« Pas de pacte sans contre partie » ? Il n’y aura pas de contrepartie… donc il n’y aura pas de Pacte

Le 14 janvier Président Hollande a exigé des « contreparties « claires, précises, mesurables, vérifiables » au « Pacte de responsabilité » qu’il proposait. Devant l’Assemblée des secrétaires de sections du PS, Pierre Moscovici s’écriait « il n’y aura pas de pacte sans contrepartie ». Harlem Désir appelait le Medef à s’engager « très fortement » sur les contreparties. Arnaud Montebourg : « La contrepartie devrait être la création de 1,65 million d’emplois ». « Ni trique, ni fouet, ni conditionnalité bureaucratiquement vérifiée, en revanche, pas non plus de cadeau unilatéral », rajoutait Pierre Moscovici en proposant… « d’alléger les contrôles fiscaux sur les entreprises »  – sans craindre que davantage de dividendes ne partent dans les Iles Caïman. Le député Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry, plaide pour « ­conditionner les exonérations à la signature d’un accord d’entreprise ». Michel Sapin suit Laurence Parisot en ce sens : « les contreparties ce sera entreprise par entreprise ». Mais comment faire puisque les syndicats, avisés, n’y croient pas ? Karine Berger vante une « montée en charge progressive des exonérations », avec « évaluation des contreparties au fur et à mesure » par le « dialogue social ». « Je n’ai pas des engagements une conception administrative », nuance prudemment Jean-Marc Ayrault qui aura pourtant la lourde tâche de présider  « l’Observatoire des contreparties » annoncé par François Hollande lors de sa conférence de presse le 14 janvier.

« Il apparaît qu’aucune contrepartie n’est aujourd’hui inscrite entre le président de la République et le Medef pour justifier les 30 milliards d’euros d’aides aux entreprises », constate le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon.

Gattaz et le Medef envoient le gouvernement paitre avec insolence : « J’attends du gouvernement qu’il me précise, en mars prochain, la trajectoire de baisse de la fiscalité sur les entreprises. [...] On ne pourra avancer que si on redonne de l’oxygène et donc des marges aux entreprises françaises. [...] Il faut surtout arrêter de gérer par la contrainte. Quand j’entends parler de contreparties dans ce pacte, j’entends aussi des gens qui me disent “On va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n’y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités”. Il faut arrêter ce discours […] insupportable. On n’est pas dans une cour d’école. »

Il n’y aura pas de pacte ! Au moins, dans son malheur et face à ce camouflet, le gouvernement ne se verra pas reprocher de n’avoir pas essayé.

Faute de contrat il faudra en revenir à la loi. La République doit s’imposer.

Il reste donc à faire ce que nous disons ici depuis des mois : pour sortir les entreprises de la spirale de déclin dans laquelle la finance les plonge, il faut les contraindre ! Car sinon le système dans lequel elles évoluent fabrique crise et chômage, misère et inégalités. Sous la houlette de la finance, ca rapporte plus de licencier que d’embaucher, de spéculer que de produire.

Il faut casser cette dictature de la dette et de la spéculation. Il faut taxer puissamment les 210 milliards de dividendes gagnés l’an passé par les 1000 entreprises de plus de 1000 salariés. Il faut combiner contrôle fiscal, et contrôle des licenciements, rebâtir la fiscalité et faire la redistribution des richesses maintenant, reconstruire le code du travail et imposer la relance. Une politique de gauche, en un mot. S’appuyant sur le salariat, pas sur le patronat.

119 Commentaires

  1. luc
    Posted 15 février 2014 at 15:53 | Permalien

    Les 210 milliards de dividendes n’existent que dans la tête de certains socialistes.

    Voici les chiffres exactes de l’INSEE concernant le bilan des sociétés non financières par rapport au PIB.

    Bilan 1972 :
    - Salaires : 32,8% du PIB.
    - Investissements : 10,2% du PIB.
    - Dividendes+intérêts : 4,2% du PIB.

    Bilan 1981 :
    - Salaires : 35,9% du PIB.
    - Investissements : 9,2% du PIB.
    - Dividendes+intérêts : 5,3% du PIB.

    Bilan 2012 :
    - Salaires : 689,8 milliards d’euros soit 33,9% du PIB.
    - Investissements : 197,4 milliards d’euros soit 9,7% du PIB.
    - Dividendes+intérêts : 101,5 milliards d’euros soit 5% du PIB.

    Donc, depuis 1972, la rémunération du capital (les revenus nets de la propriété soit les dividendes versés aux actionnaires et les intérêts versés aux banques) est resté stable, autour de 5% du PIB.

    Elle était de 101,5 milliards d’euros en 2012.

    La seule chose qui a changé est la répartition entres les dividendes et les intérêts.

    Dans les années 80, avec un taux de marge tombé à 23% contre 28% aujourd’hui, les entreprises devaient financer à crédit 2/3 de leurs investissements contre 1/3 en 2012.

    Et donc, en 1983, les intérêts versés aux banques représentaient 2 fois les dividendes. Aujourd’hui, c’est l’inverse.

    Source
    RAPPORT ÉCONOMIQUE, SOCIAL, ET FINANCIER 2014 tome II page 78
    http://www.economie.gouv.fr/files/plf-2014-annexe2.pdf

  2. B
    Posted 15 février 2014 at 16:20 | Permalien

    Vive le goulag!

  3. Posted 15 février 2014 at 17:36 | Permalien

    @ Luc
    Selon l’INSEE, de 1980 à 2010, la part de dividendes est passée de 3 % de la richesse nationale à 9 %, ce qui représente une hausse de 180 milliards d’euros par an pendant trois décennies. En 30 ans, les dividendes payés aux actionnaires ont augmenté de 200 %. Sur la même période, en euros constants, les salaires n’ont progressé que de 20 %. En 2010, toujours selon l’INSEE, 210 milliards d’euros ont été versés en dividendes aux actionnaires et seulement 182 milliards ont été investis dans la production…
    Solidairement.

  4. 5x73=365
    Posted 15 février 2014 at 17:57 | Permalien

    L’intervention de LUC est une escroquerie intellectuelle que je préfère ne pas qualifier… En ce qui me concerne, je vais essayer de ne pas produire une réponse trop putassière… Comme le disent nos voisins suisses: il faut juste remettre l’église au milieu du village.
    Pourquoi LUC a-t-il choisi 1972, 1981 et 2012?
    C’est parce que la crise a éclaté en 2008-2009:
    La cause de cette crise financière c’est bien la PAUPERISATION des salariés et des chômeurs + l’enrichissement abject des capitalistes et des spéculateurs…
    En 1976 les salaires représentaient 70% des revenus et les profits 30%. En 2006 les salaires ne représentaient plus que 60% et les profits 40%… Cela ne pouvait qu’aboutir à une crise financière d’une extrême gravité… puisque la consommation de masse joue un rôle central dans le circuit économique…
    Par ailleurs les capitalistes ont plusieurs cordes à leur arc et certains profits sont habilement dissimulés (giga-salaires, jetons de présence, immobilier, fraude et évasion fiscale…etc…).

  5. 5x73=365
    Posted 15 février 2014 at 18:15 | Permalien

    NB: De plus, la crise générale du Kapitalisme, débilement rebaptisée « crise des « subpraïmes », a ruiné un certains nombre de séculateurs, les imbéciles qui ont fait le jeu de l’avion chez madoff par exemple…
    Mais ceux qui ont échappés à la faillite ont recommencé à s’enrichir très vite, grâce aux politiques d’austérité dégueulasses…
    NB2: les dites politiques préparent de nouvelles crises, encore plus graves !!!

  6. Bob le camarade
    Posted 15 février 2014 at 19:41 | Permalien

    Pas de pacte sans contreparties ?
    On verra ça, c’était le même discours avec l’ANI et on a vu.
    Aucune confiance envers cette promesse qui a toutes les chances d’étre trahies comme les autres, on en reparlera.

  7. luc
    Posted 15 février 2014 at 20:53 | Permalien

    Certains font semblant d’oublier que, depuis 1981, les intérêts versés aux banques par les sociétés sont passés de 7% de la valeur ajoutée à 3% aujourd’hui.

    Comme le montre graphique ci-joint (tiré du rapport Cotis), la rémunération du capital (dividendes+intérêts) est stable depuis 30 ans à 10% de la valeur ajouté des SNF soit 5% du PIB.

    La valeur ajouté des sociétés non financières représente 1018 milliards d’euros soit 50% du PIB.

    Et 10% de la valeur ajouté représente 100 milliards d’euros et pas 200 milliards d’euros.

    Voir
    Composantes de l’excédent brut d’exploitation, en % de la VA.
    http://img11.hostingpics.net/pics/316375RevenusCapitalSNF.png

  8. Nemo
    Posted 15 février 2014 at 21:11 | Permalien

    Mais bien sur, les sociétés préfèrent aujourd’hui se financer auprès des actionnaires qu’auprès des banques, c’est tout.
    L’escroquerie consiste plutôt à dire que la part des salaires à baissé depuis 30 ans , alors que le smic n’a cessé d’augmenter, et même parfois plus vite que l’inflation.
    Il faut aussi rappeler qu’il est plus risqué de toucher un dividende qu’un salaire car le dividende peut fluctuer d’une année sur l’autre, voire mêle être nul si l’entreprise ne fait pas de profit, tandis qu’un salaire augmente généralement d’années en années. Sauf si la boîte ferme, mais dans ce cas les ex salariés sont indemnisés par l’assurance chômage tandis que les actionnaires n’ont que leurs yeux pour pleurer …

  9. Posted 15 février 2014 at 21:38 | Permalien

    Comme si le calcul de l’inflation n’était pas une escroquerie …
    Que Nemo explique comment les bas salaires s’en sortent avec la montée exponentielle des loyers et un smic qui  » augmente , on vous dit , en fonction de l’inflation ! »

    Bravo à ceux qui ont démonté l’escroquerie intellectuelle de Luc et consorts.

  10. Bob le camarade
    Posted 15 février 2014 at 21:44 | Permalien

    Ceci dit belle intervention sur Canal.
    MLP toujours aussi fumiste.

  11. Bob le camarade
    Posted 16 février 2014 at 0:48 | Permalien

    Un peu d’air :
    http://www.marianne.net/Le-neoliberalisme-ne-tiendra-plus-tres-longtemps_a235737.html

  12. JEAN
    Posted 16 février 2014 at 5:39 | Permalien

    Némo  » dit :  » Sauf si la boîte ferme, mais dans ce cas les ex salariés sont indemnisés par l’assurance chômage tandis que les actionnaires n’ont que leurs yeux pour pleurer ».

    (!)

    Donc si je te suis bien Némo, toi, tu pleures pour des feignants, des types qui ne travaillent pas !

    Tu compatis pour des types qui se la coulent douce bien pénards et qui attendent bien sagement un bon pécule sur le dos de celles et ceux qui bossent à leur place ! Sacré Némo, un petit enfant crocodile qui à l’œil humide et une cuillère en or dans la bouche.

    Je te rappelle au passage que l’assurance chômage n’est pas un « don du ciel » ni je ne sais quelle gentillesse de la dite
     » providence « , c’est une assurance payée par le salarié, par la salariée ! L’argent que paie rubis sur l’ongle, chaque mois un salarié, une salariée pour précisément pouvoir la toucher quand le dit malheur arrive.

    Et comme le dit « chômage » est devenu un mode de fonctionnement mortifère et structurel du capitalisme tardif, l’ assurance chômage est touché par de nombreuses personnes qui ont payé préalablement pour ça.

    La cotisation à l’assurance chômage est une part du salaire. C’est une partie du salaire que le salarié consent à ne pas toucher maintenant pour le toucher plus tard en cas de coup dur. Ce n’est ni un don généreux de l’employeur, ni un bonus de la République française, bonne fille. Son assurance chômage, c’est le salarié qui se la paie. C’est avec son salaire!

    Il travaille, il cotise, il se la paie et il l’a touche le moment venu.Il a droit à tant selon qu’il a travaillé tant, et selon ce qu’il a cotisé. A te lire, on dirait que ce n’est pas lui qui se la finance son assurance chômage. La bonne blague !

    Dois-je y voir une ignorance de ta part ou un propos pernicieux pour enfumer les foules qui viennent en nombre lire le blog du généreux propriétaire de ces lieux ?

    Au delà de ton commentaire ( petite fresque de la désinformation en 140 signes ), l’augmentation exponentielle de chômeurs que ce système de prédation et de saccage accélère au risque de l’effondrement financier mondial et des guerres à venir t’enthousiasme considérablement. Une bien étrange incapacité d’analyse semble t’animer benoîtement.Je trouve cela oui, bien étrange.

    Aucun regard critique chez Némo ? Némo est-il un robot ?

    Allons, ne te chagrine plus Némo, pour les actionnaires bien lotis. Ceux qui pourraient perdre leur mise, s’ ils ne travaillent pas comme tu sembles le démontrer dans ton dernier message ne doivent pas avoir seulement des yeux pour pleurer, ils doivent aussi avoir suffisamment de billes pour en placer ailleurs. Je pense oui, qu’en bon spéculateurs avertis et feignants invétérés, ils ont pensé à ne pas mettre leurs œufs dans le même panier.

    Quand à savoir s’ils tuent leur propre poule aux œufs d’or, il n’y a plus de doute. Aidés en cela par les banques, les institutions politique affidées aux marchés financiers, ils la tuent sans conteste et nous avec.

