dangereux.
    La question nationale ukrainienne est peut-être la plus importante, et pour cela même la plus occultée, des questions nationales qui tissent la trame de la lutte des classes en Europe. D’ores et déjà, la situation ukrainienne comporte des risques de contagion, dans plusieurs directions.
    D’abord vers la Russie. Car, oui, c’est tout à fait exact, mais pas dans le sens qu’y donne la propagande pro-russe : les peuples russe et ukrainien sont liés profondément, organiquement, non seulement par l’oppression du tsarisme, du stalinisme et du « poutinisme » contemporain sur les Russes et tous les peuples de l’empire, et par l’oppression nationale russe sur l’Ukraine, mais aussi par la lutte commune pour la liberté. Leur histoire révolutionnaire est commune et nul doute que ce qui se passe à Kiev n’amorce une onde de choc, une lame de fond, vers toute la profondeur de la terre russe.
    Aussi vers l’Ouest. Il n’est pas sûr que l’exemple des prises de pouvoirs détruisant les forces de police à travers la Galicie ne rassure vraiment le gouvernement polonais officiellement en pointe, avec l’Allemagne, pour construire un « compromis acceptable dans la crise ukrainienne ». Mais surtout c’est à Sarajevo, Tuzla, Mostar … dans toute la Bosnie-Herzégovine, qu’en ce moment même, regroupant à nouveau les Bosniaques, les Croates et les Serbes, un soulèvement social, chassant les administrations locales et imposant le pouvoir de comités de techniciens placés sous le contrôle d’assemblées générales urbaines régulières, fait sonner le réveil de la révolution, plus proche encore du cœur de la Mitteleuropa – cela malgré les manœuvres des dirigeants en place pour tenter de relancer les conflits ethno-nationaux, les dirigeants de la Republika Sprska en particulier diffusant de fausses informations sur les manifestations de Tuzla, présentées comme préparant une offensive armée contre eux, ce à quoi plus personne ne veut croire !
    Pas un mot dans nos médias franchouillards sur ce magnifique mouvement bosnien qui s’en prend à la cantonalisation « ethnique » voulue dans les années 1990 par les milices fascisantes serbes et croates, par l’Union dite Européenne et sanctionnée par les accords de Dayton en 1995. On ne peut pas présenter ce mouvement comme « pro-européen » comme on le fait de celui de la place Maidan à Kiev. L’Ukraine est un nœud essentiel de l’Europe, la vraie, qui n’est ni celle de la Commission de Bruxelles et de la BCE de Francfort, ni l’union eurasienne préconisée par Poutine, mais un concert de nations luttant ensemble contre tous les empires en une révolution permanente visant à l’émancipation commune. La voila, notre Europe, celle qu’auraient voulu voir Jaurès ou James Connolly voici un siècle ! Dans cette Europe là, la nation ukrainienne peut s’épanouir. La grande et terrible leçon que ressent le peuple ukrainien, c’est que l’indépendance officielle réalisée depuis 1991 entre Union européenne et Russie ne peut être une indépendance réelle. Pas d’indépendance nationale, pas de démocratie, pas de souveraineté, sans révolution sociale et internationale.
    Le rideau de fumée construit pour empêcher toute perception, toute empathie, parmi la jeunesse et le monde du travail des pays d’Europe occidentale, envers les évènements d’Ukraine, est double en effet. Sa première couche, la plus voyante, celle qui domine, consiste dans la présentation médiatique des faits. Pratiquement aucun journaliste, aucun grand média, ne fait l’effort d’aller parcourir le pays et tous, depuis des mois, expliquent qu’il y a une place à Kiev, appelée Maidan, où des manifestants « pro-européens » risquent leur vie pour que leur pays passe un accord avec l’Union Européenne. Comme il est totalement impossible à qui que ce soit de normalement constitué en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, pour ne rien dire des Grecs, Italiens, Espagnols, Chypriotes ou Portugais durement éprouvés par la soi-disant « Europe », de ressentir la moindre espèce de compréhension, de pouvoir simplement concevoir, qu’il soit possible de manifester pour les beaux yeux de José Manuel Barroso ou Catherine Ashton, d’aspirer à baiser des billets de 100 euros et de s’esbaudir devant des circulaires de la Commission européenne, cette mystérieuse présentation des choses, complètement mystificatrice, a pour effet de plonger dans un profond sommeil le spectateur des fumées de la place Maidan. Tout au plus comprend-il que c’est le bazar et que si ces pauvres Ukrainiens se font de telles illusions alors que leurs voisins roumains ou polonais en sont déjà bien revenus, de cette « Europe », alors c’est qu’ils doivent être vraiment, vraiment malheureux …
    Mais, sous cette première couche, il y a la seconde, celle des militants qui se pensent « avertis » et pas dupes des médias, moyennant quoi ils le sont aussi, en prenant simplement leur contrepied. Ils trouvent cela louche, des « manifestants pro-européens », ce qui se comprend, mais, acceptant la mystification, la gobant en fait telle quelle, ils se contentent de penser et de dire que ces manifestants sont les vrais méchants, pas les gentils. C’est normal, puisque les « médias mainstream » nous trompent qui sont à la solde de « l’Empire » : les méchants, dans les dits médias, sont donc en vérité les gentils ! Ces esprits forts de pacotille tiennent donc pour gentils, ou plus exactement (ça fait moins plouc) pour «anti-impérialistes » les dirigeants chinois, russes, iraniens, vénézuéliens, et quelques autres comme Bachar el Assad, et comme il semblerait que « l’Occident » soutienne les « manifestants de la place Maidan », alors il faut soutenir les Berkut (police anti-émeute du régime) et le régime de Ianouchkovitich, un pâle oligarque que l’Union Européenne aurait pu acheter (elle l’a certainement fait, d’ailleurs), mais qui cette fois-ci tiendrait tête aux adeptes de la démocratie occidentale … et même, sauf que là c’est tellement providentiel, ça tombe tellement à point pour étayer tous les fantasmes, qui tiendrait tête aux fascistes et aux nazis !
    Car, oyez oyez bonnes gens, il y a des nazis-fascistes dans cette affaire. L’info, amplement distillée par la blogosphère officieuse du pouvoir russe et largement reprise, circule en boucle : « Svoboda, nazis ! Svoboda, nazis ! Svoboda … », etc. Elle finit par tenir lieu d’explication, et pas n’importe où, dans l’Humanité dimanche. Attention, attention, qu’on se le dise : « Le parti Svoboda est fasciste », faux scoop du 20 février, avec comme sous-titre : «La situation insurrectionnelle que traverse l’Ukraine est due à l’apparition de nombreux mouvements d’extrême-droite ».
    Vous avez bien lu : pour l’Humanité, l’Humanité de 2013, la situation ukrainienne s’explique par l’apparition de mouvements fascistes. Voila qui ne nous rajeunit pas ! En 1953 les grèves ouvrières insurrectionnelles à Dresde avaient, par le même journal, été « expliquées » par la présence de nazis, en 1956 l’insurrection hongroise des conseils ouvriers par la présence de fascistes et de cléricaux, et avec plus d’états d’âmes en 1968 le printemps de Prague par la propagande occidentale rockn’ roll, bien que l’intervention russe ne fut pas jugée opportune, puis en 1980 les grèves de masse en Pologne par le nationalisme et le catholicisme. Tant qu’il y aura des bonimenteurs pour « expliquer » ainsi les situations insurrectionnelles, et des niais pour croire à de telles « explications », il ne faudra pas espérer qu’une pensée vivante, libre et, qui plus est, marxiste, advienne parmi eux.
    Avant d’aller plus loin, expliquons nous sur ce point qui a pour fonction d’interdire de réfléchir et donc d’agir : pour débroussailler les choses, il faut expliquer et ce qu’est Svoboda, et son rôle place Maidan.