    Lueur d’espoir concret :

    « Le néolibéralisme ne tiendra plus très longtemps » par Richard Sennett

    http://www.marianne.net/Le-neoliberalisme-ne-tiendra-plus-tres-longtemps_a235737.html

  13. Posted 16 février 2014 at 9:18 | Permalien

    La politique de l’offre et le pacte de compétitivité ne sont pas en soi nécessairement négatifs y compris pour les salariés. Tout est question de l’usage qui en sera fait et tout est à craindre de la part d’un nombre important d’employeurs sans esprit civique ( se soustraire aux impôts, pousser à l’arrêt maladie ou au chômage et fustiger des « assistés » …)
    Et force est de constater que l’image qui vient à esprit est celle fameuse de la grenouille et du scorpion.

    Je ne suis pas de ceux qui nient le problème des déficits publics, de la gabegie d’argent public, du trop grand nombre de fonctionnaires inutiles ou pire qui ne sont pas dignes de servir l’intérêt général se cramant par leur parti pris pour le pouvoir politique, de la bureaucratie et des coûts pour l’entreprise…

    Mais l’approche pour les solutions est à côté de la plaque et malheureusement il n’y a rien à attendre de l’exécutif et de la représentation nationale.

    Les solutions sont impopulaires pour les électorats respectifs ; quelques pistes :
    1) Vis à vis de ceux qui se soustraient à l’impôt par l’évasion fiscal, pourquoi ne pas les exclure du bénéfice gratuit des services publics auxquels ils ne contribuent pas comme ils le devraient : l’hôpital public deviendrait payant ai réel, le recours aux services publics serait facturé comme pour le chef d’entreprise qui demande un kbis (par ex délivrance d’un fiche d’état civil, inscription à l’école publique…)
    2) Vis à vis des fonctionnaires, il faut avoir le courage de reconnaitre qu’à coté de beaucoup qui ont le sens du service public et de l’intérêt général, il y en a beaucoup trop qui n’ont pas la vocation et sont là pour un poste planqué ou des opportunismes politiques y compris contre le respect de la loi. Ces derniers, qui font un tort terrible aux premiers, doivent quitter la fonction publique. Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu semble-t-il de suite disciplinaire à l’égard des hiérarchies de Filoche ou Garnier (l’inspecteur des impôts de l’affaire Cahuzac). Il y a d’autres exemples moins connus.
    3) Sur la compétitivité il faut en finir avec les mécanismes usine à gaz type CICE coûteux pour les entreprises. Peut il y avoir un code du travail unique pour très grandes ou grandes entreprises et PME ? je ne le pense pas. Il est inopportun d’imposer à une PME les mêmes contraintes qu’à une grande entreprise. Certes le code actuel spécifie des seuils ( par ex DP et CE) mais une présentation en deux codes avec des négociations séparées dans un lieu neutre (pas toujours le siège du MEDEF !) permettrait sans doute d’être plus pertinent dans la négociation entre partenaires sociaux pour le profil d’entreprise.
    4) Le taux d’adhésion aux syndicats salariés est sans doute trop faible. Mais aussi parce que ces syndicats donnent trop souvent une mauvaise image sur le terrain et leurs centrales respectives couvrent leurs mauvais éléments (comme La politique de l’offre et le pacte de compétitivité ne sont pas en soi nécessairement négatifs y compris pour les salariés. Tout est question de l’usage qui en sera fait et tout est à craindre de la part d’un nombre important d’employeurs sans esprit civique ( se soustraire aux impôts, pousser à l’arrêt maladie ou au chômage et fustiger des « assistés » …)
    Et force est de constater que l’image qui vient à esprit est celle fameuse de la grenouille et du scorpion.

    Je ne suis pas de ceux qui nient le problème des déficits publics, de la gabegie d’argent public, du trop grand nombre de fonctionnaires inutiles ou pire qui ne sont pas dignes de servir l’intérêt général se cramant par leur parti pris pour le pouvoir politique, de la bureaucratie et des coûts pour l’entreprise…

    Mais l’approche pour les solutions est à côté de la plaque et malheureusement il n’y a rien à attendre de l’exécutif et de la représentation nationale.

    Les solutions sont impopulaires pour les électorats respectifs ; quelques pistes :
    1) Vis à vis de ceux qui se soustraient à l’impôt par l’évasion fiscal, pourquoi ne pas les exclure du bénéfice gratuit des services publics auxquels ils ne contribuent pas comme ils le devraient : l’hôpital public deviendrait payant ai réel, le recours aux services publics serait facturé comme pour le chef d’entreprise qui demande un kbis (par ex délivrance d’un fiche d’état civil, inscription à l’école publique…)
    2) Vis à vis des fonctionnaires, il faut avoir le courage de reconnaitre qu’à coté de beaucoup qui ont le sens du service public et de l’intérêt général, il y en a beaucoup trop qui n’ont pas la vocation et sont là pour un poste planqué ou des opportunismes politiques y compris contre le respect de la loi. Ces derniers, qui font un tort terrible aux premiers, doivent quitter la fonction publique. Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu semble-t-il de suite disciplinaire à l’égard des hiérarchies de Filoche ou Garnier (l’inspecteur des impôts de l’affaire Cahuzac). Il y a d’autres exemples moins connus.
    3) Sur la compétitivité il faut en finir avec les mécanismes usine à gaz type CICE coûteux pour les entreprises. Peut il y avoir un code du travail unique pour très grandes ou grandes entreprises et PME ? je ne le pense pas. Il est inopportun d’imposer à une PME les mêmes contraintes qu’à une grande entreprise. Certes le code actuel spécifie des seuils ( par ex DP et CE) mais une présentation en deux codes avec des négociations séparées dans un lieu neutre (pas toujours le siège du MEDEF !) permettrait d’être plus pertinent dans la négociation entre partenaires sociaux.
    4

    les politiques d’ailleurs).

    La politique de l’offre et le pacte de compétitivité ne sont pas en soi nécessairement négatifs y compris pour les salariés. Tout est question de l’usage qui en sera fait et tout est à craindre de la part d’un nombre important d’employeurs sans esprit civique ( se soustraire aux impôts, pousser à l’arrêt maladie ou au chômage et fustiger des « assistés » …)
    Et force est de constater que l’image qui vient à esprit est celle fameuse de la tortue et du scorpion.

    Je ne suis pas de ceux qui nient le problème des déficits publics, de la gabegie d’argent public, du trop grand nombre de fonctionnaires inutiles ou pire qui ne sont pas dignes de servir l’intérêt général se cramant par leur parti pris pour le pouvoir politique, de la bureaucratie et des coûts pour l’entreprise…

    Mais l’approche pour les solutions est à côté de la plaque et malheureusement il n’y a rien à attendre de l’exécutif et de la représentation nationale.

    Les solutions sont impopulaires pour les électorats respectifs ; quelques pistes :
    1) Vis à vis de ceux qui se soustraient à l’impôt par l’évasion fiscal, pourquoi ne pas les exclure du bénéfice gratuit des services publics auxquels ils ne contribuent pas comme ils le devraient : l’hôpital public deviendrait payant ai réel, le recours aux services publics serait facturé comme pour le chef d’entreprise qui demande un kbis (par ex délivrance d’un fiche d’état civil, inscription à l’école publique…)

    2) Vis à vis des fonctionnaires, il faut avoir le courage de reconnaitre qu’à coté de beaucoup qui ont le sens du service public et de l’intérêt général, il y en a beaucoup trop qui n’ont pas la vocation et sont là pour un poste planqué ou des opportunismes politiques y compris contre le respect de la loi. Ces derniers, qui font un tort terrible aux premiers, doivent quitter la fonction publique. Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu semble-t-il de suite disciplinaire à l’égard des hiérarchies de Filoche ou Garnier (l’inspecteur des impôts de l’affaire Cahuzac). Il y a d’autres exemples moins connus.

    3) Sur la compétitivité il faut en finir avec les mécanismes usine à gaz type CICE coûteux pour les entreprises. Peut il y avoir un code du travail unique pour très grandes ou grandes entreprises et PME ? je ne le pense pas. Il est inopportun d’imposer à une PME les mêmes contraintes qu’à une grande entreprise. Certes le code actuel spécifie des seuils ( par ex DP et CE) mais une présentation en deux codes avec des négociations séparées dans un lieu neutre (pas toujours le siège du MEDEF !) permettrait d’être plus pertinent dans la négociation entre partenaires sociaux.

    4) Sur les syndicats salariés, le taux d’adhésion est trop bas mais le mauvais comportement sur le terrain des représentants n’y est peut être pas étranger, d’autant que l’enseigne syndicale couvre sauf si c’est pour un rapprochement avec le FN mais si c’est porter gravement atteinte aux devoirs du mandat DP, CE ou CHSCT pas de problème, comme pour les partis politiques d’ailleurs . Pour inciter les salariés à adhérer, un effort de transparence et de comportement irréprochable dans le(s) mandat(s) doit être fait en ne donnant pas l’impression de se servir (j’ai un cas intéressant officialisé en gendarmerie avec les IRP de deux signataires de l’ANI)

    5) Pour les employeurs enfin le droit et la jurisprudence offrent assez de voies pour se conduire correctement avec les salariés dont ils veulent se séparer. des pratiques comme le harcèlement, la discrimination, l’entrave, le faux et usage de faux… sont indignes du pouvoir hiérarchique et disciplinaire avec des circonstances aggravantes rédhibitoires lorsque un juge (conseiller prud’homal employeur), un représentant de la loi (le maire)… y sont associés et persistent avec sentiment d’impunité (j’ai un cas intéressant officialisé en gendarmerie avec un maire)

    Finalement la question est simple : voulons nous une société régie par le droit ou que la loi des copains et des coquins continue.

  14. Nemo
    Posted 16 février 2014 at 10:04 | Permalien

    A jean
    - la plupart des actionnaires ont payé leurs actions avec l’argent de leur travail, tous ne sont pas des  » héritiers « . Donc taxer le capital équivaut à une double peine.
    - l’assurance chômage, comme le salaire, comme les autres charges (pardon cotisations obligatoires ) sont payées par l’employeur, l’argent sort de son compte en banque, pas de celui du salarié .
    - enfin le dividende rémunère un risque, le salaire rémunère un travail (dont les tenants et aboutissants sont connus à l’avance, donc pas de surprise ni de risque)

  15. Lionel Mutzenberg
    Posted 16 février 2014 at 11:40 | Permalien

     » Les actionnaires ont payé avec l’argent de leur travail ?  » mais non ! avec le travail des autres, mon cher Némo; quand aux petits actionnaires, qui se prennnet pour des capitalistes éveillés, ils seront les premiers à se faire plumer, comme l’histoire nous l’enseigne.
    Les employeurs sortent l’argent des cotisations de leurs comptes en banque; mais non, rien compris, rien appris; les employeurs déduisent du chiffres d’affaires bruts, les cotisations, les taxes, les impôts qu’ils doivent payer
    C’est le système de répartition capitaliste qui, du chiffres d’affaires bruts, c’est à dire de la production, du travail, répartit les richesses créées, en en réservant le moins posssible aux salariés, vous seriez salarié, vous sauriez cela, mon cher Némo !
    Le dividende rémunère le risque, soit; mais, le risque, il est aussi partagé par les salariés, sous diverses formes, pour aboutir à la fin, de plus en plus fréquemment, au chômage, à la précarité, quand ce n’est pas au handicap physique, dont l’on ne parle jamais, ce dont nos employeurs sont le plus souvent dispensés, tant mieux, mais il fallait le dire.
    Le dividende est le salaire du riche, sauf qu’il ne participe pas à notre système de solidarité.
    Bon j’arrête, je commence à dire des gros mots.
    Mon pauvre Némo, la classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était, mais bon, la classe ouvrière a bien changé, ce qui vous laisse de la marge, à vous, et à vos actionnaires de la prochaine crise financière.

  16. B
    Posted 16 février 2014 at 11:45 | Permalien

    confirme n° 10 :
    Venez voir que j’entends, la retraite à 60 ans, c’est possible !
    J’arrive, c’était Filoche au Grand Journal.

    ( Luc = Philippe Bush )

  17. Posted 16 février 2014 at 11:49 | Permalien

    je décrypte:
    voyez, vous les salariés, comme le pacte de compétitivité va vous être bénéfique…même
    si les employeurs ne jouent pas le jeu et en biaise le contenu.

    je suis pour la disparition de tous les services public, trop politisés, couteux pour
    l’entreprise. mais de grâce gardons l’état et son pacte de compétitivité et ses milliards
    pour les entreprises.
    je suis certain de l’inutilité ou pire (aie, aie…) de tous les fonctionnaires.
    je voudrais que les pouvoirs politique se magnent le cul à me nettoyer tout cela.

    Jérôme Turquey, je passe sur le reste de ton blabla, pro medef comme d’hab, et
    je te reconnais bien, dans tes dire comme l’envoyé spécial de nantis qui veulent
    garder la bonne grosse part du gâteau.

  18. Posted 16 février 2014 at 12:09 | Permalien

    et pour terminer:
    cerise sur le gâteau, tu conclus par réduire le combat du salarié à une guéguerre
    politicarde, en excluant totalement la lutte des classes pour l’égalité et une meilleure
    répartition des richesses produites par les travailleurs.

  19. Posted 16 février 2014 at 12:25 | Permalien

    @ Luc
    Concernant le « rapport Cotis » remis à Sarkozy en 2009, je vous conseille la lecture de l’article suivant : http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2009/05/13/le-rapport-cotis-d’une-double-impasse-a-une-imposture/
    Solidairement.

  20. Dominique Babouot
    Posted 16 février 2014 at 12:42 | Permalien

    Francoise Castex députée européenne sortante et membre d’UMA 31 quitte le ps pour rejoindre Nouvelle donne, la formation créée dernièrement par Pierre Larrouturou.

    La désignation d’une radicale de gauche dans le sud-ouest suite à un accord avec le PRG avait été imposée par le conseil national sans que les militants des fédérations du sud ouest qui y étaient unanimement opposées aient pu etre consultés!

    C’est la deuxième fois qu’à Toulouse, la désignation d’une candidature se fait d’une facon anti-démocratique, déjà en 2012 la candidate dans la neuvième circonscription de la Haute-Garonne et leader régionale d’UMA 31 Nadia Pellefigue membre du bureau national avait été écartée au profit de Cristophe Borgel de la même façon.
    Cette fois, cela aura des conséquences car Francoise Castex est candidate aux prochaines européennes sur une liste constituée par Nouvelle Donne!

  21. Posted 16 février 2014 at 15:53 | Permalien

    @ Phil

    Si tu connaissais mon histoire personnelle, tu n’écrirais certainement pas « je te reconnais bien, dans tes dire comme l’envoyé spécial de nantis qui veulent
    garder la bonne grosse part du gâteau. »

    Je m’efforce simplement de dépasser l’opposition qui ne mène nulle part entre patrons et salariés et oui je veux exclure totalement du raisonnement la lutte des classes. En prenant de la hauteur le monde est un peu plus complexe que le prime réducteur de la lutte des classes

    De manière caricaturale
    - pour un salarié le patron qui est le riche a toujours tort et veut l’arnaquer et les salariés ont toujours raison contre le patron.
    - pour un patron le salarié a toujours tort et ne veut pas bosser et les patrons ont toujours raison contre les salariés.

    De manière pragmatique, il y a des patrons/hiérarchiques qui sont des salauds (ceux qui dévoient le pouvoir hiérarchique et disciplinaire par leur déloyauté), des salariés qui sont des salauds (ceux égoïstes, qui ne voient que leur petit avantage), des patrons/hiérachiques qui sont corrects et des salariés qui sont corrects. Je me garderais bien de m’avancer sur les proportions respectives de chacun.

    En outre il y a des patrons pauvres et des salariés riches voire très riches. L’opposition patron/salarié montre là ses limites.
    Et il faut pour moi changer de paradigme pour dénoncer les situations qui indignent (tu peux relire Stéphane Hessel : Indignez vous)

    Cela ne te gène pas semble-t-il que des riches qui fraudent en évadant leur pognon et crachent sur les services publics et les déficits, n’aient aucun scrupule à bénéficier de ces services publics. Moi si.

    Cela ne te gène pas semble-t-il que des hauts fonctionnaires qui ont pris partis avec les moyens de l’Etat contre des petits (sans être péjoratif)fonctionnaires qui voulait faire leur job ayant le sens du service public et de l’intérêt général comme Filoche ou Garnier (affaire Cahuzac) ne soit pas sortis. Moi si

    Cela ne te gène pas semble-t-il que toutes les négociations de partenaires sociaux soient sous la houlette du seul MEDEF « à domicile ». Moi si.

    Cela ne te gène pas semble-t-il que les entreprises se retrouvent avec des coûts absurdes pour traiter les usines à gaz type crédit d’impôt imaginées par l’administration. Moi si.

    Cela ne te gène pas semble-t-il que des représentants du personnel étouffent la vérité sur une direction contre l’intérêt des salariés. Moi si.

  22. takçi
    Posted 16 février 2014 at 18:33 | Permalien

     » L’intendance suivra… ».
     » La politique de la FRANCE ne se fait pas à la corbeille… ».
    …/… Il est bien mort le temps où les politiciens n’était pas des bonniches …

  23. takçi
    Posted 16 février 2014 at 18:38 | Permalien

    Fraude fiscale + fraude sociale = hyper bénéfices…
    Donc: non seulement il ne faut pas réduire le nombre de fonctionnaires, mais il faut aussi recruter des milliers d’inspecteurs du travail et de contrôleurs fiscaux…
    On pourrait aussi vendre en solde nos sous-marins nucléaires, nos avions de combat et notre porte-avions…
    Mais ça c’est une AUTRE HISTOIRE !!!

  24. Anonyme
    Posted 16 février 2014 at 18:40 | Permalien

    je comprend bien ton discours, celui qui mène à exclure et ignorer la lutte de classe .
    qui est forcement un rapport de force, qui émancipe le travailleur, lui ouvre les
    yeux sur sa condition, sur sa force de travail, sur sa place dans la société.

    mais tu as raison pour passer plus facilement ton néo-liberalisme vorace, la lutte de classe
    ne doit plus être à l’ordre du jour, et tu dois la minimiser, la réduire à un vieux précepte
    éculé.

    ce que tu essayes d’inculquer n’est que l’immuable doctrine du nanti qui ne veut surtout pas
    perdre ces privilèges.

    ton histoire personnelle ne m’intéresse pas, ta plume est bien celle du medef, pas de
    doutes pour moi.

    ce qui me gêne ou non, ceux qui me lisent vraiment en ont certainement un avis plus juste.

  25. Posted 16 février 2014 at 19:14 | Permalien

    @ Anonyme au N°24 (je pense que c’est Phil)

    Je ne dis pas que la « lutte des classes » n’existe pas mais je m’interroge sur la pertinence de la mettre en avant et de tout vouloir dire ou faire à travers ce prisme très réducteur et finalement peu efficace pour faire bouger les choses et remédier aux situations qui indignent.

    La société est devenue d’une violence terrifiante avec indifférence à l’égard de l’autre, chacun défendant sa gueule.

    Je te partage un texte qui n’est pas vraiment MEDEF

    Quand ils sont venus chercher les communistes,
    je n’ai rien dit.
    je n’étais pas communiste
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
    je n’ai rien dit.
    je n’étais pas syndicaliste
    Quand ils sont venus chercher les juifs,
    je n’ai rien dit.
    je n’étais pas juif
    Quand ils sont venus chercher les catholiques,
    je n’ai rien dit.
    je n’étais pas catholique
    Et, puis ils sont venus me chercher.
    Et il ne restait plus personne pour protester

    1942, Dachau – Pasteur Martin Niemöller, texte revu par Berthold Brecht.

  26. GREG
    Posted 16 février 2014 at 20:02 | Permalien

    Mais ceux qui croient en la lutte des classes sont ceux la mêmes qui la mènent et qui la gagnent. Rappelez vous de Warren Buffet qui déclare lui même que la lutte des classes existe et que c’est la sienne, celle des riches, qui est en train de la gagner.

    Bien sûr, il ne faut pas mettre dans le même panier, riches actionnaires et patrons de PME ou TPE, comme il ne faut pas non plus confondre ses derniers avec ceux qui leurs imposent l’obligation du résultat, les donneurs d’ordres, ces grands patrons qui collaborent avec l’actionnariat et qui préfèrent à l’heure actuelle, licencier que d’embaucher parce que ça rapporte plus…

    Mais ses obligations de résultats imposés d’en haut, des 1000 entreprises de plus de 1000 salariés aux 1 millions d’entreprises sous traitantes, dont une sur deux dépend d’un seul donneur d’ordre, sont automatiquement répercutés sur les conditions de travail, sur l’organisation des tâches à effectués et des effectifs auquel est soumis le salariat. C’est donc le salariat qui au final est frappé par le résultat d’une politique d’entreprise axé non sur l’investissement, mais sur la spéculation

    ALORS OUI LA LUTTE DE CLASSE EST PLUS QUE JAMAIS VRAI.

    Mais le raisonnement de Warren Buffet est faux. La victoire de la lutte de classe ne peut aller que dans un sens, celui du salariat jusqu’à l’abolition de la société de classe. Les entreprises, la bourgeoisie, l’actionnariat ont besoin d’une main d’oeuvre servile et corvéable à souhait pour s’enrichir.

    Ils ont besoin du salariat, pas l’inverse.
    Mais ça passe d’abord par un travail sur soi même…

  27. Posted 16 février 2014 at 20:31 | Permalien

    je pense que la lutte de classe n’est reconnu ouvertement par la classe dominante
    que quand elle est en vu de la gagner, le reste du temps elle n’en parle surtout pas
    ou nous la dit ringarde mais elle la mène vigoureusement, en catimini.

  28. Posted 16 février 2014 at 20:32 | Permalien

    @ Greg

    Intéressante l’allusion à Warren Buffet
    Je peux renvoyer à une interview de Vincent de Gaulejac , professeur de sociologie à l’UFR de Sciences Sociales de l’Université Paris 7 Denis-Diderot, sur Atlantico

    Il explique
    « La lutte des classes n’a jamais disparu en France, et comme je l’avais théorisé il y a vingt ans, il me semble que la lutte des places a remplacé la lutte des classes qui ont éclaté. L’exemple de la classe ouvrière par exemple a éclaté en trois parties distinctes : les ouvriers qui sont sortis par le haut en devenant techniciens, les derniers bastions qui se sont maintenus et ceux qui ont sombré dans le chômage et l’exclusion. Il n’existe donc plus aucune solidarité de classe tant ces différentes populations sont socialement éloignées les unes des autres. Les ouvriers qui se sont insérés dans les classes moyennes et qui ont permis à leurs enfants d’accéder aux études supérieures sont entrés dans une logique d’individualisme, comme toute la société française, qui les a déliés de leur ancienne classe »
    (Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/warren-buffett-t-raison-quand-affirme-que-lutte-classes-existe-et-que-sont-riches-qui-sont-en-train-gagner-vincent-gaulejac-592382.html)

  29. Posted 16 février 2014 at 20:59 | Permalien

    La société n’est pas devenue plus violente qu’avant, elle a peut être changé de
    forme dans le sens où on nous a poussé à l’individualisme (en nous octroyant
    un soi-disant confort).

    Vincent de Gaulejac dresse un constat, qui nous pousse certes à réunifier les
    classes mais il ne parle nullement d’abandon de lutte de classe.

  30. JeuneBriscard
    Posted 16 février 2014 at 23:40 | Permalien

    Pour revenir au titre de l’article… Je pense que les contreparties étaient une arnaque…
    1/ Vous acceptez des réformes dégueulasses.
    2/ Y aura peut-être des contreparties, c’est à dire des embauches et une petite réduction du chômage avant les élections de 2017…
    Bras-dessus, bras-dessous, tels deux larrons en foire, GATTAZ et HOLLANDE, ont construit ensemble cette escroquerie… Mais les patrons sarkozystes ont mis leur VETO !!!

  31. JEAN
    Posted 17 février 2014 at 2:26 | Permalien

    @ Némo

    Vous faites une erreur mon bon Némo. Vous vous méprenez. Je vous explique en quelques signes afin que l’illustration simple éveille votre esprit simple.

    1/ Force de travail par les salariés = Richesses créées au seul profit manifeste & conséquent des actionnaires majoritaires. (Les petits actionnaires, oui, se font gentiment plumés la plupart du temps par les gros, renseignez-vous, vous serez étonnés).

    2/ Salaires versés par l’employeur aux bosseurs : les salariés & les salariées. Celles et ceux qui concrètement créent les richesses.

    3/ Le salaire est un vol administré et légalisé puisque dans le système dit capitaliste, la richesse créée par les salariés & les salariées, la plus value accumulée collectivement, leur sont immédiatement confisquées pour engraisser les actionnaires feignants et pour graisser la patte du PDG et autres administrateurs gourmands : de plus en plus de cadeaux hallucinants et de dividendes de plus en plus pharaoniques sont dilapidés à l’époque du capitalisme tardif, avec pour conséquences moins d’investissements et un chômage de masse exponentiel.

    4/ Au sein du salaire versé, le salarié, consent à ne pas toucher immédiatement la totalité de SON SALAIRE ( ! ) – LE SIEN – SON PAUVRE DÛ en système capitaliste tardif, et il verse une infime partie pour pouvoir bénéficier en cas de coup dur de prestations diverses & variées, dont précisément SA COTISATION à l’assurance chômage. On appelle ça une part de salaire, différée.

    Ainsi, si demain il tombe au chômage, il ne sera pas dans le cas de ses aïeux, à grossir les soupes populaires, les banc publics, les prisons, ni à crever tristement dans le caniveau.

    Némo, dites moi : depuis quand les robots naissent-ils avec une cuillère en or dans la bouche ?

    Au boulot, Némo !

  32. Anonyme
    Posted 17 février 2014 at 9:15 | Permalien

    Jérôme Turquey relis ce texte.
    « Suppression des élections prud’hommes ? Pas seulement, c’est aussi un coup de poignard contre la vie et la représentativité syndicale »

    c’est pour cette escroquerie qu’il faut, au contraire de ce que tu prônes reprendre et
    renforcer la lutte de classe. tu veux nous faire passer les syndicats comme les requins
    prêt à bouffer du patron mais les délégués syndicaux n’œuvrent que dans le sens du
    code du travail, du respect de la loi, il établissent un rapport de force entre le patron et
    les travailleurs pour faire respecter le droit du travail.
    je comprend mieux maintenant tout l’intérêt qu’a une entreprise à se faire financer par
    la spéculation, as-tu vu des syndicats dans des ag d’actionnaires ? moi non et c’est
    bien dommage car c’est sur ce terrain que se joue la survie de l’entreprise.

    pourquoi les entreprises se sont financées sur des marchés à haut risques alors qu’avant
    elles le faisaient par crédit bancaire ou investissement de proximité ?

    pourquoi les finances de l’état ont laissées les services publics se financer par des crédits
    toxiques tout en leur imposant de la rentabilité comme dans le privé, en sachant que le
    privé ne fait que ce qui est rentable, ce qui n’est pas le cas du service public (encore
    heureux pour le contribuable) ?

    alors quand tu veux me faire croire que la lutte des classes est ringarde et qu’un « bon
    dialogue social » ne peut se faire que si les syndicats sont réduit qu’à une juste présence,
    je dis que tu veux enfumer les travailleurs qui devront se contenter des miettes que leur
    patron voudront bien leurs concéder.

    et puis, tu vois moi en tant que travailleur j’ai des « outils » pour me défendre, et je ne suis
    pas obligé de traiter mon patron systématiquement de salaud, je préfère user de la lutte
    des classes.