    Svoboda est issu d’un parti créé en 1991 lors de l’indépendance, le parti social-nationaliste ukrainien. Ce parti entendait récupérer à son profit exclusif l’héritage des combattants nationalistes ukrainiens des années 1930 aux années 1950, ce qui est déjà une imposture, partagée par ceux qui dénoncent tout nationalisme ukrainien comme fasciste, cela en privilégiant la conception nationaliste ethno-identitaire, excluant les russophones et les Juifs de l’appartenance à la nation ukrainienne. A ce titre, il se réclame de la mémoire de Stepan Bandera, qui, en lien avec l’église uniate, avait organisé dans les années 1930, à partir de la Pologne, l’OUN (Organisation des Nationalistes Ukrainiens), effectivement sur la base d’un nationalisme ethnique qui, à l’époque, tranchait cruellement, par son caractère régressif, sur les différentes positions des courants nationaux ukrainiens (dont des courants communistes, socialistes-révolutionnaires et libertaires) de l’époque révolutionnaire 1917-1923. A cet égard, il n’est pas inutile de citer cette remarque de Léon Trotsky, qui, en 1939, contre les manipulations de Hitler et de Staline, prend ostensiblement position pour une Ukraine soviétique, ouvrière et paysanne, unie, libre et indépendante :
    « La réaction thermidorienne, couronnée par la bureaucratie bonapartiste, a rejeté les masses laborieuses très en arrière dans le domaine national également. Les grandes masses du peuple ukrainien sont mécontentes de leur sort national et aspirent à le changer radicalement. C’est ce fait que le révolutionnaire politique, à la différence du bureaucrate et du sectaire, doit prendre comme point de départ. »
    En 1941 la Wehrmacht attaque l’URSS et les SS et les Einsatzgruppen commencent leur œuvre de mort, contre les communistes (sauf les bureaucrates ralliés derrière Vlassov) et contre les Juifs. La paysannerie ukrainienne accueille bien les envahisseurs, mais se retourne très vite contre eux en comprenant que ce sont des brutes pillardes. Le 30 juin 1941 un Etat ukrainien fantoche est confié à Bandera à Lviv (Lvov en russe, Lwow en polonais, Lemberg en allemand, la capitale de la Galicie, la ville des révolutionnaires Karl Radek, Roman Rosdolsky …) mais très vite Bandera se retourne contre ses « libérateurs » et se retrouve en camp de concentration, à Sachsenhaussen. Une partie de l’OUN est entrainée, honteusement, dans le génocide contre les Juifs comme nervis des nazis, une autre rejoindra l’armée rouge, le gros des troupes, sous le nom d’UPA, Armée Insurrectionnelle Ukrainienne, tentera de combattre à la fois les nazis, l’armée rouge et la résistance polonaise, qui était anti-ukrainienne. Elle connaitra une évolution idéologique vers un nationalisme citoyen et multiethnique et se prononcera pour une Ukraine indépendante et socialiste. Ses maquis, dans les montagnes de Ruthénie, ne seront défaits par les troupes spéciales du Guépéou que vers la fin des années 1940 et ses militants fourniront des organisateurs, avec les derniers oppositionnels communistes de gauche, à la grande grève des forçats du Goulag de l’été 1953. Stepan Bandera, de son côté, refuse de collaborer avec les nazis qui le lui proposent à nouveau en 1944, et finit ses jours en Allemagne fédérale, d’où il essaie d’influencer l’UPA qui en réalité lui échappe, et meurt, de manière suspecte, en 1959. La récupération de la mémoire de Bandera, réductrice envers le personnage ambigu de Bandera lui-même, par le courant à l’origine de Svoboda, est une double imposture envers l’histoire réelle du combat national ukrainien, car en lui érigeant des statues dans la région de Lviv elle tente de nier la tradition nationale au profit d‘un seul courant, le plus réactionnaire, faisant des bustes de son héros le bouclier contre tout autre mythe national (dont celui de l’anarchiste-communiste Nestor Makhno, qui a aussi ses statues, en Ukraine orientale, où il fait aujourd’hui figure de combattant national, ce qui l’aurait surpris). Mais tous ceux qui aujourd’hui font chorus sur le thème « nationalisme ukrainien = fascisme et antisémitisme » font en réalité le jeu de la manipulation de Svoboda.
    Svoboda s’est lancé aux élections parlementaires de 2006, ne faisant alors que fort peu de voix, puis perce vraiment en 2010-2012, atteignant 38% dans le district de Lviv et 10 % sur l’ensemble du pays – mais seulement 8% en Ruthénie, la vraie terre de l’UPA. Cette montée s’explique par la déception générale des Ukrainiens envers les partisans comme envers les adversaires de la « révolution orange » de 2004, tous également corrompus. Chose nullement étonnante mais qui ne manque pas de piquant, selon plusieurs sites de la sphère « rouge-brune complotiste », Svoboda était en cheville avec … Ianouchkovitch, au moins jusqu’à la crise qui éclate à l’automne 2013, le président corrompu les utilisant contre les autres oppositions. Il est évident, compte-tenu de ce que sont les « élections » en Ukraine comme en Russie, de l’absence générale de partis politiques véritables, formés sur la base d’orientations politiques et sociales, en dehors de clientèles et de factions occupant des positions de pouvoir à la fois politique et économique, que l’hégémonie relative de Svoboda en Galicie n’est pas principalement le résultat d’une vague d’adhésion populaire, mais un choix de l’Etat, de la bureaucratie locale, opéré avec l’aval de Kiev. L’idéologie de cette organisation ne fait pas de doute, elle est fasciste, antisémite, et cible aussi les homosexuels, à l’unisson donc des évolutions en cours dans la nouvelle extrême-droite contemporaine en Europe.
    Passons maintenant à la question du rôle de Svoboda place Maidan. La crise éclate le 21 novembre 2013 suite au revirement présidentiel à propos de la signature d’un accord d’association avec l’UE. Au départ, il y a déchirement entre factions également corrompues, mais la brutalité de la répression produit un soulèvement de la jeunesse étudiante bientôt rejointe par d’autres couches, chômeurs, ouvriers, jeunes. Très vite, il ne s’agit pas du tout, ou alors très superficiellement et pour faire plaisir au photographe anglophone de passage, de manifestations « pro-européennes », mais d’un abcès de fixation d’une partie de la jeunesse et de la société contre le pouvoir en place. Jusqu’à mi-janvier, les forces dites « de droite » ne sont pas hégémoniques place Maidan, où l’on a aussi des groupes syndicaux, des anarcho-syndicalistes, des féministes, des homosexuels, et, comme tels, des groupes de Juifs et de Tatars venus se manifester.
    L’hégémonie de « la droite » dans le mouvement est une construction progressive qui, de manière immédiate, s’appuie sur deux points forts. D’abord, la formation d’une sorte de directoire complètement autoproclamé, adoubé comme tel par les diplomates nord-américaines puis européens, qui associe trois partis : l’Union pan ukrainienne « Patrie » qui se réclame de l’ancienne première ministre Ioulia Timochenko, emprisonnée pour corruption (aussi bien le caractère de prétexte de cette accusation, que sa réalité, ne font aucun doute …), l’Alliance démocratique pour la réforme du boxeur Vitali Klitchko, qui est une doublure du mouvement précédent en perte de vitesse suite à son passage au pouvoir voici quelques années, le troisième étant Svoboda, composante la plus dynamique de l’attelage. Personne n’a élu ces « leaders » comme « porte-paroles de Maidan », où ils sont loin d’être reconnus et acceptés. Ce sont les diplomates et le pouvoir ukrainien eux-mêmes qui les ont consacrés. Ensuite, au fur et à mesure que les affrontements se sont physiquement durcis, Svoboda et plus généralement les groupes de jeunes proches de ces trois partis, ou attirés par eux sur le terrain en raison de leur technicité, ont pris la main sur la formation de groupes de combat. Toutefois, ces groupes n’auraient jamais pu faire face aux Berkut et, à plusieurs reprises, les dégager de la place, sans un soutien de la grande majorité des kiéviens et une base sociale large souhaitant la défaite du pouvoir. Ajoutons que selon un article de Timothy Snider dans la New York Review of Books, de jeunes juifs, peu confiants dans Svoboda mais voulant affronter eux aussi les Berkuts, ont formé leur propre sotnia (détachement de combat).