  33. Posted 17 février 2014 at 10:32 | Permalien

    @ Anonyme au num 24 (Phil je pense)

    Je reprends

     » Tu veux nous faire passer les syndicats comme les requins
    prêt à bouffer du patron mais les délégués syndicaux n’œuvrent que dans le sens du code du travail, du respect de la loi, il établissent un rapport de force entre le patron et les travailleurs pour faire respecter le droit du travail. »

    Pas toujours vrai ; c’est une conception idéalisée de l’IRP qui malheureusement ne correspond pas toujours à la pratique

    « je comprend mieux maintenant tout l’intérêt qu’a une entreprise à se faire financer par la spéculation, as-tu vu des syndicats dans des ag d’actionnaires ? moi non et c’est bien dommage car c’est sur ce terrain que se joue la survie de l’entreprise. »

    Je suis entièrement d’accord pour autant que les IRP soiient formés à détecter les fraudes et malversations et disposent de voies de droit plus efficaces que l’alerte actuelle; si c’est pour faire de la figuration siur le papier c’est inutile.

    « pourquoi les entreprises se sont financées sur des marchés à haut risques alors qu’avant elles le faisaient par crédit bancaire ou investissement de proximité ?  »

    Entièrement d’accord sans réserve avec l’indignation

    « pourquoi les finances de l’état ont laissées les services publics se financer par des crédits toxiques tout en leur imposant de la rentabilité comme dans le privé, en sachant que le privé ne fait que ce qui est rentable, ce qui n’est pas le cas du service public ? »

    Entièrement d’accord sans réserve avec l’indignation

    « alors quand tu veux me faire croire que la lutte des classes est ringarde et qu’un « bon dialogue social » ne peut se faire que si les syndicats sont réduit qu’à une juste présence, je dis que tu veux enfumer les travailleurs qui devront se contenter des miettes que leur patron voudront bien leurs concéder. »

    Tu te trompes juste de « combat » ; il y a assez de mauvais patrons dans tous les sens du terme pour discréditer les discours déceptifs sur le pacte de compétitivité ou le pacte de responsabilité. Quand on est pris en décalage entre le discours et les actes et qu’on est employeur, on n’a qu’un seul droit et un seul devoir unique : fermer sa gueule

  34. Posted 17 février 2014 at 11:22 | Permalien

    tu pars du principe que si certains cas n’ont pas été réglé conformement à la loi il faut
    revoir tout un systéme jusqu’à le détruire.
    tu essayes de te servir de cas exceptionnels, pour démontrer la nocivité d’un système,
    là tu es toujours dans ton sale rôle.

    ce sont des interrogations, ton accord ne m’apporte rien.

  35. Posted 17 février 2014 at 11:31 | Permalien

    et du seul fait que le patron « ferme sa gueule » je stop mon combat, développe…

  36. Dominique Babouot
    Posted 17 février 2014 at 12:09 | Permalien

    Nemo nous ressort le coup de l’actionnaire qui serait rémunéré pour les risques qu’il prend!
    Franchement je suis mort de rire! Vous n’avez pas beaucoup d’imagination les gars, vous répétez ce qu’on vous dit depuis plus de cent ans, on nous accuse d’être dogmatiques, vous feriez mieux de vous regarder, il n’y a pas que cela d’ailleurs, toutes l’idéologie libérale est ringarde, votre modèle c’est Jean Baptiste Say (1767-1832) avant Marx et Cie bravo pour les idées nouvelles!
    Donc déjà en 1830, les actionnaires des mines justifiaient le fait qu’ils gagnent de l’argent à ne rien foutre pendant que les autres triment par la prise de risque (relisez Germinal, cela vous remettra peut être les idées d’aplomb!)
    Le pire c’est que les capitalistes se sont aperçu depuis longtemps que cette prise de risque n’était pas supportable, même cela, ils ne l’admettent plus!
    Qui a déjà eu un compte titre entre les mains s’en rendrait compte, s’il se donne la peine, de le suivre un peu.
    Comment est constitué un portefeuille de titres à l’heure actuelle?
    Effectivement d’actions tellement variées que le risque de baisse pour les unes est compensé par l’espoir de hausse pour les autres!
    Les courtiers et autres banquiers qui gèrent les portefeuilles, savent d’ailleurs très bien s’y prendre, des programmes automatiques informatiques font des prévisions et recommandent les ajustements nécessaires par des ventes et acquisitions en temps réel à chaque instant!
    Ou sont passés les risques? le tout est amorti par des intérêts très élevés sur les produits considérés comme dangereux, ce qui permet d’avoir emmagasiné à l’avance suffisamment de liquidités en cumulant les intérêts pour se prémunir d’une perte éventuelle!
    Plus on possède d’argent et moins on prend de risque, parce que plus on a les moyens de diversifier, on appelle cela gérer sa fortune!
    La meilleur preuve réside dans le bilan, les profits continuent à s’accroitre, les 500 premières familles de ce pays, en un an, ont gagné 59 milliards, passant de 271 milliards en juillet 2012 à 330 en juillet 2013!
    Alors oui ce couplet de l’internationale est toujours d’actualité:
    « La terre n’appartient qu’aux hommes, l’oisif ira nicher ailleurs! »

  37. Aldo M
    Posted 17 février 2014 at 13:01 | Permalien

    « le président hollande a éxigé … » hahahaha

    carpetman va lècher les fondements comme en usrael …

  38. Bob le camarade
    Posted 17 février 2014 at 13:08 | Permalien

    Et hop encore un exclu du PS.
    Par contre toujours pas d’exclus qui font équipe avec le FDG dans des listes PS.
    Ni d’élus PS qui font alliance avec des listes de droite UMP avec la bénédiction d’une fédération PS.
    http://94.citoyens.com/2014/municipales-st-maur-le-ps-philippe-rosaire-rejoint-le-front-de-gauche,16-02-2014.html

  39. Posted 17 février 2014 at 13:15 | Permalien

    @ Phil

    Pourquoi sale rôle ? Je ne juge pas et respecte tout le monde étant sur la ligne du Pasteur Martin Niemöller, cité plus haut.

    Je développe
    Il faut avoir une « logique d’intelligence économique » tout simplement et battre les mauvais dirigeants (nombreux) sur leur terrain, avec leurs mots, leurs écrits qui restent, anéantissant toute leur crédibilité et bonne foi face aux salariés.

  40. 5x73=365
    Posted 17 février 2014 at 15:10 | Permalien

    Que les patrons cupides et les investisseurs étrangers esclavagistes aillent se faire f… !!!
    Il faut réindustrialiser la FRANCE avec des S.C.O.P… en attendant l’abolition du salariat et du patronat!!!

  41. B
    Posted 17 février 2014 at 15:29 | Permalien

    Redistribution des richesses maintenant ! Captons l’argent des monarchies
    du golfe.
    Du luth, du luth !

  42. Bob le camarade
    Posted 17 février 2014 at 18:36 | Permalien

    Au moins elle, ne se ferait pas bouffer autant par Merkel et le MEDEF et en lisant cela je me marre :
    « Pour tenter de limiter l’ampleur de la défaite redoutée, Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls doivent également lancer lundi soir une campagne d’incitation au vote. Mais samedi, l’ancienne première secrétaire du PS, Martine Aubry, a pour sa part formulé une tout autre suggestion : « Pour retrouver un peu d’air, on peut toujours réfléchir à un projet de société de gauche ». François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont dû apprécier. »
    http://www.francetvinfo.fr/elections/municipales/municipales-le-ps-redoute-une-abstention-record-de-son-electorat_531851.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D

  43. Bob le camarade
    Posted 17 février 2014 at 22:55 | Permalien

    Ben voila autre chose.
    Si ce n’est pas encore pour essayer d’éviter une déculottée mémorable aux municipales que Gorces balance ça (on peut douter tant ça empire) tu parles d’une tactique politique débile.
    Se foutre à dos les électeurs avant des élections pour ensuite se foutre à dos aprés les entreprises sur une fumisterie, il va réussir la totale.

    «un leurre visant à enfumer»
    http://www.lefigaro.fr/politique/2014/02/17/01002-20140217ARTFIG00279-pacte-de-responsabilite-la-charge-d-un-senateur-ps-contre-hollande.php

  44. FMRFIJ
    Posted 17 février 2014 at 23:17 | Permalien

    Les investisseurs étrangers sont des VEROLES et les patrons français des GANGRENES… PAPAHOLLANDREOU veut vendre au rabais la main d’œuvre hyper qualifiée et hyper productive de FRANCE à cette racaille cupide…
    Dégueulasse come un vulgaire négrier du XVIIIem siècle, répugnant comme un maître des forges du XIXem siècle, jusqu’à quelles extrêmes le gouvernement va-t-il s’abaisser pour montrer son talent de PROXENETE au service de la finance mondialisée???

  45. B
    Posted 18 février 2014 at 10:59 | Permalien

    ???

    http://www.youtube.com/watch?v=H7wdMoLW1c4
    (il tape sur des bambous )

  46. archerducher
    Posted 18 février 2014 at 11:46 | Permalien

    A votre mini-débat de la semaine derniere de l’aile-gauche du PS,est-ce que ça c’est terminé par l’Internationale ou la danse des canards.C’est une question ?

  47. B
    Posted 18 février 2014 at 12:36 | Permalien

    le chiffon rouge

    http://www.mediapart.fr/journal/international/170214/les-investissements-etrangers-baissent-en-france-et-alors

  48. Tino Rosi
    Posted 18 février 2014 at 16:04 | Permalien

    @archerducher

    ça c’est surement terminé par une bonne partouse .. le S de PS ça fait longtemps que ça signifie plus socialiste mais sexuel !

  49. B
    Posted 18 février 2014 at 18:06 | Permalien

    moi je connais un Tino Rosi, il voulait pas chanter le chiffon rouge, il croyait au père noël, lequel lui a mis dans le cul ( par derrière)

  50. Posted 18 février 2014 at 21:15 | Permalien

    @39.Jérôme Turquey
    tes écris pus le néolibérale, tu avances planqué derrière tes phrases biaisées.

    ta « logique d’intelligence économique », sans que tu ais besoin de l’exposer, elle
    ne mènera à rien.

  51. Posted 19 février 2014 at 8:34 | Permalien

    @ Phil (50)

    Pourquoi encore ses expressions comme « Pue le néolibéral »

    S’il est vrai que sans salariés l’entreprise n’est rien, sans le chef d’entreprise qui crée de l’emploi, le salarié n’est rien non plus sinon pourquoi il ne crée pas d’entreprise et son emploi par la même occasion ?

    Pour l’IE, tu oublies la peur du risque de réputation pour tout dirigeant et la puissance des réseaux sociaux.
    Beaucoup d’entreprises communiquent sur développement durable, responsabilité sociétale des entreprises, la qualité, la certification…
    Cela fait bien dans les rapports pour donner bonne conscience et dans les communiqués de presse pour donner bonne image.

    Cela peut se démonter en faisant connaitre la vérité des boites (manquement à l’obligation de sécurité de résultat, travail dissimulé, fautes de gestion…) et là, désolé, les syndicalistes ne font pas leur job d’information et de défense des salariés.

    Comme dirigeant d’une TPE de conseil en management et catho engagé, j’ai autant de sévérité pour les dirigeants qui font n’importe quoi et jouent, sans risque pour eux (!!), avec la vie des salariés (santé, revenu…) que pour les syndicalistes qui vont à la gamelle, situation non majoritaire mais fréquente.

    Pour en revenir au fond du débat autour des mesures de Hollande, je n’ai aucun problème avec la sanction des employeurs à la probité douteuse qui profitent en opportunisme des mesures de « flexibilité » ou d’aides et dévoient le besoin légitime de l’entreprise de « pouvoir respirer » : remboursement, exclusion des dispositifs, contraintes/sujétions supplémentaires imposées.

    Mais cela veut dire une administration qui respecte le droit et fait appliquer le droit et non la loi des copains et des coquins.

  52. B
    Posted 19 février 2014 at 10:30 | Permalien

    c’est pas chinois mais un mec qui ouvre une société de conseil, c’est un mec qui a trouvé le truc pour se faire du blé facilement.
    (Asily)

  53. Posted 19 février 2014 at 10:49 | Permalien

    « S’il est vrai que sans salariés l’entreprise n’est rien, sans le chef d’entreprise qui
    crée de l’emploi, le salarié n’est rien non plus sinon pourquoi il ne crée pas
    d’entreprise et son emploi par la même occasion ? »
    c’est toujours ta vue néolibérale, mais ce qui crée de l’emploi c’est la consommation
    de biens et de services, sans cela l’entreprise n’est rien.
    je suis certain que tu n’es pas un bizounours et que tu te doutes bien qu’un employeur
    crée une entreprise avec pour seul but un fort rendement et une bonne notoriété le reste
    n’est que valeur ajustable et le capitalisme actuel, vorace fait en sorte que l’état, qu’ils
    n’ont de cesse de phagocyter leur vienne en aide au détriment de l’état providence, et
    ils sont pleinement, eux dans le rapport de force.