    A ce stade, une comparaison s’impose. Imaginez une grande ville d’un pays arabe, des manifestations de masse, un point de fixation sur une place publique, des agressions policières et venant de la pègre. La pègre est présente en Ukraine, l’équivalent, en supplétifs craints et sadiques des Berkuts, des nervis baltagiyas étant tenus par les groupes de Titouchkis, petites frappettes policières qui rançonnent et terrorisent. Donc, dans cette place, il faut s’organiser pour se défendre et contre-attaquer. Des professionnels se présentent, soit transfuges du régime, soit islamistes, soit même mafieux sentant le vent tourner, ils sont inquiétant, mais efficaces dans l’immédiat. Place Tahir au Caire, n’a-t-on pas connu depuis 2011 à plusieurs reprises des moments similaires ?
    Toutes les étapes de la crise ukrainienne cristallisée sur la place Maidan sont allées crescendo suite à un accès répressif tentant d’en finir, le pouvoir annonçant de faux compromis tout en maniant les fusils, et en opérant kidnappings et tortures. Ce registre s’est accéléré courant janvier. Ce n’est pas une attaque de nazis montée par les ministres européens, ni un élan d’enthousiasme « pro-européen », qui a fait basculer la situation dans la semaine du 17 au 22 février, mais un enchainement répression-mobilisation de masse-décomposition de l’appareil d’Etat. Apeurés, les ministres des Affaires étrangères allemand, français et polonais sont venus, avec l’accord de Moscou, non pour une imaginaire « intervention occidentale » contre laquelle il conviendrait de se mobiliser (intervention occidentale il y a, depuis longtemps, elle a apporté la misère tout en enrichissant aussi bien les Ianouchkovitch que les chefs de Svoboda ! ), mais pour conjurer un effondrement du pouvoir en imposant un « compromis ». Finalement le pouvoir s’effondre quand même.
    Tous les partisans de l’ordre, à Moscou comme à Berlin et Washington, veulent colmater les brèches et, dans l’immédiat, en raison des conditions politiques qui viennent d’être exposées, ils peuvent y arriver : une sorte de gouvernement de salut national, avec l’éventuelle sortie de prison de Ioulia Timochenko auréolée (elle en avait bien besoin) par ce séjour … On va bien voir, mais tout « gouvernement d’union nationale », « gouvernement de transition » ou quelque formule tournant le dos à l’action du peuple lui-même, va s’avérer automatiquement incapable, car il ne sera pas mis en place pour ça, de combattre la misère, stopper la corruption et assurer une vraie souveraineté à la nation ukrainienne, sur laquelle veillent les parrains de Moscou, de Berlin, de Washington. En Galicie, ce n’est pas en appelant à taper sur les Juifs et les homosexuels que les chefs de Svoboda parviendra à stopper l’aspiration massive à la liberté et à la dignité.
    Tout ne fait que commencer, car la question posée est celle d’une Ukraine libre, unie et indépendante, ce qui n’est pas compatible avec l’ordre européen de Merkel et de Poutine. Des élections réellement libres, à une assemblée constituante et non pas pour élire un président, ne seraient possibles que par la destruction de l’appareil d’Etat mafieu et corrompu.
    Et, tout de suite, il apparait massivement, frontalement, qu’une Ukraine libre et unie, associant les composantes russophone, juive, polonaise et tatar de la nation, n’est pas possible dans le cadre de l’ordre européen actuel, qu’elle met en cause par sa volonté d’exister. En effet, à l’heure même où sont écrites ces lignes, on apprend que Ianouchkovitch cherche à contre-attaquer depuis Kharkiv et que les restes de son Parti des régions, avec le PC ukrainien, un parti stalinoïde, antisémite et lié à l’Eglise orthodoxe, accélère la formation d’un « Front ukrainien » appuyé sur l’appareil d’Etat des régions méridionales et orientales du pays. Monter une guerre civile entre Est et Ouest ou organiser une partition, telle est la triste perspective qu’offrent au peuple ukrainien ses actuels « dirigeants », et, à cet égard, Ianouchkovitch et Svoboda ne sont pas en opposition, ils sont complémentaire l’un de l’autre. Comme la fausse indépendance de 1991, une partition ne serait que la forme prise par la soumission du pays aux impérialisme se le partageant et cogérant son oppression. Elle comporte en outre un danger mortel pour la population, celui de la guerre entre factions territoriale imposée en lieu et place de la révolution sociale et démocratique.
    D’ores et déjà, on peut s’interroger sur les dangers courus par le Juifs à Kiev, où le rabbin vient de les appeler à partir, prenant contact avec les services israéliens pour un éventuel exode. Intox ou pas, c’est à prendre au sérieux : les chefs de Svoboda à l’Ouest aussi bien que les adeptes de l’« eurasisme » disciples de Dugin à l’Est sont capables de monter des diversions antisémites meurtrières pour éviter que l’auto-organisation populaire ne finisse de détruire la police et la bureaucratie mafieuse en place.
    Oui, de telles nouvelles sont sinistres, mais elles doivent être comprises pour ce qu’elles sont : la révolution prolétarienne, celle du XXI° siècle, commencée à Sidi Bouzid en Tunisie au tournant des années 2010 et 2011, remonte décidemment en Europe, et, bien entendu, elle y rencontre la contre-révolution, les deux semblant parfois se mêler, inévitable confusion après ce qu’a été le XX° siècle … Mais si l’on veut combattre le fascisme sérieusement, on ne doit pas s’abreuver de fantasme sur une déferlante qui n’existe pas, mais comprendre la situation concrète. Cette compréhension autorise, aujourd’hui, l’optimisme de la volonté. Voici ce qu’écrivait Julia Gousseva, éditrice de Victor Serge en Russie, organisatrice d’un forum syndical à Kiev, au camarade Richard Greeman qui a a diffusé cette lettre voici une semaine, depuis laquelle les évènements se sont accélérés (librement traduit de l’anglais par nos soins). C’est par la tonalité fière et sereine de ces mots qu’il convient de conclure cette analyse faite à chaud :
    « Tu me demandes que penser de la situation en Ukraine. En fait le mouvement ukrainien fait partie de la vague de protestations civiles ayant déferlé sur le monde ces dernières années (« Printemps arabe », Occupy Wall Street, Indignés, Grèce, Turquie, Russie …). En Ukraine, le prétexte a été le refus du président de signer un accord d’association avec l’Union Européenne. Dans ce pays semi-autoritaire, une grande partie de la population considère que cette association serait un pas vers la démocratie, les droits, un meilleur niveau de vie, etc. Les demandes positives du mouvement sont démocratiques (constitution de 2004, élections libres et honnêtes, etc.) : les gens se battent pour leur droit. Le fait principal est que ce mouvement est auto-organisé (autonome) à travers tout le pays, avec des militants occupant les mairies, etc. Les syndicats qui ont participé à notre conférence de Kiev l’an dernier ont récemment formé un comité de grève pan-ukrainien.
    Pour ce qui est des « personnalités éminentes » du mouvement, on voit la même chose qu’en Russie, Turquie, etc. : des politiciens essaient de se mettre à la tête mais la grande masse des manifestants ne les reconnait pas comme leurs dirigeants. Oui, il y a des courants variés, dont des nationalistes ukrainiens (et aussi la gauche, dans le « secteur citoyen » des manifestants), mais l’immense majorité, comme en Russie en ailleurs, sont des citoyens, pas des militants.
    Kiev a vu la violence de la police faisant des blessés et plusieurs morts (au moins quatre) et le mouvement a tenu : il ne va pas s’arrêter. En outre, le président est enclin à manœuvrer en recul (ce n’est pas Poutine ! ). Il y a donc une bonne chance que le mouvement triomphe et, si il ne se fait pas avoir par les politiciens, que nous puissions voir une Ukraine plus libre et démocratique qu’elle ne l’est aujourd’hui. »

  58. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 20:02 | Permalien

    @Gerard Filoche

    L’article de Vincent Presumey: Un galimatias de longueurs difficiles à lire qui noient le poisson!
    Je regrette, je préfère la réaction en quelques lignes de Jean-Luc Mélenchon(à voir sur son blog)

    Quelques rectifications cependant qu’il faut faire:

    Le parti communiste ukrainien n’a jamais été l’allié de Ianouchkovtich dans cette affaire, il a demandé dès le début du mouvement l’arret du recours à la force.

    C’est le parti national-socialiste d’Ukraine qui se fait appeler Svoboda qui fait interdire le PC communiste ukrainien avec le parti des régions dans les régions de l’ouest ou il avait pris illégalement le pouvoir.

    Les juifs, les communistes et les habitants d’origine russe n’ont pas été les seuls victimes des agissements de ces nazillons.

    La Hongrie a dernièrement alerté l’union européenne sur les brimades dont serait victimes les minorités hongroises en Ukraine le long de sa frontière.
    Le parlement a brutalement supprimé le droit d’utilisation des langues régionales autres que l’ukrainien, le hongrois fait partie du lot.

    Le parti communiste ukrainien demande sans succès depuis le début de la crise que les ukrainiens soient consultés par référendum sur leur politique étrangère et notamment qu’ils puissent choisir librement entre l’association avec l’union européenne ou l’union douanière avec la russie.

    Il est impossible à cacher que ce sont les agents armés de Svoboda qui ont pris le contrôle du ministère de l’intérieur dimanche et qui ont mis les députés réunis dans le parlement sous la menace.

    Les locaux du parti communiste ukrainiens ont été saccagés à Kiev et dans d’autres villes de l’ouest

    La chasse aux communistes est ouverte en Ukraine et il ne faut pas compter sur moi pour rester les bras croisés!

    Il s’agit d’un putsch!
    Jean-Luc Mélenchon a appelé les choses par leur nom!

    Des manifestants qui se réunissent et envahissent la présidence là ou celui qui siège a été régulièrement élu, cela s’appelle un coup d’état!

    Et ce putsch est applaudi par un président que j’ai élu, c’est impardonnable!

    Il s’agit de valider à l’avance toutes les actions commises par Svoboda et la chasse aux communistes que ton camarade Presumey qualifie de stalinien sans aucune preuve!

    Au fait une dernière chose quelle serait votre attitude si en France au cas ou les évènements tournent mal des manifestants de la Manif pour tous ou du jour de colère parvenait à obtenir la démission de Francois Hollande?

    Ce qui c’est passé à Kiev ce week-end et qui a été si bien trouvé normal par le gouvernement Français et ses collègues américains et européens est ni plus ni moins identique à ce qui pourrait se passer ici, si malheureusement les nervis du front national parviennent à profiter de la détresse du peuple Français!

    Quant au parallèle fait entre l’Ukraine et l’égypte ou la tunisie, il est tout simplement fallacieux, il s’agissait de dictature et de partis uniques dans le second cas, il s’agit d’un président régulièrement élu dont le mandat s’achevait en 2015 pour le premier!

    Non cette fois Mr Hollande a franchi la ligne rouge, ss servilité à l’empire américain en fait le complice de la sale besogne des états-unis!
    Comment espérer qu’il change de politique dans ces conditions et qu’il écoute ceux qui au ps lui disent de le faire!

  59. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 20:43 | Permalien

    Alors c’est en partie vrai Présumey a raison sur une chose.
    Le matracage médiatique auquel on a été soumis toute la semaine dernière sans doute pour justifier la préparation de ce mauvais coup avait déjà eu le don de m’exaspérer, comme à chaque fois!
    Je n’aime pas qu’on essaie de me bourrer le crane!

    alors effectivement, quand j’ai constaté avec stupeur Dimanche que l’accord qui venait d’etre conclu n’avait pas été respecté et qu’en fait du gouvernement d’union nationale promis, il y avait prise par la force des bâtiments de la présidence cela m’a mis en colère!

    L’effet contraire de celui escompté en quelques sortes!

    Je ne suis pas le seul!

    Les experts en communication qui conseillent à la fois les libéraux qui s’assument et les libéraux qui se prétendent socialistes feraient bien d’y réfléchir!