    « Beaucoup d’entreprises communiquent sur développement durable, responsabilité
    sociétale des entreprises, la qualité, la certification…
    Cela fait bien dans les rapports pour donner bonne conscience et dans les communiqués
    de presse pour donner bonne image. »
    je ne voudrais pas t’être trop désagréable mais ta tpe, en excluant la lutte de classe c’est
    pour la bonne image, mais aussi pour édulcorer ce rapport de force et là on en revient à
    ton sale rôle.

  54. Posted 19 février 2014 at 12:56 | Permalien

    @ Phil

    Je ne suis pas en désaccord sur tout (sauf le discours sur le « sale rôle »)

    Effectivement le rôle de la consommation
    de biens et de services est si j’ose dire capital pour le développement de l’entreprise.
    Tu as une vue un peu caricaturale du chef d’entreprise même si je ne peux pas te donner tort car il y a des exemples minables nombreux plus ou moins connus de cupidité qui me répugnent.

    Selon un sondage Ifop (la boite de Laurence Parisot, tu sais l’ex dirigeante du MEDEF) paru pour l’Humanité (http://www.humanite.fr/sites/default/files/pdf/2013/2013-01-09ifop-lutte-classes.pdf), 2/3 des Français pensent que la lutte des classes est «une réalité en France». Ils étaient moins 50 % à le penser il y a un demi siècle.

    La lutte des classes est donc bien une réalité perçue bien au delà de l’électorat de gauche (je ne rentre pas dans le débat sur qui est socialiste, qui est de gauche et qui ne l’est pas).

    Je pense juste que le clivage historique classe exploitée (le prolétariat) versus classe exploiteuse (la bourgeoisie) n’est plus pertinent : il y a aujourd’hui ceux qui sont au dessus des lois (passe-droits, corruption, arrangements…)et ceux qui les subissent (ceux qui ne peuvent pas faire d’optimisation fiscale, ceux qui sont victimes du lobbying auprès des DIRECTTE ou de la DGT…) . Et il y a des « patrons » et des « salariés » des deux côtés.

  55. B
    Posted 19 février 2014 at 15:36 | Permalien

    La lutte des classes est une grille de lecture et non pas un prisme réducteur comme tu le dis en n° 25.
    C’est toi qui prêche la guerre ethnique, alors inverse pas les rôles.

  56. B
    Posted 19 février 2014 at 15:52 | Permalien

    confirme n°10

    http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3350-c-salut-les-terriens.html?vid=1021199

    15/02/2014

  57. Erik22
    Posted 19 février 2014 at 16:07 | Permalien

    « Avaler tout rond que les entreprises sont représentées par le MEDEF fait perdre de vue l’essentiel. Les entreprises ne se limitent pas à leurs dirigeants et propriétaires. Une entreprise est d’abord un collectif de travail. Elle fédère en vue d’une production le travail des salariés, source de toute la richesse, et les moyens de cette production : les savoirs-faire, les machines, l’environnement local et ainsi de suite. Dans la liste raccourcie que je viens de noter, un facteur est essentiel à mes yeux. C’est la qualification des salariés. Car la qualification, c’est du savoir. Compte tenu de ce qu’est l’économie moderne, c’est du savoir de haut niveau dans de nombreux compartiments de l’activité. « L’entreprise », c’est donc d’abord ça : le lieu où la valeur d’usage des savoirs humains se transforme en valeur d’échange socialement utile. »

    Jean Luc Mélanchon

  58. 5x73=365
    Posted 19 février 2014 at 16:18 | Permalien

    Je répond à 51, c’est à dire l’homme qui pense qu’on a besoin de patrons pour créer des emplois… Moi, je pense que le marché libre, depuis 1973… crée de plus en plus de chômeurs !
    J’ai dans mes paniers entre 25 et 45 idées industrielles géniales que les capitalistes ne créeront jamais… Lorsqu’il faut investir beaucoup pendant quelques années pour ne commencer à gagner beaucoup que 6 ou 7 ans après… il n’y a plus personne!
    La cupidité abjecte des bourgeois et la frénésie des actionnaires sont des CANCERS.

  59. 5x73=365
    Posted 19 février 2014 at 16:23 | Permalien

    DONC: pour réindustrialiser nous avons besoin:
    -1/ D’idées industrielles…
    -2/ D’ingénieurs+techniciens+ouvriers capables de les réaliser…
    -3/ D’une banque solide capable de financer ces réalisations et d’attendre quelques années d’en tirer un « bénéfice »…

  60. Posted 19 février 2014 at 16:48 | Permalien

    @ 5X73=365 (num 58 et 59)

    Tu soulèves un point que je déplore aussi : la préférence pour le court terme sur le moyen et long terme.
    J’ajouterai un 4/ D’un Etat qui crée et maintienne les conditions pour réaliser 1/ 2/ et 3/ par exemple :
    - par les aides à la R&D pour 1/
    - par la formation pour 2/
    - par une régulation du secteur financier vers l’investissement et non la spéculation pour 3/

    @ B (num 55)

    Que vient faire la guerre ethnique la dedans ?
    Comme j’ai expliqué en 54 la grille de lecture a évolué pour moi pour être pertinent dans l’explication et compréhension des décisions que les gens subissent. Nous ne sommes plus tout à fait dans une société régie par le droit mais par la loi du plus fort parce que la justice n’a pas les moyens qu’il faudrait pour défendre les faibles et dire le droit rapidement.

  61. B
    Posted 19 février 2014 at 18:15 | Permalien

    tu crois pas si bien dire Rigoletto car Jérôme Turquey a tout prévu.
    Grâce à sa société de conseil, tout va changer, même les régles d’un match de football.
    En effet, il n’y avait jusqu’à présent qu’un seul gardien de but ce qui fait que il était impossible de ne pas marquer de buts.
    Fini les conneries, il y aura désormais plusieurs gardiens de but.
    Mais tu peux toujours essayer, mon gars.
    Bonne chance !

  62. 5x73=365
    Posted 19 février 2014 at 23:33 | Permalien

    Je répond à 60…
    Les idées industrielles géniales existent déjà mais la volonté de les mettre en œuvre fait défaut… PIRE: les capitalistes font tout ce qu’ils peuvent pour les étouffer !!! La crise c’est trop bon pour eux, ça permet de foutre en l’air tous les droits sociaux et tous les systèmes de protection sociale…

  63. Posted 20 février 2014 at 7:50 | Permalien

    @ 5X73=365

    Il n’y a pas que les capitalistes en cause dans le blocage.
    L’Etat et la politique – nationale ou locale – ont aussi leur part de responsabilité peut-être aussi parce qu’il y a des passerelles entre capitalistes et politiques pour faire reigner la loi des copains et des coquins.

    Que la crise serve de prétexte c’est une évidence : en réalité il y a bien un problème pour les entreprises mais les solutions réclamées ou préconisées sont erronées car le diagnostic est inexact.

    Il faut arrêter de raisonner « les entreprises » car il y a des profils d’entreprise aux besoins différents, parfois même antagonistes, pour leur compétitivité (le mot n’est pas une abomination, ce qui compte c’est ce qu’on y met).

    Il y a au moins trois profils
    - les grandes et très grandes, dont les pleurnicherie des dirigeants sont indécentes vu les mécanismes fiscaux qu’elles peuvent mettre en place pour se soustraire à l’intérêt général ; c’est malheureusement leurs doléances qui sont le plus écoutées. Mais les « experts  » en sont issus (cf. par ex rapport Gallois)
    - Les PME soumises à une forte concurrence de pays à bas salaires ou normes moins contraignantes (environnement…) doivent pouvoir limiter les « coûts administratifs » monstrueux en France. pour celle là, leur réalité ne doit pas servir de prétexte pour tirer vers le bas tout le système de protection sociale. Elles doivent pouvoir limiter les « coûts administratifs » monstrueux en France (un mécanisme type crédit d’impôt génère de la paperasse et tout est comme cela). Elles doivent pouvoir compter sur des pouvoirs publics (mais cela dépend aussi de l’UE) qui corrigent le dumping social ou normatif. C’était la logique du tarif extérieur commun lorsqu’il y avait une homogénéité des pays membres au niveau économique et social ce qui n’est plus le cas avec l’entrée mal préparée des ex pays de Est : trop de pays à fort décalage entrés d’un coup au lieu de phaser. Mais c’était là l’intérêt de capitalistes voyous pour s’en prendre au système de protection sociale. L’histoire ne repassant pas les plats il faut faire avec et c’est tout l’enjeu des programmes politiques pour la droite comme pour la gauche. La flexibilité et le code du travail ont peu à voir là dedans même si un peu : il faut davantage chercher à réorienter l’argent de ceux qui ont mis en place ce dumping pour s’enrichir de manière déloyale vers l’économie réelle et le budget de l’Etat pour baisser les impôts et les charges des entreprise de cette catégorie en priorité.

    - Les autres PME entreront peut être un jour dans la deuxième catégorie mais en attendant de manière préventive doivent pouvoir limiter les « coûts administratifs » monstrueux en France et avoir une baisse des impôts et des charges.

  64. Roland
    Posted 20 février 2014 at 8:42 | Permalien

    « Montebourg est mort ». Lire l’édito de Claude Cabanes dans l’huma du 19 février.

  65. Anonyme
    Posted 20 février 2014 at 14:28 | Permalien

    C’est pourtant sur ce blog que c’est le mieux expliqué:

    Quand on dit « moins des charges », c’est comme si on disait moins de sécurité sociale. C’est dans les moeurs aujourd’hui d’entendre ce genre de bêtises.
    C’est une ruse sémantique du patronat, dont beaucoup malheureusement croient encore. Mais les batailles sémantiques ne sont pas des petites batailles, ce sont des batailles décisives puisque les victimes y croient eux mêmes, pas tous bien sur, mais c’est répété continuellement à la télé, à la radio, dans les journaux. Une partie finit par y croire.
    Si on vous répète inlassablement qu’un chien est un chat, vous finirez par croire que le chien fait miaouuu.

    Mais comme le patronat est lâche, il n’ose pas dire « moins de sécurité sociale », « moins de salaires », alors il dit « moins de charges », c’est fourbe, mensonger, destructeur de faire croire ça.

    C’est parce que le patronat ne veux pas participer à la vie économique du pays, il s’en fout bien de contribuer à l’amélioration de la vie de ses subordonnés et pas « collaborateurs », il veut les essorer pour tirer un maximum de profit. C’est ça le capitalisme, c’est pas juste le profit, c’est le profit maximum c’est à dire la non redistribution des richesses produites par le salariat.

    Ces types sont sont partout, y compris dans les PME ou TPE.

    La légende du gentil patron de PME ou TPE, c’est du flanc, même raisonnement réac que les donneurs d’ordres.

  66. Gilbert Duroux
    Posted 20 février 2014 at 20:35 | Permalien

    Sapin vient de dire, au Sénat, qu’il fallait aller vers la simplification des règles d’indemnisation du chômage. Dans le même temps, Jean-Marie Le Guen, un député PS parmi les plus droitiers (un pote à DSK) a dit qu’il fallait que Hollande s’attaque à la rigidité du code du travail, « qui est un puissant répulsif pour l’emploi ». On sait ce que ça veut dire « simplification », chez ces hommes de droite, on en avait déjà eu un aperçu lorsque de Virville s’était employé à « simplifier » le code du travail. Ce qui enrichit les textes, ce sont généralement les mesures de progrès obtenues après les luttes des syndiqués et des salariés dans tel ou tel secteur. Donc, simplification = diminution des droits.
    Il est temps que cesse la comédie qui consiste à essayer de faire croire que le parti dit socialiste est dans le camp du progrès.

  67. Dominique Babouot
    Posted 20 février 2014 at 20:40 | Permalien

    Pour rire un peu: la différence entre dictamou et dictateur par Jean-Luc Mélenchon.
    au hasard de mes pérégrinations sur le net j’ai trouvé ce texte d’un humour grinçant qui n’est pas mal, le président se reconnaitra!

    La dictamolle, ce n’est pas la dictature. La dictature est rustique. Elle surveille, réprime et nécessite une vigilance de chaque instant. En dictature, il y a des morts. La dictamolle est bien plus efficace. Sa formule générale d’action est « cause toujours tu m’intéresses ». Rien ne sert à rien, tout veut dire n’importe quoi et même son contraire. La dictamolle est une situation d’autoritarisme insaisissable. Tout simplement parce que le dictamou vit dans la demie-teinte, mi-chair mi-poisson. Tel le caméléon, il se confond avec le paysage qu’il occupe ; il tient tout le monde hors de portée sous un feuillage de mots truqués, d’humour de muscadin, de blagues et de jeux de communication. La dictamolle de Hollande est un exemple de ce que l’on peut faire dans ce registre extrêmement exigeant en matière de cynisme post-électoral et d’absence d’affect face aux souffrances qu’on déclenche. Mais cette semaine, le dictamou a commis une erreur. Il s’est laissé trop aller dans le paysage qu’il occupait. Et c’est ça qui le rendait trop visible. Bisouter des patrons très discutables, admirer bouche bée le président démocrate qui a espionné son pays : tsssss ! tsssss !

    Jean Luc Mélenchon (tous droits réservés, copyright so blog!)

  68. FMRFIJ
    Posted 21 février 2014 at 17:24 | Permalien

    Mélenchon…Il ferait mieux d’observer ce qui se passe au Venezuela!
    Lorsqu’on prétend construire un zozialisme dans un seul pays sans révolution et sans exproprier le capital…On constate très vite que le secteur privé organise des pénuries et l’inflation…
    Dans « la maladie infantile du communisme » Lénine préconise l’extermination de tous les représentants politiques du grand capital et de la petite production… Mais il ajoute que cela ne supprime pas la petite production ce qui régénère du capital, d’où la nécessité de « faire de la politique »…
    Un siècle après on s’apperçoit que ces réalités-là sont toujours présentes: le secteur privé est VENIMEUX !