  60. Dim
    Posted 27 février 2014 at 12:43 | Permalien

    Tu écris que l’urgence est à l’arrivée du FDG au gouvernement mais cela ne changerait strictement rien à la ligne générale suivie, on serait seulement plus nombreux à avaler les couleuvres.
    Regarde Hamon ministre de la consommation censé être « l’homme de l’aile gauche au gouvernement » n’a rien eu à redire sur la hausse de la tva et parle lui aussi de faire baisser « le coût du travail ». En Vème République, c’est le président qui impose sa ligne à sa majorité et non l’inverse.

    L’urgence est plutôt comme le propose de le fdg de faire des listes communes au européennes de toute la gauche opposée à la politique du gouvernement (avec le NPA, EELV et la minorité critique du ps) afin de créer le rapport de force avec les libéraux dans les urnes.

  61. Bob le camarade
    Posted 27 février 2014 at 12:50 | Permalien

    Aprés le FMI qui se retourne c’est un rapport européen qui dénonce l’illégalité de la troïka.
    Mais il y a une grosse question en suspend, Hollande qui a tout soutenu, y compris et surtout sur la Gréce pouvait-il ignorer cela ?

    http://www.marianne.net/Un-rapport-denonce-les-abus-de-la-troika-europeenne_a236944.html

  62. Posted 27 février 2014 at 15:47 | Permalien

    vous concevez toujours l’unite comme une scission, débarrassez vous de ce travers
    nous ne le voulons ne le ferons pas
    (en tout cas surtout pas en ce moment ou nous combattons à 40 % pour inverser le cours des choses !)

  63. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2014 at 16:07 | Permalien

    Quel était le rêve de ceux qui se sont soulevé dans les démocraties populaires de l’est de l’Europe ?
    Quel est le rêve des révolutionnaires du Maidan d’Ukraine ?
    La démocratie directe ? La construction d’une société solidaire ? Non bien sur que non ?
    Pourquoi ceux de 90 rêvaient-ils de l’occident capitaliste ? Pourquoi ceux de la semaine dernière veulent-ils à tout prix rejoindre l’europe ? Pourquoi les ex états soviétiques se sont-ils mis à faire la queue pour entrer dans l’UE ?
    Parce qu’ils sont profondément européens, qu’ils veulent construire la nouvelle civilisation dont ils partageraient l’histoire et la culture ?
    Non , comme ceux de 90, la seule motivation c’est de rejoindre l’ensemble atlantique, l’UE n’est pour eux que la région est de l’ensemble occidental dont le centre se trouve à Washington !
    Alors certes, la liberté, la fin de la dictature sont des motivations solides, mais ce n’est pas uniquement le cas, leur rêve va bien au-delà de la démocratie et la liberté, leur rêve c’est « l’américan way of life », l’espoir de faire fortune en quelques années, l’espoir de s’en sortir individuellement en ayant enfin la liberté d’entreprendre, en un mot leur rêve, c’est le libéralisme !
    Ils n’ont finalement pas compris que l’échec du socialisme chez eux était du plus à l’autoritarisme à la dictature plus qu’à l’organisation et à l’idéologie elle-même qui est saine, ils jettent le bébé avec l’eau du bain! ils rejettent avec ce qui était mauvais, ce qui resta bon malgré la dégénérescence stalinienne, à savoir l’interdiction de propriété privée de moyens de production et le fonctionnement collectif de la société, pour épouser toute l’idéologie que la gauche combat dans les pays occidentaux !
    Alors la gauche occidentale doit elle éprouver quelque sympathie pour ce type de révolution, le faire c’est se mettre immédiatement en porte à faux et se faire accuser de vouloir mettre en place ici ce qu’on combat là bas ! C’est exactement comme si on se déclarait solidaire des militants de la manif pour tous sous prétexte que Manuel Valls les empêcherait de s’exprimer et qu’après tout ils se trompent mais vivent le malaise général de la société du à la politique de Hollande les pauvres !
    Dans l’article de Vincent Présumey il y a une confusion fondamentale , celle de croire que les révolutions arabes, les révolutions à l’est et la contestation dans le systèmes capitalistes sont de même nature !
    C’est erroné, dans les révolutions arabes, il y a certes la contestation de l’absolutisme et de l’économie d’échange mais il y a aussi une forte composante religieuse islamique qui n’existe pas par ex dans Occupy wallstreet ! Certes les révolutions populaires de l’est-européen semblent affectionner la démocratie directe, ce qui pourrait avoir quelque chose de commun avec la contestation du politicien chez nous, mais si leur révolution est effectivement citoyenne, son but ultime est opposé au notre puisqu’il tend à rendre à l’individu à avoir la « liberté » de s’en sortir seul, la solidarité étant un obstacle et pas un atout !
    Alors pour finir, j’essaie d’analyser les causes profondes de ces erreurs faites par Presumey.
    Cela vient à mon avis parce qu’il appartient à un courant d’idée qui se trompe depuis longtemps sur la nature du phénomène stalinien. Au lieu d’y voir une simple dégénérescence, il y voit une contre-révolution qui serait de droite ! Parce que Staline a éliminé tous les acteurs de la révolution de 1917, c’est forcément parce qu’il a engagé la contre-révolution qui doit ramener l’ordre ancien !
    De même lorsque Léon Trostky voyait en Napoléon Bonaparte, un restaurateur de l’ordre royaliste, il s’est trompé, voyant dans le phénomène bonapartiste l’écume des choses, c’est-à-dire l’autoritarisme despotique, hors la révolution francaise, ce n’était pas seulement la fin du despotisme mais toute une organisation, des lois, des principes dont certains sont encore en vigueur dans notre république à l’heure actuelle, Léon Trotsky a passé tout cela par pertes et profits !
    Pour revenir à Staline et sa purge du parti bolchévique, comparons le à Robespierre, est ce parce que Robespierre a éliminé tous ces camarades de combat que cela fait de lui un contre-révolutionnaire ?
    Que son attitude ait contribué à provoquer Thermidor puis le bonapartisme et enfin la restauration royaliste, c’est autre chose !
    D’ailleurs les forces réactionnaires ne s’y sont jamais trompé, elles ont toujours fait une guerre acharnée aux dictatures staliniennes alors qu’elles ménageaient les autres, elle n’en avait aucune raison si elles étaient de même nature !
    Alors oui, tant que certains s’entêteront à considérer que ce qui a été stalinien a été de droite, que tout ce qui a été est à ignorer, on n’avancera pas !
    Une dernière remarque : il semble bien que parmi ce courant, tous ne suivent pas la même voie Jean-Luc Mélenchon et son parti de gauche semblent avoir tiré un trait sur cet handicap qui divise la gauche de transformation depuis la prise de pouvoir de Staline en Urss, c’est une excellente nouvelle, est-ce simplement tactique ou plus profond l’avenir le dira ?

  64. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2014 at 16:22 | Permalien

    A propos du Bn baclé de mardi dernier

    UMA lance une pétition:

    Cher-e-s camarades,

    Le BN du PS de mardi dernier a donné lieu à un nouveau différend avec le vote d’un texte de soutien au « pacte de responsabilité » qui nous a été communiqué quelques minutes avant le début de la réunion. Il se présente comme une synthèse des échanges du dernier séminaire sur le pacte alors que les réponses apportées restent insuffisantes aux interrogations soulevées dans le cadre de notre appel « Il n’y a pas qu’une seule politique possible » et notamment :
    •sur la critique que nous faisons du choix d’une politique de l’offre financée par une baisse des publiques de 50 milliards d’euros ;
    •sur la réalité des contreparties à exiger ;
    •sur le déni de démocratie qui consiste à faire du vote d’un texte sur le pacte un vote de confiance.