  69. FMRFIJ
    Posted 21 février 2014 at 17:28 | Permalien

    Mélenchon… Il devrait aussi observer ce qui se passe en UKRAINE…
    A l’EST du pays, le parti néo-NAZI SVOBODA y a pris le pouvoir et dirige maintenant l’armée et la police locale…7DDA7

  70. joelfritos
    Posted 21 février 2014 at 21:00 | Permalien

    un pacte … lol pourquoi pas un « juré-craché » tant qu’on y est ?

    Ca a quelle force de contrainte un pacte ?

    Aucun, on ne s’y soumet que si on le veut bien un peu comme une charte.
    Une loi, un décret cela implique les deux parties. Un pacte c’est comme une charte, on se le fout au c** dès la signature sèche …

    Alors chercher des contreparties … c’est occuper le bon peuple.

    Merci Mr F pour la bonne diversion..

    Une tite larme de crocodile, vous faites ça si bien … dans le poste…

    fraternellement frangin.

  71. rêveur
    Posted 22 février 2014 at 4:24 | Permalien

     » Tu compatis pour des types qui se la coulent douce bien pénards et qui attendent bien sagement un bon pécule sur le dos de celles et ceux qui bossent à leur place ! Sacré Némo, un petit enfant crocodile qui à l’œil humide et une cuillère en or dans la bouche.  »

    C’est le point « pénible » dans le raisonnement de NEMO. Son ode à la liberté : OUI. Mais pour cela passer sur l’égalité : NON. C’est justement pour ça que ce sont battus les révolutionnaires :
    Liberté, égalité, fraternité.

    Nous ne sommes pas des « Sujets » du roi mais des « citoyens », nous avons des devoirs (celui de ne pas être bête et méchant, de ne pas penser bfm, de ne pas se laisser lobotomiser etc etc) mais aussi des DROITS : vivre dignement, manger à sa faim, répartir le gateau, produit de l’effort de tous (donc ne pouvant pas être capté par les 0,001 %)

    85 personnes possèdent autan t de capital que 3 milliards et demi d’humain.
    CF. Siné mensuel
    Réquisition, au delà de X fois le smic, le tout est saisi pour le bien commun.

    Le mérite, le travail bla bla bla…
    On s’en branle.

    Oui, la lutte des classes est une grille de lecture très intéressante.
    Banzaï.

  72. B
    Posted 22 février 2014 at 11:21 | Permalien

    à 71, 72, 73
    je ne vois pas pourquoi ce serait à Mélenchon d’aller au charbon pour ensuite se faire traiter sur France Culture de vieille télé russe qui a rien d’autre en magasin.
    donc pour l’instant, écoute Bernard Menez.

  73. rêveur
    Posted 22 février 2014 at 11:28 | Permalien

    Passe moi une frite ça cause dan’l'poste :

     » Alors chercher des contreparties … c’est occuper le bon peuple.

    Merci Mr F pour la bonne diversion..

    Une tite larme de crocodile, vous faites ça si bien … dans le poste…  »

    Merde j’suis tout gros aussi à force de bouffer devant l’écran. Pis j’ai un peu péter
    mes neurones à force d’avaler des merdes télévisées. Joël, un bon remède « apaga la tele y enciende tu mente ».
    Ras-le-bol de chercher la petite bête pour nos 3% de différence quand 97% des idées politiques de la personne font sens. Va lire Xavier Mathieu dans le dernier Siné Mensuel. Il est clair au sujet de Gérard. Nous pouvons faire société avec lui… c’est un pair, c’est un frère si tu veux. Pas M. Arnaud, ni M. Dassault, ni M. Moscovici, ni M. Valls, ni M. Hollande…

    Mais gérard, plutôt deux fois qu’une. Et bellaciao (site que je trouvais intéressant). Il me pue au nez avec ces titres nazes.

    El pueblo unido…

  74. B
    Posted 22 février 2014 at 11:37 | Permalien

    et maintenant, les camps :

    http://www.mediapart.fr/portfolios/1950-2014-toujours-les-memes-bidonvilles

  75. Dominique Babouot
    Posted 22 février 2014 at 16:13 | Permalien

    Les états-unis et leur porte-flingue L union européenne qui n’existe pas parce que ce n est que le fer de lance europeen de l empire ultra libéral americain ont joue contre la democratie provoquant par une ingerence outranciere le renversement dun gouvernement régulièrement elu

    Je repete régulièrement elu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Régulièrement elu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Rgulierement elu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Rgulierement elu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Je serai la Russie, je couperai les vivres a l Ukraine!!

    je leur ferait payer le gaz au prix ou la logique capitaliste du marche ultra libéral prone par les occidentaux est!!!

    ainsi mr Obama , hollande merkel dont le système est en faillite devront payer en plus pour l Ukraine!!!

    cela fera comprendre aux ukrainiens la realite du soit disant paradis americano europeen quand ils devront subir le sort des grecs espagnols et autres portugais!

    ce qui s est passe à kiev n a rien d etonnant puisque c’est dans les habitudes des USA de défaire les gouvernements régulièrement elus qui leur déplaisent, rappelons nous santiago du Chili 1973!!!

    SANTIago du CHILI 1973!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Santiago du chili 1973!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    santiago du chili 1973!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Santiago du chili 1973!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    par contre ce qui est triste cette fois c’est que c’est un socialiste president de la republique francaise qui s est rendu complice de cette destabilisation anti-constitutionnelle d’un etat etranger!!!!!

    je suis membre du ps Français et le retour de ma carte rue de Solferino n est pas loin!!!!!

    il n’y a que l’espoir de virer hollande, Moscovici et tous ces vendus à l’empire américain qui me retient!

  76. Bob le camarade
    Posted 22 février 2014 at 17:51 | Permalien

    @ Babouot

    Ah on cogite un peu aussi sur les vendus ?

    A part ça plus de Gérard depuis 8 jours, il déprime le camarade ou quoi ?

  77. Dominique Babouot
    Posted 22 février 2014 at 19:47 | Permalien

    @B

    Ce sont d’anciens du pasok qui ont fondé syriza!

    Tout est permis à qui sait attendre!
    Tout est question de bien choisir son moment!
    Contrairement à d’autres, je ne me suis jamais d’illusion quand j’ai adhéré au ps! Contrairement à d’autres je ne crois pas aux bienfaits de la pluralité dans un parti politique surtout quand elle a pour résultat que ce soit toujours les memes qui décident!

  78. Posted 22 février 2014 at 22:40 | Permalien

    gérard est dans les travaux, problème domestique assez inquiétant.
    un truc bien hard pour le moral, bon courage pour la suite.

  79. Posted 22 février 2014 at 23:00 | Permalien

    la pluralité d’un parti est certes un atout de part ses différences de pensée mais
    cela, je pense dans une démocratie vraie.
    je vois la démocratie tellement baffouée que j’arrive à me demander si cette pluralité
    n’est pas juste une cruche à lait d’où on écrème sa surface.

  80. Bob le camarade
    Posted 22 février 2014 at 23:23 | Permalien

    Ah bon, lui transmettre bon courage aussi à lui pour le moral alors.

  81. JEAN
    Posted 23 février 2014 at 4:03 | Permalien

    « Non à l’Ayraultport de Notre-Dame
    d’Hollande » !

    Témoignage :  » Je ne vois pas pourquoi le gouvernement ne reculerait pas sur ce dossier, alors qu’il a cédé à plusieurs reprises à la droite. Il est en train de perdre la gauche paysanne ».

    Le gouvernement PS après avoir perdu son électorat en route, celui qui l’avait élu, est en train de perdre la « Gauche Paysanne » …

    Je répète : Le gouvernement du sarkosiste compatible, le dénommé François Hollande est en train de perdre AUSSI (!)  » LA GAUCHE PAYSANNE  » …

    On se demande bien ce qui va encore lui rester !Son pantalon ?

    Article haut en couleurs à lire :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/22/notre-dame-des-landes-les-opposants-retournent-dans-la-rue-a-nantes_4371530_3244.html#xtor=AL-32280308

    Après le gouvernement Jospin qui avait envoyé – souvenez-vous !- les hordes de flics avec leurs lances à eau sur les infirmières manifestantes, le gouvernement « Holandréou », lance sa cavalerie policière, sur le dernier quart de son électorat fidèle : LA GAUCHE PAYSANNE !

    Conclusion : Pas une seule voix aux élections municipales & européennes pour le Pasok français ! Pas une seule voix pour le dit  » PS  » !

    Votez à Gauche Toute ! FDG, PG, NPA ,EELV, LO, POI, mais pas une seule voix pour le dit  » PS  » !

    Qu’on en finisse avec le  » PS  » ! , ce parti félon! Ce parti qui chie sur son électorat à plein seau…

    Pas une seule voix pour le « PS » !

  82. Sebastien
    Posted 23 février 2014 at 10:33 | Permalien

    Pour es faire Entendre Sur nddl. Par le Gouvernements il faut manifester Avec ses Badges UMP, Medef, fn, etre coiffes de bonnets Rouges et la, vous pouvez Tout casser Sans risque de poursuites, et je condamne Les violences. Si vous etes de Gauche, aucune Chance qu. il Cede. Circulez, le Gouvernement fera Preuve de Courage en ne lachant rien a son electorat.

  83. B
    Posted 23 février 2014 at 11:45 | Permalien

    à n° 78

    c’est ça, le dernier Fakir est sorti :
    les ouvriers ont de la mémoire.

  84. B
    Posted 23 février 2014 at 11:58 | Permalien

    http://www.fakirpresse.info/

    olé !

  85. elfritos
    Posted 24 février 2014 at 18:03 | Permalien

    « La CGT a dû injecter sur les deux dernières années « 2 millions d’euros » dans l’entreprise NVO qui est « sous perfusion », a souligné devant le CCN Agnès Naton, membre du bureau confédéral, en charge des publications depuis 2009. »

  86. luc
    Posted 24 février 2014 at 23:02 | Permalien

    Les investissements représentent bien 3 fois les dividendes nets versés.

    A voir, l’émission de Libération et d’ARTE Désintox TV, sur les investissements et les dividendes.

    Contrairement à ce que dit Emmanuel Maurel, en 2012, les dividendes net versés par les entreprises représentaient 5,9% de la valeur ajoutée.

    Les investissements représentaient 3 fois plus soit 19% de la valeur ajoutée.

    Source.
    Emmanuel Maurel fait la chasse aux dividendes
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/22/emmanuel-maurel-fait-la-chasse-aux-dividendes_982016

  87. Posted 25 février 2014 at 0:11 | Permalien

    on t’ a répété mille fois « non » et tes stats libérales, on les connait, elles sont fausses,
    et si elles n’étaient pas fausses, si les investissements étaient ce que tu dis, il n’y aurait pas 6 millions de chomeurs
    la preuve du pudding c’est quand on le mange

  88. Dominique Babouot
    Posted 25 février 2014 at 0:26 | Permalien

    Conception particulière du droits des peuples à disposer d’eux memes pour l’union européenne:

    Lorsqu’il s’agit de régions hors union européeene particulièrement dans l’ex espace soviétique l’union européeene considère que c’est leur droit absolu de demander l’indépendance, elle les y encourage meme!

    Lorsqu’il s’agit de région appartenant à elle meme, il n’en est pas question!
    L’Irlande et la catalogne sont ainsi prévenues que l’union ne saurait les admettre en son sein en tant que nouvel état.

    Laurent Fabius brillant ministre des affaires étrangères se chargera surement d’expliquer les raisons de cette différence de traitement!

    Décidément hollande est aussi infect en politique étrangère qu’il peut l’etre en politique intérieure, ce président a remplacé la lutte de classe par la fidèlité jusqu’à l’absurde au monde dit « libre »

  89. Dominique Babouot
    Posted 25 février 2014 at 0:35 | Permalien

    Oh qu’est ce qu’on s’amuse bien dans l’ancien espace soviétique depuis qu’il a été libéré de la soit disante contre-révolution stalinienne!

    On peut désormais en toute quiétude chasser le tsigane et les autres minorités en toute quiétude, on peut s’enrichir et s’écharper avec les dépouilles qu’on a volé aus peuples lors des privatisations qui ont eu lieu lors de la magnifique chute du mur de berlin.
    qu’est qu’on rigole, chaque région a désormais son parti neo-nazi qui peut renverser à sa guise tous les gouvernements et ceci avec la bénédiction de l’amérique et de l’union européeene qui reconnait des gouvernements constitués d’individus louches armés de kalachnikov et encore masqués pour ne pas qu’on les reconnaissent, eux qui ont partipé à des mafias dans un passé récent!

    Et on appelle cela le printemps des peuples, nous vivons vraiment dans un monde magnifique!

  90. Posted 25 février 2014 at 8:20 | Permalien

    Selon les chiffres de l’INSEE du 13/01/2014, en 2012 :

    La Valeur ajoutée de notre pays était égale à 1 820 milliards d’euros.
    La part des profits (EBE) s’élèvait à 35 % de cette valeur ajoutée, soit 637 milliards d’euros.
    La part des dividendes nets s’élèvait à 29 % des profits, soit 185 milliards d’euros. Ce qui représentait un peu plus de 10 % de la Valeur ajoutée.

    Toujours selon l’INSEE,

    En 1986, les dividendes représentaient 12 % des profits ; 18 % en 1994 ; 24 % en 2006 et 29 % en 2012.
    La part des dividendes augmente donc considérablement (elle a plus que doublé en 25 ans).

    Il ne faut donc pas s’étonner :

    1- Que l’investissement productif ait pris un tel retard et que l’industrie française, notamment, soit aussi mal en point. Ce n’est pas en augmentant les profits (c’est l’objectif du « pacte de responsabilité ») que la situation de l’emploi s’améliorera.
    Si le patronat à les mains libres, l’augmentation des profits ne se traduira pas par une augmentation de l’investissement productif : les dividendes augmenteront encore plus vite et ce sera tout.

    2- Que se forment de nouvelles bulles spéculatives. Les dividendes recherchent des rendements élevés (et donc risqués) qu’ils ne trouvent pas dans les activités productives car il n’y a pas assez de débouchés (de demande salariale) pour écouler les produits et les services.
    Les dividendes iront donc donc gonfler de nouvelles bulles spéculatives (dettes publiques, produits dérivés, spéculation sur les monnaies, spéculation immobilière…) qui, comme en 2007-2008, finiront par éclater avec tous les dégâts que cela entraînera pour l’économie.
    Les actionnaires ont été largement épargnés (il est vrai que ce sont eux qui votent la part des profits qui sera dévolue aux dividendes…) : à part un petit passage à vide juste après la crise, la part des dividendes a continué à augmenter alors que les investissements productifs stagnaient et que le chômage de masse faisait un grand bond en avant.

    Le « pacte de responsabilité » ressemble comme deux gouttes d’eau au « théorème d’Helmutt Shmidt du milieu des années 1970 : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ».

    Il n’est pourtant pas difficile de tirer le bilan de ce « théorème » mis en pratique dès 1983 en France :

    1- Aprés le tournant de la « rigueur » en 1983, Les profits ont considérablement augmenté. Entre 1975 et 1984, la part des salaires représentaient en moyenne (sur 10 ans) 74,26 % de la valeur ajoutée avec une pointe à 75,64 % en 1982. Entre 1988 et1997, la part des salaires représentait en moyenne (sur 10 ans, là encore) 67,40 % avec un point bas à 66,32 % en 1989. Une différence de 9,32 point entre l’année 1982 et l’année 1988. Une différence de 6,86 points entre la moyennes des années 1975-1984 et celle des années 1998-1997. Tout cela au détriment de la part des salaires dans la richesse produite.

    2- Les investissements productifs n’ont pas suivi. La demande solvable n’étant pas suffisante, du fait de la baisse des salaires et malgré l’augmentation du crédit aux particuliers, les entreprises ont préféré spéculer sur les monnaies, les matières premières, les produits financiers, les dettes publiques ou l’immobilier.
    Peu à peu, partant de l’Asie du Sud-Est, de la Russie, de l’Amérique Latine, les crises financières et immobilières ont atteint les Etats-Unis (la bourse des nouvelles technologies) en 2000, puis l’ensemble de la planète avec la crise financière de 2007-2008.

    3- Le chômage (catégorie A ou équivalent) qui touchait 750 000 personnes en 1975, atteignait 1,5 million personnes en 1982 et 3,3 millions en 2013.

    Résultats de la mise en application de ce « théorème » : la part des profits a bien augmenté mais la part des investissements productifs a stagné et le chômage de masse a considérablement augmenté et s’est incrusté. profondément.

    Le chômage de masse a entraîné un changement dans le rapport de forces sociales au détriment des salariés. C’est ce qui a permis au patronat de multiplier les emplois à temps partiels imposés, le travail précaire et les salariés pauvres. C’est ce qui a permis à ce même patronat de détériorer les conditions de travail de leurs salariés dans des proportions inimaginables. Le management par le stress s’est étendu à la plupart des entreprises et les pleurs de Gattaz sur le « stress » du patronat ne paraissent donc qu’un juste retour des choses aux yeux de bien des salariés.

    Faut-il vraiment recommencer la même erreur ? En pire, d’ailleurs, puisque nous partons d’un chômage de masse beaucoup plus élevé, que le PIB de notre pays vient à peine de retrouver son niveau de 2007, que la dette publique dépasse 90 % du PIB, que le total des bilans des 4 principales banques françaises s’élève à 400 % du PIB et que leurs activités spéculatives n’ont pas été séparées des activités de leurs activités de collecte des dépôts et de financement de l’économie productive ?

    Pourquoi faudrait-il que l’histoire de ces 30 dernières années (les « 30 calamiteuses ») ne nous serve surtout pas de leçon ?

    JJC

  91. Dominique Babouot
    Posted 25 février 2014 at 9:51 | Permalien

    Post 90 réponse à JCC:

    Le problème c’est que dans l’état actuel par la soumission au dictat américain dont l’Allemagne d’Angela Merkel est le gendarme, on n’a pas le choix d’une autre politique.
    C’est ce qu’on dit les 27 membres du BN qui ont signé un appel allant dans ce sens. mais à mon avis, ils n’ont pas assez insisté sur la cause principale de ce que nous vivons actuellement!
    Oui une autre politique est possible en France à condition qu’on redéfinisse complètement nos relations avec une union européenne qui écrase les peuples à l’intérieur et qui est agressive à l’extérieur, une union européenne qui incapable de faire face à la menace de faillite de la plupart de ses membres réagit comme le font les états en crise par la fuite en avant et l’agressivité vis à vis de ses voisins! Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage disait Jaurès.
    Si nous voulons sortir de la crise et mener une autre politique en France pour satisfaire les immenses besoins de notre population, il faut faire ce que Miterrand n’a pas voulu faire en 1983, renverser la table et jouer le scénario de la rupture avec cette machine au service du capitalisme nord-américain. En tout cas en ce qui me concerne, il est hors de question que je vote pour les prochaines élections européennes pour des listes soutenues par le ps qui refusent de remettre en cause cette union européenne ultra-libérale.
    Je n’aurai d’autant moins d’état d’âme qu’ici dans le sud-ouest la constitution de la liste s’est faite par dessus l’accord des militants et des fédérations du ps et qu’on a préféré confier la tète de liste à une radicale de gauche quite à éjecter des camarades de l’aile gauche du parti comme Françoise Castex députée européenne sortante!

  92. Dominique Babouot
    Posted 25 février 2014 at 11:22 | Permalien

    Il est fort à parier que le programme sur le quel le ps fera campagne pour les prochaines élections européennes ne sera pas le contenu des conclusions de la convention europe déjà bien édulcoré par rapport à ce que voulait l’immense majorité des militants Français mais un manifesto piètre programme libéral imposé par la social-démocratie européenne exactement comme la dernière fois!
    La seule fois ou le ps fit campagne pour l’Europe sociale c’était en 2004, il en récolta les fruits mais il se trouva en contradiction avec cela quand il s’agit d’approuver le TCE un an plus tard.
    Laurent Fabius avait d’ailleurs à l’époque dit qu’il ne pouvait que voter non puisque ce traité était en contradiction avec ce que le ps avait gagné sur l’Europe un an auparavant!

  93. Gilbert Duroux
    Posted 25 février 2014 at 18:37 | Permalien

    Une fois de plus, Gérard s’est planté et le PS va avaler LA GROSSE COULEUVRE.
    « Il n’y aura pas de pacte », dit le titre de cet article.
    C’est ce qu’on va bientôt voir puisque c’est aujourd’hui que le parti prétendument socialiste vote le gros cadeau au MEDEF :
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/02/25/pacte-de-responsabilite-le-ps-ne-se-mouille-pas-sur-les-contreparties_4373131_823448.html

    Bien entendu, dans le texte des pseudos socialistes aucune contrepartie chiffrable et mesurable n’est exigée du MEDEF en échange du gros cadeau.

  94. luc
    Posted 25 février 2014 at 19:34 | Permalien

    Les chiffres de l’INSEE montrent que Désintox TV a raison à 100%.

    Visiblement, Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche continuent de confondre, délibérément, la valeur ajoutée des sociétés non financières, qui représente 50% du PIB, avec l’ensemble de la valeur ajoutée qui inclut les administrations publiques et qui représente 91% du PIB.

    Les vrais chiffres de l’INSEE sont les suivants.

    En 2012, la valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF) représentait 1018,3 milliards d’euros.

    L’Excédent Brut d’Exploitation (les profits) : 288,8 milliards d’euros.

    La Formation brute de capital fixe (l’investissement) : 197,4 milliards d’euros soit 19% de la valeur ajoutée des SNF.

    Les Revenus nets distribués des sociétés (les revenus nets versés aux propriétaires d’entreprises, principalement les dividendes) :
    84,2 milliards d’euros soit 29% des profits ou 8,3% de la valeur ajoutée des SNF.

    Les seuls dividendes nets :
    60,4 milliards d’euros soit 21% des profits ou 5,9% de la valeur ajoutée des SNF.

    Les intérêts nets :
    21,2 milliards d’euros soit 2% de la valeur ajoutée des SNF.

    Donc, les chiffres de Désintox TV, 19% pour l’investissement et 5,9% pour les dividendes nets, sont exacts.

    Source.
    Compte des sociétés non financières (S11) (En milliards d’euros)
    http://www.insee.fr/fr/themes/comptes-nationaux/tableau.asp?sous_theme=5.3.1&xml=t_7101

  95. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2014 at 5:27 | Permalien

    Le gros cadeau au Medef a été voté par le parti prétendument socialiste à une écrasante majorité. Le texte a été adopté mardi soir par le Bureau national, l’instance dirigeante du parti, par 27 voix contre 7 et 3 abstentions.
    Pauvre Gérard ! Encore perdu.

  96. Fredeick
    Posted 26 février 2014 at 11:35 | Permalien

    C’est un malin Hollande : il cède sur un point mineur (l’inspection du travail) et fait passer comme une lettre à la poste le principal. A une écrasante majorité !

    Du grand art !

    Ce parti est irrécupérable.

  97. Posted 26 février 2014 at 12:53 | Permalien

    non, Raté. Le texte nous est parvenu à 15 h 58, pour un BN a 17 h, diminué de moitie (surtout de notre cote pas prévenus) par les vacances. Cela ne change rien. Nous avons été 29 a signer pour le texte adverse, soir 36 % environ. ca reste le meilleur signal sonore avertisseur depuis longtemps.

  98. Posted 26 février 2014 at 12:56 | Permalien

    oui ca ne change plus rien, le texte est muet sur les contreparties, il n’y a pas de « pacte » sic
    nous avons fait le carton le 10 fevrier, 36 % du BN

  99. Posted 26 février 2014 at 13:06 | Permalien

    l’inspection du travail n’est pas un point mineur,
    le reste est vrai,
    ce qui compte ce sont les signes, ou va t on ?
    La politique actuelle de François Hollande est allée si loin dans le balancier pro patronal que la majorité de gauche n’existe plus au Sénat et elle est érodée à l’AN. Les Verts sont mal à l’aise. Mais les socialistes aussi : l’appel des 29 membres dirigeants, soit 36 % du BN du PS est un signal avertisseur. La majorité de gauche est sur le grill : au lieu du départ des Verts, le besoin serait l’arrivée du FDG, la seule solution pour une majorité de gauche c’est un gouvernement PS EELV FDG… c’est cap à gauche.
    le rejet (provisoire) de la loi anti inspection du travail est un signe

  100. Posted 26 février 2014 at 13:20 | Permalien

    Selon l’INSEE, de 1980 à 2010, la part de dividendes est passée de 3 % de la richesse nationale à 9 %, ce qui représente une hausse de 180 milliards d’euros par an pendant trois décennies. En 30 ans, les dividendes payés aux actionnaires ont augmenté de 200 %. Sur la même période, en euros constants, les salaires n’ont progressé que de 20 %. En 2010, toujours selon l’INSEE, 210 milliards d’euros ont été versés en dividendes aux actionnaires et seulement 182 milliards ont été investis dans la production…

  101. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2014 at 15:55 | Permalien

    Trop fort, ce Gérard. Même quand il perd, il gagne encore.7 voix sur 37 (20 %), ça devient miraculeusement 36 %.

  102. Dominique Babouot
    Posted 26 février 2014 at 16:14 | Permalien

    De toute façon même si le BN du ps à l’unanimité s’était prononcé contre le pacte de responsabilité cela n’empêcherait pas Francois Hollande de l’appliquer!

    Parce qu’il décide tout à l’élysée
    Parce qu’il estime n’avoir des comptes à rendre au seul peuple Français qu’en 2017, entre temps
    il peut toujours entrainer avec lui dans le gouffre, c’est lui qui décide!
    Parce que la bande de clampins qu’on a élu pour légiférer estiment qu’ils sont là uniquement pour appliquer ce que décide le président.
    cela ne surprend guère dès la campagne législative, je n’ai jamais réussi à obtenir en réponse à mes questions de la part des candidats député(e)s que les communiqués de l’équipe de campagne du candidat à la présidentielle!

  103. Posted 26 février 2014 at 16:25 | Permalien

    A l’occasion du séminaire du 10 février dernier, nous avions déjà cosigné la tribune « Il n’y a pas qu’une seule politique possible ». Nous y présentions très clairement les inquiétudes et les désaccords qu’ont pu susciter l’annonce du Pacte de responsabilité. Retrouvez et signez cet appel ici: http://www.democratie-socialisme.org

    Tout comme l’avait fait François Hollande lors de son discours du Bourget, nous portons l’exigence d’une réorientation de la construction européenne, en dénonçant le caractère néfaste des politiques d’austérité. D’autre part, pour sortir le pays du chômage de masse, une feuille de route qui n’oppose pas la production à la redistribution, l’offre à la demande, l’efficacité économique à la justice sociale est plus que jamais nécessaire. Or, la focalisation exclusive sur l’offre et la baisse du coût du travail ne peuvent continuer à être les seules solutions prônées. Nous pensons qu’il faut d’abord agir sur nos capacités productives et sur nos infrastructures, sur l’investissement dans l’éducation, la formation, la recherche et la transition énergétique.