    Au lieu d’ouvrir une concertation indispensable entre nos différentes sensibilités, la direction du PS a préféré soumettre à notre vote un texte rédigé sans discussion ni débat. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de ne pas voter pour ce texte (voir notre communiqué de presse commun Un Monde d’Avance et Maintenant La Gauche).

    Aussi, nous avons décidé d’ouvrir l’appel « Il n’y a pas qu’une seule politique possible » déposé au séminaire, à la signature.

    Puisque nous n’avons eu aucune réponse concrète, nous disons maintenant : nous voulons un débat dans le parti socialiste, sur le pacte de responsabilité et sur les grandes orientations économiques du gouvernement, au regard des promesses de campagne qui engagent chaque militant.

    Nous vous invitons donc à signer et à faire signer largement l’appel en suivant le lien ci-dessous :

    http://unmondedavance.eu/signez-lappel-il-ny-a-pas-quune-seule-politique-possible-3/

    N’hésitez pas à relayer l’initiative en utilisant vos différents supports de communication (listes de diffusion, site Internet, réseaux sociaux). Vous trouverez les posts Facebook et Twitter d’Un Monde d’Avance ci dessous :
    •tweet : https://twitter.com/UnMondedAvance/status/438619119794262016
    •facebook : https://www.facebook.com/unmondedavance/posts/10152307014383343?stream_ref=10

    Nous vous joignons également une interview datée d’hier de Pouria Amirshahi à Libération qui résume très bien la démarche que nous avons entreprise : http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/26/amirshahi-ps-le-pacte-de-responsabilite-a-ete-annonce-sans-debat-dans-la-majorite_983083

    Merci de bien vouloir la partager et la diffuser.

    En comptant sur votre soutien pour nous aider à relayer notre initiative, nous nous tenons à votre disposition pour répondre à toute question ou remarque.

    Amitiés socialistes,

    L’équipe de la coordination Un Monde d’Avance

  65. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2014 at 16:33 | Permalien

    Communiqué de presse commun

    Un Monde d’Avance et Maintenant La Gauche ont décidé de voter contre le texte “Réussir le Pacte de responsabilité” soumis au vote par la direction du Parti Socialiste lors du Bureau National de ce jour.
    Lors du séminaire du 10 février dernier, nos sensibilités avaient déjà cosigné la tribune « Il n’y a pas qu’une seule politique possible ». Nous y présentions très clairement les inquiétudes et les désaccords qu’ont pu susciter l’annonce du Pacte de responsabilité.

    Tout comme l’avait fait François Hollande lors de son discours du Bourget, nous portons l’exigence d’une réorientation de la construction européenne, en dénonçant le caractère néfaste des politiques d’austérité. D’autre part, pour sortir le pays du chômage de masse, une feuille de route qui n’oppose pas la production à la redistribution, l’offre à la demande, l’efficacité économique à la justice sociale est plus que jamais nécessaire. Or, la focalisation exclusive sur l’offre et la baisse du coût du travail ne peuvent continuer à être les seules solutions prônées. Nous pensons qu’il faut d’abord agir sur nos capacités productives et sur nos infrastructures, sur l’investissement dans l’éducation, la formation, la recherche et la transition énergétique.

    Toutes ces propositions sont restées à ce jour insuffisamment prises en compte par la direction du Parti Socialiste. Au lieu d’ouvrir une concertation indispensable entre nos différentes sensibilités, elle a préféré soumettre à notre vote un texte rédigé sans discussion ni débat. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de ne pas voter pour ce texte.

  66. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2014 at 16:36 | Permalien

    un monde d’avance a lancé une pétition pour que le texte écrit en commun avec les motions 3 et 4

    soient signé par l’ensemble des militants et sympathisants du ps, j’aimerai savoir pourquoi cette initiative semble cantonnée à UMA et que les motions 3 et 4 n’y sont pas associées!

  67. Dominique Babouot
    Posted 27 février 2014 at 16:55 | Permalien

    Dont acte la pétition apparait bien en tete du site dans un article publié à 15H49

  68. Lionel Mutzenberg
    Posted 27 février 2014 at 19:16 | Permalien

    Beaucoup de parlote, mais si nous voulons le changement il n’y a pas cinquante solutions.
    Il faut lire sur le site http://www.legrandsoir.info l’article écrit par YANN LARGOEN, qui analyse très intelligement, avec beaucoup de perspicacité, notre situation politique aujourd’hui.
    Ou nous faisons tout ce qu’il faut pour éliminer le nuisible parti socialiste de solférino; ou nous serons tous conduit un jour à aller pleurer sur nos chaînes de télévision sur nos espoirs perdus, comme l’a fait Gérard il n’y pas si longtemps.
    Ce parti est irréformable avec ces composants actuelles.
    Point.

  69. Verce Alain
    Posted 27 février 2014 at 22:21 | Permalien

    Mr Filoche : « il n’existe qu’un choix jusque là : UMP contre PS, PS contre UMP, et dans ce cas, il faut prendre le moins mauvais… »
    Sauf que pour un nombre croissant de concitoyens il n’y a plus aucune différence entre Hollande et Sarkozy, ni même UMP et PS si l’on regarde les déclarations et les actes de nombre de dirigeants du PS.
    Les gens ne sont pas idiots et voient bien que ce que Sarkozy a fait est complété et aggravé par Hollande.
    En l’état actuel de traîtrise (si si…) il est évident que la discipline républicaine des deuxièmes tours est terminée pour moi.

  70. Posted 27 février 2014 at 23:29 | Permalien

    plus les donneurs de leçons sont abstraits, moins il y a de chance qu’ils soient du peuple,
    lequel a juste titre porte attention aux détails
    le socialisme ça vient du ventre et celui qui vous donne un peu plus dans votre assiette a raison, même si on en espérait plus, bien plus, même si au fond il vous déçoit profondément dans vos rêves

    quand à l’imbecile qui affirme qu’il ne se desiste plus pour la gauche, s’il le dit de façon cultivée et arrogante, je le méprise

  71. Lionel Mutzenberg
    Posted 28 février 2014 at 9:33 | Permalien

    Gérard, je suis autant que toi de gauche, et peut être depuis plus longtemps. Je ne voterais pas au second tour des municipales pour la liste PS/EELV/Modem de ma commune.
    Moi je n’insulte personne, je n’ai pas ce privilège de cette prétendue élite; mes arguments face à un contradicteur ne sont pas de l’accuser d’être un stalinien, un sectaire, ou encore, un imbécile.
    Mais toi, tu peux, puisque tu es un modèle de démocrate à la sauce hollandaise.
    Ce qui est drôle dans ta « réponse, » à personne, comme toujours, c’est que tu donne raison à ce que démontre Yann Largoen, sans beaucoup de finesse. La preuve par neuf, comme disait Ségolène Royal.
    Je ne sais pas si tu fais du porte à porte, mais d’après ce que l’on m’a, dit, les portes dans la tronche, tes camarades ex socialistes les cumulent, remarque hez vous cela n’est pas nouveau, le cumul.
    Rendez-vous le 23 mars à 20 heures. J’ai le pressentiment que tu va avoir du boulot pour signifier à des millions de français qu’ils ne sont que des , « imbéciles ».