    Toutes ces propositions sont restées à ce jour insuffisamment prises en compte par la direction du Parti Socialiste. Au lieu d’ouvrir une concertation indispensable entre nos différentes sensibilités, elle a préféré soumettre à notre vote un texte rédigé sans discussion ni débat. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de ne pas voter pour ce texte.

    motion 3 motion 4 UMA 36 % soit 27 membres du BN

  104. Posted 26 février 2014 at 16:25 | Permalien

    oui et notre appel des 27 précise « tout ne doit pas dépendre d ‘un homme »

    Quand il n’y avait que 27 membres sur 72 signataires du texte, c’était 36 %

    Mais à 29, on est pile au-dessus de 40 %

  105. Posted 26 février 2014 at 16:57 | Permalien

    Quand il n’y avait que 27 membres sur 72 signataires du texte, c’était 36 %

    Mais à 29, on est pile au-dessus de 40 %

    simplement tous n’était pas là hier, un BN de vacances… et même en faisant le plein par téléphone, une heure avant, la majo a eu… 27 voix sur 72 et nous 7 + 2 + 4 en fait… cf communiqué UMA MLG D&S

  106. Posted 26 février 2014 at 17:18 | Permalien

    Alors, à la lumière du document INSEE indiqué, on lit :

    Qu’en 2012, il y a eu 203,1 Mds€ de dividendes versés. C’est un fait, et Desintox TV pourra dire ce qu’ils veulent, on trouve ce chiffre en D421 de la rubrique « Emplois ».

    Et qu’il y a eu, effectivement, 60,4 Mds€ de dividendes versés à des personnes physiques ou sociétés financières. On retrouve ce chiffre en retranchant des dividendes versés la somme des dividendes perçus par les SNF (D421 Emplois – D421 Ressources)

    Maintenant, peut-t-on considérer que les seules dividendes pertinentes sont celles-ci ?

    On pourrait éventuellement le prétendre, si nous étions certains que que les entreprises qui perçoivent les dividendes sont bien les mêmes qui en paient. On pourrait alors argumenter que les dividendes reçus et distribués au sein des sociétés ne représentent qu’un transfert aboutissant au final à la distribution de seulement 60,4Mds€.

    Or, c’est évidemment inexact, et c’est là que Désintox TV fait l’erreur.

    La vérité est donc entre 60 et 200… et considérant quelques points de fiscalité, je pencherais pour une somme plus proche de 200 que de 60…


    Vincent GRENIER

  107. Posted 26 février 2014 at 17:39 | Permalien

    Port-de-Bouc : UDI, ump et PS font liste commune contre le PCF.
    si cela est vrai, Gérard c’est un signe qui veut dire quoi ?

  108. Gilbert Duroux
    Posted 26 février 2014 at 18:37 | Permalien

    Gérard, tu n’arriveras pas à m’embrouiller ni à embrouiller tes lecteurs. La seule chose qui compte, c’est que les socialistes ont voté le texte que tu dénonces. Et qu’il n’y a eu que 20 % pour s’y opposer, et non le double comme tu essaies de le faire croire.
    J’ai jamais été très bon en calcul, mais je suis certain que 7 voix sur 37, c’est beaucoup plus près de 20 % que de 36 %.

  109. Posted 26 février 2014 at 18:55 | Permalien

    mais enfin c’est un BN surprise, beaucoup étaient en vacances, ils envoient le texte à 15 h 58 pour 17 h, ils battent le rappel mais ne sont que 24 sur… leur potentiel théorique de 43 ( 72 – 29 !)
    nous nous ne pouvons pas battre le rappel en une heure nous sommes moins donc nombreux
    mais de notre cote, chacun a signé le texte collectif on reste à 29 sur 72…
    si on avait tous été là, ils auraient perdu 24 contre 29… et s’ils avaient réussi eux a etre tous la face à nous on aurait perdu 29 à 43 ce qui fait 40 % de 72
    en dépit de cette manoeuvre ils prouvent qu’ils ont 24 voix pour eux le 26 février
    nous prouvons que nous avons 29 signatures le 10 février

  110. luc
    Posted 26 février 2014 at 20:02 | Permalien

    L’excellent rapport COTIS, basé sur les chiffres de l’INSEE, confirmes mes chiffres.

    - Page 68, les dividendes nets versés par les SNF en 2007 représentent 48,6 Md€ et 16,3 % de leur excédent brut d’exploitation (les profits).

    - Page 66, la figure 3.1 confirme que la part des profits, versée au capital par les sociétés non financières, a diminué depuis 30 ans.

    Elle est passée de 45% en 1983 à 35% en 2007.

    Il y a 2 rémunérations du capital : les dividendes versés aux actionnaires et les intérêts versés aux banques.

    Année 1983
    Revenus distribués aux propriétaires du capital : 15,1% des profits.
    Interêts nets versés : 30,6% des profits.
    Le total (Revenus distribués + Interêts nets versés) : 45,7% des profits.

    Année 2007
    Revenus distribués aux propriétaires du capital : 25,6% des profits.
    Interêts nets versés : 9,8% des profits.
    Le total (Revenus distribués + Interêts nets versés) : 35,4% des profits.

    Source
    Rapport COTIS
    http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/dossiers_web/partage_VA/rapport_partage_VA.pdf

  111. Posted 26 février 2014 at 20:25 | Permalien

    tu retardes nous avons démonté en détail le rapport Cotis quand il est sorti, on va encore te ressortir l’article

  112. Posted 26 février 2014 at 20:37 | Permalien

    @ Luc
    Concernant le « rapport Cotis » remis à Sarkozy en 2009, je vous conseille (à nouveau…) la lecture de l’article suivant : http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2009/05/13/le-rapport-cotis-d’une-double-impasse-a-une-imposture/
    Solidairement.

  113. luc
    Posted 26 février 2014 at 20:38 | Permalien

    Pourquoi faut-il retenir les dividendes
    nets? Afin d’éviter de comptabiliser plusieurs fois le même dividende.

    Car beaucoup de sociétés détiennent des actions d’autres sociétés donc perçoivent des dividendes.

    Par exemple, une partie des dividendes du groupe TF1 et d’Alstom sont versés au groupe Bouygues car Bouygues est actionnaire de TF1 et d’Alstom.

    Ces dividendes vont se retrouver dans les dividendes versés le groupe Bouygues.

    Au total, si les sociétés non financières ne recevaient pas 142,7 milliards d’euros de dividendes, elles ne pourraient verser 203,1 milliards de dividendes.

    Une fois que les sociétés non financières ont payé les impôts (impôts sur sociétés et autres cotisations sociales) et ont épargné 130 milliards d’euros pour financer l’investissement (B8 dans les chiffres de l’INSEE), il reste 101,5 milliards d’euros.

    101,5 milliards d’euros pour les banques, les actionnaires et pour payer les revenus des terrains et gisements.

  114. Posted 26 février 2014 at 21:00 | Permalien

    La presse s’est faite l’écho du Rapport Cotis « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France » demandé par le Président de la République. Ce rapport contient nombre d’indications intéressantes concernant l’accroissement des inégalités salariales et note l’explosion des hauts revenus ces dernières années.

    Cependant sa présentation du partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits escamote, de fait, un problème majeur. En effet, le rapport indique que ce partage est globalement stable sur une longue durée. Son point de comparaison est le niveau de la part salariale en 1950. Si l’on prend les sociétés non financières, elle est, à cette date, de 67,5 %. Or, contrairement à ce qu’affirme le rapport et comme le montre le graphique situé en page dix du résumé, la part salariale n’a pas cessé d’évoluer depuis 1950. Elle atteint 70 % en 1970 et même plus de 73 % en 1975 avant donc que la crise économique des années 1970 ait produit tous ses effets. La part salariale monte ensuite à plus de 75 % en 1982, puis retombe brusquement en quelques années au niveau de 1950 ou elle se stabilise plus ou moins.

    Comment interpréter ces chiffres ? Il est indéniable, au-delà même du fait de savoir si le pic de 1982, était tenable, que la part salariale a régressé considérablement à partir de cette date puisque, revenant au niveau de 1950, c’est plus de 30 ans d’évolution favorable qui ont été gommés. La politique de rigueur et d’austérité salariale a imposé un recul social majeur par rapport à ce que les salariés avaient réussi à arracher par leurs luttes dans la période antérieure. Cette détérioration de la part salariale s’est faite essentiellement en faveur des dividendes versés aux actionnaires. En 2007 ceux-ci représentaient 8,5 % du PIB contre 3,2 % en 1982.

    Ce déplacement de plus de cinq points au profit des actionnaires ne s’explique par aucune nécessité économique. Il résulte d’un choix social et politique visant à favoriser le capital et la rente plus que l’investissement, contre le travail. Pour l’Union Syndicale Solidaires, c’est ce choix qu’il faut remettre en cause. Le rapport confirme, sans oser l’affirmer explicitement, qu’il est possible, sans toucher à l’investissement, d’augmenter nettement la part des salaires dans la richesse produite. C’est aux salariés de l’imposer par leurs mobilisations.

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 7 mai 2009.

  115. luc
    Posted 26 février 2014 at 21:25 | Permalien

    @ FredeSud

    Que c’est-il passé en octobre 1973? Le premier choc pétrolier.

    La hausse des salaires entre 1975 et 1983 était la conséquence d’une inflation comprise entre 9 et 14% par an.

    Pendant ce temps, l’Allemagne avait autour de 5% d’inflation.

    Cette inflation avait des effets catastrophiques sur la compétitivité des entreprises françaises.

    Avec 3% de croissance, le chômage continuait d’augmenter.

    Même Pierre Mauroy a reconnu que cette situation n’était pas tenable.

    Pierre Mauroy : « nos échanges avec l’Allemagne, avec son industrie forte, bénéficiait de notre politique de relance en France. Nous ne pouvions pas continuer comme ça. Alors, pour combattre l’inflation, j’ai proposé une solution jamais utilisée dans notre pays, celle du blocage des prix et des salaires et donc d’en finir aussi avec l’échelle mobile des salaires qui suivaient l’inflation.

    En quelques mois, l’inflation a été ramenée de 15 à moins de 10 %, continuant à baisser jusqu’à 6 %. »

  116. luc
    Posted 26 février 2014 at 21:34 | Permalien

    @ FredeSud

    Effectivement, en 2007 les revenus distribués aux propriétaires du capital (principalement les dividendes) eeprésentaient 8% de la valeur ajoutée des SNF contre 3,2% en 1982.

    Sauf, que, en 2007 les intérêts nets versés représentaient 3,1% de la valeur ajoutée des SNF contre 7,4% en 1982.

    Avant, les sociétés se finançaient auprès des banques et donc payaient beaucoup d’intérêts et peu de dividendes.

    Au final, le total revenus distribués aux propriétaires du capital + intérêts est resté stable, depuis 30 ans, autour de 10% de la valeur ajoutée des SNF.

  117. Gilbert Duroux
    Posted 27 février 2014 at 22:48 | Permalien

    C’est pas de bol, quasiment toute l’aile gauche du parti dit socialiste était en vacances quand le BN a été convoqué.
    C’est comme ça dans tous les mouvements : ce sont les plus actifs qui prennent le pouvoir.
    Moralité : virez tous les porte-parole et autres militants qui en font trop, qui sont toujours sur le pont, qui ne prennent jamais de repos et qui savent toujours mieux que les autres ce qui est bon pour la collectivité.
    Ce qui est vraiment révolutionnaire, c’est de voter pour ceux qui ne se présentent pas. Faites comme Zo d’Axa avec son âne :
    http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/8-mai-1898-un-ane-blanc-nomme-nul-se-presente-a-la-deputation-a-paris-07-05-2012-1459222_494.php

  118. Posted 28 février 2014 at 0:43 | Permalien

    le 10 février, au séminaire du BN le débat était annoncé, planifié, prévu, et nous avions 29 signataires sur le texte (sur 72 ça fait sensiblement 40 %

    au BN du 25 n’était pas prévu de texte ni de discussion de ce type… nous en avons, nous, la « minorité » eté informés… une heure avant seulement

    et le 25 fev dans ces conditions « surprise » il y a donc eu 24 voix pour + 9 contre + 3 abstentions voix exprimées (les NPPV n’ont pas été appelées) soit 34 voix de présents … sur 72 théoriques

    certes la majorité peut surement prétendre rassembler… 60 % … ? si tous les membres s’expriment par voix ou signatures, cela se peut mais ce n’est pas (encore ?) le cas

    enfin la manoeuvre un peu soudaine consistant a nous imposer débat et texte (en « riposte » soudaine) une heure avant n’a pas plu aux membres de la … majorité, de la motion 1, UMA (majoritaire !), qui ont donc décidé avec nous, ensuite par communique… d’appeler a signer… notre texte commun…

  119. Posted 28 février 2014 at 10:02 | Permalien

    médiocre, pourri, le « pas de bol, quasiment toute l’aile gauche du parti dit socialiste était en vacances quand le BN a été convoqué. »
    d’autant que ce n’est pas vrai, ca ne s’est pas DU TOUT passé comme ça, c’est un argument de journaliste malintentionné, ou de majoritaire sans argument, reste à décrypter ce que cette réaction de médiocrité revèle

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