  72. Posted 28 février 2014 at 10:05 | Permalien

    « le nuisible parti socialiste de solférino » ? sic

  73. Posted 28 février 2014 at 10:17 | Permalien

    tu me fais bailler…
    je n’ai pas pleure j’ai lutte

  74. Posted 28 février 2014 at 10:30 | Permalien

    ah tu n’insultes pas ? « le nuisible parti socialiste de solférino » ? sic

  75. Lionel Mutzenberg
    Posted 28 février 2014 at 12:41 | Permalien

    Gérard, devrais-je en conclure que, de ta tour d’ivoire, tu ne perçoive plus les réalités du terrain ?  » Le nuisible parti socialiste solférinien, » n’est pas une insulte, mais une terrible constatation,trente années de compromissions, que je ne suis pas le seul à partager.
    Tiens, courrier de la CNAV ce jour :  » La revalorisation annuelle des retraites de base est reportée du 1er avril au 1er octobre. » puis,  » Si vous êtes concerné par la majoration de 3 enfants, votre « montant à déclarer » est donc désormais plus élevé. »
    Bien évidemment, ces dispositions décidées par le gouvernement, les députés, les sénateurs, socialistes, ne sont pas des insultes aux personnes…mais à l’idéal socialiste, peur être ? Tu me dira, pour ce qu’il reste…
    N’importe comment, pour toi, le simple fait d’exprimer un désaccord, est, déjà, une insulte à ta personne.
    Tu ne me fais pas bailler, tu me fais rire…jaune !
    Bon allez, ne soyons pas pessimiste l’aile gauche de ton parti vient de rassembler 38% des membres du bureau national; dans trente ans vous serez majoritaire ! A moins que ce résultat ne soit dû aux médiocres sondages pour les municipales; un peu à la manière de Dufflot faisant une déclaration fracassante moins de quatre semaines avant le premier tour.
    La politique ? Un vrai métier ! Il semblerait que tu ne l’ai toujours pas compris. Dommage.
    Le plus pire, c’est que je ne suis même pas un imbécile heureux, enfin, pas sur tous les sujets !

  76. Posted 28 février 2014 at 13:13 | Permalien

    non « Le nuisible parti socialiste solférinien » c’est une insulte

  77. Lionel Mutzenberg
    Posted 1 mars 2014 at 10:08 | Permalien

    Je viens de prendre connaissance du tarif de l’électricité applicable au 1er janvier 2014.
    Ton parti ne me fais plus rire du tout !
    Sur la base de ma consommation de 2012/2013, la dernière connue, cela va représenter pour l’années 2014/2015 une augmentation de +16 % !
    Au lieu d’amuser la galerie avec tes prétendues insultes, dont tu es, toi, et tes camarades, le seul responsable, l’abandon de votre idéal, de vos engagements, c’est vous et vous seul qui devez en répondre, pas votre électorat, serait il un électorat votant faute de mieux.
    Ce sont sur ces questions, entres autres, revalorisation de la retraite, imposition, prix de l’énergie… que les français attendent des réponses…de gauche !
    Pour l’instant, ta gauche, elle a un coup dans l’aile, si j’ose dire !

  78. Posted 1 mars 2014 at 11:55 | Permalien

    notre courant et sa revue D&S combat depuis 21 ans
    aujourd’hui nous reunissons 40 % du Bn du PS
    pourquoi viens tu nous dénigrer ici nous ? genre « toi, et tes camarades, le seul responsable, l’abandon de votre idéal, de vos engagements, c’est vous et vous seul qui devez en répondre, pas votre électorat, serait il un électorat votant faute de mieux. » sic
    t’as fait quoi de mieux, toi, depuis 21 ans ? hein
    alors occupe toi de militer contre l’ANI, pour nos retraites, la hausse massive de nos salaires, la baisse des tarifs des services publics plutôt que de venir agresser ceux qui le font tous les jours ici !
    http://www.democratie-socialisme.org

  79. Lionel Mutzenberg
    Posted 1 mars 2014 at 16:54 | Permalien

    Je n’aurais pas la prétention de me comparer à toi, Gérard, je ne suis , je n’étais, qu’un petit militant de base, un militant d’entreprise, qui n’a rien compris, bête comme un cochon, juste bon à distibuer les tracts, et coller les affiches.
    La preuve, j’ai voté, et fait voté, pour François Hollande au deuxième tour de l’élection présidentielles. Encore insatisfait de ma sottise, j’ai voté au deuxième tour de l’élection législative de 2012, pour la candidate socialiste.
    Et pourtant je n’ai jamais lu D&S, va comprendre Gérard.
    Dis, tu crois que c’est parce que nous sommes des imbéciles que nous votons « socialiste » depuis 30 ans ?

  80. Posted 1 mars 2014 at 18:11 | Permalien

    ca doit etre pour battre la droite d’abord… puis changer la gauche

    et battre la droite aide a changer la gauche,

  81. Lionel Mutzenberg
    Posted 2 mars 2014 at 11:37 | Permalien

    Battre la droite cela veut dire, concrétement, battre les candidats du parti socialiste.
    Vous êtes, aujourd’hui, officiellement, une branche du néolibéralisme, Gérard, il semblerait que tu n’es pas compris les messages de ton Président.
    Enfin, mon cher camarade, l’imbécile c’est moi!
    Arrête de faire l’âne pour avoir…des voix !
    Plus que trois semaines, et nous saurons vraiment ou vous en êtes, et nous aussi.

  82. Posted 2 mars 2014 at 12:58 | Permalien

    ca debloque de plus en plus : « Vous êtes, aujourd’hui, officiellement, une branche du néolibéralisme, Gérard »
    ca nous gonfle… arrêtez vos prétentions, vos insultes vous croyez faire avancer quoi que ce soit avec ca ?
    faites du positif
    et puis dans trois semaines a votre place je m’inquieterai rien n’est clair encore
    la sanction serait NORMALE, attendue, evidente, logique, nous la pronostiquons
    mais le rejet de la droite est si fort
    et les gesticulations anti socialistes primaires sont tellement débiles que ça peut limiter les dégâts
    ce sera tant mieux, car plus la défaite sera limitée plus il sera facile de pousser a gauche,
    plus la droite montera moins ce sera facile

  83. Lionel Mutzenberg
    Posted 3 mars 2014 at 10:03 | Permalien

    Tu as raison Gérard, les gesticulations anti socialistes, l’on se demande vraiment d’ou elles viennnent ?
    Mais, il suffit de te lire Gérard, de t’écouter lors des débats face à tes propres camarades, l’anti socialisme de référence, c’est toi !
    Tu ressemble beaucoup à mon ancien patron, tu as toujours raison quelque soit le sujet.
    Une supériorité naturelle qui ne se conteste pas.
    Il faut dire que tu es un champion de l’emaballage, qui pourrais faire oublier ce qu’il y a dedans, alors que c’est le contenu qui est fondamentale, pas le contenant.
    Tu dénonce le contenu avec rigueur, le recouvrant, avec adresse, du contenant, pour retouver tes voix.
    Tu as été ces trente dernièrs années un militant acharné, dévoué, pas sectaire, d’une efficacité redoutable, pas comme d’autres imbéciles, et l’on mesure bien aujourd’hui, le produit de ton travail.
    L’élite de gauche, tes notables des communes et des régions, te disent: Merci Gérard, tu les as bien endormie, non pas en jouant du pipeau, mais en frappant sur un tambour, ce qui est encore plus admirable !
    Un vrai artiste, bravo, à côté de toi Georges Marchais, était un enfant de choeur.

  84. Posted 3 mars 2014 at 10:34 | Permalien

    grosse fatigue,
    tu pourrais pas arrêter ce harcèlement ?
    il faut que je fasse un article sur les intermittents, ma chronique pour l’huma, celle pour siné, celle pour médiapart et marianne,
    D&S doit se boucler avant vendredi pour arriver dans les boites a lettres avant le 20
    il faut que j’avance mes livres, en cours, ANI, tome 2, portugal,
    il faut batailler pour les signatures de l’appel des 40 % car ça ne vient jamais tout seul, sans relance,
    j’ai trois réunions cette semaine, des problèmes de logements et de fric, un très gros souci qui m’arrive et me fais souffrir comme tout le monde etc
    et tu viens me dire que je « gesticule », que je ressemble a ton ancien patron sic,
    … que je suis champion de l’emballage, que je frappe sur un tambour comme Georges marchais et je ne sais quoi…
    non mais t’es sérieux ?
    et tu veux en plus que je reste courtois ?
    ça ne fait pas 30 ans que je milite, mais 51 ans cette année
    au fait t’as quelque chose a dire sur le fond des articles de ce blog ? parce que si c’était possible d’en parler…

  85. Lionel Mutzenberg
    Posted 4 mars 2014 at 9:48 | Permalien

    Et toi, quand est tu sérieux ? Quand tu démoli la politique sarkozyste appliquée depuis 23 mois par tes camarades qui ont viré leur cutti après avoir été élu ? Ou, quand tu appelles à voter pour eux ?
    Quand aurais-je dit un désaccord avec ce que tu écris ? Tu ne lis pas nos participations ?
    Mon désaccord, est un désaccord de moyen, nous ne ne pourrons rien construire avec ce parti « socialiste » tel qu’il est composé actuellement.
    Une élite ayant la même formation, le même niveau de vie, la même idéologie, François Hollande vient de l’officialiser par deux fois, que la droite. Une petite bourgeoisie qui vit très bien, et pour laquelle le changement, n’est qu’un changement de personne, rien de fondamentale, comme le partage des richesses, la maitrise de notre monnaie, la remise à leur place de la banque, de la finance…
    C’est Natacha Polony qui révèle la véritable nature de ton parti; est vient de déclarer dans l’émission « on n’est pas coucher, » de Ruquier, quelle était de gauche, mais de gauche du 19ème siècle. Lire Onffray sur ce sujet.
    Il est là votre problème, un retour aux sources.
    Pour terminer, je citerais Julien Dray, qui a été longtemps très proche de notre Président, il a dit :  » François Hollande n’est pas un homme d’argent…il faut dire, que de l’argent il n’en a jamais manqué. »
    Tout est dis. Il est là votre problème ! Si l’on veut faire la révolution avec des bourgeois, ce sera une seconde révolution bourgeoise, pas une révolution du peuple, par le peuple, pour le peuple.
    Mias cela, tu le sais mieux que moi.

  86. Lionel Mutzenberg
    Posted 4 mars 2014 at 10:48 | Permalien

    Tiens, Gérard, je te sens malheureux de ne pas être compris, ce qui te rend agresif.
    Un petit cadeau pour comprendre la révolution Mitterrandienne, révolution du socialisme français, 1983-2014.
    Un article, ce jour, sur le site Médiapart, de Christian Salmon, ‘ L’économie zombie et la philosophie de l’offrande. »
    Avec mes plus fraternels condoléances.

  87. Posted 4 mars 2014 at 10:58 | Permalien

    je comprends rien
    nous D&S défendons mille fois qu’il n’y a pas de « classe moyenne » (ni « petite bourgeoisie » – sic) qu’il y a un « salariat » et un « actionnariat » disons deux classes fondamentales
    ceux qui vendent leur force de travail et ceux qui l’exploitent (lire « Salariés si vous saviez…Ed. la découverte )
    ensuite l’oligarchie (ou « élite » je n’aime pas ce mot, ce ne sont pas des élites du tout en fait ) existe bien sur avec tous ses valets énarques et laquais médiatiques qui la défendent… rien de nouveau dans nos analyses, « les chiens de garde » quoi…

    donc on en revient à l’essentiel, ne peut construire sans le parti socialiste, premier parti de gauche majoritaire,
    et comme le gouvernement qui en est issu est sur une très mauvaise ligne en ce moment, il faut entrainer ce parti sain, vivant, majoritaire, dans une dynamique de gauche unitaire
    et nous y travaillons chaque jour et nous venons de lancer un appel de 40 % du BN du parti, en ce sens, ce qui est SANS PRECEDENT HISTORIQUE, ce qui devrait etre salué par tous, à gauche (ce qui l’est d’ailleurs par le PCF… pas par le PG bien sur)

    et cet appel de 40 % du BN tout le monde s’acharne à en diminuer la portée,
    la droite nous savons pourquoi,
    les grands médias aussi,
    la majorité du PS aussi, etc …
    mais que des militants de gauche qui y ont intérêt, travaillent à en diminuer la portée ou lieu de le valoriser, ça je ne comprends pas

  88. Posted 4 mars 2014 at 15:25 | Permalien

    j’envoyais justement cet article de salmon ce matin a mes amis de d&S

  89. Lionel Mutzenberg
    Posted 4 mars 2014 at 21:42 | Permalien

    Dis Gérard, pendant que tu lutte pour tes convictions, tes camarades te savonne la planche.
    Lundi soir sur France 2, dans l’émission animé par Yves Calvi, note bon député, depuis quatre ou cinq mandat, Le Guen, n’avait qu’un seul adversaire a écrabouiller: notre camarade Mercier, de Lutte Ouvrière.
    Par contre, les sourires de connivences avec l’immmense conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino, étaient insuportables. Même Marion Maréchale Le Pen lui semblait plus supportable, c’est dire.
    Il est là notre désaccord, car il mine la gauche, inexorablement.
    Encore une fois, pas de désaccord avec tes analyses sur le fond.
    Les dirigeants socialistes n’aiment pas les salariés, et encore moins, les ouvriers, et cela ne date pas d’hier.

  90. Posted 5 mars 2014 at 2:06 | Permalien

    t’as pas vu ce soir la sur l’écran apparaitre mon tweet contre le Guen ?

  91. Lionel Mutzenberg
    Posted 5 mars 2014 at 9:23 | Permalien

    Non. Je ne les lis pas tous.

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*